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Sommaire Introduction Chapitre 1 Objectif initial Chapitre 2 Les réalités extérieures Chapitre 3 Nos moyens Chapitre 4 Reformulation de l'objectif initial Chapitre 5 Le mix camerounais Chapitre 6 La structure juridique Chapitre 7 Le plan financier Annexe 1 Retroplanning

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Sommaire

Introduction

Chapitre 1 Objectif initial

Chapitre 2 Les réalités extérieures

Chapitre 3 Nos moyens

Chapitre 4 Reformulation de l'objectif initial

Chapitre 5 Le mix camerounais

Chapitre 6 La structure juridique

Chapitre 7 Le plan financier

Annexe 1 Retroplanning

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Introduction

L'idée de la création de l'Ecole Internationale de Commerce et de Développement 3A au Cameroun a été initié lors du projet professionnel d'un étudiant camerounais.

En s'appuyant sur l'idée d'Olivier Youmsi, nous avons constitué un groupe de travail pour étudier la faisabilité du projet.Vous trouverez ses conclusions dans le rapport qui suit.

Mais bien au-delà de ce dossier, il est clair que l'acquisition, l'échange et la diffusion des connaissances au plus grand nombre restent un enjeu essentiel.

Peut-on dire, aujourd'hui que les écoles françaises et nos écoles en particulier ont rempli leur mission à l'international ?Alors que les anglo-saxons effectuent une véritable offensive en Afrique, nos écoles semblent manquer de réaction plus particulièrement dans les pays où la dimension culturelle de la francophonie est un défi incontournable.

Nous espérons que de la lecture de ce rapport naîtront de nombreuses initiatives.

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1 Objectif initial1.1 POSITION DU PROBLEME ET OBJECTIF

CREATION D'UN CENTRE DE FORMATIONS DE 1ER et 2eme CYCLES AU CAMEROUN (si faisabilité, ouverture prévue en octobre 2003).

L'objectif principal de nos écoles est de promouvoir « toute forme de formation initiale ou continue ou d'enseignement en France et à l'étranger ».

1.2 CONTEXTE GENERAL : LA FORMATION

La crise des années 95 ayant assaini le marché, les grandes écoles restent élitistes ; il existe un réel marché potentiel pour d'autres écoles surtout si elles affirment une originalité dans leur pédagogie, ce qui est le cas de nos écoles : les résultats le prouvent.Toutefois, notre développement uniquement hexagonal peut nous porter préjudice à terme.

1.3 I . : , MONI)I AHSA hIOX

Pour le Sud comme pour l'Est, tout reste à faire.

Nations à la fois sous-développées et industrialisées, possédant parfois les matières premières indispensables aux pays développés, le peloton des pays du Sud comme de l'Est va s'étirer.

Certaines d'entre elles s'adaptent ou se réadaptent au marché et entrent progressivement dans la sphère de prospérité occidentale.Le chemin sera beaucoup plus long pour d'autres. L'interdépendance des économies est en général un facteur de développement, quand elle signifie accroissement des échanges, élargissement des marchés, spécialisation des productions. C'est la raison du marché unique.

Malgré tous ses efforts, l'UE n'a pas su créer avec les pays du Sud une division du travail efficace. Il en est de même aujourd'hui à l'Est. D'où un engrenage dépressif dont il est urgent de sortir.

L'éducation fait aussi partie de cet enjeu.

1.4 LES CONSEQL'ENCES POUR NOS GROUPES

Certes, on peut prendre en compte des considérations géopolitiques. En particulier, nous devons préserver la francophonie face aux anglo-saxons. Nous constatons l'arrivée dans toute l'Afrique des universités américaines et canadiennes.Plus qu'une recherche de développement d'un chiffre d'affaire, cela fait partie d'une stratégie politique.

Peut-on dire aujourd'hui que nos groupes peuvent faire le poids ?

Dans tous les cas, l'ESC Lille mise sur l'international et sur l'Afrique en particulier. La région Rhône-Alpes se tourne également vers ces pays. Il ne s'agit que de deux exemples.

Notre arrivée future sur un marché africain, maghrébin ou latino-américain peut présenter de nombreux avantages en terme d'image de marque et d'échanges internationaux.

Notre présence sur ce type de marché réclame une bonne connaissance de la pratique des affaires sur ces continents ainsi qu'une vigilance financière.

Au-delà de ces considérations, notre approche à l'international dans les continents du Sud est une suite logique de la vocation de nos maisons.

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La formation des futures « élites » est probablement une des solutions à condition qu'elle se fasse sur place afin d'éviter la fuite des cerveaux. Le dialogue Nord / Sud Est / Ouest Sud / Est est un enjeu immense, passionnant et décisif. Voir en annexe le tableau sur une structure d'objectifs pour nos groupes.

2 LES REALITES EXTERIEURES

2.1 LE CONTEXTE

Nom officiel: République du Cameroun Capitale administrative: Yaoundé Capitale économique: Douala Superficie: 475 442 km2

Population : 15 891 000 habitants Langues officielles : français, anglais (il existe également plus de 200 dialectes) Président de la République: Monsieur Paul Biya Prochaines élections présidentielles : 2004PIB : 26 milliards de dollars US

Principaux partenaires commerciaux: Union Européenne, CEMAC, USA.

