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Dimanche Jmn ecŒ leudi. Paraiaa^i le nUa/t)iiV»7f jm ïï Tïïïïv ïa M C iX ijn 5/1II mwm rrom* PirU de 4 ! ' '! • I Ti'. . ; . ,rn ù Jiiiil .i ;lifli'l ftb n.i! '. Vi : i v.;«l PrfeÉ dd 'VAliébneniént i (1 Ijii ! 'I . -IJIOI i -il M tlil ,Ji. ) ni /-Jiin i^ li.l Jiltlioil Mvm Mm.!*! jii.i Un an. Uoam. Six moU. Six tnois. . . . . J.U4 . .iivi ’i * iiij -.' giiiui. g J R R |E || Trois mois. TfoUinoii. lu n:i i;ni;i ' ë k ' ' t é ê ‘‘j Ù 'ê^'a^ieu tiii-inii «Hr^|a|b^|( reçi^c» |ïW i’ç^«f|< f«'rfoW »-nal, *; rue ^iul^P ierre, à SeuUe. AHÊU>Heej,lM^lame» et Intem-lioM ON H'ABONKS A SENMS. au R.ure^u du Journal, i. rue iSainl'-Pi'erre, 1, et chrz tous les Libraires du déparfémcnt. jiVÉè 'AUX M M i t ‘UBS* »‘>i !.. fi ’ ■ L*Aiméèc«''àà-dCTiloa!a-dfe ^ItgnWfl'. i fr. ' . R éda^'lLa^i^r.'O .M 'c) •^BoMts!divèiii;:(^50ç. t " -i cbfasfd&ë'cominYrenouyel^ L^boooémetit eàt paVàible JkTdiiM.' Il n*di jankals isiênoiliô^ et est cotas '«n; , I.. . ' ' ‘ ' Il i'éapiratio* oii'aa,4o»i|e pâi'd’a|^a corrtraire’ '• iSèniUs, 18911 •* ¥ idépuUf a çni flçyôif • disottter danS'Saiséanco do joudi .vna inter> pellation de M. Baudin sur les désordres, d’ailleurs sans impopiMicerQui ont eu lieu dimanchp dernier ,dans le voisinage de ré^â|^ O ité o n n ilt U s faits très simples qui ont provoqué l’indigoatioii du député8ociaMsta‘iéYolulioDnaire: quel ques douzaines'd’anarchistes' de profes sion ayantfVottlu entraver la liberté de ,1a éV ‘diattîBüéV quelques'hôrions aux; personnes qtii ôé'i'endiien'tpàiaiblenientâ' la^asilique, les ghrdiénS de la paix ont çj^ygé'ç^peq.syn^pathique^. pianifestàri^^ & rebrousser.chem in et par suite &reàonoer i à leurs projets. Il s’en est suivi une'-bU' garre au cours'db'laquelle,‘selon l’usage, cô'sdnt'wrtout lès sergents de ville qui re^u.d^.çôups, II faut pousser évi demment Ja fimteisie à un degré excéssjf pour qualifler.de < provocation » l’atti- tà'dè liié là' pollcè en‘cette circonstance, et pour oser dire que là propagande par le fait,,à laqüeUe.les anarchistes comp taient sé.liv^rer, était parfliitement licit^., En quelques mots,. M. le. M inistre. de- l’intérieur ' a justifié l’attitude de ses agents, et -la quasi unanimité de la Çhambrô lu> a donné raison. Il faut es pérer que Iq gouvernement sera toujours aussi énergiquementsoutenu par la majo rité, lorsqu’il assurera, par le maintien de 'Fordre, le légitime exercice d’une liberté. '‘^ àis ce minuscule .^incident parlemen taire n’est, paraît-ii, qu’une préface à un grand débat.qui .doit s’élever sur l’inau guration de la basilique du Sacré-Cœur. PlusieprS„députés de l’Extrôme-Gauche olit déposé' üùè proposition tendante à )fi Iqî de 1B73 Qui .a autqrisé r^rèction dé cette église. Si nous avions une opinion à émettre sur le vote de l’Âssemblée nationale qui a accôrdé cette permission; noua serions plutôt disposé à lè blâineir. Mais il ne s’agit plus do cela aujourd’hui. Voilà dix-huit ans que .les travaux sont commencés, et les souscrip teurs y ont consacré une somme de préi de vingt-cinq millions. Si l’on veut expropHer la basilique de Montmartre, <m qu’on à évidemment le droit de faire par une nouvelle loi, il paraît incontes table qu’une indemnité égale à leurs débodràés soit dûe aux expropriés. C’est pour çe motif d’ailleurs que la Chambre de 1Ô81, saisie une première fois de la question, s’était refusée à l’examiner, Nous sommes persuadé que la proposition nouvelle tendante à la t désaffectation» de l’églisè dé Montniàrtré, ne rencontre rait paq un m é^epf accueil, alors surtout que la dépense aurlieu d’être de douze millions, comme en 1881, s’élevait actuel lement à vingt-cinq. Il y a évidemment un emploi plus,sérieux à faire de la fortune publique que de la gaspiller dans une :entreprise semblable. L’église de .M ontmartre n’ofihsque pas plus les in différents, dont’ nous sommes, que les autres monuments religieux. .Au point de vue architectural, c’est une œuvre lourde et massive, une construction peu artis- tisqu.'éi/cbihmé’ d^illéurà ;la'.plupart dès’l éiglises! que )k’on construit de nos jours. Mais il est bien clair que l’ohme doit pas empêcher les çatholi|;^ue9 d’y pratiquer leur religion, et que si on ‘s’y opposait, dà''coifihietti'àit'Id‘plus fachëux attentât à la liberté ^e. conscience et à la liberté, des cultçs. ' 7 . Gj BOBOES LACUAPUbCn* Une jèqne fl|.le, Françoise Chaplé, acc.üsëe, d’avoir, vptéi.ûnq,.bague, e.sl amenée dél^ànl le.commïssmre de police,du quarUerdala' Folie-Mérièourt, à Paris. Interrogée par lui; ' elle finit par^ se reconnailre coupable et est mise en élati d'arrestation. Quinze jours après, la personne qui l'avait dénoncée re trouve la bagud'‘disparué : dlle avait été égarée et non pas volée. La jeune fille est aussitôt romise en liberté, mais l’ordon nance de renvoi devant la police correction- nellè était rendue; et i’afTalre est venue de-^' vaut la'it* chambre: Inutile de dire que accusée a é ^ acquittée'. Mais comment aa- elle pu! s'avouei':.coupable puisqu’elle,,ne l’était pas? Le président le lui a naturelle ment demandé ; voici sa :réponso : *■C’e s t parce que le commissaire de police m’a fait peur en médisant : c Avouez, avouez donc; c ça vaudra mieux pour vous; si vous < n'avouez pas, vous en aurez pour trois < ans! ». Alors, voyant ca, j'ai dit : t Eh < bien, oui,c’est moi! ». Ce n’est pas la première fois, il s’en faut, que dps faits de ce genre se produisent ; l'histoire do Françoise Chaplé eh rappelle beaucoup d’autres, et, de tout temps, on a protesté contre la torture matérielle et mo rale qui, tantôt par la douleur, tantôt par la terreur, a forcé dos innocents A se déclarer coupables. Un assez grand nombre d’erreurs judiciaires viennent de là. Nous espérions que les progfés du droit criminel èl aussi do nos mœurs avaient fait complètement dis paraître ces abus ; on voit qu’il n’en est rien. La bague égarée aurait fort bien pu n'étre pas retrouvée, et la malheureuse Françoise Chapté; .perdue par son propre aveu, subir une condamnation injuste et rester flétrie pour le reste de ses jours. Il est fallu de peu que tel ne fût le dé nouement ; pourquoi ?']àirce qu’un commis saire de police a dépassé la mesure dans l’emploi de l’intimidation contre une jeune fille sans défense. ^ Nous ne voulons pas grossir l’incident; mais no convient-ir pas de mettre en garde les commissaires de police, sans parler des magistrats chargés de l’instruction, contre les entraînements où les porte l’habitude de préjuger partout la culpabilité, parce qu’^s la rencontrent, en effet, trop souvent ! Dans le cas actuel uneiniquiié cruelle, irréparable, a failli être commise; elle n'a même pas été complètement évitée, car Fl-ahçoise Chapté a passé quinze jours à Saint-Lazare, et h'en à reçu aucun dédommagement. Est-il besoin de faire remarquer les dangers qu’elle y. a courus ? Lorsque la maladresse ou lu bruta lité d’uà ofiicier de police pèut produire dé pareils effets, ôn no saurait trop la signaler à l’àttention dé tous I (Débats). INFOllMAtlONS Le Journal officiel, a publié le texte des di»i cour» qui ont été prononcés mercredi, i l’Elysée, i l’occasion de la remise de là barrette i Mgr Ro- telli. Le nouvean oardinal,' oprès-avoir-exprimé- sa gratitude pour le Président de la République et.la France, a dit : « Lea destinées de la papauté J.dil !et déUa PraAcê'fbstont iaàu^pUblement liées*, et' les’.in,émoe épj'e.uves.du montent qdbt le présage' le plus, rassurant do leurs.triompliés pacifiques. ^ Le Frésideo||dé la République a répondu : Monsieur le cariîrtal, >' ' - , ' Los rapports persoççels quq j’ai eu l'agréable devoir d’QDtretenir'aycb’vdAB'dQiniia quatre années que vous êtes é Paria, la cuonaissénce que j'avais dêil dn votre CBrriôrn, et notammont.de Jamiasiqn déllcHtia qoé'ybus aVoz si brillamment conduite en. Orient es qui vons a vain l’eslinfe et Is’ confiéneb; dos deux pouyoirsl'iiitérnssés, les qualités toutes particulières do tact ot'de modération îque vous avOE tnarquées-dans l’eKorcice journalier de, vos fQI)e.t.ioriadi|)lqpiytiques, niQ permettent d’appré-' cioria haute et sage 'pon'>ée qui a dirigé le choix du Souverain Pontife lorsqu’il voua a appelé à l&iéger dans leaconBOjls de l’Eglise. ..Vous y apporterez, avec ,l’expérience des grandes affaires internaMonales, cet esprit de pru- deni^iOt do pondération., ce désir de concorde et d’apaisémebt'dont sNnspire le pontife éminent, qui pféside'dii|('de'stfùecs de l'Bg|ise calhoUque. Votre placé'eiàit'|ndiquéo'à ses côtés: En vous’re'mettant'lcs insignès do la pins haute dignité ecclésiastique (privilège de- la magistrature que j'exerce au !no'(n du’-peuple'ffrançais), al je regrette de voir.cQsser .nos rapports porsoonela, ije me félicite de peuferi que .le Sacré-Gollège comptera ijn représenlaqt .de plus de celte poli tique éclairéo qui, lo'ijppps reapoçtuouse dos droits de l'EUit et juslonient soucieuse dca inté rêts de.la Société moderne, est'sûrâ 'd'obtenir, on retour,'les-égards dus’& la mtsgton morale et paclhcatrice dént l’Eglise est investie. Recevez donc, Alonsieur le cardinal, mes sin cères félicitations,pour votre élévation à la pbbr-, pre romaine et mes rernerciaments pour les termes dans Jeequois vous venez dé parler .de la. ;Franco et du Président de là République. r li’àvait pu se faire entendre jus- : M.'Rouanct est alors monté t-. i I Les coneurrantâ ' dôvr'onl .onvpÿéÿ leurs, dessiitf }Biao( îo 31|Octol>rê IbOl. . y ' M. RoaBnot,"cpnsci)lof roumcip'al sqçialiste, a 'été fort maltraito'màrdi soir par les pnarchistci,, dans ,une t)ubllqnQ qui s’est tenue talle jdu Grand-^Tufc pour'protester contre l'ipaugurft- jtion du Sacré-Cœür. , Aucun or^hsi <qifà dix heurp! lia tribune et t'nnBrchisto. Martinet l'a pris viv^- 'ment à; partie en le défiant de, l’accuser publiquq- Iment dJéb;o'Un monçhard. comme, il l’aurait fait ap Iconseil. Rien(ôtlB,quçrql[e.a dégénéré en'pugiiat ; | I Martinet a saisi M. Rouanct A la gorge et 1’^ i |étrangié à moitié. Les amis du consejlUr munici pal ont voulu le défendre : la,météo est devenue jgénérale. jjes auarciiisteé y ont ou'le. .dessous^ iMiriinet, ^îessé'cg'aléméntaû visage, a puséchap- iper. Sur lo'boulôvâfd ôû'il criait : « Vive l'anar- Icbie l n il;8 été'arVôto ét*conduit au poste. Quant à Al. Rôiiênêt, il s'est.fait paqsor chez lun pharmacien, rue Rappoy. Ilja l’çeü gauche fop* Itement contusionné, etil.a rc^u nous le menton et dai^ tes côtç^ dçs coù^s do lalo.n qui lui causent dè‘^'flés douleurs.' Hier matin il a gardé le lit et fait appeler un médecin," Après avoir interrogé Martinet et .l’crraut, M. Archer, comnlisasire depolice, les à remis en liberté â dix heures, hier rnatin, après les avoir avertfs qh’ils'seraient poursuivis pour cris sédi- Itienx. Le conseil d’administration de la Compagnie d’Orléansi dans sa séance d'hier, â nommé prési dent, à l'unanimité des 'membres présenta (H), M. le baron de' Gourcol, ancien ambassadeur de ,Francs à nerlin; ota remplacement de M. Lacroix- Saint-Pierre, réeemmcnt décédé, ' Ce choit'rencontrera cdrtainomeut nfte appro bation unanime. M. deCourcei a ou, dans les situations qu’il a occupées, une correction d'attitude â laquelle la presse républicaine s’èst toujours plu à rendre hommage. > ^ I ‘En le plaçant à »n tôle, le conseil d’admlnirlra- dion do la Compagnie d'Orléins s'‘est nionïro' fort bien inspiré à tous égards et a donné, au leude- mh'n de l’incldant d'Hausspnvi'le, une preuve de loyalisme qui no restera pas sans résultats. A l’Académie française : La commission composée do MM.. Camille Doncel, Leconte de Liste, Léon Say, Ludovic Halévy, Boiasier, John Lemoinne, comte de Vogüé, Emilie OItivier, nommée pUr voie de tirage au sort et chargée de proposer à l'Académie un candi-fat pour le prix biennal de 20.000 francs, — M. le duc de Broglie ayant décliné toute candi dature, — s'est réunie jeudi. Après avoir décidé de fixer son choix en dehors do l'Académie, la commission, après avoir eza- mmé tour à tour les candidatures.de M. Elisée Reclus et do Mme Fuatel de Coulanges, a procédé BU voté. Le dépouillement du scrutin a donné les résul tats suivants: M. Elisée Reclus, 5 voix ; Mme Fus- toi do Coulanges, B voix ; 1 bulletin blanc. Au cours de la séance hebdomadeiro, et sur le rapport du secrétaire perpétue), l'Académie décidé qu'elle statuerait dcfinitivomont dans prochaine séance. L’Union centrale des Arts décoratifs adresse un nouvel appel aux artistes desslnàtéurs, en vrant une série do concours qui ont pour but do provoquer des idées et des conceptions originales, : Le programme de deux do ces concours est déjà arrêtée. Le premier a pour sqjat le mobilier en bois d’une salle à manger dont la superficie ne devra pas dépasser trente mètres carrés et qui est sup posée avoir trois ou quatre portes et fonôtres. Le second concours a pour objet la composition Ile différents appàreils décoratifs d’éclairage par l'électricilé, ponr «n salon de 3 mètres 85 de hautour^ot 40 mètred do superficie. Deux prix, do 2.000 et de 1.000 francs, seront accordés aux lauréats de ces concours. 'Ig’niffâiro iffé 'P'a^ainia. , Lu Temps' annonce.qu'à, la ,suito. do plusieurs ptapites qui ont élé.odreÉBôes au parquet, une jintalructiod dst otivcrle contre M. Ferdinand de Lessnps et plusieurs administrateur^ du Panama. M.’ Ferdinand deiLossops clsnt grand'croix do la Légion d'honneur, devient justiciable de là cour d’appel. M.' Frinoti ‘ ancien juge d'instruction, récemment nommé conseiller, est chargé do suivrû ,l’affaire.. . ' Le Courrier du Soir dit que les èctos do pro cédure d'après lesquels M. Prinot doit ouvrir une instruction ont ou-seuloment pour but d'empêcher la prOscrijition, dont io dûlai expirait dans quinze •jours. .................... ........................ i G'cst dans ces condrliansqiio' l'instruction aurait étéWvèrio. > LE PARLEMENT SEIVAT Séance du jeudi ii juin. ' Deux gueslioRs ont fait jeudi l'objet des délibémtions.du Sénat. La première a .trait à l’Ecole nationale des Arls Décoratifs, donj la toiture s’est récem- incnteffondrée. M. Tolàin ôsilme que'cet accident met en quelque sorte le gouverneincnt on demeure do se préoccuper d'urgence d'une recons truction depuis loiiglemps ncce.ssairo. En présence de l'exiguïlé du local, do sa mau vaise Inslallulioti et flu développement pris par renseignomcul, il n’était pas possible d'ajourner longtemps celle reconslrticlion. i.e âénat n'a pas- rinitialive financière el il ne pool, sur ce poinl, prendre les devants. Mais l’honorable sénateur do la Seine estime qu'il n’ouli'cpnsso pas ses prérogatives en indiquant qu’on pourrait arriver rapidement à une solution en prélevant une somme de t.500.000 francs â 2 millions sur le produit de la venle des diamants de la Couronna. U.'le Uinistre de l’instruction publique n’a pas, sur ce prélèvement, une idée arréléc, niais il est d'accord avec M. Tolain, pour reconnaître qu’il est Inutile do songer â réparer F'Ecole actuelle, â supposer qu’elle pût l’élre. L’exiguïté du local la rend impra ticable. Il faut se résoudreà-une reconslruc- tion sur un autre emplacement. Elle serait f&cilih^par les négociations en cours avec là Ville de Paris, pour des échanges do ter rain. I.e gouvernement y songe donc et très ‘procliiiincment il sajsirir je Parlement .d’iin pïojéi: ' ' ' ' I.a.seconde que.slion avait trail aux avances sur Valeurs mobilières à fuire'par lesMonls- do-Piôlé. Un projet adopté par la Chambre, a réglé ces av.ances. il s’agissait, pour le Sénat, de sc prononcer sur les dispositions de ce projet. Les articles t , 2, 3, 4 ont élé adoptés sans débats. Sur-i’arliclé h-, M. lHatier deman dait de substituer à la'facullé'de 'vendre à idcfaut do remboursemcul, adoptée par la commission, une obligation telle que le por tait le texte adopté par la Chambre. Le .Sénat s’ésl rangé A l’avis de sa commission et sa rédaction a été adoptée ainsi que l’.'trlicle 0. Sur.l’afliçlo 7, M. de Çanuf el'plusieurs :de ses collègues proposaient dç substituer à la prescription décennale ides bonis inscrite dans te>prûjet et appuyée par la commission, ila prosc-tiiptiOn trenlennirer laquelle aurait dû, d'autre pari, à la demande de M. Delsol, éli'C interrompue au profil des incapables. .Mills la commission.a pensé que ,ce délai était ti'Op long! M. ï’ofui'n a ajouté à Ces raisons l’évoca tion dos innombraldes registres que le Mont- de-Fiô(é devrait aligner sur .ses layons pour tenir un étqt dos bonis, si la mitiorlté consen tait une période suspensive aussi longue. La majorité n’a pu résister à cet argunlent. Elle a'craint l’envahisscmenl de la paperas serie et elle a accepté les dix années que lui proposait là commission. Le projet a été ensuite adoplé- ;Séauce lundi. - • 'S^uiice du mercredi 10 juin. La Chambre n'a pas fo'rt bien inauguré ses séances s|iéciaiesil l’amélioralioDidu sort des lraviai]leiir.s. L'ordre du jour icomporloit une- pelilc iulerpeilalion sans intérêt cl un projet qui a dû être renvoyé ïi la commission. Une heure et demie de séance. L'i.nleipellaiiuii était de MM. Dumay, (îi- rodel, Souhctct Raudin, cl avait pour objet de demander au niinislre des travaux publics quelles mesures il compte prendre vis-â-vis do la Compagnie des iiouillèresde Montlieu (Loire), qui a suspendu'ses travaux en ne prévenant son pei'sonnel que huit jours à l’avance. M. Dumaii raconte (|ue cinq cenlsouvriers sont sans pain. Il s’étonne que le gouverne ment n'ait poinl, en celte occurence, tenu compte du vu'.u émis par la Chambre le 24 janvier 1891 ; en cas de cessation d’expioi- talion, les mines doivent être cédées aux syndicats ouvriers. C’est la fameuse théorie de « la mine aux mineurs. » Jf.'Fccs Gui/of a déraonlrê tout de suite ce ({u'cllo avait de décevant. Les houillères do Montlieu, a dit le mi- nislre des travaux publics, sont èpujsécs, Depuis 1879, elles no rapportent pas un sou de bénéfice, il a bien fallu renvoyer les mi neurs. Mais l'exploitation n’est pas officielle ment abandonnée : le 17 juin, une assem blée générale des actionnaires prendra une résolution définitive. Jusque-là le gouverne ment ne peut rien fairo, rien qu’une chose, qu’il a faite : charger les ingénieurs do l'Etal d’assurer la conservation de la mine Après CCS explications, la Chambre a volé l’ordre du jour pur el simple. Le fouillolon appelait ensuite la première délibération sur les propositions de loi de M. Jacquemart et plusieurs de scs collègues, sur la saisie-arrét du salaire des ouvriers et des appointements des employés, commis et petits fonctionnaires, sur la distribution, deé; deniers saisis-arrétés, el sur Ja. réduction' .desfrais; de iM. Thellierde.PonchevHleet plusieurs de ses collègues’ relative à lapror, leclion des salaires contre les saisies et à la réduction des frais. ,. , ; , M. le ministre du commerce el de Findits- trie a demandé tout de suite l’ajournement de celle discussion, le projet présenté par la commission n'étant point absoluqtent .Cfftis- faisant. Mais la Chambre ne pouvait se ré soudre â partir. , , . Elle Q ' donc, par 310 voix contre 14^,' rçjelé la demande de M. Jules Roche. Séqte- , ment, un quart d'heure après, elle a compris qu’il avait raison : le texte rapporté par ,j M. Jacquemart est en contradiction avec lei code.de procédure, avec les attributions dqs juges de paix. Une révision sérieuse est in- . dispcnsable. < El le projet a été renvoyé à la commission. : p fe'j(ii:nvio ! ; ii r i ,. >• Séance du jeudi ii juhi.' La Cliambre, on s ’en souvient, avait ’ adopté une proposition de M. Viger tendant ;à suspendre, du 1" août 1891 au l^ ju ln ' 1892, une ]i:irlie des droits sur le blé en grain.s et sur la farine de blé. Le Sénat nc- tepta cette décision, mais il changea ïa date de son application, qu’il fixa « à dater de la promulgation de la présente loi! » La commission des douanes préposait jeudi à la Éhambre' de ratifier ce texte. Une plus longue attente,, disait le rapporteur, m. Vigêr, compromettrait gravement Tim- .portalion dos grains nécessaii'cs à l’alimen- ' talion publiijue. mm. Thomson, dé Plazanet el Terrier ont répondu qu’il n’y avait point péril en la déiliçurc, que nos ajiprovisionncments de blé sont suffisanl.«, et la majotilé s’est rangée ^ ù leur avis: par 293 voiX contre 235'. 16 texle priiuilif <le la Cliambre a clé'rétabli. .' On avail, auparavant, rejeté par 372 voix conit'c 152 un ameiidcmenl de M .deDou- .vîlIc-Maillofbu, apjmjA par M. Laur, qui Siippi lmiiit compictcinent les droits jusqu’au 31 juillet 1892. . l.c projet va donc retourner au Sénat. On a ou ensuite l’interpellation de M. Rau din sur « les agissements cl la brutalité des agents de police lors de la. récente inanlfcs- lation de .Montmartre. > Il s'agit, on le sait, de la contre-manifestation des socialistes- anarchisles. M. Baudin a flétri, avec la phraséologie usitée à la salle Graffard, les c odieuses brutalités » des agents qui « servent la cause des réaclionnaires-cléricaux, » puis il a exalté le s vaillant martyr Varlin. > m. le ministre de l'intérieur s’est, comme toujours, gardé du lyrisme; il îi parlé bref et sec. «: La police a fait son devoir, a-t-il dit, et j'espère bien qu'elle agira de même façon a la prochaine occasion. J'approuve absolu ment les agents qui oui fait respecter l’ordto dans lu rue... » Toute la Chambre a vigoureusement ap plaudi, çi l’ordre du jour pur et simple a été adopté par 428 voix contre C5. L’ordre du jour appelait l’examen du pro jet tendant à accorder des primes d’eucou- ragement à la sériciculture. Après avoir exempté la matière première, on va encourager la production. Mais le projet n'est j>as au poinl et, sur la demande du .IfiHisfre de l’agriculture, il a été ren voyé aux commissions des douanes el du budget. La Chambre a alors adopté quelques ar^ ticles du tarif dos douanes, sans modiflcat tiens. ïfEÜt'LtÈTbli l i s T R Ê C O R E K A. DESIIAYES-DUBUISSON Jà' vQtis'dis qu'ils oe‘'sôpl pas robtréatVi àà'iis Vont se brisel* sur les rÔcbes, SeittUeéà^l , . Ellè' metiffll la main sur ses yenx pouir mieux Voir là-bas. dans le fàoillis liquide. — Hoà bleu, R'écrla Andrée, enlendex-*, Totis Oëiié niàlbeurebse .. àôn mari est dàn» j ceilfl ibmpête. I *~,St 40n 'flti ktné, mà petite dàfqë, soulilà uà'litàtéïô^|d|ui,pà'ftsait., Là JfeUêé' remué IMmit de tout èén corpé. joindrai bientôt. 11 fnlit îjdé Je. vole ce que vontdevénlr.cM panvree gens. ReprodaeUon interdit* aux Joantauxn’»T»t p u *ité nvM U Sooiété d u Qeiu d* Lettru. Non^ non, Je de vons quitte pas, s'ëcrià'- t-elle en s'atiadiant i'iul aVec angoisse. Moi' aussi, je veux voir. ,c. ki Vous allez vouft fendre malade, ma chère petite. Ne craignez rien, je li’ai pas froid du tout. Il essaya de la convaincre, mais elle né voulut rien entendre. • ' . — Oh ! Alain, écoutez cette pauvre femme... Que vout-ils faire, mon Oleu h La tempête augmentait. Les slflleiAents du vent empMbiient les plus près de s'enlehdre. Le comté s'approcha du groupe; Andrée à son côté. Il regarda avidemènt et longue-' ment les flots. ^ La tourmente était au comble, la pluie conimençait à tomber, mais le veni rempor tant,'Off la sentait à peine. Les vagues mon taient lés nnes sur les autres* avec un fracas épouvantable. Là-bas, cria le comte, en se faisant un porte-VoIx de ses deux mains, un point noir ., à droite. w Vous êtes du métier ? dit un pécheur se détenrnant. — Oui, Hagardes, le poinl s'agite. -^L'ofllcier a ralsdn... Abl les malheu reux, ils vont se briser sur te roc. - Ce sont enx, clama laïeinme. Quand je TOUS dis qtie ce Sônlêux, On distinguait miinteiia6t la petite barque qui arrivait aveê ûne vitesse venfgloetiàe sur le récif. , Üh cri dltorrenr échappa aux assistants. AlIax-qratM lea'laistei^ périr ainsi) misé* fc blea que vous êtes,? , vociférait la fetutnié us l’aiguillon de la'ttnéledrii " * ~ Qué pouvons-nous pour eux, dit un vieux pêcheur frénüssant. Ëllé était tombée à genoux', Tééfitbt'toii- joiti^ dans les bras. ' ' ’ Andrée, emportée par la pitié,' abandon nant son mari, alla, priant et pleurant, s’age nouiller près d’elle. ' ' Pendant cette seconde 'd’angoisse, les pêcheurs n'avaient pas quitté la barque de vu6‘:'6n pouvait maintenant' distinguer les deux hommes qui la nàdisiaient,'IIS tendaient les brâs vers le rivage. > ' C'élait affreux ! et rien à faire... Tout à coup une exclamatibii désespérée s’éleva... la femme se dressa d*M ‘bond : la barque venait de culbuter sor TéCoeil... Les cœurs des assistants sb serrèrent çditameoans un étau. i— Une barque ! 'S’écria Alain l'œil étin celant, ils reparaissent ! En «‘(fét, lé bateau, après avoir chaviré, remontait sur l’éau cn-deça'de l’écueilj. les deux hummcs qui s’éiaient acCrôchés aux bords révensient aussi à la surface: En un' iriktanl. ou mit une barque à flot, le comte S’élanç-v eh avant. Ce muhVcmciit réveilla Andrée dé sa tor peur, elle cbnrut vers son mari aVqé des cris décbii^ants. C'est affaire à noos, mon otflcier, dit le vieux pécheur brusquement, rèsléx avec la jeune dame. Trois autres hopimeS s'avahCèreÙL . Lt'banfne déràpa vivement.- La comtesse saisit Alain à bras le corps {il la repOûssà’ dliani àvèc rtidesse : — 'Vous mp’rebdrei tâché! Jamais il ne lût avait parlé àlnst,.mats elle ' ^ait si excitée qu'elle u'en tint compte et raitacha de Bouvoàû'à'ttill ' ' ^ Tous lea regards restaient fixés sur la mer, l'anxiété devenait inexprimable. Lh'bSrqoe s'élàit Védfessée ; les naufragés ne l'avaient pas quittée,, mais ils paraissaient irop'‘'épîilàé8. po'ur ' bdùvoir y remonier. A gràùd'pjein'ç, llsié soutenaient un bras passé daùs^'éCêute et nagéani de rentre. Le plus vieux 'surtout semblait épuisé. A chaque ins tant,'iU'disparaissaient sOus iquciquc vague monstrueuse qûi menaçait do les engloutir; puis, 'ils revenaient à là surface. C’étslt horrible celte luite désespérée au milléù des clamëurs du vent et du bruit de la foudre... et si près du rivage ! Le loùrVevi’oi un peu. Cëtîrtsia........................... islant de relâche dans la fureur de la tempête permit à la barque de sauvetage dé franchir la ligne deç prémierà brisants, mais la tourhfiénte récbmthençait et tous les vœux suivaient, non seulemcni'les naufragés, mais cncbré lès quatre hommes courageux qui risqùaléÙt leur vie poiVr'Ies sauver. Oli 1l’a n goisse était .à sou comble.., du village, tous étaient acCouriis... Les. pêcheurs, l’œil à là mer, 'profersiénl de rares mais éiu'rgiqucs exclamaiiéus. Les femmes, rassemblées en gruiipés, s'aglIalVot. L'uhb d'elles àFriva furieuse : son homme filisait partie des hardis sauveteurs, ses yeux brillàiebi d'uù éclat terrible, farouche elle, s'écria : —*,yot)à ' l'a.Vez laissé partir, l&ches que vous êtes. ;.' le n'étais pas là pour le retenir.,. Qui nourrira êés'cînq enfants ? On eutendàit seutemenl des mo|s entre- coi^és, dàr U lempêle^parlait.plus haut que là ffô'iiléaK le désespoir. TaplAl'ôQ àpércevàil 1a barque sur la crête ' d’ùne'VagDê', lêtilêl on la pèrdiit de vue,. , La nuit revint, \assombrlssant encore ces lividités, ces grisailles funèbres. I — U lâche là cerde, s’écria une voix. La femme affaissée se dressa hagarde, mais sans un mol, sans un cri. La barque approchait d'eux, on vit jeter une corde. Ace moment,, une vague mons trueuse se ruant sur le rivage, le balaya avec rase... tous reculèrent... Andrée, collée à son mari, reçut comme les autres l’atteinte de la lame qui s’effondra soudain. Alain la prit dans ses bras et voulut l’emporter à la voiture en disant : — Il faut partir, Andrée, de pareilles scènes vous font mal. Elle se débstlit'cn criant : — Je veux rester, voir la fin. — Oh ! les malheureux I Impossible de la persuader ; du reste,, au milieu des angoisses de l'heure présente les plus chères préoccupations s’oubliaient. La corde lancée fut saisie par un des nau fragés que le. mouvement du flot renvoyait vers la plage, mais l’autre après quelques efforts, sembla sur le point de s’abandonner. Un cri s'échappa de toutes les poitrines car au même instant la barque, prise en Ira- ven^ par une lame, tourna siir olle-méme. Personne ne respirait plus. Tout à coup un de ceux qui la montaient, une corde passée autour des reins, se jeta à l’eau. Au moment où les doigts crispés du nau fragé se détachaient de la planche peur l’issue fatale, le courageux nageur put le saifir par les cheveux ; alors le double sau vetage s’ppéra i à l’aide d’efforta héroiquea ils furent hissés par-desaus bord. , Vo ipnaeose hourrab s'éleva du rivage. - r ÇlICBoe liS'éoiia le comte, ne lea trotl-' blez pas... il làul revenir. Il fallait revenir en effet. Là tempête eut une recrudescence ; les vagues déferlaient avec un bruit formidable. ' La pauvre coque de noix bondissait sur la lame pour retomber bientôt au fond du goul- frc creusé par celle-ci, risquant à chaque instant d’ôire submergé. Les braves gens rivalisaient d’efforts. Ils montraient un sang- froid admirable... L’homme du goovernml surtout, profitant habilement d’un ënirè- - vagues, fit, aidé des rameurs, une ptmssée à! adroite, que la barque, filant entre' les bri sants, entra dans le chenal. Des applaudissements acclamèrent celle habile manœuvre. Cette fois, on pouvait bien se réjouir, ils étaient sauvés. Les assistants se précipitèrent à l’aide et bientôt les pêcheurs débarquèrent poriaoi les deux naufragés. Cette scène avait à peine dUré une heure, mais quel siècle d’angoisses! , — Que te bon j)ieu vous bénisse, s'écria ' la femme en se jetant sur les corps de ses hommes. — Hais, Seigneur, sont-ils en vie 7 ^ Arrière, la mère, qu'on s'en occupe. Us les penchèrent d’abord pour leur ftiire rendre l’eau qu'ils avaient avalée, pals, l’on commença à les frictionner. Le fils ne tarda pas à ouvrir les yeux. > -«O h! mon Jean, elle t'a rendu ebcere cette fois, la malheureuse ! Et elle montra le poing à la mer... Jpulè, elle revint à son mari Tœll Inquiet i ti irésistiit aux soins, Içs membres restàleiit rigides. ■ : ^ EfflporteR-leàlàmàisebi'Ilserécbàtifi ' fera plus vHe. . i- -uilias6afllé,repritlàfemm«,]evàttsdià qu'il a soufflé... toine, (fest moi... Madame là Vierge aura son cierge, nous irons pieds nus, mon hemqM.

Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn M CiXijnbmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1891_06_14_MRC.pdf · 2014. 2. 18. · Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn nUa/t)iiV»7f

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Dimanche Jmne c Œ l e u d i .Paraiaa i len U a /t)iiV » 7 f jm

ï ï T ï ï ï ï v ï aM C iX ijn5/1II m w mr r o m *

P i r U d e 4! ' '! • I T i '. . ; . ,rn ù J iiiil .i

;lifli'l ftb n.i! '. Vi : i v.;«l

P rfe É d d 'V A l i é b n e n i é n t i(1

Ijii ! 'I . -IJIOI i - i l M t l i l

, J i . ) n i / - J i i n i ^

li.l

J i l t l i o i l

M v m M m .! * ! jii.iUn an .

U o a m .

Six moU.Six tnois. . . . .J.U4 . .iivi ’i * iiij -.' giiiui.

g | Î J R R | E | | Trois mois.T fo U in o i i .

lu n:i i;ni;i

' ë k ' ' t é ê ‘‘j Ù 'ê ^ 'a ^ i e ut i i i - i n i i

« H r ^ |a |b ^ | ( r e ç i ^ c » | ï W i ’ç ^ « f |< f « ' r f o W » - n a l , * ; r u e ^ i u l ^ P i e r r e , à S e u U e .A H Ê U > H e e j , l M ^ l a m e » e t I n t e m - l i o M

ON H'ABONKSA SENMS. au R.ure^u du Journal, i . rue iSainl'-Pi'erre, 1,

et chrz tous les Libraires du déparfémcnt.

jiVÉè 'AUXM M i t ‘UBS*»‘>i !.. fi ’ ■ L*Aiméèc«''àà-dCTiloa!a-dfe ^ItgnWfl'. ’i fr.

' . R é d a ^ 'lL a ^ i^ r . 'O .M 'c ) •^BoM ts!divèiii;:(^50ç. t

" - icbfasfd&ë'cominYrenouyel^L^boooémetit eàt paVàible JkTdiiM.' I l n*di jankals isiênoiliô^ e t est cotas

'«n; , I.. . ' ' ‘ ' Il i'éapiratio* oii'aa,4o»i|e p â i'd ’a|^a corrtraire’

'• iSèniUs, 18911 •*

¥

idépuU f a ç n i flçy ô if • d iso ttte r danS 'Saiséanco do jo u d i .vna in ter>

p e lla tio n de M . B aud in s u r le s d é so rd re s , d ’a il le u rs sa n s im popiM icerQ ui o n t eu lieu d im anchp d e r n ie r ,dans le v o is in a g e de r é ^ â | ^ O i té o n n i l t U s fa itst r è s sim ples q u i o n t p ro v o q u é l’in d ig o atio ii d u député8ociaM sta‘iéY olu lioD naire : q u el­q u e s d o u z a in e s 'd ’a n a rc h is te s ' d e p ro fes ­s io n ayantfV ottlu e n tra v e r la l ib e r té d e ,1a

éV ‘diattîBüéV q u e lq u e s 'h ô r io n s aux ; p erso n n es q tii ô é 'i 'e n d iie n 'tp à ia ib le n ie n tâ ' l a ^ a s i l iq u e , le s ghrdiénS d e la p a ix o n t ç j^y g é 'ç^ p eq .sy n ^ p a th iq u e^ . pianifestàri^^& reb ro u sse r .ch em in e t p a r s u ite & re à o n o e r i à le u rs p ro je ts . I l s’e n e s t su iv i un e '-b U ' g a r re a u c o u rs 'd b 'la q u e lle ,‘selon l’u sa g e , c ô 's d n t 'w r to u t lè s s e rg e n ts de v ille q u i

re ^ u .d ^ .ç ô u p s , I I fa u t p o u sse r é v i­d em m en t J a fim te is ie à u n d e g ré e x c éss jf p o u r q u a lif le r .d e < p ro v o c a tio n » l ’a t t i - tà 'd è liié l à ' po llcè e n ‘c e t te c irc o n s ta n c e , e t p o u r o se r d ire q u e l à p ro p a g an d e p a r l e f a i t , , à la q ü e U e .le s a n a rc h is te s com p­ta ie n t sé.liv^rer, é t a i t p ar fliite m e n t lic it^ ., E n q u e lq u e s m o ts ,. M . le . M in is t r e . de- l ’in té r ie u r ' a ju s tif ié l’a t t i tu d e d e ses a g e n ts , e t -la qu asi u n a n im ité d e la Ç ham brô lu> a d o n n é ra iso n . I l fa u t e s­p é r e r q u e Iq g o u v e rn e m e n t se ra to u jo u rs a u s s i é n e rg iq u e m e n ts o u te n u p a r la m ajo ­r i t é , lo rsq u ’il a s s u re ra , p a r le m a in tien d e 'F o rd re , le lég itim e e x e rc ic e d’u n eliberté.' ‘^ à i s ce m in u sc u le .^incident p a r le m e n ­

ta i r e n ’e s t , p a ra ît- i i , qu ’u n e p ré fac e à un g ra n d d é b a t.q u i .do it s’é le v e r s u r l’in a u ­g u ra tio n d e la b asiliq u e du Sacré-C œ ur. P lu s ie p rS „ d é p u té s d e l ’E x trô m e-G au c h e o lit déposé ' ü ù è p ro p o s itio n te n d a n te à

)fi Iqî de 1B73 Qui . a au tq risé r ^ r è c t io n d é c e tte é g lise . S i n ous av io n s une op in io n à é m e ttre s u r l e v o te de l ’Â ssem blée n a tio n a le q u i a accô rd é c e tte p erm iss io n ; n o u a se r io n s p lu tô t d isposé à l è blâineir. M ais il n e s’a g i t p lu s do ce la au jo u rd ’h u i. V o ilà d ix -h u i t a n s q u e .les t ra v a u x s o n t co m m en cés, e t les so u sc r ip ­te u r s y o n t c o n sa c ré u n e som m e d e préi d e v in g t-c in q m illions . S i l’o n v e u t e x p ro p H er la b asiliq u e d e M o n tm a rtre , <m qu’on à év id e m m e n t le d ro i t d e fa ire p a r u n e n o u v e lle lo i , i l p a ra ît in co n tes ­ta b le qu ’u n e in d e m n ité ég a le à le u rs d éb o d ràés so it d û e a u x e x p ro p rié s . C’e s t p o u r çe m o tif d ’a il le u rs q u e la C ham bre d e 1Ô81, sa is ie u n e p re m iè re fo is d e la q u e s tio n , s’é t a i t re fu sé e à l’ex a m in e r, N o u s som m es pe rsu a d é q u e la pro p o sitio n n o u v e lle te n d a n te à l a t d é sa ffe c ta tio n » d e l ’ég lisè d é M o n tn ià rtré , n e re n c o n tre ­r a i t paq u n m é ^ e p f a c c u e il , a lo rs s u r to u t q u e la d ép e n se a u r l ie u d ’ê t re d e douze m illio n s , com m e en 1881 , s ’é le v a it a c tu e l­le m e n t à v in g t-c in q . I l y a é v id e m m e n t u n em plo i p l u s , sé r ie u x à fa ire d e la fo r tu n e p u b liq u e que d e la g a sp ille r dans u n e :e n tre p ris e sem b lab le . L ’ég lise de

.M o n tm a r tre n ’ofihsque p as p lu s les in ­d if fé re n ts , d o n t’ n o u s som m es, q u e les a u tre s m o n u m en ts r e lig ie u x . .A u p o in t de v u e a r c h i te c tu ra l , c’e s t u n e œ u v re lo u rd e e t m assiv e , u n e c o n s tru c tio n p e u artis-

tisq u .'é i/cb ih m é’ d ^ i l l é u r à ; la '.p lu p a rt d è s ’l éiglises! q u e )k’o n c o n s tru i t d e n o s jo u rs . M ais i l e s t b ien c la ir q u e l’o h m e d o it pas em p ê c h e r les çatholi|;^ue9 d ’y p ra tiq u e r l e u r re lig io n , e t q u e s i on ‘s’y op p o sait, dà''co ifih ie tti 'à it 'Id ‘p lu s fa ch ëu x a t te n tâ t à l a lib e rté ^e. consc ience e t à la lib e rté , des c u ltç s . ' 7 .

