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Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

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Powerpoint en cours

Saïd HallaPierre-Michel Simonin

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Rendons à César...

Leurs collaborations pas toujours volontaires

EtudiantsE q u ip e s P M O & FCD é pa r te m en t G E A

M ich e l L e G u en de K e rn e izonp h ilo nn e t@ free .fr

su r W eb

Enseignantsp h i losoph iem arke ting

PersonnellesS a id H a lla

P M S im on in

P résen ta tion s P ow erp o in tsa uv ag em en t p i llé es

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2 Destinataires

Les étudiants aide à la prise de

note utilisable comme

polycopiéen utilisant

pages de commentaire

en impression 4 diapositives/page

L ’enseignant appui pendant le

coursillustrationexemplesmise en évidence

d ’un raisonnementmise en évidence

d ’un processus

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Les vertus de PPT

Se prête bien à cours magistral corrigés

d ’exercices

Préfigure cours en ligne utilise logique de

l ’écran

Moins adapté à TD ou TP (où il faut laisser la

place libre au jeu des questions et réponses

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Les 3 fonctions du transparent

Noyau: concentre l ’essentiel du savoir à

transmettreJalon

permet à l ’étudiant de se situer dans la progression logique du cours

Catalyse vient renforcer le propos

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Le transparent noyau

Visualise un raisonnement un processus une analyse

peut faire l ’objet: d ’une utilisation en cours d ’une édition papier (polycopié) d ’une mise en ligne (exercice en e-

learning)

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Le transparent jalon

Fonctionne comme un poster

précise l ’articulation logique d ’une partie ou sous-partie

indique le plan général du cours Affichable en

permanence ou à chaque étape du cours

Reformulation synthétique par anticipation ou rétrospection

Page 8: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

Le transparent catalyse

3 fonctions précise le propos

données chiffrées par exemple

est renforcé par le proposle cours explique les données affichées

visualise un processus

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Les 3 Catalyses possibles

Le transparent complète le cours en offrant une illustration une explication un exemple

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Catalyse 1

Complète le cours en offrant une illustration une explication un exemple

Page 11: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

La catalyse explication L ’ouverture L ’ouverture

infinie du infinie du langagelangage par ses

capacités expressives, rhétoriques

par l’ouverture que représentent pour la parole les divers type de discours

double élargissement de la parole

discours scientifique

littérature, art

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Catalyse 2

Le transparent est renforcé par le propos support de l ’analyse faite en cours reformulation synthétique d ’une étape

du cours transparent d ’articulation

joue le même rôle que le poster mais en zoom

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2 types de polycopiés

Il reformule le cours reformulation

rapide fonctionne comme

un jalon pour l ’étudiant

se présente sous se présente sous PPTPPT

Il est reformulé par le cours polycopié lourd manuel spécifique à

l ’enseignant

L ’étudiant fait la synthèse entre sa propre prise de notes et le polycopié

Le polycopié est un tout se justifiant par soi

Powerpoint Powerpoint utile en synthèse du utile en synthèse du

polycopiépolycopié utile en coursutile en cours

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Penser avec l ’espace

Powerpoint implique de briser la linéarité penser la complexité du texte scientifique

Concevoir un espace qualifié où la place de l ’information a un sens où la reformulation doit être cursive où la connaissance est visible avant

d ’être lisible

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Les trois outils de cette visibilité

La Fiche Synoptique de Synthèse Le Posterl ’argumentaire en étoile

Aident à concevoir le transparent Aident à concevoir le transparent PowerpointPowerpoint

Page 16: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

La mise en scène de l ’information 2

Le transparent Poster affiché en

permanence ou à chaque étape

du cours

met en scène les raisonnements sans cacher le savoir.

L’exposé oral devient alors le médiateur entre le savoir synthétisé sur les textogrammes et les destinataires

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L ’argumentaire en étoile

Au centre de la page figurent en quelques lignes encadrées le sujetsujet étudié, les résultatsrésultats escomptés, la méthodeméthode adoptée la finalité finalité de l'étude.

Autour de ce cadre, éclatées, en unités d'information les différentes étapesétapes de la

réflexion. Chaque unité d'information peut

être explicitée par une précision supplémentaireprécision supplémentaire l'orientation d'une étude l'orientation d'une étude

complémentairecomplémentaire à mener, des chiffreschiffres à trouver, des définitions définitions à préciser…

met en scène l'arborescence logique du texte.

La place de ces unités doit représenter un raisonnement

représente la mise à plat d ’un raisonnement

outil de recherche de présentation d ’une recherche

sujet de la recherche moyens

outils

analyse de l'existant

problèmes

xy

z

enjeux

attentes du donneur d'ordre

L' Argumentaire en étoile

besoins du destinataire

propositions

réalisation

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Exercice d ’analyse d ’un texte

en vue d ’un résumé

Outils Powerpoint pour visualiser l ’analyse

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Nous sommes là au cœur de la raison d’être des rumeurs. La rumeur n’est pas nécessairement “fausse”: en revanche elle est nécessairement non officielle. En marge et parfois en opposition, elle conteste la réalité officielle en proposant d’autres réalités. C’est pourquoi les mass médias ne l’ont pas supprimée.

