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Portfolio Martin Rollin

Portfolio Martin Rollin - 2015.03

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Portfolio Martin Rollin

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ROLLIN MartinNé le 23 mai 1988 à Semur-en-Auxois (21)

21 bd de Brosses21000 Dijon

Tél. : 06.69.02.31.59Mail : [email protected]

FORMATION

2006 :

2006-2009 :2010-2011 :2011-2014 : 2012-2013 :

2013 :

2013 - 2014 :

Baccalauréat scientifique – mention bien -, Lycée Carnot, Dijon.

Licence, E.N.S.A. Paris - BellevilleMaster 1, Erasmus à la Technische Universität de BerlinMaster, E.N.S.A. Paris – Belleville

Cours publics à l’école de Chaillot, ‘ Histoire des architectures paysannes, modernité du paysage rural ‘Mémoire de master, sous la direction de J.P.Garric, P.Pinon, E.Thibault et G.Lambert Mention Recherche - ‘ Les carnets de croquis d’Albert Laprade, une pensée dessinée ’Projet de fin d’étude, sous la direction de J.Galiano et N.Pham Mention très bien - ‘ Le port d’Amsterdam, avenir d’un site en activité. Un foyer urbain, rencontre d’habitudes ‘

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES

2006 - 2008 : 2007 :2009 :2010 : 2012 - 2013 :2013 :

sept.2014 - fév.2015 :

Vendanges à Vosne-Romanée, domaine Liger-Belair (21)Stagiaire au C.A.U.E. 21, Dijon (21)Stagiaire au sein de l’agence CM3, Ceschia & Mentil, architetti associati, Venise, ItalieStagiaire au sein de l’agence S.Pascolo, Venise, ItalieMoniteur des étudiants de première année, E.N.S.A.P.B.Stagiaire à l’Atelier Correia, agence d’architecture à Saulieu (21) cinq maisons mitoyennes à Savigny-le-Sec, cinéma et maison médicale d’Anost relevé, esquisse, APS, APDArchitecte collaborateur à l’agence Boris Bouchet Architectes (63) NAJAP 2014 étude de capacité urbaine, relevé et esquisse d’une extension de maison particulière collaboration phase PRO pour 27 logements sociaux, DCE réhabilitation de maison de ville esquisse de plan d’extension de bourg

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PROJETS PERSONNELS

2013 :

2013 - 2014 :

Août 2013 :

Juillet 2014 :Septembre 2014 :

Participation au prix CNSA « Lieux de vie collectifs et autonomie » concours d’idées, “une maison de retraite en milieu rural, Sombernon”Création avec W.Morandi et C.Keufer de www.wimake.fr, « atelier d’architecture » aménagement intérieur : conception, suivi de chantier “boutique Froissard” Cuisse de Grenouille, Paris 3e “espace d’exposition temporaire” Cuisse de Grenouille, Galeries Lafayette Haussman “boutique Batignolles” Cuisse de Grenouille, Paris 17eWorkshop Porto Academy, Porto “intimité urbaine” avec Joan Anrys (51N4E, Bruxelles)Stage technique en charpente traditionnelle et taille de pierre, Peyrusse-le-Roc (12).Formation d’encadrant technique sur Monuments Historiques, Coulommiers (??) association Rempart, avec H.Baptiste, Architecte en Chef de Monomuents Historiques

INTERÊTS ET COMPÉTENCES

Depuis 2014 :

Informatique : Langues étrangères :

Membre de l’association “ Ars Industrialis ” ‘association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit’ présidée par Bernard Stiegler, philosopheAutocad, Archicad, suite Adobe, Sketchup, Rhinocéros, Cinema4D, VrayAnglais / Italien : courant ; Allemand : fluide

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Expériences et projets personnels Architecte collaborateur, Boris Bouchet Architectes, Clermont-Ferrand (63) Boutique “Cuisse de Grenouille”, Paris 3e Participation au Prix CNSA _ “Lieux de vie collectifs et autonomie” Stage à l’Atelier Correia, Saulieu (21)

Formation PFE _ Un foyer urbain, rencontres d’habitudes dans le port d’Amsterdam Master _ Arras, une citadelle de Vauban Master, Erasmus, TU Berlin _ SUR Licence _ Un centre culturel, réhabilitation d’un petit édifice parisien