G jBOBOES LACUAPUbCn*

Une jèqne fl|.le, F rançoise Chaplé, acc.üsëe, d ’avoir, vptéi.ûnq,.bague, e.sl am enée dél^ànl le.com m ïssm re de po lice,du q u a rU e rd a la ' Folie-M érièourt, à P aris . In terrogée p a r lu i; ' elle finit par^ se reconnailre coupable e t est m ise e n é la ti d 'arrestation . Quinze jours après, la personne qui l'avait dénoncée re­trouve la b ag u d '‘d isparué : dlle avait été égarée e t non pas volée. La jeu n e fille est aussitôt rom ise en liberté , m ais l ’ordon­nance de renvoi devant la police correc tion- nellè éta it rendue; e t i’afTalre est v enue de- ' v au t l a ' i t * cham bre: In u tile de d ire que

accusée a é ^ acquittée'. Mais com m ent a a - elle pu! s 'avouei':.coupable puisqu’e lle ,,n e l’é ta it pas? Le président le lui a na ture lle­m ent dem andé ; voici sa :réponso : *■ C’est parce que le commissaire de police m ’a fait peur en m é d isa n t : c Avouez, avouez donc; c ça vaudra mieux pour vous; si vous< n'avouez pas, vous en aurez pour trois< an s! ». Alors, voyant ca, j 'a i d it : t Eh< b ien , o u i,c ’est moi! ».

Ce n ’est pas la prem ière fois, il s’en faut, que dps faits de ce genre se produisent ; l'h isto ire do F rançoise Chaplé eh rappelle beaucoup d ’autres, et, de tout tem ps, on a protesté contre la to rtu re m atérielle e t m o­ra le qui, tantôt par la douleur, tantôt par la te rreu r, a forcé dos innocents A se déclarer coupables. Un assez grand nom bre d ’erreu rs judiciaires v iennent de là. Nous espérions que les progfés du d ro it crim inel è l aussi do nos m œ urs avaien t fa it com plètement dis­paraître ces abus ; on voit qu’il n ’en est rien . La bague égarée au ra it fort bien pu n 'é tre pas retrouvée, e t la m alheureuse Françoise Chapté; .perdue par son propre aveu, sub ir une condam nation in juste et re ste r flétrie pour le reste de ses jou rs. Il

est fallu de peu que tel ne fût le dé­nouem ent ; pourquoi ?']àirce qu’un commis­saire d e police a dépassé la m esure dans l ’emploi de l’intim idation contre u n e jeune fille sans défense. ^

Nous ne voulons pas grossir l ’inc iden t; m ais no convient-ir pas de m ettre en garde les commissaires de police, sans p a rle r des m agistrats chargés de l’instruction, contre les en tra înem ents où les porte l’habitude de p ré juger partout la culpabilité, parce qu ’ s la rencontren t, en effet, trop souvent ! Dans le cas actuel u n ein iq u iié cruelle, irréparab le, a failli ê tre com m ise; elle n 'a m êm e pas été com plètement évitée, ca r Fl-ahçoise Chapté a passé quinze jours à Saint-Lazare, e t h 'en à reçu aucun dédom m agem ent. E st-il besoin de fa ire rem arquer les dangers qu’e lle y. a courus ? Lorsque la m aladresse ou lu bru ta­lité d ’uà ofiicier de police pèut p roduire dé pareils effets, ôn no sau ra it trop la signaler à l’àtten tion dé tous I

(Débats).

INFOllMAtlONSLe Journal officiel, a publié le texte des di»i

cour» qui ont été prononcés mercredi, i l’Elysée, i l’occasion de la remise de là barrette i Mgr Ro- telli. Le nouvean oardinal,' oprès-avoir-exprimé- sa gratitude pour le Président de la République et.la France, a dit : « Lea destinées de la papauté

J .d i l

!et déUa PraAcê'fbstont iaàu^pUblement liées*, et' les’.in,émoe épj'e.uves.du montent qdbt le présage' le plus, rassurant do leurs.triompliés pacifiques.

Le Frésideo||dé la République a répondu :

Monsieur le cariîrtal, > ' ' - , 'Los rapports persoççels quq j ’ai eu l'agréable

devoir d’QDtretenir'aycb’vdAB'dQiniia quatre années que vous êtes é Paria, la cuonaissénce que j'avais dêil dn votre CBrriôrn, et notammont.de Jamiasiqn déllcHtia qoé'ybus aVoz si brillamment conduite en. Orient es qui vons a vain l’eslinfe et Is’ confiéneb; dos deux pouyoirsl'iiitérnssés, les qualités toutes particulières do tact o t'd e modération îque vous avOE tnarquées-dans l’eKorcice journalier de, vos fQI)e.t.ioriadi|)lqpiytiques, niQ permettent d’appré-' cioria haute et sage 'pon'>ée qui a dirigé le choix du Souverain Pontife lorsqu’il voua a appelé à

l&iéger dans leaconBOjls de l’Eglise...Vous y apporterez, avec , l’expérience des

grandes affaires internaMonales, cet esprit de pru-deni^iOt do pondération., ce désir de concorde et d’apaisémebt'dont sNnspire le pontife éminent, qui pféside'dii|('de'stfùecs de l'Bg|ise calhoUque. Votre placé'eiàit'|ndiquéo'à ses côtés:

En vous’re'mettant'lcs insignès do la pins haute dignité ecclésiastique (privilège de- la magistrature que j'exerce au !no'(n du’-peuple'ffrançais), al je regrette de voir.cQsser .nos rapports porsoonela,

ije me félicite de peuferi que .le Sacré-Gollège comptera ijn représenlaqt .de plus de celte poli­tique éclairéo qui, lo'ijppps reapoçtuouse dos droits de l'EUit et juslonient soucieuse dca inté­rêts de.la Société moderne, est'sûrâ 'd'obtenir, on retour,'les-égards d u s ’& la mtsgton morale et paclhcatrice dént l’Eglise est investie.

Recevez donc, Alonsieur le cardinal, mes sin­cères félicitations,pour votre élévation à la pbbr-, pre romaine et mes rernerciaments pour les termes dans Jeequois vous venez dé parler .de la. ;Franco et du Président de là République.

r li’àvait pu se faire entendre jus- : M.'Rouanct est alors monté t-.

i I Les coneurrantâ ' dôvr'onl .onvpÿéÿ leurs, dessiitf }Biao( îo 31|Octol>rê IbOl. . ■ y

' M. RoaBnot,"cpnsci)lof roumcip'al sqçialiste, a 'été fort maltraito'màrdi soir par les pnarchistci,, dans ,une t)ubllqnQ qui s’est tenue talle

jdu Grand-^Tufc pour'protester contre l'ipaugurft- jtion du Sacré-Cœür., Aucun or^hsi <qifà dix heurp! lia tribune et t'nnBrchisto. Martinet l'a pris viv^- 'ment à; partie en le défiant de, l’accuser publiquq- I ment dJéb;o'Un monçhard. comme, il l’aurait fait ap Iconseil. Rien(ôtlB,quçrql[e.a dégénéré en'pugiiat ; | I Martinet a saisi M. Rouanct A la gorge et 1’ i |étrangié à moitié. Les amis du consejlUr munici­pal ont voulu le défendre : la,météo est devenue

jgénérale. jjes auarciiisteé y ont ou'le. .dessous iMiriinet, ^îessé'cg'aléméntaû visage, a puséchap- iper. Sur lo'boulôvâfd ôû'il criait : « Vive l'anar- Icbie l n il;8 été'arVôto ét*conduit au poste.

Quant à Al. Rôiiênêt, il s'est.fait paqsor chez lun pharmacien, rue Rappoy. Ilja l’çeü gauche fop* Itement contusionné, etil.a rc^u nous le menton et dai^ tes côtç^ dçs coù^s do lalo.n qui lui causent dè‘^'flés douleurs.' Hier matin il a gardé le lit et fait appeler un médecin,"

Après avoir interrogé Martinet e t .l’crraut, M. Archer, comnlisasire depolice, les à remis en liberté â dix heures, hier rnatin, après les avoir avertfs qh’ils'seraient poursuivis pour cris sédi-

I tienx.

Le conseil d’administration de la Compagnie d’Orléansi dans sa séance d'hier, â nommé prési­dent, à l'unanimité des 'membres présenta (H), M. le baron de' Gourcol, ancien ambassadeur de

, Francs à nerlin; ota remplacement de M. Lacroix- Saint-Pierre, réeemmcnt décédé, '

Ce choit'rencontrera cdrtainomeut nfte appro­bation unanime.

M. deCourcei a ou, dans les situations qu’il a occupées, une correction d'attitude â laquelle la presse républicaine s’èst toujours plu à rendre hommage. > ■I ‘En le plaçant à »n tôle, le conseil d’admlnirlra- dion do la Compagnie d'Orléins s'‘est nionïro' fort bien inspiré à tous égards et a donné, au leude- mh'n de l’incldant d'Hausspnvi'le, une preuve de loyalisme qui no restera pas sans résultats.

A l’Académie française :La commission composée do MM.. Camille

Doncel, Leconte de Liste, Léon Say, Ludovic Halévy, Boiasier, John Lemoinne, comte de Vogüé, Emilie OItivier, nommée pUr voie de tirage au sort et chargée de proposer à l'Académie un candi-fat pour le prix biennal de 20.000 francs, — M. le duc de Broglie ayant décliné toute candi­dature, — s'est réunie jeudi.

Après avoir décidé de fixer son choix en dehors do l'Académie, la commission, après avoir eza- mmé tour à tour les candidatures.de M. Elisée Reclus et do Mme Fuatel de Coulanges, a procédé BU voté.

Le dépouillement du scrutin a donné les résul­tats suivants: M. Elisée Reclus, 5 voix ; Mme Fus- toi do Coulanges, B voix ; 1 bulletin blanc.

Au cours de la séance hebdomadeiro, et sur le rapport du secrétaire perpétue), l'Académie décidé qu'elle statuerait dcfinitivomont dans prochaine séance.

L’Union centrale des Arts décoratifs adresse un nouvel appel aux artistes desslnàtéurs, en vrant une série do concours qui ont pour but do provoquer des idées et des conceptions originales,: Le programme de deux do ces concours est déjà arrêtée.

Le premier a pour sqjat le mobilier en bois d’une salle à manger dont la superficie ne devra pas dépasser trente mètres carrés et qui est sup­posée avoir trois ou quatre portes et fonôtres.

Le second concours a pour objet la composition Ile différents appàreils décoratifs d’éclairage par l'électricilé, ponr «n salon de 3 mètres 85 de hautour^ot 40 mètred do superficie.

Deux prix, do 2.000 et de 1.000 francs, seront accordés aux lauréats de ces concours.

’ ' Ig’niffâiro iffé 'P'a ainia., Lu Temps' annonce.qu'à, la ,suito. do plusieurs

ptapites qui ont élé.odreÉBôes au parquet, une jintalructiod dst otivcrle contre M. Ferdinand de Lessnps et plusieurs administrateur^ du Panama. M.’ Ferdinand deiLossops clsnt grand'croix do la Légion d'honneur, devient justiciable de là cour d’appel. M.' Frinoti ‘ ancien juge d'instruction, récemment nommé conseiller, est chargé do suivrû ,l’affaire.. . '

Le Courrier du Soir dit que les èctos do pro­cédure d'après lesquels M. Prinot doit ouvrir une instruction ont ou-seuloment pour but d'empêcher la prOscrijition, dont io dûlai expirait dans quinze

•jours. .................... ........................i G'cst dans ces condrliansqiio' l'instruction aurait étéW vèrio. >

LE PARLEMENT

S E I V A T

Séance d u je u d i i i ju in . 'Deux gueslioRs ont fait jeudi l'objet des

délibém tions.du S é n a t .La prem ière a .trait à l ’Ecole nationale des

Arls D écoratifs, donj la toiture s’est récem - incnteffondrée.

M. Tolà in ôsilme que'cet accident m et en quelque so rte le gouverneincnt on dem eure do se préoccuper d 'urgence d 'une recons­truction depuis loiiglemps ncce.ssairo. En présence de l'exiguïlé du local, do sa m au­vaise Inslallulioti et flu développem ent pris par renseignom cul, il n ’é ta it pas possible d 'ajourner longtem ps celle reconslrticlion.

i.e â é n a t n 'a pas- r in itia liv e financière el il ne pool, su r ce poinl, p rendre les devants. Mais l’honorable sénateur do la Seine estime qu'il n ’ouli'cpnsso pas ses prérogatives en indiquant qu ’on pourrait a r riv e r rapidem ent à une solution en pré levant une somme de t . 500.000 francs â 2 millions su r le produit de la venle des diam ants de la Couronna.

U.'le U in istre de l ’in s tru c tio n p u b lique n’a pas, sur ce prélèvem ent, une idée arréléc, niais il est d'accord avec M. Tolain, pour reconnaître qu’il est Inu tile do songer â réparer F 'Ecole actuelle, â supposer qu’elle pût l’élre . L’exiguïté du local la rend im pra­ticable. Il fau t se résoudreà-une reconslruc- tion su r un au tre em placem ent. Elle serait f& cilih^par les négociations en cours avec

là Ville de P aris, pour des échanges do ter­rain. I.e gouvernem ent y songe donc e t très

‘procliiiincment il sajsirir je P arlem en t .d’iin pïojéi: ' ' ' '

I.a.seconde que.slion avait trail aux avances su r Valeurs mobilières à fuire 'par lesM onls- do-Piôlé. Un projet adopté par la Cham bre, a réglé ces av.ances. il s’agissait, pour le Sénat, de sc prononcer su r les dispositions de ce projet.

Les artic les t , 2, 3, 4 ont élé adoptés sans débats. S u r- i’arliclé h-, M. lH atier dem an­d ait de substituer à la 'fa c u llé 'd e 'vendre à

idcfaut do rem boursem cul, adoptée par la commission, une obligation telle que le por­tait l e texte adopté par la Cham bre. Le .Sénat s’ésl rangé A l’avis de sa commission e t sa rédaction a été adoptée ainsi que l’.'trlicle 0.

S u r.l’afliçlo 7, M. de Ç anuf e l 'p lu s ie u rs :de ses collègues proposaient dç substituer à la prescription décennale ides bonis inscrite dans te>prûjet e t appuyée p a r la commission, ila prosc-tiiptiOn tren le n n ire r laquelle au ra it dû, d 'au tre pari, à la dem ande de M. Delsol, éli'C interrom pue au profil des incapables. .Mills la com m ission.a pensé que ,ce délai était ti'Op long!

M. ï ’ofui'n a ajouté à Ces raisons l ’évoca­tion dos innom braldes registres que le Mont- de-Fiô(é devrait aligner su r .ses layons pour ten ir un é tq t dos bonis, si la mitiorlté consen­tait u n e période suspensive aussi longue.

La m ajorité n ’a pu rés is ter à cet argunlent. Elle a 'c ra in t l ’envahisscm enl de la paperas­serie e t elle a accepté les dix années que lui proposait là commission.

Le projet a été ensuite adoplé- ;Séauce lundi. - •

'S^uiice du m ercredi 10 ju in .La Cham bre n 'a pas fo'rt bien inauguré ses

séances s|iéciaiesil l ’amélioralioDidu sort des lraviai]leiir.s. L 'ordre du jo u r icomporloit une- pelilc iulerpeilalion sans intérêt cl un projet qu i a dû ê tre renvoyé ïi la commission. Une heure e t dem ie de séance.

L'i.nleipellaiiuii é ta it d e MM. Dumay, (îi- rodel, S o u h ctc t Raudin, cl avait pour objet de dem ander au n iin islre des travaux publics quelles mesures il compte prendre vis-â-vis do la Compagnie des iiou illèresde Montlieu (Loire), qui a suspendu 'ses travaux en ne prévenant son pei'sonnel que huit jours à l’avance.

M. Dumaii raconte (|ue cinq cenlsouvriers sont sans pain. I l s’étonne que le gouverne­m ent n 'a it poinl, en celte occurence, tenu compte du vu'.u émis p a r la Chambre le 24 janv ier 1891 ; en cas de cessation d ’expioi- talion, les m ines doivent être cédées aux syndicats ouvriers.

C’est la fameuse théorie de « la m ine aux m ineurs. » Jf.'Fccs Gui/of a déraonlrê tout de suite ce ({u'cllo avait de décevant.

Les houillères do Montlieu, a d it le m i- n islre des travaux publics, sont èpujsécs, Depuis 1879, elles no rapportent pas un sou de bénéfice, il a bien fallu renvoyer les mi neurs. Mais l'exploitation n ’est pas officielle­m ent abandonnée : le 17 ju in , une assem­blée générale des actionnaires p rendra une résolution définitive. Jusque-là le gouverne­m ent ne peut rien fairo, rien qu ’une chose, qu ’il a faite : cha rger les ingénieurs do l'E tal d ’assurer la conservation de la mine

Après CCS explications, la Chambre a volé l ’ordre du jour pur el simple.

Le fouillolon appelait ensuite la prem ière délibération sur les propositions de loi de M. Jacquem art et plusieurs de scs collègues, su r la sa isie-arré t du salaire des ouvriers et des appointem ents des employés, commis et

petits fonctionnaires, su r la distribution, deé; deniers saisis-arrétés, e l su r Ja . réduction '

.d e s f ra is ; de iM. T hellie rde .P onchevH leet plusieurs de ses collègues’ relative à la p ro r , leclion des salaires contre les saisies e t à la réduction des frais. , . , ; ,

M. le m in istre du commerce el de F indits- trie a dem andé tout d e suite l ’ajournem ent de celle discussion, le projet présenté par la commission n 'é ta n t po in t absoluqtent .Cfftis- faisant. Mais la Cham bre ne pouvait se ré­soudre â partir . , , .

Elle Q' donc, p ar 310 voix contre 1 4^ ,' rçjelé la dem ande de M. Jules Roche. Séqte- , m ent, un q u art d 'heu re après, elle a compris qu’il avait raison : le texte rapporté par ,jM. Jacquem art est en contradiction avec le i code.de procédure, avec les a ttribu tions dqs juges de paix. Une révision sérieuse est in - . dispcnsable. <

El le pro jet a été renvoyé à la commission.

: p fe 'j(ii:nv io ! ; i i r i ,. >•

Séance du je u d i i i ju h i . 'La Cliambre, on s ’en souvient, avait ’

adopté une proposition de M. Viger tendant ;à suspendre, du 1 " août 1891 au l ^ j u l n ' 1892, une ]i:irlie des droits su r le b lé en grain.s e t su r la farine de blé. Le Sénat nc- te p ta cette décision, m ais il changea ïa date de son application, qu’il fixa « à d a te r de la promulgation de la présente loi! »

La commission des douanes préposait jeudi à la Éhambre' de ratifier ce texte. Une plus longue atten te ,, d isait le rapporteur, m. Vigêr, com prom ettrait gravem ent Tim- .portalion dos gra ins nécessaii'cs à l ’alim en- ' talion publiijue.

mm. Thomson, dé P lazanet el Terrier ont répondu qu’il n ’y avait point péril en la déiliçurc, que nos ajiprovisionncm ents de blé sont suffisanl.«, et la m ajotilé s’est rangée ù leu r a v is : par 293 voiX contre 235'. 16 texle priiu ilif <le la Cliambre a c lé 'ré tab li. .'

On avail, auparavant, rejeté par 372 voix conit'c 152 un am eiidcmenl de M .d e D o u - .vîlIc-Maillofbu, apjmjA par M. L aur, qui Siippi lmiiit com pictcinent les droits jusqu’au 31 ju ille t 1892.. l.c projet va donc re to u rn er au Sénat.

On a ou ensuite l’interpellation de M. Rau­din su r « les agissem ents cl la bru talité des agents de police lors de la. récente inanlfcs- lation de .Montmartre. > Il s'agit, on le sait, de la contre-m anifestation des socialistes- anarchisles.

M. Baudin a flétri, avec la phraséologie usitée à la salle Graffard, les c odieuses bru talités » des agents qui « servent la cause des réaclionnaires-cléricaux, » puis il a exalté le s vaillan t m arty r V arlin . >

m. le m inistre de l'in tér ieu r s’est, comme toujours, gardé du lyrism e; il îi parlé b ref et sec. «: La police a fait son devoir, a-t-il d it, e t j 'espère bien qu 'elle agira de m ême façon a la prochaine occasion. J 'approuve absolu­m ent les agents qui oui fait respecter l’ordto dans lu ru e ... »

Toute la Cham bre a vigoureusem ent ap­p laudi, çi l ’ordre du jo u r pu r e t simple a été adopté par 428 voix contre C5.

L’o rd re du jo u r appelait l ’exam en du pro­je t tendant à accorder des prim es d ’eucou- ragem ent à la sériciculture.

Après avoir exem pté la m atière prem ière, on va encourager la production. Mais le projet n 'est j>as au poinl et, su r la dem ande du .IfiHisfre de l’agricu ltu re , il a été ren ­voyé aux commissions des douanes e l du budget.

La Chambre a alo rs adopté quelques ar^ ticles du tarif dos douanes, sans modiflcat tiens.

■ ï f E Ü t 'L t È T b l i

l i s T R Ê C O R E K

A. DESIIAYES-DUBUISSON

Jà' vQtis'dis qu'ils o e ‘'sôpl pas robtréatVi àà 'iis Vont se brisel* su r les rÔcbes, SeittUeéà^l , .

E llè' metiffll la main su r ses yenx pouir m ieux Voir là-bas. dans le fàoillis liquide.