Pendant longtemps, on a cru que la rumeur était un ersatz: faute de médias fiables et contrôlés, il fallait bien trouver un média de substitution, un pis-aller. La coexistence des mass médias et des rumeurs démontre l’inverse: celles-ci sont un média complémentaire, celui d’une autre réalité. C’est logique: les mass-médias s’inscrivent toujours dans une logique de communication descendante, de haut en bas, de ceux qui savent à ceux qui ne savent pas. Le public ne reçoit donc que ce qu’on veut bien lui dire. La rumeur est une information parallèle, donc non contrôlée.

Pour l’ingénieur, le technicien, le journaliste, cette absence de contrôle évoque le spectre d’une défaillance sur l’autel de la fiabilité de l’information. Il faut donc la supprimer. Pour l’homme politique, le citoyen, absence de contrôle signifie absence de censure, la levée du secret et l’accès à une réalité cachée. Il faut donc la préserver.

La conception négative associant rumeur et fausseté est d’ordre technologique: il n’est de bonne communication que contrôlée. La rumeur oppose une autre valeur: il n’est de bonne communication que libre, même si la fiabilité doit en souffrir. En d’autres termes, les “fausses” rumeurs sont le prix à payer pour les rumeurs fondées.

La rumeurde JN Kapferer

Repérage des jalons La rumeur est partout, quelles que soient les sphères de notre vie

sociale. Elle est aussi le plus ancien des mass médias. Avant que n’existe

l’écriture, le bouche-à-oreille était le seul canal de communication dans les sociétés. La rumeur véhiculait les nouvelles, faisait et défaisait les réputations, précipitait les émeutes ou les guerres. L’avènement de la presse, puis de la radio et enfin l’explosion de l’audiovisuel ne l’ont pourtant pas éteinte. Malgré les médias, le public continue à tirer une partie de son information du bouche-à-oreille. L’émergence des premiers, loin de supprimer la rumeur, l’a seulement rendue plus spécialisée: chacun a désormais son territoire de communication.

Malgré cela, on ne sait pas grand-chose sur les rumeurs. Rarement un phénomène social aussi important aura été aussi peu étudié: événement mystérieux, presque magique, la rumeur constitue encore un no man’s land ou un Mato Grosso du savoir.

Où commence et où s’arrête le phénomène appelé rumeur? En quoi est-il différent de ce que l’on appelle communément le bouche-à-oreille? En fait, le concept se dérobe quand on croit l’avoir cerné. Chacun croit savoir reconnaître une rumeur quand il en rencontre une, mais personne n’arrive à en donner une définition satisfaisante. En somme, si chacun a le sentiment très fort de l’existence des rumeurs, aucun consensus n’existe pour délimiter avec précision où commence et où finit le phénomène […]

Jusqu’à ce jour, l’étude des rumeurs a été gouvernée par une conception négative: la rumeur serait nécessairement fausse, fantaisiste ou irrationnelle. Aussi a-t-on toujours déploré les rumeurs traitées comme un égarement passager, une parenthèse de folie. D’aucuns ont même vu en la montée des mass médias l’occasion d’en finir avec les rumeurs: la télévision, la radio et la presse supprimeraient la raison d’être des rumeurs

Nous avons montré que cette conception négative est intenable. D’une part, elle a mené la compréhension des rumeurs à une impasse: la plupart des facettes du phénomène restaient inexpliquées et qualifiées de pathologiques. D’autre part, cette conception semble surtout mue par un souci moralisateur et des partis-pris dogmatiques. En effet, il n’existe qu’une seule façon de prévenir les rumeurs: en interdisant aux gens de parler. Le souci apparemment légitime de ne voir circuler que des informations fiables mène droit au contrôle de l’information, puis à celui de la parole: les médias deviendraient la seule source d’information autorisée. Alors il n’existerait plus que des informations officielles.

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Recherche des noyaux La rumeur est partout, quelles que soient les sphères de notre vie

sociale. Elle est aussi le plus ancien des mass médias. Avant que n’existe

l’écriture, le bouche-à-oreille était le seul canal de communication dans les sociétés. La rumeur véhiculait les nouvelles, faisait et défaisait les réputations, précipitait les émeutes ou les guerres. L’avènement de la presse, puis de la radio et enfin l’explosion de l’audiovisuel ne l’ont pourtant pas éteinte. Malgré les médias, le public continue à tirer une partie de son information du bouche-à-oreille. L’émergence des premiers, loin de supprimer la rumeur, l’a seulement rendue plus spécialisée: chacun a désormais son territoire de communication.

