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Affiches discussion A37
était retrouvée chez 10 patients. 19 patients recevaient une corti-cothérapie continue per os.Conclusion.— Il ressort de cette étude que plusieurs facteurs contri-buent à l’installation de l’asthme difficile dont la survenue tardive,la chronicité de la maladie, le tabagisme, les nuisances profession-nelles et le terrain psychiatrique. Certains de ces facteurs peuventbénéficier d’une prise en charge préventive.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.101
90L’asthme corticodépendant : étude de19 casN. Fahem , H. Mribah , S. Cheikh Mhamed , S. Blel , N. Skhiri ,A. Ben Saad , R. Ben Jazia , S. Joobeur , N. Rouatbi , A. El KamelService de pneumo-allergologie, CHU F.-Bourguiba, Monastir,Tunisie
Introduction.— L’asthme corticodépendant est un asthme noncontrôlé par un traitement optimum (corticothérapie inhalée fortedose et �2 longue durée d’action) et nécessite ainsi l’usage continude la corticothérapie per os afin de parvenir à un contrôle accep-table de la maladie.But de l’étude.— Analyser les caractéristiques des patients asthma-tiques corticodépendants à partir d’une série de 19 cas.Méthodologie.— Étude rétrospective portant sur les dossiers de19 patients ayant un asthme corticodépendant et qui ont été hos-pitalisés et/ou suivis à la consultation de pneumo-allergologie surune période de 13 ans.Résultats.— L’asthme corticodépendant représente 0,9 % de tous lesasthmes recrutés. La moyenne d’âge était de 55,4 ± 13 ans. L’âgemoyen de début de l’asthme était de 32 ± 15 ans ; 83,8 % avaientun asthme tardif ayant débuté à un âge ≥ à 40 ans. L’anciennetémoyenne de l’asthme était de 22 ± 15,4 ans et 94 % des patientsavaient une durée d’évolution ≥ à 20 ans. Le genre féminin étaitprédominant (79 % des cas). Six patients étaient obèses ; 31,5 % denos patients avaient un asthme allergique. Sur le plan fonction-nel respiratoire, tous nos malades avaient un trouble ventilatoireobstructif sévère avec un VEMS moyen de 48,5 % de la prédite.De plus, ils étaient tous des fréquents exacerbateurs (nombred’exacerbation > à 2 fois par an). Au cours de l’évolution dix patientsont présenté au moins un épisode d’asthme aigu grave.Conclusion.— L’asthme corticodépendant est souvent tardif, chro-nique, survient plus fréquemment chez la femme et compliquéde trouble ventilatoire obstructif permanent et d’exacerbationsfréquentes. La connaissance de cet asthme est nécessaire pouroptimiser la prise en charge de ces patients.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.102
91Tabagisme et contrôle de l’asthmeH. Naji-Amrani a, I. Ghanname b, H. Janah a,H. El Ouazzani a, S. Ahid b, Y. Cherrah b, I.A. Rhorfi a, A. Abid a
a Service de pneumologie, HMIMV, Rabat, Marocb Service de pharmacoéconomie-pharmacoépidemiologie, Rabat,Maroc
Introduction.— Le tabagisme, aussi bien actif que passif, est un fac-teur qui aggrave l’asthme et qui contribue à un mauvais contrôlede la maladie.But du travail.— Déterminer le profil de l’asthmatique exposé autabagisme et l’influence de ce dernier sur le contrôle de l’asthme.Patients et méthodes.— Étude prospective, descriptive sur la based’un questionnaire rempli pour chaque asthmatique suivi en consul-tation d’allergologie dans notre service d’octobre 2010 à octobre2012.Résultats.— Deux cent dix-sept asthmatiques ont été recrutéset répartis en 2 groupes : le groupe tabagique (T) comprend
104 patients fumeurs, ex fumeurs, ou exposés à un tabagisme passif(48 %). Le groupe non tabagique (NT) comprend 113 patients (52 %).La moyenne d’âge est de 38 ans pour le groupe T et de 42 ans pourle groupe NT.L’atopie personnelle dominée par la rhinite allergique est retrou-vée chez 69 % du groupe T vs 54 % du groupe NT. L’atopie familialeest observée chez 34 % du groupe T vs 38 % du groupe NT. 56 % desfumeurs présentent un asthme persistant sévère qui est constatéchez 22 % seulement des asthmatiques non-fumeurs (p < 0,05).La maladie asthmatique est non contrôlée chez 25 % des patientsfumeurs vs 10,6 % des patients non-fumeurs (p < 0,05), alors quel’asthme est partiellement contrôlé chez 36,5 % des fumeurs vs11,5 % des malades non-fumeurs (p < 0,01).Conclusion.— Il ressort de notre étude que la fumée de cigaretteaffecte négativement la sévérité de l’asthme et sa réponse auxthérapeutiques proposées, motivant ainsi une prise en charge par-ticulière en insistant sur l’arrêt de l’intoxication tabagique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.103
AD05 — BPCO, emphysème
92Prévalence et coûts de labroncho-pneumopathie chroniqueobstructive en France en 2011C. Laurendeau a, C. Chouaid b, N. Roche c, P. Terrioux d,J. Gourmelen e, B. Detournay a
a Cemka-Eval, Bourg-La-Reine, Franceb Service de pneumologie, CHI de Créteil, Créteil, Francec Pneumologie, hôpital inter-armées du Val de Grâce, Paris, Franced Pneumologie libérale, Meaux, Francee Inserm unité 1018, Villejuif, France
Contexte.— La prise en charge et les conséquences économiques dela BPCO restent mal connues en France.Objectifs.— Décrire la prise en charge de la BPCO et les coûts quilui sont associés par niveau de sévérité.Méthode.— L’analyse a porté sur les données de consomma-tion de soins de l’échantillon généraliste de bénéficiaires (EGB).L’EGB représente 1/97e des bénéficiaires des régimes d’assurance-maladie obligatoire. Les cas de BPCO et leur sévérité ont étéidentifiés en utilisant différents algorithmes décrits par ailleurs,établis à partir des variables disponibles (âge, codage des ALD,motifs d’hospitalisation, traitements, examens complémentaires).Résultats.— L’algorithme utilisé a permis d’identifier 9547 patients(1 254 500 sujets France entière après extrapolation). Cette popu-lation est à majorité masculine (58,2 %) et âgée en moyenne de68,8 ans (± 12,7) ; 6,2 % des patients ont des consommations évoca-trices d’un stade très sévère, 8,1 %, 13,8 % et 71,9 % pour les stadessévères, modérés et peu sévères ; 28,8 % des patients ont consultéun pneumologue, 13,1 % sont passés aux urgences, 5,0 % ont étéhospitalisés (≥ 24 h) pour BPCO et 6,7 % sont décédés. En moyenne,les patients ont 1,7 exacerbations/an (± 1,5) et 61,4 % sont trai-tés pharmacologiquement dans l’année ; 23,4 % des patients sonten monothérapie, 24,5 % en bithérapie et 13,5 % en trithérapie ouplus. Parmi les patients traités 73 % recoivent un bronchodilatateuret 25 % deux bronchodilatateurs simultanément. Le coût moyen dela BPCO est estimé à 5342D par an par patient pour l’assurance-maladie.Conclusion.— Les bases médico-administratives permettentd’évaluer le fardeau épidémiologique et économique de la BPCOen France.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.104