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Pasteurelloses par inoculation cutan6e. R6sultats de l'6tude multicentrique par Th. MAY**, B. MARCHOU***, Ph. CANTON** et M. ARMENGAUD*** RESUME Les auteurs, ~ partir d'une ~tude r~trospective et par I'interm~diaire de questionnaires adressOs aux Directeurs des consultations antirabiques et des infectiologues, ~valuent I'incidence des pasteurelloses d'inoculation apr~s blessures animales. 82 pasteurelloses sont retrouv~es partir de 5.570 morsures, soit 1,5 % mais des pr~l~vements bact~riologiques effectu~s ~ titre syst~matique sur des I~sions d'aspect inflammatoire retrouvent avec une fr~quence de 25 % Pasteurella multocida ; ce chiffre justifiant ~ lui seul la raise en route d'une antibioth~rapie prophylactique par cyclines pendant 5 ~ 7 jours. L'~volution des pasteurelloses est habituelle- ment favorable, parfois ~maill~e d'arthrite aigu~ ou, plus rarement, ~ I'origine de s~quelles articulaires. SUMMARY Mots~l~s : Pasteurelloses - Pasteurella multocida - Morsures animales - Cyclines. The authors study the risk of pasteurellosis following animal bites. They take advantage of a retrospective serie of 5570 bites and 82 pasteurellosis from patients coming from center of treatment against rabies. The frequency of these infections justify to take account of the risk of pasteurellosis in management of animal bites with a prescription of cyclines as first in- tention during five or seven days. Key words : Pasteurellosis -Pasteurella multocida - Animal bites - Cyclines. Une double enqu~te a ~t~ r~alis~e par voie postale en 1985 aupr~s des Directeurs des Centres de vaccinations anti- rabique et aupr~ s des Professeurs de Maladies Infectieuses de Centres Hospitaliers R~gionaux. Los questionnaires adress~s aux centres de vaccination antirabique demandaient la fr~quence des pasteurelloses et autres infections apr~s morsures ou griffures en 1984, le mode ~volutif et I'antibioth~rapie prescrite. Les question- * Communication pr6sentae au Colloque Pharmuka organis~ sous le patronage de la Soci~t~ de Pathologie infectieuse de Langue fran. qaise, sur le thOme des (~ Pasteurelles et leur Pathologie )) & Paris, le 14 mars 1986, ** Dapartement des Maladies infectieuses et tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Nancy-Brabois, F-54000 Nancy. ***Service des Maladies infectieuses, H6pital Purpan, 31059 - Tou- louse. naires adress~s aux infectiologues leur demandaient ie nom- bre de pasteurelloses observ~es dans leur service ainsi que le nombre total de souches isol~es par le microbiologiste de I'h6pital. Cette enqu&e r~trospective concerne 1984 et les trois premiers trimestres de 1985. 44 Directeurs de centres antirabiques (50 %) et 10 infectiologues (25 %) ont r~pondu. AGENTS INFECTIEUX EN CAUSE APRES MORSURE Les r~sultats en provenance des centres antirabiques permettent I'analyse de la responsabilit~ des agents infem tieux apr~s 5.569 morsures ou griffures selon des crit~res bact~rio!0giques ou cliniques : . Mddecine et Maladies £nfectieuses --.1986 -- Numdro Spdcial ~ 36 ~t .39

Pasteurelloses par inoculation cutanée. Résultats de l'étude multicentrique

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Pasteurelloses par inoculation cutan6e. R6sultats de l'6tude multicentrique

par Th. MAY** , B. MARCHOU*** , Ph. CANTON** et M. ARMENGAUD***

RESUME Les auteurs, ~ partir d'une ~tude r~trospective et par I'interm~diaire de questionnaires adressOs aux Directeurs des consultations antirabiques et des infectiologues, ~valuent I'incidence des pasteurelloses d'inoculation apr~s blessures animales. 82 pasteurelloses sont retrouv~es partir de 5.570 morsures, soit 1,5 % mais des pr~l~vements bact~riologiques effectu~s ~ titre syst~matique sur des I~sions d'aspect inflammatoire retrouvent avec une fr~quence de 25 % Pasteure l l a m u l t o c i d a ; ce chiffre justifiant ~ lui seul la raise en route d'une antibioth~rapie prophylactique par cyclines pendant 5 ~ 7 jours. L'~volution des pasteurelloses est habituelle- ment favorable, parfois ~maill~e d'arthrite aigu~ ou, plus rarement, ~ I'origine de s~quelles articulaires.