Malgré cela, on ne sait pas grand-chose sur les rumeurs. Rarement un phénomène social aussi important aura été aussi peu étudié: événement mystérieux, presque magique, la rumeur constitue encore un no man’s land ou un Mato Grosso du savoir.

Où commence et où s’arrête le phénomène appelé rumeur? En quoi est-il différent de ce que l’on appelle communément le bouche-à-oreille? En fait, le concept se dérobe quand on croit l’avoir cerné. Chacun croit savoir reconnaître une rumeur quand il en rencontre une, mais personne n’arrive à en donner une définition satisfaisante. En somme, si chacun a le sentiment très fort de l’existence des rumeurs, aucun consensus n’existe pour délimiter avec précision où commence et où finit le phénomène […]

Jusqu’à ce jour, l’étude des rumeurs a été gouvernée par une conception négative: la rumeur serait nécessairement fausse, fantaisiste ou irrationnelle. Aussi a-t-on toujours déploré les rumeurs traitées comme un égarement passager, une parenthèse de folie. D’aucuns ont même vu en la montée des mass médias l’occasion d’en finir avec les rumeurs: la télévision, la radio et la presse supprimeraient la raison d’être des rumeurs

Nous avons montré que cette conception négative est intenable. D’une part, elle a mené la compréhension des rumeurs à une impasse: la plupart des facettes du phénomène restaient inexpliquées et qualifiées de pathologiques. D’autre part, cette conception semble surtout mue par un souci moralisateur et des partis-pris dogmatiques. En effet, il n’existe qu’une seule façon de prévenir les rumeurs: en interdisant aux gens de parler. Le souci apparemment légitime de ne voir circuler que des informations fiables mène droit au contrôle de l’information, puis à celui de la parole: les médias deviendraient la seule source d’information autorisée. Alors il n’existerait plus que des informations officielles.

Nous sommes là au cœur de la raison d’être des rumeurs. La rumeur n’est pas nécessairement “fausse”: en revanche elle est nécessairement non officielle. En marge et parfois en opposition, elle conteste la réalité officielle en proposant d’autres réalités. C’est pourquoi les mass médias ne l’ont pas supprimée.

Pendant longtemps, on a cru que la rumeur était un ersatz: faute de médias fiables et contrôlés, il fallait bien trouver un média de substitution, un pis-aller. La coexistence des mass médias et des rumeurs démontre l’inverse: celles-ci sont un média complémentaire, celui d’une autre réalité. C’est logique: les mass-médias s’inscrivent toujours dans une logique de communication descendante, de haut en bas, de ceux qui savent à ceux qui ne savent pas. Le public ne reçoit donc que ce qu’on veut bien lui dire. La rumeur est une information parallèle, donc non contrôlée.

Pour l’ingénieur, le technicien, le journaliste, cette absence de contrôle évoque le spectre d’une défaillance sur l’autel de la fiabilité de l’information. Il faut donc la supprimer. Pour l’homme politique, le citoyen, absence de contrôle signifie absence de censure, la levée du secret et l’accès à une réalité cachée. Il faut donc la préserver.

La conception négative associant rumeur et fausseté est d’ordre technologique: il n’est de bonne communication que contrôlée. La rumeur oppose une autre valeur: il n’est de bonne communication que libre, même si la fiabilité doit en souffrir. En d’autres termes, les “fausses” rumeurs sont le prix à payer pour les rumeurs fondées.

La rumeurde JN Kapferer

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Exploitation du jalonnage

Mise à plat de la structure par

l ’argumentaire

Introduction•position du problème

•problématique

Universelancien

méconnu

Recherche de définition

Problématique•confrontation dialectique

entre théories différentes

Théorie négativefausse, fantaisiste, irrationnelle

Critique deThéorie négative

pas explicative, dangereuse

Théorie positiverumeur libre, complémentairerumeur libre, complémentaire

Conséquences de cette théorie•epistémologique

•théorie de la connaissance

Fragilité du savoirrepose sur la croyance

pas sur la preuve Rumeur:

expérimentation du processus

de la connaissance

Certitudes sont socialessociales

Théorie Théorie de la de la

rumeurrumeur

Page 22: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

D ’où: Poster

La rumeur n’est pas La rumeur n’est pas nécessairement nécessairement

faussefausse

Constat:

•ancienne

•universelle

•persistante

•méconnue

Rumeur: Rumeur:

•expression libre, expression libre,

•contestataire, contestataire, spontanéespontanée

Théorie technicienne:

fausse, fantaisiste, irrationnelle

Implication épistémologique:

fragilité du savoir

origine sociale des certitudes

Démonstration à partir exemple expérimental de la rumeur

•Théorie

•peu explicative

•dangereuse

Page 23: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

Chaque noyau du poster peut devenir un TSP

Constat: la rumeur est Constat: la rumeur est

Méconnue

ancienne universelle persistante

Page 24: Powerpoint en cours Saïd Halla Pierre-Michel Simonin

Merci de votre patience

Tuesday, April 11, 2023à

04:36:09