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PISTES ET PRECONISATIONS POUR ORGANISER UNE ACTION PÉDAGOGIQUE SUR L’ECO-MOBILITE EN MILIEU SCOLAIRE Guide réalisé par l’ARENE en juillet 2003 mis à jour en juillet 2005, avec la collaboration des membres du réseau

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PISTES ET PRECONISATIONS POUR ORGANISERUNE ACTION PÉDAGOGIQUE SUR L’ECO-MOBILITE

EN MILIEU SCOLAIRE

Guide réalisé par l’ARENE en juillet 2003 mis à jour en juillet 2005,avec la collaboration des membres du réseau

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Le réseau « Partenaires pour l’éco-mobilité, de l’école àl’université » est co-animé par la délégation régionale

Ile-de-France de l’ADEME et l’ARENE

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SOMMAIRE

Contexte_________________________________________________________

Étape 1- Elaboration de projet d’action pédagogique autour de l’éco-mobilité_______________________________________________________________

A- Identifier le porteur de projet et les cadres d’action possibles1- Initiative du projet et porteur de projet2- Les cadres d’action spécifiques au milieu scolaire3- Le cadre de l’éducation à la sécurité routière

B- Une « idée de projet » pour fédérer des partenaires1- Formuler une « idée de projet »2- S’entourer de partenaires

C- De l’idée au projet finalisé1- Finaliser le projet2- Définir et cadrer l’action pédagogique

Étape 2- Mise en oeuvre de l’action pédagogique :Recensement des acteurs pédagogiques en Ile-de-France_______________________________________________________________

A- Réseaux et structures d’éducation à l’environnement1- Le GRAINE1.1- Initiatives Environnement1.2- Maison de l’environnement de Morsang-sur-Orge

2- VIVACITES2.1- Les petits débrouillards2.2- La Bouilloire2.3- Targeting

B- Associations dans le domaine du transport et de la mobilité1- Les associations de cyclisme2- L’ANATEEP3- Association Transport et Environnement

C- Associations dans le domaine de la prévention routière1- Prévention Routière2- Prévention MAIF

D- Associations de services de proximité1-Partenaires pour la ville Boucles Seine Nord2- Espace mobilités électriques3- Espace Info Énergies

E- Autres acteurs privés1- Les pôles vélos2- les sociétés de transport public3- CARDERE

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F- Les actions pédagogiques menées par une collectivité locale ou uneintercommunalité1- Les animateurs ou éducateurs sportifs de la collectivité et autres actionspossibles d’accompagnement par la Ville2- Syndicat intercommunal à compétences transports (PDU)3- L’assistance de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale

Étape 3- Valorisation et évaluation de l’action pédagogique_______________________________________________________________

A- Les enjeux d’une démarche valorisante1- La communication opérationnelle2-La communication interne et externe

B- Evaluer son projet1- Intérêts et méthode2-Application à une action participative

C-Valoriser les résultats et productions de l’action pédagogique1- Valoriser les résultats auprès des acteurs et partenaires2-Médiatiser les résultats de l’action

Annexes_______________________________________________________________

ANNEXE 1- Exemples de projet d’action pédagogique

ANNEXE 2- Comment participer à la semaine internationale « Marchonsvers l’école » ?

ANNEXE 3- Comment organiser un bus pédestre ?

ANNEXE 4- Comment organiser un bus cycliste ?

ANNEXE 5- Comment évaluer votre participation à la semaine « Marchonsvers l’école » ?

ANNEXE 6- Modèle de fiche d’enquête « mobilité » approfondie

ANNEXE 7- Liste de sites internet à consulter

ANNEXE 8- Note de service n°84-027 du 13 janvier 1984, Emploi par lesélèves des écoles élémentaires d'enseignement du second degré de leursbicyclettes comme moyen de déplacement en groupe

ANNEXE 9- Circulaire n°87-287 du 25 septembre 1987, Éducation et sécuritéroutière dans les écoles maternelles et les écoles élémentaires

ANNEXE 10- Circulaire n° 2002-229 du 25 octobre 2002, Mise en œuvred’une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelles etélémentaires

ANNEXE 11- Communiqué de presse du 2 avril 2003, Communication enconseil des ministres sur l’éducation à la sécurité routière

ANNEXE 12- Comité interministérielle sur la sécurité routière du 31 mars2003.

Sources_______________________________________________________________

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Contexte_________________________________________________________

Dans le cadre d’un groupe de villes pilotes animé par l’ARENE Ile-de-France et laDélégation Régionale Ile-de-France de l’ADEME, une quinzaine de collectivités s’estengagée à mener des actions volontaristes en matière de transport et de mobilité afind’inverser la tendance croissante de dépose-minute des enfants en voiture à l’école.

La mise en place de bus pédestre ou cycliste constitue une des offres de transportalternatives proposées dans le cadre d’un Plan de déplacements d’écoles. Ce typed’action doit être accompagné, pour une efficacité renforcée et durable, de mesures desensibilisation et de pédagogie relatives à l’éco-mobilité auprès des enfants dans lesécoles concernées.

Sous cette thématique générale, de nombreux thèmes transversaux peuvent êtreabordés (pollution de l’air, sécurité routière, énergie, santé…). Le but est de favoriser laprise de conscience de l’intérêt que représentent la marche et le vélo pour la santé etl’environnement, afin que les enfants mettent en pratique ces enseignements dans leurfuture mobilité d’adulte.

Afin d’aider les collectivités pilotes à contribuer au développement de programme ouanimations pédagogiques sur ces thèmes, l’ARENE a souhaité mettre à leurs dispositionsquelques pistes dans la conduite de tels projets, sur leur rôle possible et les partenairespotentiels.

Toutefois, les indications et recommandations suivantes n’ont pas pour vocation d’êtreexhaustives et directives. Il s’agit d’indiquer une méthodologie générale de montaged’animation pédagogique et quelques pistes dans la recherche de partenaires, tantfinanciers que pédagogiques.

La méthode proposée repose sur une construction de projet d’animation en quatreétapes distinctes:

- l’élaboration,- la mise en œuvre,- l’évaluation- la valorisation.

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Étape 1- Elaboration de projet d’action pédagogiqueautour de l’éco-mobilité_________________________________________________________

La phase d’élaboration se décompose généralement en trois étapes successives :- identifier le porteur de projet en fonction du mode d’exécution, du cadre ou

dispositif d’action adaptés;- définir une « idée de projet » cohérente permettant de fédérer les partenaires

souhaités;- déterminer le contenu pédagogique et finaliser le montage du projet.

A- Identifier le porteur de projet et les cadres d’action possibles

Cette phase initiale est décisive dans la mesure où la nature du porteur détermine lesmodalités d’élaboration et de mise en oeuvre du projet. L’identification du porteurconditionne ainsi fortement la recherche de partenaires. Par exemple, le milieu scolaire(enseignants et instituteurs), disposant de cadres d’action particuliers, est directementorienté vers tel ou tel partenaire en fonction du cadre dans lequel s’inscrit l’actionpédagogique.

Afin d’identifier les différents pilotes potentiels, différents modes de portage possiblessont présentés ci-après. Les principaux cadres d’action en milieu scolaires sont ensuiterappelés.

1- Initiative du projet et portage de projet

Classiquement, dans le montage de projet, l’initiative du projet est prise par le futurporteur de projet, c’est-à-dire la structure qui va piloter et gérer le projet d’amont enaval. Dans le cadre du groupe de villes pilotes, il convient de distinguer l’initiative duportage de projet.

En effet, dans ce contexte, la décision de développer des projets d’animationspédagogiques sur l’éco-mobilité scolaire émane des collectivités qui, d’une manièregénérale, souhaitent contribuer au développement de telles actions pédagogiques au seindes écoles primaires de leur ville.

Ces communes ont décidé de jouer un rôle moteur dans le montage de tel programmepédagogique, éventuellement de leur donner une cohérence locale. Ainsi, elles peuventcréer une impulsion ou une dynamique générale, être partenaire des opérations et enfaciliter l’exécution.

Cependant, les communes ne seront pas systématiquement le porteur de l’ensemble desprojets envisagés sur chaque école. En effet, la collectivité locale peut déléguer tout oupartie de la réalisation du projet ou inviter un autre acteur, tel qu’une école, à se saisirdu portage de projet.

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1.1- Portage par la Ville

La Ville peut élaborer et mettre en œuvre le projet en interne (responsable du projet éco-mobilité scolaire de la ville, animateurs ou éducateurs sportifs municipaux) enconcertation et collaboration avec le personnel enseignant de l’école, mais aussi avecl’aide éventuelle de différents partenaires financier, technique, logistique (voir §B).

L’action de la Ville peut par exemple s’inscrire en outre dans le cadre de différents typesde partenariat, du partenariat financier au partenariat de réciprocité. Le partenariat deréciprocité implique que tous les partenaires collaborent du démarrage du projet jusqu’àson évaluation, que toutes les compétences soient prises en compte et jugéescomplémentaires, que la relation entre les partenaires soit horizontale.

1.2- Portage par une structure spécialisée : la prestation de service

Ne disposant pas des moyens appropriés en interne, la Ville peut demander à unprestataire de réaliser un ensemble de tâches strictement décrites dans un cahier descharges.

Deux modalités de prestation de service sont envisageables :

1er cas : La Ville élabore un projet d’action pédagogique (animation ou programmed’animations) en concertation avec ses différents partenaires (écoles, financiers,techniques) en particulier le personnel enseignant de l’école ; elle fait ensuite appel à unou plusieurs prestataires spécialisés pour la mise en œuvre sur la base d’un cahier descharges précisant les objectifs, le contenu et les conditions de déroulement del’animation. Toutefois, il est recommandé de rester à l’écoute des prestatairesexpérimentés et de leurs suggestions dans la définition du projet.

2ème cas : La Ville confie l’élaboration et la mise en oeuvre d’une action pédagogique(animation ou programme d’animations) selon un cahier des charges définissant lesobjectifs et les conditions de déroulement. Bien que la prestation soit déléguée, la Ville etles écoles concernées sont souvent associés au montage de l’opération pour leursapports techniques et logistiques.

La structure ainsi missionnée pourra faire appel à certains nombres d’aides de la part departenaires (voir §B).

1.3- Portage par l’école

Enfin, la Ville peut choisir de donner une cohérence à l’échelle en stimulant la motivationdes écoles quant à l’intégration de tel programme pédagogique à différents niveaux :

- dans les programmes et matières habituelles, sans changer ses habitudes ;- de manière ponctuelle, par la mise en place d’actions éducatives

isolées (animation);- de manière plus transversale, en réalisant des projets interdisciplinaires plus

étalés sur le temps (programme pédagogique tout au long d’une année…)

A cette fin, il est conseillé de réunir l’ensemble des directeurs d’école et de les consultersur différents points. Dans un premier temps, la ville doit pouvoir identifier lesétablissements scolaires ayant déjà programmé une ou plusieurs animationspédagogiques sur l’éco-mobilité, ou s’approchant, et leurs proposer un partenariattechnique et financier avec la collectivité locale.

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Concernant les autres établissements, la démarche préconisée est la suivante:

- Identifier les différents cadres d’actions déjà établis par les écoles (projet d’école,CEL…voir ci-après) ;

- Identifier les établissements souhaitant intégrer une ou plusieurs animationspédagogiques sur l’éco-mobilité ;

- Déterminer pour chaque établissement le mode d’intégration de l’animation ou duprogramme pédagogique au cadre déjà établi par l’école ;

- Proposer si possible un partenariat avec la ville au travers d’aides technique,logistique ou financière.

Il est intéressant que l’école prenne le relais de l’action, seul ou en partenariat avec laville, car le milieu scolaire bénéficie de cadres d’action spécifiques dont plusieurssemblent applicables au cas des animations pédagogiques sur l’éco-mobilité. En effet, leministère de l’Education nationale a mené une politique volontariste en faveur del’éducation à l’environnement, en fournissant aux enseignants et instituteurs des cadresofficiels d’action diversifiés.

De plus, les animations pédagogiques sur l’éco-mobilité scolaire peuvent s’intégrer àcertains dispositifs interministériels, européens ou internationaux ouverts à tous publicset donc au public scolaire, tels que 1000 défis pour ma planète.

Enfin, le portage par l’école -qui peut faire appel à un prestataire spécialisé pour la miseen œuvre du projet- dans le cadre de dispositifs officiels favorise une meilleureappropriation par les enseignants et instituteurs ainsi que la reconnaissance de la valeurpédagogique des actions en faveur de l’éco-mobilité scolaire. Le portage par l’école offredonc, à priori, plus de possibilités de pérennisation (reconduction du programmepédagogique, insertion dans le programme classique…).

2- Les principaux cadres d’action spécifiques au milieu scolaire

Parmi l’ensemble des dispositifs applicables en milieu scolaire, le recensement suivantmet en évidence les principaux cadres d’action dans lesquels peuvent s’insérer desanimations pédagogiques sur l’éco-mobilité à l’école. Il regroupe les cadres d’actionsofficiels du ministère de l’Education nationale et les dispositifs nationaux ouinternationaux ouverts aux écoles.

La mise en place de projets au sein de ces cadres d’action officiels relève de laresponsabilité des enseignants ; ils ne peuvent et ne doivent en aucun cas être déléguésaux structures partenaires. En revanche, il est souhaitable que des contacts entreenseignants et structures partenaires soient pris en amont du projet pour permettre unerédaction commune du dossier.

Tous ces cadres d’action bénéficient d’un financement particulier, attribué par l’Educationnationale et les collectivités territoriales. Ces financements peuvent être complétés pard’autres sources (fondations, mécénat d’entreprise, Caisse d’allocations familiales…voir§B), en fonction des spécificités des projets ; il revient alors à chaque établissementd’effectuer les démarches nécessaires.

2.1- Le projet d’école.

Le projet d’école, obligatoire depuis 1988, est établi pour trois ou quatre ans et révisablepartiellement chaque année. Selon les textes officiels, le projet d’école constitue« l’ensemble cohérent des objectifs, des méthodes et des moyens particuliers quel’établissement scolaire ou l’école définit afin de participer aux objectifs nationaux. Ilintègre les données de l’histoire et de l’environnement, les contraintes auxquellesl’établissement est soumis et les atouts dont il dispose. Il est élaboré, mis en œuvre etévalué dans une démarche participative des personnels, associant les usagers et lespartenaires extérieurs ».

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Le projet d’école chapeaute donc toutes les actions qui y sont intégrées. En d’autrestermes, il est inutile de proposer un projet d’éducation à l’environnement si ce derniern’est pas cohérent avec le projet d’école. De même, il est indispensable de connaître lecontenu du projet d’école : une action aura beaucoup plus de facilité à se monter si sesobjectifs concordent bien avec ceux du projet d’école.

Les aides financières sollicitées dans le cadre des APIPE (Actions pédagogiques intégréesau projet d’école) visent à contribuer au bon fonctionnement du projet et peuvent parexemple servir à rémunérer des intervenants extérieurs (éducateurs à l’environnement).De plus, ces aides sont cumulables avec des financements DIREN, ADEME, DRAC, ouactions labellisées (1000 défis pour ma planète).

2.2- Le projet d’action éducative (PAE)

Aussi appelé projet culturel (la dénomination change selon les Aadémies), le PAEconstitue un dispositif très employé pour monter des projets d’éducation àl’environnement. Les PAE sont obligatoirement intégrés au volet culturel des projetsd’école.

Créés par la note de service du 27 août 1981 pour succéder aux « projets d’activitéséducatives et culturelles » (PACTE), les projets d’action éducative visent à faire pratiqueraux élèves du premier et second degré des activités interdisciplinaires en liaison avec la« communauté » éducative locale (parents, collectivités locales, associations…) enmettant en œuvre une démarche de projet, et en prenant appui sur les compétencesspécifiques d’intervenants extérieurs.

En primaire, on constate que les PAE sont souvent mis en œuvre sous la forme demodules courts (deux heures, une demi-journée) étalés sur l’année qui suppose uneprogrammation. Ce format concorde à celui préconisé pour l’éco-mobilité scolaire (voir §C).

Un PAE peut être financé lorsqu’il s’inscrit dans le cadre du projet d’école. Il doit fairel’objet d’une demande auprès de l’inspecteur d’Académie. Cette procédure se situe entout début d’année scolaire selon des dates fixées par chaque Académie. L’éventuelleaide financière est généralement de faible importance (150 à 450 euros/1000 à 3000francs en moyenne) mais assez simple à obtenir.

Ces projets peuvent en outre recevoir des aides financières complémentaires de laDirection régionale de l’Environnement (DIREN), de l’ADEME ou de la Délégationrégionale Recherche et Technologie (DRRT) selon les thèmes abordés.

2.3- Les Contrats éducatifs locaux (CEL).

Ce dispositif inter-ministériel consiste à développer un projet éducatif global et cohérent.Il recherche à favoriser l’accès de tous les enfants aux différentes formes de culture enpermettant d’organiser plus rationnellement, avec la compétence de tous les partenaires,« tous les temps de l’enfant, afin de favoriser son développement harmonieux, tout encontribuant à sa réussite scolaire, à l’épanouissement de sa personnalité et à sonapprentissage de la vie sociale ».

A cette fin, le CEL privilégie la mise en place de partenariats entre les différents acteurslocaux de l’éducation (établissements scolaires, associations, communes…). La circulaireinterministérielle 98-144 du 09/07/98 souligne en effet l’intérêt d’une « mise encohérence » des activités scolaires et des activités extra-scolaires, passant par une« mise en synergie » des personnes compétentes.

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Parmi les thèmes privilégiés des CEL, plusieurs entrent dans le champ transversal del’éco-mobilité (voir § C-2):

� l’architecture, le cadre bâti et le paysage afin de sensibiliser à leurenvironnement et à l’aménagement de l’espace dans un souci de préparer le futurcitoyen à ses responsabilités sur son cadre de vie ;

� l’éducation à l’environnement au sens large pour faire comprendre lesinteractions entre l’homme et son environnement, urbain, rural, par desapproches pédagogiques multiples (sensorielle, ludique, scientifique, etc.) et surdes thèmes liés aux réalités locales telles que les transports ;

� la culture scientifique qui permet de mieux comprendre les évolutionstechniques et scientifiques, la démarche devant être développée comme unmoyen pédagogique permettant autant de s'impliquer dans les projets que demieux appréhender le monde de la recherche

� les pratiques physiques et sportives : elles constituent un élément importantde l’éducation, de la connaissance et de la maîtrise du corps, de l’intégration et dela vie sociale. Il s’agit de proposer un éventail de disciplines, permettant une prisede conscience d’aptitudes et un développement harmonieux

� l’éducation à la santé par la mise en place d’actions qui permettent l’acquisitionde connaissances sur leur corps, la nutrition, l’hygiène, l’environnement, lesconduits à risques.

Les CEL concernent tous les enfants et jeunes des maternelles, primaires et collèges. Ilsfont le lien entre les temps scolaires, les temps péri-scolaires (immédiatement avant ouaprès l’école) et extra-scolaires. Les projets élaborés par les différents partenaires sontvalidés par la commission départementale de pilotage qui assure en plus une aide et unconseil techniques. Les dossiers sont à retirer auprès de la DRJS ou de l’Inspectionacadémique, et à déposer en mai pour un démarrage à la rentrée suivante de septembre.

Ces contrats bénéficient pour trois ans renouvelables des moyens et financements del’Etat. Ils peuvent faire l’objet localement d’un recrutement pour la coordination. Dans lecas particulier des territoires où il existe un contrat de ville, le CEL est l’un des élémentsessentiels du volet éducation ou du volet culture. En août 2000, 1391 contrats CELauraient été signés, impliquant 5377 communes, soit 14,62 % des communes françaises.

Contact :

Direction régionale de la Jeunesse et des Sports(DRJS)Sylvie CHAUCHOYConseillère d’éducation populaire et de jeunesse6-8, rue Eugène Oudiné75013 Paris

Tel : 01 40 77 55 37Fax : 01 4077 56 59www.jeunesse-sports.gouv.fr@ :[email protected]

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2.4- Les Ateliers scientifiques et techniques et les Actions éducativesinnovantes scientifiques et techniques

Ces deux dispositifs visent à permettre la découverte par les élèves du monde de larecherche, et constituent une invitation à la curiosité scientifique. Elles favorisent ladémarche de projet et privilégient la pluridisciplinarité. Une animation sur l’éco-mobilitépeut s’intégrer dans ce cadre lorsqu’elle contient un volet scientifique important(pollution de l’air, énergie).

Les Actions éducatives innovantes concernent les élèves des écoles, collèges et lycées.Elles sont intégrées au temps scolaire et périscolaire, notamment dans le cadre d’uncontrat éducatif local en ce qui concerne les écoles primaires. Les Actions éducativesbénéficient du seul financement du ministère de la Recherche. Les commissions relativesaux actions éducatives et innovantes ont lieu avant la fin octobre, pour un démarrageimmédiat.

Contact :

Ministère de la Recherche1, rue Descartes75 005 Paris

Tel : 01 46 34 31 45

2.5- Fonds d’aide aux actions innovantes(FAI)

Il s’agit d’un dispositif de l’Education nationale s’adressant aux primaires et auxmaternelles pour des actions de démarches innovantes. Le retrait des dossiers se fait enjuin pour septembre, et en septembre pour janvier auprès de l’Inspection d’Académie.L’aide est matérielle ou financière. Il semblerait que cette aide soit sous-utilisée etlaisserait donc des crédits non consommés....

2.6- Atelier d’environnement

Il s’agit d’un dispositif de l’Education nationale, en coordination avec les DIREN, aidantdes projets concrets sur l’environnement.

Renseignements complémentaires auprès des inspecteurs d’Académie.

2.7- Autres dispositifs d’actions adaptés au milieu scolaire et à l’éco-mobilité

Intégrer son projet dans le cadre de l’un de ces dispositifs nationaux ou internationauxest intéressant à plusieurs titres :

� disposer d’aides directes de la part de la structure qui pilote le dispositif ;� faciliter l’obtention d’autres aides en crédibilisant votre projet et en lui donnant

une légitimité auprès d’autres structures démarchées ;� ajouter un élément motivant auprès des enfants, en donnant une dimension plus

large au projet ;� inscrire son projet dans un moment fort de sensibilisation ou de mobilisation

médiatisé ;� contribuer à l’émergence d’une dynamique nationale en faisant connaître son

projet ;� favoriser les rencontres, les échanges avec d’autres groupes, de nouveaux

partenaires…

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Dispositif français : 1000 défis pour ma planète

Cette opération interministérielle (Environnement, Education nationale, Agriculture,Jeunesse et Sports ) aide depuis 1993 les projets de sensibilisation des jeunes (au senslarge : maternelle à 21 ans) à la nécessité de protéger et gérer l’environnement, enfavorisant la réalisation d’actions concrètes. Il semble qu’une animation ou programmepédagogique sur l’éco-mobilité puisse satisfaire ses critères de gestion del’environnement et d’actions concrètes, notamment la mise en place de bus non-motorisépour le ramassage scolaire.

1000 défis s’adresse aux projets portés par des jeunes de moins de 26 ans. Chaqueprojet doit être mené avec l’intervention de partenaires extérieurs, dont notamment un« parrain technique » qui garantit la rigueur scientifique et apporte une partie desfinancements (école, associations, collectivité et individuel). L’action s’inscrit dans unedémarche pédagogique.

Les projets sont à concevoir et à présenter en octobre de chaque année. Ils sontsélectionnés régionalement. Après leur réalisation, ils sont présentés en juin lors desjournées de l’environnement. Un jury régional évalue lors la part d’initiative et deresponsabilité des jeunes, la démarche de projet, la place et l’intérêt du partenariat,l’impact sur l’environnement, l’orientation au regard du développement durable et lamise en valeur du projet.

En Ile-de-France, le comité de pilotage accorde une attention particulière aux dossiersportant sur des thèmes moins fréquemment abordés, notamment les transports, lasanté, les nuisances sonores, l’air et l’énergie.

Toutefois, les financements restent faibles et arrivent largement après la fin du projetdans la plupart des cas, il est donc nécessaire de faire une avance de trésorerie.

Contacts :

DIRENSAUTRON Jean-Marc18, avenue de Carnot94 234 CACHAN

tel : 01 41 24 18 48fax : 01 41 24 18 85@ :[email protected] : www.environnement.gouv.fr/ile-de-france

Dispositifs internationaux : Eco-écoles et ENSI

Eco-écolesC’est une opération européenne, créée en 1994 et coordonnée en France par la ligue del’enseignement et la FEEE. Il s’agit d’un label décerné aux écoles primaires et auxmunicipalités qui agissent ensemble pour l’environnement dans leur commune, sur labase de projets concrets : amélioration de l’aménagement des bâtiments scolaires, miseen valeur du patrimoine local, dynamisation des espaces verts….Le partenariat estfortement encouragé pour la mise en œuvre de ces plans d’action (habitants, entrepriseslocales, associations…).

A priori, la mise en place d’un bus pédestre ou cycliste pour le ramassage scolairepourrait être considéré comme une action concrète de l’école et de la ville contribuant àaméliorer la qualité de l’environnement de la commune et de l’école (réduction d’unensemble de nuisances liées au trafic aux abords des écoles).

Le label s’obtient sur une candidature conjointe école/mairie (ville de plus de 2000habitants). Les lauréats participent ensuite à une opération européenne pour un cycled’au moins trois ans, et s’engagent à réaliser des actions significatives : travailler sur desthèmes fédérateurs européens (l’eau, les déchets, l’énergie), établir des liens actifs avecd’autres communes ou d’autres écoles de la planète, notamment dans les pays où lesbesoins sont les plus grands.

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ENSI (ou « Action de l’école en faveur de l’environnement)

Cette opération mise en place par l’OCDE-CERI concerne aujourd’hui une vingtaine depays. Ses objectifs sont les suivants :

� Sensibiliser et responsabiliser vis-à-vis de l’environnement, de sesproblématiques, de sa gestion ;

� Promouvoir les « qualités dynamiques » des individus, telles que l’initiative,l’engagement personnel, la prise de responsabilité, l’autonomie…

L’opération ENSI pose en principe opérationnel l’interdisciplinarité, c’est pourquoi tous lesprojets concernés se doivent d’expérimenter et de valoriser des procéduresinterdisciplinaires dans le traitement de thématiques environnementales.

Les exigences de cette approche environnementale ne devraient pas poser de problèmedans leur application à l’éco-mobilité scolaire, en particulier à la mise en place d’un busnon-motorisé :

� Vivre l’environnement comme une expérience personnelle : implication etparticipation au bus non-motorisé.

� Voir dans l’environnement un thème d’apprentissage et de recherchesinterdisciplinaires : la thématiques des déplacements urbains pénètre denombreux autres domaines (urbanisme, énergies, air, bruit, sécurité routière…).

� Faire de l’environnement le cadre d’une activité sociale importante : le bus non-motorisé favorise les échanges et la solidarité entre les familles.

� Relever le défi que pose l’environnement en mobilisant son esprit d’initiative, sonautonomie et son sens des responsabilités : changement d’habitudes de transport,création de supports de communication par les enfants (exemple du journal duPedibus de Tremblay-en-France).

Autour de ce dispositif s’est constitué en France le réseau « Inter-Environnement » quitente de mettre en œuvre à titre expérimental des actions de recherche-action avecdétermination précise d’objectifs et évaluation.

Contacts :

OCDE - CERICentre pour la Recherche et l’Innovation dansl’Enseignement2 rue André Pascal75016 Paris

tel : 01 45 24 82 00

3- Le cadre de l’éducation à la sécurité routière

L’évolution des réglementationsEn 2001, près de 8 000 personnes ont été tuées dans un accident de la route en France.La population jeune est sur-représentée dans ces accidents puisque, chaque année, lesaccidents de la circulation sont la cause de près du quart des décès chez les 5-14 ans etde près d'un décès sur deux chez les 15-19 ans. Dès l'âge de 10 ans, les accidents de laroute sont la première cause de mortalité des enfants. Parmi les tués de cet âge, lamoitié le sont en tant que passagers de véhicule, un quart en tant que piétons, un quarten tant qu'usagers de deux roues. Les études font apparaître un pic sensible à l'âge de 3ans, de 7 ans et de 11 ans, ce qui correspond à trois périodes d’acquisition d'autonomie.Quant à la tranche des jeunes de 15 à 24 ans, ils représentent plus du quart des tués,alors que cette catégorie d’âge ne représente que 13 % de la population.