SUMMARY

Mots~l~s : Pasteurelloses - Pasteure l l a m u l t o c i d a - Morsures animales - Cyclines.

The authors study the risk of pasteurellosis following animal bites. They take advantage of a retrospective serie of 5570 bites and 82 pasteurellosis from patients coming from center of treatment against rabies. The frequency of these infections justify to take account of the risk of pasteurellosis in management of animal bites with a prescription of cyclines as first in- tention during five or seven days.

Key words : Pasteurellosis -Pasteurella multocida - Animal bites - Cyclines.

Une double enqu~te a ~t~ r~alis~e par voie postale en 1985 aupr~s des Directeurs des Centres de vaccinations anti- rabique et aupr~ s des Professeurs de Maladies Infectieuses de Centres Hospitaliers R~gionaux.

Los questionnaires adress~s aux centres de vaccination antirabique demandaient la fr~quence des pasteurelloses et autres infections apr~s morsures ou griffures en 1984, le mode ~volut i f et I 'antibioth~rapie prescrite. Les question-

* Communication pr6sentae au Colloque Pharmuka organis~ sous le patronage de la Soci~t~ de Pathologie infectieuse de Langue fran. qaise, sur le thOme des (~ Pasteurelles et leur Pathologie )) & Paris, le 14 mars 1986, * * Dapartement des Maladies infectieuses et tropicales, Centre Hospitalier Universitaire de Nancy-Brabois, F-54000 Nancy. ***Service des Maladies infectieuses, H6pital Purpan, 31059 - Tou- louse.

naires adress~s aux infectiologues leur demandaient ie nom- bre de pasteurelloses observ~es dans leur service ainsi que le nombre total de souches isol~es par le microbiologiste de I 'h6pital. Cette enqu&e r~trospective concerne 1984 et les trois premiers trimestres de 1985. 44 Directeurs de centres antirabiques (50 %) et 10 infectiologues (25 %) ont r~pondu.

AGENTS INFECTIEUX EN CAUSE APRES MORSURE

Les r~sultats en provenance des centres antirabiques permettent I'analyse de la responsabilit~ des agents infem t ieux apr~s 5.569 morsures ou griffures selon des crit~res bact~rio!0giques ou cliniques : .

Mddecine et Maladies £nfectieuses -- .1986 -- Numdro Spdcial ~ 36 ~t .39

- - pasteurelloses 83 soit i , 5 % - germes pyog~nes 107 soit 1,9 % - haverilloses 2 - rothiabact~rioses 19

(maladie des griffes du chat) -- t~tanos 1 -- Sodoku, leptospirose, rage 0

Cependant, une ~tude plus d~taill~e a ~t~ effectu~e au Centre Ant i rabique de Nancy en col laboration avec le servi- ce de Microbiologie (Pr Burdin) en 1984-1985 ~ partir de 138 pr~l~vements issus de morsures ou griffures d'aspect inf lammatoire Iors de la premiere consultat ion antirabique et avant route antibioth~rapie :

- n o m b r e de pr~l~vements 138 - pr~l~vements positifs 73 (53 %)

117 germes isol~s dont : - p a s t e u r e l l o s e s : 33 (24 % des pr~l~vements) - M 5 : 8 ; EF4 : 5 ; IIj : 1 - cocci gram+ : 51 - cocci g ram- : 4 -bac i l l esgram- : 12

- pr~l~vements st~riles 65 (47 %)

Ainsi , au total, selon I'enqu~te nationale, pour 100 patients, 1,5 % de morsures sont infect~es par Pasteurella multocida. Ce pourcentage peut s'~lever ~ 24 % apr~s ~tude bact~riologique minutieuse et orient~e par le contexte cli- nique. Quant aux autres plaies infect~es, elles le sont par des pyog~nes divers dans 2 % des cas parmi lesquels 50 % seraient des Cocci gram posit i f et 30 % des bacilles Gram n~gat if.