— H oà b leu , R'écrla A ndrée, enlendex-*, Totis Oëiié niàlbeurebse .. àôn m ari e s t dàn»

j ceilfl ibmpête.I *~ ,S t 40n 'flti ktné, m à petite dàfqë, soulilà

uà'litàtéïô^|d|ui,pà'ftsait.,Là JfeUêé' rem u é IMmit de tout èén corpé.

joindrai bientôt. 11 fnlit îjdé Je. vole ce que vontdevénlr.cM panvree gens.

ReprodaeUon interdit* aux Joantauxn’»T»t p u*ité nvM U Sooiété d u Qeiu d* Lettru.

Non^ non, Je d e vons qu itte pas , s'ëcrià'- t-elle en s 'a tiad ian t i ' i u l aVec angoisse. Moi' aussi, je veux voir. , c . k i

Vous allez vouft fendre m alade, ma chère petite.

Ne craignez rien , je li’a i pas froid dutout.

Il essaya de la convaincre, m ais elle né voulut rien en tendre. • ' .

— Oh ! A la in , écoutez ce tte pauvre femm e... Que vout-ils faire, mon Oleu h

La tem pête augm entait. Les slflleiAents du vent em pM biient les plus près de s'en lehdre.

L e com té s'approcha du groupe; A ndrée à son côté. Il regarda avidemènt e t longue-' m ent les flots. ^

L a tourm ente é ta it au com ble, la pluie conimençait à tom ber, m ais le veni rem por­tant,'Off la sentait à peine. Les vagues mon­taien t lés nnes su r les autres* avec un fracas épouvantable.

Là-bas, cria le comte, en se faisant un porte-VoIx de ses deux m a in s , un point no ir ., à droite.

w Vous êtes du m étier ? dit un pécheur se détenrnant.

— Oui, Hagardes, le poinl s'agite. -^L 'o fllc ie r a ra lsdn ... A b l les m alheu­

reu x , ils vont se b riser sur te roc.- Ce sont enx , clam a laïeinm e. Quand je

TOUS d is qtie ce Sônlêux,On distinguait m iin te iia6 t la pe tite barque

qui arrivait aveê ûne vitesse venfgloetiàe su r le récif. ,

Ü h cri d lto rre n r échappa aux assistants. AlIax-qratM lea'laistei^ périr ainsi) misé*

fcblea que vous êtes,? , vociférait la fetutnié us l’aiguillon de la'ttnéledrii " *~ Qué pouvons-nous pour eux , d it un

vieux pêcheur frénüssant.

Ë llé é ta it tom bée à genoux', T ééfitb t'to ii- joiti^ dans les bras. ' ' ’

A ndrée, em portée p a r la pitié,' abandon­n ant son m ari, a lla , p rian t e t p leurant, s’age­nouiller près d ’elle. ' '

Pendant ce tte seconde 'd ’angoisse, les pêcheurs n 'avaien t pas quitté la barque de vu6‘: '6 n pouvait m aintenant' distinguer les deux hommes qui la nàdisiaient,'IIS tendaient les brâs vers le rivage. >'

C 'élait affreux ! e t rien à faire...Tout à coup une exclamatibii désespérée

s’éleva... la femme se dressa d*M ‘bond : la b arque venait de culbuter so r TéCoeil... Les cœ urs des assistants sb serrèren t çditameoans un étau. ■

i— Une barque ! 'S’écria Alain l'œ il étin­ce lan t, ils repara issent !

En «‘(fét, lé bateau, après avoir chaviré, rem ontait su r l’éau cn -d eça 'd e l’écueilj. les deux hummcs qui s’éia ien t acCrôchés aux bords révensient aussi à la surface:

En un' iriktanl. ou mit une barque à flot, le com te S’élanç-v eh avant.

Ce muhVcmciit réveilla A ndrée dé sa tor­peur, elle cbnru t vers son m ari aVqé des cris décbii^ants.

C'est affaire à noos, m on otflcier, d it le vieux pécheur brusquem ent, rèsléx avec la jeune dame.

Trois au tres hopimeS s'avahCèreÙL . L t'b an fn e déràpa vivement.- La com tesse saisit Alain à bras le corps { il

la repOûssà’ e ü d lian i àvèc rtidesse :— 'Vous mp’re b d re i tâc h é!Jam ais il ne lût avait parlé àlnst,.m ats elle

' ^ a i t si excitée qu'elle u 'en tin t com pte e t ra ita ch a de Bouvoàû'à'ttill ' ' ^

Tous lea regards resta ien t fixés su r la m er, l 'anxiété devenait inexprim able.

Lh 'bSrqoe s'élàit Védfessée ; les naufragés ne l'avaient pas quittée,, m ais ils paraissaient irop'‘'épîilàé8. po'ur ' bdùvoir y rem onier. A gràùd'pjein'ç, l l s i é soutenaient un bras passé daùs^'éCêute e t nagéani de ren tre . Le plus vieux 'surtout sem blait épuisé. A chaque ins­tant,'iU 'disparaissaient sOus iquciquc vague m onstrueuse qûi m enaçait do les engloutir; puis, 'ils revenaient à là surface.

C’étslt horrib le celte lu ite désespérée au milléù des clam ëurs du vent e t du bru it de la foudre... e t si p rès du rivage !

Le loùrVevi’o i un peu. C ëtîrtsia...........................islant de relâche dans la fureur de la

tempête perm it à la barque de sauvetage dé franchir la ligne deç prémierà brisants, mais la tourhfiénte récbmthençait e t tous les vœux suivaient, non seulem cni'les naufragés, mais cncbré lès quatre hommes courageux qui risqùaléÙt leu r vie poiVr'Ies sauver. Oli 1 l’a n ­goisse é ta it .à sou com ble.., du village, tous étaient acCouriis... Les. pêcheurs, l’œil à là mer, 'profersiénl de ra res mais éiu 'rgiqucs exclamaiiéus. Les femmes, rassem blées en gruiipés, s'aglIalVot.

L'uhb d 'elles àFriva furieuse : son homme filisait partie des hardis sauveteurs, ses yeux brillàiebi d 'u ù éclat te rrib le , farouche elle, s'écria :

—* ,yot)à ' l'a.Vez laissé p a rtir , l&ches que vous êtes. ;.' le n 'é ta is pas là pour le re te n ir.,. Qui nou rrira êés'cînq enfants ?

On eu tendàit seutem enl des m o|s en tre - c o i^és , dàr U lempêle^parlait.plus haut que là ffô'iiléaK le désespoir.

TaplAl'ôQ àpércevàil 1a barque su r la crête ' d’ùne'VagDê', lê tilêl on la p è rd iit de v u e , . ,

La nu it revint, \assom brlssant encore ces lividités, ces grisailles funèbres.

I — U lâche là ce rde, s’écria une voix.

La femme affaissée se dressa hagarde, mais sans un m ol, sans un cri.

La barque approchait d'eux, on v it je te r une corde. A c e m om ent,, une vague m ons­trueuse se ruant su r le rivage, le balaya avec ra se ... tous reculèren t...

A ndrée, collée à son m ari, reçu t comme les au tres l’attein te de la lame qui s’effondra soudain. Alain la prit dans ses bras e t voulut l’em porter à la voiture en disant :

— Il faut p a rtir , Andrée, de pareilles scènes vous font mal.

Elle se débstlit'cn crian t :— Je veux reste r, voir la fin. — Oh ! les

m alheureux IIm possible de la persuader ; du reste,, au

milieu des angoisses de l'heure présente les plus chères préoccupations s’oubliaient.

La corde lancée fu t saisie par un des nau­fragés que le. mouvement du flot renvoyait vers la plage, mais l’au tre après quelques efforts, sembla su r le point de s’abandonner.

Un cri s'échappa de toutes les poitrines car au même instant la barque, prise en Ira- ven^ par une lame, tourna siir olle-méme.

Personne ne resp irait plus.Tout à coup un d e ceux qui la montaient,

une corde passée au tou r des reins, se jeta à l’eau.

Au mom ent où les doigts crispés du nau­fragé se détachaient d e la planche p eu r l’issue fatale, le courageux nageur put le saifir p a r les cheveux ; alors le double sau­vetage s’p p éra i à l’aide d’efforta héroiquea ils furent hissés par-desaus bord., Vo ipnaeose hourrab s'éleva du rivage.

- r ÇlICBoe liS'éoiia le comte, ne lea trotl-' blez pas ... il làul revenir.

Il fallait revenir en effet.Là tempête eut une recrudescence ; les

vagues déferlaient avec un bruit formidable. ' La pauvre coque de noix bondissait sur la lame pour retom ber bientôt au fond du goul- frc creusé par celle-ci, risquant à chaque instant d’ôire subm ergé. Les braves gens rivalisaient d’efforts. Ils m ontraient un sang- froid adm irable ... L’homme du goovernml surtout, profitant habilem ent d ’un ën irè - - vagues, fit, aidé des ram eurs, une ptmssée à! adroite , que la barque, filant entre' le s b ri­san ts, en tra dans le chenal.

Des applaudissements acclam èrent celle habile m anœuvre.

Cette fois, on pouvait bien se réjouir, ils é ta ien t sauvés.

Les assistants se précipitèrent à l’aide e t ‘ bientôt les pêcheurs débarquèrent poriaoi les deux naufragés.

Cette scène avait à peine dUré une heure, m ais quel siècle d’angoisses! ,

— Que te bon j)ieu vous bénisse, s'écria ' la femme en se je tan t sur les corps de ses hommes. — H ais, Seigneur, sont-ils en vie 7

^ A rrière , la m ère , qu 'on s'en occupe.Us les penchèrent d ’abord pour leur ftiire

re n d re l’eau qu'ils avaient avalée, pals, l’on com m ença à les frictionner.

Le fils ne tarda pas à ouvrir les yeux.> - « O h ! mon Jea n , elle t'a rendu ebcere ce tte fois, la m alheureuse !

E t elle m ontra le poing à la m er... Jpulè, elle rev in t à son m ari Tœll Inquiet i ti iré s is tiit aux soins, Içs m em bres restàleiit rig ides. ■: ^ E ff lp o rteR -leà là m à iseb i'Ilseré cb à tifi ' fe ra plus vHe. .

i- -u il ia s 6 a f llé ,re p r it là fe m m « ,]e v à tts d ià qu 'il a soufflé... to in e , (fest m oi... Madame là Vierge aura son cierge, nous irons pieds nu s, m on hemqM.

Page 2: Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn M CiXijnbmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1891_06_14_MRC.pdf · 2014. 2. 18. · Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn nUa/t)iiV»7f

L i i ^ « r a è d e i ’i B p 6 l d e s b o i 8 8 t i s

L a commission do budget a discuté, dans sa séance d e ^W H M I}* « m o tlo n d é M. 7a:- m ais, tendant à in c o rp o re rJa n s le budget de 189 t la réform e d e rim p é td ês boissons.

H . Jam ais a^Bputffin incorpora­tion é ta it le seul m oyen pra tique de faire aboutir la r^oR fie.

L a sous-commission des recettes a r a i t pris jeud i u n e décision contra ire et s 'ô tait p ro­noncée pour un projet de loi distinct.

M. C a v a ^ a c , rapporteu r général, a m u - tenu d e ra n t la commission ces conclusions de la sous-commission des recettes. I l a fait observer que la réform e du régim e des bois­sons se compense p a r elle-môrae e t n ’a au - coije répercussion su r le budget. S i on la jo in t à ce d ern ie r, e lle le com pliquera, en re ta rd e ra la discussion e t le vote devant les C ham bres, e t dé term inera peu t-ê tre un double avortem ent.

La commission, p a r t4 voix contre 7 , a néanm oins adopté la propositiondeM . Jam ais, E lle a ehsu ité résolu d ’accepter le projet de loi s u r les encouragem ents à la sériciculture, te l quMl avait été voté le m atin p a r la com­m ission des douanes.

M. Joseph Ueinacli a été chargé de déposer au jourd’hu i un rapport en ce sens.

La Ouestion des Courses.Le m in is tre de l ’ag ricu ltu re v ien t d ’insti-

tuerlacom m issionconsultativepour l'examendés conditions de fixation et d ’attribution dès prélèvem ents à faire su r les produits du pa ri m utuel en faveur' des œuvres de bienfaisance.

Celte commission es t en outre chargée de Yérifier annuellem ent la répartition des fonds qui aura été fa ite .en exécution des prescriptions du décret prévu p a r l'article 8 d e la loi du 3 ju in 189 i.

Nous citerons parm i les personnes qui en fon t partie : MM. T h . Roussel, de Lareinty; Camescasse,Morel, sénateurs; Baile.Riolteau, de Kerjégu, députés ; VIguier, p résident du conseil général de la Seine; Levraud, prési- den tduconse il m unicipal de Paris; Lanjalley, d irec teu r de la comptabilité publique au m in istère des finances ; Monod, d irec teu r de l ’assistance publique e t de l'hygiène au m in is tère de l’in té r ie u r ; Boulîet, d irecteur d e l’adm inistration départem entale e t com­m unale au m inistère de l'in té rieu r; Peyron, d irec teur de l’Assistance publique de P a ris ; d é Corm ette, direc teur des haras au minis­tè re de l ’agriculture; Revoil, chef de cabinet du m inistre de l'ag ricu ltu re; de Kergorlay, com m issaire de la Société d ’encouragem ent; le prince de S agan , président de la Société des sleeple-chases; de Cornulier, président d e la Société du dem i-sang; C abaret, chef du b u re au du secrétariat au m inistère de l’agri­cu ltu re , etc.

La commission com prendra également deux inspecteurs des finances.

E lle sera présidée, en l'absence du m i­n is tre , par M. T h . Roussel, sénateur, vice- p résiden t du conseil supérieur de l ’Assis­tance publique.

A la suite de l'inc iden t qui s’est produit jeu d i aux courses de Longchamps, il parait p robable , d it l’agence Daiziel, que les book­m akers vont ê tre désormais contlDés dans u n e partie du cham p de courses qui leur sera spécialem ent réservée et où le publie n e pén é tre ra que m oyennaul un supplém ent du p rix d ’entrée.

S iu f c i DU J eudi J uin Scrutin cur le ç o n tre -p n je t de M. de Dou-

ville-Maillefeu à la proposition de lot, modifiée par le lÿJnat. portanf attiponijon d'une pariié des dra|ts de douane établis su r Ut blés e f t u r Ipt. farines de froment par la loi du S9 mars i8 S 7 .^ a Cham bre n ’a paa idopté- O nt voté co n tre de l’Aigle, Delaunay,

G aillard e t H ainsselin .Absent p a r congé : H . Boudevilie.

S c ru tin s u r l ’am endem ent de MM. Terrier e t Georges G raux d l ’artic le de ta proposition de lo i modifiée par te Sénat, re la tio e d ' la suspension des dro its de douane établis su r tes blés et Us fo rm es de from en t.La Cham bre a adopté.O nt voté p o u r ; MM. de l’Aigle, Delaunay

e t G aillard.N 'a pas pris part au vote : M. Hainsselin.

S c ru tin s u r l’ensemble de la proposition de lo i re la tive d la suspension des dro its de douanes établis su r Us blés et les farines de fr o m e n t La Chambre a adopté.Ont voté contre : MM. de l’Aigle, Delaunay

.et Hainsselin.N’a pas pris p art au vote ; M. Gaillard.

S c ru tin su r l’ordre d u jo u r p u r et sim ple (in terpella tion de M. B audin su r les m a­nifesta tions de M ontm artre).La Cham bre a adopté.O nt voté p o u r .* MM. de l'Aigle, Delaunay,

G aillard e t H ainsselin .

l O m U L

S o c i é t é d e T i r d u M o n t a n b a i

S itu a tio n d u concours a u 4M ju in .Cible fixe à l'e rm e de guerre.

MM. ; BELLE BALLE 4. Kastli, d e P a r ia ..................а . Violet, d e Levattois-Perret3. Lém elin, d e P a r is .............4. Vincent-Bonrbonneux, de

S e n lls .................................5 . M arquis de Falelans, de

P a r is ...................................б. Chariot, de L ion-sur-H er.7 . Petit, de Gonesse...............8. P etit, de M ontm orency ...9. Chennevat, de D amm artin

10. C l i a r l l e r , d e C h f tte a u -T bierry ...............................

11. Chéronnet, de Senlis S8 5/1012. Savignac, de La Chapelle-

" ’ 28 8/10

0 3/101 2/102 8/10 i

3 6/10 ,

3 9/10 10 8/10 10 9/10 13 3/10 20 3/10

20 9/10

S u r la proposition de M. le Sous-Préfet et p ar arrêté préfectoral en date du 11 ju in , M. Hervaux a été nommé m em bre de la commission adm inistrative du Bureau de bienfaisance de Senlis, en remplacem ent de M. D rin, décédé.

Tontes nos félicitations à no tre sympa­th ique adjoint, qui rem plira ses nouvelles fonctions avec son dévouem ent habituel.

C H B O in O I I ^ L O C U .EV o te s de M % l. le s D é|»ntés

d e rO ise*SilANCB DU M ercred i 10 Ju in .

S c r u tin su r l’ordre du jo u r p u r et sim ple (in terpe lla tion de Jf. D um ag).

La Cham bre a adopté.O nt volé p o u r .-Tous les Députés do l'Oise

S c r u t in su r l’a journem en t de la discussion des propositions de loi su r la saisie-arrêt d u sa la ire des ouvriers et des appointe- m ents des em ployés.L a Cham bre n 'a pas adopté.O nt voté p o u r ; MM. Delaunay, Gaillard

e t ilain sselin .O nt volé contre : MM. de l’Aigle et Bon-

d e û lle .

l e Concours de Pompes.Notre Concours de Pompes s’annonce le

plus brillam m ent du m onde. Le soleil im ­patiem m ent a ttendu a fait son apparition e t illum inera dem ain notre m agnifique fête.

Au moment où nous écrivons, nos conci­toyens achèvent de décorer leurs maisons dem ain ils feront, selon leu r coutume, l’ac­cueil le plus empressé aux Compagnies de sapeurs-pom piers, e t aux autorités du dépar­tem ent qui ont bien voulu devenir leurs hôtes.

Nous avons publié le program m e complet du concours dans notre d ern ie r num éro. A bientôt le plaisir d 'un rendu compte dans tous ses détails. Bornons-nous pour aujour­d 'h u i à féliciter les organisateurs de la fêle e t à souhaiter la bienvenue ù tous ceux qui vont nous faire l’Iionneur d ’y participer.

G. L.

Caisse d ’E p a r g ; n e de l’aprondissement de Senlisi

AVISA l ’occasion du Concours de Pompes, la

Caissed’Epargneneseraouverte,leD im anche 14 Ju in , que de h u it heures du m a lin à m id i.

P a r autorisation.Le Trésorier,G. Chaxdavoine,

E ta t- c iv i l de S e u ils .Naissances.

Du 13 juin. Legrand (Léon-Louia).Décès,

Du 7 juin. M. Oranger (Pierre-LouU-Léon), manouvrier, 48 aoe.

Dq g — M"* Paquet (Garoline-Lncie), repu- seuse, 23 ans.

Du 9 —

Du 10 —

Du 12 —

I. Prié (Alexandro-Âlphonso-Eu- gène-Au^ste), cavalier au 9* cui- rasaiers, ^ ans.I“ * Carette (Marie-Madoleine-Ëti' labotb), épouse de M. Thierry, 71 ans.

I. Goujon (Olivier), garde-cham pôtre, 89 ans.

M ariages.Du 13 juin. M. Dropsit (Adrien-Désiré), maçon

Sentis, et M"* Lesaint (Léontine* Angélina), domestique à Senlis.

P ublica tions de M ariages.M. Trnchot (Léon-Albert), mécanicien à Senlis,

et M"* Legrand (Julie-Jeanne), couturière Senlis.

M. Marin (Goorges-Victor), maçon à Senlis, Pauchart (Marie-Mélanie-HeorieUe), blan-

chisseuse à Senlis.M. Régnier (Louis-Céleetin), manouvrier

Senlis, et M“* Petit (Marie-Louise), maAouvrière à Sentis.

eU 'Serval........................MM. POULE

. Violet..................................L ém eliu ..............................K a stli.................................

4. Petit, de Montmorency .5. Chennevat........................

C hariot...............................7. Marquis de Falelans—8. V incenl-D ourbonneux..

14 plombs.10 —

9 —5 —3 —3 —2 —1 —

T ir à l’arbalète ;MM. BELLE BAGUE

1. P etit, de B lontm orency..2 . C hartier, de D am m artin.3. Claret, de Gonesse...........4. Petit, de M ontmorency..5. B lanchet, de P aris ...........6. O tter, de S en lis ...............7. Regnault, de G onesse .. .

O t te r ...................................9. Fluvot, de Deuil...............

10. Févé, de G onesse..............P rim e : Chennevat, de Dam­

m artin ...............................MM.. POULE

1. B la n ch e t.................................Chennevat...............................

3. P etit, de Gonesse.................4. R egnault.................................5. Colin, de G onesse................6. Petit, de M ontm orency.. . .

MM. SÉRIES1. Violet, de L evatlois-Perret.2. O t te r .......................................

3536 faible.38495162 fort.7071 fort.77 fort.79

9 bagues.

9 bagues.

5 —4

23 points. 22 —

T ir au sang lier mobile.POINTS

DE DEUX SÉRIES ADDITIONNÉES MM.

1. Marquis de Falelans,deP a r i s .............................

2. Chariot, de Lion-sur-Mer................................

3. Faisant, de Senlis . . . .4i More!, de Senlis............5. Savignac, de La Cha-

pe lle -en -S erv a l.........6. Général Lacostedel’lsle ,

de S en lis ......................7 . R obert(H enri),deSenlis8. V in c e n t (A drien), de

S e n l is ..........................MM. BELLE BALLE

1. R obert (H e n r i ) .................. 3 3/102. Marquis de Faletans 14 5/10 1/2.3 . C hario t................................. 19 3/104. Morel..................................... 21 6/iO

Continuation du tir les dim anches, lundise t jeudis 14, 15, 18. 21, 22, 25 ju in , e t tous les jours du dim anche 28 ju in au 5 ju ille t inclus.

