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Portfolio Niogret Elise

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N I O G R E T

P O R T F O L I O2 O

1 4O 8/ 2 O/

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P R O J E T S D ‘ A R C H I T E C T U R E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05 - 41

S T A G E S D E P R A T I Q U E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 - 51

M E M O I R E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 - 57

A R T S - P L A S T I Q U E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 - 67

S O M M A I R E

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P R O J E T D ‘ A R C H I T E C T U R E

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Analyses préliminaires- La ville de Dieppe s’est organisée au cours du temps le long du port et de ses bassins au détri-ment du front de mer. - Jusqu’au XIXème siècle il existe une relation phy-sique forte entre la ville de Dieppe et son port liée à une activité industrielle. Au XXème siècle on constate une séparation dans la relation ville/port au niveau morphologique, foncier et des activités.- Aujourd’hui, différentes activités coexistent au sein des bassins : la plaisance et la pêche au nord, l’industrie et le commerce dans la partie sud. Victime d’une sorte de déclassement industriel et commercial, la ville de Dieppe pose la question de la requalification portuaire et du rapport qu’elle souhaite entretenir avec son port.- Le port se situe dans le centre de Dieppe, ceci ne lui a sans doute pas permis de développer des infrastructures à l’échelle suffisante pour se pla-cer sur le marché mondialisé. En revanche, cette position ne rend que plus critique la reconsidéra-tion des zones autour du bassin.

Intentions urbaines- Le port au lieu d’être pensé comme un élément isolé pourrait être un élément de composition urbaine et paysagère(rapport privilégié à l’eau, au ciel, à l’horizon, au grand paysage). -De plus l’idée n’est pas de pousser artificielle-ment la croissance de la ville de Dieppe mais plutôt de faire appel à une méthode mobilisant la demande locale. Les projets n’imposeront pas de demande exagérée sur les réseaux de trans-ports existants, de même qu’ils n’obligeront pas à mettre en place un système d’infrastructures coû-teuses. Plutôt que de tenter d’attirer un public à

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THEME : Edifices & Pré-existancesSUJET : Questions urbaines - DieppeENSEIGNANTS : G.Desgrandchamps | N.AndréS.Guével | A.Penin | (15 semaines)

grands renforts de publicité, nous choisissons de diversifier les activités de Dieppe. 3 programmes:- Ecole d’ingénieur- Centre IFREMER- Logements et ateliers artisanaux

Ainsi les nouveaux projets devront permettre de rétablir:- Une relation physique et visuelle entre la ville de Dieppe et ses bassins (système en lanière).- Une relation morphologique et programma-tique entre ville et port.- Une articulation des échelles des infrastructures portuaires et des échelles de la ville (rapport de tension avec l’existant, urbanisme de révélation).- Un phasage possible d’interventions ponctuelles dans le contexte portuaire.

Implantation- Le site choisi se situe entre le bassin Duquesne (bassin de pêche), et le bassin de Paris (bassin industriel et commercial). Cette situation centrale dans l’aire urbaine présente un potentiel de lien entre le port industriel & commercial et le centre ville de Dieppe.- C’est aussi l’occasion de proposer une alterna-tive à un projet de ZAC actuellement projeté sur le site. Pensé comme une composition Beaux-arts (urbanisme de composition), ce projet a le mérite de proposer des connexions entre les différentes parties de Dieppe et d’intégrer l’existant et l’acti-vité portuaire à la ville future. En revanche, cette proposition ne tire pas l’avantage de sa position aux abords du bassin de Paris, dans un lieu très caractérisé. Ce projet propose un quartier homo-gène pensé comme un bloc, vision impersonnelle et indifférenciée du tissu urbain.

IntroductionLa ville de Dieppe pose la question de la requali-fication portuaire de ville de taille moyenne dans un contexte de déclassement industriel.Cette réflexion fait écho à une problématique qui s’inscrit dans un cadre plus large, celui de l’évo-lution des ports aujourd’hui . Depuis les années 90, des grandes villes portuaires telles que Mar-seilles, Gênes, Dunkerque, Barcelone, Nantes, au travers de projet urbain ont posé la question de la réalité de l’espace portuaire contemporain et sa requalification.La volonté de conserver les ports coûte que coûte, alors qu’ils ne sont pas ou plus viables commercialement pose question. Conserver la forme sans sa raison d’être, sans les usages, qui furent à l’origine de leur création et le moteur de leur fonctionnement peut sembler artificiel.Ainsi que faut-il faire?

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LA RELATION BASSIN/BATI ET SON EVOLUTION AU COURS DU TEMPS

COUPE TRANSVERSALE AA

ETAT EXISTANT ZAC CHAVANNE INTERVENTIONS ETAT PROJETE VUE AXONOMETRIQUE DES BASSINS DU PORT DE DIEPPE

VUE DE LA FRICHE VUE DU BASSIN DE PARISVUE DEPUIS LES QUAIS DU BASSIN DE PARIS

Bassin de Paris

Friche

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REPRESENTATION SCHEMATIQUE DES INTERVENTIONS URBAINES : CONNECTER PHYSIQUEMENT ET VISUELLEMENT LE BASSIN DE PARIS A LA VILLE DE DIEPPE (1000ème)

MAQUETTE DE GROUPE 200ème

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9MAQUETTE DE GROUPE 200ème

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Analyse Typo-morphologique- Située en bordure du quai du Bassin de Paris et intégrée dans le projet de la futur ZAC de Dieppe, la parcelle choisie est une friche de 10.790m2 sur laquelle subsistent quelques logements. -La proposition s’écarte volontairement de la so-lution stéréotypée de la ZAC Chavanne qui prône une ville «bien finie». L’intervention privilégie la situation remarquable du site liée à son patri-moine, à la géographie et aux horizons paysagers.- La parcelle donne sur des ambiances urbaines très contrastées (entrepôt, parc, quais, maisons faubouriennes de 2, 3 étages). L’idée était donc de respecter l’équilibre volumétrique qui régnait sur le lieu, de trouver la juste échelle d’interven-tion entre d’un côté l’échelle des maisons fau-bouriennes et de l’autre l’échelle plus «vaste» du quai. De plus les îlots alentours sont majoritai-rement composés d’accès étroits entre la rue et les parcelles. Aussi l’idée était de conserver les qualités d’intériorité urbaine constatées lors des études préliminaires.

- Partant de l’analyse typo-morphologique des ilôts alentours, le projet introduit un système de venelles transversales permettant d’établir une connexion visuelle et physique entre l’arrière (la rue de l’entrepôt) et l’avant du site (quai du bas-sin de Paris), ainsi que 3 axes secondaires trans-versaux permettant de traverser la parcelle de part en part (nord-sud). C’est sur cette structure croisée que vient s’organiser un ensemble de 50 logements.

Habiter un parcellaire en lanière, une alternance entre jardins et volumes bâtis- Le thème de la venelle oriente d’emblée la ré-flexion sur les transitions entre espaces privés et publics, et propose de prendre en compte l’évo-lution des relations entre intimité et urbanité. Le projet suggère de mêler une progression de l’extérieur vers l’intérieur du bâti (maisons basses avec jardins dans lesquelles on accède latérale-ment par l’intermédiaire d’avant cour). Les ve-nelles sont longés par des parois pleines de 2m de haut qui protègent l’intimité des zones qu’elles desservent.

Un nouveau type d’urbanité- Ce projet de fin d’études est aussi et surtout une réponse possible à l’étalement urbain en promouvant un renouveau des diverses for-mules d’habitat. Les Français plébiscitent la mai-son individuelle, mais les maisons pavillonnaires participent à l’étalement urbain. Il s’agit donc de mettre en place un projet d’habitat individuel en venant densifier au maximum la parcelle. Car ha-biter sans s’étaler est l’enjeu majeur de l’aména-gement du territoire des prochaines décennies.Qualités sociales

Vie sociale- Les venelles permettent d’assurer un accès aux nouvelles demeures privées et de démultiplier les possibilités de parcours pour arriver chez soi depuis la rue et ainsi contribuer à fabriquer de l’espace urbain. - Aux croisement des venelles et des axes secon-daires transversaux sont aménagées des pla-cettes regroupant zones de jeux pour enfant et locaux techniques communs qui favorisent les rencontres et les échanges entre les habitants d’un même lieu.- Les maisons ont été conçues pour être adap-tables et capables de répondre aux besoins chan-geants des résidents. 1/3 des maisons projetées ont des studios desservis par les rues intérieures transversales, qui peuvent être utilisés comme bureaux, chambres pour adolescents ou invités.

Respect de l’environnement- L’ensemble n’est accessible qu’aux piétons, le trafic automobile étant contenu hors de l’îlot grâce à la réalisation d’un parking silo commun aux 3 projets (travail préliminaire en groupe). A 10min à pied du centre, à 5 min de la gare de Dieppe, et avec beaucoup de petites rues de faible largeur entre la parcelle et le centre, le site supposait que les futurs résidents pourraient choisir de marcher, de prendre le vélo ou utiliser les transports publics pour se déplacer.- Le site a été conçu pour maintenir et améliorer la structure du paysage existant, tout en prenant en compte des critères écologiques comme par exemple la mise en place de mesure de drainage, de végétation permettant la récupération des eaux de pluie pouvant servir à l’irrigation des jar-dins ou d’eaux d’usage dans le logement.