Annexes Carnets de croquis

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Achitecte collaborateurBoris Bouchet Archiectes, AJAP 2014, Clermont-Ferrand

“Tocqueville”, 27 logements sociaux à Romagnat (63)dépôt de permis de construire, phase PRO

sept.2014 - février 2015

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détail de façade sur la double hauteur des duplex

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“Maison Germain”, extension/réhabilitation, alentours d’Ambert (63)relevé, esquisse

préalable : démolition de l’extension bois en présence, vétuste

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phase 1 : extension du séjour et de la chambre, regards sur les paysagesphase 2 : réhabilitation de la grange et redéfinition des espaces d’entrée

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Etude de capacité urbaine pour Logidôme, Chamalières (63)

recherche de densité sur une parcelle urbaine40 logements et une crèche, deux scénarios

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Brève explication du projet

Enfin, une toiture à double pente couronne l’ensemble, engageant une manière de dialogue avec son environnement.

Les deux niveaux suivants fonctionnent sur un principe analogue et abritent l’ensemble des fonctions de santé.Une colonne disrtibutive lie les étages entre eux et assure le bon fonctionnement du tout et de ses parties. Un ascenceur assure l’accessibilité de l’ensemble, investissement amplement à l’échelle d’un tel édifice ( 40 000E ht).

Un socle accueille les programmes publics : - l’office du tourisme tournée en direction de la place Charles de Gaulle - une pharmacie, en proue de l’espace public- le hall de la maison médicale, s’insérant entre les deux premiers.

Le second niveau déborde du socle, permettant de couvrir l’arrêt de bus ; il accueille un ensemble de cabinets médicaux et infirmiers dont l’intimité est garantie par la prise de hauteur.

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Enfin, le volume se fragmente, créant des terrasses qui garantissent lumière et vue.Des terrasses assurent lumière et ouverture sur le paysage alentour.

Ce volume accueille le programme de santé (cabinets médicaux et infirmiers), dont, à l’Est, le dénivelé de la rue Jean Vellay assure l’intimité.L’ensemble du programme est desservie par une galerie ouverte sur l’espace public.

Un premier volume est édifié en bout de la place Charles de Gaulle au sein duquel prennent place une pharmacie et l’office du tourisme, relocalisé pour l’occasion.

Brève explication du projet

Puis, un second volume de plain-pieds s’y adosse, bordant la place d’un front bâti et terminant sur l’espace planté.

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Enfin, les anciens jardins de la cure sont réaménagés et leur accés mis en valeur. Les regards pénètrent jusqu’à eux par le rez-de-chaussée de l’édifice, entre rue et jardin.

Dans le soubassement prennent place une pharmacie et le hall de la maison médicale, ouverts sur l’espace public et visibles depuis la place haute.

Le premier geste est ici de démolir l’édifice existant.

En effet, son mauvais état entraînerait de trop lourdes rénovations afin de le rendre propice à l’accueil d’un quelconque programme.

Brève explication du projet

En place du volume démoli, un édifice nouveau, de gabarit anaolgue, reprend l’alignement de la rue.

Les étages hébergent les cabinets médicaux et infirmiers et l’accessibilité de l’ensemble est garantie par un ascenceur qui, ici également, constitue un investissement parfaitement à l’échelle d’un tel projet.

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3 scénarios illustrant la possible implantation de la maison médicale en centre-bourga contrario du projet envisagé par la mairie

“La maison médicale d’Arlanc”, contre-propositions

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Boutique “Cuisse de Grenouille”aménagement d’un commerce parisien.5 rue Froissard, 75003

2013

avec W.Morandi et C.Keufer

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Plan d’aménagement

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Situation, à flanc de colline sombernonaise

“Une maison de campagne”une maison de retraite en milieu rural,Sombernon (21).

Prix CNSA 2013Concours d’idées

avec W.Morandi

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Coupe longitudinale sur jardin

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“Il dépend de vous que je sois tombe ou trésor, que je parle ou me taise.” Paul Valery

Le projet “Maison de campagne” propose l’installation d’un EHPAD en zone rurale, considérant la ruralité comme porteuse d’enjeux contemporains complexes. D’abord comme territoires géographiques singuliers et attractifs, accueillant une population de plus en plus urbaine en quête de nature retrouvée. Ensuite comme support de l’émergence de sensibilités nouvelles ayant trait à la qualité de cadre et de mode de vie.