23 - f 22 = 45

23 - f 22 431 7 -1 - 1 9 ;= 36 17 - f 17 = 34

13 4 - 1 7 = .30

13 + 17 = 3 0 13 -1- 16 = 29

12 -1- 11 = 2 3

Arrondissement de Senlis.Barbery.

On nous éc rit :Dans la n u it dn 10 an 11 courant, un vo­

leu r s'est In troduit par eicglade e t effraction dans le P arc aux Dames, lerroi^ d 'A uger- Saint-V incent, appartenan t è M. Aubô. La chasse de ce parc est louée A H. Lallouette, fabricant d e sucre à B arbery , qui avait fait élever une m aisonnette. Le voleur s’est in ­troduit dans ce rendez-vous de chasse par un e ero isfc dont il à: forcèTd volet, e t une fois en tré , rien n ’a été épargné, m unitions, m obilier, etc. L’auteur de cette effr|iction es t resté jusqu’ici inconnu.

La perte a ’a pas encpre été évaluée.

Boran*On nous éc rit :Le l l .oourant, vers 6 heures du soir,

I H . B enaud, garde cham pêtre à Boran, a aperçu un paletot eu velours e t une paire

I d espadrilles à côté du puits situé dans le ja rd in d e H . Cordeil (François), re n tie r à

I Boran, âgé do 79 ans. Comme ce célibataire avait l’habitude regrettable de boire plus que de ra ison , U vint à l’idée du garde cham ­pêtre d e franch ir le m ur du ja r d in : a rriv é au puits, il aperçut le cadavre de Cordeil, la tête dans l'eau e t les jam bes en l ’air.

I L’asphyxie é ta it complète.

Chantilly.On nous écrit :Un vol d ’une audace inouïe s’est accompli

dans la n u it de mardi ù m ercredi. Le m ag ^ in de bijouterie du défunt H . D iriquen, situé au n* 103 d e la G rande-Rue, e t géré depuis son décès p ar H . Chenu, a été dévalisé. Parm i les objets d isparus, on cite notam ­m ent :1« Une m ontre rem ontoir argent, n^ 233.338,

v a le u r............................................ 45 f.2** U n e m o n tre re m o n to lro r,203.533

v a le u r ............................................ 2003** Une m ontre argent à clef 254» Une m ontre rem ontoir o r, pour

dam e, ém ailiée bleu, 16.714,v a le u r ............................................ 87

h** Quatre m ontres d ’o r pour dames(60 fr. chaque)............................ 240

6<> Q uatre épingles pour cravates, dont une en forme de fer à cheval, avec perle b lanche . . . 70

70 Une chaîne de m ontre o r pourhom m e (gourm ette ang la ise ).. 100

8<> Trois paires de boucles d!oreillesà 15 fr . la p a ire ........................... 45

90 T rois bagues pour d am e, avec perles e t b rillan ts, ù 40 francs c h a q u e .......................................... 120

théâtre, |U8 avons lirée est

p rendre u n e consomniallon à B eaum ont, chez le sieu r V aroauet, avait déjà gagné une te ire p lus hospitalière.

C t^ p y * « ia « Vd i m a n ^ , 14] ju in , à huit

I du fo ié, gue 1^. F ranz Léon, irofessèard’hT pnQ lU m e,ooag6ra .w '’ ^“ ~‘a irp p r^ n tàU p n :ppbllqae qtm M u

a a n o n c j^ . Le succès dii celte soii su ré a> v en c e . ^H. LèbH'D’am ène pas avec tu t d e sujets

particu liers : il les p rend dans les localités où il passe, e t les effets qu ’il ob tien t d ’eux sont beaucoup plus su rprenants e t au trem ent concluants que les expériences faites à l’aide de sujets spraiaux, longuem ent en tra înés.

L’hypnotism e est à l’o rd re du jo u r ; les hommM les p lus graves s’en occupent. Il fau t aussi que les hommes graves e t les au tres, qu i n ’on t pas le temps de s’en occu-

C’est dem àlè

L a vériflcatlon des parcours à effacluer sera faite rigoureusem ent, e t tou t coureur ayan t eu toutes les indications nécessaires pour accomplir le parcours exact, sera Im- médUtÂwçvirdjWW Mlè'.OP w dq parcours inexact. . „ .

U n banquet d o -p rix de 3 fr., a u ra lieu le soir. Les coureurs éloignés qui voudnüenl y p re n d re p ltft.^agpt de d onner leu r adhésion en môme tem ps qu ’ils enverront

^grands bals dans lié) vdsies salles de MM. Angonin e t P itre .

A r r o n d t s s é m è D t i i a Ü l a r o i o o t .

“ ' C a é p i n o i i t .On l i t dans le Jo u rn a l de C lerm ont :P a r d é c r e t du P r é s i d e n t deiarRèpufaUque;

de M. le M inistrep er , n ’y re s te n t pas étrangers e t n e se con- I P a r décret du P resm ei en ten t pas de récits inûdèles, im parfaits ou. ; rhnmiAv

incom plets. C’est>ppurquoi DOi^ n e pouvons |acomplets. C’esti»ourquoi nous n e pouvons 1 a elU’e n g a g ern o s lecteurs à profiler d u passage | . sous-pféfei d e C lerm ont, a été ^

j e M. Léon e t à assister à l’unique séance I sonnelleraent à la deuxième qu’il donnera à Grépy. I * ‘

Des photographies rep résen tan t que^^^^ | pjous sommes heureux d ’apprendre que• une é lé -expérieoces d e 'M . Léon sont exposées à la

lib ra irie du P etit Journal.^ G ranâe-R ue, e t p P W M e jje ? ^ avec

rnA 1 Tous, .nos . concitovens sans i vl’H ôtel-de-V ille..

Dieudonne* I apprécieronr la faveur qu i leu r e s t faite doNous recevons la com m unication su ir I conserver un sous-préfet qu i leu r in sp ira

Yanio ; ' — --------- -« M. G aillard, député de l’O ise, v ien t

d’envoyer à H . Vaast, sous-lieutenant de la Compagnie de sapeurs-pom piers de Dieu- donne, u n e som me de 50 fr . destinée é l’ach at d ’un d rapeau pour la Compagnie.

c Le Conseil m unicipal e t les Sapeurs- |Pom piers on t été trè s sensibles à cette m a i- I que dé générosité, e t ils se font un devoir en I celte circonstauce d ’adresser à H . G aillard | leu rs rem erciem euts les p lus sincères.

c Le Maire,« P a iv o s i . >

confiance e t qui safl si bien e n tre te n ir la bonne harm onie en tre les différentes nuances d e nô tre parti. . j.

Tir à l’Arbalète de Senlis(P rès la Gare).

S itu a tio n au Sam edi 43 Ju in , d 4 heures. MM. BELLES BAGUES

1. Labarrière, de D e u il..............2 . Forget, de D e u il ......................3 . Colin, de Gonesse....................4 . Regnault, de Gonesse.............5 . Chevallier, d 'O rm oy-V illers.6 . Albanl, d 'E rm enonville.........7 . Fluvot, de D eu il......................8 . Grivot, de G onesse..................

M.M. Prim es :Fluvot, de D e u il . . 6 bagues. 344 points. Colin, de Gonesse. 5 — 409

On lire tous ies jours, ju squ’au 7 Ju ille t.

25 2 5 1 /2 2935 faible. 35 1/2 37 fort. 39

R arch é de S en lii d i 9 J u in 1 8 9 1 .

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Total du vo l 932 f.On se dem ande quel peut bien être l’au­

teu r de ce vol. L’enquête continue.

Procès-verbal pour délit de pèche a été dressé contre les nommés Potàevin, Bou­langer, Dupuis, Aubin, Petit, Bochard et Nlgron, qui à l’exception de ce d ern ie r, âgé de 47 ans, sont âgés de 17 â 21 ans, tous domiciliés à Chantilly.

Creil.Un homme peu cbançard, c’est le sieur

Emile Legras, âgé de 49 ans, domestique â Creil. 11 venait de passer quelque temps à P aris, chez une de ses parentes, m archande de v ins, e t se disposait à reven ir à Creil, lorsqu’un consommateur, qui l ’entendait 'faire ses adieux à cette dam e, s’écria :

— T iens, vous allez à Creil ? Comme ça se trouve ! Moi, je vais à Beaum ont, voir mon père. Nous voyagerons ensemble.

La proposition fut acceptée Le consomma­teu r raconta au domestique que son père se nom m ait Morel, m archand de vins à Beau­m ont. Puis il ajouta :

— J e vous avoue que je m e trouve sans un sou. Vous seriez b ien bon de m ’avancer mon voyage. Voici m a m ontre en nantisse­ment.

Legras refusa la m ontre et paya 2 fr. 50 pour le billet de son nouvel ami.

Dans le tra in , il fut convenu que le do­m estique ferait uùe halle â Beaumont, le temps de se rendre chez M. Morel père pour ê tre remboursé de ses 2 fr. 50. On descendit donc à la gare de P ersan , Legras portan t d’une main sa valise e t de l ’au tre un colis assez lourd.

— Donnez-moi donc votre valise, lu i d it Morel fils, en s’en em parant obligeam m ent. Je vous la porterai jusque chez mon père.

Le confiant Legras s’éloigna d ’une qu in - tine de m ètres pour a lle r à une borne en

zinc, en face de la gare ; lorsqu’il rev in t, son compagnon avait disparu. Il ne s’en étonna pas ou tre m esure : Morel, im patien t de revoir son père, avait probablem ent pris les devants. Legras se d irigea donc vers Beau- m ont ; m ais il ne douta plus de son m alheur en apprenant que l’on n ’y connaissait aucun Morel m archand de vins.

Le pauvre dom estique est allé â la gen­darm erie conter sa m ésaventure, d ’au tan t plus navrante que la valise contenait 160 fr. do vêlements.

Ormoy-VUlers*

O n nous écrit :Jeudi dern ie r on t eu lieu à Ormoy-Villers,

au m ilieu d ’unéassistance ém ue, les obsèques- d e M. Poullet (Ü rbain-V iclor-A lexandre), âgé ,de 52 ans. victim e de l’assassinat commis p a r te nommé Maille.

Au cim etière, le m a ire a prononcé paroles suivantes qui sont u n témoignage de l’estim e publique don t jou issa it la m al­heureuse victim e :

Uoe maÎD eriroiDellâ nooR impoie aDjoard'boi te triata devoir d’adresser le dernier «dieu A nn ami apprécié e t estimé dans lacommoae par ee> tiabitudM d'ordre et de tr«y«il. Quelle ne fut p«s la stupeur génénte quand t« nouvelle effrayante de l’attentat dont il fut la victime se fntrépanduel Dn sentiment de-profonde pitié mêlé de terreur se peignit sur les visages ; on ne pouvait se rendre i la réalité. E t cependant, le fit de cette existence si utile venait d'être tranché!... Une veuve éplorée et six enfants réclamant, la première un mari, les seconds nn père !...

Seul aoutien de cette infortunée famille, Poullet (Urbain) était le modèle dee travailleurs; Il ne ■'est jamais laissé rebuter par les difficultés de la vie et élevait liounêtement sa nombreuse fi

La Société des Arbalétriers d’Ormoy-Viltera perd en lui un de ses membres les plus dévoués; comme Préûdent de la Société, je me fais l'in­terprète de tons mes collègues ponr adrûser à sa malbenrense famille l’expression de nos douton- renx regrets.

Pour la dernière fois, adieu!

Arrondissement de Beanvais.

C o m p i è g o ie »Courses de C om piigne.

Lo sam edi 27 ju in 1891, de» courses a u ­ro n t lieu à CQmpiégue, su r l îh ip p o d rtp e Puto is. E u yoici le program m e :

A deux heures. ' ,P r ix dé la V ille de Com pièghé.— 1.000,fr.

offerts par là v ille deC orapiègae; poùr Bocks e t H ùnters dé fi aus e t au-dessus. D istance,2.000 m ètres.

; A deux heures e t dem ie. . .P r ix des E tangs Sa in trP ierrei - r Steeple-,

Chase m ilita ire , 4« série (soue-ofQciers). U n o bjet d ’a r t d e la valeur de 300 fr . au p re ­m ie r; on souvenir au deuxièm e. P o u r sous- officiers en activité de service, m ontant leu rs chevaux d ’arm es, etc. Parcours spécial,2.000 m ètres environ.

A tro is heures.Pria? dit C rd n d -P o rc . — Steeplô-chaso

. m ilita ire , 2* série (officiers). 3.500 m ètres env iron . Un objet d ’a r t d e la valeur d e1.000 fr . au prem ie r e t 100 fr. au deuxième-.

A tro is heures e t dem ie.P ria: des Beaux-lfonfs. — S teeple-chase

m ilitaire , 3* série (o fficier^. 3.000 m ètres env iron . Un objet d ’a r t de là valeur do 100 fr . au prem ie r e t 100 fr . au deuxième.

■ A quatre heu res, j P rix du H ourvari. — Cross-Couhtry,

S teeple-chase. 1.000 fr. offerts par la Société des Steeple-chase de F rance , B acks e t H un­iers de 4 uns e t au-dessus.' D istance, 3.500 m étras.

C li l io ^ l lp m t b ü ë n t a l bE iU u o m m l s s l u u O U «suvJtwBitPe*

Mercredi a eii lieu , au m inistère des fi­nances, la prem ière réunion d e la commis-- sion ex tra-parlem entaire d u cadastre, sous la présidence de M. Rouvier. m in istre des finances, assisté de MM. T ira rd e t Léon Sày, .vice présidents.. M. Rouvier à prononcé le discours siii- van t :

Meauenn,Ja tieaa toàt d’abord i , vont remercier de votre

empreisement A répondre A l’appel da gouverne­ment. J ’y vois un gage prédeax de votre, désir commun de faciliter le snccès de la grande ttUvro’ pour laquelle j ’ai réclamé votre concoure.

Elle consiste notamment, vous le eavex, à

l l l é F U ,C oursesvélocipédiquesdu d im anche24 ju in .

Des Courses vélocipédiques au ro n t lieu le dim anche 21 ju in 1891, à M éru.

Cinq courses seron t courues.Lesdites courses sont absoU m ent réser­

vées aux coureurs-ainaleurs, des cantons â ’A uneuil,N oailles,N euilly-eo-Thelie ,Chau- m ont e t Méru.

E n sont exclus tous les coureurs profes­sionnels, am ateurs, ayant rem porté des prix . ,

Les am ateurs pourront se serv ir de toute . remédier aux imperfectioni que préMntelo régimem achine, à l'exclusion de celles à caoutchoucs pneum atiques.

Les présidents dès clubs voisins on t été avertis p a r lettres du carac tère de ces courses; elles sont un début, e t c’est là la cause de leu r carac tère rég ional.

Les engagem ents à ces courses seront reçus Jusqu’au vendredi 19 ju in 1891, à m inuit.

L’engagem ent es t fixé â 2 fr . e l i l doit être rem is soit p a r m andat-poste, sbit directe­m en t â M. A ndré, président du comité. H donne le dro it de co u rir 'à toutes les courses.

Toute lettre d 'engagem ent ne contenant pas le m ontant de l’engagem ent, sera consi­dérée comme nu lle e t non avenue.

Tout coureur p renan t part aux conrses ne paie pas d e d ro it d ’en tré e â la dern ière course dite de consolation.

Toute contestation devra ê tre im m édiate-D'actives recherches furen t faites aussi- --------------------- --------lôl ; mais l'adroil fliou, après avoir eu ment faite après la course, au comilé, qui

I l'audace do venir, lu valise è la main, I statuera de suite e t jugera sans appel.

de la propriété Immobilièr* «b Pr«nce. La publi­cité, telle qu’elle réaulte de la légûUüoo «ctnelle, est impuissaute A conférer par «Ile-même U eéeu- rité indispensable à l« propriété foncière e t «n dé- jveloppement du crédit hypothécaire : les Juriste* les plue éminents — et j ’en vois beaucoup qui

l’écoulent — eont d’accord sur ee point.Vous aurez à rechercher û lé papyen d’arriveV A

me réforme sériense dans ce sens ne sa tronve- lit pas dans la réfection 'du eadsstre qui aurait

jsinsi, en dehors de ses avantages fiscaux, d’ioap- préçisl^l^s avantagea économiques., Jusqu 'il on o'a envisagé, dans ce paya, le cads** itrè qu’àti point de vne fiscal et au point de Vue dé. ^a justice distributive dans llmpAt. Alors même que l’on devrait la borner i ee sent ol^et, il est manifeste que la réfection prqjetôe présente^it encore de grands avantages, mais, ainsi limitée, Répondrait-elle aux vceux de l’opinion f Les iindi- catiéns du cadastre, d’on cadastre renouvelé, nai - ■

Los paupières du pêcheur bailireo t faible­m ent.

Le fils, ranim é p ar une ample rasade d’eau- de-v ie . au moment de partir, regarda la m er d'U D air sopibre.

— Elle a pris ou tra gagne paio, m urm ura- t-il.

Les débrjs de l’embarcation apparaissaient su r l 'ea u .,

— Veniez à T icg o rek ,d ii le comte en s’ap- prucbaDi de lui, ou réparera ce m alheur.

Pufs, sa femme dans les b ras , il m archa vivem ent vers la voiture.

— Vile, Rouan, en route.Les chevaux excités par uu vigoureux coup

d e fouet auquel ils n'éiaieot pas habitués, p a rtiren t au galop.

A ndrée sanglotait convulsivement sans pouvoir se re te n ir, le comte l'enibra^saitavec un e tendresse inquiète. Sous les vêtements m ouilles, le froid commençait i pénétrer; par bon h eu r, le trajet fut court.

La comtesse eu t une nuit affreuse. Il fallut la veiller. Eu proie au cauchem ar, elle appelait son m ari, ne voulant pas qu’il munifti d an s 'la barque, croyait les pêcheurs noyés, dem andait pourquoi un la couchait sur les vagues pendant la tempête 7

C 'ëlait pavraut de voir le cerveau de la pauvre jeune femme sc débattre ainsi sous la fièvre.

Le com te, pàlc e t défait, incliné sur le lit, voulait en vain la rappeler à la réalité, la ra ssu re r . Andrée n'enienduit pas.

1^ m é,ùciii. appe lé en h&te, arriva au petit jo u r , au ffioniébi oit la surexcitation fiévreuse tontbaul, la com tesse retroiivait un peu de calm e e t commençait même à s’assoupir. Il constata qu’il n’y avait rien de sé rie u x ; «n g ra d é ébranleptent nerveux; voilà tout.

Quelques jou rs de calme suffiraient pour rem ettre cette orgaDisatiuo très impression­nable, ajouta-t-il.

Après avoir préparé une potion calmante dont la pharmacie de M"* M arthe fournit les éléments, le m édecin partit laissant le comte complètement rassuré.

Les rideaux sont tirés dans la cham bre de la jeune femm^, le jour y en tre à peine. Il faut qu’elle dorm e, a dit le docteur, e t, après ces rudes alarm es, le répara teu r est venu, doux, rafrakhissanl.

Dans l'appartem ent à côté, p rê le au moindre appel, s« lien t la fidèle Denise.

Au chevet, un livie 4 la m ain, Alain veille .lui même sur le sommeil de sa bien-aimée.

Les rideaux à bouquets Pompaduur doublés de soie rose, sont relevés aux angles, peu- daut que la gaieté d’un feu brillant réjouit la vaste cham bre. Des plantes vertes ornent les m eubles, — au réveil, a recommandé encore le docteur, que la vue de lu com tesse tombe su r des objets rian ts ; écartez les souveoirs pénibles, les images sombres.

Les tons roses des rideaux relèvent la pâleur d’A ndrée; jam ais, m algré ses beaux yeux ferm és, elle n'a été plus jolie. Sa tête charm ante repose sur l’ore iller garni de den­telles. Les longues nattes de ses cheveux blonds, ram enées sur le haut de la tête lui forment un diadème lum ineux. De toutes parts s’ccliappenl de petites boucles dont la mousse légère estompe sa r.arnaiioo délicate,

i Sous la blancheur satinée de la peau courent les v e in ^ bleuâtres. Ses m ains, aux trans-

' patences pleines de vie, reposent su r la courte-^pointe blanche. On entend sa respira* (ion paisible cummo celle d 'uu cufaot.

Alain, s’agenouillant pour la regarder plus à l’aUe, sourit à l’é l r o charm ant qu'il aime e t

dont 11 es t aimé. Pendant ce lte contemplatian remplie d’a ttra it, Il ne put s’em pêcher d’ef­fleurer des lèvres les ongles roses si p rès de sa bouche.

Andrée s’éveille Elle ouvre ses beaux yeux b runs, tout grands, les laisse e rre r au teu r d’elle et reconnah son m ari. L’a ttiran t d’un b ras caressant, elle r<tmbrasse... Pu is, d’un geste d’enfant étonné, peu éveillé encore :

— Quoi donc 1 J 'a i été m alade f— Oh ! presque rien , ma chérie, une

mauvaise nuit seulem ent.Il craignait qu’elle ne retrouvât trop vite

la mémoire des épouvantes de la veille.Au même instant, Denise souriante appor­

tait un excellent potage sur un joli plateau de Sèvres.

La comtesse te nrit avec plaisir.— n me semble que j’ai encore euvie de

dorm ir, soupira-t-elle.Puis, sans lâcher ta main de son m ari

qu’elle tenait dans ies siennes, elle ferma les yeux.