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THEME : Edifices & Pré-existancesSUJET : Questions urbaines - DieppeENSEIGNANTS : G.Desgrandchamps | N.AndréS.Guével | A.Penin | (15 semaines)

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PLAN MASSE (GROUPE)

CROQUIS PRELIMINAIRE PLAN RDC JARDINS

DISTRIBUTION

PLACES

PLAN MASSE

MURS

Bassin de Paris

Bassin Dusquesnes

Arrière port

IFREMER

UNIVERSITE

LOGEMENTS

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COUPE TRANSVERSALE

FACADE TRANSVERSALE RUE DE L’ENTREPOTFACADE LONGITUDINALE SUR UNE VENELLE

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VUE DEPUIS LA RUE DE L’ENTREPOT VUE DEPUIS UNE VENELLEVUE SUR UNE PLACE

COUPE LONGITUDINALE

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14 MAQUETTE 200ème

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15MAQUETTE 200ème

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16 TYPOLOGIE 1 : VUE INTERIEURE DEPUIS L’ENTREE COUPE DETAIL

TYPOLOGIE 1 : LOGEMENT A, PLAN RDC

TYPOLOGIE 1 : LOGEMENT A, PLAN R+1

TYPOLOGIE 1 : LOGEMENT B, PLAN R+2

TYPOLOGIE 1 : LOGEMENT B, ATTIQUE

TYPOLOGIE 1

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17TYPOLOGIE 2 : VUE INTERIEURE DEPUIS L’ENTREE

TYPOLOGIE 2 : PLAN RDC

TYPOLOGIE 2 : PLAN R+1

TYPOLOGIE 2

MAQUETTE DE PRINCIPE MAQUETTE DE PRINCIPE 100ème

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18 MAQUETTE 100ème

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19MAQUETTE 100ème

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M A S T E R 2

THEME : Architecture & Paysage contemporainSUJET : Salle de spectacle, école de musique et de danseENSEIGNANT : P-L FALOCI(12 semaines)

L’attention portée à l’état du pay-sage contemporain dans sa réalité critique fait partie du métier d’archi-tecte. Le but de ce studio était de faire découvrir à l’étudiant les outils nécessaires aux différents degrés d’approche d’un lieu aussi grand soit-il et quelle que soit sa complexi-té.Il s’agissait pour l’étudiant de développer un regard critique et op-tique afin d’appréhender les notions de composition du grand paysage.Le site choisi se situait sur l’ancien axe de Le Nôtre à Meudon. Le travail consistait dans un premier temps à analyser la transformation du lieu avec un regard contemporain sur les tracés du XVIIème siècle. Dans un second temps, dans l’idée d’une liaison possible par la forêt entre Meudon haut et Meudon bas, il s’agissait, en groupe, d’insérer trois équipements culturels. Le travail se terminait par un travail individuel sur un des trois programmes.

PLAN MASSE GROUPE

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21VUE PERSPECTIVE

PLAN MASSE

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COUPE LONGITUDINALE

VUE PERSPECTIVE

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COUPE TRANSVERSALE

VUE INTERIEURE CIRCULATION

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24 PLAN DE REZ-DE-CHAUSSEE

PLAN PREMIER NIVEAU

PLAN SECOND NIVEAU

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DETAIL MENUISERIES

DETAIL SALLE DE PROJECTION/GRADINSCOUPE DETAIL

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M A S T E R 1

SUJET : 70 logements en bordure du canal St Martin, ParisENSEIGNANT : E.Colboc(12 semaines)

Il s’agissait de concevoir un en-semble de 70 logements afin de transformer l’échelle du jardin Ville-min en bordure du canal St Martin.Le projet, avec une disposition légè-rement en biais sur le site permet d’éviter une frontalité trop brutale avec les bâtiments alentours. Les logements viennent s’organiser autours de cours intérieures, les-quelles viennent d’avantage dis-tancier le projet des constructions existantes. Les halls d’entrée semi-extérieurs (au nombre de 3), sont le prolongement de ces cours inté-rieures. Ceci avantage la circulation verticale et les paliers qui profitent ainsi du calme et de la lumière.La disposition en plot des logements permet une grande liberté typo-logique, l’ouverture sur les quatre côtés...Ici cette disposition permet de créer une porosité entre les diffé-rents volumes. Des terrasses trans-versales sont ainsi créées aux étages. Un sous-bassement en pierre vient unifier l’ensemble du projet.