La question des usages, outre son destin utilitaire, se cristallise principalement autour d’un principe de cohabitations temporaires entre les résidents de l’EHPAD et leurs familles. Ce principe repose sur la création de logements de vacances locatifs en aval de la parcelle partageant avec le reste du programme son sol extérieur et ses activités, organisés autour des espaces collectifs. Un jardin central thérapeutique (potager, basse-cour, pelouses) articule ainsi le réfectoire, lieu d’échanges et de rencontres incontournable entre résidents, personnel et familles, avec les logements de vacances donnant à l’ensemble un statut de « maison de campagne » pour tous. La hiérarchie des espaces, de l’accueil à la chambre, la recherche de qualités distributives et structurelles, le traitement de leur lumière invitent à l’appropriation du/des lieu(x) par chacun. À tout moment cette hiérarchie met en scène le paysage à l’échelle de celui qui le regarde, offrant une maison où, autant que possible, “l’homme habite en poète” (Friedrich Hölderlin).

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Organisation de l’ensemble autour du jardin

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1. Salon partagé

Unités Alzheimer

2. Service du personnel

1. Service du personnel

Unité d’hébergement polyvalente

2. Galerie des alcôves

3. Salon partagé

1. Réfectoire - Salle polyvalente

Espaces collectifs

2. Scène : spectacles, jeux

3. Cuisine - Atelier

4. Cuisine

5. Lingerie

7. Jardin thérapteutique - Potager

6. Espace de projection

1. Réfectoire - Salle polyvalente

2. Scène : spectacles, jeux

3. Cuisine - Atelier

4. Cuisine

5. Lingerie

7. Jardin thérapteutique - Potager

6. Espace de projection

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1. Consultation - soins - kiné

Espaces collectifs

2. Accueil de jour - PASA

1. Hall d’accueil

Espaces collectifs

2. Administration

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Avenue du Pavé

1. T2

Logements des familles

2. T3

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Alcôves et loggias

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Couloir habité

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Chambr e 111.71 m ²

Chambr e 211.71 m ²

Chambr e 310.68 m²

Chambr e 411.26 m ²

Combles non aménagés35.76 m²

Sanit air es7.60 m²

Sani t air es3.73 m ²

Sanit air es3.73 m ²

Cuisine26.97 m ²

Salle87.24 m²

Chambr es 618.61 m ²

Sani t air es6.98 m²

Sani t air es9.92 m²

B

Relevés et réhabilitations/extensions. chambre d’hôte en place d’un haras, Ettevaux (58). le cinéma et la maison médicale d’Anost (71)

2012 / StageAtelier Correia

Saulieu (21)

Haras d’Ettevaux, aménagement d’un lieu de séminaire et hébergement

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Anost, mise aux normes du cinéma et extension de la maison médicale

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“Un foyer urbain”rencontres d’habitudes dans le port d’Amsterdam

ENSAPB 2014 / PFEJ.Galiano, N.Pham

étude urbaine avec L.Vergnaud et M.Cyrus

L’espace portuaire amstellodamois

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Dynamiques urbaines actuelles, mise en lumière de la zone de projet

En réponse à la politique actuelle d’urbanisation amstellodamoise, le projet s’interroge sur la possible cohabitation ville-port. En effet, à l’heure où Amsterdam, en quête de terrains à lotir, planifie une nouvelle avancée de la ville sur le port, repoussant toujours plus à l’ouest celui-ci, il apparaît opportun de réfléchir à une urbanité tirant parti des activités en présence et de la morphologie particulière du territoire.Le projet cherche ainsi à agir par “acupuncture urbaine” - en réaction au trop facile “rouleau compresseur” de la ville générique - dans la zone de jonction entre Amsterdam et Zaanstad, communesmitoyennes partageant un port et les problématiques corolaires en terme d’expansion. Il se veut être une réflexion ouverte plus qu’une image arrêtée, afin de préparer le développement du territoire en infléchissant la vision à l’œuvre.Le premier temps de l’action s’intéresse ici aux délaissés portuaires, s’immisçant, occupant les friches, dans le but d’injecter de nouvelles pratiques au sein de ce territoire et ainsi, d’en amorcer la mutation.

Regard sur le port

Quelles relations Ville-Port ? A l’occasion de la mutation du port et de la croissance de la ville, quelle combinaison possible entre les deux milieux ?