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Pour agir en amont, le décret du 12 février 1993 avait rendu obligatoire un enseignementdes règles de sécurité routière dans les écoles, les collèges et dans les classes de mêmeniveau des établissements publics et privés sous contrat.

Suivant l’exemple de nombreux pays européens ayant adopté le principe d'une éducationà la sécurité routière précoce, continue et générale, le Comité interministériel à lasécurité routière du 25 octobre 2000, tenu sous la présidence du Premier ministre, adécidé la mise en place d'un continuum éducatif. Pour compléter le dispositif desattestations scolaires de sécurité routière (ASSR), passées en classe de cinquième et enclasse de troisième, une attestation de première éducation à la route (APER) seradésormais délivrée à l'issue de la scolarité primaire, après une éducation à la sécuritéroutière enseignée de la maternelle au CM21. L'APER validera l'acquisition de règles et decomportements liés à l'usage de la rue et de la route et la connaissance de leurjustification. Une grille d'évaluation récapitule les savoirs et savoir-faire acquis. Cettegrille est intégrée au livret scolaire et transmise au collège, à l'entrée en sixième.

L'article L. 312-13 du code de l'éducation énonce l'obligation de l'éducationroutière dans les programmes d'enseignement. Si l'éducation à la route neconstitue pas un champ disciplinaire autonome, elle doit cependant faire l'objet d'untraitement spécifique en s’intégrant aux différents domaines d'activités ou les différentesdisciplines de l'école. Elle s'inscrit naturellement dans le cadre d'exercice de lapolyvalence des maîtres et se construit sous leur responsabilité à travers uneprogrammation rigoureuse du cycle 1 au cycle 32. Dans ce contexte, les enseignants,seuls responsables des activités pédagogiques, peuvent, ponctuellement, faire appel sousla responsabilité du directeur et dans le cadre du projet pédagogique de l'école, à desintervenants extérieurs qualifiés.

Enfin, un décret du 30 avril 2002 a rendu obligatoire le brevet de sécurité routière (ASSRde niveau 1 + 3 heures de conduite) pour conduire un cyclomoteur au delà de 16 ans etsans limite d'âge (sauf quand les conducteurs possèderont un autre permis). De plus,l'ASSR de second niveau sera exigée pour pouvoir s'inscrire à l'épreuve théoriquegénérale (le "Code") du permis de conduire. Ces deux mesures s'appliqueront à tous lesjeunes qui auront 16 ans à compter du 1er janvier 2004 (nés depuis le 1er janvier 1988).

Le durcissement progressif vers un continuum éducatif en matière de sécurité routièredevrait par ailleurs faciliter la mise en place d’actions pédagogiques sur lesdéplacements, dans son sens le plus large, en milieu scolaire.

1La circulaire n° 87-287 du 25 septembre 1987 est progressivement abrogée conformément au calendrier d'entrée en vigueur

des programmes d'enseignement de l'école primaire (arrêté du 25 janvier 2002)

2Le décret interministériel n° 93-204 relatif à l'enseignement des règles de sécurité routière et à la délivrance dubrevet de sécurité routière précise que "cet enseignement s'intègre obligatoirement dans le cadre des horaires etdes programmes en vigueur dans les établissements d'enseignement public et d'enseignement privé souscontrat. Il a un caractère transdisciplinaire".

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Les objectifs d'une éducation à la sécurité routière à l'école primaireL'apprentissage des règles de sécurité routière par les élèves de l'école maternelle et del'école élémentaire relève de plusieurs registres d'objectifs : des objectifs de l'ordre dessavoirs (connaître des règles de circulation, de sécurité...), des objectifs de l'ordre dessavoir-faire qui supposent la mise en œuvre d'opérations cognitives de haut niveau(anticiper, traiter l'information, mener en parallèle plusieurs actions...) et des objectifs del'ordre des comportements (être respectueux des autres usagers, ...).

Une progression, du cycle 1 au cycle 3, inscrit ces objectifs dans des situations de plus enplus complexes, organisées en six rubriques :

- se déplacer, accompagné, seul ou à plusieurs, dans des espaces identifiés, de plus enplus variés : trottoir, chaussée, environnement familier ou inconnu, en tenant comptedes contraintes de l'espace, des dangers et des autres usagers ;- agir en tant que passager d'un véhicule pour préserver sa vie et celle des autres ;- conduire un engin adapté et bien entretenu dans des espaces appropriés, en maîtrisantsa conduite, en tenant compte des autres, dans le respect des règles du code de laroute;- connaître, choisir et utiliser les éléments de protection ;- comprendre et respecter les règles du code de la route ;- mettre en œuvre des règles élémentaires de premiers secours (se protéger et protéger,donner l'alerte, porter secours).

L'éducation à la sécurité routière intègre ces différentes composantes en un toutindissociable qui fonde un comportement adapté à la diversité des contextes rencontréspar l'usager, dans le respect des règles du code de la route.

L'attestation de première éducation à la route (APER)La circulaire du 25 octobre 2002 relative à l’arrêté du 25 janvier 2002 prévoit deuxdocuments à l'intention des équipes pédagogiques qui « leur permettront d'organiser lamise en œuvre de l'attestation de première éducation à la route.

1) Une grille d'évaluation intitulée "attestation de première éducation à la route"récapitule sous une forme synthétique les savoirs et les savoir-faire énoncés dans ledocument pédagogique. Pour chaque usage de la route - piéton, passager, rouleur - lesobjectifs de formation, les savoirs et les savoir-faire sont repris à la première personne.La colonne de droite signale dans quel cycle ceux-ci sont travaillés, évalués puiscovalidés par l'élève et le maître. Si une case est hachurée, les savoirs et les savoir-faireconsidérés ne sont pas du niveau du cycle.

La page comportant cette grille d'évaluation est intégrée dans le livret scolaire de l'élève.L'attestation de première éducation à la route est attribuée par le conseil des maîtres decycle 3 au vu des résultats de l'élève récapitulés sur cette grille. La décision prise ne peutêtre positive que si tous les savoirs et savoir-faire exigibles aux cycles 1 et 2 ont étéacquis et si ceux exigibles au cycle 3 sont, au moins, en cours d'acquisition. Cettedécision figure en bas de page de l'attestation de première éducation à la route ; elle estcontresignée par la directrice ou le directeur de l'école qui la transmettra, avec le dossierd'entrée en 6ème, au collège d'affectation de l'élève, afin de permettre la poursuite dutravail engagé.

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2) Le document pédagogique "attestation de première éducation à la route" est untableau structuré en trois parties correspondant à chacun des trois cycles de l'écoleprimaire. On envisage successivement la situation du piéton, celle du passager, puis celledu rouleur (utilisateur de rollers, patins à roulettes, planches à roulettes, trottinettes,vélos...). Les objectifs de formation précisent les acquisitions visées selon uneprogression du cycle 1 au cycle 3. Des indications sont données pour aider les équipespédagogiques à organiser la formation des élèves dans ce domaine (définition de savoirset savoir-faire opérationnels, suggestions de situations pédagogiques) ; les référencesaux programmes indiquent les champs de contenus ou de compétences sur lesquelsprendre appui. Cette mise en cohérence est facilitée par une annexe qui répertorie, pourchaque cycle, les extraits des programmes de l'école primaire qui permettent detravailler la sécurité routière.

L'éducation à la route, pour prendre tout son sens, ne saurait concerner le seul espacescolaire. Elle suppose une sensibilisation de la communauté éducative tout entière auxfinalités qu'elle poursuit. Le conseil d'école constitue un lieu privilégié pour cettesensibilisation et cette réflexion collectives qui peuvent également trouver leur placedans des réunions spécifiquement dédiées à ce thème. Ce sont bien tous les parents qu'ilconvient d'associer à l'utilisation de l'outil "attestation de première éducation à la route" :l'enjeu est en effet, qu'au-delà de la seule validation scolaire, l'élève soit à même d'avoirdes comportements adaptés dans l'ensemble des situations de la vie quotidienne. C'esten effet la convergence des pratiques scolaires et familiales qui pourra conforter la luttecontre l'insécurité routière. »

Diverses ressources sont accessibles pour faciliter la mise en œuvre de cette éducation àla sécurité routière :- un réseau de correspondants académiques et départementaux "sécurité" apportelocalement une aide aux maîtres ( voir § partenaires techniques)

- des documents pédagogiques réalisés ces dernières années sont mis à disposition desenseignants sur le site internet "Éducation à la sécurité" ainsi que des informationspratiques telles que les coordonnées des correspondants "sécurité", une liste despartenaires institutionnels et associatifs œuvrant dans ce domaine :

http://www.educnet.education.fr/securite/index.htmhttp://www.eduscol.education.fr

B- Une « idée de projet » pour fédérer des partenaires

Formuler une « idée de projet » cohérente est indispensable à la recherche departenaires, étape suivante permettant de réunir un ensemble de savoir-faire et d’aidesnécessaires au montage du projet.

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1- Formuler une « idée de projet »

Une fois le porteur de projet identifié, ce dernier doit définir l’idée générale du projet,souvent appelée « idée de projet ». Ce document rédigé est destiné à faciliter ladéfinition du projet et l’organisation durant le montage. En fait, « l’idée de projet »esquisse une ébauche du projet envisagé en répondant ou en indiquant des pistes à uncertain nombre de questions relatives à l’intérêt pédagogique et au bon déroulement del’animation.

Il s’agit, en partant de l’idée d’action pédagogique formulée principalement en termesd’objectifs et de cibles, d’estimer les besoins techniques, pédagogiques et financiersnécessaires à la réalisation du projet. Ce document de travail doit comporter unensemble d’éléments définissant les points essentiels de l’action envisagée, d’un point devue pédagogique, technique et financier (voir grille proposée page suivante). Il peut enoutre permettre de dresser un état des lieux de la situation initiale que le projet aurapour but de modifier. À partir de ce constat et des objectifs définis, des indicateursd’évaluation peuvent déjà émerger à ce stade de la préparation du projet. Il est en effetsouhaitable que les indicateurs soient fixés avant la mise en œuvre afin de pouvoir établirune comparaison fiable entre la période avant et après l’animation.

À ce titre, « l’idée de projet » constitue également un document de communicationauprès des partenaires potentiels, en présentant les points essentiels du projet. Plus elleest précise, complète et cohérente, plus elle a de chance de convaincre des partenairespotentiels de l’intérêt pédagogique et de la fiabilité du projet. « L’idée de projet » permetde construire un argumentaire sur la valeur du projet, fort utile pour proposer à despartenaires de s’y investir.

Enfin, « l’idée de projet » n’est pas un document figé, mais au contraire évolutif. Il vaêtre enrichi, modifié ou adapté aux contraintes et idées des partenaires durant la phased’élaboration. En fait, à ce stade, l’ensemble des données (voir grille) n’est pas toujoursdisponible au démarrage du projet. Ce sont très souvent les partenaires qui préciserontet complèteront ensemble « l’idée de projet » pour aboutir au projet.

Une fois « l’idée de projet » définie, le porteur de projet va rechercher les partenaires quilui semblent les plus adaptés à sa situation en fonction du type d’aides nécessaires à laréalisation du projet, recensées dans l’idée de projet.

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Proposition d’une grille d’aide pour formuler une « idée de projet »

Aspects techniques :

- le porteur de projet (§ A1) : Ville, école, structure spécialisée- les cadres d’action envisagés (§A2) : CEL, projet d’école, PAE…- mode d’exécution envisagé : prestation de service, partenariat, interne…- besoins estimés en aides techniques nécessaires à la réalisation du projet- les partenaires potentiels (§B) : DIREN, DRJS, ADEME- un calendrier prévisionnel : distinguer les grandes étapes du montage dans

le temps (date prévue de l’action pédagogique)- indicateurs d’évaluation : (§ Etape 3)

Aspects pédagogiques :

- La situation existante : dépose-minute en voiture, accidents de la circulation,bruits…

- les objectifs généraux : sensibiliser les enfants à l’éco-mobilité, contribueraux changements de comportements et d’habitudes de déplacements,améliorer la qualité de vie des enfants et de l’environnement aux abords desécoles…

- les objectifs ciblés : accompagner la mise en place d’un bus non-motorisé parun programme pédagogique, organiser une journée « Marchons versl’école »…

- Définir la cible : enfants par catégorie d’âge- la forme envisagée : une animation isolée ou un programme pédagogique

(durée, nombre de séances…)- besoins estimés en aides pédagogiques nécessaires à la réalisation du

projet : outils, matériels, espaces spécialisés…- acteurs pédagogiques potentiels (§Etape 2) : structures d’éducations,

associations de cyclistes…- acteurs locaux à mobiliser : enseignants, parents d’élèves, associations de

parents d’élèves, agents municipaux sécurisant les traversées…

Aspects financiers :

- les financements possibles (§B)- un budget prévisionnel : élaborer un premier budget prévisionnel à partir des

financements possibles, des coûts et besoins de financement estimés.

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2- S’entourer de partenaires

Il est indispensable de mutualiser les forces et les ressources pour mener des projets dequalité, d’ampleur significative, et de durée suffisamment longue pour atteindre leursbuts éducatifs. Il est donc indispensable d’intégrer cette nécessité du travail d’équipe enrecherchant des partenaires techniques ou financiers auprès des différents acteurs del’éducation à l’environnement.

2.1- Les différents types d’apports en partenariat

Un nombre important de structures ont mis en place des aides standardisées pourfaciliter le montage de projet, concernant l’éducation à l’environnement. Ces aidespeuvent être de plusieurs natures :

� Technique : le savoir-faire d’un spécialiste est mis à disposition pour apporterun soutien administratif (conseil dans le montage de dossiers), conseiller surl’organisation générale du projet….

� Pédagogique : le projet est conseillé dans son contenu et sa méthodepédagogiques puis mis en oeuvre par des éducateurs, voire du matériel ou deslocaux, mis à disposition pour réaliser les animations.

� Financière : le projet est financé partiellement ou totalement. Il peut y avoirobligation d’affecter les fonds à un certain type d’utilisation (investissement,financement d’un poste, transport de matériels ou de personnes, impression dedocuments…).

2.2- Les différents partenaires

Les partenaires sont classés ici en fonction de leur apport principal. Toutefois, unpartenaire financier peut aussi avoir des idées ou de l’expérience qui pourront être utilesau projet. L’ensemble des partenaires potentiels recensé est compilé dans un tableau(voir page) selon la même classification :- Les partenaires techniques,- Les partenaires pédagogiques,- Les partenaires financiers.

Toutefois, les acteurs pédagogiques pour la mise en œuvre d’animations, répertoriésdans le tableau ci-après, sont plus précisément abordés dans l’étape Mise en oeuvre (§Etape 2).

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Tableau récapitulatif des partenaires en fonction de leur apport principal(recensement effectué au 27/02/2003)

Types de ressources Acteurs pouvant le proposer

Pédagogies et ressourcespédagogiques

- conseil et réflexion préliminaire

- matériel, personnes ressources

- mise en œuvre d’actionpédagogique en milieu scolaire

Ministère de l’Education nationaleMinistère de la Jeunesse et sportsMinistère de l’écologie et du développement durableRéseaux d’éducation à l’environnement (Le GRAINE, Vivacités)Associations d’éducation à l’environnementAssociations d’éducation populairePersonnes ressources individuelles

Centres de ressourcesCollectivités localesAdministrations décentraliséesRéseau CRDP – CDDPRéseaux d’éducation à l’environnement (Le GRAINE, Vivacités)Acteurs locaux (association locale, enseignants, services de police, agentsmunicipaux de traversées, loueurs de vélos et d’autres matériels pour cyclistes…)

Éducateurs sportifs ou animateurs en environnement de la municipalitéService de police ou de gendarmerie (sécurité routière)Syndicats de transportsSociété de transportPoint Info Energies (Maîtrisez Votre Énergie par exemple)Associations d’éducation à l’environnement, Maison de l’environnementAssociations de cyclisme, de transport, de prévention routière ou de services deproximitéAssociations de médecins pédiatres (association Respirer)

Technique- conseil dans le montage de projet,soutien administratif

Administrations décentralisées : ADEME, DIREN…Collectivités localesARENE Ile-de-Franceréseau de correspondants académiques et départementaux "sécurité"préfecturesInspection académique

Financier

- Financement public

- Financement privé (sponsoring)

� Toutes les collectivités territoriales (Région, Département, Commune, certainesintercommunalités).

� Les délégations des ministères concernés dans les régions :� La DIREN (Direction régionale de l’environnement) : atelier

environnement� La DRJS (Direction régionale jeunesse et sports) : CEL� La DRRT (Direction régionale à la recherche et la technologie)� La DRIRE (Direction régionale industrie recherche et environnement)� La DRASS (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales)� La DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et son serviceéducatif� Les rectorats et inspections d'académie (PAE)

� L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) :correspondants du groupe de villes pilotes

Le centre national du livre (du ministère de la culture) pour acquérir desdocuments .� Les ministères : Education nationale (APIPE), Recherche (ateliers scientifiques),

Jeunesse et sports (FNDVA : fonds national de développement de la vieassociative, destiné à améliorer le fonctionnement des associations)

� CAF (caisse d’allocations familiales) : contrat temps libre (aide financière àhauteur de 50 à 70% d’un projet pédagogique en dehors du temps scolaire pourtrois ans minimum)

� L’Europe et projets internationaux (Programme européen Eco-Ecoles, ENSI),

� Fondations et entreprises privées

Pour plus de détails, voirEtape 2 –recensement despartenaires pédagogiquesen Ile-de-France

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Les partenaires techniques

Il s’agit essentiellement de partenaires institutionnels tels que des administrationsdécentralisées (ADEME, DIREN) ou des collectivités locales, de partenaires associatifs(ARENE Ile-de-France, réseau ou structure d’éducation à l’environnement). Certainspartenaires pédagogiques et financiers expérimentés sont également susceptiblesd’apporter une aide technique spécifique.

En matière de sécurité routière, différents interlocuteurs, rattachés tantôt au ministèrede la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche tantôt à la préfecture,contribuent à l’élaboration et la mise en œuvre de la politique d’éducation routière dansles établissements scolaires. A ce titre, ces correspondants sont susceptibles de vousapporter un soutien technique du fait de leur expérience en ce domaine. Ainsi, lescorrespondants académiques à la sécurité (éducation nationale), désignés danschaque académie par le recteur, contribuent à la mise en œuvre effective del'enseignement des règles de sécurité dans les établissements scolaires.

Les correspondants départementaux à la sécurité (éducation nationale), désignésdans chaque département par l'Inspecteur d'académie, contribuent à la mise en œuvreeffective de l'enseignement des règles de sécurité dans les établissements scolaires etparticipent à l'élaboration du plan départemental d'actions de sécurité routière, sousl'autorité du préfet.

Les Chargés de mission sécurité routière (préfectures) sont issus du secteur public(Équipement, forces de l'ordre, Santé), du milieu associatif et socioprofessionnel etconstituent un réseau d'experts en sécurité routière (mission d'animation, d'assistance,de conseil) placés près du préfet de chaque département (S'adresser à la préfecture pour plusd’informations)

Les Sous préfets chargés de la sécurité routière sont chargés, par délégation dupréfet, de l'animation de la politique locale de sécurité routière et plus particulièrementdu développement des pratiques partenariales avec les collectivités locales et les autresacteurs locaux.

Les coordinateurs sécurité routière (préfectures), cadres de la préfecture, lancentet suivent les enquêtes REAGIR (enquêtes pluridisciplinaires sur les facteurs del'accident, diligentées après les accidents graves), élaborent et suivent les plansdépartementaux d'actions de sécurité routière avec les partenaires locaux, participent àla mise en œuvre des actions locales et les évaluent.(S'adresser à la préfecture pour plusd’informations)

Administrations, collectivités locales et partenaires locauxAssociés à l'élaboration du Document Général d'Orientations et des plansdépartementaux d'actions de sécurité routière, ils réalisent des actions de préventionseuls ou en partenariat. (Pour plus d’informations s'adresser aux coordinateurs sécuritéroutière des préfectures)

Inspecteurs départementaux de sécurité routière (IDSR)Issus des administrations, collectivités locales, associations et milieux professionnels, ilsréalisent les enquêtes REAGIR (enquêtes pluridisciplinaires, diligentées par le préfet,après chaque accident grave) et participent aux actions du PDASR (Pour plusd’informations s'adresser aux coordinateurs sécurité routière des préfectures)

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Liste des correspondants sécurité routière de l’éducation nationale en Ile-de-France :

Correspondant académique ParisCorrespondant départemental 75COUDERC HélèneIEN 33ème circonscription41 rue de l’Arbalète75005 PARIS

Tel : 01 43 31 13 47Fax : 01 45 35 21 14@ : [email protected];

Correspondant académique VersaillesMASSE JeanPrincipalCollège La Fosse aux Dames –14 rue Pablo Neruda78340 LES CLAYES SOUS BOIS

Tel : 01 30 55 75 00Fax : 01 30 55 99 65

Correspondant départemental 78DELERIS ChristianPrincipal de collègeCollège Pierre et Marie Curie - Rue Jean Droit95290 L'ISLE-ADAM

Tel : 01 34 69 01 83Fax : 01 34 08 06 91

Correspondant départemental 78DENIS MichelProf.chargé de mission à l'action culturelleInspection académique Centre commercial Parly 278154 LE CHESNAY Cedex

Tel : 01 39 23 61 37Fax : 01 39 23 61 99@ : [email protected];

Correspondant départemental 94FEURER ClaudePrincipal de collègeCollège Jules Vallès - 41 avenue de la Folie94600 CHOISY LE ROI

Tel : 01 48 90 89 58Fax : 01 48 90 83 22

Correspondant départemental 91GIE ChristineProf.chargé de missionInspection académiqueBoulevard de France91012 EVRY Cedex

Tel : 01 69 47 83 27Fax : 01 60 77 27 78@ : [email protected] [email protected];

Correspondant départemental 91HUETTE - JEANNERETMarie-ClaudeCPDCirconscription Evry II12 bis rue du Gal de Gaulle91000 EVRY

Tel : 01 60 77 58 71Fax : 01 60 77 52 16@ : [email protected];

Correspondant départemental 92MIGNOT GérardProfesseurInspection académique des Hauts de SeineAvenue Joliot Curie92013 NANTERRE Cedex

Tel : 01 40 97 35 03

Fax : 01 40 97 34 07

@ : [email protected];

Correspondant départemental 95MERVILLE MichelI.E.N.Ecole Jean Jaurès117 av. Gal de Gaulle95120 ERMONT

Tel : 01 34 14 86 47Fax : 01 34 37 07 22

@ :

Correspondant départemental 77VEDRENNE FrançoisePrincipalCollège Saint Louis124 mail des Pépinières77127 LIEUSAINT

Tel : 01 64 88 53 47Fax : 01 64 88 77 45@ : [email protected];

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Les partenaires pédagogiques

Ces partenaires regroupent des structures de nature très diverse : associative,institutionnelle. Toutefois, trois grandes catégories se dessinent en fonction de leurapport :

- conseil et réflexion préliminaire :Associations d’éducation à l’environnementAssociations d’éducation populairePersonnes ressources individuellesRéseaux d’éducation à l’environnement (Le GRAINE, Vivacités)Éducation nationale : inspecteur départemental, inspecteur d’académieJeunesse et sportsMinistère de l’écologie et du développement durable

- matériel, personnes ressources :Centres de ressources : Réseau Centre régional de documentation pédagogique (CRDP )et Centre départemental de documentation pédagogique (CDDP)Réseaux d’éducation à l’environnement (Le GRAINE, Vivacités)Collectivités localesAdministrations décentraliséesActeurs locaux : association, enseignants, services de police, agents municipaux detraversée de voie,Loueurs de vélos et autres matériels pour cyclistes : loueurs privés et Maisons Roue Libre(La maison Bords de Marne envisage dès 2003 d’accueillir sur son espace des actionspédagogiques destinées aux scolaires et visant l’apprentissage du vélo)

- mise en oeuvre d’animations en milieu scolaire :Associations d’éducation à l’environnement, Maison de l’environnementAssociations de cyclistes, de randonneurs, d’amélioration du cadre de vie, de parentsd’élèves, de service de proximitéAssociations de médecins pédiatresÉducateurs sportifs ou animateurs en environnement de la municipalitéÉducateurs sportifs de l’inspection d’Académie,Union sportive de l’école primaire (USEP)Service de police ou de gendarmerie (sécurité routière)Syndicats de transportsSociété de transportPoint Info Energies (exemple du PIE Maîtrisez Votre Énergie)

Les acteurs pédagogiques potentiels en Ile-de-France ont été recensés dans l’étape 2consacré à la mise en oeuvre.

Les partenaires financiers

Parmi les différents partenaires sollicités par les porteurs de projet, les partenairesfinanciers sont souvent les premiers recherchés dans la mesure où ils garantissent lesconditions de mise en œuvre de l’animation ou du programme pédagogique envisagé.

Concernant les animations relatives à l’éco-mobilité scolaire, les partenaires financiersprivilégiés sont des acteurs institutionnels (collectivités, services décentralisés del’Etat…). Les projets d’animation en question, de par leur pluridisciplinarité, peuvent fairel’objet d’aides financières publiques d’origines très diverses, et dans certains cascumulables.

Il existe un certain nombre de procédures standardisées de soutien financier instauréesdans le cadre de dispositifs officiels (cadres et dispositifs d’action en milieu scolaire, voir§A-2). De nombreux organismes publics, bien que ne proposant pas toujours de formulesd’aide standardisées, peuvent à l’occasion aider techniquement ou financièrement des

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projets sur des thématiques liées avec leurs compétences (voir tableau pageprécédente).

Ainsi, les aides de l’ADEME en matière d’action pédagogique sur l’éco-mobilité scolaireinterviennent sur la base d’opérations exemplaires, intégrant une dimension pédagogiqueconcourrant à la réussite de l’opération, par son intérêt, sa diffusion d’information et sadurabilité. Les demandes doivent être à formulées auprès de la Délégation Régionale Ile-de-France.

Toutefois, le partenariat financier ou matériel avec des entreprises n’est pas à exclure(sponsoring). Concernant l’éco-mobilité scolaire, les fabricants de vélos ou d’accessoirespour cyclistes (cape de pluie, pinces-pantalons, paniers…) pourraient être sollicités pourle prêt ou le don de matériels utiles à la mise en place d’animations pédagogiques.L’intérêt des financeurs privés peut être accru lorsqu’il s’agit de participer à desévènements d’envergure internationale tels que la journée « marchons vers l’école ». LeFonds français pour la nature et l’environnement (FFNE) s’occupe de mettre en contactles projets associatifs et parapublics concernant l’environnement avec des entreprisessusceptibles de les financer. Les projets doivent appartenir à l’une des 17 thématiquesproposées qui permettent aux entreprises de faire leur choix en fonction de leur cultureet de leur politique de communication. Les budgets alloués peuvent être très importantsde 22 800 à 76 200 euros.

De même, certaines fondations peuvent apporter un concours financier. Ainsi, laFondation Bernard Van Leer finance tous types de projets intégrant une approche globaledu développement de l’enfant, une mise en valeur du rôle particulier des parents auprèsdes enfants et une amélioration de l’environnement de l’enfant. Les projets doivent êtrefermement insérés dans la vie locale. La Fondation Nature&Découverte financeégalement des projets concrets développant notamment des actions pédagogiquesparticipant activement à l’amélioration du cadre de vie. Le projet doit être porté par unepersonne morale ; il n’y a pas de plafond de financement. Enfin, la fondation NicolasHulot aide toute initiative d’intérêt général touchant à l’environnement. Il s’agit d’uneaide financière, logistique ou scientifique sans limitations établies. Les dossiers ont àremettre avant le 31 mars pour la session de mai ou avant le 31 octobre pour la sessionde décembre.

Contacts :

ADEME Délégation Régionale Ile-de-FranceMARIE-ROSE Jean-YvesChargée de mission transports6-8 rue Jean Jaurès92807 Puteaux cedex

Tel : 01 49 01 45 40Fax : 01 49 01 45 45@ : [email protected]

ADEME Délégation Régionale Ile-de-FranceREDJIMI TarikChargé de mission transports(pour les départements de Seine-et-Marne,Seine-Saint-Denis et Val d'Oise)

Tel : 01 49 01 45 47@ : [email protected]

ADEME Délégation Régionale Ile-de-FranceBEREAUD Christophe,Chargé de mission formation, emploi etéducation à l’environnement

Tel : 01 49 01 49 67Fax : 01 49 01 45 45@ :[email protected]

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C- De l’idée au projet finalisé

A partir des pistes recensées dans « l’idée de projet », le porteur de projet va s’entourerde partenaires et faire évoluer son projet grâce à leur aide. Sur la base de ces premierséléments, le projet devra être précisé sur la forme, le contenu et la mise en œuvre desanimations. Il pourra en revanche être modifié ou adapté selon les priorités despartenaires.