MAQUETTE 200ème

MAQUETTE 200ème

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ELEVATION

PLAN A RDC

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28 PLAN ETAGE COURANT

COUPE LONGITUDINALE

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PLAN ATTIQUE 1:200°

COUPE TRANSVERSALE

PLAN ATTIQUE

CROQUIS HALL D’ENTREE SEMI-EXTERIEUR

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L I C E N C E 3Escuela politécnica de Madrid

SUJET : Musée, Jaen, EspagneENSEIGNANT : V.Berriochoa(12 semaines)

Le projet se définit comme limite entre deux espaces distincts : un patio intérieur minéral et un jardin en pente, attractif et piéton ouvert sur la vue et la ville. La parcelle, à l’origine rattachée au monastère voisin (pré), redevient un jardin qui reconquit l’espace urbain tout en s’accordant au paysage naturel des montagnes environnantes.Le projet s’adapte à la pente, il se qualifie par une plateforme de plain-pied qui profite d’une disposition sur un talus pour libérer des points de vue sur la ville. Le musée prend la forme d’un socle duquel sortent les volumes qui se projettent dans le paysage Ces vo-lumes indépendants sont connec-tés par des interstices transversaux vitrés. Par conséquent il naît d’un côté un rythme dans la façade per-mettant d’accentuer l’indépendance des différents volumes et de l’autre, à l’intérieur de l’édifice, un rythme de lumière qui vient qualifier les espaces - servants : circulation (interstices) - servis (volumes).

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31COUPE TRANSVERSALE PLAN A RDC

ELEVATION

COUPE LONGITUDINALE

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L I C E N C E 3Escuela politécnica de Madrid

SUJET : Galerie d’art et habitations aux alentours du cimetière du nord de MunichENSEIGNANT : V.Berriochoa(9 semaines)

Le projet fonctionne avec deux élé-ments architectoniques distincts:- Une partie enterrée qui affleure en surface sous forme d’une vaste dalle, percée de patios. - Une partie au dessus du niveau du sol qui se caractérise par une forme monolithique.L’idée est de mettre en relation deux typologies très différentes: un bloc marqué par sa masse verticale et une dalle exprimée par une forme longi-tudinale. La lecture extérieure de l’édifice dif-fère selon les points de vue. Longitu-dinalement le musée apparait comme un élément massif, travaillé avec une façade de pierre et peu d’ouvertures. Au contraire transversalement, l’édi-fice se résume par une façade libre recouverte d’une peau.En enterrant une partie du musée le site est libéré de toutes construc-tions. La dalle se transforme en un grand jardin qui devient prolongation de l’espace vert du cimetière.

SITE AVANT INTERVENTION

PLAN MASSE

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33COUPE LONGITUDINALE

ELEVATION

ELEVATION COUPE TRANSVERSALE

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L I C E N C E 3Escuela politécnica de Madrid

CONSTRUCTION

Détail constructif d’un projet de hangar. La structure est métallique dans l’ensemble du bâtiment, excep-tée la structure secondaire, qui est en bois et recouverte d’une couche en céramique laquelle s’appuie sur cette structure. La façade est un mur rideau constitué de plaques qui viennent se raccorder à la couverture et qui reposent au sol à l’aide d’un socle métallique.

PLAN : STRUCTURE SECONDAIRE

PLAN : STRUCTURE PRIMAIRE

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35DETAIL D’ARTICULATION AU SOL

COUPE LONGITUDINALE

DETAIL D’ARTICULATION POTEAU/COUVERTURE DETAIL D’ARTICULATION DE DEUX TRAVEES

DETAIL D’ARTICULATION POTEAU/VITRAGE

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L I C E N C E 2

THEME : Equiper - Espace publicSUJET : Programme urbainENSEIGNANTS : G.Desgrandchamps B.Leroy | N.André(8 semaines)

Le projet, implanté dans une pinède le long d’un fleuve, vient épouser le site longitudinalement. Ce petit centre nautique se veut dis-cret dans le paysage. Il se caractérise par une architecture aérienne har-monieuse avec la végétation environ-nante. Le projet joue sur l’altérité de deux espaces : - Un patio, minéral, fermé à la vue, autour duquel vient se concentrer une partie du projet : parties adminis-tratives, salles de réunion, caféteria, vestiaires, salle polyvalente...- Un espace extrèment ouvert, dilaté, précédé par le hangar à bateau. Il prend la forme d’une esplanade, uni-forme, légèrement inclinée vers l’eau. Quelques arbres apportent ombre et fraîcheur, en pèriode de grandes cha-leurs. L’entrée principale du complexe vient se nicher dans l’intervalle de ces deux espaces.