Lorsque le comte la vit de nouveau endor­mie, il retira doucement sa main e t sortit sans bru it pour donner quelques ordres.

Une visite lui arriva. Deux heures s’écou­lèrent avant qu’il put re tourner dans la cham bre de sa femme.

Comme il rem ontait, il rencontra la femme de cham bre.

— J'allais vous chercher, Monsieur le Comte, madame est réveillée depuis une dem i-heure ; elle a voulu se lever..,

— M 'a-t-eile demandé t— Oui, mais elle a défendu qu'on voua

dérangeât. Depuis cinq m inutes, ajouta-t-elle en hésitan t, madame pleure beaucoup, je crains que nous n’ayons encore une m au­vaise uuit*

Alain, sans répondre, franchit 1m m irc h e t avec rapidité.

Arrivé à la porte, il écouta... un b ru it de sangluis lui tomba su r le cceur. Il se préd«

Eiia dans la cham bre, A ndrée s'élança vers li. \

Qu’y a-t-il ? ma chère enfaut, s’écria-t- il en la pressant dans ses bras e t la couvrant de baisers.

— Alain, ne me quittez pas, je n ev e u x pas que vous me quittiez

— Non, ma chère petite, je vais re ste r avec vous.

Il la sentait frissonner dans ses bras.— Oh 1 je me^souvieus... c’é ia il horrible !

la tempête, la barque...— Il ne faut (Kts penser à ces choses, ma

chérie, vous êtes ttM ébranlée, il faut ou­blier... Nous allons descundre ensemble dans le salun.

— Non, non, je veux reste r ici... Oh ! les noyés je les vois toujours, Alain.

— Hais ils ne sont pas noyés du tou t... ils se portent mieux que vous. Antoine Drack e t son fils Borient d’ici, je leur a i donné l’argent nécessaire pour acheter uoe autre barque toute neuve ; si vous voulez, elle portera votre nom e t nous irons au baptême.

Elle continuait à saogluier..Le comte la caressait, lui donnait de doux

noms, mais rien n'y faisait... enfin, elle tourna vers lui un regard dont l’éclat fiévreux était tem péré p ar les larmes.

— Il n 'y a qu’une ch o se 'q u i puisse me rem ettre.

— Si elle est en mou pouvoitr, mon am our, vous le savez, je ne sa it rien vous refuser.

— Oui, vous pouvez, très sû r, A lilu , vous pouvez.

— Quoi doue, m a chérie?

— Vous m e prom enez, n’est ce pas , voèe m e prom ettez?

Hes beaux yeux suppliants le regairdaient, ses b ras étaient roulés autour de son cou.

— Tout, d ites vite.A lors, s’approchaat très p rès , elle m ur­

m ura dans un baiser : >li faut donner votre dém ission ...,tou t

de suite.! | tressaillit fortem ent e t dans ce brusque

mouvement le doux collier se détacha ü u .— Ma démissiou, répéta-t-il avec effare­

m ent, y songez-vous, Andrée.? .i l s’éiait lové, les.sourcils froncés.— Oui, s 'écria-t-elle en lui saisissant to

bras, vous nie l’avez proigis, alors que j ’étais seulem ent votre fiancée.

Il se souvint, en effet, qu’elle avait parlé ainsi autrefois.^, il avait répondu en badinapt, croyant à uq caprice qui passerait devant la raison. T rès épris, il ne s'éiait pas demandé si Cette enfant gâtée, habituée â toutes les douceurs, à toutes les sécurités, se soumet­tra it aux dures exigences qui rem plissent la ' vie d ’une femme de marin : longues absences, inquiétudes journalières, anguisses terribles parfois... Em porté par son am our, il ii’avsit rien voulu voir au delà.

— Ce que vous dem andez es t impossible, m a pauvre A n d rée , m u rm u ra -t- i l avec detresse.

— Impossible? O bi non ... — Elle Ié tre i­gnait dans ses b ras comme ta veille su r la plage. — ce qui e s t Impossible, c'est d’env ten d re le vent, la tem pête, e t de savoir celui

3u’on aime su r ce tte horrib le m er — ; elle evlnl toute ^ l e . — J’en m ourrai, cria-t-elle

u n g lp ta n t e t se laissant tom ber su r un CauteuU. ,

Il s’àgeoonilla près tl’elje.

— Aiàdrée, il faut ê tré oenragetMC, l’hon­neu r...

— L 'honneurI il y a bleu au tre chose à faire.‘ E lle ne pleurait plus.

— Oh! je ne veux pas ê tre comme cette pauvre fem m e... me trouver aussi m isérable, aUsei Impuissante dans m a détresse qu’un v er d e lejTe..’. non, je vous dis que J’en m ourrais. '

Ses yeux étalent devenus secs... com m ent conjurer un nouvel ébranlem ent?

Le comte essaya d’un aterm olem enu— Je dem anderai une prolongation de

congé, je vous lé prom ets, nous resterons encure longtem ps éusembte.

ËUe secoua la tête.— Non, n u D , la dém ission, le reate n’est

rien . .Il se releva e t m archa dans la cham bre.Son angoisse étnit grande : abandonner

l'état de son choix, celui dçut l’étud^ jui ^vail cofité tle longues, de laboriéu'ses apnées, qq Trégorek dôol les ttUsox, de' péréieifi.fifi» ' avalent été m arins? Que d iraient |e s p s ré u ti d e ' IPcnmàrc h? Que d irait i’oiiçte Taune^uy surtout? Le frisson lui eti véoillt..^ ubfi, il ne pouvait faire ce la ... Pbis, il ta regardait à deilil! affaissée su r le fauièUit, elle recom(neu- ç a it,â p leu re rtu u tb a s , lecœ urlu ifa ib lissa it... Si elle allsfCIbthbér ffialade, ihoiirir pieul-etre d’i’ffrui comme, elle le disâit, déite chérIé'"«An trésor? Jad tafs 'délie éUfles é(ifeÜVes de la tan t... e t litlTcèmi Ah! elle avait rà lii..., .. d ’autlreif'bésltlonsî niais..

fA iH àsrc /V '

thaumeiCràveMB

Suj CoBh en d qnsti.

n4 le P li T rib l Seuli

A | maçô denoi

Page 3: Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn M CiXijnbmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1891_06_14_MRC.pdf · 2014. 2. 18. · Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn nUa/t)iiV»7f

pow»kDl-«llM p u Mrrir à U ooBMlIdftlioD do droit de propridti en pernettant U couUluÜoo de Uvr«(f/pi^N od Mraient ivmatHealée tous lee immenblee avae inaeriptlpna aneeeaÛTM de to u lea <Mta f t lee ehaagenenta de tonte u torequi affûter par laatdte?

C eqo 'U & od^t, meaeleora, n'eaUpp paa fiser et rendre claire lldentité de eliéqne iinibeable, et cqnoppnt pbtebk oetie clartéi eonuMot doutitner, en.qp^ipqti da la propriété foneiàre, aice p’M t PPr l’in^ipM on d a u lee ng if pbblici de l'immeublè aona n forma matériella éiaota, déterminéa par lea indicationa d'un cadastra renou* reléfi

If«caidaat^iAeiblel'aazlllûre.|uitnre) de tonte entrepriap t e a ^ t & la réforme de la pnblieité et de La apédalité : on peut même dire qu’il an ait labepa.

Oea coortea obaervatiou anttsent pour montrer tonte la portée, tonte la gravité de la miwton qni vouincombe...Bile ne peut être rem|se’en de m'eilleuef main*.

Je enivrai avec le p lu vif intérêt vpa délibéra- t io u et ai j'a i le regret de ne pouvoir tonjoura j participer directement comme , je le voudraia, Je mè.eaia'aasnré dtt m oiu par le choix de vos émi: nbnta viee>prés!denta qne vos travaux aérant d^géa adeo tonte l’autorité e t la. compétence voulues.

La commission s’est divisée en trois sous- com m iuipos : technique, ju rid ique e t des voies e t moyens. Les travaux de ces sous- commisslons seront soumis & l ’exam en d e la commission p lénlôre. '

Le m in istre a fait d istribuer aux m em bres des sous-commissions un projet de pro> gram m e des travaux d e la commission du cadastre.

Les deux prem ières soqs-comm issions se soQt.iminèdia,le.meQl réunieâ e t on t ré g lé ' l’o rd re d e leu rs travaux.

q u e s t i o n d e s s u c i * e s .O n a d istribué à la Cham bre le rapport de

H . P oIncai^ . faU au nom d e la commission du budget, chargée d ’exam iner le pro jet de loi adopté p a r la Cham bre e t adopté avec modifications p a r le S énat su r le régim e des

Ce rapport conclut au rétab lissem ent, & titre de disposition transito ire , de l’arUcle 5, a llouant u n déchet dé 45 0/0 aux fabricants, sans cha îne pour ceux ci de payer quoique ce soit aux cu ltivateurs.

L * a s s i s t o n c e m é d i c a l e d a n s l e s c a m p a g n e s .

La commission saisie d u pro jet de loi deH. Constans su r l’assistance m édicale dans les cam pagnes a term iné m ercredi l'exam en de ce projet.

E lle en a adopté les principales disposi­tions e t s’est appliquée & p réciser ia p a rt qui d evrait incom ber à l 'E tat dans les dépenses des com m unes e t des déparlem enls.

E lle a décidé, en principe, que les sub­ventions de l'E ta t seraien t en raison inverse de la valeur du centim e départem ental.

H . Em ile Rey a été désigné comme rap­porteur.

, ! . ---------L a .Société des Agriculteurs de France

v ien t jd’ouvrir un concours d an s le bu t de récom penser la m eilleure série d'ouvrages nouvMUIt destinés & l'enseignem ent agricole dans le s écoles p rim aires, e t conform es à la loi de: I9 f9 01 A l ’arré té m inistériel de 4882.

Le concours cpm prendra :40 U iictoaraèlén ien tairôdeouafrc feü ilU s'

en v iro n pàgBi ih-48 jésus), avec im ages.2» Un codm moyen de six fSuilIe^ avèe

im age.3* Un conrs snpérlenr, avec im ages, com­

prenan t quatre volumes dilTérents de n eu f à dix feuilles chacun et répondant aux quatre grandes régions agricoles.

La prem ière région (N ord, N ord-O uest e t Nord-Est) en tra in e les départem ents sui­vants : Aisne, Nord, Pas-de-C alais, Somme, Seine-Inférieure, Oise, E ure , Eure-et-L oir, Seine-et-O ise. Seine, Seine-et-M arne.

F in istère, Cétes-du-Nord, M orbihan, llle-et- V iilaine, Manche, Calvados, O rne, M ayenne,Sartbe* '

A rdennes, M arne, Anbo, H aute-M arne, Meuse, Heurthe-et-H oselle, Vosges, H aut- R h in , Belforl. . .

Le prem ier volum e (cours élém entaire) donnera lieu & l'a ttribu tion d ’un prix de 300 francs. \, - Le 2* volume (cours m oyen) à un p rix de 500 franco.

Ces deux cours pouiront. ê tre présentés p a r le m ême hauteur.

P our chacun des quatre volum es différents (cours supérieur), répondanl aux. quatre grandes régions agricôles, il sera ouvert un quadruple concours e t un p rix d e 500 francs sera accordé A chacu^ des q u a tre concur­ren ts , s 'il y a lieu . !

Les concurrents, du c o u rs . élém entaire et d u cours moyen po u iro n t, nature llem ent, concdurir pour n n d ^ volumes du cours supérieur. '

E n dehors des p rix qui seront donnés par la Société des Agriculleurs de F rance, l’éd i­teu r assure aux au te u rs un m axim um de diçe p o u r cent su r le prix , fort d e la vente de chacun de leurs volumés.

Le concours sera clos le 4*' février 4892 ; les m anuscrits devront ê tre adressés, 21, avenue de l'O péra, avab t cette date.

V o y a g fe f ii é c c ^ n o m i q u e s .E xcursion en Belgique e t Hollande.L'Agence dés Voyages -économiques va

m ettre en m arche une excursion en Belgique e t H ollande, qui partira de P aris le 25 ju in ; v isitera Bruxelles, A nvers, R otterdam , La Haye, Am sterdam , U trecht, Liège, Nainur, D inant, les Q rbttes d e H an, e t rev iendra A P aris par Gharleroi, le ;4 ju ille t.

' ‘ ’ :liP rix A forfait 4 " i f r ., 2*1 classe : 255 fr.

Ces p rix com prennent les transports en chem ins d e fer, bateaux e t voitures, les hôtels, les guides e t in terprètes, etc ...

On souscrit : 464, ru e M ontmartre, e t 40, ru e Auber, A P aris , ju sq u ’au 20 ju in inclus.

L’Agence des Voyages économiques répond p a r re to u r du courrier A toute dem ande de renseignem ents.

L’Agence des Voyages économiques, vient de d iriger su r la Belgique u n e très belle excursion aux Grottes de H an qu i a bril­lam m ent réussi.

Nous apprenons que celte Agence m ettra en m arche, le 4* 'ju ille t prochain, deux très belles excursions su r la Russie A l ’occasion de l'Exposition Française A Moscou.

La prem ière, d ’une durée de 25 jours, visitera successivement B erlin , Varsovie, Saint-Pétersbourg, la F in lande, jusqu 'aux chutes d 'Im atra, Moscou, e t re n tre ra direc­tem ent A Paris.

La seconde excursion, d 'u n e du rée de 30 joui's, su ivra l 'itin é ra ire ci-dessus, m ais après Moscou, v isitera Kiew, la v ille Sain te, l ’une des plus Intéréssanles de la R ussie, e t term inera p ar Vienne.

Ces excursions, dirigées p a r des guides éprouvés, descendront partout dans les m eilleurs hôtels.

P r ix à fo r fa i t :=-..,0 i 4 " classe ; 4.600 fr.4 excursion g , 450

o . «v/vM-cSAn i 4«cla&sô : 4.850 fr.2 excursion j d ^ s s e : 4 .600 fr.

Ces prix com prennent les b illets de che- m in sd e fe r; bateaux A vapeur ; voitures, etc.; les repas e t cham bres; les visites e t entrées dés m Qnpm enîs; les guides e t in terprètes.

On souscrit A l'Agence des Voyages écono­m iques, 10, rue Auber, e t 461. ru e Mont­m artre , A P a n s , ju squ’au 25 ju in , délai de rigueur.

Un voyag;e en véloeipède.Le capitaine français Lancrenon est a r ri vé

jeudi m alin en véiocipèdeADorpat (provinces Balliques).

P a rti su r son vélocipède de Belfort, le i m ai, A neuf heures du m atin , il a fa it roule p a r BAle, Carlsruhe, F rancfort-sur-le-M ein, W eim ar, B erlin , Kœnigsberg, T ilsitb , Riga, e t W enden.

U ne foule énorm e est allée A sa rencontre.

Un orchestre a joué la Marseillaise e t l ’hym ne russe Uoske Tsaria K hrani.

Le soir, on son honneur, g rand d în er. On a bu A la France e t A la Russie.

De Dorpat, H . Lancrenon, toujours en vélocipède, se rend A Sain t-Pé tersbou i^ et de lA A Tvqr.

LA, il descendra le Volgd su r une péris­so ire ju squ’A A strakhan. Alors il traversera le Caucase A pied, e t de Vladikavkas A P aris il fe ra le traje t su r un cheval cosaque.

C om pte-rendu de la séance d u ô j u i n é S 9 i .PBdSIDINCB DB M. A. DUPONT.

Lecture du procès-verbal d e la dern ière séance.

Lecture d 'u n rapport de i l . Quévin su r la nouvelle législation sucrière. Approbation p a r la Cham bre des conclusions do ce rap­port don t copie a dëjA été adressée A MM. les Sénateurs de l'O ise.

Augmentation proposée p a r la Commission des douanes d e la Cham bre des députés do ta taxe des sacs de ju te e t autres, même

3uand ils ferm ent l’enveloppe de m archan- ises. exemptes de droits e t quand ils sont

notoirem ent inutilisables. ^ Rapport de Jf. Quévin qui. ccmclut A ce que le tarif pro­posé p ar le gouvernem ent n e soit pas aug­m enté. — Approbation de la Chambre qui décide que copie du rapport de M. Quévin sera adressée A MM. les Députés de l’Oiso et A M, le M inistre du Commerce.

Réclamations faites contre la quotité des dro its d 'oc tro i qui frappent les charbons employés au chauffage dans les ateliers et m anufactures. — Nomination de M .Alavoine cômrae rapporteur pour exam iner ces récla­m ations en ten a n t compte du décret du 42 fév rier 1870, e t de ce qui se fait A Lille, Rouen, Reim s, Amiens, Tourcoing e t Rou- bajx.

Règlem ent e t approbation des comptes de l’exercice 4890, présentés p a r M. le Tréso­r ie r .

. Vote du budget de 1892.' Vœu exprim é p ar la Cham bre pour que

les industriels e t comm erçants de Méru puissent jo u ir, dans la g are de cette ville, d u ta rif spécial appliqué aux charbons expédiés en lam es de 10 wagons.

L a Cham bre exprim e égalem ent le vœu qiio' la Compagnie du Nord accorde des b ille ts d ’a l le r e t r e to u r de Beauvais A Houen.

F rojet de loi p réparé par le G ouverne­m ent pour la création d ’une caisse des re­traites pour les ouvriers. — Etude de cette grave question confiée A une commission, composée de MM. Noël, M ercier e t Quévin.

La Cham bre décide que l'Institu tion du Saint-E sprit à Beauvais, sera com prise, au nom bre des établissem ents publics e t libres auxquels elle accorde des récompenses pour encourager l'enseignem ent de l'angla is et de l’a llem and. Un seul m em bro, M. G arbet, vole contre cette résolution e t dem ande l’inscription de son vote au procès-verbal de la séance.

La Chambre décide qu ’une médaille de verm eil sera donnée pour le Concours de gym n a stig u e qui doit avoir lieu A Beauvais à la fin de ju in .

E lle prend connaissance du com ple-rendu de la prem ière session du Conseil supérieur du tra va il qui lui est adressé p ar M. le M inistre du Commerce.

La séance est levée A trois heures.

Vieux dicton.Le dicton de la Saint-.Médard est extrêm e­

m ent vieux, ce qui no veut pas d ire qu 'il en soit m eilleur pour ce la ; cependant, toutes les opinions sincères é ta n t respectables, il fau t ten ir compte aussi de celles du passé e t il n e serait pas im possible qu ’il y eû t un ce rtain fond de vérité dans le préjugé de ia Saint-M édard.

Seulem ent il faut p rendre garde que l ’on nous a changé la Saint-M édard e t que le

public c bien inform é » n ’a pas trop l’a ir de s’en douter. La Saint-M édard actuelle n ’est plus la Saint-M édard des anciens, la vraie. Depuis 4582, depuis la réform e grégorienne d u ca lendrier ju lien , douze jours se trouvent supprim és, de telle so rte que le 8 ju in , jo u r actuel de la Sain t-M édard , tom bait jad is douze jo u rs plus lard , c’est-A -direle 20 ju in , c’est-A-diro le jo u r du solstice. P a r consé­q uent c'est un faux sa in t Médard que nous avons eu le 8 ju in d e rn ie r, e t la pluie sur­venant ce jour-IA, au s tric t point de vue du vieux dicton que l'on invoque, n 'im plique nullem ent plusieurs sem aines de m auvais temps. 11 faut attendre l ’a rriv ée du vrai sa in t M édard d'autrefois, le 20 ju in .

Mémo observation pour los induences de sa in t Darnabé e t de sa in t Gervais. Le v ra i Barnabé v ien t non paa le 14, m ais le 23, la’ vrai , sa in t Gervais non pas le 19, m ais le 4”' ju ille t. Nous avons donc tout le tem ps de contrô ler leu r action; aussi bien quo l'in ­fluence de sa in t M édard... le vra i, qui n ’a r­riv era que dans neuf jours.

Ainsi rem is au point, il no fuudrrdt pas ju re r quo le vieux dicton n ’a pas sa raison d ’ê tre . Il peut se tradu ire ainsi : < Le tem ps étab li aux environs du solstice persistera un ce rtain nom hro de jours ». Cela n ’a rien d 'absu rde e t c'ost presque d it dans le mo'. m ême de solstice.

I l y a une quinzaine d 'années, le docteur B erigny eu t l'idée de rechercher, en com ­p u lsant les observations, si l'on trouvai! quelque trace d ’une influencé pluvieuse de la Saint-M édard. Lo résu lta t fut insignifiant, m ais il avait m is en ligne de compte lo faux sa in t M édard. S u r la rem arque que nous It^ en fimos, il recommença sa statistique avec le sa in t M édard du 20 ju in e t il trouva, pour une période do dix ans (1867-1876), avec lo sa in t M édard du 20 ju in , un accroissem ent assez sensible de pluie correspondant avec la Saint-M édard, aux sain ts Barnabé e t G er­vais m ouillés. Mais A v ra i d ire , les chiffres p p u ru n e s i petite période sont sans aucune portée. La question est A reprendre. Nous verrons bien cette année. L 'année dern ière , nous avons trop vu. I l a p lu presque toute l'année.

Ce que l'on peut pré tendre avec certaine probabilité, c 'est que lorsque le tem ps est froid e t pluvieux en ju in , il y a des chances pour qu 'il reste encore pendant un certain tem ps frais e t hum ide. Nous avons eu bien ra ison de d ire en m ars d e rn ie r que généra­lem ent après les hivers rigoureux, le p rin ­temps est m auvais. Mai e t ju in au ron t été dép lorables; souvent en pareil cas ju ille t n ’est pas beaucoup m eilleu r; espérons pour nous tous quo la prévision sera dém eniio... e t su rtout qu 'il fe ra beau pour les vacances.