Dans les 10 services d' infect iologie, 53 observations de pasteurelloses ont ~t~ recueillies : 49 ~ partir de plaies ou morsures surinfect~es, 3 de pr~l~vements bronchique, 1 d'hOmoculture. 75 souches sont isol~es pendant la m~me p~riode par les microbiologistes de ces h6pitaux.

Une ~tude plus precise r~alis~e au Laboratoire de Mi- crobiologie de Nancy (Professeur Burdin) de janvier 1984

ju in 1985 permet de recenser 38 souches de pasteurello- ses : 31 le sont ~ partir de plaie ou de l iquide articulaire (82 %) et 7 ~ partir de pr~l~vement bronchique ou crachat (18 %). Parmi les 31 pr~l~vements cutan~s, 23 proviennent du service de Maladies Infectieuses et de la consultat ion antirabique, 4 de service de chirurgie, 2 du Sas, 1 de der- matologie, 1 de n~onatalogie. Les pasteurelloses surviennent

tou t ~ge de 2 ~ 83 ans, plus souvent chez la femme (68 %) que chez I 'homme (32 %) avec une plus grande fr~quence avant 20 ans et apr~s 50 ans. II n'existe pas de variation sai- sonni~re ~vidente.

E V O L U T I O N C L I N I O U E

- 73 ~voluent de fa~on simple vers la gu~rison (88 %). - 10 ~voluent vers la gu~rison apr~s complicat ion :

-~maill~e d'arthr i te aigu~ : 8 (10 %), - ~maill~e de s~quelles : 2 (2 %).

De m~me, I '~volution des 53 pasteureltoses observ~es par les infectiologues est pratiquement toujours favorable. Sur les 50 pasteurelloses d' inoculat ion, 46 ~voluent rapide- ment vers la gu~rison,, 4 sont ~maill~es d'arthr i te aigu~ dont 1 observation avec rechute au 9Ome mois et 1 avec s~quelle.

Ne sont pas comptabilis~es dans cette s~rie quelques observations rencontr~es & une p~riode tardive post-bact~- riologique essentiellement par le Professeur Christol (H6pi- tal Claude Bernard, Paris), au stade d ' inf lammat ion sub- aigu6 ou syndrome algodystrophique et trait~es par anti- g~noth~rapie avec un certain succ~s.

ANTIB IOTHERAPIE

Sur 5,418 cas de morsures animales observ~es en 1984 par les Centres antirabiques qui prennent en charge la d~- cision du choix ant ib iot ique, 1.539 (28 %) ont b~n~fici~ d'une antibioth~rapie.

L'analyse de la prescription d 'ant ib iot ique & t i t re pr~- ventif par les Centres antirabiques permet de distinguer sch~matiquement trois att i tudes :

• Centres antirabiques ne traitant que les morsures profondes ou suspectes : 70 %.

• Centres antirabiques ne prenant pas en charge I'anti- bioth~rapie au b~n~fice du service des urgences ou du m~decin g~n~raliste : 11%.

• Centres antirabiques traitant presque toutes les mor- sures : 19%.

La prevention de la surinfection des morsures subit quelques variations selon les centres antirabiques :

- 14 lois par cyclines (46 %) (vibramycine ou doxy- cycline) ;

- 8 lois par b~ta-lactamines (27 %) (P~nicil l ine V, Am- picil l ine, Amoxic i l l ine) ;

- 8 fois par macrolides et apparent~s (macrolides 3, synergistines 5).

La dur~e du trai tement est de 5 ~ 10 jours, inf~rieure' une semaine (5 & 7 jours) dans 67 % des cas, sup~rieure une semaine (8 ~ 10 jours) dans 33 %.

Si une pasteurellose est isol~e ~ partir d 'une plaie in- f lammatoire, I 'antibioth~rapie curative repose sur une cycline dans 75 % des centres, une amoxici l l ine dans 15 %, une synergistine dans 5 %, et une aminoside dans 5 %, Sa dur~e est de 10 ~ 15 jours dans la majorit~ des observations (70 %) mais a pu ~tre prolong~e 3 semaines, voire 6 mois dans certaines formes d'ost~oarthrite ~ rechute.

Pour les 83 pasteurelloses d ' inoculat ion notifi~es par les centres antirabiques, I '~volution cl inique est toujours favorable :

Ces recueils de donn~es ~taient completes par une enqu~te.d 'opin ion aupr~s des Directeurs de Centre anti- rabique.