MAQUETTE 100ème

MAQUETTE 100ème

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37VUE PERSPECTIVE

PLAN MASSE

COUPE LONGITUDINALE

ELEVATION

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L I C E N C E 2

THEME : Equiper - Espace publicSUJET : Le hangar à bateauxENSEIGNANTS : G.Desgrandchamps, B.Leroy | N.André(4 semaines)

A travers la conception du hangar à bateaux, une attention particulière a été donnée à l’approche construc-tive de la charpente (types de fermes, détails des assemblages, travées...) et de son vocabulaire. Le hangar devait s’appuyer sur une typologie de charpente existante qu’il s’agissait de modifier, de compléter, de dimensionner et de représenter.Il s’agissait d’interroger la couverture en prenant en compte les contraintes constructives, de stockage, de lu-mière et de ventilation.Le hangar présente une toiture à double pentes, reposant sur une charpente à treillis. La toiture aé-rienne, et la disposition des ouver-tures au niveau des points porteurs perturbe la lecture constructive.Le recouvrement partiel de la char-pente intérieure par de fins chevrons engendre un jeu de lumière et har-monise la sous face de la charpente.

MAQUETTE 20ème

MAQUETTE 100ème

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39VUE PLAFONNANTE

DETAILS COUPE PERSPECTIVE

VUE INTERIEURE

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L I C E N C E 2

THEME : Habiter - Le logisSUJET : Les maisons associéesENSEIGNANT S : G.DesgrandchampsB.Leroy | N.André(9 semaines)

J’ai perçu cet exercice comme un moyen de développer une problé-matique singulière pour aboutir à la mise en forme du projet. Il s’agis-sait aussi de prendre en compte des logiques spatiales et formelles des bâtiments, constructives (matériaux, techniques, écologie), d’usages (pro-gramme, pratiques sociales, modes de vie).A travers ce projet, j’ai voulu travail-ler sur la densité afin d’aborder les problématiques intime/privée et les notions de frontières et de limites qu’elles induisent.

MAQUETTE 100ème

MAQUETTE 500ème

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COUPE LONGITUDINALE

VUE PERSPECTIVE

PLAN RDC TYPE A PLAN RDC TYPE B

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S T A G E S D E P R A T I Q U E

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44P R O P O S I T I O N 1 C O U P E L O N G I T U D I N A L E L O G E M E N T 1 : 1 0 0 è m e

P L A N R + 1 : 1 0 0 è m e P R O P O S I T I O N 1

NORD

PROPOSITION 1 : COUPE LONGITUDINALE LOGEMENT 1

PROPOSITION 1 : COUPE LONGITUDINALE LOGEMENT 2 PROPOSITION 1 : PLAN A R+1

C O U P E L O N G I T U D I N A L E L O G E M E N T 2 : 1 0 0 è m e P R O P O S I T I O N 1

F R E E L A N C E

DEUX LOGEMENTS ASSOCIES (2x45m2) & GARAGE/ATELIER à RDC (90m2)Rue des rosiers, Gournay-sur-Marne (Seine-Saint-Denis)(octobre - décembre 2014)

Elaboration de plans pour deux logements associés + garage/atelier pour un dépôt d’ une demande de permis de construire : - Vérification du PLU et des relevés de terrain- Reprise de plans- Dessin de deux propositions au 100ème (plans, coupes et élévations)- Constitution des pièces pour le dépôt du permis de construire

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NORD

P R O P O S I T I O N 2 P L A N R + 1 : 1 0 0 è m e

P R O P O S I T I O N 2 C O U P E T R A N S V E R S A L E : 1 0 0 è m e

C O U P E L O N G I T U D I N A L E : 1 0 0 è m e P R O P O S I T I O N 2

E L E V A T I O N N O R D : 1 0 0 è m e P R O P O S I T I O N 2 E L E V A T I O N S U D : 1 0 0 è m e P R O P O S I T I O N 2

PROPOSITION 2 : PLAN A R+1 PROPOSITION 2 : COUPE LONGITUDINALE

PROPOSITION 2 : COUPE TRANSVERSALE

PROPOSITION 2 : ELEVATION NORD PROPOSITION 2 : ELEVATION SUD

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S T A G EM A S T E R

AGENCE : M. Kagan architecture & Associés, Paris(1 septembre - 31 décembre 2012)

L’agence Michel Kagan Architecture & Associés est fondée en 1987 par Michel Kagan. L’agence se caracté-rise par sa grande expérience dans le domaine du logement. Les équi-pements publics, ainsi que la maison individuelle et la rénovation, consti-tuent une part importante des acti-vités de l’agence.J’ai travaillé essentiellement sur un ensemble de 31 logements en accession à Hambourg Rainville en Allemagne : préparation d’un rendu d’APD, étude de composition des façades au 200ème, travail sur les plans afin de vérifier la corres-pondance entre tous les niveaux (gaines,…). J’ai pu aussi participer à la conception de deux maquettes : une au 200ème de logements col-lectifs à Perpignan (ci-contre) ainsi qu’une autre au 100ème du Lycée-technique A.Briard au Blanc-Mesnil.A la suite de ce stage j’ai pu ponc-tuellement intervenir pour des mis-sions, concours ainsi que pour la réalisation de maquettes.

