Programme édition spéciale : Le Grand défi Pierre Lavoie 5 ans

DES MOMENTS ET DES GENS

QUI ONT FAIT L’ÉVÉNEMENT

NOUVEAUTÉS 2013LA BOUCLE PREND LE RELAIS

LE SECONDAIRE EMBOÎTE LE PAS

LE 1000 KMÉTAPE PAR ÉTAPE

NATHALIEPETROWSKIRENCONTRE PIERRE LAVOIE

LYNNE ROUTHIERÀ CŒUR OUVERT

PROGRAMME ÉDITION SPÉCIALE

UNE SORTIE MÉMORABLEUNE SORTIE MÉMORABLEPOUR JEANPOUR JEAN

MANGEUR DE KILOMÈTRESMANGEUR DE KILOMÈTRES

DEPUIS 5 ANS MAINTENANT, DESJARDINS APPUIE FIÈREMENT LE GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE ET TOUS CEUX QUI Y PARTICIPENT

desjardins.com/velo

Nadeau

3

4 Message de la première ministre du Québec

6 Message du parrain d’honneur

8 Message du ministre d’état (sports)

10 Nos partenaires en 140 caractères

12 Les 5 ans du Grand défi Pierre Lavoie

14 Pierre Lavoie : de fer et de feu

16 Lynne Routhier : la femme dans l’ombre du Grand défi

18 Un investissement gagnant dans la santé des employés

20 Le parcours du 1000 km

32 L’argent ne fait pas le bonheur, sauf que...

36 Mais qu’est-ce qui fait donc courir le secondaire ?

38 Liste des écoles secondaires participantes

40 La Boucle, une randonnée à vélo qui s’annonce...divine

42 Une expérience qui fatigue, mais surtout, qui grandit...

44 Planter des arbres, un défi accessible à tous

46 La Grande traversée

48 Porteurs d’espoir : 5 pères roulent pour les maladies héréditaires

50 Cinq années d’implication sans répit

54 La tarte aux bleuets de Lynne

4 Grand défi Pierre Lavoie 2013

Pauline MaroisPremière ministre du Québec

DE LA PREMIÈRE MINISTRE DU QUÉBEC

À titre de première ministre, c’est avec plaisir que je souligne la tenue de la 5e édition du Grand défi Pierre Lavoie; d’année en année, l’événement prend

de l’ampleur, et c’est sans contredit une bonne nouvelle pour l’ensemble du Québec.

Au fil des ans, l’équipe du Grand défi n’a cessé de nous étonner par l’audace de ses façons de faire et la passion qu’elle nourrit pour convaincre les jeunes des avantages à adopter de saines habitudes de vie et à persévérer dans leurs études. Partageant entièrement ces valeurs, mon gouvernement est fi er d’être associé à cet événement.

Je salue les talents de rassembleur et de leader de M. Pierre Lavoie, et je tiens à remercier chaleureusement les nombreux bénévoles et partenaires du Grand défi, mais aussi les parents et les professeurs, qui sont sans aucun doute les mieux placés pour donner un exemple positif à nos enfants. Vos eff orts combinés permettent d’espérer un brillant avenir pour le Québec !

À toutes les participantes et à tous les participants, je souhaite que cette 5e édition du Grand défi soit pour vous l’occasion de vous amuser, de vous dépasser, voire de tisser de précieux liens d’amitié qui dureront toute votre vie.

Chez Pfizer nous croyons que pour être vraiment en santé, il faut plus que des médicaments. Visitez plusquedesmedicaments.ca. Un site pour ceux

qui aspirent chaque jour au bien-être et à une meilleure santé.

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François J. CoutuPrésident et chef de la directiondu Groupe Jean Coutu

DU PARRAIN D’HONNEUR

C ’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai accepté la présidence d’honneur de l’édition 2013 du Grand défi Pierre Lavoie. Il va sans dire qu’une cause aussi

inspirante est un puissant motivateur d’engagement.

Les valeurs véhiculées par Pierre Lavoie et son équipe ont depuis longtemps séduit un vaste public et nos missions respectives se recoupent avantageusement sous plusieurs aspects.

La fougue, l’énergie et le dynamisme qui caractérisent Pierre Lavoie et sa façon bien à lui d’encourager les jeunes à adopter de saines habitudes de vie et à poursuivre leurs études en mobilisant le milieu scolaire et les familles nous ont convaincus : c’est donc avec fi erté que le Groupe Jean Coutu a accepté d’appuyer le Grand défi Pierre Lavoie pour les prochaines années à titre de grand commanditaire et ainsi contribuer à promouvoir un monde en santé.

De la part de la grande famille Jean Coutu, nous souhaitons à tous les participants et à tous les bénévoles beaucoup de plaisir lors de cette nouvelle édition du Grand défi Pierre Lavoie !

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C’est tout Ce que ça prend pour Changer les Choses.


DU MINISTRE D’ÉTAT (SPORTS)

C ette année, le Grand défi Pierre Lavoie fête ses cinq ans, cinq années passées à promouvoir l’activité physique et l’adoption de saines habitudes de vie auprès de nos jeunes. Voilà qui correspond parfaitement à la philosophie de notre gouvernement, qui reconnaît les bienfaits du sport pour nos citoyens et l’ensemble de

nos communautés. Nous savons que le sport aide les gens à rester en bonne santé. De plus, il rend nos communautés plus dynamiques en réunissant des gens de toutes les origines et de tous les âges, comme le montre si bien le Grand défi Pierre Lavoie. C’est pourquoi notre gouvernement est fier d’appuyer ce rendez-vous qui incite les Canadiens à bouger davantage et à se mettre en forme.

À titre de ministre d’État (Sports), je remercie Pierre Lavoie, l’homme de vision et de passion qui est derrière ce projet, ainsi que tous les organisateurs et bénévoles qui en assurent le bon déroulement depuis maintenant cinq ans. Votre énergie et votre détermination à assurer un avenir meilleur à nos jeunes font plaisir à voir.

T his year, the Grand défi Pierre Lavoie is celebrating fi ve years of promoting physical activity and healthy lifestyles among our youth. This is perfectly in line with the philosophy of our Government, which recognizes the benefi ts of sport for our citizens and our communities as a whole. We know that sport helps people stay healthy. As the

Grand défi Pierre Lavoie demonstrates, sport also makes our communities more vibrant by bringing together people of all ages and backgrounds. This is why our Government is proud to support this event that inspires Canadians to get moving and get in shape.

As Minister of State (Sport), I would like to thank Pierre Lavoie, the man of vision and passion behind this project, as well as all the organizers and volunteers who have worked to make it a success over the past five years. It is a pleasure to see your energy and determination help ensure a better future for our youth.

of sport for our citizens and our communities as a whole. We know that sport helps people stay healthy. As the of sport for our citizens and our communities as a whole. We know that sport helps people stay healthy. As the

Du terrain de jeu au podiumAu Canada, tous les paliers de gouvernement travaillent de concert avec les organismes sportifs afin de créer un milieu plus ouvert à tous qui favorise l’activité physique, la participation au sport, le succès de nos athlètes et la vie active.

L’appui offert aux athlètes les aide à acquérir des qualités comme la détermination, l’esprit d’équipe et le sens communautaire.

Nous sommes fiers d’appuyer nos athlètes dans leur quête d’excellence sportive, et ce, du terrain de jeu au podium.

sports.gc.ca

From Playground to PodiumIn Canada, all levels of governmentwork with sport organizations to create an inclusive sport system that promotes physical activity, sport participation, athletic success and active living.

Supporting our athletes helps themdevelop qualities like dedication,teamwork and community spirit.

We are proud to support all our athletes, from playground to podium,in their pursuit of sporting excellence.

sports.gc.ca

L’honorable / The Honourable Bal GosalMinistre d’État (Sports)rts)

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Du terrain de jeu au podiumAu Canada, tous les paliers de gouvernement travaillent de concert avec les organismes sportifs afin de créer un milieu plus ouvert à tous qui favorise l’activité physique, la participation au sport, le succès de nos athlètes et la vie active.

L’appui offert aux athlètes les aide à acquérir des qualités comme la détermination, l’esprit d’équipe et le sens communautaire.

Nous sommes fiers d’appuyer nos athlètes dans leur quête d’excellence sportive, et ce, du terrain de jeu au podium.

sports.gc.ca

From Playground to PodiumIn Canada, all levels of governmentwork with sport organizations to create an inclusive sport system that promotes physical activity, sport participation, athletic success and active living.

Supporting our athletes helps themdevelop qualities like dedication,teamwork and community spirit.

We are proud to support all our athletes, from playground to podium,in their pursuit of sporting excellence.

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@Rio_Tinto_Alcan est fier de contribuer à favoriser les saines habitudes de vie en partenariat avec #GDPL depuis 5 ans.#MouvementDeSociété

Jacynthe Côté, chef de la direction, Rio Tinto Alcan

Les saines habitudes de vie demeurent le meilleur remède à la maladie. #Pfi zer toujours aussi fi ère d’appuyer le #GDPL.

Ghislain Boudreau, vice-président aff aires publiques, Pfi zer

Félicitations pour ces 5 belles années remplies de grandes réussites. Saputo est fi ère de faire partie de l’aventure.

Sandy Vassiadis, directrice communications corporatives, Saputo

@RobertOuellette : @MvtDesjardins et le Grand défi @Pierre_Lavoie : 5 ans de vision commune pour la santé, la vraie richesse de notre société ! #gdpl2013

Robert Ouellette, premier vice-président technologies et services partagés, Mouvement Desjardins

Grand défi Pierre Lavoie 2013

Je lève mon verre de lait à tous les participants du Grand défi Pierre Lavoie !

Nicole Dubé, directrice du marketing, Fédération des producteurs de lait du Québec

EN 140CARACTÈRES

Nos partenaires en 140 caractères

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Pour Sports Experts, il est important de s’associer à un projet permettant de faire bouger les jeunes. Après tout, Meilleure forme. Meilleure vie.

Jean-Stéphane Tremblay, vice-président exécutif, FGL Sports

Ensemble nous pouvons aspirer à transformer le Québec pour qu’il devienne l’un des meilleurs endroits au monde pour y fonder/élever une famille !

Eric Myles, directeur général, Québec en forme

La SQ souscrit aux valeurs du Grand défi Pierre Lavoie et encourage les jeunes à se mobiliser pour leur santé et leur bien-être !

Inspecteur-chef Mario Bouchard, commandant du district du Saguenay-Lac-St-Jean, Sûreté du Québec

Dans la promotion d’un Québec actif, nous appuyons Pierre Lavoie, son Grand défi et tous les Québécois qui choisissent de se déplacer à vélo.

M. Sylvain Gaudreault, ministre des transports et ministre des aff aires municipales, des régions et de l’occupation du territoire, Gouvernement du Québec

Éditeur : Le Grand défi Pierre Lavoie (Germain Thibault, Geneviève Lebrun, Maxime Lafrance,Claudia Carbonneau et Anne Vigneault)

Collaborateurs : Sarah-Maude Lefebvre, Nathalie Petrowski, Cendrix Bouchard, Gilles Morneau, Samuel Tremblay, Roger Blackburn, Johanne St-Pierre, François Cardinal et Céline Tremblay.

Réviseure et correctrice : Céline Tremblay

. CADirection artistique :

@Vidéotron est heureuse de participer au #GDPL et vous invite à pédaler à haute vitesse pour une bonne cause !

Manon Brouillette, présidente et chef de l’exploitation, Vidéotron

Nos partenaires en 140 caractères

12 Grand défi Pierre Lavoie 2013Grand défi Pierre Lavoie 2013Grand défi Pierre Lavoie 2013Grand défi Pierre Lavoie 201312

2008-2009 2009-2010 2010-2011

Le 10 novembre, la caravane entreprend la PREMIÈRE TOURNÉE DES ÉCOLES primaires du Québec. Le Grand défi Pierre Lavoie est lancé. Plus rien ne peut l’arrêter !

PREMIER DÉFI LÈVE-TOI ET BOUGE. Les jeunes se ruent sur les cubes énergie. Ils en accumulent 17 millions ! Pierre Lavoie et Germain Thibault sont fous de joie.

L’ÉVÉNEMENT DU 1000 KM fait la une et on en parle sur toutes les tribunes. Pas mal pour une première ! Pierre prend la route avec un peloton de 465 cyclistes.

Le Stade olympique s’anime pour la PREMIÈRE GRANDE RÉCOMPENSE. Les 5000 gagnants du défi Lève-toi et bouge viennent célébrer leur victoire en grand.

Une nouvelle caravane voit le jour. Quatre fois plus grosse que la précédente, elle compte deux étages : le premier pour l’atelier vélo et le deuxième pour le tout nouvel atelier nutrition. Son nom : le VÉHICUBE. Astucieux !

La FONDATION GO remet 310 000 $ en bourses et subventions à des chercheurs, des écoles et des organismes communautaires.

CRÉATION DE LA TOURNÉE ESTIVALE. Le Véhicube fait escale dans des camps de jour et des festivals partout au Québec.

Marie-Mai fait un tabac au Stade olympique devant les 5000 jeunes réunis pour la GRANDE RÉCOMPENSE.

Les cyclistes du 1000 KM reprennent du service. Le peloton passe à 750 cyclistes. L’intensité est toujours aussi palpable.

Le défi Lève-toi et bouge gagne du terrain. En plus d’un nombre accru d’inscriptions, il accueille des ÉCOLES HORS QUÉBEC. De plus, des CPE, des groupes communautaires et des entreprises s’inscrivent dans la catégorie hors concours.

Belle récolte pour le défi Lève-toi et bouge qui atteint les 39 millions de cubes énergie. C’est plus du double de la première année ! En plus de bouger dans les écoles primaires, ça commence à bouger dans LES CPE ET LES GARDERIES où le défi est offi ciellement lancé.

