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J Radiol 2008;89:1466-1525 © Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008 édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Mardi 28 octobre Séances de cours Cours approfondi: Imagerie des urgences URGENCE INFECTIEUSE CERVICO-FACIALE JP Guichard, G Jourdan, PHerman Paris - France Correspondance: jean-pierre.guichard@lrb,aphp,fr Durée: 30 minutes 09 h 30 SYNDROME NEUROLOGIQUE FEBRILE F Bonneville Paris - France Correspondance: fabrice,[email protected],fr Objectifs: Connaître les aspects évocateurs en IRM des principales urgences neurologiques fébriles. Reconnaître en IRM les différentes lésions infectieuses intracrânien- nes et identifier leurs principaux diagnostics différentiels. Comprendre l'importance diagnostique de l'imagerie de diffusion dans un contexte neurologique fébrile. Points clés: Les abcès cérébraux sont très souvent secondaires à une infection de la sphère ORL ou à un mauvais état bucco-dentaire. La fièvre n'est pas systématique en cas d'abcès cérébral. Une IRM de diffusion doit systématiquement être acquise dans le bilan de lésions cérébrales kystiques, car elle permet de faire aisément le diagnostic d'abcès à pyogènes. Résumé: Le diagnostic de méningite repose sur la ponction lombaire. L'imagerie doit chercher d'éventuelles complications: encéphalite, abcès cérébral, empyème, thrombophlébite, lésions d'artérite. La méningo-encéphalite herpétique est évoquée devant des lésions tempo- rales internes pouvant s'étendre aux régions fronto-temporo-insulaires. L'abcès cérébral à pyogènes apparaît avec une coque en hypersignal Tl spontané et hyposignal T2. La rupture intraventriculaire d'un abcès est une complication redoutable. Le contenu purulent des abcès, présente un hypersignal caractéristique en diffusion, permettant de le différencier facilement des autres lésions prenant le contraste en anneau. A l'inverse, l'abcès toxoplasmique et le tuberculome n'ont habituellement pas de coefficient apparent de diffusion diminué. Mots clés: Méninges, infection - Encéphale, infection Points clés: La généralisation des prophylaxies anti-infectieuses dans les transplantations d'organes et les allogreffes de moelle, ainsi que le traitement antirétroviral du sida ont modifié le spectre des pneumopathies de l'immunodéprimé, avec notamment une diminu- tion de l'incidence des pneumocystoses et des pneumopathies à cyto- mégalovirus. L'interprétation tomodensitométrique d'une pneumopathie fébrile chez un immunodéprimé doit intégrer la connaissance du statut immunitaire, car les germes varient en fonction de l'immunodépres- sion. L'aspergillose, la tuberculose et la pneumocystose ont une imagerie spécifique au scanner contrairement aux autres germes, dont le dia- gnostic repose fréquemment sur le lavage broncho-alvéolaire. Résumé: Cette revue illustre les différentes pneumopathies infec- tieuses du sujet immunodéprimé en fonction du type et du degré d'immunodépression. Malgré l'apparition des traitements antirétrovi- raux du sida, et les prophylaxies anti-infectieuses après transplanta- tion d'organe solide ou allogreffe de moelle, certaines pneumopathies restent fréquentes et grèvent lourdement la morbidité et la mortalité dans ces populations. Le scanner thoracique aide à leur prise en charge diagnostique et thérapeutique. Mots clés: Poumons - Infection opportuniste - SIDA Durée: 30 minutes Durée: 30 minutes Syndromes infectieux Modérateur: Jean-Pierre Guichard 08 h 30 5140 09 h 00 Objectifs: Connaître les bases anatomique et physiopathologique des infections cervico-faciales. Connaître le protocole TDM à réaliser et l'aspect des différentes lésions. Connaître les facteurs de gravité de ces infections. Points clés: Si la plupart des infections ORL restent localisées, cer- taines peuvent diffuser aux différents espaces cervico-faciaux, en intracrânien et en thoracique. Au cours des fasciites nécrosantes, la progression est rapide et menace le pronostic vital. Le traitement chirurgical est une urgence. Le point de départ est le plus souvent pharyngien, dentaire ou sinu- sien. La TDM est l'examen de première intention pour évaluer l'extension et les facteurs de gravités. Résumé: Les formes simples et limitées ne nécessitent pas d'explo- ration et sont traitées médicalement. En cas de lésion extensive, la TDM cervico-faciale avec injection est l'examen à réaliser chez un patient stable sur le plan cardio-respiratoire. L'examen couvre de la jonction cervico-thoracique jusqu'en intracrânien. Une étude thoraci- que est associée en cas de suspicion d'extension médiastinale. L'ana- lyse de la TDM initiale doit rechercher pour la chirurgie: l'atteinte d'un ou de plusieurs espaces, la présence d'une collection, la présence de gaz, le retentissement sur les axes aériens et vasculaires, les exten- sions médiastinales et intracrâniennes, le point de départ de l'infec- tion. La TDM est répétée en cas d'évolution défavorable à la recherche de collection non drainée ou d'une nouvelle localisation. Certaines infections sont plus fréquentes chez des patients diabétiques et immunodéprimés comme l'otite externe agressive et les infections fungiques. Mots clés: ORL, infection - Urgences PNEUMOPATHIE CHEZ UN SUJET IMMUNO-DEPRIME C Lacombe (1), LMonnier-Cholley (1), M Lewin (1), LArrivé (1), JM Tubiana (1), Y Menu (2) (1) Paris - France, (2) Le Kremlin-Bicêtre - France Correspondance: celine,lacombe@sat,aphp,fr Objectifs: Connaître les principales étiologies d'immunodépression. Connaître les germes les plus fréquents dans les pneumopathies de l'immunodéprimé selon le degré et le type d'immunodépression et les diagnostics différentiels à évoquer. Savoir reconnaître les signes sca- nographiques des pneumopathies les plus fréquentes. 1470

