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Affiches scientifiques — 2 e partie A189 Une nette prédominance féminine est notée avec 30 femmes (79 %) pour 08 hommes. La moyenne d’âge est de 50 ans avec un pic de fréquence a 35 ans. Dans les antécédents, la tuberculose est retrouvée chez 9 patients (24 %), les infections respiratoires de l’enfance chez 8 malades (21 %) et l’association avec une fibrose pulmonaire chez 11 patients (29 %). L’hospitalisation était motivée par un épisode de surinfection docu- mentée chez 14 patients (47 %). Il s’agissait d’un germe gram négatif dans 21 % des cas et le Pseudomonas aeroginosa dans 08 % des cas. Tous les patients ont rec ¸u un traitement médical à base d’antibiotiques, guidé par un test de sensibilité, la kinésithérapie, la fibroaspiration... L’évolution a été favorable pour l’ensemble des patients parmi les- quels 5 ont été confié au chirurgien. Il y a 20 ans dans le même service et pour une même période (6 ans), nous avions colligé 104 patients porteurs de bronchectasies. Cette régression notable est probablement due aux nouveaux trai- tements d’antibiotiques actifs et au diagnostic plus précoce et plus précis. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.864 576 Particularités de l’asthme chez les patients porteurs de dilatations des bronches S. Aouadi , I. Zayani , S. Maalej , G. Ben Ali , S. Hantous , A. Ben Keder , I. Drira Service de pneumologie D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— L’asthme et les dilatations des bronches (DDB) sont 2pathologies fréquentes en Tunisie. Leur association est rapportée par plusieurs études. But de l’étude.— Relever les particularités cliniques, radiologiques et fonctionnelles des patients présentant une association asthme et DDB, et évaluer les difficultés de prise en charge de ces 2 pathologies associées. Patients et méthodes.— L’étude est rétrospective sur 14 ans (1997—2010). Elle a intéressé 36 patientes (mode de recrutement du service) ayant un asthme associé à des DDB confirmés. Résultats.— L’âge moyen est de 54ans. L’asthme est diagnosti- qué avant les DDB chez 30 patientes, après chez 5 malades et découvert en même temps chez une patiente. L’étiologie aller- gique est retrouvée chez 10 patientes. La sérologie aspergillaire est négative chez toutes les malades. Les DDB sont localisées chez 13 patientes et diffuses chez 23 patientes. Il s’agit de DDB de cylin- drique dans 30 cas (83 %) et kystique dans 15 cas (42 %). Le nombre moyen d’exacerbation est de 2,7 (1—6 patiente/an). La surinfec- tion bronchique est le facteur de décompensation le plus retrouvé. Le contrôle de l’asthme est optimal chez 9 patientes (25 %), partiel chez 10 (27 %) d’entre elles et absent chez 17 malades (47 %). Le bilan fonctionnel respiratoire montre que 13 malades ont une obs- truction bronchique fixée. Sept patientes sont stade d’insuffisance respiratoire chronique. Conclusion.— L’asthme associé à des DDB est une situation qui pose un problème de prise en charge thérapeutique avec un contrôle sou- vent difficile à obtenir. Une meilleure connaissance de l’interaction réciproque de ces 2 pathologies pourrait améliorer leur prise en charge. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.865 577 L’actinomycose pulmonaire : particularités diagnostiques et thérapeutiques M. Loukil a , I. Naceur a , K. Hadoussa a , S. Baccari b , I. Ismail a , H. Ghrairi a a Service de pneumologie, Nabeul, Tunisie b Service de chirurgie, Nabeul, Tunisie L’actinomycose pulmonaire est une infection chronique rare due à un bacille Gram positif anaérobie, saprophyte de l’oropharynx et du tractus digestif. Sa présentation radioclinique est non spécifique, ce qui est à l’origine d’un retard diagnostique et thérapeutique. Nous rapportons 2 cas d’actinomycose, révélés par une pneumopa- thie traînante chez une patiente de 49 ans et une dyspnée avec une altération de l’état général chez une patiente de 85 ans. La radio- graphie du thorax montre une opacité alvéolaire du lobe inférieur droit (LID) dans un cas et une opacité mal limitée du lobe infé- rieur gauche (LIG) dans le deuxième cas. Les bacilloscopies sont négatives. La TDM thoracique objective des bronchectasies du LID chez la première patiente et une masse de densité tissulaire du LIG chez la deuxième patiente. La fibroscopie bronchique objec- tive 2 formations bourgeonnantes au niveau du LID dans le premier cas, et un bourgeon du LIG dans le deuxième cas. Les biopsies bronchiques du bourgeon révèlent la présence d’un corps étranger de type alimentaire, végétal et musculaire avec une surinfection actinomycosique. Elles sont négatives dans le deuxième cas. Le traitement consiste en une antibiothérapie suivie d’une résection chirurgicale dans le premier cas. Chez la deuxième patiente, dont le diagnostic pré-opératoire est un néoplasie, l’examen anatomopa- thologie de la pièce opératoire conclue à une actinomycose isolée. Elle bénéficie en post-opératoire d’un traitement antibiotique pen- dant 2 mois. Les cliniciens doivent être avertis de la possibilité d’actinomycose devant des opacités pulmonaires traînantes, afin d’éviter des résec- tions pulmonaires inutiles. L’association avec un corps étranger est très rare. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.866 578 Pneumocystose chez une patiente immunocompétente G. Hamzaoui , H. Serhane , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc Introduction.— La pneumocystose est une infection due à un germe opportuniste, Pneumocystis jirovecii, se développant principalement dans les poumons de patients profondément immunodéprimés. Elle est exceptionnelle chez le sujet immuno- compétent. Observation.— Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans, sui- vie pour tuberculose pulmonaire à microscopie positive mise sous traitement antibacillaire selon le régime : 2RHZE/4RH, hospitalisée pour un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë. Le bilan radio- logique (radiographie du thorax et TDM thoracique) a montré un emphysème bulleux diffus à gauche avec un niveau hydro-aérique en faveur d’une surinfection et un syndrome interstitiel occupant la presque totalité de l’hémithorax droit. Devant la non amélioration des symptômes sous traitement antibacillaire, un bilan bactériolo- gique parasitologique et mycologique au niveau des expectorations a été demandé avec une recherche de BK par examen direct et culture ainsi qu’un antibiogramme. Ce bilan a mis en évidence des kystes de Pneumocystis jirovecii. La sérologie VIH était négative, les CD4 étaient à 1880/mm 3 et les CD8 à 732/mm 3 . Le diagnostic de pneumocystose à Pneumocystis jirovecii chez une patiente immu- nocompétente a été retenu. Elle a été mise sous triméthoprime sulfamethoxazole et corticothérapie avec bonne évolution.