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Le D' Vcrmculcii, d’Anvers, écrit le 16 « c- tobre IKXg ; “ J’ai prescrit avec le plus grand suc' ès et 4 plusieurs reprisrs, votre Itevales- cicrc. En ce moment encore, je traite un eufunt qui ne devra la vie qu’à elle. ”

Cette, i janvier ihDO. Votre Rev.'dcscière m'a «mpécbé de mourir depuis dix-Jiuii mois; c’est la seule chose que je iiuisso digérer. — il. G af- FlNO, Curé-doyen de Cette llléruidt).

Expérience du Docteur Bavaud : Witry-les-Hciins (Maruc?,.le Octobre 1290. Je fais personnenemeut usage de la Revales-

ciùre, et la prescris A mes malades, paniculiére- meut dans lus affections du tube digestif, et dans tous les cas oA il y a intérêt à soutenir cl à

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Paris).Som m aire d u n" 911, d u 13 J u in 1891 :

Cale ou slip en travers au port de Rouen, par G, Ricbou.

Cartes magnétiques du bassin de Paris, par Th. Moureaux.

Concours de compteurs d'énergie électrique, par E. Hospitalier.

Lea incendies de pétrole, par Gaston Tissandier.Une grande chasse en Allemagne au dix-bni-

tièmo sièclo, par P . Mégnin..Lo réseau de colombiers militaires en Europe,

par le lieutenant-colonel De Rochas.Nécrologie.Chronique.Acadéinio dca scloncea; séance du 8 juin 1891,

par Stanislas Meunier.Le premier pont en fer, par D. Bellet.Ce numéro contient 10 gravures et le Bulletin

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Huury Sugnier. Chronique agricole.X... Congrès do la Société des agriculteurs de

FrancoSagnier. Excursions agricoles en 1891.

.Gaudot. Oiseaux à protéger.Salomon. Situation agricole dans la Nièvre.Uarola. Elude sur lo dûvuloppement des racines.Romy. Revue commerciale.Gravures noires : Oiseaux à protéger.

So»i»iu«Ve M® 1220, d u 13 j u i n 1891 :Houry Sagnier. Chronique agricole.Püuillet. Jurisprudenco agricole.Lugol. La vie à bon marche.Henry Sagnier. Concours régional de Versailles.Noël. Laborâtoiie d’oulouiulogie agricole de

Rouen.Romy. Revue commerciale.Gravures noires : Laboratoire d'entomologie.

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Goarnav..........S«4w t-«a4;h ...

Mtrereii.Brateail...........F o rm e rie ... . . . .

• • • •ChMUMBt.........C m oM B ur....Sqifieeni..........

F«iulr«ê4. ' HanMBe.(v.MH ê ra ................NaiteoU............F éairS t-llax , . ,

38 Si 25 15

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l u IM kii. l’kMtollire.

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19 60 17 50

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21 66 22 . . 20 . .

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18 50 21 . . 21 86

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19 90 19 5u

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18 90 18 50

41 50 57 . .

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100 kU.42 03 4 . . . .43 03 43 3140 76 42 0340 12 40 7539 49 40 12

v n ■ tA m g u uHOUl.

63 50 à 63 25 . 64 . . 63 75 64 25 64 . . ............ 64 25 64 . .

Courant. •.,Juillet........Août..........4 derniers.

■1.A100 UL

39 SR429 35 29 25 39 .. 29 . . 29 75 88 73 38 50

100 UL19 3 5 4 . . , . 19 25 . . . .1 9 ................18 73 19 . .

C e a n n t....Juillet cA o û t .. . . . . .4 derniers..

A T O X n ASCOO&.100 UL l'b*eLA90d«g.

19 25419 50 42 . .4 4 1 7519 25 19 50 42 . . 41 50IS 50 . . . . 43 . . 41 7517 , . 17 25 39 . . 38 75

D ispon ib le ......C o n n n l.. . . . . . .P rochain............JoilleLaoAt........4 derniers .

COLZA 100 UL

72 504 , . . .72 60 . . . .73 . . 73 20 73 50 74 ..

UN100 U l.

52 35 4 52 7552 35 53 75 63 SO 53 . .53 50 54

75 25 54 50 55 . ,

B U O B X SGourant. .............................. • 3 î . 50 4 35 85Prochain........................................ 35 75 35 50Ju i lle t- a o û t . . . . . . . ...................... 35 75 35 504 d’octobre ......................... 34 50 34 25Roux 88 degrés........................... 34 75 34 SURoux acquittés 88 degrés....................... . . . .

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2715 . . Auir.-Hongr.. 620 . . - 3.0/0 55. 440 . .840 .. S.-Aut.-Lomb. 231) . . Méditer. S 0/0. 638 . .

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1450 . . Tél. dn N .. . . 483 75 — nouv. 447 501320 . . Can. Panama. 27 75 Nord 3 0 /0 . . .

Orléans 30 /0 .447 60

208U . . — 30/084 tp 19 . . 447 . .1320 . . — 40/084 tp 22 25 — 30/0 n. 444 . .675 . . — nouv.lOOOf 82 . . Grand-Central 445 . .5t7 50 Snei 5 0 /0 .... 597 . . 0 u e s t3 0 /0 ... 447 . .

1795 . . — 3 0 /0 ... 446 .. OuestSO/Onon 442 50290 . . — B. de coup 92 . . Omnibus........ 516 . .

A sano iisnM J u d t c i s ü r e s * AhTICLl 1**.

Elùdo de i r Oscar SAVART, avoué A Seniis, plaèe Salot-n’amboorg,

• numéro 3,Snecesseur de M* Pelbois.

ihfojUt exbioit du m h^tè ra de ttblaâtft.A.-FODl-SlMaieiioa,

o n 'd ite du neuf Juin mil huit cent C vingl-ên to ;'■[flcatron a été< faitè 4 Monsieur euTMiE de la République près le

Jnalcfm ^ÿT ém U re Instance dé IfOlse):

luéto de M. Léon Verfaillle, luaçoD, s t^am e .Mario-lLoui^ Vw- donnroaoke, son épouse, do lui assis­tée <1 autorisée, demeurant ensemble à Verneuil-sur-Oise:

Lesquels <mi élu domicile 4 Sentis,

rlaoe Saint-Frambourg, n* 8 , en étude de M‘ .Oscar Bavary, avoué,

lequel ê«t eonAitüé et oocopera pour eux sur ladite nèUflcailon et ses suitoa;' ' : ; , .

De l’expédition dûment en forme d'un acte dressé au Greffe du Tri­bunal dvil de Seniis, le quatorze

yary, avoué,' de la copie par IM — - ment tlmbrre, coUationnee, signée et p u ^ l r ê o ;

D’ut) acte passé devant H* Richard, notaire 4 Pont-Sainte-Maxence, les vingt et vinÂ-deux Mars mil huit cent quatre-Tingt-onze, enregistré, contenant vente par H. Louis-Floren­tin GrUoo, cultivateur, demeurant fc Vemeuil, au profit dos époux Ver- faillie;

-D’un Jardin, sis 4 Hontlavllle, corn- mtme do Veneuil, Grande Rne, dans lequel se trouve une cave, restant d’une maison démolie, ce Jard in , d’une,(contenance de quatorze ares

Îuarante-Sik cwtlàrès, tient d'tm côté1. T t^ iier, d’autre côté les acqné-

reursj'd’im Imnl le. Fossé Macart, et d'autro bout la Grande Rue ;

' Et remoyennant la somme do ring ^ n tê finance de prix pi^oipal, outre

A vec'^^aration 4 Monsieur le Pro­cureur de la République :

i* Que ladite nolUlcatlon lui était faite oonfoimément 4 l’article 2194 du Code civil, poarqu’llalt4prendre telles inscriptioDS d'hypothèque l^ a le qu'il aviserait dans le délai de deux mois,

rue faute par lui de ce faire dans It délai et {celui passé, l’immeuble

dont s’agit passserait aux mains du requérant franc et quitte de toutes dettes et charges do celte nature ;

2 . Que les anciens propriétaires d ^ t ifflmepblo, o u ^ |e vendeur,

• * ^ 11’ ibcq^-F lorentin GHsôn e dame Maroeline-Emilie Héron, son épouse;

2f Madame Marie-Geneviève Lar- sonoier, veuve 40 M. Louis Grisou ;

3' Ledit sieur Louis Grison;4* Mademoiselle Geneviève-Haric-

Matveline Grison;5' Jean-Pierre Devlnoy ;6* Nicolas Devlnoy;3* Et que ne connaissant pas tous

cenx dn chef desquels il pourrait ôtre pris des inscripfions d’hypothèque lé- ;ale, les requérants feraient publier adite notification dans un journal

d’annrmcesjudiciaires, conformément 4 1 a l ^

Pour insertion : Signé: 0 . SAVARY.

M* Georges Lovleux, avoué 4 Sentis, rao Saiut-llilairo, numéro 10;

A Monsieur lo Procureur do la Ré- iiiblique, près lo Tribunal civil do leniis:

De l’expédition d’un acte dressé au Greffe dudit Tribunal, lo vingt Haï mil huit cent quatre-vingt-onze, enregistré, constatant le dépôt fait audit greffe, par ledit H' Levieux, avoué, delà copie coilationnée, sip éo

- Abt, 2.Etude de H* Georges LEVIEUX.

ilceniné en droit, avoué 4 Seniis, rue Saint-lillaire, n* 10,

S ue de M” Alldabd et Ghalhin.

P C n G B lÆ C lA K iB

Suivant exploit do Lovairo, huis­sier 4 Préoy-sur-Oise, en date du neuf Juin mil huit cent quatro-vingt-

ixe, enregistré;Notification a été faite 4 la requête

deM. le baron Gustave-Samuol-James de Rotbsclilld, propriétaire, banquier, «onsul ' impérial et royal a ’Autnohe- Hongrie, 4 Paris, demeurant 4 Paris, avenue Marigny, numéro 23;

Lequel a â u domloUo en l ’éiudo de

francs l’hcctaro, de cinq cent roi-, xante-cinq firancs, outre les charges;

Avec déclaration 4 H. lo Procureur do la République :

r Quo lodito notinc»ition lui était ainsi faite conformément 4 l’article 2,191 du Code civil, pour qu’il ait à

S rendre, dans le délai do deux mois, partir do ce jour telles inscriptions

d'IiyiwtUèquesfégalesqn'ilaviserait.ct

D'un contrat passé devant M' Daté- zoaux, notaire 4 Chantilly, le cinq Avril mil huit cent quatre-vinrt- ''nze, aussi enregistré; '

COntenént vente au profit do M. le baron de Rothsdiild, par :

Madame Mario-Louiso-Antoinetto de Maintenant, veuve de M. Louis- Camillo Ropssolol, comte do Saint- Céran, propriétaire, demeurant au château do Préjeux, commune de Langon (Loir-et-Cher);

De vingt-deux ares soixante cou- tiares' de pré, sis au terroir de Mon- tatairo, lieu dit les Bas Piés, tc^krtt d’tm côté, est aux représentants de Madomo veuve Caron, d'autro côté M. Jean-Baptislo Mahieux, d’un- bout nord H. de Bréda et 4 un bois appar­tenant aux héritiers do M. Dobrébant, d’autre bout’M. de-l,entilhAO et aux bols do M. Lcclero (Eugène), des héri­tiers Barbier et des héritiers Mathon. Cadastrés section E, numéro 1186.

Et ce moyeunant le prix prinripal & raison de deux miHe cinq cents

lUü lauto par lui de ce fairo dans ledit Jélaictiçelitjpassé.lesimmenblcsdont s’ngitpassôfaientotdomenroraiontaux mains de l’àcquéronr francs et quittes dç touiss dettes et charges do cette nature non Inscrites;

3' Quo les anciens propriétaires, outre les vendeurs, étaient :

Antoinetto-Nicole Lofcron do Ville, vênve de Aloxandro-Jonn-Baptisio Boultcmer de la Harlinièro;

Ce dernier : j^aii-Aioxandro Boulicmor do la

Martinièro:Domoisêlle Mario-Marguorito-Aglaé

Donllcmor ae la Martinièro;3* Et que no connaissant pas tous

ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions |>onr raison d'hypntlièquo légale, M. lo baron de Rflthschild. forait publier ladite notifi­cation dans un journal d'annonces judiciaires, conformément 4 la loi.

Pour insertion. Signé : LEVIEUX

Abt. 3.Etude do M'Gaoncns LEVIEUX,

iiooncié eu droit, avoué à Sentis, rue Saint-llilairo, u ' 10,

Suce’ de M" Alluabd et Ciialmin.

IL f k N a t i o n a l e - V i eC" d'Assurances su r ta Vie,

Fonds de Garantie 253,000,000 Fr. Siège social 4 Paris, rue de Grammout

et rue du Quatro-Septcmbro, u’ 18,M. MANON, ag an t gén é ra l, A Sanlla.

p u r g e : l é g a L iR

Suivant cxploitdn ministère de llé- met, huissier 4 Cliaiililly, on date du dix Juin mil huit qcnt quatre-vingt- onze, onrogistré,

Notification n été failo 4 la requête do 1(1. Nalionale, Compagnie d'Assu­rances sur la Vie, dont lu siège est 4 Paris, rue de Grammont, et rue du Quatro-Soptembre, u’ 18, ladite Com­pagnie autorisée par ordonnances en dates dos vingt-trois mai 1830, vingt août 1838, et preuficr août 18-I1:

Poursuites cl diligences de : r M. Maurico Davilliors, banquier, demeu­rant 4 Paris, rue Saint-Gcorges, nu­méro 26; 2* M. Georges Grimnol, di­recteur honoraire do la Dette inscrite au Ministèro des finances, officier de la Légion d’honneur, demeurant 4 Paris, rue do Rivoli, numéro 185; -

v M. DavUliers comme ûd-

0 ministrateur et M. Grimpol, a comme Directeur do ladite « Compagnie; »

Pour laquelle domicile est élu 4 Seniis, rno Saint-llilaire, numéro 10, eu l'étude do H' G. Levieux, avoué, leijuel est constitué et occupera pour elle sur ladite notification cl ses suites;

A Monsieur le Procureur de la Ré- publiquo près le Tribunal civil do première instance do Seniis ;

Do l’ox|)édition, d’un acte fait au Greffe du Tribunal civil de Seniis, Icvingt-ciuq Mai mil huitcentquairc- vingt-onze, enregistré, constatant le dépôt fait au Greffe ledit jour, par M' G. Levieux, avoué, de la copie dûment timbréo, collalioùnéo, signée et enregistrée;

D'un contrat passé devant M' Balé- zcaux, notaire 4 Chantilly, en pré- seiico do témoins, le vingt-huit Dé- cembrol u'il huit cent quatre-vingt- dix, enregistré, ooulonant :

Prcmièromenl. — Cession 4 litred’échange par la Compagnie La Natio­nale 4 M. Versepuy cl-àprëa nommé, do cinq pièces do bois, situés au ter­roir de Gouvieux;

Donxièmomonl. — Et cession, a titre deeonlr’échangei par M. Emile- Victor Versepuy, commissionnaire en marèhandiscs,' dem eurant'A Paris, rue du Faubourg Poissonnière, nu­méro 32, 4 ladite Compagnie d^assu- rances La Aorionolé, des Umneubles

dont la désignation su it, situés au terroir dudit Gouvieux :

1. — Dix arcs soixante-six cen­tiares de bois, lieu dit le Chemin des Vaches, tenant des deux côtés La Nalionale, et d'autre bout le Chemin des Vaches et la Compagnie (m Na­tionale.

Section D. numéro 201 partie.2. — Quatre ares vingt-sept cen­

tiares do bois, lieu dit la Remise des Tuileries, tenant do tous côtés 4 la Compagnie La Naltonale.

Section D, numéro 601 partie.3. — Quatre ares soixante-dix-

neuf centiares de bois, lieu dit les Aigles ou la Haie Adonet, tenant de tous côtés la Compagnie La NtUio- nale.

Section D, numéro 781 partie.4. — Dix arcs vingt-sept centiares

do liois, lieu dit lo Bois Saint-Dénis, tenant do tous côtés 4 la Compagttie ta Nationale*

Section D, numéro 933. >5. — Quarante-deux ares soixante-

quatorze centiares do bols, lieu dit la Remise dos Tliomassins, tenant de ,

Ïtus côtés 4 la (kimpagnio La NtUith aie. * ,

Section D, numéro 1013. ■ 3Lédit échange a eu lieu moyènnanl

outre les o h a i ^ , une emdtedemMie cent soidAntesept francs cinquantecentimes, aûtmûflt.do M. y e tw p u ji

Avoô dédkratlofi 'I Monsieur le Procureur de la République : '

1* Qoe Udilû noufloaum loi êtoU

Page 4: Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn M CiXijnbmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1891_06_14_MRC.pdf · 2014. 2. 18. · Paraiaa^i le ecŒ leudi. Dimanche Jmn nUa/t)iiV»7f

J O U R H à li D B 8B N L 1S

\

Ait# on eonfomité do râiilcle 2,1

£ r „ g % s r , s j ^ e , »iSmsable» cédés ou écturaeé» i U GAMMgalB J 4 Nattom U , sinon ei JkiUo {Militai de ce fliiro dans . ledit 4éUl etiiœlui passé, que lesdils im­meubles passeront aux mains de la Qnnivgnie l a Nationale francs cl quittes, do toutes cliargcs et dettes de «ette nature non inscrites;

5» Oo’ouiro M. Vçrsepuy, échnn- •oisfe, les anciens propriétaires dos immeubles par lui cédés, étaient :• • Art. 1" :•' Louis-JulienDupré;• Moric-Catherine Aubin, 'veuvc de Jeffl-ltapliste-Alplionsc Nomtir;

Madaraoisellc Geneviève Aubin ; Jean-Pierrc-lIcnry Aubin, et Mnne-

Geitmève Cbréticn, sa première femme; . „

^ r r e Chrétien et Maric-Goneviè\o Moreau, sou épouse;

r.A ri. 3 :Jflles-Victor Thomassm; ^moncc-Denrietie-Julicnno Mas-

' ‘ , épouse de Edouard

^adresser pour k t reneetgnm entf : V A M'DELAPORTE.avoué à Sen­

tis, poarsuivant la vcnto;3* Et au Greffe du Tribunal civil ) première Instance de Senlls où oûtlwdoscharges — ^

sooÿ. décodée

^édérlc-Ferdinand-Adrien Mas-sonV ' . . , , .Pierre Masson et Victoire Leudot, sa fbmmo;

Art. 3 . ,Ifortcnse-Caroline Obry, veuve de

Alpbonse-Nlcolas Miuguet; ,Albert-Léouard Acnard et Marie-

Auaustine Minguet, son épouse; |^ctoTnJosepn Nicolas ot Elisabeth-

Caroline Desprez, sa femme;Geneviève-Adéiaïde Mellé, veuve de

Antoine Nicolas;Art. 4 :

Alexandrino-Julienne Vantton, veuve do Frédéric Masson ;

Jean-FrançoisVarillon et Geneviève*Julienne Foyen, sa femme;

Art. 5 :Gencviève-Véronique Chrclien

veuve de Denis-Augusto Nicolas;François-Alexanaro Chrétien; Gcneviève-Virgiiiie Poldcviu, veuve

de Jcan-François Chrétien ;Véronique Gérard ;François Potdevin ;3’ Et que tousceuxduchef desquels

il pourrait être pris inscription d’hy­pothèque légale n ’étant pas connus de la rexjuérantc, elle ferait publier la présente notificatiou conformentenl a fa loi. Pour insertion .

Signé : G. LEVIEUX.

A r t . 4 .

Etude de M* MARTIN, avoué à Scnlis, 20, rue de la République,

Successeur de M* L io n e t .

Etude de M* Auguste SAINTE-BEUVE,avoué h Scnlis.

- c r c Q » ' C P o a ru luni é'uccpmioa atatnciùu

d'unb

Maison avec JardinS is A A R I J I .L .Y ,

canton do Pont-Sninte-Maxeiice, nrrondissoincui do Senlis (Oiso),

en la rue du Vignci,ET DE

8 a. 37 c. de TerreSis terroir dudit RUI.LY,

lieu dit le Ctiemin de Vouleiix. L’adjudication aura lieu le

D i m a n o h e I d l J u i n 1 8 9 1 ; à «ne heure de relecée.Eu la Mairie de Rolly,

Par le ministère de M‘ Petit, notaire è Senlis.

S'adresser pour les renseignements : V A M* SAINTF.-REUVE, avoué à

Senlis, poursuivant la vcute ;2* A M* PETIT, notaire à Senlis,

dépositaifo du cahier des charges.

Etude de M* Auguste SAINTE-BEUVE,avoué à Seuils.

Etude de M'Oeorges LEVIEUX, _ licencié en droit, avoué à Senlis,

rue Salnt-llilaire, u ' 10,Succ' de M" Alluahd et Ciialhin.

t p o aSUR BURERCBÈRB ÜG SlXtÙHB

a l’audience dos criées du Tribunal civil de première instance do Senlis, au Palais do Justice, rue de la République,

d ' unb

1 I I . 4 1 8 0 NA ueage de M archand d e Vine,

Sise è BALAGNY-SUR-TIIÉRAIN, canton do Neuiliy-en-Thollo

(Oise).

L’adjudication aura lieu le M a r d i s a J u l u 1 8 9 1

h e u re de m id i .S'adresser pour les renseignements

r A M* LEVIEUX. avoué à Senlis, rue Saint-Ililairo, ii‘ 10, poursuivant la vente;

2’ A M’ DfcMELlN, avoué à Scnlis, présent à la vente ;

3* A M'BÉRA, Imissier à Neuilly- en-Thcllo;

4’ El au Creiïe du Tribunal civil de Senlis, où le cahier dos charges est déposé.