Dégagement de la zone d’enjeux.

Aucune intervention majeure prévue au sein de la zone portuaire, en raison d’un accord avec les activités en place.

Le projet se développe, la Hemweg et ses environs sont devenus le lieu de la combinaison ville-port.

S’immiscer afin d’amorcer la combinaison.

La ville constituée repousse le port en dehors des limites du Ring, l’A10 devient alors une frontière stricte entre deux urbanités.

Milieu portuaire et ville habitée se cotoient, sans toutefois cohabiter.

Zaandstad - Amsterdam, dynamiques urbaines actuelles. 1.150 000e

1. Zaanstad et Amsterdam partagent une même volonté de réappropriation de leurs bords d’eau.

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2. Divers projets réflechissent le territoire indépendamment d’une pensée globale.

3. Les deux communes s’étendent en direction des zones portuaires, sur les bords de l’IJ :Zaandam vers le sud.Amsterdam vers l’ouest.

4. Les activités portuaires sont alors obligées de se délocaliser le long du canal du Nord, en direction d’Ijmuiden.

5. L’urbanisation d’Amsterdam se fait par tranches successives, rayonnant à partir du centre.

6. La ville prend pour limite l’A10, consacrant la nette dissociation ville-port.

1.50 000e

20132013

20302030

20402040

Les interventions complètent et enrichissent l’activité en présence, sans toutefois la remettre en question; de nouvelles pratiques émergent.

“Période de creux”

Une continuité urbaine interrompue.

Hypothèse :

La ville générique poursuit son développement au delà de l’A10, en place de la zone portuaire et de ses qualités.

1. Assumer un axe de circulation à l’échelle métropolitaine : la Hemweg.Liaison Zaanstad - Amsterdam.

3. Travailler le territoire en profondeur.Jalonner la zone afin d’infléchir l’évolution planifiée par la ville.Amorcer la combinaison ville-port.

2. Ne plus concevoir l’A10 comme une frontière stricte entre deux urbanités.

4. Profiter des qualités du milieu portuaire, notamment par le biais de l’eau.

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Dégagement de l’interstice occupable à t0

Interstice,friches et bords de voies

Emprises portuaires,terrains privés

Voierie publique,accessiilité du lieu

Zone de projet,alentours de l’axe Hemweg

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Friches à occuper

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Le projet se propose ici de s’appuyer sur des indices d’une domesticité en présence afin de les conforter, d’enrichir la situation existante, dans le but de préparer le développement futur de la zone.

Le site d’intervention à 300m de la Hemweg, voie porteuse des enjeux de la démarche commune (en sa qualité de liaison Zaandstad-Amsterdam et de zone pincée entre ville et port), se démarque en ce qu’il consacre la rencontre de deux échelles, de deux caractères. Au pied de la centrale électrique Nuon, véritable monument dominant les environs, longée par le ring d’Amsterdam, la friche choisie se voit entourée par des infrastructures laissant clairement apparaître l’immensité en présence au sein du milieu portuaire.Néanmoins, un élément dénote au milieu de ce tableau. Douze maisons mitoyennes, toutes habitées, sont nichées au sein de ce qui pourrait apparaître comme une ébauche de quartier : le système viaire se resserre, semble rompre un instant avec le caractère uniquement distributif des routes qui domine ici. Cette incursion de l’habitat au sein du territoire portuaire laisse apparaître une dimension plus secrète, dissimulée, celui de la quotidienneté. Cette dernière s’ancre en premier lieu au sein des nombreuses entreprises installées aux alentours qui, malgré leur apparent isolat abritent habitudes, routines, rituels ordinaires (café, courte détente, repas).Revenant sur le terrain choisi, un dernier élément illustre cette part de quotidien au sein du gigantisme portuaire : un parking à navires. Nichés en fond de darse, les marins y stationnent quelque temps dans l’attente d’un prochain voyage. ‘Pied à terre’ éphémère, l’endroit est ainsi une halte au cours d’une vie nomade.

La friche se trouve de fait marquée par une dualité d’échelle, de caractères : lieu tant à l’image du milieu portuaire et de son gigantisme qu’abri presque secret, à la mesure du quotidien.