La FONDATION GO distribue 635 000 $ en bourses et subventions. C’est un peu plus du double de l’an passé !

LA FINALE du 1000 km et de la Grande récompense se tient pour la première fois en plein air, à La Ronde, devant une foule jubilante et sous un soleil de plomb.

NOUVEAUTÉS POUR LE 1000 KM Chaque équipe est invitée à parrainer une école primaire et à intégrer dans ses rangs une personne sédentaire qui veut changer son mode de vie. Les cyclistes relèvent ce nouveau défi avec brio.

Mise sur pied de la FONDATION GO. Son programme de bourses et de subventions s’organise. Elle pourra bientôt redistribuer les profi ts générés par l’événement du 1000 km.

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2011-2012 2012-2013

Un parcours parsemé d’animation et d’innovations

Le Grand défi Pierre Lavoie franchit le CAP DES 5 ANS. La machine est bien rodée : tournées, concours, 1000 km et récompenses. C’est le temps de se la couler douce ? Que non ! Au Grand défi , on carbure à l’innovation !

D’autres étudiants emboîtent le pas avec le GRAND DÉFI VOLET CÉGEP ET UNIVERSITÉ, un projet pilote en 2013. Les 14, 15 et 16 juin, 120 coureurs vont se relayer sur 500 km, de La Baie à Montréal. Tout un défi !

Encore une primeur ! Le DÉFI AIGUISE TA MATIÈRE GRISE vient titiller les neurones des jeunes du primaire. Au total, 544 écoles s’inscrivent à cette première édition, soit près de 25 % des écoles du Québec. Début triomphant pour les cubes matière grise.

La FONDATION GO poursuit son œuvre et remet 647 000 $ en bourses et subventions.

Nouvelle unité de mesure pour déterminer les gagnants de la Grande récompense : les CUBES GRAND DÉFI. Il s’agit du total des cubes matière grise et des cubes énergie.

Le PELOTON DU 1000 KM passe à 970 cyclistes. Un montant de 800 000 $ est remis directement aux 250 écoles parrainées par les cyclistes.

Des écoles d’aussi loin que le Nunavik s’inscrivent au défi LÈVE-TOI ET BOUGE !

La TROISIÈME GÉNÉRATION DE VÉHICUBE s’élance sur les routes du Québec. Il off re plus d’autonomie à l’équipe de tournée pour couvrir encore plus de territoire et toucher encore plus de jeunes.

Les ados entrent dans la course avec le lancement offi ciel du GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE AU SECONDAIRE. 2250 jeunes, 24 heures de course, un objectif commun : prendre la voie des saines habitudes de vie.

Le peloton du 1000 km affi che complet, mais les demandes continuent de fuser. La solution : LA BOUCLE qui permet à 3000 cyclistes de tous les niveaux de se joindre au peloton du 1000 km pour une boucle de 135 km de Québec à Lévis.

JEUNES SENSIBILISÉS PAR LA TOURNÉE DES ÉCOLES AU FIL DES ANS

2009

2010

2011

2012

29 000

33 300

42 576

22 000

∞

CUBES ÉNERGIE ACCUMULÉS AU FIL DES ANS

2009

2010

2011

2012

22

39

71

Millions de cubes énergie

16


S ur la photo aux teintes délavées, un homme se tient debout à côté de son vélo. Il est au pied de la statue des 21, érigée à la mémoire des pionniers de Saguenay. Sa femme, tout près, tient

dans ses bras, un bambin fragile à l’énergie défaillante.

Devant, derrière et autour d’eux, il n’y a personne. Personne. Que le silence du vent dans la rue déserte. Que le poids du passé et sa rivière de larmes. Que le souvenir d’une petite fi lle partie trop vite à cause d’une saloperie de maladie : l’acidose lactique.

Pierre Lavoie pense souvent à cette image. Il se revoit le matin du premier jour du reste de sa vie, le matin où il a enfourché son vélo et s’est élancé seul sur la route de la Baie avec la ferme intention de faire le tour du Saguenay en 24 heures. Pour ramasser des fonds évidemment, mais surtout pour sensibiliser les gens de la région à l’étrange maladie transmise génétiquement qui leur enlevait leurs enfants les uns après les autres et qui lui avait volé sa petite Laurie.

À l’époque, les gens ne comprenaient pas de quoi Pierre Lavoie leur parlait. L’acidose, quoi ? Certains même le trouvaient un peu fou. Depuis, chaque fois que Pierre Lavoie donne le signal de départ du Grand défi qui porte son nom, il pense à cette image puis se retourne : derrière lui, la rue autrefois déserte, bourdonne du brouhaha de mille cyclistes impatients de parcourir 1000 kilomètres avec lui.

Superposer cette dernière image à la première, c’est mesurer l’incroyable chemin parcouru par un homme promis à une petite vie ordinaire, qui aurait pu rester mécanicien, fumeur et sédentaire jusqu’à la fi n. Mais un jour poussé par son chagrin et par un feu intérieur qu’il avait éteint trop longtemps, Pierre Lavoie a décidé de changer de destin.

Cet homme-là, un homme de fer et de feu, je l’attends depuis un bon quart d’heure. Pierre Lavoie, en retard ? Je ne pensais pas qu’il en était capable, lui, le gars qui roule plus vite que son ombre,

Sle silence du vent dans la rue déserte. Que le poids du passé et sa rivière de larmes. Que le souvenir d’une petite fi lle partie trop vite à cause d’une saloperie de maladie : l’acidose lactique.

Pierre Lavoie pense souvent à cette image. Il se revoit le matin du premier jour du reste de sa vie, le matin où il a enfourché son vélo

PAR NATHALIE PETROWSKI

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qui pousse la machine de son corps toujours plus loin, lui, le saint patron de la forme physique, guru de la pensée positive, modèle de détermination et de rigueur qui a changé la vie de milliers de Québécois. Aurait-il fi nalement un défaut ?

Les minutes s’égrènent sans nouvelles ni explications. Et puis subitement, le portable qui s’allume et la voix de Pierre Lavoie qui crépite à l’autre bout. Il est coincé au centre-ville de Montréal, dans un taxi plombé par les travaux et leurs interminables bouchons.

L’image me fait éclater de rire. Je peux concevoir Pierre Lavoie dans toutes sortes de situations, décollant comme une fusée sur son vélo supersonique, s’entrainant dans la sueur et la souff rance en prévision d’une compétition d’endurance, courant à perdre haleine dans sa vie trop active en essayant de concilier le travail et sa famille, Lynne et leurs deux beaux enfants, Joly-Ann et Bruno-Pierre. Mais Pierre Lavoie coincé, impuissant et impatient dans un taxi immobile ? Impossible !

Le voilà qui arrive enfi n. Grand sourire, yeux bleus qui pétillent, mais traits légèrement tirés, ce qui n’est pas étonnant. L’homme qui aura 50 ans cette année, a un horaire de fou. Il se tape Saguenay-Montréal en voiture au moins deux, sinon trois fois par semaine, donne une demi-douzaine de conférences de motivation dans cette même semaine et parfois deux dans la même journée, répétant

inlassablement ses leçons de vie à des jeunes, des professionnels, des retraités, des écoliers. Le tout entrecoupé de rendez-vous avec les partenaires et commanditaires du Grand défi , sans oublier les rencontres de planifi cation avec son équipe à Montréal ou les virées dans les laboratoires de l’armée de chercheurs (27) rivés à leurs microscopes pour isoler les gènes et développer les molécules qui un jour prolongeront la vie des enfants atteints de l’acidose lactique, mais aussi de tous ceux souff rant de maladies orphelines.

Diffi cile de croire que cet homme pressé, occupé, sollicité de toutes parts, a été pendant quatorze longues années, un ouvrier sans histoire et sans avenir, abruti par le travail en usine dont il s’échappait en écoutant Queen ou Genesis dans un trou à bière de Saguenay.

Le sport, Lavoie en avait vaguement entendu parler à l’école. Un prof qui l’avait vu courir le 50 mètres à pas de tortue avait conclu qu’il n’avait aucune aptitude sportive. Erreur. Lavoie n’était pas un sprinter. Sa force ce n’était pas les courtes distances. Il avait les fi bres lentes et endurantes d’un marathonien. Le prof l’avait mal évalué. Lavoie le déplore sans amertume tout en étant conscient qu’il y a

encore trop d’enfants comme lui, évalués selon des paramètres qui les disqualifi ent à tort.

Un autre que Pierre Lavoie aurait baissé les bras face à ce premier revers. C’est d’ailleurs ce qu’il a commencé par faire. Entre l’âge de 14 et 20 ans, Lavoie a été un petit rocker aux cheveux longs du Saguenay, amateur de chars, de bière et de cigarettes. Lynne Routhier, qui est devenue sa femme, a tout changé. À son contact, il a jeté son paquet de cigarettes, fermé le robinet à bière et s’est mis à s’entraîner. D’abord lentement puis de plus en plus intensément au point de vouloir se mesurer à la compétition d’endurance de l’Ironman d’Hawaï, la plus exigeante de toutes. Une épreuve où après des kilomètres de nage et de vélo, le triathlonien a couru un marathon de 42,2 km.

En 1993, contre toute attente, il a remporté le premier d’une longue série d’Ironman, lui le petit mécanicien sans avenir du Saguenay, lui le pas bon dans les sports. Mais la victoire fut amère puisque pendant qu’il s’entrainait en Arizona, sa douce Laurie, 4 ans, s’est éteinte sans lui.

Ce qui nous ramène à cette photo datée de 1999 et au petit Raphaël dont la vie déjà ne tenait plus déjà qu’à un fi l. Pierre Lavoie a hérité

du gène de l’acidose lactique, mais il n’a pas hérité du gène de la dépression. L’immense chagrin causé par la mort de Laurie l’a brisé, mais ne l’a pas vaincu. Pas plus que l’annonce six ans plus tard que le petit Raphaël était atteint lui aussi, et que ses jours étaient comptés.

Encore aujourd’hui alors que la cinquième édition du Grand défi Pierre Lavoie s’ébranle (la neuvième en comptant les premiers défi s de Pierre), mettant sa dynamique équipe sur le qui-vive et entraînant dans son sillage des milliers de participants, de bénévoles, de jeunes et de vieux touchés par le feu de Pierre Lavoie, par sa volonté d’imposer en douceur un mode de vie plus sain, celui-ci refuse de prendre le crédit pour l’incroyable chemin parcouru. Pour lui si le Grand défi existe, si cette incroyable aventure a pu naître et s’épanouir, ce n’est pas grâce à lui ni à sa formidable équipe. C’est à cause de Laurie et de Raphaël. Des fois quand il roule à vélo sur les routes, Pierre Lavoie oublie que derrière lui, ils sont des milliers à le suivre. Des fois, il est convaincu qu’ils ne sont que deux et que même si leur existence sur terre fut courte, Laurie et Raphaël ont accompli des grandes choses à travers lui.

POUR LUI SI LE GRAND DÉFI EXISTE, SI CETTE INCROYABLE AVENTURE A PU NAÎTRE ET S’ÉPANOUIR, CE N’EST PAS GRÂCE À LUI NI À SA FORMIDABLE ÉQUIPE. C’EST À CAUSE DE LAURIE ET DE RAPHAËL.


P eu de gens le savent, mais si Pierre Lavoie est l’athlète accompli qu’il est aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à sa conjointe Lynne. C’est elle qui a donné le goût du sport

à celui qui allait devenir son mari. « J’ai toujours été très sportive. Plus jeune, je faisais de la natation et je me déplaçais à vélo », dit-elle. Quand j’ai rencontré Pierre, il était sédentaire et fumeur. Ça ne me plaisait pas du tout. Mais Pierre cherchait une fi lle qui l’aiderait à aller dans le bon chemin. Il voulait changer sa vie. Et quand Pierre a une idée en tête, il ne la lâche pas ! Ça va faire bientôt 28 ans qu’on est ensemble et c’est toujours l’homme de ma vie. »

CONTINUER POUR SES ENFANTSAccompagnant Pierre depuis les tout débuts du défi, Lynne s’implique à tous les niveaux de l’organisation : la gestion des bénévoles, la comptabilité et même l’organisation des conférences données par son mari. « Je dis souvent que le Grand défi Pierre Lavoie a commencé dans ma bedaine, lance-t-elle. Quand nos deux enfants, Laurie et Raphaël, sont décédés, ça a été comme un coup de pied pour Pierre et moi. J’ai compris qu’il fallait que je continue pour eux. »

Son besoin de s’impliquer et d’aider les autres lui vient de loin. À l’adolescence, Lynne s’est occupée longuement de sa grand-mère ainsi que de la sœur de cette dernière. « Chaque samedi, j’allais faire le ménage et m’occupais de l’épicerie. Un jour, alors que je revenais avec les sacs d’épicerie, ma grand-mère s’est rendu compte qu’il manquait un cent dans le change que m’avait donné la caissière.

PAR SARAH-MAUDE LEFEBVREJournaliste, Le Journal de Montréal

INCARNANT À LA PERFECTION LE DICTON QUI VEUT QUE DERRIÈRE TOUT GRAND HOMME SE CACHE UNE GRANDE FEMME, LYNNE ROUTHIER EST « L’ARME SECRÈTE » DU GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE. TRAVAILLANT DANS L’OMBRE, LA CONJOINTE DE PIERRE LAVOIE VEILLE À TOUT, DU BIEN-ÊTRE DE SON MARI ET DE SES ENFANTS AU SOUTIEN DE CEUX QU’ELLE SURNOMME SES « JOYEUX BÉNÉVOLES ».