A l’audience dos criées du Tribunal civil do ^ rd e au x ,

1*D E l i * U S l N E

, ouVerrerie de Creil

Située commune do CREIL,arrondissementdo Senlis,département

do l’Oise,Contenance : 18,800 m itres carrés,

Mise à prix : * 0 0 , 0 0 0 fr»

D’UNE MAISONe tc ................... ............................

Lesdits immeubles indivis entre les héritiers et M“ MANTnANT-Dnouii.LET.

Pour les renseignements, s’adres­ser è M” BOYER cl PEYRELONGUE. avoués, et à M* DARTIGE, notaire a Bordeaux, 38, Allées d’Orléans; a H’ DESABIE, notaire à Creil; ù M' SAINTE-BEUVE, avoué 5 Sonlis.

On visite les immeubles, les L jit^ dis. Mercredis et Vendredis, de deux heures à quatre heures.

Etude de M* 9RUB9, notaire i Senlis Successeur de M’ Bbnoist.

i SENLIS, n ié àilot-Herro, numéro’5;

àVendi-eparAdjudicalion ASBNLts, en l’Etude et par le miniatéro

do M* Dmard, Dotaird •Le Mardi 16 Ju in , d deux heures.

M y t a 5 3 - «CDS U R S A I S I E IM M O B IL IE R E

d’unb

M A I S O NSituée à VUleneuve-sur-Verberie

(Oise),sur la route do Paris à Saiiil-Qucntiu.

L’adjudication aura lieu le M a r d i s e i z e J u i n 1 8 9 1 ,

heure de m idi.En l’audioTiccdes criées du Tribunal

civil de Senlis, séant au Palais de Justice do ladite ville,, rue de la Républiipic.

S'adresser pour 1rs renseignements : r A M- SAINTE-BEUVE, avoué à

Scnlis;2* Et au GrelTe du Tribunal civil

de Scnlis, où le cahier des charges est

Etude de M* Georges LEVIEUX,licencié en droit, avoué tà Sonhs,

rue Saiut-Hilaire, n ' 10,Succ> do M" Ai-i-rAUD et Cualmin.

Sur surenchère du sUièine,En l’audience des criées du Tribunal

civil de première mstaocc de Scnhs. au PalaisdeJuslico do ladite ville, rue de la République,

Etude de M « C h e v a l i e r , notaire à A c y -en -^ ticn (Oise).

/% . C é d e r d e S u i teA l’amiaulb

Et pour cause de décès,UNB

Exploitation de Cultured e * 8 0 h e c t a r e s ,

A BOUILLANCY, canton de Bctz (Oise).

S’adresser pour tous renseigne­ments, à M* Chevalier, notaire “ Acy.

DIV£RCEAssistance Judiciaire.

décision d u Bureau de Senlis, du 13 Octobre 1886.

D'un jugement contradictoirement rendu par le Tribunal civil de pre­mière instance de Scnlis, le quatre Février mil huit cent quatre-vingt- onze, au profil de .Madame Cherie- Philomèno Dm-ACUvEULEniR, coutu­rière, demeurant ci-deyaul a Crcil, et actuellement à Chantilly, contre le sieur Pierre-François Diiaeyer, ou­vrier de Forges, demeurant a Monta- taire;

Il appert :Que le divorce a été prononcé entre

lesdits époux Duaeter-Delxcctkl-

Senlis, le 13 Juin 1891.Pour extrait, certifié par lavoi

soussigné, . « . .« tivSigné : MARTIN.

Etude de H* A ugure SAINTE-BEUVE,licencié en droit,

avoué à Senlis, rue de la République, n -17,

Succ’ de M" Vantroïs et Frémt.

VENTE SUR LIClTATiœiENTRE XIAJKCBS ET MIXEURS

K n d e u x L iO ts,

Maison <Sises au MESNIL-SAINT-DENIS,

rue do Chef do la Ville, canton de Neuilly-en-Thellc,

arroudissemenl de Sonlis (Oise).

L’adjudication aura lieu le M a r d i 3 0 J u i n 1 8 9 1 ,

heure de midi.S’adresser pour les renseignements :

1* A M' LEVIEUX, avoué à Senlis, poursuivant et présent à la x’onlc;

2* A M’ C.VRILLON, notaire i Chambly;

3’ Au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

A I . O U K I 4

M A I S O NAu POTEAU-CHAMANT.

S’adresser à M. LEBON, Ois, 18, rue du Haut-dc-Villovert.

Aux terroirs de Vorbeile et Saint-Vaast-de-Longmont,

Dimanche 1 i JuiUet, à 9 heures, Verberie, en la Salle de la Mairie.

P ET K'i' e ! m A 'tào ayant entrée rüé dos Boncnei's

STadretstr p w r les

I de M*;.ÉTAlRE,tlutlssior,.. it.Pféoÿ-sitr-Qlse.

DEIUNDES EX

Etude d e T T Î Ë r ^ îo t â î r ^ ^ r é p ÿ - on-Valois,

Successeur de M’ Jodby. .

t p e sd’un

FONDS DE GtlMilERGEDB

H a ro h a n d C h a rc u t ie r ,Exploité à CRIÎPY-EN-VALOiS,

Rue de'Paris, n* 1.L'adjudication aura lien,. :

En l’Etude et parle ministère'de V DiBT, notaire à Crépy-en-Valois,

l i e t r e i z e J a i n 1 8 9 1 d deux heures de

Etude de BOteltd,,,,

A d i u d i ç ^ l i a n V a l o n t a i r e E|i lu eaile d - ^ e de UeteiMU,

l e INmunehe 44 du ln ^d une l^eun, Par le utlulstlre d ^ lT . MfelÈRB, .

uetaire à ïe t ï , ^ , '

f é 'F i ^ s d è b r è è t B o i sI Sises terroir de LÉVI6NEN,

Contenant ensemble S heet; is a. 19 e. Appartenant à H; MAILLARD,

de Paris. JOÜISSINCC IIIE D IA T C

l^ddresser pour Us renseignements A M* Mézibrb,'notaire.' '

VENTÉ ilG B lL lÈ R EPareuitédeeessàtUm^eŸmmsreei

„ A MONjfXîiroïî. . . tne de la demeure iniii A jpj[ix 'ei9li '

tier d ùna heure Ik* LBVAinB

deM. Bl e Dimanfilu 44

Eta^ede,!!:

-c h a lu ­tier à ' . ^ l l s . 'd é i k a t l ^ ë 'T O ^ l t e .

S’adresser pour les renseignements, A M’ DIET, notaire à Crépy.

I<ÊUE ÉTUDE

VENTÉ M OBtUÈRFAprès décès Ôe M. l’abbé Tabtbns'on,

curédoMarolles,.Ail Presbytère de Harolles,

te Dimanche 91 Ju in , ,d une heure, Objets à vendre : .Meuble^ Literie,

Vaisselle, grànd Buffet sculpté'Louis XV. Etbeau^ouM IavJ^

Etude do M’ LOMBOIS, notaire à Précy-sur-Olse.

I M M E U B L E SAVendre par Adjudication

Publique e t aux enchères,Le Dimanehe 91 Ju in , .d 9 heures,

A G o u v i e u x ,En la salle ' de la Mairie,

Par le ministère de M* Lombois, notaire à Précy-sur-Oise.

CHEVAL ENTIERA TKMDRG

S’adresser è M. TUIEFFBY , à Montlévêque.

Ar t . 5 .Suivant délibération du conseil

d’administration de la Société Ano­nyme des Faïenceries de Creil et Monterean, en date du vingt et maimil huit cent quatre-vingt-onze, [t aété décidé qu’à dater du quiaze juin à Scnli:mli huit c e n t qtmtre-vingt-onze, le g. Greffe du'Tribunal civil deciôurA •inr.ial et le dciiut aeucral de la

DE : 1’

ÜIVE M A I S O USise à S E N Î I . I S (Oise),

rue Saiut-Hilaire, numéro 13, e t 2 '

D’une autre MaisonSise même ville,

place Rainl-Fr.'imliourg. numéro 4.etrueduCliancelier-Guérin, numéro 2.

L'adjudicaliflii aura lieu le M a r d i s e p t J u i l l e t 1 8 9 1 »

heure de m idi,En l’audience de.s criées du Tribunal

civil de première instance do Senlis, au Paliiis-de-Justice, rue do la République.

S'adresser pour les renseignements : 1* A M" S.tlNTE-BEljVE et DÉ-

MELIN, avoués à Senlis;2’ .M" DHIARD et FEKTÉ, notaires

(M- Oscar SAVARY, avoué \ à Scnlis, place Saint-

^ ] Framliourg, n’ 3;Etudes de , d esabiB , notaire a

I Creil, successeur de I M* Duguet.

A D J U D I C A T I O NSur baisse de mise à prix,

Eu l’Etude et par le ministère de M* De s a d ie , notaire à Creil,

DB

r A m i û o n n e p i e d e T o u t e ï o i eExploitée à TOUTEVOIE,

commune de Gouvieux (Oise), Dans une Usine

appartenant M” veuve ETIBNNB. L’adjudication aura lieu le

V e a d r e i l i 1 9 J u i n 1 8 9 1 » d trois heures de releree.

S ’adresser p o u r les renseignem ents :V A M’ SAVARY, avoué à SeuUs,

sy n d ic de la faftiile de M. K iiêm eh;' 2’ A M’ DESABIE, notaire à Crcil; 3’ Et sur les lieux, à M. KRÉMER.

. r v r y » P C b r s a . Dans le canton de Crépy,

UNBTrès Bonne Culture

Do 9 8 h e c t a r e s environ, d’un seul tenant, proche d’une sucrerie.

S’adresser au Bureau du Journal

Étude de M’ CHEVALIER, notaire à Acy-cn-Multicn.

A Vendre par Adj udicationA Brégy, en la salle d’Ecole,

Le Dimanche 98 Ju in , d une heure,

Une Pièce de TerreSituée terroir de DOUY-LA-RAMÉE.

J X l i a C O 7 ^ s a

M A I S O NA v e c E c u r i e & R e m is e »

^ept Pièces.

Autre MaisonQuatre Pièces et Cabinets.

AVEC

S’adresser rue Saint-Frambourg, 10.

Elude de M* MORTBEüX, notaire à Crépy-en-Valois.

BELLE PROPBIÉTÉSiWiiB à BONNEUIL-EN-VALOIS

canton de Crépy, rue des Caves, A Vendre par Adjudication

A Bonneuil, en la salle d’Ecole, Par le ministère do M‘ Mo r tr eu x ,

notaire à Crépy-en-Valois,Le. Dimanche 14 Ju in , à une heure.

siège social et le dépôt général Société des Faïenceries de Creil et Montereau seraient transférés rue Bleue, numéro 11, à Paris;

Des extraits du procès-verbal de ladite séauce du conseil d’admiuistra- tîon ont été déposés :

Au Greffe du Tribunal de com­merce de la Seine ; . „ .

AU Greffe de la Justice de Paix du neuvième arrondissement de

- Paris: ,Le neuf juin mil Imit cent qua­

tre-vingt-onze :Au GrelTe de la Justice de Paix

de M oniereau-Paut-ïonne ;Au GrelTe du Tribunal de com-

■ mercc de Monierenu-Faut-Yoniio ;Au Greffe du Triliunal civil de

Senlis; . , „ .AU GrITee de la Justice de Paix

de Creil; , -,Le onze juin mil huit cent qua­

tre-vingt-onze ;L e C o n se il d ’À d m in is l r a l io n .

première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

I = i ' 0 ] N r i D SDB

F£BBL&HTEH1E QUmCÀaLrBIE A C é t i e r d e S u i t e

POUR CAUSE DE DÉCÈS S’adresser à M. RINGARD, Grande

Rue, à Chantilly.

, . Art. 6.■aV ie l e Béthisy-S'-Pierre^ _ lOISK.

A V I S

..ïPor. leslameniâ olographes de? VingtrBOjit et trente juillet mil huitoeniquaice-vitigl-huit. M. BiKT(Louis-JésomOt vivant cure deBéth'»y-Saiul-Pierro, où il est décédé la viiwt-six juin mil huit cent qualre- vinitrdix, n fait ditforeuts legs à la fabrique de l’église de sa .paroisse, à certmncs muvres religieuses, et au bureau de bienfaisance ile.ladite corn-

***Les héritiers de feu M. r.-ibbé R iet qui auraient des réclamations à pro­duire à ce sujet sont priés de les adresser,à .M. le Préfet,d'ici nu vingt- huit courant. -

- . Pour insertion ;Le Maire.

G. BARON.

Etude do M* Paul DELAPORTE,liconcié on d ro it, avoué à Scnlis

rue do lo Riyublique, n’ 22.

Etude de M' Georges LEVIEUX, licencié «u droit, avoué à Scnlis,

rue, Saint-llil.iire, n' 10,S u c c ' de M" A LI.UAI1D Cl ClIALUm.

3s:a- > 0 *A IX ENCHÈRES rUDLIQl'ES

d ' un

FONDS DE COMIIERGEDE

B IJO U T IE R -H O R L O G E RExploité à CHANTILI-Y,

Grande Rue, ii‘ Kj3. L’adjudication aura lieu le

SniiK M li f 3 J u i n 1 8 9 1 »li d i x h e u r e s d u m a t in ,

En l’Kiiide et par lo ministèro de M'IlAi.ÈZKAirx, nolaire n Chantilly,

commis à cet effet. S’adresser pour les renseignements :

r A M’ LEVIEUX, avoué à Scnlis, poursuivant la vente ;

2’ A M’ BAl.EZEAL'X, notaire à Chantilly, déposiiaire du cahier des charges.

sun'nAissB dk m is r a p r ix Par suile de faillite,

U N E C A R R I È R ESiso  A U M O N T »

lieu ml La Queue de lu Brosse,a v ec

U'Iitéridl senaiit à son EiploitationL’adjudication aura.lieu lo M a p d l

* i l J u i n 1 8 9 1 »heure de mtdt.

En l’andieiicetdescnécB tiu Tribunal oFVII do lircmlèro inslnnce. séant a Senlls, au Palals-do-Justicc, rucdr la République.

Elude do M' Emile DËHELIN,licencié en droit,

avoué à Sentis, rue do Villevcrt, u*7, Succ’ de M" Dei^ v e et T h em r t .

V E IV T KPAR SUITE DK SUnEXClIÈRK

S ur aficHflfïoft rolonlaire, d’une

JVC A I S O NSise à P I jA I I jL Y ,

rue de Jouvence et rue de Bethléem.

L’adjudication aura lieu le M a r d i s e i z e J u l u 1 8 9 1 »

heure de midi.En l’audience des criées du Triimnal . civil de première instance de Seii- . lis, ou Palais de Justice de ladite

ville, rue de la République. S'adresser pour les renseïgnemeuls ;

y A M’ DÉMELIN, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;■ 2* A M' MARTIN, avoué 5 Sentis,

préspiil à la vonti. ;3* A M’ FÉTIZON, notaire à Senlis;

. 4' El au GrelTo lin Trilmual civildc Senlis, pour prendre communication des charges et conditions.

Buroau de P lacem entAUTORISÉ

HJme veuve GOUGEO>A C I I A N T I l . I i Y

(Oise).Ne place que sur de bons certificats.

E t I n e t r o m e n t a d e ^ K o ire »A Vêndrç aux Énfchères

■ A r ti t ïÀ i iW , _an dpmicjle do M.' jjsidora CètrAnb,

te Di»i)a»icH« 91 /m n,..àU fteurc.

Etude de M' MAONIER, notaire > à Baron (Oiso). -

AVendreparAdjïidicafiOni En l’Etude et par le ministère

de M* H a g n ib b , notaire,.Le Dimanehe 5 Juillet, à 9 heures.

U A IE i f A l S O l VSise à BARON, rue dn Fond de Laval,

8tin ; J » d in ,Do 3 arès'.SO ceiiüares. (,

h C H A P O T B A i n rElles sont souveraineBContre les'tiiàiiz d'estomao, lesG a8trlieSiIeeO «8tr4l0)je8,.

lïïVomi8«éliients; le ÆnUe- ment dd 'l’estomac» et de l’Intestin :et supprlm'ent 4es< Migraines, Ips Ma < dp tdte.les SomnpleiicMProy,, yenùntde.Digestiojiqlabo- I idenses. Exiger le nbip/ d e . a a A B D T E A n ^'sor chaque capsule. |\

ltf lT /h n « r

'« « y u s i n e d e prés Evreùx (Eiiiif), h n d ë n ù n n d e u n b o n O n t l l i e a r ) ^ t t r - n i a ^ e h ln é d i à f l o ln t e f l . ' ‘

. .• U n J a r d i n i e r » c o c h e p A l ’o e c a flio n '» célibataire; 80 ms, d e h i â n d e p l d c ^ ’’nitù)f de'bons certificats.

S’adresser ou écrire an bureau du " JoijrtiàL , ‘ ,

_ > M . V E t U T , à Sentis, ' d e m a n d e a n to n h ë lle i ï 'ïù a r ié ,sachanit'bonduiro tes ché'Éàùx;

fm r fUp .d ^ f n s ^ e ^ . ' . à .l'Usine,, CLAIR-^LEPBOUST, drépy-C.qrValoisi,. 'düm o p y r l ^ e té b é n i s t e s .

Ecrire ou s’adresser à l’usine.

d e . p r o p r i é t é s . ,Bonnes références,

Bsser au bureau du Jotuual.

_ M * B l a i t t d n t l e r ; n o ­t a i r e à Sbiéabik i» ;' d é t ia fa n d e - d e s u i t e r th p r i n c l p h l c l é r b 1 c a p a b le . .! .

' yÉUÉ ^UDB

A Vendrepar Adjudication | Par le ministère de M' Ma o n ib r ,

notaire à Baron,Enla Mairie de NantciiU-le-Haudouin,

Le Dtntancfte 98 Ju in , à 1 heure,

Terres LabourablesSises terroirs de

Nauteuil-lc-Haudbuin,et Peroy-les-

B L È ÜE l x t r à , sU p .é ié lé l i i- é .

r m , s a - ' c s a E B . , . S X £ 3

Etude do M'BALËZEAUX, notaire à Chantilly.

MAISON BOURGEOISESise à APREUONT, chemin do Crcil,A Vendre par Adjudicîalion Par le ministère do M* B a léz ea u x ,

notaire à Chantilly,En l’une des salles de la Mairie

‘ d’Apremont,Le Dimanche 91 Ju in ', d 9 heures.

MÊME ÉTUDE

A V o n d re a iiM E n c l i è r e sPar suite du décès de M. P üc n a n t,

A VAUHOISE, en la ferme de l’ancien ch&teau.

Par le ministère de M* Mo r tr eu x , notaire,

Le Dimanche 91 Ju in , d une heuré.

MËUB ÉTUDE

P R O P R I É T ÉSise à CRÉPY-EN-VALOIS,

route de Paris, proche la Gare'A Vendrepar Adjudication

En l'Etude et par le ministère de M* Mor tr eu x , notaire à Crépy-en-

Valois,Le Dimanche 98 Juin, d «ne heure.

Etude de M* CARILLON, notaire à Chambly (Oise),

Successeur de M' Ma it r e -D eVa llo n .

Luzerne & Sainfoin |SIS terroirs du '

MESNIL-SAINT-DENIS et CHAMBLY |A r m n v t M t t S â

AUX EN'CIIÊRÉS Snr les lieux e t par lots.

Le DIMANCHE 91 JUIN 1891, à une heure.

Par le ministère de M' Ca r il l o n , notaire.

Réunion d itne heure, d la PUçe de l'Orrheteau.

Pour tous renseignements, s'adres-1 ser à M’ CARILLON, notaire à Cham­bly.

A v is à K 9 I . l e s C u l t iv a te n r s

M . F R É Z I E n , marchand de chevaux, à P alis , prévient MM. les Cultivateurs qu’il se trouvera au PIcssis-Bellevine les 22, 23, 24, 25 et 2Ü Juin prochain, avec 5 0 C h«^ v a u x l i o n s r e s » e u t i e r s e t d u u a b r lo T u t.

Prière à ceux qui ont des Chevaux à échauger de les y faire conduire.

I . a p l n e e d e O a r d e - C h a m - p é ( p u - u n t v n c a n t c dans la commue de Rcez-Fosso-Martin.

Inutile de se présenter sans avoir de bonnes références.

MÊME ÉTUDE

M Â I S Ô 1 \Sise à Morienval, rue des Lombards, A Vendrepar Adjudication

A Mo r ie n v a l , en la Salle d’Ecole, Par le ministère de M' MonriiEux,

l.e Dimanche 5 Juillet, à une heure.

Etude de M' Georges LEVIEUX,licencié en droit, avoué à Senlis,

rue Saiut-Hilaire, n* 10,Suc’ do M” A-i-luaru cl ClIALMI.N.

Sur surenchère du sixième,En l’audience'des criées du Tribunal

civil de prciAitTo instaucc do Senlis (Disc), au P.alais de Justice, rue de la République,

d ’un

CORPS DE FERMEA v e c s«?s C i r c o n s t a n c e s

e t D é p e n d a n c e s ,Appelé l’Ancien Château,

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poursuivant et présent à la vente;2’ A yp DEMELIN, avoué à Seûlis,

présent à la vente;3' A M* MORTREUX, notaire à

Crépy-on-Valois ;4‘ Au Greffe du Tribunal civil de

Seulis, où lo cahier des charges est déposé

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Dimanche S Juillet 1891, rtet jours *uicanf«, s’il y a lien.

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.S’adresser pour lesrenseignements A M* BEAUCHAMPS, notaire.

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