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Environnement, cohabitation entendue

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Vue aérienne du site

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Maquette, 1.2000e, béton, bois

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À l’échelle du site, un premier geste, celui du « tracé des sillons » à la manière antique comme préalable à l’établissement de l’homme, assure l’occupation du terrain, la réconciliation de l’ambivalence en présence par la définition de l’aire à occuper. La bande de sol alors dégagée va chercher l’A10 et sa sortie ainsi que l’ébauche de quartier et ses habitations ; elle longe le fond de darse et vient côtoyer les navires en transit.Puis, deux entités majeures composent le programme et s’implantent au centre de la bande de sol révélée :- la première, une cantine d’entreprises mutualisée affiche la volonté de désenclaver le lieu de travail, de mettre en place un espace partagé, en relation avec le quotidien. Ce faisant, il crée par la même le cheminement habituel qui conduit à lui, active le sol qui d’un statut de route prend celui de rue.- la seconde partie, un bowling, profite de l’accessibilité que confèrent l’A10 et sa situation en talus, garantissant la visibilité de l’édifice. Invitation à l’arrêt, il introduit le loisir comme nouvelle pratique au sein du milieu portuaire ; son rôle est le « faire venir » en un espace en marge de l’actuelle vie citadine.Entre ces deux entités s’installe un bar/café, à la rencontre entre visite exceptionnelle (bowling) et rituel quotidien (cantine).Enfin, différents satellites gravitent autour du volume principal : au nord, une station-service s’adresse à la rue, doublée d’une épicerie et surmontée d’un logement de fonction. Au sud, un abri à vélo se transforme en observatoire du paysage portuaire, longue volée de marches en direction de la darse.

L’ensemble concentre en définitive une multitude de programmes qui changent au gré des pratiques. La complémentarité de ceux-ci tient le lieu en perpétuel éveil et l’érige en veilleuse de ce fragment portuaire. Lamelle d’urbain posée au cœur d’un territoire majoritairement mono-fonctionnel, le projet cherche à ancrer les usages, à développer les habitudes et, ainsi, par les pratiques, contribuer au bouleversement du regard sur le milieu portuaire. Il se veut être un déclencheur d’une urbanité tierce, à la rencontre entre ville et port.

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Logement

Diagramme horaire / Occupation de la bande de sol

Épicerie

Station-service

Cantine

Bar / Café

Bowling

Observatoire

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Principe structurel : rdc, r+1

Plus en détail, l’ensemble s’organise au gré d’éléments « durs », noyaux de bétons qui ponctuent la bande de terrain.Ces éléments sont constitués à rdc de trois voiles béton dans le sens longitudinal ; ils accompagnent la déambulation, et abritent les espaces servants (accueil du bowling, sanitaires, cuisine collective, circulations verticales). Sur cette première épaisseur structurelle, deux seconds voiles se tendent, transversalement ; entre terre et eau, ville et port, ils cadrent le paysage. Enfin, une série de poutres jumelées se posent entre les noyaux durs, sous celles-ci s’abritent les espaces nobles que sont le bowling et la cantine. Cette structure primaire de béton définit ainsi la hiérarchie au sein de l’édifice, ses partitions majeures. Entre les éléments qui la composent s’insère une seconde épaisseur structurelle ; de bois et de verre, elle assure la protection aux éléments (façade, toiture, bardage) ainsi que les redivisions internes nécessaires au programme (planchers, cloisons).

Un niveau de référence accompagne la déambulation, tenant à distance les activités des flux et guidant les pas au cœur du projet : le café. Volume de bois entre des voiles de béton, il concentre en son sein un éventail de ‘microprogrammes’ : cyber, café, bibliothèque, salle de jeux, à destination des différents publics, marin de passage, employé du port ou visiteur occasionnel.

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Bowling, café, cantine ; plans rdc et r+1

1. Bowling, accueil / services

2. Bowling, pistes

3. Café

4. Cantine, espace repas

5. Cantine, cuisines / services

6. Bowling, salle de jeux

7. Café, bibliothèque

8. Cantine, espace repas

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Bowling, café, cantine ; coupe longitudinale

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Bowling, café, cantine ; élévation sud

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Bowling, café, cantine ; coupes transversales

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Bowling ; maquette de section 1.50e, bois

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Arras, une citadelle de Vauban,. reconversion d’un site militaire en nouveau quartier urbain. un pôle de formation et recherche agricole