1- Finaliser le projet

Lorsque tous les partenaires nécessaires à la réalisation du projet ont été réunis, « l’idéede projet » peut être confirmée ou partiellement modifiée. Mais dans les deux cas, elledoit être précisée et validée par l’ensemble des acteurs. Il est essentiel de discuter sur labase de « l’idée de projet », de rester ouvert aux idées, opportunités, ressourcesapportées par les partenaires pressentis. Les partenaires auront d’autant plus de facilitéà s’y investir qu’ils auront participé à son élaboration. Le projet résulte de cette phased’étude de faisabilité et de ce travail collectif.

Travailler en partenariat

Le partenariat s’entretient tout au long du projet, par des réunions, des échangesd’informations, des évaluations régulières, des remises à plat des engagements dechacun…Le fonctionnement d’un partenariat exige du temps et doit être planifié.

Travailler en partenariat demande au porteur de projet de se réunir régulièrement pourexaminer l’état d’avancement du projet et de faire les corrections nécessaires. Ce travailcollectif s’organise généralement au travers d’un comité de pilotage et d’une équipetechnique.

Le groupe de pilotage, composé de l’ensemble des partenaires, est considéré comme legroupe ressources et garant, qui participe à la définition de la finalité et des objectifs duprojet ainsi qu’à son évolution et à son évaluation. L’équipe technique de coordination,plus restreinte, assure directement la mise en œuvre du projet.

Valider la faisabilité du projet avec les partenaires

Dans un premier temps, le comité de pilotage aura pour but de vérifier, avec lespartenaires de l’opération, la pertinence de l’idée initiale, en s’appuyant :

- sur le savoir-faire des partenaires, leurs observations et suggestions ;- sur l’examen de l’adéquation entre la problématique constatée et la solutionproposée : l’action d’éducation proposée est-elle appropriée?- sur le cadre général de l’action envisagée : des actions du même type ont-elles étémontées sur le même territoire, avec le même public ? Des bilans ont-ils été effectuéset sont-ils disponibles ? En quoi l’action envisagée diffère-t-elle de ces actionsantérieures, peut-elle espérer obtenir des résultats égaux ou supérieurs ?

Valider le projet avec les partenaires

Puis, « l’idée de projet » devra être précisée, complétée, éventuellement modifiée etenfin validée point par point par le comité de pilotage, chaque partenaire confirmant sonrôle et son apport dans le projet. Cette phase de validation est aussi une phase decadrage dans la mesure où chaque acteur confirme son engagement et les modalités desa participation.

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Planifier le projet

Avant la mise en œuvre, le montage de l’action pédagogique doit être fixé, planifié etorganisé. Il doit au minimum contenir :- l’action pédagogique définie et programmée (voir§C-2);- les conditions de mise en œuvre déterminées et planifiées;- le budget prévisionnel élaboré.

L’ensemble de ces éléments de planification peut constituer la base d’un cahier descharges pour consulter différentes structures compétentes pour mettre en œuvre l’actionpédagogique, si un prestataire n’a pas encore été choisi à ce stade de la réflexion.

Déterminer et planifier les conditions techniques de mise en œuvre :

1- le porteur de projet: Ville, école, structure spécialisée

2- le(s) cadre(s) d’action retenu(s) : CEL, projet d’école, PAE…

3- le mode d’exécution retenu : prestation de service, partenariat, interne…

4- les partenaires et leurs apports : DIREN, DRJS, ADEME…

5- un calendrier prévisionnel d’actions : planifier la mise en oeuvre dans le temps(date et durée de l’action, nombre de jour de préparation, durée de l’évaluation…)

6- définir des indicateurs d’évaluation : (§ Etape 3)

Élaborer un budget prévisionnel :

- estimer précisément les dépenses totales et les ressources disponibles (aidesaccordées)- établir un budget prévisionnel

2- Définir et cadrer l’action pédagogique

L’action pédagogique souhaitée doit être définie et programmée, en collaboration étroiteavec le personnel de l’école concernée et la structure chargée de la mise en œuvre. Ellese caractérise principalement par les objectifs du projet, par le cadre matériel de l’action,par la méthode, le contenu et les outils pédagogiques retenus.

2.1- Des objectifs clairs et précis

Au stade de la finalisation du projet, les objectifs généraux et ciblés sont clairementfixés, souvent à partir d’une situation constatée (dépose-minute en voiture, accidents dela circulation, bruits…) :

- objectifs généraux : sensibiliser les enfants à l’éco-mobilité, contribuer auxchangements de comportements et d’habitudes de déplacements, améliorer la qualité devie des enfants et de l’environnement aux abords des écoles…

- objectifs ciblés : accompagner la mise en place d’un bus non-motorisé par unprogramme pédagogique, organiser une journée « Marchons vers l’école »…

La cible concernée doit être précisée en distinguant des catégories d’âge.

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2.2-Le cadre matériel de l’action

Il convient de rappeler le mode d’exécution choisi (prestation de service, partenariat,interne…) et la structure responsable de la mise en œuvre. Il faut alors préciser lesconditions matérielles dans lesquelles va se dérouler l’action pédagogique :

- forme de l’action pédagogique : animation isolée ou un programme pédagogique- durée : de la séance, du programme- lieu : à l’école, déplacements d’élèves…- déroulement de l’animation ou du programme- besoins particuliers : mobiliser des acteurs locaux par exemple

À la différence d’une animation ponctuelle, le programme pédagogique permetd’envisager une action sur une plus longue durée. Lorsque les objectifs fixés sontambitieux –comme susciter des changements de comportements-, il est préférable pourobtenir les résultats recherchés d’inscrire son action dans le temps.

2.3- La méthode pédagogique employée

Il convient de décrire la méthode pédagogique employée :

- méthode affirmative : exposé, film, exercices et travaux pratiques,- méthode interrogative déductive : théorie puis mise en pratique- méthode interrogative inductive : observation de terrain pour en tirer un

principe théorique- méthode active : pédagogie de projet- programme pédagogique composé de différentes méthodes …

2.4- Les thématiques abordées

L’action pédagogique souhaitée sur le thème général de l’éco-mobilité a pour vocationd’informer et de sensibiliser les enfants à un comportement citoyen, respectueux del’environnement dans leurs choix de modes de transports. Ces actions peuventaccompagner la mise en place d’un plan de déplacements d’école, de bus pédestre oucycliste.Le champ pédagogique de l’éco-mobilité est particulièrement riche car il fait appel àdifférents domaines, en particulier :

- les déplacements et la sécurité routière :APER, connaissance des espaces de circulation(trottoir, chaussée, aire de stationnement) et de leurs difficultés, apprentissage du codede la route, maîtrise affirmée des déplacements en tant que piéton ou cycliste ;

- les déplacements et l’environnement : pollutions liées aux déplacements,consommation d’énergie et d’espace public ;

- les déplacements et la santé : bienfaits de la pratique régulière d’une activité physique,prévention des maladies liées à la pollution, prévention des risques d’obésité précoce ;

- les déplacements et la citoyenneté : partage de la voirie, convivialité, solidarité, respectdu code de la route.

Cette remarque met en évidence le fait que le thème général de l’éco-mobilité peut êtreabordé sous différents angles et ouvert à diverses thématiques transversales. À partirdes expériences et des projets en cours des structures d’éducation et des villes pilotes,une série -indicative plus qu’exhaustive- de thématiques a été identifiée, en tentant dedistinguer les enseignements théoriques des applications pratiques possibles.

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1) MOBILITE ET ENVIRONNEMENT

Les modes de transportModules théoriques :- Rappel des différents modes de transports et de leurs impacts sur l’environnement- Comprendre les interactions entre l’homme et l’environnement urbain par des

approches pédagogiques multiples (sensorielle, ludique, scientifique, etc.) au traversde thèmes liés aux réalités locales des déplacements domicile-école.

- Savoir adapter son mode à son déplacement- Quelles solutions pour aller à l’école sans nuire à l’environnement ? Comment lutter

contre les changements climatiques ?

Modules pratiques :- Système simple de comptage peut être mis en place afin que les enfants évaluent

leurs propres pratiques modales : tableau avec vignettes colorées, tubes avec ballescolorées…

- Demander aux écoliers de fabriquer des articles ou préparer une présentation oraledémontrant les principaux bénéfices du transport non-motorisé pour aller et revenirde l’école, telle la réduction des changements climatiques, l’amélioration de la qualitéde l’air, l’augmentation de l’activité physique pour une meilleure santé des écoliers, lacirculation plus sûre sur les routes, le renforcement du sentiment d’appartenance àune communauté et du plaisir de ces pratiques.

Les transports et l’énergieModules théoriques :- Transports et consommation d’énergie- Consommation d’énergie, les enjeux planétaires

Modules pratiques :- Fabrication d’engins en modèles réduits ( roulants, flottants, volants…)- Mise en application de « moteur propre » (démonstration)

Les transports et la technologie (culture scientifique)Modules théoriques :- comprendre les évolutions techniques et scientifiques, la démarche devant êtredéveloppée comme un moyen pédagogique permettant autant de s'impliquer dans lesprojets que de mieux appréhender le monde de la recherche

Modules pratiques :- Fabrication d’engins en modèles réduits ( roulants, flottants, volants…)

Lecture de la villeModules théoriques :- sensibiliser les enfants à leur environnement et à l’aménagement de l’espace dans unsouci de préparer le futur citoyen à ses responsabilités sur son cadre de vie (paysage ,cadre bâti, architecture)

Modules pratiques :- promenade à pied ou à vélo avec lecture de la ville par un intervenant qualifié

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2) MOBILITE ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Apprentissage du déplacement en villeModules théoriques :- connaissance des règles essentielles du Code de la route- connaissance des espaces de circulation (trottoir, chaussée, aire de stationnement) etétude des difficultés liées à :• la traversée de la rue aux feux de signalisation ;• la marche à la campagne ;• la montée ou la descente d’une voiture ou d’un autocar ;• l’utilisation des transports scolaires ou des transports en commun.

Modules pratiques :- promenade à pied ou à vélo avec jeu d’observations

Apprentissage de la conduite à véloModules théoriques :- apprendre les bases de la conduite à vélo en toute sécurité (slaloms, freinage,

équilibre, se repérer sur une carte…).- maîtrise du véhicule dans la circulation (dépassements, traversées de carrefours,

changements de direction...) seul ou en groupe, à la ville ou à la campagne, de jouret de nuit

- connaissance technique et entretien du véhicule

Modules pratiques :- Mise en pratique des consignes apprises en modules théoriques sur un circuit

d’apprentissage, généralement fermé, comportant différentes « épreuves » (slaloms,freinage, équilibre…).

Prévention routière :Modules théoriques :- connaissances des moyens de lutte et de prévention contre les accidents : entretien desvéhicules, campagnes (" Bison futé ", etc.), radio-guidage, etc- connaissances des principales causes d’accident (vitesse, oubli ou refus de porter laceinture de sécurité, alcoolisme, etc.)

Modules pratiques :- Mise en pratique des consignes apprises en modules théoriques sur un circuitd’apprentissage, généralement fermé, comportant différentes « épreuves »

3) MOBILITE ET SANTÉ

Modules théoriques :- Activité physique et santé : les bénéfices d’une activité physique régulière- Pollution et santé : effets sur la santé des émissions- Connaissances sur leur corps au travers du rapport santé/activité physique régulière :

conséquences sur la nutrition, le développement physique…- Informer sur les comportements à risques face à l’obésité, à la pollution…liés au

déplacement.

Modules pratiques :- Expérience de mesures de pollution : jeu de la chaussette (voir § 1.1-Initiatives

Environnement), indicateurs végétaux installés dans l’école- Les pratiques physiques et sportives : elles constituent un élément important de

l’éducation, de la connaissance et de la maîtrise du corps, de l’intégration et de la viesociale. Il s’agit concrètement de proposer la mise en pratique de marche ou du vélo,de manière ponctuelle ou régulière le long de l’année scolaire.

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4) MOBILITE ET CITOYENNETE

Modules théoriques :- respect du code de la route : rappel des règles essentielles de sécurité routière- apprendre à partager la voirie- apprendre à se déplacer à pied en toute sécurité- apprendre à se déplacer à vélo en toute sécurité

Modules pratiques :- mise en pratique des consignes apprises en modules théoriques par une promenade à

pied ou à vélo dans le quartier de l’école ou la ville- insister sur les traversées de voies et de carrefours- faire une assemblée de classe ou de toute école pour parler des bénéfices de la

marche et de la bicyclette.- demander aux enfants de donner 10 bonnes raisons d’aller à l’école à pied ou à vélo

(voir exemple ci-dessous)

Exemple :10 bonnes raisons d’aller à l’école à pied ou à vélo

Aller à l’école à pied ou à vélo ensemble,

C’est sympathique.

C’est antipollution.

C’est amusant.C’est convivial.

Ça donne l’occasion d’enseigner et d’apprendreles règles de sécurité routière.

Ça rend les routes plus sûres.

C’est économique.

C’est anti-stress.

C’est éducatif.

C’est sain.

2.5- Les outils pédagogiques

La description de l’action pédagogique, à côté de son contenu et de sa méthode, doitégalement préciser les outils pédagogiques qui seront utilisés. Cette exigencepermet d’identifier d’éventuels besoins en matière de ressources pédagogiques(matériels, espaces spécialisés, supports pédagogiques variés…) nécessaires à laréalisation du projet. Or, le thème de la mobilité n’a encore généré que peu d’outilspédagogiques. Ils sont généralement développés de manière ponctuelle, créés àl’occasion d’actions en milieu scolaire par diverses structures. Par ailleurs, certainsoutils existant sur des thèmes transversaux comme l’énergie ou l’air sontsusceptibles de répondre partiellement aux besoins de l’animation envisagée.

Différents outils, disponibles ou en cours d’élaboration, sont présentés dans lerecensement suivant des acteurs pédagogiques potentiels en Ile-de-France.

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Étape 2- Mise en oeuvre de l’action pédagogique :Recensement des acteurs pédagogiques en Ile-de-France_________________________________________________________

La mise en œuvre du projet consiste à réaliser l’action pédagogique planifiée. Quel quesoit le porteur de projet, le cadre d’action, le partenariat et le mode d’exécution retenus,la mise en œuvre du projet nécessite généralement l’intervention d’un acteurpédagogique au sein de l’école, qui peut être un enseignant ou un intervenant extérieur.

La liste ci-après des structures compétentes en Ile-de-France correspond à unrecensement non-exhaustif compilant :

- le retour d’expérience du groupe de villes pilotes- les réponses à la sollicitation du GRAINE, en septembre 2002- les réponses la sollicitation de VIVACITÉS, en février 2003.

Lors de leur participation à la journée internationale « Marchons vers l’école » en 2002,plusieurs villes ont en effet accompagné leur action par des animations pédagogiques quiont apporté les premières pistes sur les acteurs compétents en ce domaine.

A- Structures et réseaux d’éducation à l’environnement

La sollicitation des deux réseaux de structures d’éducation à l’environnement, existantsen Ile-de-France, a mis en évidence une certaine carence en animations en matière dedéplacements. Peu de structures se sont encore saisies de cette thématique. La demandeétant assez récente, l’offre n’est pas encore développée. En fait , certaines desanimations résultent de la demande de villes pilotes. Il semble que le groupe de villepilotes ait donc un rôle à jouer dans le développement de ce type d’animations.

1- LE GRAINE : Groupement Régional d’Animations et d’Informations sur laNature et l’Environnement

Le GRAINE est un réseau regroupant plusieurs structures d’éducation à l’environnementet à la nature. À ce titre, deux structures membres ont développé des animationspédagogiques sur le thème de la mobilité.Elles proposent en effet des animations relatives à « Marchons vers l’école » :

- Initiatives Environnement- Maison de l’environnement de Morsang-sur-Orge

Contact :

Le GRAINEJean-Marc ROUSSEL, Directeur26, avenue Gounod91 260 JUVISY-SUR-ORGE

TEL : 01 69 24 99 33FAX : 01 69 24 99 66@ : [email protected] : www.graine-idf.org

1.1- Initiatives Environnement

Cette association est implantée en Seine-Saint-Denis, mais elle peut intervenir, sousréserves de ses disponibilités, sur tous les départements franciliens.Initiatives Environnement est également rattachée au réseau VIVACITÉS et développe àce titre des animations relatives à l’environnement urbain.

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Cette structure avait réalisé des ateliers sur les déplacements urbains dans le cadre de laBoutique de l’environnement de la ville de Saint-Ouen. À partir d’un outil créé dans lesannées 80 par le CAUE 93 et la DDJS 93 sur le thème des ¨Paysages urbains »,Initiatives environnement a développé un jeu pédagogique sur les déplacements urbains.

Elle prépare pour 2003 un programme d’animations pour des écoliers de deuxétablissements primaires de Tremblay-en-France. A priori, le programme devrait contenir60 heures d’animation, soit 30 heures par école pour des classes du CE1 au CM1. Lesanimations devraient s’organiser en 4 séances de 1h30 par classe, plus 2 heures àprévoir pour une présentation du travail aux parents.

L’objectif est de :- faire réfléchir les enfants à leur déplacement du domicile à l’école- faire émerger des propositions d’actions individuelles ou collectives pour préparer la

concertation avec les parents

Les pistes de réflexion concernant le contenu des animations :

Première séance : introductionEtat du savoir et des pratiques des enfants concernant les déplacements et leur trajetdomicile – école.Éventuellement utilisation comme support du jeu « Vie ta ville », jeu de l’oie introduisantles différentes problématiques liées à l’environnement.

Deuxième séance :initiation à la lecture de plans et sécurité routière- Repérage de leur trajet sur un plan de quartier, débat sur les avantages etinconvénients de leur mode de transport habituel.- Repérage des dangers rencontrés pendant leur trajet, découverte du quartier et du lieud’habitation des autres écoliers.- Empreinte écologique du déplacement domicile–école estimée par classe.

Troisième séance : pollution et santé- Effets de la pollution sur la santé.- Santé et activité physique.

Expérimentations envisagées :- Le jeu de la chaussette consiste à enfiler une chaussette au pot d’échappement de

véhicules utilisant différents carburants afin d’évaluer la pollution émise. Ceci pourraitêtre envisagé dans le cadre d’un partenariat avec le garage municipal qui disposed’une flotte constituée de véhicules roulant à l’essence et au GPL.

- Une promenade-découverte du quartier pourra permettre de retrouver des indices dela pollution dans la rue, sur les murs des bâtiments, la végétation.

Autres possibilités :- Intervention du médecin municipal pour répondre aux questions des enfants

concernant la santé et développer ce thème avec eux.- Visite de la Maison de l’air (Paris 20ème, Parc de Belleville) ou de la station Airparif

située sur Tremblay.

Cette thématique étant particulièrement riche et dense, une partie du contenu duprogramme pourrait être réalisé par l’école elle-même.

Quatrième séance : l’espace et énergie- Le partage de la voirie entre les différents usagers des transports.- Distance et mode de transport utilisé : quel mode pour quel déplacement ?- L’énergie nécessaire pour se déplacer.

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Une partie de la production finale des enfants devrait être encadrée par les enseignantsou d’autres partenaires afin que ces animations ne restent pas superficielles et que lesrésultats de travaux puissent être présentés aux parents. Cela nécessite un fort suivi parles écoles, sous réserve de leurs disponibilités et de l’intérêt qu’ils portent au projet.Tous ces éléments feront l’objet d’une réunion, avec l’inspecteur de l’éducation nationaledans un premier temps, puis avec l’ensemble des partenaires.

Contacts :

Initiatives EnvironnementDirectriceMichèle CAYOL6, avenue Arnold Grand93 450 Ile Saint-Denis

TEL : 01 42 43 99 11@ : [email protected]

1.2- Maison de l’environnement de Morsang-sur-Orge

Pour la rentrée 2002, la Ville de Morsang-sur-orge a souhaité sensibiliser l’ensemble desécoliers à l’occasion de la journée « en ville sans ma voiture » du 22 septembre,notamment en éditant un dépliant de sensibilisation à la marche pour aller à l’école.S’appuyant sur le travail d‘équipe et la présence d’un stagiaire, la Maison del’environnement a recherché à sensibiliser les enfants au thème des déplacementsurbains et à développer avec eux des actions concrètes.Parallèlement, la Maison de l’environnement a choisi de travailler de manière plusapprofondie avec une des écoles, après en avoir contacté la directrice à la fin août.Mettre en place une opération dès la rentrée scolaire n’était pas évident, d’autant plusque travailler avec une école implique un lourd travail de préparation et d’information desenfants, parents et enseignants.Le choix du groupe scolaire fut motivé par plusieurs facteurs :les problèmes de circulation aux abords de cet établissement sont réels au moment desentrées et des sorties des élèves ;la directrice de l’école primaire, très impliquée dans la vie du quartier, était favorable à ladémarche ;les six enseignantes de l’école primaire étaient aussi motivées et volontaires.

La préparation de la journée : un travail collectifL’équipe de la Maison de l’environnement a rencontré les enseignants de l’écoleélémentaire. Des informations ont été données aux enseignants pour travailler sur lesujet avec les enfants, en dehors des séances prévues avec les animateurs de la Maisonde l’environnement. Dans les classes primaire et élémentaires (CP, CE1 et CE2), où lesanimateurs ne devaient pas intervenir, les enseignants ont fait travailler les enfants surle thème des déplacements par le biais des arts plastiques (travaux manuels et dessins).Les animateurs de la Maison de l’environnement sont ensuite intervenus en CM1 et CM2sur le thème des déplacements urbains. La première partie de l’animation consistait àparticiper à une simulation de 4 trajets sur un circuit au sol : les élèves de la classe ontété répartis en 4 groupes (une équipe par mode) jouant chacun un personnage auquelcorrespond un mode (M. Beauvélo, M. Abribus, M. Toutapied, M. Quatre-rouesreprésentés par des silhouettes en carton). Le but du jeu était d’arriver à l’école (pointd’arrivée) en répondant le mieux aux questions posées sur la sécurité, l’air, lesavantages et inconvénients de chaque mode… Les enfants ont participé ainsi par équipe àdes mises en situation sur le trajet de l’école (« La voiture n’arrive pas à démarrer, passeun tour »), ponctuées par les questions ou avertissements de l’animateur (« l’indiceatmosphérique est de 2 ce matin, avancez tous d’une case »). L’objet n’était pas demettre les enfants en compétition mais de les faire réfléchir et participer activement parl’intermédiaire d’un outil ludique, entre le jeu de rôles et le jeu de l’oie. Le jeu visait àleur apprendre les gestes éco-citoyens (« Citez trois bonnes raisons d’aller à l’école àpied »).

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La seconde partie de l’animation était consacrée à un travail de repérage sur des plansdu quartier et des photos aériennes de la ville, fournis par la mairie. Chaque enfantdevait indiquer son domicile sur un plan commun à la classe, à l’aide d’une punaise decouleur différente selon qu’il venait à pied ou en voiture, et localiser les arrêts deregroupement organisés pour la journée sans voiture.L’équipe a aussi mené diverses réunions, avec les parents d’élèves, les servicesmunicipaux de la voirie et de l’urbanisme, les associations, le commissariat et laPrévention routière. Ces partenariats se sont révélés très utiles. Le service techniquemunicipal a imprimé un plan de la ville et une photo aérienne du quartier pour chaqueenfant. Le commissariat a apporté son aide pour les traversées de carrefours. À l’issue deplusieurs réunions avec les parents, six lignes de ramassage scolaire à pied ont étédéterminées pour le matin de la journée « en ville sans ma voiture ». Le travail delocalisation effectué par les enfants a aussi facilité la définition d’itinéraires et de pointsde départ. Les enfants ont d’ailleurs fabriqué en classe des panneaux pour distinguer ces6 convois pédestres.

La participation à la journée sans voitureUn large appel fut lancé à toutes les écoles pour que les enfants viennent à pied enclasse ce jour. Faute d’évaluation, les résultats de cet appel n’ont pas été mesurés.L’évaluation est cependant décisive pour légitimer et valoriser les résultats. En revanche,sur le groupe scolaire pilote, 85 % des élèves sont venus à pied à l’écolele 22 septembre et aucune voiture ne s’est garée devant l’école dans la rue à sensunique. À l’arrivée, les enfants ont à nouveau indiqué sur le plan, à l’aide d’une punaise,le mode qu’ils avaient utilisé. Dans la journée, les enfants ont pu discuter avec desofficiers de police sur la sécurité routière et leur poser les questions qu’ils souhaitaient.Les enfants sont ensuite retournés en classe pour parler de leur ressenti sur la journée.Les enseignants ont fortement contribué à l’organisation du bus pédestre et à lasensibilisation des enfants. Le programme et les supports pédagogiques qu’il contientétaient en cours d’expérimentation en 2002 et seront affinés pour la semaine « Marchonsvers l’école » de 2003.

La Maison de l’Environnement de Morsang-sur-Orge envisage de renouveler, étendre etapprofondir son action pédagogique en 2003 à l’ensemble des écoles de la Ville, enproposant différents degrés d’implication aux écoles :- diffusion d’information- participation à une enquête- organisation d’animation pédagogique- organisation d’un ramassage scolaire à pied.

Contact :

Maison de l’environnement de Morsang-sur-OrgeVéronique DEBALLE, DirectricePlace des trois Martyrs91390 Morsang Sur Orge

Tel : 01 69 72 22 41Fax : 01 69 72 22 41@ : [email protected]

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2- VIVACITÉS

VIVACITÉS est un réseau de structures d’éducation à l’environnement urbain. Dans cecadre, trois structures membres du réseau organisent des animations sur le thème de lamobilité :- Initiatives environnement (voir §1.1)- Les petits débrouillards- La Bouilloire- Targeting

Contact :

VIVACITÉSBarbara HOUALET,coordinatrice du réseauEspace « Comme vous émoi »5, rue de la révolution93 100 Montreuil

TEL : 01 48 58 01 52@ : [email protected] : www.vivacites-idf.org

2.1- Les petits débrouillards

Depuis plus de quinze ans, les Petits Débrouillards proposent aux enfants des activitésscientifiques et techniques. Cet engagement quotidien répond à une préoccupationsociale : celle de fournir aux jeunes de tous les horizons l’occasion de se forger un regardcurieux et informé sur le monde qui les entoure. Il s’agit de développer leurs capacités àélaborer des connaissances à partir de faits d’expérience.

La démarche Petits Débrouillards, mise au point sur l’initiative de chercheurs,d’enseignants, d’étudiants et d’animateurs, s’appuie sur l’étude approfondie de concepts,se nourrit des réflexions contemporaines sur l’éducation, l’apprentissage et les loisirs. Parcette pédagogie active, articulée autour de phases d’expérimentations, d’observation, deréflexion et de réalisation, l’enfant découvre de nombreux phénomènes. Il construit ainsipetit à petit son propre savoir tout en développant son sens critique. L’acquisition decette démarche est favorisée par le travail en groupe et par le développement d’intérêtscommuns tels que la réalisation de projets à caractères scientifiques et techniques.

Ne nécessitant que du matériel de récupération et d’usage courant, la démarche PetitsDébrouillards s’est imposée rapidement comme l’un des vecteurs les plus efficaces de laculture scientifique et technique, partout et par tous.

Sa force reste cependant la pratique de terrain car le monde change et nécessite uneadaptation constante aux nouvelles données de la société. Sur le terrain, leursinterventions se présentent sous diverses formes : animations ponctuelles etévénementielles, mini-stages et ateliers réguliers.

En termes d’outils pédagogiques, l’Association Française des Petits Débrouillards (AFPD),qui gère le réseau national composé de 18 associations régionales, a conçu de nombreuxouvrages, notamment des collections « encyclopédie pratique » ou « sciences enpoche », dont quatre en lien avec le thème de l’éco-mobilité :

« les secrets de l’air » (8-12 ans),« des machines à explorer le monde » (8-12 ans),« des engins pour aller partout » (8-12 ans)« la rue et la prudence » (5-7 ans).

L’AFPD a également crée, avec le concours de l’ADEME, une malle pédagogique pour les8-12 ans sur les changements climatiques, intitulée « Un degré de plus ». Cet outilfacilite la compréhension du phénomène de l’effet de serre par la découverte desconcepts scientifiques sous-jacents et propose des pistes pédagogiques pour agir ainsi

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que des points de vue actuels pour débattre. Construite autour d’ateliers de recherche(expérimentations, posters illustrés, réflexions…) et d’un jeu de plateau (évaluation desconnaissances et réflexions à partir de fiches, de cartes et de dominos), la malletteaborde les questions d’atmosphère et de rayonnements, des climats, des activitéshumaines (production d’énergie) et des gestes quotidiens. L’outil est complété par un siteinternet qui offre un espace d’échanges (pistes de projets éducatifs…) et de ressources(outils téléchargeables, actualité scientifique, agenda évènementiel…) aux enseignants,éducateurs ou animateurs :

http://www.1ddp.org

L’Association « Les petits débrouillards Ile-de-France » est organisée par correspondantsdépartementaux (liste ci-après).

Contacts :

2.2- La Bouilloire

Cette structure n’a pas encore développé d’outils ou d’animations relatifs auxdéplacements scolaires à pied ou à vélo. Toutefois, des précédentes réalisations lui ontconféré une certaine expérience en matière de déplacements urbains qu’elle souhaiteapprofondir et diversifier.Pour la Fête du vélo, cette association a organisé, en réponse à la commande d’unecollectivité locale, une animation déambulatoire de sensibilisation du grand public.De plus, elle dispose d’un atelier de création pour enfants d’engins volants, roulants etflottants.

Enfin, l’association développe et approfondit en 2003 son volet « éco-mobilité » autravers d’une opération expérimentale menée avec la Maison de l’environnement deMorsang-sur-Orge et l’ARENE.

Contact :

La BouilloireDirecteurDavid LEJEUNE2, rue Condorcet94 230 CACHAN

TEL : 01 46 65 32 04@ : [email protected]

Antenne ParisMlle Hassan VirginieLa Halle aux cuirs75930 Paris cedex 19

Tél : 01 40 05 82 18Fax : 01 53 56 07 21@ : [email protected]

Antenne secteur sud-est (Depts 91, 94, 77)Mlle Langlois Cécile37/39 boulevard Anatole France93 300 Aubervilliers

Tél : 01 53 56 07 25Fax : 01 53 56 07 21@ : [email protected]

Antenne secteur nord-ouest (Depts 78, 92, 93, 95)Mr Karar Mebarek37/39 boulevard Anatole France93 300 Aubervilliers

Tél : 01 53 56 07 24Fax : 01 53 56 07 21@ : [email protected]

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2.3- Targeting

Le bureau d’études Targeting est consultant en environnement urbain, spécialisé surl’interface circulation automobile et qualité de l’air, s’appuyant notamment sur leslogiciels STREET 3.1 et STREET 4.1 pour simuler la qualité de l’air en fonction de diversparamètres (vitesse et volume du trafic, configuration des voies…).Ce consultant réalise des diagnostics de plan de déplacements d’école, dispositifrecherchant à développer des solutions alternatives à la voiture particulière pouraccompagner les enfants à l’école (bus pédestre ou cycliste par exemple).

A côté de cette fonction d’études, Targeting dispose d’un département « Sensibilisation »qui organise des ateliers sur l’éco-mobilité vers l’école adaptés à chacun de ces publics :- les enfants d’établissements primaires ou élémentaires ;- les collégiens et les lycéens ;- les conseillers municipaux de jeunes ;- les parents d’élèves ;- les enseignants.

Leur objectif est de sensibiliser ces cibles dans leurs déplacements quotidiens vers letravail et vers l’école, pour encourager des prises de conscience et amorcer deschangements de comportements visant à une utilisation plus rationnelle de la voiture enville et à un report vers les modes doux ou moins polluants ( transports collectifs,covoiturage).

Lors des animations, différentes thématiques sont abordées dans une perspective dedéveloppement durable :- environnement (qualité de l’air, effet de serre, énergie, bruit, occupation de

l’espace) ;- sécurité routière ;- social, qualité de vie ;- santé(exercice physique, asthme, obésité).

Ces thèmes généraux et transversaux sont complétés et illustrés par des réponses à desquestions concrètes : Comment fonctionne un bus pédestre ou cycliste ? Qu’est-ce qu’unplan de déplacements d’école ? Enfin, l’atelier s’ouvre généralement sur un débat avec lepublic concerné afin de répondre à ses interrogations.

Par ailleurs, Targeting s’appuie pour l’atelier auprès des enfants sur un livre/cédé-romdistribué en Suisse, dans les écoles du canton de Vaud avec le soutien de la gendarmerieet du fonds de sécurité routière. Dans cet outil, un enfant, Titou, explique à MonsieurGrognon ce qu’est un Pédibus.

Contact :

TargetingDépartement SensibilisationDirecteurMarc de Jerphanion4bis rue Albert Joly78000 Versailles

TEL :01 30 21 40 07FAX : 01 30 21 40 08@ : [email protected]

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B- Associations dans le domaine du transport et de la mobilité

Certains organismes, autres que les structures d’éducation à l’environnement strictosensu, sont susceptibles de proposer des animations sur le thème de la mobilité et del’environnement, et plus précisément des déplacements à pied et à vélo pour aller àl’école. Le milieu associatif regroupe différents acteurs pédagogiques potentiels.

1- Les associations de cyclisme

Ainsi, les associations de cyclisme proposent parfois des animations aux scolaires portantsur l’apprentissage du vélo en ville. Ces animations incluent généralement un voletthéorique (règles de sécurité, bienfaits pour la santé et l’environnement…) et un voletpratique (circuit d’apprentissage, sortie de groupe…).

La FUBicy regroupe au niveau national 115 associations de cyclistes. Parmi elles,certaines disposent d’une offre d’animations pédagogiques pour les écoliers visantprincipalement à l’apprentissage à la conduite à vélo.En Ile-de-France, trois associations membres de la FUBicy ont été recensées commeanimateur pédagogique potentiel :- Alliance Insertion et Cadre de Vie (AICV)- Réseau Vert Neuilly-Plaisance- Vivre à vélo en Ville

Toutefois, la liste présentée ci-après n’est absolument pas exhaustive dans la mesure oùles associations se saisissent progressivement de la thématique. Il est donc vivementconseillé aux collectivités locales ou aux écoles de contacter les associations locales decyclisme afin de lui proposer de s’associer à un projet pédagogique.

Alliance Insertion et Cadre de Vie (AICV)Cette association a organisé en 2002 des animations pédagogiques pour la ville piloteChampigny-sur-Marne, dans le cadre d’un accompagnement du cyclobus mis en placedepuis avril 2002. Quatre écoles ont participé à une animation mise en place par uneassociation, l’AICV, sur le thème de la sécurité routière à vélo. Il s’agissait d’apprendreaux enfants les bases de la conduite à vélo. Trois écoles ont manifesté le souhait derenouveler ce type d’opération.L’animation proposée repose sur un apprentissage à la conduite du vélo en ville et surl’accès à l’école à vélo. Une grille d’éducation au vélo est diffusée aux parents afin qu’ilsdisposent de repères et de conseils pour apprendre aux enfants à faire du vélo.

Réseau Vert Neuilly-PlaisanceL’association Réseau Vert Neuilly-Plaisance a pour objet de promouvoir l’usage de lamarche à pied et du vélo comme mode de déplacement à part entière. Elle souhaite laréalisation d’un Réseau Vert sur Neuilly-Plaisance et les communes environnantes. C’est-à-dire de redéfinir un partage équitable de la rue entre les différents usagers et defavoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture particulière ; de réaliser touttype d’aménagement tendant à favoriser les déplacements piétons et cyclistes, lestationnement et le gardiennage des vélos. L’enjeu final consiste à obtenir une réductionde la pollution de l’air.L'association "Réseau Vert Neuilly-Plaisance" a proposé, courant 2002 (envoi decourrier), une sensibilisation autour des trajets domicile-école à chaque école primaire deNeuilly-Plaisance afin d’impulser une dynamique locale.Cette action proposée contenait :. une visite de l’Îlot Vélos à la station RER de Neuilly-Plaisance. une discussion autour de l’expérience de Champigny-sur-Marne. une documentation et information sur les Associations.L’association se proposait d’aider les écoles à développer et mettre en place cesanimations pédagogiques sous les champs de l’environnement, de la santé et de la

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citoyenneté. Toutefois, à l’heure actuelle, cette association ne dispose pas des moyenshumains pour mettre en œuvre de telles actions au sein de l’ensemble des écoles de laville.

Vivre à vélo en Ville (VVV)L’objet de cette association est de promouvoir l'usage de la bicyclette en tant que moyende transport urbain alternatif, en harmonie avec les autres usagers de la voie publique.Bien que VVV ne propose pas d’animations destinées aux enfants dans le cadre scolaire,l’association est indiquée ici pour la formation vélo qu’elle propose aux adultes. En effet,dans certains cas, la mise en place d’un bus cycliste régulier peut nécessiter unapprentissage par les accompagnateurs, qu’ils soient bénévoles ou agents de la ville.

Contacts en Ile-de-France :

AICV (Alliance Insertion et Cadre de Vie)Joel SICK64 bd Diderot75012 Paris

Tél. 01 43 43 40 74Fax 01 43 42 42 [email protected]

Réseau Vert Neuilly-PlaisanceLa présidente, Claire JoubertLa secrétaire, Catherine Lortscher11 allée des orchidées93360 Neuilly-Plaisance

Tél : 01 43 09 88 70 ou 01 43 00 49 07fax: 01 43 09 88 [email protected]

Vivre à Vélo en VilleResponsable, François FATOU7 rue Dombasle93100 Montreuil

Tel : 01 48 59 56 00

D’autres associations membres de la FUBicy ont développé en France des animations enmatière de déplacements à vélo pour la cible des scolaires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur leurs actions, vous pouvez les contacter :

FUBicySandrine CLAUDEPIERRE7 rue Sédillot,67000 STRASBOURG

Tél : 03 88 75 71 90@ :[email protected]

Comité d'Action Deux-Roues (C.A.D.R.)4, rue Brulée67000 STRASBOURG

Tél. : 03.88.75.17.50Observations : atelier d’apprentissage et dedécouverte de la ville à vélo

Vélo-Cité66, rue Rodrigues-Péreire33 000 BORDEAUX

Observations : animations en cours d’études

Place au Vélo44000 NANTES

Tél. / fax 02 40 200 400@ : [email protected] –Observations : animations pour scolaires

APROVEL (Assoc. pour la PROmotion du VELo)Chez Paul MagnanLa VigarelleRue de la Taille13300 SALON-DE-PROVENCE

Tél. : 04 90 42 15 [email protected] : animations pour scolaires

ADTCMireille DELAHAYE5, place Bir Hakeim38000 GRENOBLE

[email protected] : animations pour scolaires, jeusur les déplacements urbains

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2- L’ANATEEP

L’Association Nationale pour les Transports Éducatifs de l’Enseignement Public (ANATEEP)vise à améliorer la qualité et la sécurité dans les transports collectifs scolaires etdéfendre la gratuité de ce type de transport.

Tous les ans, elle organise une campagne nationale d’éducation à la sécurité routière et àla citoyenneté. Plus localement, cette association organise des campagnes desensibilisation sur les transports scolaires dans les écoles. À cet effet, elle dispose dedivers outils pédagogiques sur la sécurité dans les transports scolaires, sous forme debrochures, de vidéos ou de jeux.

Contacts :

3- Association Transport et Environnement (ATE)

ATE est une association intervenant en Suisse dont les outils, existant en français,peuvent être utilisés comme support lors d’animations ou servir d’exemple à la créationd’outils.

Depuis 1979, l’association s’engage en faveur d’une mobilité respectueuse del’environnement et lutte pour une politique de transport durable. ATE intervientnotamment en promouvant l’éco-mobilité pour le trajet domicile-école.

Dans ce cadre, ATE a créé plusieurs outils afin de sensibiliser ou de guider les enfants etles parents vers des choix modaux plus sûrs et moins polluants. Ces documents peuventêtre consultés sur le site internet d’ATE ou commandés auprès de l’association.

Exemples d’outils ATE :

« Agir ensemble » : ce guide destiné aux parents présente la marche à suivre en 10points pour améliorer la sécurité des déplacements sur le chemin de l’école.« L’enfant et la voiture géante » : une voiture telle qu’elle est vue par un enfant de 5à 7 ans, mise à l’échelle des adultes.« Le chemin de l’école une aventure » : ce guide de 6 pages explique les principesde l’accompagnement des enfants nouvellement scolarisés.« Quand zig et zag se rencontrent sur un passage piéton » : ce livre d’enfantss’adresse aux automobilistes afin de les alerter sur les passages piétons dangereux.

Contacts :

ANATEEPMartine DUVALDéléguée Nationale8, rue Edouard Lockroy75 011 Paris

Tél : 01 43 57 42 86

@ : [email protected]

ATEAlain ROUILLERConseil en mobilité ATE18, rue de MontbrillantCH-1201 Genêve

Tél : 41 22 777 1002

@ : [email protected]

site : www.ate.ch

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C- Associations dans le dans le domaine de la prévention et de la sécurité routière

1- Prévention Routière

L’association Prévention Routière intervient en milieu scolaire à la demande de l’école oude la Ville. Cette structure est organisée en comités départementaux (contacts ci-après).L’association a développé des actions de pédagogie notamment pour prévenir lesaccidents de la circulation et faciliter l’apprentissage des dangers de la rue et de lapratique de la bicyclette et de la marche. On constate en effet un pic d’accidents chez lesjeunes collégiens, habitués à la dépose-minute et peu formés à l’éducation routière. Cesactions ont plus souvent porté sur le vélo mais tendent actuellement à s’ouvrir à lamarche.

Les principaux supports pédagogiques consistent en des pistes d’éducation routière àpied ou à vélo, dont l’objectif est d’apprendre aux enfants les bases du code de la route,du déplacement en ville à pied ou à vélo, de la détection des dangers de la voirie.Dans un premier temps, l’initiation se déroule sur un circuit protégé tel qu’une courd’école afin d’acquérir les bases de la conduite à vélo (maîtrise du vélo, tourner àgauche…). Puis, l’apprentissage se poursuit en milieu réel, dans le quartier de l’école oudans la ville. L’équipe de la prévention Routière peut être assistée de bénévoles, d’agentsmunicipaux qu’elle forme pour l’occasion, de gendarmes ou de policiers pouvant aider àla mise en œuvre.

En termes d’outils, l’association a créé une mallette « bicyclette et sécurité » comportantune vidéo et des fiches pédagogiques exploitables par l’animateur ou l’enseignant (6 à 15ans) et un album à colorier concernant les déplacements à pied (4 à 6 ans). Un nouveloutil est en cours d’élaboration pour les CP- CE1 sur les déplacements à pied et envoiture (consignes de sécurité), sur la base d’un CD-ROM et de fiches. Les outilspédagogiques de la Prévention routière permettent à cette structure de toucher un publicscolaire relativement large. À titre d’exemple, le comité départemental de Seine-Saint-Denis intervient avec l’aide d’employés municipaux auprès des écoles primaires (CM1-CM2), des collèges (4è-5è) et des lycées (3è-4è).Contacts :

Prévention RoutièreDirecteur de l’éducation et de la formationEmmanuel RENARD6, avenue Hoche75008 Paris

Tél : 01 44 15 27 00

@ : [email protected]

Comité départemental 771 place Saint Michel77 000 Melun

Tel : 01 64 37 59 31

Comité départemental 7852, avenue du Saint Cloud78 000 Versailles

Tel : 01 39 50 13 09

Comité départemental 9124, rue Vigier91 100 Corbeil-Essones

Tel : 01 69 22 81 30

Comité départemental 921221, avenue Pablo Picasso92 000 Nanterre

Tel : 01 47 78 47 59

Comité départemental 9390, avenue Jean jaurrès93 120 La Courneuve

Tel : 01 48 36 10 89

Comité départemental 9433, avenue Michelet94 210 La Varenne-Saint-Hilaire

Tel : 01 55 12 19 30

Comité départemental 95BP 10695 316 Cergy-Pontoise cedex

Tel : 01 30 32 75 23

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2- Prévention MAIF

Cette association, créée en 1980, mène des actions pédagogiques en milieu scolaire dansle domaine de la sécurité routière et domestique. Ces animations reposent notammentsur des pistes d’éducation routière et de la documentation pédagogique variée.La Prévention MAIF anime également des stages de sécurité à la demande des Institutsde Formation des Maîtres. Toutes les délégations départementales de la MAIF disposentd’une antenne Prévention MAIF (contacts page suivante), qui met à disposition denombreux guides, dépliants, cassettes vidéos et logiciels sur la sécurité routière.D’autres assureurs disposent d’organismes de prévention. Toutefois, toutes n’ont pasencore intégré la dimension « prévention routière » (voir aussi Prévention MAE,Prévention MACIF)

Autres contacts en matière de prévention et sécurité routière :

LCVR (Ligue contre la violence routière)15 rue Jobbé Duval,75015 Paris

Tél : 01 45 32 91 00Fax : 01 45 32 91 01

Association des formateurs à l’éducation routière48, rue Lebourg- blanc,78590 Noisy-le-roiAssociation nationale de promotion de l’éducation routière6, rue léonard de vinci75016 ParisANPER (association nationale pour la promotion de l’éducation routière)50, rue Rouget de Lisle,92158 Suresnes Cedex

Tél : 0140 99 55 44

Association pour la défense de l’enseignement à la sécurité routière9, rue Léon Blum,39300 Champagnolle

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Liste des délégations de Prévention MAIF ci-aprèsPrévention MAIFAvenue Salvador Allende

79 038 NIORT

Prévention MAIF 77

Délégation Cesson44 rue des Aulnes, Vert-Saint-Denis

77243 Cesson cedex

Téléphone : 01 64 41 34 00Fax : 01 64 41 34 06

Prévention MAIF 77

Délégation Meaux

35 chemin de Beauval77109 Meaux cedex

Téléphone : 01 60 09 91 50Fax : 01 60 09 91 51

Prévention MAIF 78

Délégation Versailles7 ter rue de la Porte-de-Buc - BP 925

78009 Versailles cedex

Téléphone : 01 39 24 64 00Fax : 01 39 24 64 01

Prévention MAIF 78

Délégation Poissy

83 avenue Maurice Berteaux78308 Poissy cedex

Téléphone : 01 39 22 41 40Fax : 01 39 22 41 41

Prévention MAIF 78 :

Délégation Montigny-le-BretonneuxLa Diagonale Ouest, 14 avenue Gustave Eiffel78067 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex

Téléphone : 01 39 30 28 60

Fax : 01 39 30 28 61

Prévention MAIF 91

Délégation EvryBois-Sauvage, 12 rue du Bois Guillaume - BP 196

91006 Evry cedex

Téléphone : 01 69 47 67 00Fax : 01 69 47 67 01

Prévention MAIF 91

Délégation OrsayLe Parc des Roches, 37 boulevard Dubreuil91898 Orsay cedex

Téléphone : 01 60 92 27 00

Fax : 01 60 92 27 01

Prévention MAIF 91

Délégation Arpajon6 rue Marc Sangnier - BP 63

91292 Arpajon cedex

Téléphone : 01 60 83 64 00Fax : 01 60 83 64 01

Prévention MAIF 92

Délégation Nanterre

Le Tivoli - 257 avenue Georges Clemenceau - BP 40392004 Nanterre cedex

Téléphone : 01 41 37 18 00Fax : 01 41 37 18 01

Prévention MAIF 92

Délégation Châtillon39 rue Louveau92323 Châtillon cedex

Téléphone : 01 42 31 66 60

Fax : 01 42 31 66 61

Prévention MAIF 92

Délégation Antony21 avenue de la Division Leclerc - BP 110

92164 Antony

Téléphone : 01 55 59 58 00Fax : 01 55 59 58 01

Prévention MAIF 93

Délégation Bondy15-19 rue Etienne Dolet93147 Bondy cedex

Téléphone : 01 48 02 79 79

Fax : 01 48 02 79 70

Prévention MAIF 93

Délégation La CourneuveLes Bureaux du Parc, 9e étage,

15 rue de Saint-Denis93125 La Courneuve cedex

Téléphone : 01 43 11 40 40Fax : 01 43 11 40 41

Prévention MAIF 94

Délégation Créteil79 boulevard J. B. Oudry94305 Créteil cedex

Téléphone : 01 43 99 62 00

Fax : 01 43 99 62 01

Prévention MAIF 94

Délégation Vitry-sur-Seine40 - 62 rue du Général Malleret-Joinville

94405 Vitry-sur-Seine cedex

Téléphone : 01 47 18 31 90Fax : 01 47 18 31 81

Prévention MAIF 94

Délégation Villiers-sur-Marne

13 avenue Auguste Rodin94354 Villiers-sur-Marne cedex

Téléphone : 01 49 41 42 00Fax : 01 49 41 42 01

Prévention MAIF 95

Délégation Cergy-PontoiseLe Sextant, 18 rue de la Bastide Cergy-Saint-Christophe - BP 8254

95801 Cergy-Pontoise cedex

Téléphone : 01 34 22 90 00Fax : 01 34 22 90 01

Prévention MAIF 95

Délégation Domont

6 avenue du Lycée - BP 0195335 Domont cedex

Téléphone : 01 39 35 48 60Fax : 01 39 35 48 61

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D- Associations de services urbains de proximité

Partenaires pour la ville- Boucles Nord de SeineCette association, créée le 16 mai 1997 par EDF-GDF, La Poste, la RATP et laSCICGetsion Ile-de-France, assurent par convention avec les collectivités locales diversservices urbains, notamment en lien avec les transports : mission de médiation,information et orientation des voyageurs, participation à des campagnes anti-fraude…Les sorties scolaires représentent une de leurs principales activités : sécurisation etgestion des flux d’élèves aux abords d’écoles, accompagnement du temps du midi danscertaines cantines ou réfectoires (animations).Récemment, Partenaires pour la Ville a envisagé de développer son activité à destinationdes scolaires en proposant des accompagnements sur le chemin de l’école, sur le principedu bus pédestre. Dans ce cadre, l’association propose une prestation d’organisation et degestion de service de ramassage scolaire à pied, associé à des actions pédagogiquesauprès des élèves (apprentissage aux déplacements en ville à pied ou en transportscollectifs).

Contacts :

Partenaires pour la ville- Boucles Nord de Seine71 boulevard National92 250 La Garenne-Colombes

Tel : 01 47 60 24 64Fax : 01 47 60 24 59@ : [email protected]

Espace Mobilités électriquesAssociation soutenue par des partenaires tels que l’ADEME, EDF et la Ville de Paris ayantpour objet la promotion des véhicules électriques.

Contacts :

Espace Mobilités électriquesPauline ROBERT10-16 rue de la Tour des Dames - 75009 PARIS

Tel : 01 53 20 09 69Fax :@ :

Espaces info énergie (EIE)Il s’agit d’un réseau d’acteurs de proximité, constitué de 14 EIE en Ile-de-France,

répartis sur l’ensemble des départements. Ce sont généralement des associations, àl’exception de certains services communaux. Ils ont pour mission d’informer la populationet répondre à leurs préoccupations et questions sur l’énergie, notamment sur lestransports. Ils interviennent également sur le terrain en participant à des opérationsévènementielles liées à l’énergie.

Contacts :

ADEME ILE DE FRANCEFabienne SCHIMENOVITZ6-8 rue Jean jaurès92806 Puteaux cedex

Tel : 01 49 01 45 40@ :[email protected]

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E- Autres acteurs privés

1- Les pôles vélos

Les pôles vélos, espace de gardiennage, de location et d’information sur le vélo,représentent un potentiel logistique voire pédagogique intéressant. En effet, ce type destructure peut disposer de locaux permettant l’installation de pistes d’éducation à laconduite du vélo en circuit fermé.Il est donc conseillé de se renseigner auprès des gestionnaires de pôles vélos pour lamise à disposition de matériel, l’encadrement d’une sortie à vélo ou une animationautour de l’apprentissage du vélo. Les gestionnaires de certaines structures envisagentde diversifier leur activité par la mise à disposition du local et du matériel (casques,vélos, plots…) pour accueillir des animations pédagogiques voire de développer une offrecomplète d’animations pédagogiques sur l’apprentissage du vélo, avec des supportspédagogiques et des animateurs formés.En conclusion, proposer des projets aux gestionnaires de pôle-vélos pour impulser ledéveloppement de l’offre.

2- Les sociétés de transport publicLes centres de bus de la RATP mettent à la demande des villes (CES, REP) ou desdirecteurs d’établissement des animateurs avec une action pédagogique « clé en main »sur l’utilisation des transports collectifs et le comportement citoyen. D’autrestransporteurs proposent certainement des services similaires ou même des outils.

Ainsi, la RATP propose depuis 2002 une réédition mise à jour en 2003 d’un outilpédagogique intitulé "Mon territoire c'est ma ville", initialement créé en 1993 parl’Agence ETHANE, pour les élèves d'Ile-de-France du CE1 à la 3ème. L’outil est offertgratuitement suivant la condition d’intervention d’agents RATP en co-animation avec lesprofesseurs.Il contient un kit pédagogique sur les transports, des jeux et un guide d’animation.

Matériel:- Kits pédagogiques destinés aux élèves de CE1 à CM1 ou 2 (kits Niveau 1) et auxélèves de CM2 à 6ème ou 5ème (Kits Niveau 2)- Jeux pédagogiques en complément des kits Niveau 1 et 2- K7 vidéos et jeux de rôles pour les élèves de 4ème/3ème (Niveau 3)- Guide d’animation pour les agents RATP et sessions de formation

Description :Niveau 1 : Il concerne les plus jeunes (CE1, CE2, CM1 voire CM2)il s’agit d’un premiercontact, d’une rencontre conviviale sur le mode du jeu et de l’apprentissage des bonscomportements dans les transports publics.C’est un livret ludique pour partir à l’aventure dans la ville, il est construit de façon

dynamique avec des parcours, des codes, des clés pour “ ouvrir des portes ” etdécouvrir des messages ou des mots cachés.

Niveau 2 : Il concerne les jeunes de CM2, 6ème, 5ème. Présenté sous forme de 4livrets de type magazine, ce niveau regroupe 4 modules totalement différents,indépendants et pourtant complémentaires, dans lesquels se répartissent les multiplesthèmes traités.Chaque module propose à la fois des sujets de réflexion, des animations ludiques, des

tests et des infos/actualités en rapport avec les thèmes sélectionnés. Des minirubriques, parsemées au fil des pages, permettent de lancer des sujets, rythmer lesséances et relancer l’attention quand les esprits ont tendance à s’évader.

Niveau 3 : Il s’adresse aux collégiens de 4ème/3ème. Son objectif est de permettre aux

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agents d’entrer en contact avec eux de manière vivante, d’échanger des points de vue etde faire passer des messages de civilité et de respect.Une série de fiches scénarios par métier sont proposées au choix des intervenants. Leur

principe : donner des idées. Il s’agit d’inverser les rôles, de mettre les jeunes à la placedes agents et de les faire réagir dans les différentes situations envisagées.Pour compléter : des fiches métiers synthétisant les principales missions exercées dans

l’entreprise (exploitation, maintenance, encadrement) et des outils et sourcesd’information pour aller plus loin ou répondre à des questions spécifiques.

Animations : Un programme d’aide à l’animation est proposé afin d’éclairer sur lesmultiples façons d’aborder et de traiter les thèmes choisis en classe ; des idées pourdémarrer ou enchaîner les séances, libre à chacun de personnaliser ses interventions enfonction du niveau et de la durée possible dans les classes, libre à chacun de sélectionnerdans la gamme complète des outils pour construire sa séance.Une formation est assurée pour chacun des 3 niveaux afin de faciliter l’approche desoutils pédagogiques et de partager les pratiques et astuces sur le déroulement desséances.

Utilisation :L’animation est liée à l’intervention d’agents RATP en classe ( de 1 à 5 fois pendantl’année scolaire) ; mais le professeur utilise aussi généralement seul avec ses élèvescertaines parties des kits entre deux interventions d’agents RATP.