MAQUETTE 200ème, LOGEMENTS COLLECTIFS, PERPIGNAN

MAQUETTE 200ème, LOGEMENTS COLLECTIFS, PERPIGNAN

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47PLAN MASSE LOGEMENTS COLLECTIFS, PERPIGNAN

COUPE LOGEMENTS COLLECTIFS, PERPIGNAN

ELEVATION LOGEMENTS COLLECTIFS, PERPIGNAN

PLAN RDC LOGEMENTS, RAINVILLE, HAMBOURG, ALLEMAGNE

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S T A G E1 er P R A T I Q U E

AGENCE : DK Architectes, Paris(juillet 2011)

DK est une agence d’architecture fondée en 1988 par Emmanuel Kuhn et Patrice Dekoning. L’architecture tertiaire, industrielle et la program-mation urbaine constituent les acti-vités principales de l’agence. La majorité de mon travail s’est por-tée sur la construction et la réhabi-litation d’une maison de retraite. J’ai pu ainsi appréhender les diffé-rentes phases d’un projet ainsi que le programme et les modalités spé-cifiques d’une maison de retraite. Après l’étude d’aménagement des chambres, j’ai participé à l’élabora-tion de carnets détails. En second lieu, j’ai travaillé sur le dessin d’une passerelle (communication entre le bâtiment préexistant et la partie neuve) : rythme de la façade, struc-tures métalliques, brises soleils, fixa-tions, matérialité du vitrage...Enfin les visites de chantier ont contribué à l’enrichissement de ma culture constructive. Cette expé-rience m’a ouverte sur la réalité du métier, l’importance du détail et des choix des matériaux.

COULAGE D’UNE CHAPE DE BETON VERIFICATIONS REBOUCHAGE FISSURES

ETANCHEITE AVANT LA CHAPE BETON INSTALLATIONS TECHNIQUES

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49ELEVATION PASSERELLE

PLAN CHAMBRES COUPE LONGITUDINALE CHAMBRE 2 COUPE TRANSVERSALE 2

COUPE LONGITUDINALE CHAMBRE 1 COUPE TRANSVERSALE 1

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S T A G EO B S E R V A T I O N

AGENCE : P.Lejarre, architecte du patrimoine, Paris(avril 2009)

Au cours de ce stage de 2 semaines, j’ai pu participer aux prémices de l’étude de la consolidation ponc-tuelle des maçonneries du donjon de la commune de Montchauvet (Yvelines) notamment en participant aux relevés du site. A la suite de ce stage j’ai pu observer par le suivi de chantier, les contraintes et mé-thodes de constructions associées.Un ensemble de murs de soutè-nement permet un maintient des terres raportées. Son tracé suit la géométrie de la motte.Les murs sont construits en béton armé, le pare-ment est réalisé en pierres de taille. La mise en oeuvre du parement en pierre empêche toute confusion avec la maçonnerie en petits moel-lons des vestiges du Donjon. Des assises régulières sont appareillées à joints vifs. Trois modules de pierre (carré, à plat et de champ) sont associés à trois natures de calcaire (fine, coquillière et rubanée). Les pierres sont posées en retrait, en débord, ou légèrement en biais.

NATURE DES PIERRES

PAREMENT EN PIERRE

SOUTENEMENT (BLINDAGE)

EPAISSEUR AGRAFE

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COUPE DE SITE (dessin personnel)

PLAN MASSE (dessin personnel, reprise calque)

ELEVATION (dessin de l’architecte)

COUPE : MUR DE SOUTENEMENT (dessin de l’architecte)DETAIL DU PAREMENT (architecte)

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M E M O I R E : G - H . P I N G U S S O N

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Georges-Henri Pingusson est un architecte rare-ment cité par les ouvrages d’histoire de l’architec-ture. Il est pourtant une figure incontournable du mouvement moderne, auteur d’œuvres majeures telles que l’hôtel Latitudes 43 réalisé à Saint-Tro-pez en 1932 et le Mémorial des martyrs français de la déportation situé au bout de l’île de la Cité à Paris, inauguré en 1962.