ENSAPB 2011 J.P.Prost, J.M.Weil

avec W.Morandi

Aménagement de la citadelle

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Cédée par l’Armée de Terre à la Communauté Urbaine d’Arras (CUA) en 2009, la citadelle est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre de sa typologie dite ‘de plaine’ exemplaire, elle est aujourd’hui un site à la marge, aux accès limités, enserrée entre un boulevard périphérique, un tissu de faubourg et une forêt que prolongent des terrains agricoles. La CUA postule d’intégrer ces anciens terrains militaires à la ville en y installant peu à peu une mixité de programme comparable à son propre tissu. Le projet initial de Vauban a subi certaines modifications au fil des siècles; reflet des besoins de ses occupants, certaines caractéristiques et lignes constitutives ont été altérées: fossés comblés/asséchés, murs d’escarpe enterrés, demi-lunes assimilées, bâtiments dénaturés/ajoutés, tracés modifiés, etc.

Le projet propose d’établir un équilibre entre une ‘archéologie’ des anciennes limites, leurs propriétés, et la définition d’une zone à densifier, dans le but de donner à lire les strates historiques en présence. Trois choix s’y adossent :1_ La destruction et reconstruction d’un ensemble d’édifices quant à la réécriture du pentagone initial, centré sur la place d’Armes, aujourd’hui rendu flou par la construction postérieure de certains bâtiments. 2_ Le rétablissement strict des limites de la moitié Nord du rempart au moyen du décaissement des fossés disparus et de leur remise en eau mettant à jour le mur d’escarpe, ainsi que la réapparition des chemins de courtine, leur profil et leurs plantations d’alignement. Le choix de la mise en valeur du rempart Nord découle d’une part de la qualité actuelle de certaines de ses séquences, ce qui permet de minimiser l’ampleur de l’intervention, et d’autre part de sa situation/orientation stratégique vis-à-vis de la ville qui lui confère un statut de vitrine du lieu.3_ La définition d’une zone à densifier dans la partie Sud de la citadelle, à la rencontre entre patrimoine et développement contemporain. Cette dernière tire parti de hangars situés derrière l’Équerre, les conservant pour leurs qualités de reconversion, d’annexion par de nouveaux programmes. Enfin, elle permet d’installer une troisième typologie de ‘place’ (place d’Armes, cours de l’Arsenal) offrant une échappée visuelle en pincement vers la forêt et se terminant en belvédère sur les fossés en eau.

Schémas de principes : état actuel, démolitions, constructions, mise en évidence du patrimoine

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Passée la réflexion à l’échelle de la citadelle, l’enjeu est ici d’amorcer l’occupation de ce nouveau quartier urbain ; un pôle de formation et de recherche agricole est ainsi créé en son sein, dans la zone à densifier préalablement mise en lumière.Il s’inscrit dans la continuité des hangars dont il annexe trois modules et se déploie le long du rempart Sud. L’un des hangars existants à cet endroit a été détruit pour y installer l’entre-deux de l’accès à l’école, dans l’alignement d’un des côtés du pentagone et ouvrant sur la périphérie. L’édifice tire parti des hangars en présence, en annexe trois travées afin d’y loger serres et laboratoires, et se déploie le long du rempart Sud. À rez-de-chaussée, deux voiles béton se plient pour accueillir les services et organisent la distribution à l’échelle de l’édifice. À l’étage, la structure se retourne pour former de grandes poutres-cloisons, qui portent planchers et toiture et s’appuient sur les plis du rdc. Cette deuxième figure propose une réinterprétation des grands refends mis en place dans les casernements de Vauban (portent la circulation qui elle-même dessert quatre ‘cellules’) tout en évoquant le rythme modulaire des hangars attenants. En élévation, l’horizontalité de l’étage, soulignée par ses limites inférieure et supérieure, reprend celle du rempart et lui confère une dimension d’observatoire en balcon sur le paysage; son encorbellement forme pare-soleil et chemin couvert au Sud. Le bâtiment de l’école introduit une troisième écriture architecturale au sein de la citadelle (entre bâtiments historiques et hangars modernes), un langage non atavique gagnant une signification par les rapports qu’il installe dans ce lieu particulier.

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Pôle de formation ; plans RDC et R+1

1. Laboratoires, serres d’experimentation

7. Salles de cours

2. Administration

8. Amphithéatres

3.4.5 Recherche

9. Centre de documentation

6. Foyer étudiant

21 4 6

987

53

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Pôle de formation ; coupe transversale

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Pôle de formation ; façade sur rempart

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Pôle de formation ; maquette 1.200e, bois

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“SUR”intervenir en site inondableréflexion sur Angers nord.