Pneumocystose chez une patiente immunocompétente

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Affiches scientifiques — 2e partie

Une nette prédominance féminine est notée avec 30 femmes (79 %)pour 08 hommes. La moyenne d’âge est de 50 ans avec un pic defréquence a 35 ans.Dans les antécédents, la tuberculose est retrouvée chez 9 patients(24 %), les infections respiratoires de l’enfance chez 8 malades(21 %) et l’association avec une fibrose pulmonaire chez 11 patients(29 %).L’hospitalisation était motivée par un épisode de surinfection docu-mentée chez 14 patients (47 %). Il s’agissait d’un germe gram négatifdans 21 % des cas et le Pseudomonas aeroginosa dans 08 % des cas.Tous les patients ont recu un traitement médical à based’antibiotiques, guidé par un test de sensibilité, la kinésithérapie,la fibroaspiration. . .

L’évolution a été favorable pour l’ensemble des patients parmi les-quels 5 ont été confié au chirurgien.Il y a 20 ans dans le même service et pour une même période (6 ans),nous avions colligé 104 patients porteurs de bronchectasies.Cette régression notable est probablement due aux nouveaux trai-tements d’antibiotiques actifs et au diagnostic plus précoce et plusprécis.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.864

576Particularités de l’asthme chez les patientsporteurs de dilatations des bronchesS. Aouadi , I. Zayani , S. Maalej , G. Ben Ali , S. Hantous ,A. Ben Keder , I. DriraService de pneumologie D, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie

Introduction.— L’asthme et les dilatations des bronches (DDB) sont2 pathologies fréquentes en Tunisie. Leur association est rapportéepar plusieurs études.But de l’étude.— Relever les particularités cliniques, radiologiqueset fonctionnelles des patients présentant une association asthme etDDB, et évaluer les difficultés de prise en charge de ces 2 pathologiesassociées.Patients et méthodes.— L’étude est rétrospective sur 14 ans(1997—2010). Elle a intéressé 36 patientes (mode de recrutementdu service) ayant un asthme associé à des DDB confirmés.Résultats.— L’âge moyen est de 54 ans. L’asthme est diagnosti-qué avant les DDB chez 30 patientes, après chez 5 malades etdécouvert en même temps chez une patiente. L’étiologie aller-gique est retrouvée chez 10 patientes. La sérologie aspergillaireest négative chez toutes les malades. Les DDB sont localisées chez13 patientes et diffuses chez 23 patientes. Il s’agit de DDB de cylin-drique dans 30 cas (83 %) et kystique dans 15 cas (42 %). Le nombremoyen d’exacerbation est de 2,7 (1—6 patiente/an). La surinfec-tion bronchique est le facteur de décompensation le plus retrouvé.Le contrôle de l’asthme est optimal chez 9 patientes (25 %), partielchez 10 (27 %) d’entre elles et absent chez 17 malades (47 %). Lebilan fonctionnel respiratoire montre que 13 malades ont une obs-truction bronchique fixée. Sept patientes sont stade d’insuffisancerespiratoire chronique.Conclusion.— L’asthme associé à des DDB est une situation qui poseun problème de prise en charge thérapeutique avec un contrôle sou-vent difficile à obtenir. Une meilleure connaissance de l’interactionréciproque de ces 2 pathologies pourrait améliorer leur prise en

charge.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.865

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77’actinomycose pulmonaire : particularitésiagnostiques et thérapeutiques. Loukil a, I. Naceur a, K. Hadoussa a, S. Baccari b, I. Ismail a,. Ghrairi a

Service de pneumologie, Nabeul, TunisieService de chirurgie, Nabeul, Tunisie

’actinomycose pulmonaire est une infection chronique rare due àn bacille Gram positif anaérobie, saprophyte de l’oropharynx et duractus digestif. Sa présentation radioclinique est non spécifique, ceui est à l’origine d’un retard diagnostique et thérapeutique.ous rapportons 2 cas d’actinomycose, révélés par une pneumopa-hie traînante chez une patiente de 49 ans et une dyspnée avec uneltération de l’état général chez une patiente de 85 ans. La radio-raphie du thorax montre une opacité alvéolaire du lobe inférieurroit (LID) dans un cas et une opacité mal limitée du lobe infé-ieur gauche (LIG) dans le deuxième cas. Les bacilloscopies sontégatives. La TDM thoracique objective des bronchectasies du LIDhez la première patiente et une masse de densité tissulaire duIG chez la deuxième patiente. La fibroscopie bronchique objec-ive 2 formations bourgeonnantes au niveau du LID dans le premieras, et un bourgeon du LIG dans le deuxième cas. Les biopsiesronchiques du bourgeon révèlent la présence d’un corps étrangere type alimentaire, végétal et musculaire avec une surinfectionctinomycosique. Elles sont négatives dans le deuxième cas. Leraitement consiste en une antibiothérapie suivie d’une résectionhirurgicale dans le premier cas. Chez la deuxième patiente, donte diagnostic pré-opératoire est un néoplasie, l’examen anatomopa-hologie de la pièce opératoire conclue à une actinomycose isolée.lle bénéficie en post-opératoire d’un traitement antibiotique pen-ant 2 mois.es cliniciens doivent être avertis de la possibilité d’actinomycoseevant des opacités pulmonaires traînantes, afin d’éviter des résec-ions pulmonaires inutiles. L’association avec un corps étranger estrès rare.

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78neumocystose chez une patiente

mmunocompétente. Hamzaoui , H. Serhane , H. Sajiai , L. Amro , A. Alaoui Yazidi

FMPM, laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc

ntroduction.— La pneumocystose est une infection due àn germe opportuniste, Pneumocystis jirovecii, se développantrincipalement dans les poumons de patients profondémentmmunodéprimés. Elle est exceptionnelle chez le sujet immuno-ompétent.bservation.— Nous rapportons le cas d’une patiente de 30 ans, sui-ie pour tuberculose pulmonaire à microscopie positive mise sousraitement antibacillaire selon le régime : 2RHZE/4RH, hospitaliséeour un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë. Le bilan radio-ogique (radiographie du thorax et TDM thoracique) a montré unmphysème bulleux diffus à gauche avec un niveau hydro-aériquen faveur d’une surinfection et un syndrome interstitiel occupant laresque totalité de l’hémithorax droit. Devant la non améliorationes symptômes sous traitement antibacillaire, un bilan bactériolo-ique parasitologique et mycologique au niveau des expectorationsété demandé avec une recherche de BK par examen direct et

ulture ainsi qu’un antibiogramme. Ce bilan a mis en évidence desystes de Pneumocystis jirovecii. La sérologie VIH était négative,es CD4 étaient à 1880/mm3 et les CD8 à 732/mm3. Le diagnostic de

neumocystose à Pneumocystis jirovecii chez une patiente immu-ocompétente a été retenu. Elle a été mise sous triméthoprimeulfamethoxazole et corticothérapie avec bonne évolution.
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190 16e Congrès de pneumologie de la

onclusion.— Devant toute infection respiratoire aiguë basse avecnsuffisance respiratoire aiguë, le diagnostic de pneumocystose doittre évoqué même chez un sujet immunocompétent.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.867

79ydatidopneumothorax : à propos de 3 casospitalisés au service de pneumologie, CHU deétif, Algérie. Marouani , A. Moumeni

Pneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie

ntroduction.— Le kyste hydatique du poumon est une infectionarasitaire accidentelle de l’homme par l’Echinococcus granulo-is, son diagnostic précoce évite la survenue de complication fataleelle que la rupture dans la plèvre.atériels et méthodes.— Nous vous rapportons 3 cas de patientsospitalisés au service de pneumologie (CHU de Sétif) dontfemmes et 1 homme avec un âge moyen de 27 ans.ésultats.— Le motif de consultation était la douleur thora-ique et la dyspnée. L’examen physique a révélé un syndrome’épanchement pleural mixte chez les 3 malades.ous nos patients ont bénéficié d’une radiographie thoraciquebjectivant un épanchement mixte (pyo-pneumothorax), sanction-és par un drainage thoracique.’immunologie hydatique est fortement positive chez tous nosatients.a TDM thoracique réalisée chez tous nos malades confirme la loca-isation parenchymateuse du kyste hydatique.a fibroscopie bronchique réalisée chez les 3 patients a permis’objectiver un aspect évocateur d’une membrane hydatique dansn cas.e traitement chirurgical indiqué chez les 3 malades confirme leiagnostic d’hydatidose pulmonaire rompue dans la plèvre chez nosatients et dont l’évolution était favorable, aucune récidive n’a étéotée.onclusion.— La rupture du kyste hydatique du poumon dans lalèvre est une complication redoutable, certes peu fréquente, maislle doit être évoquée devant tout un épanchement mixte (hydro-u pyo-pneumothorax), surtout dans un pays d’endémie hydatique,ar le retard diagnostic rend la prise en charge chirurgicale plusélicate.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.868

80lbendazole : une réelle alternative dans leraitement du kyste hydatique du poumon ?. Ouali a, E. Ben Salah a, J. Ammar a, A. Berraiss a, A. Kotti a,. Kilani b, A. Hamzaoui a

Pneumologie B, hôpital A.-Mami, Ariana, TunisieChirurgie thoracique, hôpital A.-Mami, Ariana, Tunisie

a chirurgie reste la pierre angulaire du traitement du kyste hyda-ique du poumon. Toutefois le traitement médical par l’albendazoleeut constituer une alternative intéressante chez certains patients.e but de ce travail rétrospectif est d’évaluer l’efficacité de’albendazole chez des patients atteints de kystes hydatiques.ix-neuf patients d’âge moyen 34,31 ans (14—80) ont été colligésurant la période de janvier 2001 à décembre 2010. L’albendazoleété administré à la dose de 10 mg/kg/j. L’évolution des kystesété évaluée par radiographie et tomodensitométrie thoracique.