Il existe peu de monographies sur l’œuvre entière ou sur l’architecte lui-même (1). Déposées à l’Ins-titut français d’architecture, les archives de G.-H. Pingusson, constituées de nombreuses pièces écrites et graphiques, représentent une source précieuse pour la compréhension de l’œuvre de l’architecte.

En 1971 G.-H. Pingusson, en vacances dans le Vaucluse, découvre le village de Grillon, au centre duquel, construit sur un promontoire de safre (2), se trouve le «Vialle» ancien cœur historique du village tombé en déshérence. Professeur à l’U.P de Nanterre, G.-H Pingusson propose alors d’ou-vrir une antenne pédagogique à Grillon afin d’en-gager son atelier dans une campagne de recons-truction et de réhabilitation du site. Le Vialle de Grillon se transforme ainsi en un atelier de projet à échelle 1 pour ses étudiants.

L’ensemble de ce mémoire s’appuie essentielle-ment sur ce fond d’archives laissé par l’architecte, ainsi que sur des documents écrits et des carnets d’étudiants retrouvés dans les archives de la mai-rie de Grillon. Le champ d’investigation s’étendra de l’analyse des écrits et des croquis de G.-H. Pingusson relatifs au projet de reconstruction du Vialle.

« Pourquoi me suis-je consacré au sauvetage de ce vieux village fortifié de Haute Provence ? Pourquoi ai-je accepté de donner de mon temps, de ma peine et de mon désintéressement à de vieilles pierres, de vieilles maisons dont chaque année amène la ruine un peu plus avancée et parfois totale, alors que ma vie a été consacrée à exalter la modernité, à tirer de notre époque tout ce qu’elle contient en puissance de bonheur humain, d’accomplissement de la destinée des peuples de la terre d’un monde rénové.[...]» (3)

Cette question posée ouvertement par G.-H. Pin-gusson dans un écrit daté de 1978 consacré à la reconstruction du Vialle, résume le sujet central du présent mémoire. A première vue, l’inter-vention de G.-H. Pingusson à Grillon est surpre-nante. En effet G.-H. Pingusson, grand défenseur de l’architecture fonctionnaliste, ne témoigne pas , au cours de sa carrière, d’un intérêt parti-culier pour les réhabilitations ou les interventions en site ancien. Ainsi quelles motivations ont pu conduire cet architecte moderne à réédifier un vieux village du Vaucluse tombé en ruine ? Avec cette dernière réalisation, il semblerait que G.-H. Pingusson y ait entrevu une «occasion d’archi-tecture», une manière, sans doute, de cristalliser une réflexion personnelle de plusieurs années sur l’architecture et la pédagogie.

Car la réhabilitation du Vialle de Grillon n’est- t-elle pas l’opportunité pour G.-H. Pingusson de mettre en pratique ses idées enseignées? Son enseignement y trouve sont prolongement. Que compte tirer G.-H. Pingusson de cette expé-rience pédagogique? Quelles sont les méthodes de projet proposées par Pingusson à ses élèves?

M E M O I R E

Grillon, une utopie réaliste

SUJET : La relation entre moder-nité et traditions constructives régionales chez l’architecte Georges-Henri Pingusson (1894-1978) à Grillon (village du Vau-cluse)

ENSEIGNANTS : Jean-Philippe Gar-ric | Pierre Pinon | Guy Lambert | Estelle Thibault2013 - 2014

1) L’œuvre de Simon Texier, Georges-Henri Pingusson, architecte (1894-1978), la poé-tique pour doctrine des Editions Verdier (2006) demeure la première et la seule monographie consacrée à Georges-Henri Pingusson.

2) Appellation locale : molasse jaune sable, sable aggloméré, pierre de couleur jaune et de consistance sablonneuse

3) Georges-Henri PINGUSSON, «Pourquoi Grillon?» , note dactylographiée, 1978, FP, IFA.

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Comment cet enseignement se situe-il au regard de l’époque dans lequel il s’inscrit?