Commentaires:- agrées par le ministère de l’Éducation Nationale et réalisés en co-production avecl’équipe Communication du Ministère- adéquation avec les programmes scolaires- mode ludique des messages civiques, pas seulement dans les transports- grande modularité selon le niveau scolaire de chaque classe et le nombre possible

d’interventions.

Contacts :

RATP"Mon territoire c'est ma ville"54, quai de la RapéeLAC A 34 75599 PARIS CEDEX 12

mél : [email protected]

site : www.ratp.fr/download/monterritoire

3- CARDERE

L’Agence CARDERE diffuse un outil pédagogique sur les transports intitulé « Patacaisse »,crée en 2004 par Joël OUF et François LENORMAND.Le public ciblé est les enseignants, les animateurs, et tout porteur de projet en éducationà l’environnement.

Matériel :Il s’agit d’un kit pédagogique contenant le matériel suivant :- 5 ateliers interactifs : Un moteur, comment ça marche ? Les effets des polluants. Leloto de l’auto. L’effet de serre. Transportons-nous bien.- Un classeur pédagogique : 95 pages de fiches méthodologiques et de fiches enfants

prêtes à l’emploi.- Un carnet individuel de l’enfant : le "Passeport Patacaisse".

Description :L’enseignant, l’animateur construit son projet et sa démarche en s’aidant du classeur. Il

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réalise l’apport de connaissance grâce aux ateliers interactifs : il approfondit lesconnaissances des enfants par des prolongements suggérés dans le classeur (activités)et passe à une phase action : l’établissement d’un vrai plan de déplacements pour l’écoleou la classe.

L’enfant est aidé par un carnet individuel où il note ses résultats traduits en quantité deCO 2 non produites.

Utilisation :Avec un animateur, obligatoirement.

Commentaires :� Outils originaux, inexistants jusqu’alors en France.� La méthode pédagogique : comprendre les phénomènes en présence, apprendre

en s’amusant, passer à l’action concrète.� La richesse des thèmes abordés : air, consommation, santé, réchauffement

climatique, énergies, comportement écocitoyen.

Contacts :

CARDERECARDERE55, rue Louis Ricard76000 ROUEN

mél : [email protected]

site : www.cardere.org

F- Les actions pédagogiques menées par une collectivité locale ou une intercommunalité

L’expérience du groupe de villes pilotes en Ile-de-France a révélé que les collectivitéslocales disposaient parfois de moyens en interne pour engager une démarchepédagogique avec la collaboration des écoles.

1- Les animateurs ou éducateurs sportifs de la collectivité et autres actionspossibles d’accompagnement par la Ville

1.1- Les animateurs ou éducateurs sportifs de la collectivité, l’exemple de laVille de Montreuil

En l’absence de structures locales de type associatif, il est possible pour la villed’envisager une action en interne par le biais d’animateurs compétents en matière demobilité et d’environnement ou d’éducateurs sportifs lorsque la ville en dispose.

Ainsi, la Mission environnement de la Ville de Montreuil emploie un animateur qu’elle achargé de créer un outil pédagogique pour sensibiliser les scolaires à la pratique desmodes doux pour les trajets domicile-école. Il s’agit d’un diaporama (Powerpoint sur CD-ROM) conçu à partir des outils déjà existants sur la thématique des transports, de l’air etde l’énergie. Il peut être diffusé aux classes à l’aide d’un vidéo- ou d’un rétro-projecteur.

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Les diapositives contiennent peu de textes ; ce sont essentiellement des schémas et desphotos qui suivent une logique (voir document en annexe 1):- Une présentation des enjeux de l'environnement et la place de l'homme : (cette partiesera utilisable comme introduction à d'autres interventions sur l'eau, les déchets, lapollution.)- La pollution de l'air, ses effets, ses causes- Les déplacements et leurs inconvénients- Comment faire ? des idées pour mieux se déplacer- Les solutions proposées dans le cadre de son école (bus à pied)

Cet outil a été créé avec l'aide d'une stagiaire en éducation à l'environnement quieffectue un stage à la mission environnement (1 jour par semaine pendant 9 mois).L’outil sera proposé aux établissements scolaires en commençant par les écoles pilotesdans le cadre de modules pédagogiques sur l'environnement.

En parallèle, 8 modules pédagogiques sont prévus sur la thématique générale del’environnement, dont 4 thèmes sont prédéfinis : la nature en ville, les déchets, lamaîtrise de l'énergie, les déplacements. L’animation du module énergie sera assurée parle personnel de maîtrisez Votre Énergie (Espace Info Énergie).

De même, les éducateurs sportifs, compétents pour encadrer des enfants dans le cadred’une activité sportive (diplômes nécessaires), peuvent organiser des circuits en groupe àvélo pouvant avoir pour vocation l’apprentissage de la conduite, du partage de la voirie,de la découverte de la ville…

Contacts pour les opérations sur Montreuil :

Mairie de MontreuilPierre-Luc Vachermission environnementPlace jean Jaurès93100 MONTREUIL

@ :[email protected]él : 01 48 70 67 94 - fax : 01 48 70 67 52www.montreuil93.net/environnement

Maitrisez Votre EnergieGuillaume PORCHERPavillon des Finances12, boulevard Rouget-de-Lisle93100 MONTREUIL

Tel : 01 42 87 13 55@ : [email protected]

1.2- Les autres actions possibles d’accompagnement par la Ville, l’expérience dela Ville de Tremblay-en-France

La Ville de Tremblay, grâce à une collaboration entre le service environnement et leservice des affaires scolaires, a organisé le Noël du Pédibus de Tremblay en décembre-janvier : goûter, cadeaux pour les enfants (CD-ROM et livres en lien avecl’environnement). Par ailleurs, la collectivité aide au montage du journal du pédibus,relais d’information pour les parents et d’expression pour les enfants (voir en annexe 2).

La Ville de Tremblay organise actuellement un programme d’animations pédagogiquessur les déplacements urbains auprès des classes des écoles primaires Malraux et Hugopar l’intermédiaire de l’association Initiative Environnement (voir projet en annexe 2). Ilest prévu d’organiser les animations autour de deux axes de travail : la pollution et lasécurité routière.

Tous les partenaires des écoles concernées seront associés à la démarche, afin d’avoirune action globale qui puisse trouver des prolongements à travers les diverses activitésdes écoles. De plus, le quota de 60 heures prévu pour les animations est assez réduit au

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regard des thèmes à aborder et du nombre d’enfants concernés. Dans la mesure despossibilités des enseignants et autres partenaires, certaines animations ouexpérimentations associées pourraient être déléguées directement à l’école, après uneconcertation avec l’ensemble des acteurs sur la base d’un programme détaillé.

Contacts :

2- Syndicat intercommunal à compétences transports

L’expérience du groupe de villes pilotes a mis en évidence le rôle particulier du syndicatde transport de Marne-La-Vallée (secteurs 3 et 4) qui met à disposition des collectivitésun animateur compétent sur le thème des déplacements. En ce cas, l’animateur s’appuiegénéralement sur des outils pédagogiques existants tel que la mallette du Ministère del’écologie et du développement durable édité pour la journée « en ville sans mavoiture ».

A titre d’exemple, le syndicat de transport de Marne-La-Vallée intervient déjà depuis troisans dans les écoles afin de sensibiliser les élèves, notamment ceux de CM2, à l’usage destransports en commun. Après avoir été amenés à l’école en voiture durant tout leprimaire, les élèves de sixième doivent en effet aller au collège en transport en commun,et le syndicat souhaite les y préparer. En septembre, il confie ainsi aux élèves de CM2une mallette pédagogique, pour revenir ensuite vers mai-juin et observer par le biais desimulations quel sera leur comportement en transport en commun. Le syndicat detransport dispose en effet d’une offre d‘animations pédagogiques sur les déplacements.Une animation avait été mise en place pour l’école de la ville pilote de Chanteloup-en-Brie par le syndicat dans le cadre de la journée « Marchons vers l’école ».

Le syndicat a la possibilité de favoriser la diffusion des expériences entre les différentescommunes et de mettre à leur disposition des outils pédagogiques communs, tels que lesmallettes. Il peut également leur apporter un soutien technique pour les études et lesaménagements, quelle que soit la spécificité des problématiques, mener desinterventions auprès des élèves ou de leurs parents au sein des écoles et assurer un rôlede coordinateur entre les communes et les différents partenaires, comme l’Educationnationale ou les mairies.Il peut donc être intéressant pour une collectivité locale, lorsqu’elle est rattachée à uneintercommunalité, de s’adresser aux services « transport » ou « environnement »intercommunaux pouvant disposer de moyens humains ou matériels adaptés.

Contacts:

Hôtel de Ville de Tremblay-en-FranceDirection EnvironnementLucie de Framond18, boulevard de l’Hôtel de ville93290 Tremblay En France

Tel : 01 49 63 69 07Fax : 01 49 63 69 33

Syndicat de transports de Marne-La-ValléeChargée de mission,Carole VERNIER DE BYANS13 avenue de la Courtillère77 400 Saint-Thibault-des-Vignes

tel : 01 60 31 54 54fax : 01 64 30 64 12

Mairie de Chanteloup-en-BriePierrette MUNIERHôtel de Ville77 400 Chanteloup-en-Brie

Tél : 01 64 12 74 50@ : [email protected]

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3- L’assistance de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale oumunicipale

Police Nationale ou municipale - officier de prévention et îlotier

Certains commissariats disposent d’officiers de prévention, particulièrement compétentsen matière de sécurité routière. Toutefois, selon la sensibilité de ces officiers auxproblématiques liées aux modes doux, ils organisent également des stagesd’apprentissage de la conduite à vélo.Officier de prévention et îlotier peuvent intervenir en classe ou dans la cours d’école pourrappeler les règles de sécurité sur la route. En outre, selon leur sensibilité auxproblématiques liées aux modes doux, ils organisent également des stagesd’apprentissage de la conduite à vélo.

Exemple :

- La Ville de Boulogne-Billancourt : deux policiers de la Police municipale ont établidepuis deux ans un partenariat avec la Ville et six établissements scolaires. Cesanimations sur la sécurité routière concernent des groupes de 10 à 12 enfants encadréspar deux policiers, 3 ou 4 parents et un enseignant.

- La Ville de Morsang-sur-Orge avait été assistée dans son action auprès des scolairespar des agents de la Police Nationale qui avaient organisé un atelier sur la sécuritéroutière dans la cour de récréation.Cette animation sera assurée par des membres de la Police Nationale. Il s’agit d’uneaction individuelle de deux policiers de la Ville de Boulogne-Billancourt qui ont établidepuis deux ans un partenariat avec la Ville et six établissements scolaires. Cesanimations concernent des groupes de 10 à 12 enfants encadrés par deux policiers, 3 ou4 parents et un enseignant.

De même, la Ville de Morsang-sur-Orge avait été assistée dans son action auprès desscolaires par des agents de la Police Nationale qui avaient organisé un atelier sur lasécurité routière dans la cour de récréation.

Gendarmerie Nationale - formateurs relais enquêteurs environnement (FREE)

Il s’agit en Ile-de-France d’une quarantaine de gendarmes spécialisés formés sur lesthèmes de la sécurité routière et de l’environnement, pouvant également apporter leurconcours en milieu scolaire ou lors de manifestations organisées par les collectivités.A titre d’exemple, la Maison de l’environnement de Morsang-sur-Orge a fait appel à leurscompétences dans le cadre du printemps de l’environnement.

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Étape 3- Évaluation et valorisation de l’action pédagogique

A- Les enjeux d’une démarche valorisante

Avant de valoriser les résultats de son action auprès des media et des partenaires, il estimportant de faire connaître l’action aux publics et acteurs concernés pour s’assurer dusuccès de l’opération.

La communication dans ce type d’action doit être présente tout au long du projet et porteessentiellement sur trois cibles :

- les acteurs permanents du projets ;- les structures représentées par les partenaires ;- les relais d’influence, le grand public et les media.

1- La communication opérationnelle

La communication opérationnelle vise à informer les acteurs permanents du projet(partenaires, acteurs de la mise en œuvre, public) tout au long de son élaboration, de samise en œuvre et de son évaluation. Elle permet d’assurer la coordination entre lesmissions des divers partenaires et leur information réciproque de l’état d’avancement duprojet.

Pour différentes raisons, il est recommandé d’insérer son projet dans un dispositif decommunication dès son démarrage. La communication avec le public et les acteurs duprojet est essentielle à différents moments de la démarche.

En outre, dans le cadre d’action pédagogique basée sur une méthode active, faisant parexemple appel à la participation des enfants et des parents pour organiser un ramassagescolaire à pied ou à vélo, la qualité de la communication joue un rôle déterminant dans lesuccès de l’opération.

Les actions participatives nécessitent de valoriser l’action pédagogique entreprise auprèsdu public sollicité afin de s’assurer de l’adhésion et de l’implication du plus grand nombre.Ce type d’action exige donc une valorisation auprès du public à toutes les étapes duprojet :

- Pendant la préparation : en multipliant les échanges avec les acteurs afin de lesinformer, sensibiliser, concerter ou consulter avant de participer.

- Pendant la mise en œuvre : en assurant une bonne information et coordinationdes acteurs.

- Après l’action : en diffusant les résultats de l’action aux acteurs en vue d’unepérennisation de l’action menée (reconnaissance du travail effectué, de la valeur del’action menée par les enfants…).

Enfin, la communication opérationnelle peut s’effectuer par le biais de différents media :

- Au niveau local : radio locale ou associative, TV locale, journal de la ville, conseil dequartier, site internet de la ville, bulletin municipal envoyé aux habitants, stand sur unmarché…- Au niveau de l’école : cahier de correspondance ou notes aux parents, affichage àl’entrée, réunion d’information et d’échanges, journal de l’école, conseil d’école, conseilde classe…(voir exemples en annexes)

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2- La communication interne et externe

La communication interne vise à promouvoir le projet au sein des structurespartenaires tandis que la communication externe vise à promouvoir le projet auprès derelais d ‘influence, du grand public et des media.

L’intérêt de la communication interne aux structures partenaires contribue à lareconnaissance de la valeur pédagogique de l’action. Elle peut intervenir à différentesétapes de la démarche :

- Pendant l’élaboration : informer en amont du nouveau partenariat et du suivi del’action engagée (réunion interne, site internet…);

- Pendant l’exécution : communiquer au moment de la réalisation lorsque quel’action a un caractère évènementiel (réunion interne, site internet, lettred’information de la structure…);

- En aval : faire connaître les résultats de l’action, confirmer la valeur pédagogiquede l’action (réunion interne, site internet…).

La communication externe est un relais de valorisation auprès de l’extérieur : relaisd’influence, du grand public et des media. Elle intervient essentiellement aprèsl’évaluation afin de pouvoir argumenter la valeur et l’intérêt de telles actionspédagogiques sur des résultats tangibles et chiffrés (voir §C).

Toutefois, lorsque l’action pédagogique s’insère dans le cadre d’une journéeévènementielle tel que « Marchons vers l’école », une forte médiatisation peut êtreenvisagée avant l’évaluation :

- La préparation du projet : informer sur l’action en préparation, effet d’annonce dela journée (communiqué ou dossier de presse)…

- Pendant l’action pédagogique : valoriser l’action pédagogique par une diffusiond’information d’actualité (spécialisé et/ou grand public), en jouant notamment deson caractère festif et visuel (les journaux télévisés régionaux sont intéressés parce type de manifestation vivante et conviviale).

- Après l’action pédagogique : diffusion d’informations sur les résultats de l’actionmenée, crédibilité et efficacité de l’action pédagogique sur les habitudes dedéplacements domicile-école, information du grand public…

Différents outils de communication sont utilisés :

- TV, radio, journaux télévisés régionaux, TV locale- Presse : presse spécialisée pour enfants, presse spécialisée pour les collectivités

locales, presse spécialisée sur les transports ou la santé- Media pour les acteurs de l’éducation à l’environnement,- Relais par le site internet de partenaires de l’opération (Ville, ARENE, ADEME)

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B- Évaluer son action

Évaluer la pertinence et l’impact de l’action fait partie intégrante de la démarche d’actionpédagogique, en particulier lorsqu’elle repose sur une méthode active.

1- Intérêts et méthode

Intérêts de l’évaluation

Évaluer son projet permet de dresser un bilan de son action à différents niveaux :- estimer le degré de réussite : les objectifs sont-ils atteints ?- remettre en cause la méthode, les moyens employés ou la logistique ;- réajuster ses objectifs ;- construire des outils fiables ;- valoriser son action ;- acquérir un savoir-faire.

L’évaluation tend le projet vers une meilleure efficacité en tirant les leçons del’expérience passée. Un bilan de l’action doit permettre de formuler desrecommandations pour sa reconduction ou sa pérennisation. En outre, l’évaluationconstitue un argument solide pour valoriser son projet auprès des media en attente derésultats concrets et chiffrés. A cette fin, il convient de définir en amont un certainnombre de paramètres, auxquels l’évaluation devra répondre en aval.

Enfin, d’un point de vue plus large, il est intéressant de pouvoir estimer la participationdes enfants à des actions en Ile-de-France de type « Aller à l’école ensemble, à pied ouà vélo », au regard des objectifs du Plan de déplacements urbains (PDU). A un niveauglobal, ces évaluations peuvent mettre en évidence des pistes pour atteindre les objectifsfixés par le PDU.

Méthode d’évaluation

Bien que les outils employés et la personne chargée de l’évaluation (l’éducateur, lepublic, une personne extérieur) sont variables dans le cadre de telles actions, certainsparamètres de la méthode d’évaluation restent inchangés, dans un souci d’efficacité. Enpremier lieu, l’évaluation repose sur une démarche partenariale et concertée.

Objet de l’évaluationL’objet de l’évaluation doit être déterminé en amont du projet. Il peut concernerdifférents aspects du projet : la performance de l’éducateur, le public concerné, lapertinence de la prestation, les connaissances acquises par les enfants, les résultatsobtenus sur un changement de comportement ou de situation souhaité…

Son but est en partie d’évaluer si l’action pédagogique a atteint les objectifs déterminésdans la phase d’élaboration et mesurer l’écart entre les objectifs fixés et ceux atteints.L’évaluation est ainsi souvent appliquée à deux domaines principaux :

- aux projet et acteurs du projet, en mesurant l’écart entre les objectifs fixés et lesrésultats obtenus.

- aux milieu et population concernés par l’action pédagogique.

Moment de l’évaluationL’évaluation intervient généralement pendant toute la durée du projet, en particulier pourles actions de type participatif, à trois principaux stades définis selon un échéancier :- en amont, pour l’élaboration des objectifs et des indicateurs et leur application avantl’action ;- pendant l’action en fonction de son type et de sa durée ;- en aval, pour l’application des indicateurs après l’action.

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Indicateurs d’évaluationUne évaluation se réfère généralement à une série d’indicateurs quantitatifs et/ouqualitatifs définis dès le démarrage de l’opération. Les indicateurs retenus doiventémaner d’un consensus entre les partenaires visant à s’assurer de l’objectivité et de lareprésentativité des indicateurs.

Les principaux indicateurs se regroupent en cinq catégories en fonction de leur finalité,évaluer les ressources, la réalisation, les résultats, les impacts ou l’efficacité de l’actionpédagogique (voir encadré suivant).

Les principales catégories d’indicateurs d’évaluation

� Indicateurs de ressources : budget alloué ou temps de travail par animation

� Indicateurs de réalisation (activité) : Nombre de participants, nombred’animateurs…

� Indicateurs de résultats : effet direct et immédiat induit part l'intervention

� Indicateurs d'impacts : conséquences sur les bénéficiaires directs, au-delà des effetsdirects (court, moyen et long terme), efficacité de la sensibilisation, changementsde comportements …

� Indicateurs d'efficacité : comparaison entre les réalisations, résultats et impactsestimés (objectifs) et réels (évalués).

2- Application à une action pédagogique participative :Participer à la semaine « Marchons vers l’école»

Dans le cadre d’une pédagogie active, les partenaires du projet ont un intérêt certain àévaluer leur action afin de :

- mesurer la compréhension du message,- mesurer l’impact sur les comportements de la population sensibilisée et le milieu

(parents et enfants, abords d’école),- mesurer l’efficacité et la pertinence de l’animation,- mesurer l’efficacité et la pertinence des outils conçus,- envisager des pistes pour une reconduction ou une pérennisation de l’action,- valoriser la participation des enfants.

Dans le contexte du groupe de villes pilotes sur l’éco-mobilité scolaire en Ile-de-France,de nombreuses villes et écoles ont participé à la journée internationale « Marchons versl’école » en octobre 2002. « Marchons vers l’école » correspond à une période demobilisation internationale pendant une journée d’octobre, étendue à une semaine depuis2003. Cette opération vise à principalement sensibiliser les parents et les enfants à lapratique de la marche et du vélo pour aller à l'école, individuellement ou en groupeaccompagné et contribue en ce sens aux changements de comportements et d’habitudesde déplacements.

Certaines de ces villes pilotes participent à la semaine « Marchons vers l’école » ouorganisent des journées « Aller ensemble à l’école, à pied ou à vélo », en les dotant d’unfort caractère pédagogique. Il s’agit, par exemple, d’une ville ou d’une école mettant enplace, directement ou indirectement (association de parents d’élèves, animateurspédagogiques…), une pédagogie de projet consistant à organiser un bus pédestre ou

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cycliste pour la semaine, associée à des modules théoriques d’apprentissage sur desthématiques en lien avec l’éco-mobilité (déplacements et environnement, déplacementset sécurité routière...).

Dans ce cas, l’évaluation peut porter sur la participation des enfants et le changement decomportement recherché. Il est alors recommandé d’associer les enfants à la démarched’évaluation, tant quantitative (comptage) que qualitative (problèmes rencontrés, degréde satisfaction…) qui alimentera le bilan de l’action. Le rôle de l’enseignant dans ce cadreest primordial.

Cette démarche peut être mise œuvre par le biais d’un questionnaire rempli en classe parles enfants à l’aide de l’enseignant. Ce questionnaire est plus ou moins détaillé enfonction de la durée de l’action et des objectifs fixés :

- action ponctuelle (voir modèle d’enquête « simple » en annexe 5)- action prolongée le long de l’année (modèle d’enquête approfondie en annexe 6).

L’objectif commun est de vouloir quantifier la participation des enfants et leschangements de modes pour les déplacements domicile-école après l’actionpédagogique. Il est donc utile de procéder à un comptage des écoliers par mode detransport utilisé avant, pendant et après l’action pédagogique pour fins de comparaison(voir encadré suivant).

Toutefois, associer un volet quantitatif et un volet qualitatif peut permettre à l’évaluationde dégager des pistes pour faciliter et améliorer une éventuelle reconduction de l’actionmenée ou sa pérennisation, lorsque l’une de ces deux perspectives est envisagée.

Quelle que soit la méthode ou les outils retenus, il est important de procéder à uneévaluation lorsque le porteur souhaite valoriser son action. La valorisation du caractèreexemplaire et innovant de l’action aura d’autant plus d’impacts si celui-ci est justifié etmesuré.

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Évaluation quantitative d’une semaine « Marchons vers l’école »

AVANT :

� Choisir de préférence une journée (ou mieux une semaine) durant la semaineprécédant l’animation pour faire le relevé « avant » du mode de transportutilisé par chaque élève. Chaque enseignant est responsable du décompte desa salle de classe.

� Photocopier la feuille de décompte individuel pour chaque enfant de la classeet la distribuer en conséquence. En fonction du niveau scolaire, la feuille estremplie par l’enfant seul, l’enfant aidé de l’enseignant ou directement parl’enseignant pour toute la classe (relevé à main levée au moment de l’appelde présence).

LA SEMAINE MARCHONS VERS L’ECOLE :

� Remplir les colonnes, chaque jour, sur la feuille de décompte individuel ou parclasse.

APRÈS :

� Pour fins de comparaison, il est indispensable de procéder au décompte avantet après l’événement. Il revient à chaque école de choisir une journée (oumieux une semaine) durant la semaine suivant l’animation pour faire ledécompte « après ».

BILAN :

� Une fois les trois décomptes effectués, il convient d’établir un bilan à partir desdécomptes de la classe qui met en évidence l’évolution des comportements etses conséquences pour les abords de l’école.

� Diffuser ce bilan : c’est la valorisation des résultats (§C).

VOIR ANNEXES POUR LES MODELES

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C-Valoriser les résultats et les productions de l’action pédagogique

La valorisation des résultats de l’action pédagogique correspond à la diffusion du bilan del’action. Elle intervient donc à posteriori de la mise en œuvre et de l’évaluation.

Son intérêt et ses cibles sont multiples.

1- Valoriser les résultats auprès des acteurs et des partenaires

Auprès des publics actifs

Il s’agit de valoriser après des enfants -voire des parents et des enseignants- lesrésultats de leur propre action, de leur faire connaître les impacts de leur engagement.Cette démarche a pour but de les conforter dans leur implication et d’assurer lapérennisation de leur engagement.

Auprès des publics concernés

Le bilan mettant en évidence l’évolution des comportements et ses conséquences pourles abords de l’école doit également être communiqué aux cibles concernées d’unemanière générale, et qui n’ont pas participé à l’action. L’objectif recherché est alors deconvaincre et de fédérer de nouveaux acteurs à l’action pédagogique lorsqu’elle estprogrammée sur l’année.

Auprès des partenaires

La valorisation du bilan auprès des partenaires techniques et financiers a pour vocationde mettre en valeur les apports de leur partenariat, de les rassurer dans le choix de cettecollaboration et de les encourager à participer à de nouveaux projets montés par lamême équipe. Par ailleurs, ce retour d’information permet aux partenaires de « valider »la valeur pédagogique du projet.

Cette reconnaissance pourrait faciliter la mise en place ultérieure de partenariats avecd’autres porteurs de projet mais sur une action pédagogique similaire. Les actionspédagogiques sur les déplacements sont encore peu développées et nécessitent cettereconnaissance pour faciliter leur acceptation par les différents acteurs indispensables auprojet.

De même, la valorisation des résultats aux partenaires pédagogiques, par l’intermédiairedes réseaux de structures d’éducation à l’environnement et des fédérations d’associations(GRAINE, VIVAVICTES, FUBicy…), est essentielle dans la mesure où elle participerait :

- à améliorer la connaissance de cette thématique par les acteurs pédagogiques,encore peu saisis de cette thématique ;

- à mettre en évidence la demande des collectivités et des écoles en ce domaine ;

- à améliorer la connaissance des outils existants.

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2- Médiatiser les résultats de l’action

La médiatisation d’un projet conforte les partenaires dans leur choix initial et lesencouragera à participer à de nouveaux projets montés par la même équipe. Par ailleurs,elle contribue à porter l’action pédagogique et ses résultats à la connaissance du grandpublic.

Quant aux media locaux, en diffusant l’information aux habitants de la ville, ils facilitentune éventuelle sollicitation de ce public par les écoles, préalablement informé par leurintermédiaire.

Concernant les actions participatives pérennisées (bus pédestre ou cycliste régulier) dontles résultats sont probants (rôle de l’action pédagogique dans la pérennisation), lamédiatisation concourt à une meilleure connaissance par le grand public, les élus locaux,les professionnels du transport, de l’environnement et de l’éducation, des enjeux etpotentialités de l’éco-mobilité scolaire, en s’appuyant sur l’existence, l’efficacité et lecaractère démonstratif de telles actions.

Enfin, la médiatisation des résultats contribue à alimenter une dynamique contagieusesur la base d’actions exemplaires, motivées par leur bilan.

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ANNEXES

ANNEXE 1- Exemples de projet d’action pédagogique

Projet d’action pédagogique de la Ville de MontreuilProjet d’action pédagogique de la Ville de Tremblay-en-France

ANNEXE 2- Comment participer à la semaine internationale« Marchons vers l’école » ?

Note d’information pour les enseignantsNote d’information pour les parents

ANNEXE 3- Comment organiser un bus pédestre ?

Modèle d’affiche pour le recrutement d’accompagnateursModèle de charteModèle de fiche d’inscription pour les accompagnateurs

ANNEXE 4- Comment organiser un bus cycliste ?

Modèle d’affiche pour le recrutement d’accompagnateursModèle de charteModèle de fiche d’inscription pour les accompagnateurs

ANNEXE 5- Comment évaluer votre participation à lasemaine « Marchons vers l’école » ?