Pneumopathie chez un sujet immuno-deprime

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Page 1: Pneumopathie chez un sujet immuno-deprime

J Radiol 2008;89:1466-1525© Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2008

édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Mardi 28 octobre

Séances de cours

Cours approfondi: Imagerie des urgences

URGENCE INFECTIEUSE CERVICO-FACIALEJP Guichard, G Jourdan, P HermanParis - FranceCorrespondance: jean-pierre.guichard@lrb,aphp,fr

Durée: 30 minutes09 h 30

SYNDROME NEUROLOGIQUE FEBRILEFBonnevilleParis - FranceCorrespondance: fabrice,[email protected],fr

Objectifs: Connaître les aspects évocateurs en IRM des principalesurgences neurologiques fébriles.Reconnaître en IRM les différentes lésions infectieuses intracrânien­nes et identifier leurs principaux diagnostics différentiels.Comprendre l'importance diagnostique de l'imagerie de diffusiondans un contexte neurologique fébrile.Points clés: Les abcès cérébraux sont très souvent secondaires à uneinfection de la sphère ORL ou à un mauvais état bucco-dentaire.La fièvre n'est pas systématique en cas d'abcès cérébral.Une IRM de diffusion doit systématiquement être acquise dans lebilan de lésions cérébrales kystiques, car elle permet de faire aisémentle diagnostic d'abcès à pyogènes.Résumé: Le diagnostic de méningite repose sur la ponction lombaire.L'imagerie doit chercher d'éventuelles complications: encéphalite,abcès cérébral, empyème, thrombophlébite, lésions d'artérite. Laméningo-encéphalite herpétique est évoquée devant des lésions tempo­rales internes pouvant s'étendre aux régions fronto-temporo-insulaires.L'abcès cérébral à pyogènes apparaît avec une coque en hypersignalTl spontané et hyposignal T2. La rupture intraventriculaire d'unabcès est une complication redoutable. Le contenu purulent des abcès,présente un hypersignal caractéristique en diffusion, permettant de ledifférencier facilement des autres lésions prenant le contraste enanneau. A l'inverse, l'abcès toxoplasmique et le tuberculome n'onthabituellement pas de coefficient apparent de diffusion diminué.

Mots clés: Méninges, infection - Encéphale, infection

Points clés: La généralisation des prophylaxies anti-infectieusesdans les transplantations d'organes et les allogreffes de moelle, ainsique le traitement antirétroviral du sida ont modifié le spectre despneumopathies de l'immunodéprimé, avec notamment une diminu­tion de l'incidence des pneumocystoses et des pneumopathies à cyto­mégalovirus.L'interprétation tomodensitométrique d'une pneumopathie fébrilechez un immunodéprimé doit intégrer la connaissance du statutimmunitaire, car les germes varient en fonction de l'immunodépres­sion.L'aspergillose, la tuberculose et la pneumocystose ont une imageriespécifique au scanner contrairement aux autres germes, dont le dia­gnostic repose fréquemment sur le lavage broncho-alvéolaire.Résumé: Cette revue illustre les différentes pneumopathies infec­tieuses du sujet immunodéprimé en fonction du type et du degréd'immunodépression. Malgré l'apparition des traitements antirétrovi­raux du sida, et les prophylaxies anti-infectieuses après transplanta­tion d'organe solide ou allogreffe de moelle, certaines pneumopathiesrestent fréquentes et grèvent lourdement la morbidité et la mortalitédans ces populations. Le scanner thoracique aide à leur prise encharge diagnostique et thérapeutique.

Mots clés: Poumons - Infection opportuniste - SIDA

Durée: 30 minutes

Durée: 30 minutes

Syndromes infectieux

Modérateur: Jean-Pierre Guichard

08 h 30

5140

09 h 00

Objectifs: Connaître les bases anatomique et physiopathologiquedes infections cervico-faciales.Connaître le protocole TDM à réaliser et l'aspect des différenteslésions.Connaître les facteurs de gravité de ces infections.Points clés: Si la plupart des infections ORL restent localisées, cer­taines peuvent diffuser aux différents espaces cervico-faciaux, enintracrânien et en thoracique.Au cours des fasciites nécrosantes, la progression est rapide et menacele pronostic vital. Le traitement chirurgical est une urgence.Le point de départ est le plus souvent pharyngien, dentaire ou sinu­sien.La TDM est l'examen de première intention pour évaluer l'extensionet les facteurs de gravités.Résumé: Les formes simples et limitées ne nécessitent pas d'explo­ration et sont traitées médicalement. En cas de lésion extensive, laTDM cervico-faciale avec injection est l'examen à réaliser chez unpatient stable sur le plan cardio-respiratoire. L'examen couvre de lajonction cervico-thoracique jusqu'en intracrânien. Une étude thoraci­que est associée en cas de suspicion d'extension médiastinale. L'ana­lyse de la TDM initiale doit rechercher pour la chirurgie: l'atteinted'un ou de plusieurs espaces, la présence d'une collection, la présencede gaz, le retentissement sur les axes aériens et vasculaires, les exten­sions médiastinales et intracrâniennes, le point de départ de l'infec­tion. La TDM est répétée en cas d'évolution défavorable à larecherche de collection non drainée ou d'une nouvelle localisation.Certaines infections sont plus fréquentes chez des patients diabétiqueset immunodéprimés comme l'otite externe agressive et les infectionsfungiques.

Mots clés: ORL, infection - Urgences

PNEUMOPATHIE CHEZ UN SUJET IMMUNO-DEPRIMEC Lacombe (1), L Monnier-Cholley (1), M Lewin (1),LArrivé (1), JM Tubiana (1), Y Menu (2)(1) Paris - France, (2) Le Kremlin-Bicêtre - FranceCorrespondance: celine,lacombe@sat,aphp,fr

Objectifs: Connaître les principales étiologies d'immunodépression.Connaître les germes les plus fréquents dans les pneumopathies del'immunodéprimé selon le degré et le type d'immunodépression et lesdiagnostics différentiels à évoquer. Savoir reconnaître les signes sca­nographiques des pneumopathies les plus fréquentes.

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