Sur la fin de sa vie G.-H. Pingusson interroge le mouvement moderne, Grillon est le «projet de toute les remises en cause» (4). Mais l’image du modernisme qu’il critique qu’elle est -elle? Car bien qu’adoptant une certaine distance à l’égard de plusieurs de ses principes, G.-H. Pingusson, s’inscrit toutefois dans son sillage . Avec le projet de Grillon «il entend, au contraire, en démontrer la validité dans un contexte spécifique contrai-gnant». (5) Le mouvement moderne est à l’origine de prin-cipes fondamentaux que G.-H. Pingusson ne compte pas renier. Il cherche plutôt à remettre en cause ses déviations et transformations dans les années qui suivirent son apparition, et notam-ment la réduction de ce courant à une vision purement formaliste marquant un retour à une sorte d’académisme. Cette critique ne s’éloigne pas des remises en cause sur le modernisme. Dans les années 70 , Giancarlo De Carlo dénonçait aussi: « Le succès stylistique de l’architecture moderne [qui] s’est fait au détriment de sa propre substance» pour poursuivre: «L’architecture moderne s’est repliée dans l’académisme formel et à manqué l’occasion et le devoir qui était sien, d’agir comme instru-ment de progrès dans le monde contemporain» (6)

Pour G.-H Pingusson l’architecture doit être en adéquation avec l’histoire, le lieu, les besoins et attentes des individus pour se détacher d’un pur formalisme, la finalité de l’architecture n’étant

pas la création d’objet mais bien l’adaptation à un contexte spécifique, qu’elle interroge et qu’elle transforme pour améliorer les conditions de vie de l’homme.Ainsi, comment G.-H. Pingusson procède-t-il pour intégrer une architecture moderne dans un tissu ancien contraignant? Y-a-t-il un paradoxe à construire moderne dans un tissu d’origine mé-diévale ? De part sa nature même, ce tissu n’est t-il pas inadaptable à la croissance future ?Quelle attitude G.-H. Pingusson adopte t-il à l’égard du passé ? Enfin comment faut-il situer le projet de Grillon au sein des débats architec-turaux de l’époque (sur le patrimoine), et plus spécifiquement sur les problématiques qui ont porté toute les réflexions sur l’insertion du bâti moderne dans la ville historique?

Enfin, la reconstruction du Vialle de Grillon cor-respond à la dernière œuvre de G.-H. Pingusson. Bien qu’intrinsèque et liée aux périodes d’acti-vités et de réflexions de l’architecte, c’ est une œuvre à traiter de manière à part entière. Le mémoire s’attachera donc à analyser et à réper-torier l’expérience de Grillon selon une optique plus large en l’articulant avec les multiples réalisa-tions que G.-H. Pingusson entreprit au cours de sa carrière. L’analyse de cette œuvre testamentaire s’accompagnera d’œuvres significatives de G.-H. Pingusson qui mettent en exergue certaines des grandes thématiques qui lui étaient chères et qui furent à bien des égards fondatrices pour la reconstruction de Grillon. Quels éléments de continuité du travail de G.-H. Pingusson figurent dans le projet de Grillon ? Dans quelle mesure la reconstruction du Vialle de Grillon constitue-t-elle le développement

voire l’aboutissement chez G.-H. Pingusson d’une réflexion de plus de 50 ans sur l’architecture?

Dans une première partie, nous verrons que le projet de reconstruction du Vialle de Grillon, répondait aussi bien à des objectifs pédagogique et sociaux qu’architecturaux. Nous proposerons ensuite, une analyse expli-quant les objectifs du projet de reconstruction du Vialle de Grillon au niveau urbain en le replaçant dans le contexte intellectuel, social et culturel qui a présidé son écriture. Nous confronterons les volontés théoriques de G.-H. Pingusson à la réa-lité du projet construit. Enfin, nous zoomerons dans la troisième par-tie sur le projet des 18 logements sociaux en s’intéressant aux caractéristiques majeures du bâtiment: relation au site, distribution, dessin des façades, matérialité,...

4) Simon TEXIER, Georges-Henri Pingusson, ar-chitecte (1894-1978), la poétique pour doctrine, Edition Verdier, Collection « Art et Architecture », 2006, p 331.

5) Simon TEXIER, Georges-Henri Pingusson, architecte (1894-1978), la poétique pour doctrine,Edition Verdier, Collection « Art et Ar-chitecture », 2006, p 336.

6) Citation G. De Carlo, John MC KEAN, Gian-carlo De Carlo, des lieux, des hommes, Edition du Centre Pompidou, Paris, 2004.

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56PERSPECTIVE AERIENNE FACADE DES LOGEMENTS COTE COURSIVE

FACADE DES LOGEMENTS COTE REMPART

M E M O I R E

Images tirées des archives de la mairie de Grillon et de l’Institut Français d’Architecture (IFA)

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57RECHERCHE SUR LES TYPESLES 18 LOGEMENTS SOCIAUX : PLAN A RDC

LES 18 LOGEMENTS SOCIAUX : COUPE TRANSVERSALE

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A R T S - P L A S T I Q U E S

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C R A Y O N , F U S A I N , E N C R E

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P E I N T U R E

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