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C O M M E N T A I R E S

Notre dtude, avec tous les crit~res d' imperfections inh~rents ~ son caract~re r~trospectif, permet d'approcher la fr~quence des pasteurelloses d ' inoculat ion apr~s morsures animates en France ; pays o~, rappelons le, vivent neuf mil- lions de chiens et huit mil l ions de chats.

L'incidence des morsures reste tr~s sous ~valu~e par les Centres antirabiques. Seules sont recens~es celles qui pr~- tent ~ constatation m~dico-I~gale ou qui pr~sentent une certaine gravitd. De plus, le risque ou non de contamination par le virus rabique influence fortement la fr~quence des consultations mais avec une incidence annuelle de 0,5 ~ 1 par habitant selon que le centre se situe ou non en zone d'enzootie (2, 3). 6.600 morsures sont collig~es dans notre enqu~te ~ laquelle a particip~ la moit i~ des centres anti- rabiques ; d 'o0 par extrapolat ion environ 15.000 consulta- tions par an en France. En fait, la fr~quence des blessures animales est estim~e de 250 ~ 500/100.000 habitants par an soit 150 ~ 300.000 par an en France ; dont 75 ~ 90 % sont le fair des chiens et 5 fi 15 % des chats (1, 14). Le portage asymptomatique de Pasteurella mu l toc ida est es- t im~ selon les enqu~tes v~t~rinaires de 30 ~ 60 % chez le chien et 75 & 90 % chez le chat (7, 9).

Dans notre ~tude, 3 ,8% de surinfections sont recen- s~es dont 40 % sont des pasteurelles (83/207). Ce chiffre est tr~s variable selon les dtudes. D'apr~s Beytout (3), le pour- centage de pasteurelloses apr~s blessure par un chien est de 0,8 % et par un chat de 2,5 %. Ces pasteurelloses reprd- sentent 20 ~ 50~% des agents infectieux rencontres (5, 6, 8). L'~tude systdmatique effectu~e ~ Nancy retrouve dans 24 %

des pr~l~vements Pasteurella mu l toc ida . Dans une ~tude bact~riologique syst~matique, Beytout et coll. (3) isolent 28 % de pasteurelles sur des I~sions infect~es apr~s blessures animales.

La presence de pasteurelles n'est pas synonyme d'dvo- lut ion clinique vers une pasteurellose et, d'autre part, I'anti- bioth~rapie pr~coce et adapt~e, notamment par cyclines, permet de pr~venir I 'apparit ion de la maladie, I 'antibioth~- rapie dtant justifi~e Iorsque la morsure ou la griffure appa- raft inf lammatoire d~s la premi6re consultation.

Le rSle respectif des M5 ; EF4 ; II j, present dans 10 % des pr~l~vements reste & ddfinir avec plus de precision (11). De m~me, le r61e des ana~robies reste sous-estim~ car non recherch~ syst~matiquement (10).

L 'dvolut ion des pasteurelloses d ' inoculat ion dans notre s~rie est toujours favorable sur le plan vital ; pouvant cepen- dant ~3tre ~maill~e dans 10 %des cas d'arthri te aigu~ ou I'origine de s~quelles dans 2 % des cas. 21 observations d'ar- thr i te aigu~ ~ Pasteurelles sont collig~es dans la l itt~rature (13). Une seule observation se compl ique de septic~mie. La survenue de septic~mie apr~s morsure est une ~ventualit~ rare, moins de 30 observations sont rapport~es dans de relies circonstances dans la l i tt~rature (12). L'ut i l isation large des cyclines par la majorit~ des centres antirabiques doi t expl iquer en partie cette ~volution habituellement favorable. 5 ~ 7 jours semblent suffisants ~ t i t re prophylac- t ique devant toute morsure ou griffure profonde ou d'as- pect inf|ammatoire. Au stade aigu, ce m~me traitement antirabique sera prolongd de 10 ~ 15 jours.

Au tota l , I'incidence de pasteurelloses apr~s blessures animales n"est pas ndgligeable. Le traitement ant ib iot ique d0i t en tenir compte afin de pr~venir I '~volution parfois compliqu~e surtout sur terrain de d~bilit~. •

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