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Elle m’a demandé de retourner à l’épicerie pour récupérer la cenneen question. Et je l’ai fait, raconte-t-elle en riant. C’est en relatant cette anecdote que j’ai obtenu mon premier emploi, comme adjointe administrative dans un centre d’hébergement pour personnes âgées, à La Baie. La personne qui m’a engagée trouvait que j’étais une personne patiente. »

SA DEUXIÈME FAMILLELa maman de Joly-Ann, 9 ans, et Bruno-Pierre, 23 ans, a particulière-ment à cœur le « bonheur de ses bénévoles » qui, au plus fort de la fi n de semaine du 1000 km du Grand défi , sont près de 300 à épauler l’organisation. « Les bénévoles, c’est ma deuxième famille, confi e-t-elle. Ces personnes donnent leur cœur à l’organisation. C’est pourquoi je prends le temps de répondre à chacun des courriels qu’ils m’envoient, même si j’en ai parfois jusqu’à 23 h les soirs de semaine, avant de répondre à tout le monde. C’est primordial pour moi. »

« Sur le terrain, les gens me reconnaissent et viennent automati-quement vers moi. Leur bien-être m’est important. C’est pour ça que je ne dors pratiquement pas pendant l’événement. Je veux être là si on a besoin de moi », explique Lynne Routhier. Cette dernière peut compter sur des amis fi dèles, qui l’aident à « éteindre les feux » lorsque des problèmes se présentent. « Certains bénévoles sont fatigués, d’autres pleurent ou sont parfois mêlés, car c’est une fi n de semaine exigeante. Il s’en passe des choses dans les coulisses. Moi, je suis bien dans l’ombre, avec les bénévoles. Certaines personnes sont bien en avant, sous les projecteurs. Pas moi. »

L’ÉQUILIBRE DE PIERRELa priorité de Lynne demeure toutefois son conjoint, Pierre. « Je me défi nis souvent comme la gardienne de notre intimité et de l’équilibre de notre couple », indique-t-elle. Lorsque Pierre se repose entre deux étapes, sa conjointe est toujours à ses côtés pour s’assurer qu’il va bien. « Je le connais par cœur, Pierre. Je tiens à savoir comment il se sent. Pendant le Grand défi, je suis sa gardienne. C’est moi qui fais le lien entre l’organisation, la population et lui. C’est ma priorité, avec les bénévoles. »

Lynne Routhier se dit incapable de décrire avec justesse les multiples émotions qu’elle ressent pendant la fi n de semaine du Grand défi. « C’est beau de voir tant de gens se dédier à notre cause. Les étoiles que je vois dans les yeux des bénévoles, leur générosité… c’est magique. Il faut le vivre pour comprendre. »

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A vec la pénurie de main-d’œuvre qui pointe à l’horizon et un taux d’absentéisme en hausse, de plus en plus d’entreprises réalisent l’importance d’une main-d’œuvre en santé. En 2010,

les fondateurs du Grand défi , Pierre Lavoie et Germain Thibault, étaient déjà sensibles à cette problématique, et c’est ce qui les a motivés à créer le Grand Défi Entreprise (GDE). « Après les enfants et les familles, l’autre grand besoin dans la société, ce sont les travailleurs. Les coûts de santé, les assurances collectives et l’absentéisme dans les entreprises montent en fl èche, et ce, parce qu’il y a des gens malades. Il faut travailler avec les entreprises pour remettre les travailleurs en forme », avait expliqué Germain Thibault en mars 2011, alors que l’unité mobile accueillait ses premiers clients. Depuis, l’équipe du GDE s’est déplacée un peu partout au Québec à la demande d’entreprises désireuses d’investir dans la santé de leurs employés en incitant ces derniers à adopter de saines habitudes de vie.

Pour y parvenir, l’organisation s’est de nouveau associée au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (CRIUCPQ). Elle a repris les principes ludiques qui ont fait le succès du Grand défi Pierre Lavoie. À la diff érence que les vélos et l’atelier de nutrition ont été remplacés par un tapis roulant et par un laboratoire mobile à la fi ne pointe de la technologie qui permet d’établir rapidement le bilan santé des employés qui se prêtent à l’exercice. « C’est très novateur de mesurer la capacité cardiovasculaire, l’obésité abdominale et la qualité nutritionnelle des travailleurs et de remettre leur bilan de santé personnel et confidentiel sur-le-champ », souligne Natalie Alméras, chercheure du CRIUCPQ associée au projet depuis les tout débuts.

PAR JOHANNE ST-PIERREJournaliste, Le Quotidien/Le Progrès dimanche

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EFFET D’ENTRAÎNEMENTAprès avoir établi son profi l santé, l’équipe de professionnels du GDE explique ensuite au participant les points à améliorer s’il veut augmenter son capital santé. C’est ensuite à lui de décider s’il poursuit l’aventure ou non, car son bilan demeure confi dentiel.

Par la suite, les employés qui souhaitent relever le défi sont invités à se regrouper par équipes de cinq. Pendant 11 à 13 semaines, ces équipes amassent le plus de cubes « Action » (activité physique), « Nutrition » (saine alimentation) et « Vivre sans fumée » (cesser de fumer) pour augmenter leurs chances de remporter un grand prix attrayant off ert par leur employeur (sortie en hélicoptère avec Guy Lafl eur, voyage, etc.)

À l’évidence, la formule plaît et les résultats sont réjouissants en ce qui concerne la réduction de la tension artérielle, du tour de taille et de l’amélioration de la capacité cardiorespiratoire. « En bout de course, plus de 80 % des employés qui ont reçu leur bilan vont se mobiliser pour l’action », constate Natalie Alméras. On mise sur

l’eff et d’entraînement et d’entraide généré par ses coéquipiers pour motiver l’employé à changer pour le mieux. (...) En moyenne, les gens perdent 4 centimètres de tour de taille », souligne-t-elle, en rappelant que le gras néfaste pour la santé se localise autour de la taille. Le tour de taille s’avère donc un bon indice visuel des problèmes de santé sous-jacents.

INVESTIR DANS LA PRÉVENTIONPour Germain Thibault et Pierre Lavoie, les entreprises doivent percevoir ce programme comme un investissement et non comme une dépense, car il permet de maintenir une main-d’œuvre en santé plus longtemps et de continuer à profi ter de leur expertise.

Depuis mars 2011, l’équipe du GDE a permis à plus de 2800 Québécois de tous milieux de prendre conscience de leur état de santé et de se reprendre en main à temps. Pour certains, qui n’avaient pas de médecin de famille, ce fut une planche de salut. « Quand les travailleurs arrivent dans le système de santé, c’est parce qu’il y a déjà une lumière rouge qui s’est allumée. On s’est dit qu’il fallait travailler en amont, comme avec les enfants. La seule façon d’y

parvenir est de faire en sorte que les travailleurs et leurs employeurs prennent conscience de leur état de santé », fait valoir Germain Thibault.

Les entreprises qui choisissent d’implanter le GDE souhaitent implanter une réelle culture en santé non seulement pour la santé de leurs employés, mais également pour celle de leur entreprise.

19

mobiliser pour l’action », constate Natalie Alméras. On mise sur

« Les employés me disent que lorsqu’ils arrivent au bureau, ils ont plus d’énergie, ils ont les idées beaucoup plus claires. Je n’ai jamais vu autant de trafi c dans l’escalier qui mène au 21e étage ! On constate aussi un gros changement dans l’alimentation. Les gens commandent plus de fruits et de légumes. Lors des lunchs d’équipe, il n’y a plus personne qui touche à la brioche pleine de sucre. Les gens prennent le défi très au sérieux. Ils embarquent

et ils ont du fun à le faire. C’est une expérience très positive. »

Sylvain Vincent, Associé directeur pour le Québec, Ernst & Young

« Depuis longtemps, notre entreprise investit beaucoup dans la sécurité au travail, et ça donne de très bons résultats. Mais nous n’avions jamais travaillé sur la santé de nos employés jusqu’à ce que j’entende une entrevue radio avec Pierre Lavoie sur le Grand défi Entreprise. Je me suis dit que si nos employés étaient en meilleure santé et plus en forme, on pourrait peut-être faire un pas de plus pour améliorer nos performances en sécurité. Après quelques semaines seulement, on a constaté un changement important au niveau des employés. Ils sont plus actifs, ils mangent mieux et certains ont arrêté de fumer. »

Luc Papillon, Président directeur général, Ciment Québec


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LÉGENDE : ÉTAPE

: SPECTACLE

: REPOS ET TRANSFERT

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13 11

10

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32

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LA BAIE

MONTRÉALMONTRÉAL

LÉVIS

LAROUCHECHICOUTIMI

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QUÉBEC

QUÉBECLÉVIS

SAINT-TITE

BEAUCEVILLE

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

DRUMMONDVILLE

GRANBYCHAMBLY

SUIVEZ LES CYCLISTES ET PIERRE LAVOIE EN DIRECT PAR WEBDIFFUSION AUlegdpl.com

SUIVEZNOUS : #gdpl2013

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1

LÉGENDE : ÉTAPE

: SPECTACLE

: REPOS ET TRANSFERT

12

13 11

10

98

7

6

5

4

32

1

LA BAIELA BAIE

MONTRÉAL

LÉVIS

LAROUCHECHICOUTIMI

LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

QUÉBEC

QUÉBECLÉVIS

SAINT-TITE

BEAUCEVILLE

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

DRUMMONDVILLE

GRANBYCHAMBLY

SAVIEZ-VOUS QUE…Si le parcours du 1000 km a toujours commencé à la Ville de Saguenay pour se terminer à Montréal, il n’a pas toujours emprunté le même tracé. On lui a fait faire quelques crochets afi n de visiter diff érentes régions du Québec, notamment à Gatineau en 2010 et à Tremblant en 2011. La première année, le trajet a été parcouru en 40 heures presque sans arrêt. L’année suivante, des périodes de repos/transfert en VR ont été ajoutées pour la sécurité des cyclistes de sorte que les 1000 km se font maintenant en 60 heures. Le parrainage des écoles primaires a débuté en 2011. Depuis, chaque équipe doit s’associer à une école primaire afin de l’inciter à s’inscrire au défi Lève-toi et bouge et lui remettre le surplus des dons qu’elle récolte au-delà de son inscription.

L’aventure du 1000 km se poursuit cette année avec quelques nouveautés, dont La Boucle (étape 6) et une nouvelle classifi cation pour un tronçon particulièrement ardu (étape 5) qui promet tout un défi aux cyclistes de haut niveau. Découvrez le parcours 2013 en détail dans les pages qui suivent.

RETOMBÉES FINANCIÈRESDepuis les tout débuts, l’événement du 1000 km a permis de redistribuer quelque 3,5 millions de dollars à la communauté par l’intermédiaire de la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie (anciennement Fondation GO), du parrainage des écoles et du concours de la ville la plus accueillante du parcours.

SUR LE PARCOURS

2013

2009

2010

2011

2012

2013

93 465

765

925185

150

970194

1015203

Équipes Cyclistes


175

4

2 3

LA DORÉ

5 6

7 9

LA BAIELA BAIE

CHICOUTIMI

3721

170

2

170

175

CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

169155

169

169170

3CHAMBORD

ALMA

LA TUQUE

4

155

LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

159

159153

153

155

5

PARC NATIONALDE LA MAURICIE

SAINT-TITE

LÉVIS

132

132

218273

6

20

73

40

QUÉBEC

LÉVIS

BEAUCEVILLE

20 73

173

7

40

EASTBROUGHTON

SAINT-LAMBERT-DE-LAUZON

SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

173

112

8

73

THETFORD MINES

SAINT-JOSEPH-DE-BEAUCE

BEAUCEVILLE

8

263

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

116

20

PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

Le 13 juin en soirée, la population est conviée au Pavillon du Quai d’escale de l’arrondissement de La Baie pour un spectacle de Marie-Mai suivi d’un feu d’artifi ce.

Le départ sera donné le 14 juin au matin. Les habitués du 1000 km vont reconnaître ce trajet que l’on emprunte depuis les débuts. Une nouveauté cette année : pas de boucle de quelques kilomètres dans l’arrondissement de La Baie avant de prendre la route. Le peloton va se réunir au fi l de départ et parcourir ensemble le trajet jusqu’à Chicoutimi. Malgré quelques montées, cette étape demeure accessible à tous. Après un court ravitaillement, le peloton va se séparer pour la prochaine étape : ceux qui y prennent part poursuivront leur route alors que les autres rejoindront leur véhicule.

DÉNIVELÉ

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N (m

)

ALTITUDE DÉPART 2 m ALTITUDE MAX 132 m ASCENSION TOTALE 186 m DESCENTE 66 m0

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1

3 4

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2

DÉNIVELÉ

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DÉNIVELÉ

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)

ALTITUDE DÉPART 321m ALTITUDE MAX 435 m ASCENSION TOTALE 455 m DESCENTE 602 m100

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300

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ÉTAPE PRÉSENTÉE PAR

VITESSE28 KM/H ET MOINS

DISTANCEMOINS DE 75 KM

CLASSIFICATION GÉNÉRALERÉGULIÈRE

DÉPART La Baie – CHICOUTIMI

DÉNIVELÉ MOINS DE 200 MÈTRES

CHICOUTIMICHICOUTIMICHICOUTIMI

DÉPART L

Heure de départ : 8 hPavillon du Quai d’escale, 900, rue Mars, La Baie (Qc) G7B 1S1

Heure d’arrivée : 9 h 15UQAC, 555, boul. de l’Université, Chicoutimi (Qc) G7H 2B1

Distance : 25 kmNiveau de diffi culté : RégulierVitesse moyenne : 20 km/h

23

175

4

2 3

LA DORÉ

5 6

7 9

LA BAIE

CHICOUTIMI

3721

170

2

170

175

CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

169155

169

169170

3CHAMBORD

ALMA

LA TUQUE

4

155

LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

159

159153

153

155

5


SAINT-TITE

LÉVIS

132

132

218273

6

20

73

40

QUÉBEC

LÉVIS

BEAUCEVILLE

20 73

173

7

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

173

112

8

73

THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

263

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

116

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

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300

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ÉTAPE 2 CHICOUTIMI

Les deux tiers de cette étape couvrent un territoire essentiellement urbain. Il est recommandé pour les cyclistes qui viennent de prendre le virage santé. À la sortie de Jonquière, la ville fait place à la campagne et le terrain devient un peu plus vallonneux, mais tout en restant très praticable. Une nouveauté cette année : il n’y aura pas de pause pour le relais des cyclistes. Le groupe qui prend part à l’étape 3 doit être prêt à partir dès l’arrivée du groupe de cette étape-ci.



VITESSEENTRE 28,1 ET 30 KM/H


DISTANCEENTRE 75 ET 95 KM


CLASSIFICATION GÉNÉRALEAGUERRIE

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LA DORÉ

5 6

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LA BAIE

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CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

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3CHAMBORD

ALMA

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4

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LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

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SAINT-TITE

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132

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QUÉBEC

LÉVIS

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20 73

173

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

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THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

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THETFORD MINES

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116

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

ÉTAPE 3 LAROUCHE

Lac-Bouchette

C’est le segment Dr Jekill et M. Hide du parcours : il comporte deux réalités bien distinctes. Le premier tronçon qui longe le lac Saint-Jean est très plat et off re de magnifi ques points de vue sur le lac. Mais après un virage à 90° sur la route Chambord, une redoutable montée attend les cyclistes. À Lac-Bouchette, le peloton s’arrêtera à l’Ermitage Saint-Antoine pour une pause-repas bien méritée d’une heure. À partir de la route Chambord jusqu’à Lac-Bouchette, la route rappelle les circuits hyper sinueux dans les montages en France. Frissons garantis !



DÉNIVELÉ ENTRE 351 ET 500 MÈTRES

Heure de départ : 9 h 20UQAC, 555, boul. de l’Université, Chicoutimi (Qc) G7H 2B1

Heure d’arrivée : 10 h 42École du Versant, 777, rue Gauthier, Larouche (Qc) G0W 1Z0


Heure de départ : 10 h 47École du Versant, 777, rue Gauthier, Larouche (Qc) G0W 1Z0

Heure d’arrivée : 13 h 51Ermitage Saint-Antoine, 250, route de l’Ermitage, Lac-Bouchette (Qc) G0W 1V0

Distance : 83 kmNiveau de diffi culté : AguerriVitesse moyenne : 28 km/h


175

4

2 3

LA DORÉ

5 6

7 9

LA BAIE

CHICOUTIMI

3721

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2

170

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CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

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169

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3CHAMBORD

ALMA

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4

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LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

159

159153

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5


SAINT-TITE

LÉVIS

132

132

218273

6

20

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QUÉBEC

LÉVIS

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20 73

173

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

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112

8

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THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

263

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

116

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

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DÉNIVELÉ

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DÉNIVELÉ

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DÉNIVELÉ

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ÉTAPE 4 LAC-BOUCHETTE

La TuqueBien que ce segment soit essentiellement descendant, le point de départ étant plus haut que l’arrivée, il demeure assez exigeant en raison des nombreuses montées et descentes qui jalonnent les deux premiers tiers du trajet. Par conséquent, le peloton pourra diffi cilement maintenir un rythme soutenu au début du parcours, mais la vitesse moyenne pourra être rattrapée durant le dernier tiers. À La Tuque, les cyclistes feront le plein d’énergie pendant une pause-repas de 1 h 15.





DISTANCEPLUS DE 135 KM


CLASSIFICATION GÉNÉRALEEXPERTE

175

4

2 3

LA DORÉ

5 6

7 9

LA BAIE

CHICOUTIMI

3721

170

2

170

175

CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

169155

169

169170

3CHAMBORD

ALMA

LA TUQUE

4

155

LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

159

159153

153

155

5


SAINT-TITE

LÉVIS

132

132

218273

6

20

73

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QUÉBEC

LÉVIS

BEAUCEVILLE

20 73

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

173

112

8

73

THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

263

THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

116

20

PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

ÉTAPE 5 LA TUQUE

Cyclistes, attachez vos tuques ! Ce segment est le plus long et le plus ardu de toute l’histoire du 1000 km. La diffi culté est telle qu’une nouvelle catégorie a été créée : experte, niveau 4. Le point de départ est plus haut qu’à l’arrivée, mais les innombrables montées et descentes font ressembler le graphique du dénivelé à un électrocardiogramme. Comme il s’agit d’une étape de nuit, un seul cycliste par équipe devra être délégué. Avis aux cyclistes qui ont envie de se délier les jambes et de pousser la machine : cette étape est pour vous.

TRANSFERT SAINT-TITE À QUÉBECTous les cyclistes du 1000 km seront en période de repos dans les véhicules récréatifs. Direction Québec pour le départ de La Boucle à 8 h !



DÉNIVELÉ PLUS DE 500 M

Heure de départ : 14 h 51Ermitage Saint-Antoine, 250, route de l’Ermitage, Lac-Bouchette (Qc) G0W 1V0

Heure d’arrivée : 19 h 09La Tuque


Heure de départ : 20 h 24La Tuque

Heure d’arrivée : 1 h 38Grandes Estrades du Festival Western, 480, rue St-Joseph, Saint-Tite (Qc) G0X 3H0

Distance : 140 kmNiveau de diffi culté : ExpertVitesse moyenne : 28 km/h

25

Relever le Défi.

saputo.com

Parce que nous croyons que la bonne alimentation et l'activité physique sont nécessaires au bien-être des jeunes, nous sommes fiers d’appuyer la 5e édition du Grand défi Pierre Lavoie.


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LA DORÉ

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SAINT-TITE

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QUÉBECQUÉBEC

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SAINT-GILLES

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THETFORD MINES


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THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

Une toute nouvelle expérience cycliste ! Les cyclistes du 1000 km qui le désirent se joindront à 3000 cyclistes issus du grand public qui ont récemment pris un virage santé ou qui sont à la recherche d’un défi de taille. L’objectif : parcourir ensemble La Boucle de 135 km de Québec à Lévis. Des cyclistes du 1000 km se verront attribuer le rôle d’encadreur. Par conséquent, ils devront réduire la cadence. Nous comptons sur ces « anges gardiens » pour prendre sous leurs ailes les cyclistes qui pourraient éprouver des diffi cultés et les aider à terminer le défi .

Une grande fête sera organisée à Lévis sous la thématique « beach party » avec les DJ invités Abeille et Stefi e Shock.

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)


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ÉTAPE 6Québec – LÉVIS


Heure de départ : 8 hQuébec

Heure d’arrivée : 14 hCentre de congrès, 5750, rue J.-B. Michaud, Lévis (Qc) G6V 0B2

Distance : 135 kmNiveau de diffi culté : RégulierVitesse moyenne : 20 à30 km/h

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LA DORÉ

5 6

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LA BAIE

CHICOUTIMI

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CHICOUTIMI

LAROUCHE

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1

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LAC-BOUCHETTE

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SAINT-TITE

LÉVIS

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QUÉBEC

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

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THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

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THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

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ÉTAPE 7 LÉVIS

Une première partie plus urbaine fait place aux paysages bucoliques de la Beauce. Le peloton progressera au fond d’une cuvette, le long de la rivière Chaudière, sur une pente ascendante jusqu’à l’arrivée. Le trajet est vallonneux, mais sans montées trop prononcées, ce qui permettra aux cyclistes de maintenir une vitesse constante. L’arrivée à Beauceville s’annonce très animée, car cette communauté tente d’avoir un arrêt du 1000 km depuis longtemps. Cette année, nous sommes heureux de pouvoir y faire une pause-repas de 1 h 30.






CLASSIFICATION GÉNÉRALEINTERMÉDIAIRE

CLASSIFICATION GÉNÉRALE INTERMÉDIAIRE

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4

2 3

LA DORÉ

5 6

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LA BAIE

CHICOUTIMI

3721

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2

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CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

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LAC-BOUCHETTE

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ALMA

LA TUQUE

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LAC-BOUCHETTE

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SAINT-TITE

LÉVIS

132

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QUÉBEC

LÉVIS

BEAUCEVILLE

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

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THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

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THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

ÉTAPE 8 BEAUCEVILLE

Cette étape présente peu de diffi culté du point de vue de la distance et de la vitesse moyenne de croisière. Elle est néanmoins recommandée pour des cyclistes intermédiaires en raison du dénivelé appréciable. Les deux tiers du parcours empruntent la route 112, une artère principale qui traverse plusieurs charmantes petites municipalités. Les cyclistes pourront se nourrir des encouragements des villageois. Le peloton fera une courte pause à Thetford Mines, une ville qui a déjà accueilli le 1000 km lors de la première édition.




Heure de départ : 14 h 30Centre de congrès, 5750, rue J.-B. Michaud, Lévis (Qc) G6V 0B2

Heure d’arrivée : 17 h 41Île Ronde, 583, boul. Renault, Beauceville (Qc) G5X 0B9

Distance : 86 kmNiveau de diffi culté : Intermédiaire Vitesse moyenne : 28 km/h

Heure de départ : 19 h 11Île Ronde, 583, boul. Renault, Beauceville (Qc) G5X 0B9

Heure d’arrivée : 21 h 31Centre Mario-Gosselin, 555, rue St-Alphonse Nord, Thetford Mines (Qc) G6G 3X1

Distance : 61 kmNiveau de diffi culté : IntermédiaireVitesse moyenne : 26 km/h


175

4

2 3

LA DORÉ

5 6

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LA BAIE

CHICOUTIMI

3721

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2

170

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CHICOUTIMI

LAROUCHE

JONQUIÈRE

1

LAROUCHE

LAC-BOUCHETTE

169155

169

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3CHAMBORD

ALMA

LA TUQUE

4

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LAC-BOUCHETTE

LA TUQUE

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5


SAINT-TITE

LÉVIS

132

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6

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QUÉBEC

LÉVIS

BEAUCEVILLE

20 73

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EASTBROUGHTON


SAINT-GILLES

SAINT-AGAPIT

SAINT-NICOLAT

108

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THETFORD MINES


BEAUCEVILLE

8

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THETFORD MINES

VICTORIAVILLE

9

165112

116

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PRINCEVILLE

PLESSISVILLE

SAINT-FERDINAND

DÉNIVELÉ

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)


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)ALTITUDE DÉPART 133 m ALTITUDE MAX 190 m ASCENSION TOTALE 112 m DESCENTE 86 m

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ÉTAPE 9 THETFORD MINES

La première moitié de cette étape est ponctuée de plusieurs montées et descentes, dont une importante ascension d’environ 200 m à mi-parcours. Bien qu’elle ne présente pas de diffi culté majeure, elle est réservée aux cyclistes aguerris puisqu’il s’agit d’un tronçon de nuit. À Plessisville, le peloton saluera au passage les quelque 7000 personnes réunies pour le Relais pour la vie, une marche nocturne au profi t de la société canadienne du cancer. Un beau moment attend aussi les cyclistes à Victoriaville. Le maire de la ville, Alain Rayes, fait partie du peloton du 1000 km, et ses concitoyens se sont passés le mot pour organiser une méga fête. Victoriaville ambitionne de gagner le titre de la ville la plus accueillante du 1000 km. Sauront-ils nous épater encore cette année ?







CLASSIFICATION GÉNÉRALEINTERMÉDIAIRE

13

11 1210

CHAMBLY

MONTRÉAL

LONGUEUIL

SAINT-HUBERT

PARC DELA CITÉ

SAINT-LAMBERT

10

10

DRUMMONDVILLE

VICTORIAVILLE20

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SAINT-CHARLES-DE-DRUMMOND

NOTRE-DAME-DU-BON-CONSEIL

ACTON VALE

ROXTON FALLS

WATERLOO

WICKHAM

3

GRANBY

DRUMMONDVILLE

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241

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ROUGEMONT

CHAMBLY

GRANBY

12112

235

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MARIEVILLE

SAINT-PAUL-D’ABBOTSFORD

30

116

223

132

132

13

ÉTAPE 10 VICTORIAVILLE

En général, les étapes de nuit sont réservées aux cyclistes plus expérimentés, et un seul cycliste par équipe peut se joindre au peloton. L’étape 10 fait exception. Comme elle est très facile à tous les niveaux, les organisateurs ont voulu donner la chance aux cyclistes moins expérimentés de vivre l’expérience d’une étape de nuit. Ceux qui le souhaitent pourront parcourir le trajet avec un de leur coéquipier plus aguerri. Le segment se termine à Drummondville où le peloton pourra se reposer pendant trois heures.

ÉTAPE ZZZ : REPOS DRUMMONDVILLE À la fi n de l’étape 10, le peloton restera sur place pour se reposer et récupérer. Pas de transfert en VR pour la seconde nuit du 1000 km 2013. Au réveil, le peloton reprendra là où il s’est arrêté quelques heures plus tôt.




VICTORIAVILLEVICTORIAVILLE

Heure de départ : 22 h 16Centre Mario-Gosselin, 555, rue St-Alphonse Nord, Thetford Mines (Qc) G6G 3X1

Heure d’arrivée : 1 h 05Colisée Desjardins, 400, boul. Jutras Est, Victoriaville (Qc) G6P 3Z4


Heure de départ : 1 h 50Colisée Desjardins, 400, boul. Jutras Est, Victoriaville (Qc) G6P 3Z4

Heure d’arrivée : 3 h 52Drummondville

Distance : 55 kmNiveau de diffi culté : IntermédiaireVitesse moyenne : 27 km/h

29


Cette étape comporte le deuxième plus important dénivelé de tout le parcours, soit 572 m. C’est pourquoi elle est conseillée aux cyclistes aguerris. Durant les deux premiers tiers, le trajet est peu exigeant, mais il se corse dans le dernier tiers avec l’ascension du mont Sheff ord. Le parcours décrit une boucle jusqu’au sommet en passant par un quartier résidentiel. Les cyclistes ont beaucoup apprécié cette épreuve l’année passée ce qui explique son retour en 2013. L’étape se termine dans le parc Daniel-Johnson à Granby, au bord d’un lac.