Modèle d’évaluation par classeModèle d’évaluation par élève

ANNEXE 6- Modèle de fiche d’enquête « mobilité » approfondie

ANNEXE 7- Liste de sites internet à consulter

ANNEXE 8- Note de service n°84-027 du 13 janvier 1984, Emploi parles élèves des écoles élémentaires d'enseignement du second degré de leursbicyclettes comme moyen de déplacement en groupe

ANNEXE 9- Circulaire n°87-287 du 25 septembre 1987, Éducation etsécurité routière dans les écoles maternelles et les écoles élémentaires

ANNEXE 10- Circulaire n° 2002-229 du 25 octobre 2002, Mise en œuvred’une attestation de première éducation à la route dans les écoles maternelleset élémentaires

ANNEXE 11- Communiqué de presse du 2 avril 2003, Communication enconseil des ministres sur l’éducation à la sécurité routière

ANNEXE 12- Comité interministérielle sur la sécurité routière du 31mars 2003.

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ANNEXE 1

EXEMPLES DE PROJET D’ACTION PÉDAGOGIQUE

1- LA VILLE DE TREMBLAY-EN-FRANCE : Projet de sensibilisation des enfantsdes deux écoles primaires aux déplacements urbains avec le soutiend’Initiatives Environnement

Éléments fournis par Direction de l’Environnement

2- LA VILLE DE MONTREUIL : intervention en classe par un animateur de la Ville

Éléments fournis par la Mission Environnement

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1- LA VILLE DE TREMBLAY-EN-France : Projet de sensibilisation des enfants desdeux écoles primaires aux déplacements urbains avec le soutien d’InitiativesEnvironnement

Éléments fournis par Direction de l’Environnement (Document de travail)

_______________________________________________________________________________

Projet de sensibilisation des enfants des écoles primaires Malraux et Hugo aux déplacementsurbains.

Contexte :La ville de Tremblay souhaite mener des actions volontaristes en matière de transport etde mobilité afin d’inverser la tendance d’utilisation toujours plus importante de la voitureparticulièrement pour les déplacements de proximité. Cette volonté s’est traduite par lamise en œuvre d’actions en direction des écoles, afin de réduire l’utilisation de la voiturepour les trajets domicile - école, et réduire par la même occasion l’insécurité routière quirègne aux heures d’entrées sorties des enfants. Ainsi, depuis octobre 2002, deux écolesont été retenues pour la mise en œuvre de lignes d’autobus pédestre, fonctionnant grâceau bénévolat de parents qui assurent un accompagnement des enfants à pied jusqu’àleur école. Cette action est doit être accompagnée en 2003 de mesures de sensibilisationdes enfants à la pollution de l’air et à l’éco-mobilité dans les deux écoles concernées. Lebut est de favoriser la prise de conscience de l’intérêt que représente la marche et le vélopour la santé et l’environnement. Les enfants sont à cet égard le public principalementconcerné par ces modes de transport. Futurs citoyens, la marche et le vélo leur permetd’apprendre l’autonomie, tout en favorisant leur développement et leur bien-être.

Il est prévu d’organiser les animations autour de deux axes de travail : la pollution et lasécurité routière.

Tous les partenaires des écoles concernées seront associés à la démarche, afin d’avoirune action globale qui puisse trouver des prolongements à travers les diverses activitésdes écoles. De plus, le quota de 60 heures prévu pour les animations est assez réduit auregard des thèmes à aborder et du nombre d’enfants concernés. Dans la mesure despossibilités des enseignants et autres partenaires, certaines animations ouexpérimentations associées pourraient être déléguées directement à l’école, après uneconcertation avec l’ensemble des acteurs sur la base d’un programme détaillé.

Nombre d’heures : 60h, soit 30 h par école

Public : classes du CE1 au CM1

Objectif :- faire réfléchir les enfants à leur déplacement du domicile à l’école- faire émerger des propositions d’actions individuelles ou collectives pour préparer la

concertation avec les parents

Organisation :4 séances de 1h30 par classe+2 h à prévoir pour une présentation du travail aux parents

Quelques pistes de réflexion concernant le contenu des animations :

Première séance : introductionEtat du savoir et des pratiques des enfants concernant les déplacements et leur trajetdomicile – école.Eventuellement utilisation comme support du jeu « Vie ta ville », jeu de l’oie introduisantles différentes problématiques liées à l’environnement.

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Deuxième séance : initiation à la lecture de plans et sécurité routièreRepérage de leur trajet sur un plan de quartier, débat sur les avantages et inconvénientsde leur mode de transport habituel.Repérage des dangers rencontrés pendant leur trajet, découverte du quartier et du lieud’habitation des autres écoliers.Empreinte écologique du déplacement domicile –école estimée par classe

Troisième séance : pollution et santéEffets de la pollution sur la santéSanté et activité physique

Expérimentations envisagées :- le jeu de la chaussette ( on enfile une chaussette au pot d’échappement de véhiculesutilisant différents carburants afin d’évaluer la pollution émise. Ceci pourrait êtreenvisagé dans le cadre d’un partenariat avec le garage municipal qui dispose d’une flottede véhicule constituée de véhicules roulant à l’essence et au GPL.- Une balade/ découverte du quartier pourra permettre de retrouver des indices de lapollution dans la rue, sur les murs des bâtiments, la végétation.- intervention du médecin municipal pour répondre aux questions des enfants concernantla santé et développer ce thème avec eux.- visite de la Maison de l’air (Paris 20ème, Parc de Belleville) ou de la station Airparif situéesur Tremblay

Cette thématique étant particulièrement riche et dense, une partie du contenu duprogramme pourrait être réalisé par l’école elle-même.

Quatrième séance : l’espace et énergieLe partage de la voirie entre les différents usagers des transports.Distance et mode de transport utilisé : quel mode pour quel déplacement ?L’énergie nécessaire pour se déplacer.

Une partie de la production finale des enfants devrait être encadrée par les enseignantsou d’autres partenaires afin que ces animations ne restent pas superficielles et que lesrésultats de travaux puissent être présentés aux parents. Cela nécessite un fort suivi parles écoles, sous réserve de leurs disponibilité et de l’intérêt qu’ils portent au projet.Tous ces éléments feront l’objet d’une réunion, avec l’inspecteur de l’éducation nationaledans un premier temps, puis avec l’ensemble des partenaires.

D’autres possibilités de partenariats pourraient être explorées pour développer lescontenu des animations, en particulier :

- ministère de l’écologie et du développement durable- animateurs sportifs de Tremblay- service sécurité pour des interventions sur la sécurité routière- intervention de médecins pédiatres de l’association Respirer- Police nationale- Syndicats de transports- Maison de l’environnement

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2- LA VILLE DE MONTREUIL : intervention en classe par un animateur de la Ville

Éléments fournis par la Mission Environnement

_______________________________________________________________________________

Document de travail

Comprendre la pollution et agir sur les déplacements

Introduction

Commentaire en italique : diapositive sollicitant l’intervention des enfants

Transparent 1 : comprendre la pollution de l’airNous travaillons à la mission environnement de la mairie.Aujourd’hui nous allons vous parler d’environnement, de pollution, de voiture, de marche à pied…de votre ville.Là où tu vis, il y a beaucoup à découvrir et à observer : dans la ville, il y a des bruits, des rues, des immeubles,des parkings, des usines, des squares…

Transparent 2Photo de Montreuil ou dessin d’une ville, afin d’expliquer que la ville constitue l’environnement, milieu de vie del’enfant.

Transparent 3 : expliquer la relation entre l’environnement et le rapport avec les autres

Transparent 4 : expliquer que l’activité humaine change cet environnement.

Transparent 5 : L’action de l’homme a des répercussions sur la planète : les activités humaines consommentbeaucoup d’eau et d’énergie et génèrent beaucoup de pollution.

Transparent 6 : l’homme est intervenu récemment dans l’histoire de la terre :150 ans d’activités industrielles et agricoles ont davantage transformé l’environnement que les millénairesécoulés depuis la préhistoire.

2ème partie : pollution de l’air

Transparent 7- Expliquer l’effet de serre

Transparent 8, 9, 10.Expliquer les causes de pollution : chauffage, incinération des ordures, fumées des usines, des moteursd’avions mais surtout à cause du pot d’échappement des voitures

Transparent 11Expliquer l’évolution de la mobilité : toujours plus de voiture car toujours plus de besoins de déplacements.

Transparent 12Expliquer la part de la pollution de l’air provenant des voitures par rapport à la place du transport dans la ville

Transparent 13Expliquer la part de la voiture et ses conséquences (�pollution, espace public et coût…)

Transparent 14 & 15Les inconvénients liés à l’utilisation de la voiture :- pollution de l’air

Transparent 16- bruit

Transparent 17, Transparent 18 & 19- espace : pour faire de la place et diminuer les encombrements, on démolit, on creuse � coût énorme : par

exemple construction de rocades pour contourner la ville et diminuer les embouteillages dans les centresvilles : très cher et au final ne règle pas le problème de la pollution.

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3ème partie : les solutions

Il faut donc trouver des solutions pour répondre à ce problème très important en région parisienne :

Transparent 20• 1ère solution : On peut essayer d’agir directement sur l’utilisation de la voiture :

Transparent 21� Journée sans voiture

Transparent 22

• Mais on peut trouver également d’autres solutionsQuestion ouverte :quelles autres solutions envisageriez vous ? :

� Transport en commun (réponse enfant ):Au fait savez vous à quand remonte le premier transport en commun ?1662 « carrosses à cinq sols » sous Louis 14, Blaise Pascal

Transparent 23Il existe des solutions alternatives à la voiture : tramway, métro, Bus, RER, Taco

�Mais aussi : vélo, roller, marche à pied…..

Transparent 24 On peut tous faire quelque chose pour diminuer la pollution :

� prendre le bus� se déplacer en vélo :Au fait vous-connaissez tous le code de la route ?Nous allons faire quelques tests :

Transparent 25 : jeu avec interventions enfants

Transparent 26 : jeu avec interventions enfants

� se déplacer le plus souvent à pied :Mais les enfants en ont perdu un peu l’habitude

Transparent 27Mais surtout les parents craignent les accidents, à votre avis pourquoi ?

Transparent 28A propos, savez-vous à quand remonte le premier passage pour piétons ?

Transparent 29Savez-vous d’où vient le mot trottoir ?

4ème partie : Introduction au déplacement scolaireEt vous, comment venez-vous à l’école ?

Transparent 30 & Transparent 31Pour éviter les accidents et redécouvrir la marche à pied ou le vélo, il y aurait peut être une solution, c’est devenir en groupe à l’école, accompagné par un grand ! !On peut, peut-être parler, de bus à pied ou de bus à vélo …

Transparent 32 & Transparent 33Nous pouvons tous trouver d’autres solutions que la voiture pour se déplacer :se renseigner à la mairie pour en savoir plus sur les bus à pied et bus à vélo � à Montreuil cela s’appelle despedibus.

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ANNEXE 2

PARTICIPER A LA SEMAINE« MARCHONS VERS L’ECOLE »,

du 2 au 7 octobre 2006

Dans le cadre du réseau Partenaires pour l’éco-mobilité, de l’école àl’université, l’ARENE vous propose cette note d’informationsreproductibles à l’attention des parents et des enseignants. Elle secompose de trois volets :

1. Pourquoi aller à l’école autrement qu’en voiture ?

2. Pourquoi participer à la semaine « Marchons versl’école » ?

3. Comment faire participer les enfants à l’organisation dela semaine ?

Pour participer à Marchons vers l’école, faîtes une demanded’affiches et de dépliants à l’ARENE : [email protected]

Pour en savoir plus, téléchargez des conseils et des outils surwww.areneidf.org

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Pourquoi aller à l’école autrement qu’en voiture ?

L’élément déclencheur : un constat inquiétant

� Différentes raisons incitent les parents à déposer leur enfant en voiture à l’école :sentiment d’une montée de l’insécurité urbaine et routière, dépose minute sur le chemindu travail, le réflexe automobile, mauvaise accessibilité l’école à pied de …

� Un cercle vicieux s’installe alors, engendrant différentes nuisances :

� Une augmentation du nombre de véhicules en circulation et donc des risques accrus decongestion aux abords d’écoles ;

� Une augmentation des risques d’accidents de la circulation aux abords d’écoles(manœuvres parfois dangereuses des parents dans leur dépose-minute) ;

� Une atteinte à la qualité de l’air et à la tranquillité aux abords d’écoles, susceptible derépercussions sur la santé des enfants ;

� Un sentiment accru d’insécurité chez les parents.

� Par ailleurs, en accompagnant les enfants en voiture, les parents ne se doutent pasdes effets nuisibles sur le développement psychologique et physique de leurs

enfants3 :

� Privation d’une activité physique régulière, qui pourrait renforcer la résistance desenfants aux polluants et diminuer notablement le taux d'obésité en augmentation chezles jeunes européens

� Exposition quotidienne à des émissions polluantes à l'intérieur de la voiture (un cyclisteou un piéton est au minimum deux fois moins soumis à la pollution atmosphérique qu’unautomobiliste dans l’habitacle de son véhicule)

� Autonomie et apprentissage des dangers de la rue plus tardifs par les enfants

� Pertes d’occasion de socialisation et de convivialité

� Développement d’attitudes apathiques, manque d’éveil

� Exposition au stress du conducteur

� Développement possible d’une nervosité des enfants en bas âge, soumis à des stimulitrop rapides en voiture.

3 « Villes d’enfants, villes d’avenir », Commission Européenne, 2002.

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Pourquoi aller à l’école à pied ou à vélo ?

Pour améliorer la qualité de vie aux abords des écoles :� Réduire des pollutions atmosphérique et sonore ;� Libérer de l’espace public au profit d’un espace plus convivial et plus sûr pour le

déplacement des enfants.

Pour améliorer la qualité de l’air et lutter contre les changements climatiques :� Limiter les petits trajets en voiture, qui sont les plus polluants en proportion des

kilomètres parcourus.

Pour la santé de nos enfants :� Favoriser l’exercice physique ;� Développer la résistance des enfants aux polluants ;� Diminuer le risque d'obésité en augmentation chez les jeunes européens.

Pour améliorer la sécurité routière et réduire les accidents :� Améliorer la sécurité routière aux abords des écoles : réduction du trafic et des

manœuvres inhérentes à la dépose des écoliers, sécurisation et aménagements devoirie, modération de la circulation.� Favoriser l’apprentissage des dangers de la rue et de l’autonomie par les enfants.

Pour la collectivité :� Responsabiliser les parents face aux problèmes de pollution et de sécurité routière,

leur redonner confiance quant à la sécurité des trajets domicile-école ;� Favoriser la solidarité entre les familles, l’échange entre les générations.� Favoriser la sociabilisation des enfants par le contact et la rencontre d’adultes et

d’enfants.� Amorcer un changement de nos habitudes de déplacement.

Marchons vers l’école : le geste éco-citoyen

La semaine internationale « Marchons vers l’école » vous donne l’occasion de changer voshabitudes du 2 au 7 octobre 2006, pour accompagner votre enfant à pied ou à vélo, oud’organiser un convoi de plusieurs enfants avec l’aide d’autres parents. L’enseignant devotre enfant dispose à cet effet de documents visant à vous aider pour organiser un buspédestre ou cycliste.Le développement de la pratique du vélo et de la marche pour aller à l’école nécessitel’implication de tous : collectivités, parents et enfants, personnel enseignant,directeurs d’écoles, Education Nationale, associations locales…

RENDEZ-VOUS LORS DE LA SEMAINE INTERNATIONALE POURACCOMPAGNER VOTRE ENFANT À L’ÉCOLEÀ PIED OU À VÉLO, SEUL OU EN GROUPE

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Pourquoi participer à la semaine « Marchons vers l’école » ?

En réaction à l’augmentation de la dépose des enfants en voiture à l’école, différentesactions se sont développées en Europe pour favoriser un report modal de la voitureindividuelle vers des modes moins polluants, en particulier les modes doux (marche etvélo). Parmi ces actions, les opérations de sensibilisation et de pédagogie jouent un rôledécisif et complémentaire aux autres mesures possibles telles que la modération de lacirculation ou le ramassage scolaire à pied ou à vélo.

Les opérations de sensibilisation visent à informer et sensibiliser les enfants et les parentssur des habitudes de déplacements plus respectueuses de l’environnement dans leurstrajets quotidiens domicile-école. Les opérations de pédagogie visent, par unapprentissage du déplacement en ville, à préparer les enfants à gérer leur future mobilitéd’adulte par des choix éco-citoyens.

Ces opérations peuvent prendre plusieurs formes :- Diffusion des dépliants de sensibilisation fournis par l’ADEME et l’ARENE, de

préférence expliqués par l’enseignant aux élèves,- Animation ou atelier pédagogique sur la mobilité, ses conséquences sur la santé et

l’environnement,- Organisation d’un ramassage scolaire à pied ou à vélo sur une journée ou la

semaine (pédagogie de projet où les enfants participent activement)- un programme pédagogique encadré par une structure d’éducation à

l’environnement sur une année. De nombreuses autres actions sont possibles enfonction de l’âge des élèves concernés et de l’implication de la Ville, desenseignants, des éducateurs sportifs.

Ces opérations permettent aux enseignants d’aborder avec les enfants des travaux quicontribuent à l’apprentissage d’autres disciplines (mathématiques, français…) mais ausside l’autonomie (repérage sur une carte, maîtrise de son équilibre à vélo…) et de l’éco-citoyenneté (bonne conduite pendant les déplacements, choix raisonné du mode detransport…).Concernant le ramassage scolaire à pied ou à vélo, aussi nommé bus pédestre et buscycliste, il s’agit d’organiser un accompagnement par des adultes, en général les parents,d’un groupe d’enfants à l’école, à pied ou à vélo. Ces systèmes nécessitent donc delocaliser chaque élève participant pour définir une ou plusieurs lignes en fonction desdistances à parcourir et localiser des arrêts de ramassage à des horaires précis. L’itinérairedoit privilégier la sécurité des enfants sur la rapidité.

Le bus pédestre consiste en un groupe d’enfants, conduits par des adultes, effectuant àpied le trajet des zones d’habitations jusqu’à l’école. En fonction du nombre d’enfantsutilisant ce service de ramassage scolaire, ce bus à pied fait du porte-à-porte ou marquedes arrêts en des points de regroupement. Concrètement, un adulte accompagnateur ouvrela marche et indique les haltes ou les traversées de voies. Derrière lui, les enfants suiventen file, en restant toujours sur les trottoirs. Un autre adulte ferme le convoi et veille aubon déroulement du déplacement. Il est recommandé d’ajouter un troisièmeaccompagnateur en renfort qui se place entre les enfants et la chaussée (voire deux outrois en fonction du nombre d’élèves et de bénévoles). Il est préconisé que le grouped’enfants n’excède pas 15 à 20 élèves pour un minimum de trois accompagnateurs.

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Le bus cycliste est basé sur les mêmes principes que le bus pédestre mais à vélo : ungroupe d’enfants, trois accompagnateurs minimum (un en tête, un en queue et un sur lecôté), une ou plusieurs lignes et des arrêts. Par rapport à la marche, il permet de parcourirdes distances plus importantes.

Ce type d’opération, bus pédestre ou cycliste, est davantage mis en œuvre par un groupeou une association de parents d’élèves motivés. Il est donc recommandé de se mettre enrelation avec l’association de parents d’élèves pour organiser un ramassage scolaire à piedou à vélo pendant la semaine du 2 au 7 octobre 2006. Les bénévoles d’associationslocales de cyclisme, de randonnée, d’amélioration ou de préservation du cadre de vie,d’éducation à l’environnement ou de prévention routière peuvent également être sollicitéspour participer à l’opération. Les services de Police Nationale (officier de prévention), leséducateurs sportifs ou animateurs au sein de services municipaux peuvent égalementapporter leur concours. Dans tous les cas, le dialogue avec les parents est primordial.

Toutefois, un soutien peut être apporté par le directeur d’établissement et le personnelenseignant en facilitant les échanges entre les parents par des réunions, la sensibilisationdes enfants et des parents par la distribution des dépliants et la pose de l’affiched’information.

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Comment faire participer les enfants à l’organisation de la semaine ?

Voici quelques idées simples et faciles à mettre en oeuvre pourmotiver et associer les enfants à l’opération :

� Encourager les écoliers à recruter autant de participants que possible. Les grands-parents, les frères et sœurs suffisamment âgés peuvent aussi constituer une sourcede bénévoles.

� Encourager la création de panneaux que les écoliers peuvent porter lors de lamarche. Ces activités offrent de bonnes occasions pour prendre des photos !!!

� Demander aux écoliers de fabriquer des articles démontrant les principaux bénéficesdu transport actif pour aller et revenir de l’école, telle la réduction des changementsclimatiques, l’amélioration de la qualité de l’air, l’augmentation de l’activitéphysique pour une meilleure santé chez nos écoliers, la circulation plus sécuritairesur nos routes, le renforcement du sentiment d’appartenance à une communauté etdu plaisir de ces pratiques.

� Faire une assemblée de classe ou de toute l’école pour parler des bénéfices de lamarche et de la bicyclette.

� Encourager la création d’une bannière Marchons vers l’école et l’exposer àl’extérieur de l’école.

� Inviter les écoliers à créer des poèmes et des chansons sous le thème Marchons versl’école.

� Demander aux enfants de donner 10 bonnes raisons d’aller à l’école à pied ou à vélo

� Certains enfants peuvent faire une présentation orale sur les bénéfices de la marcheet de la bicyclette. Ils peuvent brièvement dire pourquoi ils aiment marcher et fairedu vélo.

� Demander aux écoliers d’écrire leur propre compte rendu de la journée ou de faireun dessin démontrant leur impression.

� Faire remplir par les enfants un formulaire d’engagement individuel (modèle ci-après), témoignant de leur engagement en faveur de l’environnement.

Exemple de 10 bonnes raisons :

Aller à l’école à pied ou à vélo ensemble,C’est amusant.

C’est sain.C’est antipollution.C’est sympathique.C’est anti-stress.

Ça donne l’occasion d’enseigner et d’apprendre les règles de sécuritéroutière.

C’est convivial, on apprend à vivre ensemble.C’est éducatif.

C’est économique.Ça rend les routes plus sûres.

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Exemple de formulaire d’engagement individuel pour lesenfants

Nom de l’école : …………..……………………………………………………………….

Nom de l’écolier : ………………………………………….…………………………

Age de l’écolier : ……………………..

Niveau scolaire : ……………………

Je m’engage à marcher ou à prendre ma bicyclette pour aller etrevenir de l’école lors de la semaine internationale Marchons versl’école. Je m’engage, dorénavant, à faire un effort pour marcher ouprendre ma bicyclette plus souvent pour me rendre à l’école.

Date : ……………………………….

Signature de l’écolier :

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ANNEXE 3

COMMENT ORGANISER UN BUS PÉDESTRE ?

� MODÈLE D’AFFICHE POUR LE RECRUTEMENT DE BÉNÉVOLES

� MODÈLE DE CHARTE

� MODÈLE DE FICHE D’INSCRIPTION POUR LESACCOMPAGNATEURS

Retrouvez la démarche et des conseils techniques sur lessites internet (en téléchargement) :

www.areneidf.orgwww.ademe.fr/ile-de-france

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Semaine internationale

Joignez-vous à nous !

Participons tous, petits et grands, à la semaine internationale

du 6 au 11 octobre 2003,

L’école recherche des parents, des membres du personnel enseignant etdes écoliers afin d’organiser un bus à pied et de célébrer ensemblecette semaine spéciale.

Qui est invité à participer ?ÉcoliersMembres de la famille : les parents, les grands-parents, les gardesd’enfantsMembres de groupes ou d’associations de marche ou de cyclisme.Membres du personnel enseignant : voici une occasion rêvéed’enseigner et de renforcer de bonnes habitudes saines, sûres etécologiques pour les enfants.

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NOUS AVONS SIGNE LA CHARTE DU BUS À PIED

1. CONFIANCE

Nous nous engageons à répondre à la confiance que placent en nousles parents qui nous confient leurs enfants sur la ligne du « bus à

pied ».

2. ACCUEIL

Nous nous engageons à recevoir les enfants avec bienveillance et àcréer un climat de sécurité pour les enfants qui prennent le « bus à

pied ».

3. RESPONSABILITÉ

En cas d’imprévu majeur, nous mettant dans l’impossibilité deremplir la fonction d’accompagnateur pour la tranche horaire

convenue, nous nous engageons à trouver un/e remplaçant/e.

Sur le plan des assurances (responsabilité civile/accidents) lesparents gardent toutes leurs prérogatives. Les enfants sont confiés

aux accompagnateurs comme s’ils se rendaient à une invitation chezun copain.

Nom : ………………………………………………………………………………………..

Prénom : ……………………………………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………

…………………………………., le …………….…. Signature :

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INSCRIPTION COMME CONDUCTEUR/TRICEAU BUS À PIED

Je désire m’inscrire comme conducteur/trice du bus à pied

Nom …………………………………………………………………………………………

Prénom …………………………………………………………………………………….

Adresse ……………………………………………………………………………………

Téléphone personnel………………………………

Téléphone professionnel………………………….

Nom de l’enseignant(e) de votre enfant : ………………………………….

Nous vous rappelons que sur le plan des assurances (responsabilitécivile/accidents) les parents gardent toutes leurs prérogatives. Lesenfants sont confiés au « bus à pied » comme s’ils se rendaient àune invitation chez un copain.Ayant pris connaissance de la charte des conducteurs/trices, jem’engage à respecter les consignes données.

Date : Signature :

MES DISPONIBILITES, COMME CONDUCTEUR/TRICE, SONT LES SUIVANTES :VEUILLEZ COCHER LES JOURS ET HEURES QUI VOUS CONVIENNENT

Horaires Semaine « Marchons vers l’école »- du 6 au 11/10/2003lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi

Merci de déposer cette inscription à l’école.

Cette inscription ne pourra être effective que lorsque suffisammentde conducteurs/trices s’engageront bénévolement dans cettedémarche.

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ANNEXE 4

COMMENT ORGANISER UN BUS CYCLISTE ?

� MODÈLE D’AFFICHE POUR LE RECRUTEMENT DE BÉNÉVOLES

� MODÈLE DE CHARTE

� MODÈLE DE FICHE D’INSCRIPTION POUR LESACCOMPAGNATEURS

Téléchargez la démarche et des conseils techniques surles sites internet :

www.areneidf.orgwww.ademe.fr/ile-de-france

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Semaine internationale

Joignez-vous à nous !

Participons tous, petits et grands, à la semaine internationale

du 6 au 11 octobre 2003,

L’école recherche des parents, des membres du personnel enseignant etdes écoliers afin d’organiser un bus à vélo et de célébrer ensemblecette semaine spéciale.

Qui est invité à participer ?

ÉcoliersMembres de la famille : les parents, les grands-parents, les gardesd’enfantsMembres de groupes ou d’associations de marche ou de cyclisme.Membres du personnel enseignant : voici une occasion rêvéed’enseigner et de renforcer de bonnes habitudes saines, sûres etécologiques pour les enfants.

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NOUS AVONS SIGNE LA CHARTE DU BUS À VÉLO

1. CONFIANCE

Nous nous engageons à répondre à la confiance que placent en nousles parents qui nous confient leurs enfants sur la ligne du « bus à

vélo ».

2. ACCUEIL

Nous nous engageons à recevoir les enfants avec bienveillance et àcréer un climat de sécurité pour les enfants qui prennent le « bus à

vélo ».

3. RESPONSABILITÉ

En cas d’imprévu majeur, nous mettant dans l’impossibilité deremplir la fonction d’accompagnateur pour la tranche horaire

convenue, nous nous engageons à trouver un/e remplaçant/e.

Sur le plan des assurances (responsabilité civile/accidents) lesparents gardent toutes leurs prérogatives. Les enfants sont confiés

aux accompagnateurs comme s’ils se rendaient à une invitation chezun copain.

Nom : ………………………………………………………………………………………..

Prénom : ……………………………………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………

…………………………………., le …………….…. Signature :

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INSCRIPTION COMME CONDUCTEUR/TRICEAU BUS À VÉLO

Je désire m’inscrire comme conducteur/trice du bus à vélo

Nom …………………………………………………………………………………………

Prénom …………………………………………………………………………………….

Adresse ……………………………………………………………………………………

Téléphone personnel………………………………

Téléphone professionnel………………………….

Nom de l’enseignant(e) de votre enfant : …………………………………….

Nous vous rappelons que sur le plan des assurances (responsabilitécivile/accidents) les parents gardent toutes leurs prérogatives. Lesenfants sont confiés au « bus à pied » comme s’ils se rendaient àune invitation chez un copain.Ayant pris connaissance de la charte des conducteurs/trices, jem’engage à respecter les consignes données.

Date : Signature :

MES DISPONIBILITES, COMME CONDUCTEUR/TRICE, SONT LES SUIVANTES :VEUILLEZ COCHER LES JOURS ET HEURES QUI VOUS CONVIENNENT

Horaires Semaine « Marchons vers l’école »- du 6 au 11/10/2003lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi

Merci de déposer cette inscription à l’école.

Cette inscription ne pourra être effective que lorsque suffisammentde conducteurs/trices s’engageront bénévolement dans cettedémarche.

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ANNEXE 5

COMMENT ÉVALUER VOTRE PARTICIPATION ALA SEMAINE« MARCHONS VERS L’ÉCOLE » ?

� MODÈLES D’ÉVALUATION PAR CLASSE

� MODÈLES D’ÉVALUATION PAR ÉLÈVE

Quel que soit le type d’action retenu, il est important de réaliser uncomptage des élèves en fonction de leur mode de transport, car :

-l’évaluation permet de mieux valoriser l’action et facilite ainsi lamobilisation des acteurs locaux et la pérennité de l’action ;

-l’évaluation faite par les écoles permet de mieux connaître l’état actuel dela mobilité des écoliers.

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Fiche d’évaluation par classe

Nom de l’établissement : ………………………………………………………………….Effectif total d’élèves pour la classe : ……………Niveau scolaire : …………………….

Remplir les cases par l’effectif d’élèves correspondant, à partir d’un comptage à mainlevée ou des fiches d’évaluation individuelle.

Conditionsclimatiques

Voitureparticulière

Transportscollectifs

Vélo Marche

AVANTDate retenue

PENDANT LA SEMAINELundi 6/10/2003Mardi 7/10/2003Mercredi 8/10/2003Jeudi 9/10/2003Vendredi 10/10/2003Samedi 11/10/2003Moyenne sur lasemaine

APRESDate retenue

BILANDifférenceavant/après

+/- +/- +/- +/-

Différence moyennependant/après

+/- +/- +/- +/-

QUESTIONS :

1) Avez-vous organisé un bus pédestre ou cycliste avec votre classe ?

� OUI, un bus pédestre� OUI, un bus cycliste� NON

2) Avez-vous organisé une animation ou un atelier pédagogique sur la mobilité dans votre classe ?

� OUI, thèmes évoqués : …………………………………………………………………………………………………………� NON

3) Avez-vous eu connaissance d’une telle initiative dans votre établissement ?

� OUI, un bus pédestre a été organisé� OUI, un bus cycliste a été organisé� NON

4) Suite à la semaine « Marchons vers l’école » de 2003, envisagez-vous :

� d’encourager les parents d’élèves à organiser un bus pédestre� d’encourager les parents d’élèves à organiser un bus cycliste� d’organiser une animation pédagogique en cours d’année sur les déplacements à pied et à vélo� de préparer, pendant l’année scolaire 2003-2004, l’organisation de la semaine « Marchons versl’école » d’octobre 2004� Autres projets ou idées :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

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Fiche d’évaluation par élève

Nom de l’établissement : ………………………………………………………………….

Niveau scolaire : …………………….

Age : ……………….

L’élève coche la case correspondante.

Conditionsclimatiques

Voitureparticulière

Transportscollectifs

Vélo Marche

AVANTDate retenue

PENDANT LA SEMAINELundi 6/10/2003Mardi 7/10/2003Mercredi 8/10/2003Jeudi 9/10/2003Vendredi 10/10/2003Samedi 11/10/2003

APRESDate retenue

QUESTIONS :

1) Comment préfères-tu aller à l’école ?

� à pied� à vélo� en voiture� en transports collectifs� en covoiturage

2) As-tu participé à un bus pédestre ou cycliste avec ta classe ?

� OUI, à un bus pédestre� OUI, à un bus cycliste� NON

3) Souhaites-tu participer à « Marchons vers l’école » l’année prochaine ?� OUI� NON

4) Quels sont tes idées ou projets pour la semaine « Marchons vers l’école » de 2004 ?……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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ANNEXE 6

MODELE D’ENQUETE « MOBILITE »APPROFONDIE

Questionnaire d’enquête sur la mobilité des écoliersfourni par le bureau d’études Altermodal

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Questionnaire d’enquête sur la mobilité des écoliers

ENQUETE SUR LES TRAJETS DOMICILE-ECOLEAuprès des enfants et des parents sur les déplacements en école primaire

Le contexte : qui est à l’origine du questionnaire, comment sera t-il traité ?

L’objectif ?Mieux connaître les trajets domicile-école et trouver ensemble les moyens d’améliorer :- la sécurité sur le chemin de l’école- la santé des enfants- note environnement (qualité de l’air, économie d’énergie…)- et simplifier la vie des parents

Ceci fait partie d’un projet de Plan de Déplacements d’Ecole

Le questionnaire est décomposé en deux parties, l’une remplie par l’élève à l’école (page1), l’autre par le/lesparents (pages 2, 3, 4)

QUESTIONNAIRE ELEVE

1 - Quelle est ton école ?

2 - Dans quelle commune habites-tu ?N° …… Rue …….

3 - Tu es en quelle classe ?

4 - Ecris dans l’ordre les 3 premiers modes de transport que tu préfères pour aller à l’école :à pieden voiture seul avec mes parentsen voiture avec d’autres enfants (frères, sœurs, copains)en busà vélo

1. 2. 3.

5 - Ecris en quelques mots, les avantages et les inconvénients de chaque mode de transport

Mode Avantages InconvénientsVoiture tout seul

En voiture avec d’autres enfants(frères, sœurs, copains)

Transport en commun

Marche à pied

Vélo

QUESTIONNAIRE PARENT

6 - Combien d’enfants avez-vous à l’école élémentaire ?� en maternelle � en primaire

7 - Déjeunent-ils à la cantine ?� oui, 3 ou 4 fois par semaine � oui, 1 ou 2 fois par semaine � non, jamais

8 - A votre foyer, vous disposez

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� d’aucune voiture � de deux voitures � d’une moto � d’au moins un véloadulte� d’une voiture � plus de deux voitures � de vélo(s) enfant

Vous pouvez cocher plusieurs cases (3 au maximum).

9 - Vos vélos sont-ils facilement accessibles ?

� oui, accès quotidien � oui, accès occasionnel � non

10 - A quelle distance habitez-vous de l’école de votre enfant ?

� de 0 à 250m � de 250 à 500m � de 500 à 750m � de 750 à 1000m � plus de 1000m

11 - Votre (vos) enfant(s) met(tent) combien de temps pour ALLER à l’école ? (mentionnez seulement le tempsde trajet ALLER)

MODES DE DEPLACEMENTS EN MINUTESA piedA véloEn voitureEn transport en commun

Autrement,précisez …………………………….

12 - Comment votre enfant va-t-il à l’école le plus souvent ?Si votre enfant déjeune à l’école, ne remplir que la colonne « début de matinée »Si votre enfant ne déjeune pas à l’école, remplissez aussi la colonne « début d’après-midi »

MODES DE DÉPLACEMENTS SENS DOMICILE-ECOLEDébut de matinée

SENS DOMICILE-ECOLEDébut d’après-midi

A pied tous seul ou avec des copainsA pied avec ses parents ou un adulteEn voiture tout seulEn voiture avec frères/sœurs ou copainsEn transport en communA vélo tout seulA vélo avec un adulteAutre (précisez)

13 - Comment votre enfant REVIENT-il de l’école le plus souvent ?Si votre enfant déjeune à l’école, ne remplir que la colonne « fin d’après-midi »Si votre enfant ne déjeune pas à l’école, remplissez aussi la colonne « à midi »

Mettre une seule croix par colonneMODES DE DÉPLACEMENTS SENS ECOLE-DOMICILE

A midiSENS ECOLE-DOMICILE

Fin d’après-midiA pied tous seul ou avec des copainsA pied avec ses parents ou un adulteEn voiture tout seulEn voiture avec frères/sœurs ou copainsEn transport en communA vélo tout seulA vélo avec un adulteAutre (précisez)

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SI VOS ENFANTS VONT LE PLUS SOUVENT A L’ECOLE EN VOITURE

14 - J’accompagne mon/mes enfant(s) à l’école en voiture, parce qu’à pied ou à vélo :

Cochez par ligne, la case selon le degré d’importance, du plus important +++ au moins important +

RAISONS +++ ++ +Je crains les intempéries, le climatJe trouve l’école loin du domicileJe fais un autre déplacement après avoir accompagné mon enfantJ’ai l’habitudeJe souhaite ne pas perdre de tempsJ’ai un sentiment de danger (circulation)J’ai un sentiment d’insécurité, j’ai peur de voir mes enfants se déplacerseulsJe ne supporte pas la pollutionJe crains la fatigueIl n’y a pas de bandes ou pistes cyclablesJe n’ai pas de véloJe crains l’effort physiqueIl n’y a pas de stationnement vélo à l’écoleAutre, précisez………….

15 - Emmenez-vous d’autres enfants que les vôtres à l’école ?

� régulièrement � occasionnellement � jamais

16 - Seriez-vous intéressé par un service organisé de covoiturage (une voiture emmène plusieurs enfants)� oui � non

17 - Dans le cas où vous accompagnez fréquemment votre (vos) enfant(s) en voiture à l’école :

� vous poursuivez votre trajet vers votre travail� vous rentrez chez vous� vous faites des achats ou d’autres activités� vous accompagnez frères et/ou sœurs dans une autre école

ET POUR TOUS LES PARENTS

18 - Parmi les mesures suivantes, quelles sont celles qui favorisent la marche à pied ou le vélo vers l’école ?

Cochez par ligne, la case selon le degré d’importance, du plus important +++ au moins important +

MESURES +++ ++ +Moins de circulationUn accès piéton sécurisé sur le trajet de l’écoleDes aménagements cyclables sur le trajet de l’écoleDes garages à vélo à l’écoleUn adulte qui accompagnerait à pied mon enfant avec d’autres enfantsUn adulte qui accompagnerait mon enfant à vélo avec d’autres enfantsUne distance plus courte entre domicile et écoleDes actions de sensibilisation sur l’environnementDes actions d’organisation (consignes, achats de livres en double…)Autres suggestions (précisez)

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19 - Notez les modes de déplacements du plus favorable (1) au moins favorable (5) au regard de leur impactsur :

L’impact sur : La voiture La marche àpied

Le vélo Les transporten commun

Le covoiturage

L’environnementLa sécuritéLa santéLe niveau d’autonomie des enfants

Par exemple : La voiture La marche àpied

Le vélo Les transporten commun

Le covoiturage

L’environnement 5 1 1 2 3

20 - Seriez-vous prêt/e à accompagner des enfants à vélo à l’école ? � oui � non

21 - Seriez-vous prêt/e, à accompagner des enfants à pied à l’école ? � oui � non

22 - Et vous, comment alliez-vous à l’école quand vous aviez l’âge de votre/vos enfant(s) ?

� à pied � en voiture � à vélo � en transport en commun

Si vous rencontrez des difficultés à remplir ce document, vous pouvez consulter l’enseignant de votre enfant.

RENDRE LE QUESTIONNAIRE REMPLI A VOTRE ENFANT QUI LE REMETTRA A SON ENSEIGNANT.

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ANNEXE 7

LISTE DE SITES INTERNET A CONSULTER SURL’ÉCO-MOBILITÉ SCOLAIRE

ET

« MARCHONS VERS L’ÉCOLE »

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LISTE DE SITES INTERNET A CONSULTER SUR L’ÉCO-MOBILITÉ SCOLAIREET

« MARCHONS VERS L’ÉCOLE »

1) Site de l’ADEME DR Ile-de-France : Guide ADEME-Prévention routière « Inventons denouveaux chemins vers l’école », supports de sensibilisation pour « Marchons versl’école »

Site : www.ademe.fr/ile-de-france

2) Site de l’ARENE Ile-de-France : Guide « Comment organiser un projet pédagogiquesur l’éco-mobilité en milieu scolaire ? », fiches de recommandations techniques(Comment participer à Marchons vers l’école ?, Comment mettre en place un bus non-motorisé ? ), supports de sensibilisation pour « Marchons vers l’école »

Site : www.areneidf.com

3) Site Provider (projet européen) : accès à des recommandations et des outilspratiques, des exemples concrets de réalisation en France et à l’étranger

Site : allerverslecole.net

4) Site 2ductaion à la route : réglementation, outils, fiches pédagogiques entéléchargement

http://www.educnet.education.fr/securite/index.htmhttp://www.eduscol.education.fr

5) Site officiel de la semaine internationale « Marchons vers l’école »: aperçu dedifférentes opération menées dans le monde à l’occasion de la journée « Marchons versl’école » (site en anglais).

Site : www.iwalktoschool.org

6) Site de la Région PACA : Guide « Marchons vers l’école » en ligneLe guide Marchons vers l'école "démarche citoyenne pour se déplacer autrement", basésur l'expérience des 22 communes de Provence-Alpes-Côte d'Azur qui ont participé àl'événement international de 2002, est désormais téléchargeable sur le site de la régionPaca.(dossier pdf comprenant la chemise (450 ko) et les fiches (3 Mo)). Voici les liens :

Site : www.cr-paca.fr

7) site de Rhonalpenergie EnvironnementDes outils et des exemples intéressantssite : www.raee.org

8)Site ARASPE : Informations sur le Programme ARASPE « Aller-Retour actif etsécuritaire pour l’école » et « Marchons vers l’école »Site : www.vertlaction.ca

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9) Site de la Prévention Routière : dossier « Aller à l’école à pied »

Site : preventionroutiere.asso.frAccès direct au dossier par :www.preventionroutiere.asso.fr/dossieralecoleapied.htm

10) Site « Provélo » : Informations sur les animations à l’école de l’association belgeProvélo, cahiers du vélo contenant un dossier « A vélo à l’école » (site en français).

Site : www.provelo.orgAccès aux cahiers du vélo :www.provelo.org/cahiervelo/cahiervelo2/cahier_du_velo_n2.htmwww.provelo.org/cahiervelo/cahiervelo1/cahier_du_velo_n1.htm

11) "5 bonnes raisons d'aller à pied" (site en français) :

Site : www.rpn.ch/cer/apied/presentation.html

12) site de l’Association suisse ATE (site en français) :Site : www.ate.ch

13) Site du programme britannique "safe routes to school"(site en anglais) :

Site : www.saferoutestoschools.org.uk

14) Site de l’European Platform On Mobility Management (EPOMM) : illustrations debonnes pratiques en Europe (site en anglais).

Site : www.epomm.org

15) Site « A safer journey to school » : notamment le téléchargement d’une brochuredestinée aux parents et aux enseignants, deux exemples anglais de bonnes pratiques(site en anglais).

Site : www.transport2000.org.uk

16) Site "Sustrans": informations sur le programme "Safe Routes to school"(site enanglais):

Site : www.sustrans.org.uk

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ANNEXE 8

NOTE DE SERVICE n°84-027 du 13 janvier 1984

Emploi par les élèves des écoles élémentaires d'enseignement dusecond degré de leurs bicyclettes comme moyen de déplacement

en groupe

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Emploi par les élèves des écoles élémentaires d'enseignement dusecond degré de leurs bicyclettes comme moyen de déplacement

en groupe

Note de service n°84-027 du 13 janvier 1984

Parmi les maîtres qui assurent l’enseignement des règles de sécurité, relatives à lacirculation routière, bon nombre d’entre eux, très opportunément, souhaitent donner àleur démarche éducative une forme concrète et pratique, en situation réelle.

Cette éducation pratique peut être assurée, soit au cours de sorties organisées à ceteffet, soit lors des déplacements entre l’établissement scolaire, les terrains de jeux, desport, les centres culturels et les organismes ou administrations visités...Dans le but defaciliter la pratique des exercices physiques, la reconnaissance du milieu, les activitésculturelles et l’enseignement des règles de sécurité relatives à la circulation routière,j’invite les directeurs d’école et les chefs d’établissement à examiner favorablement lesdemandes de sorties à bicyclette, qui leur seraient présentées par un instituteur ou unprofesseur.

Le déplacement à bicyclette sera autorisé, sous réserve de l’accord de principe du conseild’école ou du conseil d’établissement et de celui écrit des parents, compte tenunotamment de l’âge et du comportement habituel des élèves, de la longueur du trajet etdes conditions locales de circulation.

Bon nombre d’élèves de collèges, à partir de quatorze ans, sont propriétaires d’uncyclomoteur (1) qu’ils utilisent pour se rendre de leur domicile à leur établissement. Il vade soi que ces cyclomotoristes peuvent participer aux sorties en groupe avec leurscamarades cyclistes, sous réserve des dispositions rappelées ci-dessus et naturellement àcondition de porter un casque comme les règlements de sécurité les y obligent.

Toutefois, en raison de la différence de performances entre bicyclette et cyclomoteur, il ya lieu de tenir compte de l’hétérogénéité du rassemblement ainsi constitué. Unencadrement distinct de chacun des groupes doit être assuré de manière à mieuxgarantir la sécurité des usagers cyclistes et cyclomotoristes et à garder à la sortie sonintérêt éducatif.

La présente circulaire s’applique également aux jeunes de moins de 16 ans quifréquentent un lycée d’enseignement professionnel. Naturellement, tous ces écoliers,collégiens et lycéens devront être couverts par une police d’assurance incluant les risquesde déplacements à bicyclette ou à cyclomoteur. Pour ce qui concerne les sortiesorganisées pour les élèves des lycées d’enseignement professionnel, ayant 16 ans ouplus, et pour tous les élèves de lycées, on se reportera à la circulaire n° 78-027 du 11janvier 1978.

Cette note de service annule et remplace la circulaire n° 72-157 du 13 avril 1972(B.O.E.N. n° 16 du 20 avril 1972).(1) Le décret 96-601 du 4 juillet 1996 relatif à la conduite des cyclomoteurs... rendobligatoire la possession d’un brevet de sécurité routière pour conduire un cyclomoteurentre 14 et 16 ans.

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ANNEXE 9

CIRCULAIRE n°87-287 du 25 septembre 1987

Éducation et sécurité routière dans les écoles maternelleset les écoles élémentaires

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Éducation et sécurité routière dans les écoles maternelleset les écoles élémentaires

Circulaire n°87-287 du 25 septembre 1987

La loi n°57-831 du 26 juillet 1957, le décret n°58-1155 du 28 novembre 1958 ontinstitué et organisé l‘enseignement des règles de la sécurité relatives à la circulationroutière et au Code de la route. Le décret n°83-896 du 4 octobre 1983 replace cetenseignement dans le cadre des règles générales de sécurité.

Ne constituant pas une discipline autonome, l’éducation à la sécurité routière s’intègretout naturellement aux diverses matières d’enseignement dont elle peut cependantconstituer des chapitres particuliers.

Il apparaît nécessaire de préciser les objectifs et les moyens de cette éducation, enconformité avec les objectifs généraux de l’école élémentaire indiqués par les textesofficiels.

I. OBJECTIFSL’apprentissage des règles de sécurité routière par les élèves des écoles maternelles etélémentaires a pour but de les inciter à respecter ces règles dans toutes les situations dela vie courante auxquelles ils peuvent se trouver confrontés. Bien que ces apprentissagesimpliquent une certaine maîtrise d’automatismes, notamment pour les plus jeunesélèves, ils doivent surtout s’appuyer sur l’acquisition de comportements adaptés etadaptables ainsi que sur la connaissance des règles et de leur justification.Ainsi, au sortir de l’école élémentaire, l’élève, piéton ou cycliste, doit avoir acquis :• la connaissance des règles essentielles du Code de la route ;• un comportement responsable en ce qui concerne la circulation à pied et à bicyclette ;• un comportement adapté à la situation de passager d’un véhicule automobile etd’usager des transports en commun.

Dans la perspective de la continuité des apprentissages tout au long de la scolaritéobligatoire, et compte tenu de la possibilité d’un apprentissage anticipé de la conduiteautomobile dès seize ans, l’ensemble de ces acquisitions doit constituer dans l’éducationdu jeune élève un premier ensemble de connaissances se rapportant à la sécuritéroutière.

1. En premier lieuLa connaissance des espaces de jeux.La connaissance des espaces de circulation (trottoir, chaussée, aire de stationnement) etplus particulièrement l’étude des difficultés liées à :• la traversée de la rue aux feux de signalisation ;• la marche à la campagne ;• la montée ou la descente d’une voiture ou d’un autocar ;• l’utilisation des transports scolaires ou des transports en commun.

Ces acquisitions permettront de comprendre le bien-fondé d’un Code de la circulation.

2. En second lieuLa maîtrise affirmée des déplacements en tant que piéton (choix des itinéraires et destraversées, à la ville et à la campagne, de jour et de nuit).

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3. En troisième lieuLa circulation à bicyclette :• connaissance technique et entretien du véhicule ;• maîtrise du véhicule dans la circulation (dépassements, traversées de carrefours,changements de direction...) seul ou en groupe, à la ville ou à la campagne, de jour et denuit.

4. En quatrième lieu• Les principales causes d’accident (vitesse, oubli ou refus de porter la ceinture desécurité, alcoolisme, etc.) ;• la lutte contre les accidents :

– entretien des véhicules ;– campagnes (" Bison futé ", etc.) ;– radio-guidage, etc.

II. MÉTHODES ET MOYENSL’étude des questions relatives à la sécurité prend appui sur l’ensemble des disciplinesenseignées à l’école élémentaire et tout particulièrement sur l’éducation civique. Bonnombre d’activités peuvent offrir l’occasion de familiariser les élèves avec des pratiques,des connaissances ou des thèmes de réflexion qui contribuent à leur éducation enmatière de sécurité routière, notamment :

1. En éducation civiqueIl ne suffit pas de se limiter à l’apprentissage des règles susceptibles d’assurer la sécuritéde l’enfant, mais il s’agit par la connaissance des règles de la vie en société et la prise deconscience claire de leur justification de contribuer à la formation d’un citoyen conscientde ses responsabilités par rapport à autrui et à l’environnement.

2. Dans les autres disciplines

2.1. En éducation physique et sportiveBon nombre d’activités développent des capacités perceptives, par exemple les jeuxtraditionnels, les jeux collectifs avec ballons qui favorisent la construction de repèresdans les différents plans d’appréciation des distances, des trajectoires, des vitesses, laréaction aux signaux visuels et auditifs.D’autres activités contribuent au développement des capacités motrices notamment lesparcours ou jeux associant course, évitements, franchissements d’obstacles, maîtrise desdéplacements, etc. et généralement entraînement aux activités corporelles quinécessitent attention, motricité consciente, réaction et adaptation aux variations dumilieu, maîtrise des émotions...

2.2. En mathématiquesDiverses activités favorisent :• le codage et le décodage : signification de la signalisation routière parmi d’autressystèmes de code... ;• l’orientation et la latéralisation ;• les déplacements sur quadrillage, les problèmes de labyrinthe... l’élaboration et lalecture de plans et de cartes.

2.3. En géographieDeux grands domaines peuvent contribuer à l’éducation du sens de la sécurité :• l’observation et la description d’espaces familiers, l’étude de l’environnement proche, lalecture de paysages urbains et ruraux ;

• l’étude des règles et des pratiques sociales relatives à la sécurité.

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2.4. En histoireL’étude des moyens de déplacement dans notre société et en particulier, l’histoire del’automobile : ses origines, son développement, sa maîtrise.

2.5. En sciences et technologieEn biologie pourraient être abordés :• les fonctions sensorielles : vue, audition... ;• les notions élémentaires de secourisme, en tenant compte du niveau de développementde l’enfant;• les dangers de l’alcoolisme.

En physique et en technologie, il sera utile d’étudier le fonctionnement de la bicyclette(freinage, éclairage...).2.6. En arts plastiquesDans ce domaine, les activités permettent l’éducation du coup d’œil (observateur) et duregard (contemplateur), l’éducation de la vision globale et de la vision sélective,l’éducation de la perception (appréciation des distances, distinction des couleurs, misesen relation, etc.).

3. En françaisEn dehors du fait que tous ces travaux impliquent la pratique de la langue orale et/ouécrite, des exercices spécifiques pourront être mis en œuvre (description de situations,relation d’événements, etc.).

Les conditions dans lesquelles se déroulent les diverses activités de la classe doivent êtrel’occasion pour le maître de veiller constamment à développer chez le jeune une attitudeconsciente et responsable qui le rende capable de choisir, dans un environnementcomplexe et générateur de situations imprévues, la réponse la plus adaptée. Ce soucirevêt une importance particulière, en matière de sécurité routière, lorsqu’il s’agit desdispositions et recommandations relatives aux mouvements quotidiens d’accès à l’écoleet de sortie à l’issue des classes, et des déplacements ou des séjours en groupe hors del’école (déplacements vers le terrain de sport, la piscine, les musées, classes dedécouverte...).

L’instituteur, seul responsable des activités pédagogiques, peut faire appel sous laresponsabilité du directeur d’école ou du maître-directeur et dans le cadre du projetpédagogique de l’école à des intervenants extérieurs qualifiés, publics ou privés, agrééspar l’inspecteur d’académie.Dans le domaine de la sécurité, le conseil d’école apparaît comme un des lieux privilégiésde collaboration entre enseignants, parents d’élèves et représentants des collectivitéslocales.Il s’agit donc, par tous les moyens, d’aider l’enfant à progresser dans l’évaluation desrisques et des enjeux que présentent, pour lui et pour les autres, les caractéristiques del’environnement et ses propres initiatives afin qu’il puisse acquérir des comportementsadaptés et responsables.

La circulaire n°79-411 du 28 novembre 1979 : " Enseignement dans les écolesmaternelles et les écoles élémentaires des règles de la sécurité relative à la circulationroutière " est abrogée. (B. O. n°34 du 1er octobre 1987)

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ANNEXE 10

CIRCULAIRE n° 2002-229 du 25-10-2002

MISE EN ŒUVRE D'UNE ATTESTATION DE PREMIÈRE ÉDUCATION ÀLA ROUTE DANS LES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES

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Encart B.O. n° 40

MISE EN ŒUVRE D'UNE ATTESTATION DE PREMIÈRE ÉDUCATION ÀLA ROUTE DANS LES ÉCOLES MATERNELLES ET ÉLÉMENTAIRES

C. n° 2002-229 du 25-10-2002NOR : MENE0202499C

RLR : 553-1MEN - DESCO A1 - DPATE

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteursd'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducationnationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré; aux directrices et directeurs d'école

En 2001, 120 000 accidents corporels ont tué près de 8 000 personnes sur les routes deFrance. La population jeune est particulièrement touchée par l'insécurité routière. Ainsi,chaque année, les accidents de la circulation sont la cause de près du quart des décèschez les 5-14 ans et de près d'un décès sur deux chez les 15-19 ans. Dès l'âge de 10ans, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des enfants. Parmi lestués de cet âge, la moitié le sont en tant que passagers de véhicule, un quart en tant quepiétons, un quart en tant qu'usagers de deux roues.

Renforcer l'éducation à la sécurité routière en milieu scolaire

Le nombre des enfants tués chaque année fait apparaître un pic sensible à l'âge de 3 ans,de 7 ans et de 11 ans, ce qui correspond à trois périodes du développement au coursdesquelles les enfants acquièrent une nouvelle forme d'autonomie mais aussi semontrent réceptifs à l'apprentissage de comportements adaptés.

Avant 5 ans, le risque en tant que piéton reste faible. En revanche, il est très élevé entant que passager d'automobile. Former très tôt les enfants aux risques routiers permetaussi d'attirer l'attention des parents sur ces questions. Découvrir dès le plus jeune âgeque la route n'est pas "à prendre" mais à partager, c'est acquérir des comportements quipermettent de se protéger des dangers de la circulation et de prendre en compte lesautres usagers de la route. Le principe d'une éducation précoce, continue et générale, aété adopté dans l'ensemble des pays européens.

Dans ce contexte, le Comité interministériel à la sécurité routière du 25 octobre 2000,tenu sous la présidence du Premier ministre, a décidé la mise en place d'un continuuméducatif. Pour compléter le dispositif des attestations scolaires de sécurité routière(ASSR), passées en classe de cinquième et en classe de troisième, il est créé uneattestation de première éducation à la route (APER) délivrée à l'issue de la scolaritéprimaire. L'APER validera l'acquisition de règles et de comportements liés à l'usage de larue et de la route et la connaissance de leur justification.