es indications du traitement étaient : hydatidose multiple (4 cas),ydatidose embolique (5 cas), kystes compliqués (9 cas), inopérabi-

ité par atteinte fonctionnelle respiratoire (1 cas). Le traitementédical a été utilisé seul (4 cas), en préopératoire (1 cas), enostopératoire (12 cas) et en pré- et postopératoire (2 cas). La durée

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

oyenne du traitement était de 6,38 mois (3—18 mois). Un seul case cytolyse hépatique a été noté. Une guérison est obtenue dans2 % des cas (1 cas d’hydatidose multiple opéré, 9 cas de kystes com-liqués opérés). Dans 26 % des cas une amélioration est notée (4 cas’hydatidose embolique dont 3 opérés, 1 cas de kyste compliqué) etans 10,5 % cas une aggravation malgré le traitement a été observée1 cas de kyste hydatique inopérable et un cas d’hydatidose mul-iple). L’Albendazole a prouvé son efficacité quand il est associé

un acte chirurgical pour le sécuriser et prévenir la dissémina-ion secondaire et les récidives. Dans les autres cas, son efficacitéeste variable fonction de l’importance de l’atteinte hydatique dea taille et du siège des kystes ainsi que de la durée.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.869

O13 — Maladies vasculaires

81spects cliniques, étiologiques et évolutifs de laaladie thrombo-emboblique veineuse dans le

ervice de pneumologie de Dakar.O. Toure , Y. Dia Kane , A. Diatta , N.F. Diouf , K. Thiam ,.F. Cisse , A.A. Hane

CHNU Fann, Dakar, Sénégal

ntroduction.— Le diagnostic et la prise en charge de la MTEV posente sérieux problèmes. Ce travail a pour but d’évaluer ses aspectsliniques, étiologiques et évolutifs dans notre service.alades et méthodes.— Il s’agit d’une étude transversale incluant

out patient hospitalisé dans notre service de Dakar de janvier010 à juin 2011, et porteurs de MTEV.ésultats.— Vingt cas de MTEV confirmés avaient été recensésont 11 thrombophlébites (6 au membre inférieur gauche, 2 auembre inférieur droit, 2 bilatérales et 1 membre supérieur droit ;embolies pulmonaires et 2 associations thrombophlébite et embo-

ie pulmonaire. L’âge moyen de nos patients était de 43,2 ansextrêmes : 19 et 85 ans) et la sex-ratio de 1,22. Le délai moyen deonsultation était de 5 jours. Cependant, 9 évènements thrombo-mboliques étaient survenus en cours d’hospitalisation. La MTEVst apparue au cours d’une tuberculose pulmonaire dans 11 casdont 3 associés à un VIH1) ; 4 fois au cours d’un néoplasie, 2 dans’évolution de cardiopathie décompensée et 1 fois pendant une gros-esse évolutive. Une héparinothérapie avec relais par les AVK étaitnstituée chez tous nos malades. L’évolution était malheureusementatale pour 11 patients (4 néoplasies, 3 VIH1, 2 tableaux hémorra-iques et 2 détresses respiratoires).onclusion.— La MTEV est une pathologie grave s’associant souventla tuberculose pulmonaire. Cette association est parfois corréléela sévérité de la tuberculose et pose un problème thérapeutique,

urtout dans l’anticoagulation.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.870

82es étiologies du cœur pulmonaire chronique. Tiaray , J. Rajaoarifetra , J. Rakotoson , J. Rakotomizao

Service de pneumologie, HJRB, Tananarive, Madagascar

e cœur pulmonaire chronique (CPC) est une répercussion hémo-ynamique pulmonaire des maladies respiratoires chroniques. Sonpparition constitue un tournant évolutif de la maladie. Notrebjectif est de déterminer les causes de CPC et d’évoquer les dif-cultés d’accès aux explorations diagnostiques. C’est une étude

étrospective sur 3 ans. Soixante-deux dossiers sont colligés, dont7 retenus avec une prédominance masculine (64 %), âge moyen9,6 ans, et l’âge extrême : 32—83 ans. Au total, 94 % avait un