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DÉNIVELÉ PLUS DE 500 M

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MONTRÉAL

LONGUEUIL

SAINT-HUBERT

PARC DELA CITÉ

SAINT-LAMBERT

10

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DRUMMONDVILLE

VICTORIAVILLE20

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ACTON VALE

ROXTON FALLS

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WICKHAM

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GRANBY

DRUMMONDVILLE

20

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ROUGEMONT

CHAMBLY

GRANBY

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235

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132

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200

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ÉTAPE 12 GRANBY

À partir de Granby, le parcours devient de plus en plus urbain. On approche de Montréal, et ça se voit. Puisque les cyclistes vont circuler sur une route principale, le parcours fait de petits crochets dans les municipalités afi n de céder la voie aux automobilistes. Les crochets seront aussi une occasion pour le peloton de saluer les gens. L’étape se termine au fort de Chambly, un site historique national au bord de la rivière Richelieu. C’est ici que les 1000 cyclistes doivent enfi ler le maillot offi ciel du 1000 km et se préparer à prendre la route tous ensemble. Montréal vous attend en grand !







Heure de départ : 12 h 03Parc Daniel-Johnson, 230, rue Drummond, Granby (Qc) J2G 2S3

Heure d’arrivée : 14 h 05Fort Chambly, 2, rue de Richelieu, Chambly (Qc) J3L 2B9



13

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CHAMBLY

MONTRÉAL

LONGUEUIL

SAINT-HUBERT

PARC DELA CITÉ

SAINT-LAMBERT

10

10

DRUMMONDVILLE

VICTORIAVILLE20

122



ACTON VALE

ROXTON FALLS

WATERLOO

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3

GRANBY

DRUMMONDVILLE

20

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ROUGEMONT

CHAMBLY

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235

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116

223

132

132

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ÉTAPE 11 DRUMMONDVILLE

Heure de départ : 7 h 14Drummondville

Heure d’arrivée : 11 h 03Parc Daniel-Johnson, 230, rue Drummond, Granby (Qc) J2G 2S3


31


Les cyclistes emprunteront de grandes artères urbaines jusqu’au pont Jacques-Cartier, et termineront leur périple au parc Jean-Drapeau. Cette étape est l’une des plus courtes du parcours – seulement 26 km –, mais sans doute la plus chargée en émotions. Tous les cyclistes rouleront à l’unisson. Ce sera un moment privilégié de rapprochements, un moment de bonheur intense pour tous les participants – athlètes et accompagnateurs. Au parc Jean-Drapeau, une foule en liesse sera là pour les accueillir : les 5000 gagnants du défi Lève-toi et bouge, les 2500 coureurs du Grand défi Pierre Lavoie au secondaire, des parents, des accompagnateurs, des sympathisants… Une fi nale éblouissante comme on les aime au Grand défi Pierre Lavoie !

DÉNIVELÉ

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N (m

)


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200

300400

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DÉNIVELÉ

ÉLÉV

ATIO

N (m

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DÉNIVELÉ

ÉLÉV

ATIO

N (m

)


9

16

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13

11 1210

CHAMBLY

MONTRÉAL

LONGUEUIL

SAINT-HUBERT

PARC DELA CITÉ

SAINT-LAMBERT

10

10

DRUMMONDVILLE

VICTORIAVILLE20

122



ACTON VALE

ROXTON FALLS

WATERLOO

WICKHAM

3

GRANBY

DRUMMONDVILLE

20

55

132

241

139

ROUGEMONT

CHAMBLY

GRANBY

12112

235

10

MARIEVILLE


30

116

223

132

132

13

132

Heure de départ : 14 h 50Fort Chambly, 2, rue de Richelieu, Chambly (Qc) J3L 2B9

Heure d’arrivée : 16 h 00Île Sainte-Hélène, Parc Jean-Drapeau, Montréal (Qc)


ARRIVÉECHAMBLY –


L es gens qui connaissent l’histoire de Pierre Lavoie savent très bien à quel point sa vie a été marquée par l’acidose lactique. Cette maladie héréditaire orpheline a emporté deux de ses

enfants, et le défi à vélo qu’il a créé a permis d’amasser des sommes considérables pour la recherche. Des percées importantes ont depuis été réalisées, dont la mise au point d’un test de dépistage qui permet maintenant aux couples à risque d’aspirer à une vie de famille pleine d’espoir.

Aussi, quand le Grand défi Pierre Lavoie a été lancé à l’échelle de la province, Pierre et son associé, Germain Thibault, n’entendaient pas en rester là. Ils ont mis sur pied la Fondation GO afi n de continuer de soutenir fi nancièrement la recherche sur les maladies héréditaires orphelines tout en épousant la cause plus large des saines habitudes de vie.

Ils ont choisi le nom GO afi n d’exprimer leur volonté de créer un organisme qui allait réellement faire bouger les choses, un catalyseur de changement en matière de maladies héréditaires orphelines et de saines habitudes de vie. Le mot GO évoquait bien toute la fougue qui animait les deux rêveurs, et le temps a donné raison à leur vision.

Depuis sa création, la Fondation a redistribué 1 592 000 $ en bourses et subventions, ce qui a permis de donner le go à 46 projets de recherche qui ont fait des avancées signifi catives dans 32 maladies héréditaires orphelines. De plus, 80 écoles primaires et 14 organismes ont bénéfi cié du soutien de la Fondation pour fi nancer la tenue d’activités, l’achat d’équipements ou la construction d’infrastructures sportives importantes.

Avec la notoriété et la crédibilité que le Grand défi Pierre Lavoie a acquises au fi l des années, une réalité s’est imposée : la nécessité d’établir un lien plus étroit entre le défi et la Fondation afi n de mieux positionner cette dernière et lui donner tout son sens. C’est

ainsi qu’au mois de mars 2013, la Fondation GO a offi ciellement changé de nom et s’appelle désormais la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie.

DE L’ESPOIR POUR LES PATIENTS ORPHELINS DE MÉDICATION, ORPHELINS DE TRAITEMENTPour les chercheurs qui se consacrent aux maladies héréditaires orphelines, le programme de bourses et de subventions de la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie est extrêmement important. En fait, la Fondation est l’un des rares organismes qui fi nancent ce type de maladies.

Comme l’explique Nicolas Gauthier, dont le projet doctoral a été fi nancé pendant deux ans par la Fondation : « Le fi nancement pour la recherche, c’est le nerf de la guerre. S’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de recherche. Même si, par défi nition, ces maladies touchent peu de gens, il est important qu’il y ait de la recherche pour au moins donner de l’espoir aux familles. »

Chaque année, la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie remet 8 subventions de 25 000 $ pour des projets de recherche et 12 bourses d’études supérieures de 7 500 $ ou de 10 000 $. Cet argent permet aux chercheurs de lancer ou de faire progresser un projet, ou de publier dans une revue scientifi que pour ensuite postuler auprès des grands organismes subventionnaires.

PAR CÉLINE TREMBLAY ET ANNE VIGNEAULT

DEPUIS SA CRÉATION, LA FONDATION A REMIS 1 592 000 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS.

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Le docteur Gregor Andelfi nger est cardiologue pédiatre et chercheur au centre de recherche du CHU Sainte-Justine. En 2012, quand il a appris qu’il recevait une subvention de 25 000 $ de la Fondation, il dit avoir éclaté de joie : « C’est une preuve de confi ance, une motivation énorme de faire mieux. Ça stimule toute l’équipe. »

Le docteur et son équipe travaillent sur la maladie du nœud sinusal qui cause la perte du rythme cardiaque chez les enfants atteints. On leur implante un stimulateur cardiaque, mais, éventuellement, ils perdent aussi leur rythme intestinal. « Ces patients souff rent beaucoup, dit le chercheur. Même si ça peut sembler facile de mettre un simulateur cardiaque, ce ne l’est pas toujours. Il y a des risques et cela entraîne des visites à l’hôpital. C’est aussi très dur parce que les enfants ne peuvent plus manger normalement. Ils sont alimentés par voie intraveineuse. Ils ne peuvent pas aller à l’école, ne peuvent pas faire des activités normales. »

L’équipe travaille maintenant à trouver des approches pouvant améliorer la fonction des cellules qui régulent le rythme dans l’intestin. « Si on veut aider ces enfants-là à mener une vie normale,

c’est le seul chemin qu’on peut prendre. Tous les espoirs se rattachent à ça… La Fondation nous donne un support crucial pour établir les modèles nécessaires à nos travaux. »

UN IMPACT IMPORTANT SUR LES SAINES HABITUDES DE VIE

Dans le volet saines habitudes de vie chez les jeunes, la Fondation du Grand défi Pierre Lavoie remet chaque année 6 subventions de 25 000 $ à des organismes communautaires et 30 subventions de 5000 $ à des écoles primaires.

Le Patro Roc-Amadour de Québec fait partie des centres communautaires qui ont reçu une subvention de 25 000 $ de la Fondation en 2012 pour construire une salle de psychomotricité. Le centre est situé dans un quartier défavorisé, et les enfants qui grandissent dans un tel milieu accusent souvent un retard au niveau du développement moteur, explique Clément Lemieux, directeur du centre : « Notre salle va permettre le développement moteur des enfants afi n qu’ils aient une meilleure attention, une meilleure présence à l’école. »

Pour Clément Lemieux, l’acceptation de leur projet leur a donné l’élan qu’il fallait : « On sollicitait des organismes un peu partout, et la Fondation a été la première à nous donner 25 000 $. Le coût de notre salle est de 70 000 $. Quand tu dis que tu as l’appui de la Fondation et de Pierre Lavoie, tu as un argument supplémentaire pour aller chercher d’autres partenaires. Finalement, nous avons six partenaires fi nanciers qui vont nous permettre d’amasser la somme totale. »

L’école Louis-Lafortune a eu la chance de recevoir deux subventions de 5000 $ de la Fondation. La première subvention a servi à équiper les élèves de 1re et de 2e année en patins à roues alignées, et la deuxième subvention, les élèves de 3e et 4e année. « Les professeurs nous disaient à quel point les enfants étaient motivés de venir à l’école à cause du patinage », raconte Stéphane Charron, éducateur physique et lui-même mordu de patin.

OBJECTIF POUR 2013 : 635 000 $ EN BOURSES ET SUBVENTIONS.

TOUS LES PROFITS GÉNÉRÉS PAR L’ÉVÉNEMENT DU 1000 KM SONT VERSÉS À LA FONDATION, ET LES DONS DU PUBLIC SONT AUSSI ACCEPTÉS.

UNE MALADIE RARE OU ORPHELINE EST UNE MALADIE QUI TOUCHE MOINS D’UNE PERSONNE SUR 2000 DANS LA POPULATION. ENTRE 6000 ET 8000 MALADIES ORPHELINES ONT ÉTÉ RÉPERTORIÉES À TRAVERS LE MONDE. ENVIRON 80 % SONT D’ORIGINE GÉNÉTIQUE. LA PLUPART SONT CHRONIQUES, PROGRESSIVES, DÉGÉNÉRATIVES ET MORTELLES.

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Pour un avenir meilleurQuébecor est fière d’appuyer le Grand Défi Pierre Lavoie et de contribuer ainsi au mieux-être de nos enfants, en soutenant la recherche sur les maladies héréditaires orphelines et par la promotion de saines habitudes de vie. Ensemble, unissons nos efforts pour un Québec en santé!

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I ls étaient beaux à voir tous ces jeunes coureurs lors de leur entrée triomphante au Stade olympique l’année dernière après leur participation au projet pilote visant à implanter le Grand défi

Pierre Lavoie au secondaire. Visiblement épuisés, mais fi ers de leur exploit, ils ont confi rmé le bien-fondé du projet et la pertinence d’en faire un événement récurrent. L’année 2013 marque donc la première édition offi cielle du Grand défi Pierre Lavoie au secondaire.

Pour l’occasion, 2250 étudiants provenant de 75 écoles secondaires du Québec ont répondu à l’appel. Chaque école a sélectionné 30 étudiants pour courir à relais, par groupes de deux, sur une distance d’environ 270 km, jour et nuit. Pour des raisons de sécurité, les coureurs seront répartis sur trois parcours distincts, mais tous commenceront leur périple à Québec pour le terminer au parc Jean-Drapeau de Montréal.

Un véritable bain de foule les attend au départ et à l’arrivée. À Québec, ils côtoieront les 3000 cyclistes de La Boucle et le peloton du 1000 km,

en plus du grand public. À Montréal, des milliers de personnes seront aussi présentes, incluant les 5000 gagnants du défi Lève-toi et bouge. Une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

Le Grand défi Pierre Lavoie au secondaire se fonde sur des valeurs de persévérance, de dépassement de soi et de responsabilité face aux choix santé. Et bien qu’il s’agisse d’une course, il se distingue par l’esprit de saine camaraderie qui l’anime. En eff et, les participants n’ont pas été choisis en fonction de leurs performances athlétiques ni de leur désir de remporter une première place. Ce sont plutôt de jeunes sédentaires qui ont décidé de changer leur mode de vie et de le faire en s’aidant mutuellement.

Afi n de préparer les étudiants à la course, chaque école a mis de l’avant son propre programme d’entraînement qui a nécessité plusieurs mois de travail assidu. Les eff orts déployés par les jeunes et par leurs enseignants qui les ont guidés et motivés dans leur démarche méritent l’admiration de tous.

PAR CÉLINE TREMBLAY

LES 15 ET 16 JUIN, C’EST PIERRE LAVOIE ET SON ÉQUIPE QUI FERONT COURIR 2250 JEUNES DÉTERMINÉS À CHANGER LEUR MODE DE VIE DANS LE CADRE DU TOUT PREMIER GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE AU SECONDAIRE.

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BOUCHERVILLEBOUCHERVILLE

GENTILLY

SAINTE-CROIXSAINT-RÉDEMPTEUR

SAINT-PIERRE-LES-BECQUETS

PIERREVILLE

NICOLET

VERCHÈRES

SAINT-ROBERT

40

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CONTRECOEUR

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CHAMBLY

DOSQUET DESCHAMBAULT

SAINTE-ANNE-DE-LA PÉRADE

DONNACONASAINT-AUGUSTIN

TROIS-RIVIÈRES

L’ASSOMPTION

BERTHIERVILLE

LOUISEVILLEPLESSISVILLE

VICTORIAVILLE

RICHMONDROXTON FALLS

ACTON VALE

GRANBY

KINGSEY FALLS

WARWICK

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QUÉBEC

REPENTIGNY

LÉVISLÉVIS

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LÉVIS

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BOUCHERVILLE

GENTILLY



PIERREVILLE

NICOLET

VERCHÈRES

SAINT-ROBERT

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CHAMBLYCHAMBLY




TROIS-RIVIÈRES

L’ASSOMPTION

BERTHIERVILLE


VICTORIAVILLE


ACTON VALE

GRANBY

KINGSEY FALLS

WARWICK

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QUÉBEC

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LÉVISLÉVIS

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BOUCHERVILLE

GENTILLY



PIERREVILLE

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VERCHÈRES

SAINT-ROBERT

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CHAMBLY




TROIS-RIVIÈRES

L’ASSOMPTION

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VICTORIAVILLE


ACTON VALE

GRANBY

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QUÉBECQUÉBEC

REPENTIGNYREPENTIGNY

LÉVIS

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LÉVIS

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LA SOURCE D’INSPIRATIONLe Grand défi Pierre Lavoie au secondaire s’inspire d’une initiative de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles, dans la région de Montréal. Année après année, les enseignants de cette école ont lancé plusieurs défi s de course à relais à leurs étudiants. À l’été 2011, leur défi consistait à parcourir la distance entre Montréal et la ville de La Baie, au Saguenay, où les attendaient les équipes du 1000 km.

Un outil pour choisir des routessécuritaires et conviviales.

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SECONDAIREAU


SECONDAIREAU

ÉCOLE VILLE

Académie Sainte-Thérèse Rosemère

École secondaire André-Laurendeau Saint-Hubert

Polyvalente Armand-Saint-Onge Amqui

École secondaire Augustin-Norbert-Morin Sainte-Adèle

École secondaire Boisé Tandem Victoriaville

École secondaire C.E.-Pouliot-Équipe #1 Gaspé

École secondaire C.E.-Pouliot-Équipe #2 Gaspé

École secondaire Cardinal-Roy Québec

École secondaire Cavelier-De LaSalle LaSalle

Centre jeunesse de Montréal Montréal

Polyvalente Chanoine-Armand-Racicot Saint-Jean-sur-Richelieu

Polyvalente de Charlesbourg Québec

École secondaire Charles-Gravel Chicoutimi

École secondaire Chavigny Trois-Rivières

École secondaire Cité étudiante Roberval

Collège Clarétain Victoriaville

Polyvalente de la Forêt Amos

École secondaire des Chutes Dolbeau-Mistassini

Polyvalente des Monts Sainte-Agathe-des-Monts

École secondaire des Rives Terrebonne

École secondaire des Sources Dollard-Des-Ormeaux

Dorval-Jean XXIII Montréal

École secondaire du Rocher Grand-Mère

École secondaire du Versant Gatineau

École secondaire Sieur-de-Coulonge Mansfi eld-et-Pontefract

École secondaire EVLA Montréal

École secondaire des Hauts-Sommets Saint-Jérôme

Horizon-Estacades Trois-Rivières

Polyvalente Hyacinthe-Delorme Saint-Hyacinthe

É. Éduc. Internationale de Laval Laval

École secondaire Jacques-Rousseau Longueuil

École secondaire Jean-de-Brebeuf Québec

Polyvalente Jean-Dolbeau Dolbeau-Mistassini

École secondaire Jean-du-Nord / Manikoutai Sept-Îles

École secondaire Jean-Gauthier Alma

École secondaire Jean-Nicolet Nicolet

École secondaire Joseph-François-Perrault Québec

École secondaire Joséphine-Dandurand Saint-Jean-sur-Richelieu

ÉCOLE VILLE

Polyvalente La Samare Plessisville

Collège Laval Laval

École secondaire L’Envolée Granby

Collège de Lévis Lévis

École secondaire L’Horizon Repentigny

École secondaire Liberté-Jeunesse Ste-Marthe-sur-le-Lac

École secondaire de L’Odyssée Saguenay

École secondaire Louis-Joseph-Papineau Papineauville

École secondaire Louis-Philippe-Paré Châteauguay

École secondaire Manikanetish-IESI-JDN Uashat

École secondaire Marcellin-Champagnat Saint-Jean-sur-Richelieu

Séminaire Marie-Reine-du-Clergé Métabetchouan–Lac-à-la-Croix

École secondaire Massey-Vanier Cowansville

École secondaire Mgr A.-M.-Parent Saint-Hubert

École secondaire Mgr Richard Montréal

Collège Mont-Sacré-Coeur Granby

École secondaire du Mont-Sainte-Anne Beaupré

Collège Mont-Saint-Louis Montréal

École secondaire Natagan Barraute

École secondaire de Neufchâtel Québec

Écoles du Nunavik (Ajagutak / Tarsakallak / Isummasaqvik / Arsaniq)

Ajagutak / Tarsakallak / Isummasaqvik / Arsaniq

École secondaire Ozias-Leduc Mont-St-Hilaire

École secondaire des Patriotes St-Eustache

Polyvalente des Quatre-Vents St-Félicien

Saint-Jean-Eudes Québec

Polyvalente Saint-Jérôme St-Jérôme

Polyvalente Saint-Joseph Mont-Laurier

Séminaire Saint-Joseph Trois-Rivières

École secondaire Saint-Laurent Saint-Laurent

École secondaire Saint-Martin Laval

Collège Servite Ayer’s Cliff

Collège Saint-Jean-Vianney Rivière-des-Prairies

École secondaire Val-Mauricie Shawinigan-Sud

École secondaire du Verbe-divin Granby

École secondaire de L’Amitié L’Assomption

Richmond regional High School Richmond

Collège Beaubois Montréal

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LA GENÈSEQue fait Pierre au volant de sa voiture, ou lorsqu’il s’entraîne en ski, à vélo, à la nage ou à la course à pied ? Il pense, il cogite, il rumine. De son cerveau en ébullition jaillit un feu d’artifi ce de formules et d’événements visant à faire bouger les Québécois. À preuve, le fameux 1000 km s’est avéré un succès auprès des cyclistes et sa renommée dépasse toutes les attentes. Sa logistique hallucinante le limite toutefois à environ 200 équipes, soit un peu plus de 1000 participants qui se savent privilégiés étant donné que pas moins de 128 autres équipes sont inscrites sur une liste d’attente !

Comment donner à plus de gens la chance de vivre l’expérience du 1000 km ? Comment surtout utiliser la notoriété du 1000 km pour amener plus de gens à prendre le virage actif, à mettre « la switch à ON », comme le dit si bien Pierre ? Toute l’équipe du Grand défi Pierre Lavoie s’est penchée sur cette question. Il fallait penser gros, mais, paradoxalement, ne pas trop alourdir la machine. Trouver une formule invitante et surtout sécuritaire. Au lieu d’ouvrir tout l’événement à quelques cyclistes de plus, pourquoi ne pas ouvrir une seule des étapes à un très grand nombre de cyclistes ?

LA GRAND-MESSECette idée était la bonne. Le concept s’est précisé, on l’a baptisé « La Boucle », et le Grand défi Pierre Lavoie la présente pour la première fois en 2013. Voici comment ça va se passer : le 15 juin au matin, le peloton du 1000 km sera arrivé dans le port de Québec. Ses 1000 participants seront prêts à partir à 8 h, en compagnie des milliers de participants de La Boucle. En fait, au moment d’écrire ces lignes (fi n avril), près de 2000 personnes sont déjà inscrites, sur une capacité de 3000.

Le peloton sera grandiose. Il va s’étirer sur des kilomètres, en direction du pont de Québec, pour aller faire une grande boucle – pas pour rien qu’on l’appelle comme ça ! – sur la rive sud, réputée pour ses routes sacrément belles. On dit peloton, mais il n’y aura aucun stress pour ceux qui préfèrent rouler seuls ou moins vite, car le parcours sera entièrement fermé à la circulation automobile ce qui, entre nous, tient du miracle.

Chemin faisant, la procession traversera des villages évoquant les saints du paradis : Saint-Nicolas, Saint-Apollinaire, Saint-Agapit, Saint-Gilles, Saint-Lambert, Saint-Henri, Saint-Charles… L’arrivée triomphale aura lieu au Centre des congrès de Lévis à 14 h. Comme pour le 1000 km, les municipalités traversées se disputent le prix du meilleur accueil. Les manifestations d’encouragement prendront toutes les formes et fourniront aux cyclistes une incroyable énergie, les poussant à aller jusqu’au bout.

LES DISCIPLESParmi les cyclistes de La Boucle, on comptera bien sûr des habitués de ce genre d’événement, attirés par l’organisation impeccable et la bonne cause. On comptera aussi une majorité de gens pour qui cette randonnée sera une première expérience. Pour qui cette journée est l’objectif nécessaire pour se donner un grand coup de pied au derrière et changer leurs habitudes de vie.

Les graines semées par Pierre portent fruit. Le Québec se met en mouvement. Des entreprises achètent des blocs d’inscriptions pour leurs employés. Des gens sans expérience cycliste s’équipent, se regroupent via les médias sociaux, se soutiennent mutuellement dans l’entraînement… et angoissent collectivement face à cette distance qu’ils n’ont encore jamais parcourue. Qu’ils n’ont jamais cru possible de faire. Un trajet de 135 km, c’est ce qu’on appelle un baptême par le feu. C’est ce que Pierre désirait : fi xer la barre assez haute pour demander un engagement sérieux, sans la placer à une hauteur inaccessible. Les valeureux cyclistes devront rouler plus vite que la voiture-balai, qui fermera le cortège à une vitesse moyenne de 22 km/h. Et quand l’énergie viendra à manquer, dans la plus pure tradition du 1000 km, les plus forts viendront en aide aux plus faibles, leur donnant une poussée pour les aider à réaliser l’exploit de leur vie.

Il reste à se souhaiter à tous une température agréable et pour ça, Lynne, la conjointe de Pierre, met toujours un chapelet sur la corde à linge.

PAR GILLES MORNEAU

DANS SA MISSION D’AIDER LES QUÉBÉCOIS À PRENDRE LEUR SANTÉ EN MAIN, LE GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE AJOUTE UNE AUTRE CORDE À SON ARC AVEC UN ÉVÉNEMENT GRANDIOSE APPELÉ LA BOUCLE, UNE RANDONNÉE À VÉLO QUI S’ANNONCE TOUT SIMPLEMENT… DIVINE.

Il reste à se souhaiter à tous une température agréable et pour ça, Il reste à se souhaiter à tous une température agréable et pour ça, Lynne, la conjointe de Pierre, met toujours un chapelet sur la corde

de 22 km/h. Et quand l’énergie viendra à manquer, dans la plus pure tradition du 1000 km, les plus forts viendront en aide aux plus faibles, leur donnant une poussée pour les aider à réaliser l’exploit de leur vie.

Il reste à se souhaiter à tous une température agréable et pour ça,

que la voiture-balai, qui fermera le cortège à une vitesse moyenne de 22 km/h. Et quand l’énergie viendra à manquer, dans la plus pure tradition du 1000 km, les plus forts viendront en aide aux plus faibles, leur donnant une poussée pour les aider à réaliser l’exploit de leur vie.

Il reste à se souhaiter à tous une température agréable et pour ça, Lynne, la conjointe de Pierre, met toujours un chapelet sur la corde

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ICI, ON AIME PROMOUVOIR LA SANTÉOn aime encourager de saines habitudes de vie chez nos jeunes.On aime soutenir, depuis 5 ans, un mouvement de société tourné vers l'avenir tel le Grand défi Pierre Lavoie.On aime Saguenay.


J e vois, comme vous, les statistiques désolantes sur l’activité physique des enfants. Je vois l’intérêt pour les jeux vidéo, le désintérêt pour les jeux extérieurs. Je vois le surpoids. Je vois

l’obésité, les problèmes cardiaques et le diabète de type 2 s’attaquer aux plus jeunes. Et je déprime d’impuissance.

Nous sommes en train d’élever la première génération dont l’espérance de vie risque d’être moindre que la précédente, la première qui pourrait être aussi grosse, la première aussi peu en santé. C’est aff olant et tragique.

Et pourtant, sur le plan personnel, je n’y peux pas grand-chose. Sinon inciter mon garçon et mes belles-filles à bouger un peu plus. Ce qui est bien, mais peu. J’aimerais pouvoir en faire plus, m’impliquer, me retrousser les manches. Mais je ne peux pas. Comme journaliste, je dois me tenir loin de tout militantisme. Je dois éviter tout activisme. Je ne peux pas mener une cause à bout de bras. Mon code d’éthique m’en défend formellement.

Tout au plus, en tant qu’éditorialiste, j’ai le droit de crier fort, avec le privilège que m’accordent La Presse et Radio-Canada d’être entendu par beaucoup de monde. J’ai aussi le droit de m’exprimer en public, de donner des conférences, de publier des livres. J’ai ainsi écrit il y a deux ans l’essai Perdus sans la nature : pourquoi les enfants ne jouent plus dehors et comment y remédier (aux éditions Québec Amérique). C’était ma façon de pousser mon cri du cœur un peu plus fort, de le documenter aussi, de laisser une trace.

Mais malgré ces privilèges, mon action demeure limitée. Je ne peux parler de ce sujet qu’à l’occasion. Je m’adresse à des gens qui sont déjà plus sensibilisés que la moyenne. Je suis lu par beaucoup de monde… qui représente néanmoins une fraction de la population.

Voilà pourquoi je pédale et je cours pour des causes. Voilà pourquoi je collecte des fonds par l’entremise d’activités sportives. Et voilà, surtout, pourquoi j’ai participé au Grand défi Pierre Lavoie l’an dernier.

PAR FRANÇOIS CARDINALÉditorialiste, La PresseChroniqueur, C’est bien meilleur le matin, à la radio de Radio-CanadaAuteur, Perdus sans la nature et Le mythe du Québec vert

« NOUS SOMMES EN TRAIN D’ÉLEVER LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DONT L’ESPÉRANCE DE VIE RISQUE D’ÊTRE MOINDRE QUE LA PRÉCÉDENTE... »

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CYAN MAGENTA YELLOW BLACK NolinP02090


Entre vous et moi, c’est la façon que j’ai trouvée de « contourner » les règles de la profession… et de rencontrer Pierre Lavoie, un homme qui a su prendre la cause qui me tient à cœur – l’importance de l’activité physique chez les enfants – et l’amener plus loin. Beaucoup, beaucoup plus loin…

Pendant une bonne trentaine de minutes, entre Dolbeau-Mistassini et Saint-Félicien, j’ai ainsi pu échanger, discuter, rigoler avec un homme que j’estime profondément. Et du coup, je passais de la parole aux actes.

Grâce à la volonté de fer de cet athlète extraordinaire, mais surtout à son dynamisme et à son dévouement, je me suis joint à plus de 1000 cyclistes avec lesquels j’ai pris le départ du défi , à La Baie. Nous entamions alors une longue aventure de trois jours afi n de ramasser le plus d’argent possible pour faire bouger les élèves de la province.

Tout au long des 13 étapes, les membres de l’équipe de La Presse et moi, nous nous sommes passé le témoin afi n de franchir ensemble, au total, les 1000 kilomètres du défi – 1000 kilomètres que seul Pierre Lavoie a pédalé au complet, un exploit hors du commun.

Nous avons ainsi traversé le Saguenay, puis la région de Québec, la Beauce, l’Estrie et la Montérégie. Diffi cile de partager l’émotion ressentie en croisant une famille de quatre, en pyjamas et robes de chambre, vous saluant de la main à 3 h du matin sur le pas de leur porte…

Puis nous sommes passés par la Rive-Sud de Montréal avant de fi nir le parcours au Stade olympique, où nous attendaient plus de 5000 élèves ayant relevé leur propre défi , celui des cubes énergie !

Personnellement, je suis sorti fatigué de l’expérience, mais surtout grandi. Parce que j’ai rencontré des gens extraordinaires, j’ai vécu une expérience intense avec des collègues devenus amis, j’ai fait des dizaines de rencontres plus enrichissantes les unes que les autres, j’ai vu une centaine de gestes d’entraide dont la générosité m’a impressionné.

Parce que j’ai pu contribuer un peu à faire bouger les élèves de l’école primaire Victor-Rousselot à laquelle mon équipe était jumelée. Et surtout, parce que j’ai pu pousser mon engagement plus loin et ainsi, pédaler pour des dizaines de milliers d’enfants qui, à leur tour, j’en suis certain, seront un petit peu plus motivés à bouger, à courir, à pédaler.

Et peut-être ainsi vivront-ils un peu plus vieux que ceux qui les auront inspirés.

D epuis 2010, le Grand défi Pierre Lavoie participe fi èrement au projet Carbone boréal. Cette initiative d’un groupe de chercheurs de l’Université du

Québec à Chicoutimi vise à compenser l’émission de gaz à eff et de serre (GES) par la plantation d’arbres sur les territoires naturellement dénudés de la forêt boréale.

Les individus et les entreprises peuvent y participer en fi nançant la plantation d’arbres en proportion des GES que leurs activités émettent. Mais comment savoir combien de GES vous émettez et combien d’arbres il vous faut replanter ? Facile avec le calculateur de GES que vous trouverez sur le site carboneboreal.uqac.ca.

Au Grand défi Pierre Lavoie, nous avons contribué à replanter près de 7000 arbres pour compenser nos émissions de gaz à eff ets de serre pour les éditions 2010, 2011 et 2012.

« DIFFICILE DE PARTAGER L’ÉMOTION RESSENTIE EN CROISANT UNE FAMILLE DE QUATRE, EN PYJAMAS ET ROBES DE CHAMBRE, VOUS SALUANT DE LA MAIN À 3 H DU MATIN SUR LE PAS DE LEUR PORTE… »

*Exemple tiré du site carboneboreal.uqac.ca

POUR COMPENSER*

1 ALLER-RETOUR SAGUENAY-MONTRÉAL (1000 KM) EN VOITURE

COMPACTE

2 ARBRES = = 7 $

DE DON

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Je vous sais nombreux, chaque année, à monter en selle ou à encourager les cyclistes à l’occasion du Grand défi Pierre Lavoie. En cinq ans, l’événement a conquis le Québec.

On peut voir là un magnifique témoignage de notre solidarité et de notre vitalité à nous, les Québécoises et les Québécois. On peut également y voir une formidable vitrine pour la promotion de la santé et de l’activité physique.

Soyons-en fiers et célébrons le cinquième anniversaire du Grand défi Pierre Lavoie !

Pauline MaroisPremière ministre du Québec


J’ai grandi à La Baie au Saguenay dans les années 80, ce qui voulait dire apercevoir dans les rues Pierre Lavoie et ses comparses du Club endurance du Fjord sur des vélos fl uorescents avec

ces fameux guidons qui leur permettaient de se coucher sur leur monture. Déjà, à l’époque, je connaissais ce fameux mot mystique : Ironman. Je savais très bien que ces athlètes allaient souff rir pendant de longues heures pour parcourir des distances inouïes dans trois épreuves. Déjà, j’étais contaminé. En 1988, j’ai reçu pour Noël un beau Peugeot Ironman couleur saumon. Je m’y voyais déjà !

En 2000, j’ai couvert l’arrivée de la 2e édition du Défi Pierre Lavoie. On était alors bien loin de l’envergure que connaît aujourd’hui l’événement. Des vélos de montagne, des patins à roues alignées, on retrouvait un peu de tout à la Pyramide des Ha! Ha! Une chose cependant n’a pas changé : Pierre Lavoie. Il est descendu de son Devinci après avoir pédalé pendant 24 heures et parcouru 600 kilomètres dans la région. Il a embrassé sa femme, Lynne, il a fait un discours et il a expliqué aux gens que leur présence donnait un sens à la perte de leurs deux enfants et, qu’ensemble, les gens de la région allaient vaincre l’acidose lactique. Je me souviens de m’être demandé : comment peut-il rester debout aussi longtemps après avoir fait ce qu’il vient de faire. Je me pose d’ailleurs toujours la même question !

Dix ans plus tard, je reçois un appel à Vancouver. Pierre Lavoie m’annonce qu’il vient ici avec le Véhicube parce que les écoles du conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique vont participer au concours Lève-toi et bouge. Lors de ma couverture de l’événement pour RDI, je rencontre Laurent Brisebois, le directeur adjoint de l’école Jules Verne. C’est lui qui est responsable de la présence de Pierre à Vancouver. Laurent est un éducateur et père de famille, lui-même cycliste et Ironman aguerri. Il est habité de la même passion pour l’activité physique et les saines habitudes de vie que Pierre et possède le même genre d’énergie galvanisante et inépuisable.

Non seulement le Véhicube sillonnera-t-il les routes de la Colombie-Britannique pendant plusieurs semaines, mais des élèves de la province se rendront au Stade olympique pour la grande récompense. Et le conseil scolaire aura une équipe au Grand défi Pierre Lavoie 2010. Cette participation de la Colombie-Britannique marque un point tournant dans l’histoire du Grand défi parce qu’à partir de ce moment, l’idée de traverser tout le pays se met à trotter dans la tête de Laurent Brisebois. Après un séjour d’un an au Québec en 2011, ce dernier retourne en Colombie-Britannique et commence à travailler à l’élaboration de La Grande traversée.

Ce projet regroupe des écoles des conseils scolaires francophones de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario.

La Grande traversée est une version pancanadienne du Grand défi. Le conseil scolaire de chaque province est responsable de traverser à relais son territoire. Le tout débute à la fi n mai en banlieue de Vancouver. Pierre Lavoie est du départ pour passer le fl ambeau à Laurent qui agit comme son ambassadeur pour la Grande traversée. Jean-Luc Brassard est aussi présent pour cette aventure et d’autres athlètes de renom se joignent à cette épopée pendant quelques jours. Pour des raisons logistiques, certaines sections du parcours se font en véhicule, mais l’essentiel se fait un coup de pédale à la fois.

Pour Laurent, qui a déjà traversé le pays deux fois en vélo, tout ça va bien au-delà des kilomètres parcourus sur le bitume, même s’il salive à l’idée de revoir ces paysages magiques. Il y voit une occasion en or de faire connaître le message du Grand défi à toute la francophonie canadienne.

En tout, 30 élèves et 40 adultes provenant de 60 écoles prennent part à cette randonnée. En 18 jours, ils parcourent plus de cinq mille kilomètres. L’organisation de cet événement doit être réglée au quart de tour, car il faut arriver à La Baie au Saguenay la veille du départ du Grand défi 2013. Rien n’est donc laissé au hasard.

Le véhicule de tête contient des couchettes et sert aussi de quartier général. Une remorque contient l’atelier mécanique, la cafétéria et la clinique de premiers soins. C’est donc une réplique de la caravane du Grand défi à plus petite échelle.

Le Grand défi Pierre Lavoie a donc beaucoup évolué au cours des dernières années. C’est devenu bien plus que des milliers de kilomètres parcourus par des milliers de cyclistes partout au Québec et au pays. C’est un véritable changement social, je le constate chaque fois que je retourne au Saguenay et que je roule sur les routes de la région ou que je cours sur le bord de la Baie des Ha! Ha! Je n’ai jamais vu autant de gens bouger, autant de familles le faire ensemble.

PAR CENDRIX BOUCHARDJournaliste, RDI, SRC


L eur parcours comporte plusieurs similarités avec celui de Pierre Lavoie. Ils sont originaires du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Ils sont porteurs de gènes défectueux récessifs et,

conséquemment, les pères d’enfants atteints de l’une des cinq maladies héréditaires de la région. Mais surtout, ils ont choisi de passer de la douleur à l’action. Ils ont choisi d’être porteurs d’espoir.

Alain Coudé, Robin Lessard, Sabin Boudreault, Pascal Vandal et Alain Jacques se relaieront pour compléter les 1000 kilomètres du Grand défi Pierre Lavoie, du 14 au 16 juin, sous les couleurs de l’équipe des Cinq porteurs de l’espoir. En ce week-end de la fête des Pères, ils pédaleront en l’honneur de leurs enfants, qui sont atteints ou sont décédés de l’une des cinq maladies héréditaires du Saguenay—Lac-Saint-Jean : la polyneuropathie sensitivo-motrice, l’acidose lactique, la fi brose kystique, l’ataxie de Charlevoix-Saguenay et la tyrosinémie.

De fait, ils auraient pu s’appeler les six porteurs de l’espoir. Leur chauff eur pour la fi n de semaine, Marc-André Tremblay, est aussi père de deux enfants récemment diagnostiqués de l’acidose lactique. Il roulera les 135 kilomètres de La Boucle aux côtés de ses coéquipiers, à Québec.

« On veut faire connaître ces causes qui nous touchent et, par-dessus tout, montrer que nous sommes unis derrière un même objectif, explique Alain Coudé. Quand on rame tout seul, on tourne en rond. Unis, on avance plus vite. Si tout le monde met l’épaule à la roue, on peut faire de grandes choses. C’est le message qu’on veut transmettre. »

SOURCE D’INSPIRATIONAlain Coudé et sa conjointe, Louise Gagné, sont les parents de Valérie et d’Alexandra, jumelles de 22 ans toutes deux atteintes de la polyneuropathie sensitivo-motrice. C’est Alexandra qui a lancé l’idée des Cinq porteurs de l’espoir il y a maintenant un an.

Nous assistions en famille au passage du peloton du Grand défi à Boucherville, se souvient Alain Coudé. Nous sommes allés voir Pierre à sa roulotte. Il est sorti et a pris le temps de discuter avec les fi lles. C’est ensuite qu’Alexandra m’a dit : « Pourquoi on ne ferait pas le Grand défi pour la polyneuropathie ? »

L’idée devait faire boule de neige. Pour que le projet soit encore plus porteur de sens, Alain Coudé a voulu s’associer à des représentants des quatre autres maladies héréditaires les plus répandues au

PAR SAMUEL TREMBLAY

CINQ PÈRES ROULENT POUR LES MALADIES HÉRÉDITAIRES

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Saguenay—Lac-Saint-Jean. « Pour la cinquième année du Grand défi, on s’est dit que le moment était bien choisi », soulève-t-il. Il a parlé de son intention à la directrice de La Fondation du Grand défi Pierre Lavoie, Anne Vigneault, et à Pierre Lavoie lui-même. Ces derniers ont évidemment applaudi l’initiative. Quelques semaines plus tard, une équipe était née.

