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Affiches scientifiques — 1re partie
biologiques. L’anergie tuberculinique est présente dans 82 %.L’enzyme de conversion de l’angiotensine est élevé dans 86 %.Quarante-deux patients ont été déjà mis à tort sous traitement anti-bacillaire, sans amélioration. Au plan thérapeutique, la surveillanceest préconisée dans 41 % des cas, la corticothérapie dans 56 % et lesantipaludéens de synthèse dans 3 %. Les indications de corticothé-rapie sont dominés par le stade II/III symptomatique dans 43 %, leretentissement fonctionnel dans 31 %, la progression de la mala-die dans 19 % et les troubles biologiques (hypercalcémie, anémie,thrombopénie) dans 25 %. En l’absence d’agent pathogène induc-teur connu, la sarcoïdose restera à l’origine de multiples difficultésdiagnostiques et thérapeutiques.
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.327
266Profil du lavage broncho-alvéolaire dans lasarcoïdoseS. Maiouak , N. Zaghba , H. Benjelloun , K. El Fadi , A. Bakhatar ,N. Yassine , A. BahlaouiCHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc
Le lavage broncho-alvéolaire constitue un bon moyen d’explorationdu poumon distal. Son apport reste primordial dans le diagnosticde la sarcoïdose pulmonaire. Nous avons mené une étude rétros-pective de janvier 2002 à septembre 2011 au service des maladiesrespiratoires du CHU Ibn-Rochd de Casablanca, à propos de 110 casde sarcoïdose médiastino-pulmonaire. La moyenne d’âge était de46 ans avec une nette prédominance féminine (84 %). La présen-tation radio-clinique de la sarcoïdose était médiastino-pulmonairechez tous les patients. Le délai moyen de confirmation diagnostiqueétait de deux mois. Le lavage broncho-alvéolaire était réalisé dans91 % des cas. L’alvéolite à prédominance lymphocytaire était obser-vée dans 74 % des cas, avec un pourcentage moyen de lymphocytesde 24,7. Le liquide était à prédominance macrophagique dans 19 %des cas et à prédominance polynucléaires neutrophiles dans 7 % descas. Le pourcentage des polynucléaires éosinophiles était inférieur à1 % dans 95 % des cas. L’étude phénotypique lymphocytaire, réaliséedans 40 % des cas, avait trouvé un rapport moyen TCD4/TCD8 de 3,1.L’augmentation du taux des polynucléaires neutrophiles entre deuxlavages broncho-alvéolaires avait indiqué la corticothérapie chez17 % des patients. La recherche de mycobactéries dans le liquidebronchique et dans les expectorations post-bronchoscopiques,réalisée dans tous les cas, était toujours négative. L’étude dulavage broncho-alvéolaire représente une étape importante dansla démarche diagnostique et thérapeutique de la sarcoïdose.L’augmentation du rapport TCD4/TCD8 est très évocateur de lamaladie, sa baisse n’élimine pas le diagnostic mais incite à recher-cher d’autres arguments en faveur de cette pathologie.
doi:10.1016/j.rmr.2011.10.328
267Profil évolutif de la sarcoïdoseS. Maiouak , N. Zaghba , H. Benjelloun , K. El Fadi , A. Bakhatar ,N. Yassine , A. BahlaouiCHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc
La sarcoïdose est une granulomatose multisystémique de causeinconnue. La sphère médiastino-pulmonaire étant son site deprédilection. Son pronostic reste variable en fonction du staderadiologique. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur126 cas de sarcoïdose médiastino-pulmonaire, colligés au service
des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd. Il s’agit de 102 femmeset 24 hommes. La moyenne d’âge était de 46 ans. La sarcoïdose étaituniquement médiastinale (type I) dans 28 % des cas, médiastino-pulmonaire (type II) dans 36 % des cas, uniquement pulmonaire (typeIA
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II) dans 25 % des cas et le stade de fibrose (type IV) était retrouvéans 11 % des cas. L’abstention et la surveillance étaient préconi-ées dans 41 % des cas, la corticothérapie était indiquée dans 56 %es cas et les antipaludéens de synthèse dans 3 % des cas. Chez lesatients mis sous surveillance seule, l’évolution était bonne dans3 % des cas de sarcoïdose type I, 26 % des cas type II asymptoma-ique et 21 % des cas type III asymptomatique. Elle était stationnaireans 26 % des cas, et marquée par l’aggravation radio-fonctionnelleu l’apparition d’autres lésions dans 42 % des cas. Chez les patientsraités par corticothérapie, l’évolution était marquée par unemélioration dans 65 % des cas, la persistance des symptômes res-iratoires dans 17 % des cas, l’apparition de complications liées auraitement ou de corticorésistance dans 11 % des cas, et une aggra-ation dans 7 % des cas. L’évolution était stationnaire dans les casraités par les antipaludéens de synthèse. Il ressort de notre travailue la probabilité de résolution spontanée de la maladie décroîtvec le stade radiologique. Le traitement n’étant guerre curatif,ais vise à stopper l’évolution fibrosante de la maladie.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.329
68es manifestations respiratoires au cours desonnectivites
. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui
Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc
es manifestations respiratoires au cours des connectivites sont fré-uentes et variables, leur diagnostic et leur prise en charge restentouvent difficiles. Nous rapportons 21 cas d’atteintes respiratoiresssociées aux connectivites colligés au service des maladies res-iratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre 2008 et 2011. Il’agit de 15 femmes et six hommes avec une moyenne d’âge de6,5 ans. L’atteinte respiratoire est révélatrice de la connectiviteans 14 cas. Deux patientes sont suivies pour lupus érythémateuxystémique, trois pour sclérodermie, un pour dermatopolymyositet un autre pour polyarthrite rhumatoïde. La symptomatologie res-iratoire est dominée par la dyspnée, la douleur thoracique et laoux sèche. L’imagerie thoracique a montré une pleurésie dans4 cas, un syndrome interstitiel dans six cas et une opacité alvéo-aire dans un cas. Tous nos patients ont un bilan immunologiqueositif. Les atteintes respiratoires sont dominées par la pleurésieans 14 cas : dix pleurésies lupiques, deux pleurésies rhumatoïdest deux associées à une sclérodermie. Une pneumopathie infiltranteiffuse est retrouvée dans six cas, elle est associées à une derma-opolymyosite et à une sclérodermie dans deux cas chacune, à unupus et à un gougerot sjogren dans un cas chacun. Une pneumopa-hie lupique est notée dans un cas. Une corticothérapie est prescriteans tous les cas. Nous déplorons un décès par accident vasculaireérébral ischémique et un autre par détresse respiratoire. Quatorzeatients sont toujours suivis et 5 sont perdus de vue. Nous souli-nons le retard diagnostique des attentes respiratoires au courses connectivites, la fréquence et le bon pronostic de l’atteinteleurale.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.330
69ntérêt de l’examen ORL au cours de la sarcoïdosehoracique
. Rahibi , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,. BahlaouiService des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc