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Profil clinique, thérapeutique et évolutif de la tuberculose urogénitale (à propos de 10 cas)

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Page 1: Profil clinique, thérapeutique et évolutif de la tuberculose urogénitale (à propos de 10 cas)

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A159

des signes ostéoarticulaires dans 5 %, des signes cutanéomuqueuxdans 1 cas et un épanchement pleural dans 1 cas. Parmi les causesd’immunodépression, nous avons noté 4 cas de grossesse, 3 cas denéoplasie, 2 cas de maladie de Behcet, un cas de diabète, un cas delupus chronique et un cas d’insuffisance cardiaque. Le téléthorax aretrouvé un aspect de miliaire pulmonaire dans tous les cas associésà une pleurésie dans 15 cas à un pneumothorax dans 1 cas, et à uneopacité excavée dans 1 cas. L’intradermoréaction à la tuberculineest positive dans 26 cas. Le diagnostic est confirmé par l’isolementde BK à l’examen direct dans les expectorations dans 19 %, dansle lavage bronchoalvéolaire dans 7 %, par la culture de BK dans leliquide pleural dans 5 %, dans le pus articulaire dans 1 % et par biop-sie ganglionnaire dans 7 %, biopsie bronchique dans 5 %, hépatiqueet pleurale dans 4 %. Les antibacillaires sont démarrés en urgencedans tous les cas. L’évolution est souvent bonne, compliquée d’unpneumothorax dans 16 %. La miliaire tuberculeuse est une urgencethérapeutique dont le retard de prise en charge peut engager lepronostic vital.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.555

510La tuberculose pulmonaire de l’enfantà l’ère de l’infection à VIHG. Badoum a, A.R. Ouédraogo a, M. Napon b, G. Ouédraogo a,C. Lougué Sorgho b

a Service de pneumologie, CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou,Burkina Fasob Service de radiologie, CHU Pédiatrique CDG, Ouagadougou,Burkina Faso

La confirmation diagnostique de la tuberculose pulmonaire del’enfant n’est pas toujours aisée. Chez l’enfant co-infecté parla tuberculose et le VIH, les deux cartographies des affectionsse confondent rendant encore plus difficile le diagnostic Dans lebut d’améliorer la prise en charge de la tuberculose chez lesenfants au Burkina Faso, une étude rétrospective sur 5 années aété menée dans la ville de Ouagadougou. Tous les enfants inclusdans l’étude ont été diagnostiqués tuberculose pulmonaire. Dansla population d’étude, 34,4 % des enfants étaient infectés par leVIH. Chez les patients séropositifs, 62,5 % des cas avait plus de60 mois. La notion de contage tuberculeux se retrouvait chez 63,8 %des enfants. La source de contamination était majoritairementintrafamiliale (71,1 %). La bacilloscopie s’est avérée positive chez31,3 % des enfants, avec un taux de séropositivité VIH de 17,6 %.Il n’y avait pas de différence significative (p = 0,3) concernant lesrésultats bacilloscopiques selon que les enfants séropositifs ou séro-négatifs. La vaccination par le BCG avait été effective dans 72,6 %des cas. Les signes d’imprégnation tuberculeuse se retrouvaientdans 99,4 % des cas et la toux dans 96,3 % des cas. Concernant cessignes, on ne notait pas de différence significative (p = 0,1) entre lesVIH+ et les VIH-. Les lésions radiographiques les plus fréquemmentrencontrées ont été : l’atteinte alvéolaire (24,7 %), l’épanchementliquidien pleural (21,9 %) et l’atteinte interstitielle (19,8 %). Laco-infection tuberculose/VIH demeure chez l’enfant un problèmede santé publique. Le dépistage des enfants doit être systémati-quement réalisé lorsqu’une tuberculose est diagnostiquée chez unadulte.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.556

511Facteurs associés aux patients perdusde vue sous traitementantituberculeux dans la ville deOuagadougou

G. Badoum a, S.M. Ouédraogo b, K. Boncoungou a, G. Ouédraogo a,N. Minougou c, M. Ouédraogo c

a Service de pneumologie, CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou,Burkina Fasob Service de médecine interne, CHU Souro Sanon, Bobo-Dioulasso,Burkina Fasoc CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso

La lutte contre la tuberculose passe par la prise en charge adéquatedes formes contagieuses à travers l’application de la straté-gie de traitement de courte durée sous surveillance directe. Laréussite de cette stratégie implique l’observance du traitement.L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs asso-ciés aux patients perdus de vue sous traitement antituberculeuxdans la ville de Ouagadougou. Il s’agit d’une étude transversaledescriptive et rétrospective d’une cohorte de patients sous traite-ment antituberculeux, perdus de vue allant du 1er janvier 2008 au31 décembre 2012, dans les centres de diagnostic et de traite-ment de la ville de Ouagadougou. Au total 5158 patients ont étémis sous traitement antituberculeux durant la période dont 179 ontété perdus de vue (3,4 %). L’âge moyen était de 37 ans. On noteque 41,5 % des patients déclarés perdus de vue l’ont été au coursdes deux premiers mois du traitement. Les formes à microsco-pie positives étaient de 53,1 %. Les nouveaux cas de tuberculosereprésentaient 95 % de notre population. Au terme de la rechercheactive, 21 patients ont été retrouvés (11,73 %) et les raisons évo-quées comme causes d’abandon ont été : la reprise du travail 28,5 %,l’impression de guérison 23,8 % et 16 % n’étaient pas convaincus dudiagnostic. Le taux de perdus de vue, certes n’est pas élevé dansnotre étude mais ces résultats invitent à une approche personna-lisée des patients sous traitement afin d’identifier les difficultésrencontrées au cours du traitement. Il est indispensable d’apporterdes solutions adaptées à ces difficultés pour plus d’efficacités dansla lutte contre la tuberculose.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.557

512Profil clinique, thérapeutique etévolutif de la tuberculose urogénitale(à propos de 10 cas)F. Mounaji , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar ,A. BahlaouiServices des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca,Maroc

La tuberculose urogénitale est une localisation assez rare del’infection par le bacille tuberculeux. La symptomatologie urinairepeu spécifique est responsable parfois du diagnostic tardif. Nousrapportons une étude rétrospective portant sur 10 cas de tubercu-lose urogénitale colligés au centre de diagnostic de la tuberculoseet des maladies respiratoires Casa Anfa durant l’année 2012. Ils’agit de sept hommes et trois femmes. La moyenne d’âge est de38 ans (27—58 ans). Dans les antécédents, on trouve le tabagismedans deux cas, le diabète et l’HTA dans un cas chacun. La symp-tomatologie clinique était dominée par la fièvre et l’altération del’état général dans tous les cas, les brûlures mictionnelles dans sixcas et la douleur lombaire dans deux cas. Trois patients avaientune tuberculose pulmonaire associée. L’imagerie urinaire (échogra-phie, urographie intraveineuse et uroscanner) montrait des lésionscompatibles avec une atteinte tuberculeuse dans huit cas. La confir-mation diagnostique était basée la mise en évidence du BK dansles urines dans cinq cas, la présence d’un granulome tuberculoïdeavec nécrose caséeuse sur biopsie vésicale dans trois cas, et deuxhommes avaient une atteinte des organes génitaux externes. Letraitement antibacillaire était démarré dans tous les cas. Troispatients avaient bénéficié de la mise en place d’une sonde DoubleJ afin d’éviter une sténose urétérale. L’évolution était favorable

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dans tous les cas. Nous insistons sur le diagnostic précoce et la priseen charge adéquate de la tuberculose urogénitale afin d’éviter lescomplications redoutables notamment l’insuffisance rénale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.558

513Prévalence de la co-infectiontuberculose VIH dans trois villes dunord-ouest AlgérienM.A. Bennani , K. Machou , F.Z. Drissi , S. Kebbati , M. Metahri ,A. Snouber , M. GuermazPneumologie A, CHU, Oran, Algérie

Objectif.— Mesurer, surveiller et évaluer l’impact de la prévalencedu VIH chez les malades tuberculeux.Méthode.— La population cible de l’étude est la population detuberculeux nouvellement diagnostiqués dans les trois villes choisispour l’enquête (Oran, Mostaganem, Témouchent), tous les tuber-culeux nouvellement diagnostiqués ont été inscrits dans l’étudeutilisant la méthode d’échantillonnage consécutive. Chaque patienta été soumis à un questionnaire et a fait l’objet d’un prélèvementpour la sérologie VIH selon la stratégie recommandée.Résultats.— De janvier 2010 à décembre 2012, 1053 cas de tuber-culose pulmonaire et extrapulmonaire ont été testés pour le VIH,19 cas sont déclarés positifs avec une séroprévalence globale de1,80 %. La prévalence du VIH est estimée respectivement à 1,6 %,1,5 % et 2,28 % au cours des années 2010, 2011 et 2012 avec commesérotype le VIH 1. Selon les villes la répartition des prévalencesse présente comme ci-après : Oran 3,42 %, Mostaganem 1 % etTémouchent 1 %. L’évolution de la co-infection est stationnairesur les trois années avec des caractéristiques spécifiques selon lesvilles : prévalence faible et relativement stationnaire qui oscilleentre 1,33 % et 2,98 % pour les villes de Mostaganem et Témouchent,prévalence plus élevé mais sans différence significative entre lesannées pour la ville d’Oran estimée à 3,57 %, 3,66 % et 3,18 % respec-tivement pour l’année 2010, 2011 et 2012. La sérologie au VIH chez5 conjoints ayant acceptés le dépistage a révélé 2 cas séropositifs.Conclusion.— La stagnation de la prévalence de la tuberculose nesemble pas en rapport avec la co-infection TB/VIH qui reste faible.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.559

514Apport de l’adénosine déaminase(ADA) dans le diagnostic de latuberculose pleuraleR. Yahiaoui a, D. Messaoudene b, S. Khakha a, K. Khanouf a,N. Djami a, S. Dahmani a, E. Bouadou a, N. Atlaoui a,R. Babahmed c, B. Mansouri d, A. Fissah a, R. Amrane a

a Service de pneumologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérieb Faculté des sciences de l’université M’Hamed Bouga,Boumerdes, Algériec Laboratoire d’anatomopathologie, CHU Bab El Oued, Alger,Algéried Centre d’imagerie médicale, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie

Introduction.— De nouveaux moyens diagnostiques ont été proposéspermettant de palier aux insuffisances des méthodes convention-nelles. L’ADA est un marqueur biologique non coûteux proposé dansle diagnostic de la tuberculose pleurale. Son utilité est méconnueen Algérie.Objectif.— Évaluer la performance de l’ADA dans le diagnostic dela tuberculose pleurale dans un pays à prévalence intermédiaire.Patients et méthode.— Étude prospective, portant sur 84 cas depleurésie colligés entre 1er janvier 2012 et 15 août 2013, 38 étaientd’origine maligne prouvée à la cytologie et à la biopsie pleurale et46 d’origine tuberculeuse prouvée par biopsie pleurale (71,73 %) par

culture du liquide pleural (8,69 %), par culture de la biopsie (4,34 %)et par des arguments de présomption (15,21 %). Nous avons mesurégrâce à la méthode de Giusti, la concentration de l’ADA dans leliquide pleural et dans le sérum des 84 patients.Résultats.— La concentration sérique moyenne de ADA des patientsatteints de PSF tuberculeuse [30,83 ± 10,2] est presque égale àcelle des patients atteints de PSF maligne [29,48 ± 9,8] ; p = 0,6.La concentration moyenne de ADA dans le liquide pleural desPSF tuberculeuses [80,13 ± 18,5] était supérieure à celle desPSF malignes [64 ± 15,7] ; p = 0,0016. Notre étude a montré quel’activité de l’ADA dans la plèvre [80,13 ± 18] est nettement supé-rieure à l’activité sérique de ADA [30,83 ± 10,2] ; p = 0 ; 00001 chezles patients atteints de tuberculose pleurale.Conclusion.— La biopsie pleurale est le « Gold standard » du dia-gnostic de la PSF tuberculeuse, néanmoins l’ADA mesurée dansla plèvre s’avère utile en pratique clinique surtout lorsque lesméthodes conventionnelles sont insuffisantes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.560

515Aspects radiocliniques et évolutifs dela tuberculose multirésistanteH. Jabri , W. Elkhattabi , H. Sellal , B. Elbied , H. Afif ,A. Aichane , Z. BouayadHôpital 20 Août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

La tuberculose multirésistante (MDR) est une forme particulière-ment dangereuse de la tuberculose. Elle est due à des bacillesrésistants aux deux antibacillaires majeurs : l’isoniazide et la rifam-picine. Nous avons mené une étude rétrospective à propos de16 patients hospitalisés au service de phtisiologie entre novembre2011 et août 2013 pour tuberculose multirésistante. La tubercu-lose multirésistante représente 0,5 % de l’ensemble de tuberculosepulmonaire. Nous avons noté une nette prédominance masculine(15 hommes et 1 femme). La tranche d’âge concernée se situe entre24 et 60 ans. Deux patients avaient eu un contage de tuberculoseMDR. Les autres patients avaient des antécédents de tuberculosepulmonaire. L’examen direct des expectorations était positif chez62,5 % des patients. La souche isolée était Mycobacterium tubercu-losis. L’antibiogramme a montré une résistance à l’izoniazide et Larifampicine dans tous les cas, associée à la résistance à la strep-tomycine dans 6 cas. La radiographie thoracique avait montré unpoumon détruit et des opacités nodulaires parfois excavées. Le trai-tement était à base de kanamycine, pyrazinamide, levofloxacine,cycloserine, éthionamide pendant une durée de 24 mois. L’évolutiona été marquée par le décès de 5 patients, la guérison de 4 patients.Le traitement est toujours poursuivi chez 7 patients. Malgré sa faibleprévalence la tuberculose MDR reste une préoccupation quant à saprise en charge diagnostique et thérapeutique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.561

516Tuberculose ganglionnairepériphérique : à propos de 106 cas(2010—2012)W. Bourekoua , M.T. Makhloufi , S. NaftiClinique des maladies respiratoires, CHU Mustapha, Alger, Algérie

La tuberculose ganglionnaire est la localisation la plus fréquentedes tuberculoses extrapulmonaires. Sa prise en charge reste dif-ficile malgré l’efficacité prouvée du traitement antituberculeux.Cette étude rétrospective concerne 106 cas de tuberculose gan-glionnaire pris en charge à l’UCTMR d’Alger centre entre 2010 et2012. Le but était de rapporter les particularités diagnostique, thé-rapeutique et évolutive de cette localisation. Il s’agit de 78 femmes(74 %) et 28 hommes (26 %) ; le sexe ratio = 0,35. L’âge moyen était