Sans connaître personnellement ses nouveaux coéquipiers, Alain Coudé se doutait bien qu’ils trouveraient rapidement la motivation pour relever le Grand défi . Il savait que Robin, Sabin, Pascal, Alain et Marc-André pourraient puiser leur détermination à la même source que lui : chez leurs enfants. « Tout ce qu’on fait, c’est pour eux autres. Mes fi lles sont ma source de motivation depuis qu’elles sont nées. Je me suis toujours impliqué à cause d’elles », confi e le Chicoutimien d’origine.

COLLABORATION DE LONGUE DATEEffectivement, en s’achetant un vélo et en se mettant à l’entraînement, Alain Coudé n’a fait que poursuivre une implication de longue date pour la cause de la polyneuropathie. En 1993, deux ans après la naissance de leurs fi lles, sa conjointe et lui créaient la Fondation des Jumelles Coudé. Grâce à diff érentes campagnes de fi nancement, celle-ci a remis plus d’un million de dollars au docteur Guy Rouleau, au fi l des ans.

Le chercheur et son équipe ont localisé le gène défectueux responsable de la polyneuropathie en 1996, puis ils l’ont identifi é en 2002. Cette découverte permet aujourd’hui d’off rir le dépistage à toutes les familles qui en font la demande. Les chercheurs ont élaboré un test permettant de vérifi er la présence du gène chez les porteurs potentiels en vue d’éviter la propagation de la maladie.

« Nous avons commencé nos démarches presque en même temps que Pierre pour l’acidose lactique, souligne Alain Coudé. Le gène de l’acidose a été identifi é un an après celui de la polyneuropathie, en 2003. À travers ce cheminement, on a toujours travaillé ensemble de près ou de loin. On est allé ensemble à Québec pour convaincre le gouvernement d’off rir les fameux tests de dépistage, par exemple. C’est un peu ça qu’on veut illustrer avec les Cinq porteurs de l’espoir. Même si on travaille chacun pour une maladie diff érente, on poursuit des objectifs communs. »

Et plus que tout, les membres des Cinq porteurs de l’espoir sont réunis par cette même résilience, ce même refus de baisser les bras devant le destin. « Quand on a obtenu le diagnostic, en 1991, on aurait bien pu s’asseoir les deux pieds sur la bavette du poêle et pleurer, mais on a décidé d’agir. Il y a trop de gens qui parlent et qui ne bougent pas. Au moins, on pourra dire qu’on a fait quelque chose », conclut Alain Coudé.


L es motivations pour s’impliquer dans le Grand défi Pierre Lavoie sont personnelles à chacun, mais certains persévèrent d’année en année depuis les débuts.

PIERRE LAVOIE LÈVE DES POIDSET HALTÈRES

« Mon patron me dit qu’il a invité Pierre Lavoie pour une conférence, que c’est un Ironman et ça va être intéressant. Je pensais qu’un Ironman était quelqu’un qui lève des poids et haltères, je n’étais pas très familière avec ce genre de sport à cette époque », raconte Nathalie Panneton la grande responsable du volet alimentation pour la Grande récompense et pour le soutien des cyclistes lors du 1000 km.

« Je l’ai rencontré lors du souper précédant sa conférence. Le lendemain, après son témoignage, je lui ai dit que s’il avait besoin d’aide dans l’avancement de son projet que ça me ferait plaisir de m’impliquer », raconte Nathalie Panneton qui a été émue par la cause du Grand défi avant même que l’événement ne voit le jour.

« La principale motivation de mon implication au cours de ces cinq dernières années, c’est Pierre Lavoie et tout ce qu’il fait de son côté avec son équipe pour défendre ce grand projet de société. C’est mon mentor et quand je vois tout ce qu’il fait pour changer la société et inculquer de nouvelles habitudes de vie, je me dis que mon eff ort est peu de choses même si ça génère un peu de stress pendant l’événement. »

« Après avoir entendu la conférence de Pierre, son histoire vient tellement nous chercher, je lui ai off ert ma collaboration. Depuis cinq ans, je suis responsable avec une équipe de 60 à 80 bénévoles de préparer les 20 000 repas nécessaires pour la Grande récompense, c’est-à-dire le souper, le petit-déjeuner, la boîte à lunch du midi pour la journée à La Ronde et le repas du soir pour le retour à la maison des 5000 élèves qui participent à l’événement au Stade olympique », décrit la représentante de l’entreprise Services alimentaires Gordon. Un véhicule de 45 pieds accompagne également les 1000 cyclistes qui participent au 1000 km pour assurer leur ravitaillement tout au long du parcours.

PAR ROGER BLACKBURNJournaliste, Le Quotidien/Le Progrès dimanche

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VOUS AVEZDU CŒURAU VENTRE

MERCI D’Y AVOIR MIS TOUT VOTRE COEUR !

Même si cette collaboration de grande envergure exige temps et eff orts, Nathalie Panneton souligne l’excellente collaboration des fournisseurs et des partenaires qui facilitent son travail. « Le volet alimentaire est réalisé presque entièrement gratuitement grâce à la collaboration de nos généreux partenaires », fait valoir cette passionnée qui partage les mêmes valeurs que le Grand défi.

JEAN-FRANÇOIS JONCAS PRÊCHE PAR L’EXEMPLE

La participation de l’orthopédiste de Sherbrooke, Jean-François Joncas, aux cinq éditions du Grand défi est non seulement bénéfi que pour lui sur le plan personnel, mais également pour son entourage. C’est un peu par la bande qu’il a participé au 1000 km la première année pour remplacer un cycliste qui s’était désisté. Habitant Sherbrooke, il a rejoint une équipe de l’hôpital Charles LeMoyne sur la Rive-Sud de Montréal, mais c’est à lui qu’incombait la responsabilité d’associer l’équipe à une école primaire. « J’aime bien la possibilité de venir en aide à une école. Lors des deux dernières années, nous avons donné plus de 30 000 $ à la petite école La Passerelle de Waterville. Ça leur a permis d’acheter des équipements sportifs en plus de fi nancer des sorties scolaires. Ils sont passés d’une sortie par année à quatre sorties parascolaires grâce à ce parrainage fi nancier », fait savoir le médecin qui se réjouit de cet impact dans son milieu.

Leur campagne de fi nancement fut un tel succès que Pierre Lavoie les a invités à soutenir une nouvelle école cette année. « Notre équipe de cyclistes a considérablement changé cette année et est composée de participants de Sherbrooke. J’ai senti le besoin de continuer l’aventure avec de nouveaux coéquipiers, car ce genre d’expérience nous permet de nous rapprocher des gens et de créer un véritable impact. Je me rends compte que ma participation à cet événement infl uence les gens autour de moi. Au début, je voulais que ça serve d’exemple à mes enfants, mais là je me rends compte que ça infl uence aussi mes voisins et mes collègues de travail », met en relief l’homme de 52 ans qui considère comme un privilège sa participation au Grand défi .

À sa manière et à petite échelle, Jean-François Joncas contamine ses proches et son milieu avec des valeurs de saines habitudes de vie, comme le souhaite Pierre Lavoie avec son Grand défi . C’est en donnant l’exemple qu’on réussit à convaincre.


À L’ÉCOLE DE JOHANNE ROUSSEAU, ON S’ACTIVE DE PLUS EN PLUS

« C’est un nouveau défi chaque année. Ça mobilise les jeunes, ça intéresse les parents, ça interpelle la direction de l’école et ça sensibilise les élus municipaux. » Voilà en résumé pourquoi la professeure en éducation physique de l’école Jacques-De Chambly, Johanne Rousseau, participe pour une cinquième année au Grand défi Pierre Lavoie.

« Notre école a été gâtée par le Grand défi , et nous faisons des gains chaque année. » Ça faisait déjà quelques années que Johanne Rousseau avait intégré le mois de l’activité physique dans les habitudes de l’école. « Quand nous avons vu arriver le Grand défi, ça nous a accrochés de pouvoir convertir l’activité physique des élèves en cubes énergie. C’était très visuel et ça motivait les jeunes. Ils m’en parlent depuis le début de l’année scolaire et je demande de patienter en mai », dit-elle ajoutant que ce mouvement a également des impacts chez les parents.

Depuis les débuts, notre participation a été un crescendo. « Dès la deuxième année, la caravane du Grand défi nous a visités, ce qui a eu pour eff et de motiver les jeunes et de nous faire gagner la Grande récompense. L’année suivante, un groupe d’élèves a participé à l’émission télévisée Kampaï avec Pierre Lavoie, et les jeunes voulaient continuer à s’impliquer. Ce qui nous manquait, c’était de rencontrer Pierre Lavoie et quelqu’un de l’école qui participerait au Grand défi , deux éléments qui sont au programme en 2013. Pierre est venu faire une conférence en janvier et je roulerai au sein de l’équipe de la FÉÉPEQ (Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec) pour le 1000 km », fait savoir l’enseignante. Pour couronner le tout, les cyclistes du 1000 km passeront par Chambly en juin pour faire un détour dans la cour de récréation de l’école Jacques-De Chambly, la dernière étape avant de se diriger vers Montréal. Le défi de motivation sera encore plus grand pour l’an prochain.

RIO TINTO ALCAN AVANT LE GRAND DÉFI« Quand Pierre Lavoie nous parlait d’un mouvement qui allait changer les habitudes de vie des gens il y a plus de six ans, il fallait être visionnaire pour imaginer que ça deviendrait réalité. Pierre est un homme contagieux dans sa passion pour avoir réussi à rallier

toutes les générations vers des objectifs de saines habitudes de vie. Quand on est proche de ça et qu’on y touche, on ne peut pas s’empêcher de se laisser contaminer par son énergie, sa volonté et sa vision des choses », lance Renée Larouche, Chef de service, Dons, commandites et partenariats chez Rio Tinto Alcan.

« Un mouvement populaire quand on parle de ça, c’est abstrait comme concept. Mais le matin que commencent les cubes énergie, quand tu vois des parents qui accompagnent des enfants à l’école en vélo, tu constates concrètement que le mouvement se manifeste », témoigne Renée Larouche qui est associée à ce projet depuis les premières discussions avec Pierre Lavoie.

Le Grand défi et Rio Tinto Alcan sont un bel exemple de partenariat où les gens s’impliquent. « L’entreprise compte dix équipes de cyclistes inscrits pour l’épreuve du 1000 km et même après cinq ans, on voit encore la fl amme qui scintille. Il y a une rotation des participants pour permettre à plus de gens possibles de vivre cette expérience », met en relief celle qui a monté son vélo lors des trois dernières éditions.

Pour laisser la chance à d’autres de vivre ce défi en 2013, Renée Larouche a laissé sa place sur le vélo, mais elle a été immédiatement recrutée par l’équipe du Grand défi pour les scénarios protocolaires pour le départ et l’arrivée des cyclistes.

« Pour Rio Tinto, c’est une véritable fi erté d’être associée à Pierre Lavoie qui a réalisé ce qu’il avait promis. Nous sommes fiers du rayonnement de cet événement qui va plus loin en ralliant autant de générations et des gens de diff érentes classes de la société. C’est vraiment impressionnant de constater le niveau de notoriété que le Grand défi a atteint en cinq ans, du rarement vue. »

Renée Larouche espère que le Grand défi Pierre Lavoie permettra à notre société de faire partie des pays les plus avancés au chapitre des bonnes habitudes de vie et de véhiculer fi èrement les valeurs de Pierre Lavoie pour une société éduquée et en santé.

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PÂTE À TARTE DE VOTRE CHOIXPRÉPARATION AUX BLEUETS :

4 tasses de bleuets congelés du Lac St-Jean les meilleurs au monde !

2/3 de tasse de sucre

3 c. à table de farine

½ c. à thé de jus de citron ou zeste de citron râpé fi nement

1 jaune d’œuf

Dans un bol, mélanger le sucre et la farine. Ajouter le jus de citron. Bien mélanger et ajouter les bleuets congelés. Bien mélanger le tout.

Déposer une abaisse de pâte dans une assiette à tarte en pyrex de 9 pouces. Déposer la préparation aux bleuets. Ensuite, abaisser l’autre portion de pâte sur une surface farinée. Couper l’abaisse en lanières de ¾ de pouce avec une roulette à pâtisserie. Déposer les lanières de façon à former un treillis et mettre au four à 400º F pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit dorée. Ensuite, baisser le four à 350º F et continuer la cuisson pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que les petits bleuets bouillonnent de joie !

CETTE TARTE A SON HISTOIRE BIEN À ELLE…

Tout est dans le choix de mettre ou non une croûte sur le dessus de la tarte. La maman de Pierre en mettait une alors que la mienne n’en mettait pas. J’ai donc fait pour mon Pierre et pour moi aussi bien sûr, une tarte aux bleuets avec un dessus quadrillé, tout le monde est heureux !

roulette à pâtisserie. Déposer les lanières de façon à former un treillis et mettre au four à 400º F pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que

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BRAVO À TOUS LES PARTICIPANTS DE

PRÉSENTATEUR OFFICIEL

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D’une étincelle jaillit un grand mouvement.Rio Tinto Alcan salue tous ceux et celles qui participent au Grand défi Pierre Lavoie et est fier de contribuer à faire briller l’étincelle qui motive tout le Québec à se mobiliser pour le bien-être des générations futures.

riotintoalcan.com

PARTenAiRe PRinciPAL

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Programme édition spéciale : Le Grand défi Pierre Lavoie 5 ans