TU Berlin 2010F.Geipel, K.Koch, K.Tochwach

avec S.Pepe, L.Pasquali

Implantation des plates-formes habitables

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Plate-forme principale

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« SUR » est l’opportunité d’intéresser la réflexion à la question de l’eau ainsi qu’à celle, ouverte, d’une autre forme d’habiter.

La commune d’Angers, que traverse le Maine, rivière régulièrement sujette aux crus, s’interroge aujourd’hui quant à l’appropriation de ses bords d’eau, et ce notamment au Nord de la ville où de nombreux terrains demeurent vierges. Ces derniers se voient néanmoins classés ‘zones inondables’ et il s’agit de réfléchir à un mode d’occupation de terres ‘à risques’, hostiles à toute construction traditionnelle. La ville décide alors d’ouvrir une consultation, appel à idées plus qu’à projets.

Ici, le premier geste est de s’élever, s’affranchissant par l’altitude des contraintes d’inondabilité tout en garantissant une occupation minimum du sol. L’activité d’élevage en présence peut ainsi demeurer sans être altérée. Empruntant un langage et une technique au monde de l’industrie pétrolière, trois plates-formes se posent sur le site, mégastructures de métal contrastant avec le paysage rural.

La question d’origine, ayant trait aux contraintes de ce milieu particulier, donne au projet l’occasion d’interroger, de réinterroger, tant l’habiter que le vivre, de réfléchir à la vie en communauté, au travail coopératif. À bord de ces îles artificielles s’installent parkings, services et commerces de première nécessité, serres et ateliers communautaires, ainsi qu’une trame tridimensionnelle en acier (4x4x3,5m), destinée à recevoir l’habitation. Cette structure primaire constitue le premier temps de la construction, préalable nécessaire à l’installation organisée de l’habitant, les modules qui la composent sont disponibles à l’accession et, à partir de cette dernière, plusieurs choix sont possibles :- l’acquisition d’un logement ‘sur catalogue’, de taille et typologie variables, adapté aux modules possédés.- celle d’un ‘noyau dur’, regroupant une zone de vie et de services, minimum de confort, suite à laquelle l’habitant s’approprie librement les modules excédentaires, planifiant selon ses besoins, moyens et goût la construction de son logement.À l’image du « Réseau » de Peeters et Schuiten1, la mégastructure d’origine se fait alors ancrage de l’habitat, animé par les pratiques spontanées.

1 B.Peeters et F.Schuiten, “La fièvre d’Urbicande”

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Second niveau de l’ensemble

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1. Serres

2. Logements

3. Exposition

8. Citerne

9. Logements

10. Salle commune

4. Logements

5. Serres

6. Salle commune

7. Ateliers

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Évolution au fil de la construction

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Trois plates-formes

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Sur terre / Au balcon

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Situation, entre parc et tissu de faubourg

Un centre culturelréhabilitation d’un petit édifice parisien.

ENSAPB 2009 P.Dejean

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Façades est, sud, nord

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Il s’agit ici de réhabiliter un petit édifice en centre culturel à l’échelle du quartier. Le programme est ainsi pluriel : café, librairie, salles de réunion et d’exposition se côtoient.

Le bâtiment se situe entre parc (les jardins Éole) et tissu parisien, point final d’une d’esplanade piétonne animée.

Les extensions périphériques, tournées vers le parc, accueillent les espaces servis alors que l’existant en assure le bon fonctionnement (servants). Puis, un volume tiers pénètre l’édifice longitudinalement; manière de colonne vertébrale, il garantit le lien entre neuf et ancien, guide la déambulation, oriente le regard. Sa sous-face suggère le cheminement à rdc et l’abrite à l’étage, s’évasant vers le sud, sur l’esplanade, dépassant en balcon vers le nord, se montrant à la rue.

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Plans, RDC et R+1

1. Accueil

2. Librairie

3. Café

4. Services5. Locaux associatifs

6. Salle d’exposition

7. Services

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7

6

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Carnets de croquis,

impressions glanées.

“Sieste”, Ferrara

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“Coup de blanc”, Yeu

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“Trafic”, Lisbonne

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“Marches à l’ombre”, Lisbonne