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La mise en œuvre de l'éducation à la sécurité routière

L'article L. 312-13 du code de l'éducation énonce l'obligation de l'éducation routière dansles programmes d'enseignement. Le décret interministériel n° 93-204 relatif àl'enseignement des règles de sécurité routière et à la délivrance du brevet de sécuritéroutière précise que "cet enseignement s'intègre obligatoirement dans le cadre deshoraires et des programmes en vigueur dans les établissements d'enseignement public etd'enseignement privé sous contrat. Il a un caractère transdisciplinaire".

Si l'éducation à la route ne constitue pas un champ disciplinaire particulier, elle doitcependant faire l'objet d'un traitement spécifique du cycle 1 au cycle 3 à travers lesdifférents domaines d'activités ou les différentes disciplines de l'école.Les programmes de l'école primaire, qui entrent en application à la rentrée 2002 pour lapremière année de chaque cycle, sont le cadre de référence de cette première éducationà la route. Ils déterminent les contenus et les compétences sur lesquels prendre appuipour mener à bien cette éducation. Objet transversal par excellence, elle s'inscritnaturellement dans le cadre d'exercice de la polyvalence des maîtres et se construit sousleur responsabilité à travers une programmation rigoureuse du cycle 1 au cycle 3.

Cette éducation à la route se poursuit au collège, elle est complétée par la préparationdes attestations scolaires de sécurité routière passées en classe de 5ème et de 3ème .

C'est dans ce contexte que les enseignants, seuls responsables des activitéspédagogiques, peuvent, ponctuellement, faire appel sous la responsabilité du directeur etdans le cadre du projet pédagogique de l'école, à des intervenants extérieurs qualifiés.

Les objectifs d'une éducation à la sécurité routière à l'école primaire

L'apprentissage des règles de sécurité routière par les élèves de l'école maternelle et del'école élémentaire relève de plusieurs registres d'objectifs : des objectifs de l'ordre dessavoirs (connaître des règles de circulation, de sécurité...), des objectifs de l'ordre dessavoir-faire qui supposent la mise en œuvre d'opérations cognitives de haut niveau(anticiper, traiter l'information, mener en parallèle plusieurs actions...) et des objectifs del'ordre des comportements (être respectueux des autres usagers, ...).

Une progression, du cycle 1 au cycle 3, inscrit ces objectifs dans des situations de plus enplus complexes, organisées en six rubriques :- se déplacer, accompagné, seul ou à plusieurs, dans des espaces identifiés, de plus enplus variés :trottoir, chaussée, environnement familier ou inconnu, en tenant compte des contraintesde l'espace, des dangers et des autres usagers ;- agir en tant que passager d'un véhicule pour préserver sa vie et celle des autres ;- conduire un engin adapté et bien entretenu dans des espaces appropriés, en maîtrisantsa conduite, en tenant compte des autres, dans le respect des règles du code de la route;- connaître, choisir et utiliser les éléments de protection ;- comprendre et respecter les règles du code de la route ;- mettre en œuvre des règles élémentaires de premiers secours (se protéger et protéger,donner l'alerte, porter secours).

L'éducation à la sécurité routière intègre ces différentes composantes en un toutindissociable qui fonde un comportement adapté à la diversité des contextes rencontréspar l'usager, dans le respect des règles du code de la route.

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L'attestation de première éducation à la route (APER)

Deux documents à l'intention des équipes pédagogiques leur permettront d'organiser lamise en œuvre de l'attestation de première éducation à la route.

- Une grille d'évaluation intitulée "attestation de première éducation à la route"récapitule sous une forme synthétique les savoirs et les savoir-faire énoncés dans ledocument pédagogique. Pour chaque usage de la route - piéton, passager, rouleur - lesobjectifs de formation, les savoirs et les savoir-faire sont repris à la première personne.La colonne de droite signale dans quel cycle ceux-ci sont travaillés, évalués puiscovalidés par l'élève et le maître. Si une case est hachurée, les savoirs et les savoir-faireconsidérés ne sont pas du niveau du cycle.La page comportant cette grille d'évaluation est intégrée dans le livret scolaire de l'élève.L'attestation de première éducation à la route est attribuée par le conseil des maîtres decycle 3 au vu des résultats de l'élève récapitulés sur cette grille. La décision prise ne peutêtre positive que si tous les savoirs et savoir-faire exigibles aux cycles 1 et 2 ont étéacquis et si ceux exigibles au cycle 3 sont, au moins, en cours d'acquisition.

Cette décision figure en bas de page de l'attestation de première éducation à la route ;elle est contresignée par la directrice ou le directeur de l'école qui la transmettra, avec ledossier d'entrée en 6ème, au collège d'affectation de l'élève, afin de permettre lapoursuite du travail engagé.

- Le document pédagogique "attestation de première éducation à la route" estun tableau structuré en trois parties correspondant à chacun des trois cycles de l'écoleprimaire. On envisage successivement la situation du piéton, celle du passager, puis celledu rouleur (utilisateur de rollers, patins à roulettes, planches à roulettes, trottinettes,vélos...). Les objectifs de formation précisent les acquisitions visées selon uneprogression du cycle 1 au cycle 3. Des indications sont données pour aider les équipespédagogiques à organiser la formation des élèves dans ce domaine (définition de savoirset savoir-faire opérationnels, suggestions de situations pédagogiques) ; les référencesaux programmes indiquent les champs de contenus ou de compétences sur lesquelsprendre appui. Cette mise en cohérence est facilitée par une annexe qui répertorie, pourchaque cycle, les extraits des programmes de l'école primaire qui permettent detravailler la sécurité routière.L'éducation à la route, pour prendre tout son sens, ne saurait concerner le seul espacescolaire. Elle suppose une sensibilisation de la communauté éducative tout entière auxfinalités qu'elle poursuit. Le conseil d'école constitue un lieu privilégié pour cettesensibilisation et cette réflexion collectives qui peuvent également trouver leur placedans des réunions spécifiquement dédiées à ce thème. Ce sont bien tous les parents qu'ilconvient d'associer à l'utilisation de l'outil "attestation de première éducation à la route" :l'enjeu est en effet, qu'au-delà de la seule validation scolaire, l'élève soit à même d'avoirdes comportements adaptés dans l'ensemble des situations de la vie quotidienne. C'esten effet la convergence des pratiques scolaires et familiales qui pourra conforter la luttecontre l'insécurité routière.

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Diverses ressources sont accessibles pour faciliter la mise en œuvre de cette éducation àla sécurité routière :

- un réseau de correspondants académiques et départementaux "sécurité" apportelocalement une aide aux maîtres ; leurs coordonnées sont disponibles auprès desrectorats ou des inspections académiques ;

- des documents pédagogiques réalisés ces dernières années sont mis à disposition desenseignants sur le site internet "Éducation à la sécurité" ainsi que des informationspratiques telles que les coordonnées des correspondants "sécurité", une liste despartenaires institutionnels et associatifs œuvrant dans ce domaine...

D'ores et déjà accessible à l'adresse suivante :http://www.educnet.education.fr/securite/index.htm, il le sera prochainement sur :http://www.eduscol.education.fr

La circulaire n° 87-287 du 25 septembre 1987 est progressivement abrogéeconformément au calendrier d'entrée en vigueur des programmes d'enseignement del'école primaire (arrêté du 25 janvier 2002).

Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la rechercheet par délégation

Le directeur de l'enseignement scolaire

Jean-Paul de GAUDEMAR

B.O. n° 40 du 31 octobre 2002

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ANNEXE 11

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 2 AVRIL 2003

Communication en conseil des ministressur l’éducation à la sécurité routière

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Communication en conseil des ministressur l’éducation à la sécurité routière

Le Président de la République a fait de la lutte contre l’insécurité routière l’une despriorités de la Nation. Les décisions des deux derniers comités interministériels à lasécurité routière et le dépôt du projet de loi renforçant la lutte contre la violence routièreont montré la totale détermination du gouvernement.

Les accidents de la route constituent la première cause de mortalité chez lesjeunes, qui sont à la fois victimes et auteurs de la violence routière.

En 2001, 116 745 accidents corporels ont tué 7 720 personnes sur les routes de France.Sur ce total, plus du quart des tués étaient des jeunes de 15 à 24 ans, alors que cettetranche d’âge ne représente que 13 % de la population. Pour les blessés graves, lepourcentage des 15 à 24 ans s’élève même à 30 % et beaucoup de ces jeunes subironttoute leur vie les séquelles de l’accident. Ce risque accru concerne deux catégoriesd’usagers : les cyclomotoristes, pour lesquels la très grande majorité des tués se situeentre 14 et 19 ans, et les conducteurs et passagers des voitures de tourisme, à partir de18 ans.

La prévention du risque routier passe par une information précoce, continue et généraledu futur citoyen, usager de la route. C’est pourquoi l’éducation à la sécurité routière doitêtre assurée tout au long de la scolarité obligatoire. Dans ce but, les circulaires du 24octobre 2002 ont mis en place une véritable continuité éducative, depuis l’école jusqu’àla fin du collège.

Bien conduire, c’est d’abord bien se conduire. Le dispositif de lutte contre laviolence à l’Ecole, la nouvelle impulsion donnée à l’éducation à la santé et la politique devalorisation de l’engagement des jeunes concourent à l’objectif de responsabilisation desjeunes.

L’action du ministère de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherches’articule autour de trois axes :

- Assurer la qualité de l’enseignement de la sécurité routière dans la scolarité obligatoire,en mobilisant les enseignants et en introduisant une évaluation continue de la formationdispensée et de ses effets sur le comportement des élèves.

- Former les jeunes à la sécurité routière par une approche éducative globale, ouverteaux partenariats, s’inscrivant dans un processus continu, depuis l’enfance jusqu’à l’âgeadulte.

- Renforcer l’apprentissage de la responsabilité par une politique d’éducation à laprévention des risques routiers.

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I - Assurer la qualité de l’enseignement obligatoire à la sécurité routière jusqu’à 16 ans

1 - Dynamiser l’enseignement obligatoire à l’école et au collège

Les données de la sécurité routière sont désormais enseignées par les professeurs àl’école primaire et au collège, dans le cadre des horaires et des programmes obligatoires.Cet enseignement est sanctionné à plusieurs niveaux par une évaluation formalisée :L’attestation de première éducation à la route (APER), délivrée à l’issue de lascolarité primaire, valide l’acquisition de règles et comportements liés à l’usage de la rueet de la route pour les situations de piéton, de passager et de rouleur.L’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR), est passée en classe decinquième et de troisième.

L’ASSR voit à partir de cette année sa portée considérablement renforcée.

L’ASSR de 1er niveau, passée en classe de 5ème, est un préalable obligatoire aux troisheures de conduite qui permettent d’obtenir le Brevet de sécurité routière (BSR). Acompter du 1er janvier 2004, le BSR sera obligatoire, même au-delà de 16 ans, pouravoir le droit de conduire un cyclomoteur en l’absence de permis.L’ASSR de 2ème niveau, passée en classe de 3ème, sera, quant à elle, obligatoire pours'inscrire à l’épreuve théorique du permis de conduire.Ces nouvelles dispositions s’appliquent à tous les jeunes nés après le 1er janvier 1988

La mobilisation de tous est indispensable pour réussir, dès cette année, la mise en placede ce dispositif ambitieux, avec un effort particulier de communication en direction desparents et des élèves pour souligner l’importance des nouvelles mesures. La remiseofficielle de l’attestation à l’élève doit s’accompagner d’une certaine solennité et êtrel’occasion de rappeler les enjeux de la lutte contre l’insécurité routière.

2 - Aider les enseignants

La réussite de cette éducation repose sur les enseignants. Selon une enquête récente,ceux-ci estiment que l’éducation des jeunes aux risques de la route fait partie desmissions de l’institution scolaire.

L’enseignement ne doit pas se limiter à la préparation ponctuelle des différentesattestations, mais doit s’inscrire dans la durée. Les outils pédagogiques mis à ladisposition des professeurs seront modernisés, un référentiel de formation pour lesélèves du collège est en cours de réalisation.

La formation continue sera développée, avec l’aide des partenaires institutionnels ouassociatifs.

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3- Instaurer une évaluation continue et renforcer le pilotage du dispositif

Les travaux conduits sur les compétences attendues des élèves gagneront à être éclairéspar une meilleure connaissance de leur appréhension du risque. Dans ce but, une étudesociologique auprès de lycéens déjà détenteurs des ASSR évaluera l’effet del’enseignement dispensé au collège sur le comportement des adolescents.

Les corps d’inspection seront engagés à observer ce qui est conduit dans les classes etdans les établissements (contenus d’enseignement, supports pédagogiques,connaissances et représentations des élèves).

Le réseau des correspondants sécurité académiques et départementaux doit constituerun élément clé du fonctionnement efficace du dispositif. Leur rôle et leurs missions serontdonc précisés dans une prochaine circulaire. Leur compétence doit être renforcée par uneformation d’inspecteur départemental de la sécurité routière (IDSR), qui permettra de lesrendre opérationnels dès leur prise de fonction.

En fin d’année scolaire, les correspondants sécurité élaboreront un bilan annuel portantsur la politique menée contre l’insécurité et la violence routières et les résultats obtenusaux épreuves. Ces synthèses devront être validées par l’inspecteur d’académie et lerecteur. Le bilan national annuel fera l’objet d’une large diffusion sur le site Internet duministère.

Chaque bilan départemental doit déboucher sur un projet d’actions qui entre encohérence avec le plan départemental d’actions de sécurité routière élaboré sousl’autorité du préfet. Dans le même esprit, l’Education nationale participera activement àtous les dispositifs de coordination des politiques publiques, tels que le conseil local desécurité et de prévention de la délinquance.

Ces évaluations permettront d’améliorer les outils, méthodes et contenus pédagogiquesde l’enseignement obligatoire de la sécurité routière.

II - Former les jeunes à la sécurité routière jusqu’à l’âge adulte par une approcheéducative continue, globale et ouverte aux partenariats

L’éducation à la sécurité routière ne peut se limiter à l’enseignement obligatoire jusqu’à16 ans. Elle relève d’une démarche éducative plus large, qui accompagne l’enfant jusqu’àl’âge adulte. L’apprentissage anticipé de la conduite à partir de 16 ans et l’instaurationprochaine du permis probatoire s’inscrivent dans cette logique de continuité éducativetout au long de la vie.

1 - Faire comprendre, apprendre et respecter la règle

L’éducation à la sécurité routière constitue un volet essentiel de la politique éducative. Lefutur conducteur respectera les règles de la route et refusera la violence s’il a appris etintériorisé dans le cadre scolaire les droits et obligations qui s’attachent à toute vie encollectivité, en particulier le respect d’autrui.

De même, l’éducation à la santé doit permettre au jeune de mieux gérer son capitalsanté en l’alertant sur les dangers de l’alcool et des drogues qui perturbent gravement lavigilance et sont à l’origine de nombreux accidents. Il s’agit bien là d’une véritableéducation à la citoyenneté.

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2 - Favoriser l’engagement des jeunes

La campagne de l’engagement a permis de mettre en valeur le potentiel des jeunes de11 à 28 ans. Le guide et le site de l’engagement offrent de nombreux exemples où lesjeunes sont eux-mêmes acteurs de prévention de la sécurité routière.

Un certain nombre d’initiatives ont abouti à la création d’associations très dynamiques,qui agissent de façon concrète pour sensibiliser les jeunes et les responsabiliser. On peutciter les réseaux associatifs étudiants, très engagés dans la lutte contre l’insécurité et laviolence routières. La mobilisation des différents conseils de jeunes sera toutparticulièrement encouragée.

Dans sa directive nationale d’orientation, le ministre de la Jeunesse, de l’Educationnationale et de la Recherche incite cette année l’ensemble des services déconcentrés dela Jeunesse à mener des actions d’éducation à la sécurité routière.

Le réseau « Information Jeunesse » a lancé depuis 2002 un partenariat avec laDélégation interministérielle à la sécurité routière. Un ensemble d’outils documentaires anotamment été réalisé et diffusé dans les structures du réseau. La sensibilisation à lasécurité routière doit également trouver sa place dans les actions de formation agrééespar le ministère.

3 - Encourager les partenariats

Pour réussir, l’Education nationale doit s’appuyer sur des partenaires publics, associatifsou privés. Les jeunes sont très sensibles aux messages des partenaires qui apportentleur expérience concrète, leur engagement personnel souvent militant. Les associationsde parents d’élèves seront pleinement associées à tous les stades de cette démarche.

Cependant, les intervenants extérieurs ne doivent pas être considérés comme de simplesprestataires de services. Leurs messages doivent être exploités en classe par lesprofesseurs dans une véritable synergie, pour que les jeunes puissent modifierdurablement leur pratique.

Cette politique partenariale se concrétisera par la signature de conventions cadres avectous les partenaires intéressés par un travail de prévention en commun avec l’Ecole,notamment les associations représentatives des collectivités locales, ainsi que lesorganismes d’assurances.

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III - Renforcer l’apprentissage de la responsabilité par une politique d’éducation à laprévention des risques routiers

L’éducation à la sécurité routière doit tenir compte de l’attitude des jeunes face aurisque. Fascination, désir de dépassement de soi, méconnaissance du risque aboutissentà une mise en danger de soi et des autres. L’accident est souvent perçu comme unefatalité improbable et inexplicable. Les jeunes doivent prendre conscience de la réalité durisque et de ses conséquences dramatiques.

1 - Développer une approche critique de l’environnement médiatique et de lapublicité

Un travail pédagogique doit être engagé pour éduquer les jeunes à une lecture critiquede l’environnement médiatique et de la publicité. Les messages publicitaires quivalorisent la puissance ou la vitesse des véhicules seront analysés dans le cadre desenseignements, pour démythifier ces représentations.

L’éducation civique, les itinéraires de découverte au collège, les projets pluridisciplinairesà caractère professionnel et les travaux personnels encadrés au lycée intégreront lerisque comme thème d’étude et de recherche.

2 - Valoriser les bons comportements

De nombreux prix et concours valorisent les actions innovantes témoignant d’un véritableengagement des jeunes. Le site Internet rénové du ministère permettra de favoriser leséchanges entre les acteurs de terrain et de mieux faire connaître les réussiteséducatives.

La semaine de la sécurité routière, du 15 au 22 octobre 2003, sera l’occasion de valoriserles jeunes qui se sont particulièrement illustrés dans des actions de sécurité routière. Elledoit devenir un temps fort de la vie des établissements.

Des regroupements annuels, académiques ou inter académiques, associant lescorrespondants sécurité et les représentants des directions départementales de laJeunesse et des Sports seront organisés, afin d’assurer une mutualisation des pratiques.

3 - Eduquer à la connaissance et à la prévention des risques routiers

Chaque établissement sera encouragé à établir un diagnostic des risques routiers.Cette démarche participative impliquera les usagers, jeunes et parents, la communautééducative, les collectivités et les partenaires. Elle vise à identifier d’une part les risquespotentiels dans l’environnement de l’enfant ou du jeune autour de l’établissementscolaire, et, d’autre part, les risques liés aux comportements : vitesse excessive,conduite sous l’emprise du cannabis ou de l’alcool, défaut du port du casque ou de laceinture de sécurité. Elle pourra s’accompagner d’une analyse, à partir de l’actualitélocale, des circonstances d’accidents et de leurs conséquences. L’aide et l’expertise desinspecteurs de sécurité routière seront ici précieuses.

Cette recherche collective devra déboucher sur des propositions de solutions, enparticulier en termes de comportements et de formation. Ce travail peut être mené dansle cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté et prend naturellementplace dans le projet d’école ou d’établissement.L’objectif est de faire prendre conscience aux jeunes que le risque existe, que l’accidentest évitable grâce à une prévention adaptée, qu’on peut anticiper sur l’événementpossible ou probable en modifiant son comportement.

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ANNEXE 12

COMITE INTERMINISTERIEL SUR LA SECURITEROUTIERE DU 31 MARS 2003

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Comité interministériel de la sécurité routière du 31 mars 2003

1. Présentation générale

Depuis 20 ans, des étapes importantes ont été franchies dans la mise en place del’éducation à la conduite automobile et à la sécurité routière. On peut citer, par exemple,l’élaboration du programme national de formation (PNF) en 1989, l’apprentissageanticipé de la conduite (AAC) généralisé en 1989, l’instauration d’un contrôle desconnaissances des règles élémentaires de sécurité routière au collège en 1993 (attestations scolaires de sécurité routière en classes de 5ème et de 3ème ) et d’un brevetde sécurité routière en 1996 pour la conduite des cyclomoteurs.

Les travaux de la table ronde animée par Jean Verré en 1996/1997 ont permis d’inscrireces actions dans un processus global, dit « continuum éducatif » qui repose sur deuxprincipes fondamentaux :L’éducation à la sécurité routière concerne l’ensemble des usagers de la route ( passeulement les conducteurs ) du plus jeune âge jusqu’à la fin de la vie.L’éducation à la conduite et à la sécurité routière s’inscrit dans un processus progressif etcontinu, à l’école, au moment du passage de l’examen du permis de conduire et aprèsl’obtention du permis, pendant la vie active et au delà.

Dans ce contexte, les dernières dispositions relatives à la validation sociale desattestations scolaires de sécurité routière ( ASSR ) et aux réformes du permis deconduire constituent des progrès décisifs dans la mise en œuvre de l’éducation routièretout au long de la vie.

2. La validation sociale des ASSR passées au collège

- Les nouvelles dispositionsLe décret du 30 avril 2002 met en place :

L’extension de l’obligation d’être titulaire du brevet de sécurité routière qui comprendl’ASSR de premier niveau passée en classe de 5ème à tous les conducteurs decyclomoteurs et de quadricycles légers à moteur, non titulaires du permis de conduire.

L’obligation d’être titulaire de l’ASSR de 2ème niveau pour se présenter à l’examen dupermis de conduire.

Une équivalence de contrôle des connaissances, l’attestation de sécurité routière (ASR),pour les personnes qui n’auront pu être en mesure d’obtenir les ASSR dans le cadrescolaire.

Ces mesures s’appliqueront aux personnes qui atteindront l’âge de 16 ans à compter du1er janvier 2004.

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- Les objectifsTrois objectifs principaux sont poursuivis :

a) par le caractère obligatoire du dispositif, renforcer la prise en compte auprès desjeunes, des enseignants et des parents de la nécessité d’acquérir des connaissances debase de sécurité routière,b) par le chaînage ASSR-permis de conduire, inscrire les actions de formation dans unenouvelle continuité pédagogique, notamment avec le code, partie théorique du permisde conduire,c) par l’apprentissage des règles de sécurité routière à l’école, amener les jeunes àcomprendre, donc à respecter les règles nécessaires à un usage partagé de la route.

- Les actions à menerPréciser le contenu sécurité routière dans les programmes du collège : un groupe detravail réunissant des représentants de l’Education nationale (DESCO), de l’Equipement(DSCR) ainsi que des experts de l’Institut national de recherche sur les transports et leursécurité (INRETS) est chargé d’élaborer un référentiel de compétences « sécuritéroutière ».

Calendrier retenu : mars 2003, mise en place du groupe de travail pour aboutir fin 2003,début 2004 aux modalités de mise en œuvre dans les enseignements.

Mise en place de l’attestation de sécurité routière (ASR) : l’ASR doit être opérationnelle àpartir du 1er janvier 2004 . L’élaboration des sessions qui seront organisées en 2004 esten cours (groupe de travail : Equipement/DSCR Education nationale/GRETA).

Le calendrier prévoit la finalisation du contenu de l’examen au 2ème trimestre 2003 , lamise au point des modalités pratiques d’organisation, la formation des organisateurs etla campagne d’information au second semestre 2003 .

Les modalités des ASR suivantes (examens et formations qui s’y rattachent) ferontl’objet d’un travail élargi aux associations d’insertion et aux centres de formation desapprentis durant l’année 2004 pour une mise en œuvre en 2005.

campagne d’information auprès des partenaires : le chaînage ASSR/ASR et permis deconduire n’est pas suffisamment connu du public et des principaux partenaires, or il vadevoir être appliqué à compter du 1er janvier 2004.

Les supports de communication sont à définir pour juin 2003 et la campagned’information est à prévoir sur le second semestre 2003, avec deux temps forts à larentrée scolaire de septembre et pendant la semaine de la sécurité routière en octobre.

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3 - La réforme de l’épreuve théorique du permis de conduire

Parmi les évolutions que connaît aujourd’hui l’examen du permis de conduire (projet dupermis probatoire en discussion actuelle au Parlement, aménagement de l’épreuvepratique pour la catégorie B, véhicules légers), la réforme de l’épreuve théoriquegénérale est essentielle dans le dispositif puisque, préalable aux passages des épreuvespratiques, elle touche toutes les catégories du permis.

- Les nouvelles dispositionsLes situations présentées aux candidats lors de l’épreuve prennent plus en compte lesaspects liés aux facteurs de risques et aux aspects dégradés du système. Elles mettentdavantage l’accent sur les attitudes positives à avoir vis-à-vis des autres catégoriesd’usagers de la route, notamment les plus vulnérables.Les nouveaux supports de l’examen (micro-ordinateur et projecteur multi-média) vontpermettre une revalorisation de l’image du permis de conduire auprès du public et unemise à jour rapide et périodique de la banque de questions.

- Les objectifsL’évolution du contenu de la nouvelle épreuve théorique générale va entraîner uneprofonde modification de la pédagogie que doivent mettre en œuvre les enseignants de laconduite. En effet, elle tend à mettre davantage en cohérence la formation théorique etles exercices pratiques, elle met l’accent sur les comportements des apprentisconducteurs dans le sens d’une conduite apaisée et du partage de la route.

- Les actions à menerDéploiement : la généralisation de la nouvelle épreuve, qui se fait progressivement,sera effective sur l’ensemble du territoire en juin 2003.Aménagement technique de l’organisation du contenu de l’épreuve : la mise en placed’un accès aléatoire à la banque de questions est à l’étude ; ce système permettra desupprimer les effets de séries et assurera un traitement d’égalité pour les candidats (4ème

trimestre 2003).

Actualisation de la banque de données pour tenir compte des évolutions de laréglementation et introduire des items nouveaux sur la conduite préventive et la conduiteéconomique (2ème semestre 2003).

Poursuite de l’évaluation en relation avec les travaux menés sur l’ASR et les ASSR (2ème

semestre 2003 et 2004).

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Sources________________________________________________________________________

Bibliographie

Guide pratique d’éducation à l’environnement. Monter son projetCollection « Comprendre la société »Prix TTC France : 18,30 �Diffusion Sofedis / Distribution Sodis

Comment organiser une journée Marchons vers l’école ? ,série comment ? Édition 2002,en téléchargement sur le site web www.goforgreen.ca,

Comment organiser un autobus pédestre/cycliste ? ,série comment ? Édition 2002, entéléchargement sur le site web www.goforgreen.ca,

Recensement d’informations auprès de différentes structures et collectivitéscitées :

La Délégation Régionale Ile-de-France de l’ADEME

Le GRAINEVIVACITESInitiatives EnvironnementMaison de l’environnement de Morsang-sur-OrgeLa BouilloireMaîtrisez Votre EnergieLa FUBicyAlliance Insertion et Cadre de Vie (AICV)Réseau Vert Neuilly-Plaisance

Police NationaleGendarmerie Nationale

Le groupe de villes pilotes, en particulier :Mairie de MontreuilMairie de Tremblay-en-FranceMairie de Chanteloup-en-BrieSyndicat de transport de Marne-la-Vallée (secteurs 3 et 4)Mairie de Champigny-sur-Marne

Merci à tous les représentants de ces structures et collectivités pour leur précieusecollaboration et leur démarche innovante ayant permis la réalisation de ce document.

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Retrouvez ce guide et ses annexes, rédigé par Céline Meunier avecla collaboration d’Hélène Sanchez, sur :

www.areneidf.org

Pour plus d’informations, contactez :

Céline Meunier,Chargée de mission Transportspropres et mobilité durable

Tel : 01 53 85 61 78Fax : 01 40 65 90 41

@ : [email protected]

Hélène Sanchez,Chargée de mission

Éducation à l’environnementTel : 01 53 85 61 70Fax : 01 40 65 90 41

@ : [email protected]

Agence Régionale de l'Environnement et des Nouvelles Énergies94 bis avenue de Suffren

75015 Paris