2.2 LE SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Chaque année, plus de 63 000 étudiants entrent dans l'enseignement supérieur. Les nouveaux bacheliers pourront se diriger soit dans une Université publique soit dans un premier cycle d'enseignement privé (BTS, DUT...).

2.2.1. LE SECTEUR PUBLIC

Nombre d'étudiants: environ 57 000 Répartition par niveaux• DEUG : 47

• Maîtrise : 10

Principales filières et effectifs correspondants • Sciences : 15 511• Sciences juridiques et politiques: 14 386

• Sciences économiques et de gestion: 7 027 Infrastructures• 5 universités

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• 6 restaurants universitaires

• 5 résidences universitaires déjà présentes et 2 en phase de construction

.2.2 LE SECTEUR PRIVE

Nombre d'étudiants : environ 6 000 Répartition par niveaux• Bac+2:50%dont 80%deBTS

• Bac + 4 : 30 % dont 80 % de MBA Principales filières et effectifs correspondants • Economie et gestion: 650

• Commerce international et techniques commerciales : 455

• Informatique de gestion: 420 Infrastructures• 8 instituts privés ( 3 500 étudiants )

• 13 institutions parallèles d'enseignement ( 2 100 étudiants )

Commentaires

A la vue des chiffres ci-dessus, nous avons retenu que notre marché potentiel s'élève à environ 11000 étudiants.En tenant compte de toutes les informations qui nous ont été données tant par l'Ambassade de France que par des membres du Ministère de l'Education Nationale ou par des professeurs de l'Université Catholique, nous avons retenu environ 1% de la cible potentielle pour effectuer nos calculs de première année.

2.

SEJOURS AU CAMEROUN DU 10 AU 2l JUILLET ET DU 4 AU 22 SEPTEMBRE 2002 ET DU 7 AU 14 DECENIBRE 2002

Premier séiour. . La mission Cameroun a eu plusieurs objectifs Rencontrer les autorités compétentes Visiter les écolesEtudier le marché de la formation.

Pour effectuer cette mission, nous avons eu les conseils et l'appui de

M.Pierre Bikanda : responsable du département marketing de l'Université Catholique de YaoundéM.Jean-Pierre Kwedi : responsable d'une société de recrutement à Douala

M.Joseph Youmsi : conseiller à la cour suprême de Yaoundé, père d'Olivier Youmsi ex-étudiant 3A à l'origine du projet.

Les personnalités suivantes ont été rencontrées

M.Jacques Fame Ndongo : ministre de la communication, journaliste, recteur de l'Université Catholique de YaoundéM.Hubert Ngnodjon : coordonateur du second cycle de gestion de l'Université Catholique de YaoundéM.Boulchard Mewoli : sous-directeur de l'enseignement supérieur privé au ministère de l'enseignement supérieurMme Marthe Essama Etoundi : responsable des agréments au ministère de l'enseignement supérieurM.Ngamoe : directeur de l'Institut Supérieur de Management (ISMA).

Il ressort de l'ensemble des entretiens les points suivants Le poids des politiques est réel.A cet effet, le ministre de la communication nous a proposé de créer notre école à Ebolova (ville natale du Président Biya), 100 000 habitants à 1 H 30 de Yaoundé qui ne comporte à ce jour aucune école. Pour tous nos interlocuteurs, une telle décision serait une folie. Il reste néanmoins à ménager les susceptibilités.

Il est difficilement envisageable pour une école française d'arriver seule sur ce marché pour un problème de taille et de crédibilité, il faudrait arriver à plusieurs. L'association avec un groupe existant en l" cycle peut être souhaitable à condition de veiller à l'image de son éventuel associé.

L'image de la France reste forte et crédible malgré une poussée des anglo-saxons.

Le choix entre Yaoundé et Douala reste complexe. La première ville représentant des avantages en terme de capitale administrative et politique, la seconde en tant que centre des affaires.Le patronat camerounais est un point de passage obligé tant pour la mise au point du produit pédagogique que l'obtention pour des stages et des emplois.L'ensemble des charges nécessaires à l'ouverture d'une école au Cameroun est relativement proche de la France. Seul les salaires versés aux professeurs camerounais seront très largement inférieurs aux salaires français.

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Deuxième séjour

La mission a eu pour objectif

Etudier le problème des locaux

Vérifier les charges d'exploitation prévisionnelles Etudier l'aspect juridique

Les locaux

Deux possibilités s'offraient à nous La constructionLa location

La première solution est abandonnée dans un premier temps. Une telle décision sera prise ultérieurement en fonction des résultats.La deuxième solution semble plus raisonnable. Néanmoins, il restera toujours des travaux à réaliser pour mettre en conformité avec notre métier. Le coût des travaux semble être de 50% inférieur à ceux pratiqués en France.

Les charges

Nos chiffres semblent être proches de la réalité. A titre indicatif, le loyer mensuel pour un bâtiment de 500 m2 plus dépendance s'élève à environ 1 500E plus charges.Pour les achats de bureautiques et d'électroménagers, il est préférable de les importer de France. Pour le reste voir les comptes de résultat prévisionnels ci-après.

Le juridique

Pour des raisons pratiques l'association du type Loi 1991 (équivalent à la Loi 1901 en France) est à retenir.

Troisième séjour

La mission a eu pour objectif

D'entrer en contact avec la propriétaire des locaux et son avocat pour négocier le bail Rencontrer les architectes et conducteurs de travaux pour préparer les devis Finaliser le tour de table avec des investisseurs camerounais.

Le troisième voyage était donc purement technique. Une première évaluation des coûts a pu être réalisée.Deux interlocuteurs camerounais sont également responsables de la préparation de rendezvous avec le patronat camerounais.Par ailleurs, l'Ambassade de France à travers le responsable de la Mission Economique a été de nouveau contactée. La réunion a duré plus de deux heures et a été très fructueuse.

2 . 4 L I N 1 - I A R C H E C O N C U R R E N T I E L

L'enseignement laïc privé supérieur a été créé dans les années 90 au Cameroun. Il a eu un accroissement rapide puisqu'il représente aujourd'hui 10 % de la population universitaire. Cette croissance reflète l'importance et l'intérêt du secteur privé de l'enseignement supérieur. Un constat : l'enseignement privé concerne davantage les l' cycles plutôt que des formations de 2èe cycles.

La concurrence

Elle est encore peu importante.

Sur Yaoundé, on relèvera la présence de

L'institut catholique dont l'image est la plus forte et qui bénéficie du soutien de ME, de la Coopération Française et du Vatican. Cet institut propose quatre formations de 1' cycle, six de 2" cycle et six de 3 èe cycle. Les frais de scolarité moyens s'élèvent à 1 000 000 FCFA / an.L'institut supérieur Samba, spécialisé dans la préparation de BTS. L'institut supérieur Siantou, BTS.L'ISDIC, BTS ...

A Douala, nous retiendrons tout particulièrement l'ISNIA et l'ESG pour les BTS.

2.5 LA PRO POSITION ICI; GROUPE LIE TRAVAIL

Le constat est clair. L'enseignement privé supérieur propose surtout des BTS et peu de formations de 2é' cycle. Il faut ajouter que l'image de l'enseignement privé en l' cycle est souvent mauvaise (« boîte à fric »).

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Nous suggérons de se présenter sur ce marché avec des produits de 2e' cycle mais aussi de l' cycle. De plus, nous avons tout intérêt à être pluridisciplinaire c'est-à-dire à présenter un éventail de formations. Compte tenu de la forte image de la France, on ne peut pas avoir une image « bon marché ». Il faut également rappeler que les charges relativement élevées d'une école doivent s'amortir sur le plus grand nombre d'étudiants.Nous avons vu précédemment que notre marché potentiel serait de l'ordre de 11 000 étudiants sans tenir compte des étudiants issus de la sous-région (Gabon, Congo, Guinée ... ) dont le nombre pourrait être important dans le temps.

3 NOS MOYENS

3.1 NOTRE SAVOIR-FAIRE

Il est maintenant nationalement reconnu.

- L'expérience de l'IGS dans les formations supérieures comme dans l'action sociale est reconnue dans la plupart des grandes régions françaises et dans les entreprises. - L'école 3A est de plus en plus reconnue dans les pays du Sud où de nombreux anciens occupent des fonctions importantes dans des entreprises françaises, étrangères, dans des ONG ou de grandes organisations internationales.

- La réputation de l'IDRAC sur un plan national démontre la qualité de son enseignement.- Les liens du CEFAM avec de grandes universités américaines ont maintenant plus de vingt ans.

Ces remarques sont également valables pour de nombreux groupes français.

3.2 LES HOMMES

Pour le projet Cameroun, 3A possède un réel vivier d'anciens qui ont déjà une expérience à l'international.

Pour ce projet Cameroun, une équipe s'est constituée autour de Jacques Gallois.

- Jacques Gallois, qui possède grâce à son réseau diplomatique de nombreuses relations dans les pays du Sud et ailleurs.- Julie Bolletot, 25 ans, faculté d'AES plus 3A, qui possède une grande expérience de l'Afrique. Parle anglais et espagnol.- Olivier Youmsi, 25 ans, Camerounais, ancien 3Ayen, fils de haut fonctionnaire ayant un grand réseau relationnel au

Cameroun. Il est à l'initiative du projet.Il faut bien entendu ajouter de nombreux camerounais passionnés par ce projet. Entre autres M. Joseph Youmsi, M. Pierre Bikanda...

Bien entendu, cette liste de départ peut s'enrichir.

3.3 LES MOYENS FINANCIERS

La structure financière de la SA Groupe 3A lui permet d'étudier ce type de projet. D'après les premières approches, il semblerait que l'investissement pour l'ouverture d'une école en Afrique soit proche de celui de la France ; à savoir d'environ 250 000 ,E.

Les chapitres suivants donneront une étude plus réaliste des chiffres en fonction des hypothèses retenues.Enfin, le coût d'une telle opération pourrait être partagé entre plusieurs groupes.

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4 REFORMULATION DE L'OBJECTIF INITIAL

4.1 LA COMPLEXITE DU CAMEROUN

Comme nous l'avons vu dans le chapitre 2 ( les réalités extérieures), l'approche africaine reste complexe.- Les politiques ont une certaine influence dans le monde de l'éducation. Mais cela reste à confirmer.- Le besoin de formation en 2e` cycle est considérable. Le marché existe mais les plus riches envoient leurs enfants en France, aux

USA, au Canada. Cependant, notre cible semble importante si nous proposons une bonne formation.- La concurrence anglo-saxonne existe mais n'a pas encore réussi.

- Le Cameroun reste un leader en Afrique centrale ; son patronat semble être le plus puissant.

4.2 LA FAISABILITE- Yaoundé : création d'une société anonyme entre des partenaires français et camerounais pour la création d'un premier

cycle (BTS, DUT) et d'un 2e` cycle avec l'appui de monsieur Youmsi père qui serait prêt à financer une partie de la mise en conformité des locaux.

L'hypothèse de Yaoundé sera développée dans les chapitres suivants.

4.3 NOTRE POINT DE VUE

Il est indispensable de poursuivre l'étude camerounaise jusqu'au bout. Mais à ce stade, nous pensons que- Nous devrons élargir dans le futur notre étude sur d'autres pays francophones en plein développement, mais où la concurrence est

déjà vive.- La réflexion engagée par l'école 3A sur l'international devrait être élargie à d'autres groupes qui ont aussi intérêt à voir se

développer leur image. Les structures juridiques qui seront présentées dans un prochain chapitre faciliteront d'autant cette approche.

5 LE MIX CAMEROUNAIS

5.1 AVANT PROPOSLa réalisation d'un tel dossier ne peut se faire sans l'appui d'un « conseiller camerounais »

- Complexité des démarches administratives

- Poids des relations politiques

- Inexpérience de notre part des coutumes camerounaises

- Choix des futurs professeurs Camerounais

Le choix d'un cabinet spécialisé ne devrait pas poser de problème (Cf chapitre 2). Il reste à négocier les honoraires.

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5.2 PROCÉDURE A. SUIVRE POUR L'OUVERTURE D'UNE ÉCOLE Proche de la procédure française, il faut déposer des dossiers complexes de « demande de création" et

de "demande d'ouverture » auprès du ministère de l'enseignement supérieur à Yaoundé. Nous disposons déjà des formulaires.D'après nos informations, une fois le dossier complet et accepté, la réponse peut être donnée en cinq ou six mois (problème de relations).

5.3 RECONNAISSANCE DES DIPLOMES

Pour un BTS, nous serons tenu de suivre le référentiel camerounais.

La reconnaissance française de nos titres ne sera pas étendue à nos écoles à l'étranger. Nous devrons donc engager des démarches auprès du ministère adéquat du pays concerné. Là encore, les relations vont servir.

Par la suite, il faudra effectuer les mêmes démarches auprès des mêmes ministères des pays voisins pour que nos titres prennent de l'importance. Néanmoins Pr,~n P no s 3/4 titres en France est un bon at out. Ne négligeons pas non plus la nouvelle existence de l'ICPC.

5.4 LE PATRONAT CAMEROUNAIS

Il semble être très puissant en Afrique centrale. Nous devrons donc lier des contacts afin de mieux déterminer les besoins actuels du patronat dans les domaines des métiers et donc des formations à mettre en couvre.

Ces contacts doivent aussi nous permettre d'obtenir des stages et des emplois et peut-être des ~'~ fonds à travers le financement de chaires spécialisées.

5.5 LE MIX

Comme nous avons pu le constater dans le chapitre 2 du rapport, le Cameroun propose déjà de nombreuses formations de 1 e`

cycle de type BTS, DUT ... Il existe pourtant un réel manque de formations de 2è' cycle, surtout si celle-ci sont françaises. Et la pédagogie de 3A qui est déjà connue au Cameroun correspond à une véritable attente.A l'heure actuelle, les plus aisés font un 2e` cycle en Europe ou aux USA mais à l'évidence, les parents souhaiteraient pouvoir effectuer un meilleur contrôle sur place.

5.5.1 LE PRODUIT PEDAGQGIQUE

Pour le continent africain, l'essentiel des pédagogies doit porter sur les relations entre ME, l'Amérique du Nord et l'Afrique et mettre en avant certaines spécificités bien françaises. Pour la crédibilité de l'école, celle-ci doit être dirigée par un ou une français(e) et une partie des professeurs doit être français.Ce type de pédagogie ne pose aucun problème à mettre au point.

5.5.2 L E PRIX

La scolarité ne devrait pas excéder 1 000 000 à 1 100 000 FCFA / an pour une école de commerce.Il reste à définir l'existence d'une élasticité de la demande par rapport au prix. Pour les formations de l' cycle, environ 500 000 à 550 000 FCFA.

5.5.3 L,'INIPLAN"FATION

Pour le Cameroun: Yaoundé dans le quartier de Tsinga.

5.5.4 LA C:O i IL-NIC:~TION

Celle-ci reste essentielle à tous les niveaux: politique, patronat, media, familles. D'où la nécessité d'un conseiller sur place. Notre expérience et notre réseau relationnel, l'image de la France et celle de nos écoles devraient présenter des avantages nombreux.

6 STRUCTURE JURIDIQUE

.1 CREATION DUNE SOCIETE AU CAMEROUN.

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L'idée retenue est la suivante : La S.A. GROUPE 3A dont le siège social est à Lyon, propriétaire de différentes écoles de commerce, participe à la création d'une S. A. à Yaoundé (droit Camerounais) en collaboration avec des partenaires locaux.

6.2 MONTANT DU C'APIT'AL ET SA REPARTITION.

Celui-ci pourrait s'élever à 50.000.000 de francs CFA, 60 % du capital étant détenue par les Français et 40 % par les Camerounais.

6.3 COMPTE COL'R.,~NT D'ASSOCIE.

D'après une étude ci-jointe les besoins globaux de trésorerie ( capital plus compte courant ) pourraient s'élever à environ 160.000.000 francs CFA.Cette somme couvre les investissements nécessaires pour la réfection des locaux (transformation du bâtiment, aujourd'hui dédié à des appartements, en école pour recevoir plus tard 300 jeunes. A cela il faut ajouter l'achat de 20 ordinateurs pour les étudiants et l'administration, les tables et les chaises pour les salles de classe etc. Ces investissements représentent environ 80.000.000 de francs CFA.Le reste de la somme demandée servira à couvrir les besoins en trésorerie particulièrement la première année, où le nombre des étudiants reste faible, alors que les charges pédagogiques et autres sont importantes.

6.4 BLOCAGE DL COMPTE COURANT.

Dans le but de permettre à l'école d'assurer sa trésorerie nécessaire les premières années, nous proposons de bloquer le compte courant pendant un minimum de deux ans ; le remboursement de ce dernier pouvant se faire à partir de la 3° année si la trésorerie le permet, au pro rata des versements de chacun. Cette décision permettra également d'améliorer le haut du bilan dans les premières années.

6.5 APPARTEMENT DE FONCTION.

Pour la réussite du projet, de nombreux professeurs français devront venir enseigner à Yaoundé. De même nous devrons loger le directeur français de l'école et les stagiaires français qui viendront épauler la structure.Après étude et dans le but de limiter les coûts nous proposons de conserver dans l'immeuble un appartement dont les chambres leur seront réservées.6.6 C)RG,-'~NIS,%TION DE LA s ,. C A M E R O i B A I S E .

Le P.D.G. sera français et non rémunéré.

Compte tenu du fait que celui-ci ne sera pas toujours physiquement présent au Cameroun, il sera nommé un secrétaire général dont la mission principale sera d'être en rapport avec le directeur de l'école de Yaoundé.Le directeur français sera épaulé par un directeur pédagogique Camerounais en charge du premier cycle (BTS, DUT) alors que le deuxième cycle sera contrôlé par le directeur français.

6.7 REPARTIT ION DES PRINCIPALES FONCTIONS ENTRE LE DIRECTEUR FR.~NCAIS ET LE DIRECTEUR C":-~ MEROU

N;4IS DU PREMIER CYCLE,

Le directeur français.

Il aura pour mission principale de gérer l'ensemble de l'école et d'assurer la bonne coordination entre les deux cycles. Il représentera également l'école auprès des autorités extérieures : ambassade de France, parents d'élèves, autorités camerounaises, patronat, entreprises etc. Il sera également responsable de la définition de l'ensemble de la politique marketing et de la gestion de l'école et rendra compte directement au Président ou au Secrétaire Général.

Le directeur pédagogique premier cycle camerounais .

Il est évident que les étudiants du premier cycle seront plus nombreux que ceux du deuxième cycle. Les bons résultats au BTS et au DUT reposeront donc en priorité sur les épaules du directeur pédagogique. Dans son activité il sera en contact avec les professeurs, les parents d'élèves, les prospects et les étudiants du premier cycle.

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Etant donné que le directeur, de l'école sera souvent à l'extérieur pour son travail, le responsable du premier cycle devra alors être capable d'assurer pendant son absence la bonne cohésion de l'ensemble.Il participera bien-entendu à l'élaboration de la stratégie marketing, principalement du premier cycle de l'école, avec le directeur. II sera donc amené à effectuer les opérations de relations publics nécessaires.

6.8 ÇOMITE SCIENTIFIQUE.

Une école de commerce ne peut pas fonctionner sans un comité scientifique. Celui-ci est en général composé de chefs d'entreprises, de représentants du patronat, professeurs.....Sa fonction est d'aider la direction pédagogique à adapter leur pédagogie aux besoins du marché. En France c'est en général une fonction honorifique qui se traduit par deux réunions par an. Ce comité scientifique dont les noms apparaissent sur la plaquette de l'école est toujours présidé par un chef d'entreprise ou un professionnel de l'éducation en commerce.Les directeurs pédagogiques assistent aux réunions en tant qu'observateurs et pour répondre aux questions et poser des problèmes.

La structure de la S.A. camerounaise est donnée à titre indicatif. Si la partie française qui apporte 2/3 des capitaux et surtout son savoir-faire pédagogique et son image de marque tient dans un premier temps à contrôler la société, d'autres fonctions peuvent être proposées à nos associés en fonction de leur compétence. La collaboration étroite ente nos deux pays étant le gage de la réussite. Enfin les associés français espèrent pouvoir s'appuyer dans le futur de plus en plus sur leurs amis camerounais.

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7 LE PLAN FINANCIER

L'approche juridique étant réalisée dans le chapitre précédent, nous vous communiquons maintenant quatre analyses financières.

1. Les investissements.

2. Dans le cadre d'une ouverture de l'Ecole en octobre 2003, les comptes de résultats prévisionnels des trois premières années.3. Notre risque financier en cas de non-ouverture en octobre 2003 pour des raisons techniques.4. La trésorerie pour la période de janvier 2002 à décembre 2006 en tenant compte de l'apport en capital de 50 000 000 FCFA soit 76 000 E, et du versement d'un compte courant d'un montant de 110 000 000 FCFA soit environ 168 000€ (ce compte devrait être théoriquement récupérable dès la troisième année.

Pour vous permettre de mieux comprendre les données chiffrées nous vous précisons les points suivants

Prix de la scolarité premier cycle : 500.000 francs CFA. Ce prix est inférieur à celui de l'Université Catholique et supérieur à nos autres concurrents d'environ 150.000 francs CFA.Prix du deuxième cycle : 1.000.000 francs CFA. En réalité il sera vendu 1.100.000 francs CFA. Nous avons tenu compte d'éventuelles difficultés de paiement.

D Les salaires des professeurs camerounais seront de l'ordre de 8.000 à 10.000 CFA de l'heure, ce qui nous place dans de très bonnes conditions.Les professeurs français ne seront pas facturés dans un premier temps. C'est encore un mort essentiel et gratuit de la part des français. Seuls leurs frais de déplacements seront à la charge de la structure camerounaise.Nous ne tenons pas compte dans la trésorerie d'un remboursement du compte courant d'associés pendant cette période.

7 . 2 L E S I N V E S T I S S E M E N T S

Les chiffres ci-dessous sont à prendre avec précaution car nous n'avons pas encore les devis. Nous pouvons donc nous tromper en plus ou en moins d'environ 15 %.Ces données seront donc complétées au fur et à mesure des informations en provenance du Cameroun.Ces investissements seront reportés sur les tableaux de besoins de trésorerie que vous trouverez plus loin.Frais déjà engagés et supportés par la SA GROUPE 3A

Frais d'étude juillet 2002 4 000 € soit 2 624 000 FCFA voyage Lyon/YaoundéFrais d'étude septembre 2002 4 000 E soit 2 624 000 FCFA voyage Lyon/YaoundéFrais d'étude décembre 2002 4 000 E soit 2 624 000 FCFA voyage Lyon/Yaoundé

Soit un total de : 12 000E soit 7 872 000 FCFATravaux pour mise en conformité du bâtiment

Ce chapitre tient compte de la remise en état d'un bâtiment pour l'école, règlement des honoraires d'architectes. Première estimationSoit environ: 67 000 f soit 45 000 000 FCFA

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Frais de création de la Société Anonyme au Cameroun

Pour mémoire, puisque nous n'avons aucune indication à ce jour.Investissements pédagogiques

Ordinateurs et mobilier 43 000 é soit 28 000 000 FCFA pour les salles de classe et bureauxInvestissements liés à l'habitation

Concerne l'équipement nécessaire 8 000 € soit 5 248 000 FCFA pour l'appartement de passageSoit un total approximatif : - --13U400-E soit 85 275 000 FCFA

177.3 LES COMPTES DE RESULTAT PRÉVISIONNELS sur trois ans

En Kilos euros En kilos FCFAN1 N2 N3

PRODUITS

1er cycle 76,00 152,00 10%

ème c cle 38,00 76,00 10%

Total des produits 114,00 228,00 251,00

CHARGES

direction (2 pers) 26,00 27,00 28,00

professeurs (Cam) 22,00 40,00 41,00

intervenants (Lyon) 1,60 3,00 3,40

employés adm 2,70 3,40 3,50

gardiens (2) 1,90 1,90 2,00

stagiaire Fr 2,00 2,00 2,00

loyer immeuble 18,30 19,00 20,00

énergie + eau 6,72 9,00 9,00

nettoyage 2,00 2,50 2,50

fournitures 3,00 5,00 6,00

entretien immeuble+info 1,52 2,00 3,00

tel/affranchissement 6,72 8,50 9,00

publicité 7,50 7,50 8,00

déplacements internationaux 10,00 14,00 14,00

mission/réception 5,00 5,00 5,00

assurance 2,00 2,00 2,00

honoraires 4,00 4,00 4,00

transports locaux 1,50 2,00 2,00

perso maison 1,00 1,00 1,00

divers 18,30 18,30 18,30

Total des char es 143,76 177,10 183,70

Résultat Brut d'Exploitation - 29,76 50,90 67,30

Impôt sur les sociétés - 16,80 22,21

Résultat net d'IS 29,76 34,10 45,09

N1 N2 N3

4 982 9 965

2 491 4 982

7 474 14947 16 455

1 705 1 770 1 836

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1 442 2 622 2 688

105 197 223

177 223 229

125 125 131

131 131 131

1 200 1 246 1 311

441 590 590

131 164 164

197 328 393

100 131 197

441 557 590

492 492 524

656 918 918

328 328 328

131 131 131

262 262 262

98 131 131

66 66 66

1200 1200 1200

9 425 11 610 12043

- 1 951 3 337 4 412

- 1 101 1 456

1 951 2 236 2 956

CommentairesPour faciliter la lecture, nous avons dégagé le résultat net de l'impôt sur les sociétés estimé à 33 %.Nous n'avons pas été jusqu'au Résultat dExploitation. Dans ce cas, il suffira d'enlever à ce Résultat Brut d'Exploitation les amortissements et les éventuels frais financiers si nous devions passer par l'emprunt.Calcul du Chiffre d'affaire

Nous avons retenu pour la première année, 100 étudiants en premier cycle et 25 en deuxième cycle.Nous avons pour la deuxième année doublé les effectifs.Salaires des professeurs camerounaisAnnée 1 1- cycle:1 500 heures à 0.012 K€ = 18 2e çycle500 heures à 0.016 K€ = 4 Année 21- cycle

2 600 heures à 0.012 = 31.2 2ème cycle

500 heures à 0.016 K€ = 8 Année 3Augmentation d'environ 5 %.7.4 L,E: RISQUE FINANCIER EN ('AS DE: NON-OUVERTURE de janvier à septembre

2003 janvier février mars avril mai juin juillet

DEPENSES

Salaires

direction (2 pers) 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16

professeurs (Cam)

intervenants (Lyon)

employés adm 0,23 0,23 0,23 0,23

gardiens (2) 0,15 0,15 0,15 0,15

stagiaire Fr 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

Investissements 43,00 43,00 43,00

travaux

pédagogique

logement

Autres dépenses

loyer immeuble 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

Page 14: projet boaz

énergie + eau 0,56

nettoyage 0,16

fournitures

ntretien+info

tel/affranchissement 0,56

publicité 2,50 2,50

déplacements interna 2,00

mission/réception 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

assurance 2,00

honoraires 2,00 2,00

création société 3,80 3,80

transports locaux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

perso maison 0,08

divers 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

TOTAUX DEPENSES 7,00 7,00 57,41 6,28 51,28 8,78 50,64

- 18

Solde cumulé 7,00 14,00 71,41 77,69 128,97 - 137,75 8,38 - 196,02

Commentaires : Le risque en cas de non-ouverture en octobre 2003 pourrait s'élever à environ 200 K£. Il faudrait ajouter à cette somme le montant du bail dans le cadre d'un 3-6-9. Heureusement, le risque de non-ouverture pour un manque de clientèle est peu probable. Ce risque pourrait provenir de problèmes de non-autorisation d'ouverture et dans ce cas, l'ensemble des investissements serait supprimé. La perte serait alors de l'ordre de 15 O60(IO 000 000 FCFA) -frais de notaire, d'architecte, d'avocat- à se partager entre les différents partenaires.

7.5 LES TABLEAUX DE TRESORERIE DES . ANNEES 211113, 20114, 200-5, 20(1G.

2003 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre

DEPENSES

Salaires

direction (2 pers) 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16

professeurs (Cam)

intervenants (Lyon)

employés adm 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23

gardiens (2) 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15

stagiaire Fr 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

Investissements 43,00 43,00 43,00

travaux

pédagogique

logement

Autres dépenses

loyer immeuble 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

énergie + eau 0,56 0,56 0,56

nettoyage 0,16 0,16 0,16

fournitures

entretien+i nfo

tel/affranchissement 0,56 0,56 0,56

publicité 2,50 2,50

déplacements internat 2,00 2,00

mission/réception 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

assurance 2,00

honoraires 2,00 2,00

création société 3,80 3,80

transports locaux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

perso maison 0,08 0,08 0,08

divers 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

Page 15: projet boaz

TOTAUX DEPENSES 7,00 7,00 57,41 6,28 51,28 8,78 50,64 7,64 9,64

RECETTES+K+CC (1)76,00 (2)100,00

Solde cumulé 69,00 62,00 4,59 - 1,69 47,04 38,26 - 12,38 - 20,02 - 29,65

(1) versement du capital (2) versement du compte courant (3) règlement scolarités

2004 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre

DEPENSES

Salaires

direction (2 pers) 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16 2,16

professeurs (Cam) 2,75 2,75 2,75 2,75 2,75

intervenants (Lyon) 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20

employés adm 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23 0,23

gardiens (2) 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15

stagiaire Fr 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

Autres dépenses

loyer immeuble 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

énergie + eau 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56

entretien immeuble + i nf 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

nettoyage 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

fournitures 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

tel/affranchissement 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56 0,56

publicité 2,50 2,50

déplacements internat 2,00 2,00 2,00 1,00

mission/réception 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

assurance 2,00

honoraires 2,00 2,00

transports locaux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

perso maison 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08

divers 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

TOTAUX DEPENSES 19,48 10,98 14,98 13,48 12,98 8,03 8,03 9,03 8,03

RECETTES (3) 14,00 (2) 68,00

Solde cumulé 25,97 15,00 0,02 54,55 41,57 33,55 25,52 16,50 8,47

(2) versement compte courant (3) règlement scolarités

2005 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre

DÉPENSES

Salaires

Joirection (2 pers) 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25 2,25

professeurs (Cam) 5,00 5,00 5,00 5,00 5,00

intervenants (Lyon) 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

employés adm 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28

gardiens (2) 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15 0,15

stagiaire Fr 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

Autres dépenses -

loyer immeuble 1,58 1,58 1,58 1,58 1,58 1,58 1,58 1,58

énergie + eau 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75

entretien immeuble + info 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

nettoyage 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21

fournitures 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

tel/affranchissement 0,71 0,71 0,71 0,71 0,71 0,71 0,71 0,71

Page 16: projet boaz

publicité 2,50 2,50

déplacements internat 2,00 2,00 2,00 2,00

mission/réception 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

assurance 2,00

honoraires 4,00

transports locaux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

perso maison 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08

divers 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

TOTAUX DÉPENSES 24,57 14,07 16,07 16,57 16,07 8,82 10,82 8,82

RECETTES (3) 38,00

Solde cumulé 162,70 148,63 132,56 115,99 99,92 91,10 80,28 71,46

(3) règlement scolarité

2006 janvier février mars avril mai "uin juillet août septembre

DEPENSES

Salaires

direction (2 pers) 2,33 2,33 2,33 2,33 2,33 2,33 2,33 2,33

professeurs (Cam) 3,42 3,42 3,42 3,42 3,42

intervenants (Lyon) 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28

employés adm 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30

gardiens (2) 0,17 0,17 0,17 0,17 0,17 0,17 0,17 0,17

stagiaire Fr 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16

Autres dépenses

loyer immeuble 1,66 1,66 1,66 1,66 1,66 1,66 1,66 1,66

énergie + eau 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75

entretien immeuble + inf 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25

nettoyage 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21 0,21

fournitures 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50

tel/affranchissement 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75

publicité 2,50 2,50

déplacements internat 2,00 2,00 2,00 2,00

mission/réception 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42 0,42

assurance 2,00

honoraires 4,00

transports locaux 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

perso maison 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08

divers 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52 1,52

TOTAUX DEPENSES 23,43 12,93 14,93 15,43 14,93 9,23 11,23 9,23

RECETTES (3) 41,00

Solde cumulé 243,42 230,49 215,56 200,13 185,20 175,97 164,74 155,51

(3) règlement scolarité

Commentaires concernant les situations de trésorerie prévisionnelles

On peut résumer le risque financier en cas de non-ouverture en octobre sur deux niveaux

Nous n'obtenons pas l'autorisation d'ouverture début mars 2003. La perte s'élève à environ 15 000E soit 10 000 000 FCFA

D Nous ne pouvons pas ouvrir en octobre par manque d'étudiants. Nous risquons alors de perdreo Le montant des travaux

Page 17: projet boaz

o La création de la société et les frais engendrés o Les achats réaliséso Les salaires versés...

Le montant pourrait s'élever en septembre 2003 à environ 200 000 E. Cependant, cette somme pourrait être sensiblement diminuée à partir du moment où nous suivrons la situation des inscriptions au jour le jour.Il restera encore à régler le problème du bail.

Evolution de la trésorerie

Si la répartition des recettes et des dépenses est respectée, c'est dès la deuxième année que nous pourrions commencer à rembourser une partie du compte courant. Cela devient plus évident à partir de la troisième année.

Impôt sur les Sociétés

Faut-il encore tenir compte du poids de PIS ? Nous ne connaissons pas les pratiques exactes camerounaises.Cela pourrait avoir une incidence non négligeable sur notre résultat comme sur notre trésorerie.

8. RETROPLANNING 2003

Il est capital. Il comprend deux périodes

Tout va reposer sur l'accord d'ouverture de notre établissement par les autorités ministérielles camerounaises.Deux dossiers sont à déposés

- dossier de demande de création d'un établissement

- dossier de demande d'ouverture d'un établissement

Pour des raisons techniques nous allons essayer de déposer les deux dossiers en même temps pour la cession du 20 février 2003.

8.1.1 Préparation du dossier d'ouverture

Si le dossier de création peut se faire de France, il n'en est pas de même pour le dossier d'ouverture.De nombreuses informations doivent venir du Cameroun. Ce qui demande une organisation spécifique.

8.1.2 Délai de réponse par les autorités sur le dossier d'ouverture

D'après nos informations, le délai pourrait être de plusieurs mois. Ce qui rendrait alors impossible une ouverture pour octobre 2003.Nous espérons obtenir grâce à nos relations une réponse au plus tard le 10 mars sinon l'ouverture en 2003 devient impossible.

8.1.3 Perte pour les associés en cas de non-réponse avant le 10 mars

Pour réaliser ce dossier d'ouverture, nous aurons engagé certains frais - frais de déplacements- frais de notaire et d'avocat (création de la SA au Cameroun)

- frais d'avocat pour la préparation du bail des locaux

Il est à noter que ce bail contiendra une condition suspensive en cas de non-obtention de l'accord d'ouverture de l'école.- frais d'architecte pour la préparation des devis ...

Ces frais ne devraient pas dépasser environ 15 000 € (10 000 000 FCFA).

Si nous obtenons l'accord, tout doit s'enchaîner.

8.2.1 Travaux de mise en conformité des locaux pour une entrée le plus tôt possible. 8.2.2 La communication pour faire connaître l'école et

les examens d'admission

8.2.3 La mise au point des pédagogie_ e' et 2éme cycle

8.2.4 Le choix des professeurs camerounais

Page 18: projet boaz

8.2.5 Les relations publiques avec les entreprises, les autorités et les média ... 8.2.6 la création du Comité Scientifique

8.2.7 Inauguration de l'établissement en octobre 2003