Upload
vankhue
View
222
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
RADIOPROTECTION
Item n°176 : Risques sanitaires liés aux irradiations. Radioprotection
- Préciser les risques biologiques liés à l'irradiation naturelle ou artificielle et savoir en informer les patients.
- Expliquer les risques liés aux principaux examens radiologiques ainsi qu'aux actes interventionnels réalisés sous imagerie médicale.
- Appliquer les principes de la radioprotection aux patients et aux personnels.
O ERNST 2017
GÉNÉRALITÉS
Les radiations ionisantes RI
Rayons X / Tube
Rayons γ, rayons α, rayons β
/ Radioactivité (désintégration atomique)
Nature
Rayons X et Rayons γ : R.E.M. (ondes)
rayons α : noyau d'hélium
rayons β : électron (ou positon)
GÉNÉRALITÉS
Atténuation des radiations ionisantes
Rayons X et Rayons γ : plusieurs mètres
rayons α : noyau d'hélium : 0.1 mm
rayons β : électron (ou positon) : quelques mm
Neutrons : plusieurs mètres
Effets des radiations ionisantes
Les RI « cassent » des liaisons moléculaires
=> Risque de mort cellulaire
=> Risque de modification du génome si atteinte de l’ADN
GÉNÉRALITÉS
Mesure des radiations ionisantes
Mesure physique GRAY Gy
1 Gy = rayonnement qui délivre 1 joule / kg
Mesure biologique SIEVERT Svt = Dose Efficace
1 Svt = exposition du corps entier à 1 Gy de rayon X ou γ
Mesure du nombre de désintégrations radioactives : Becquerel (Bq)
1 Bq = une désintégration par seconde
(Ancienne unité Curie 1 Ci = 3,7×1010 Bq)
Cela ne mesure pas le rayonnement qui dépend de l'atome concerné
Ex I131 55 Bq/m³/an = 42 mSvt Radon122 65 Bq/m³/an = 1.5 mSvt
GÉNÉRALITÉS
Exposition externe / interne
Exposition externe
Ne concerne que les rayons X ou γ et neutrons
Exposition interne
Absorption d'un élément radioactif par la respiration (ex radon) ou l'alimentation (ex iode)
Remarque
Les radioéléments ont une distribution très variable :
radon – poumon iode – thyroïde etc
Risque biologique
2 types d’effets
Déterministes = à forte dose :
Le nombre de cellules tuées ne permet plus la fonction de l’organe
=> Effet seuil > 1 Gy (sauf cellules hématopoïétiques 500 mGy)
ex : radiodermite, effets malformatifs
Jamais en radiodiagnostic, parfois en radiologie interventionnelle
Recherché en radiothérapie
Aléatoires = stochastique :
Effet sur le génome : 1 photon provoque 1 mutation non létale pour la cellule «Cassure d’un bras d’ADN»
=> Pas d’effet seuil
=> Effets carcinogènes, Effets héréditaires
Problème en radiodiagnostic
EFFETS STOCHASTIQUES
Effet sur le génome : 1 photon provoque 1 mutation non létale pour la cellule «Cassure d’un bras d’ADN»
Effets non proportionnels à la dose
Un seul photon X peut induire un cancer
Risque de cancer +++
Risque théorique de malformation dans la descendance (prouvé chez certains insectes, mais non prouvé chez l'humain)
Effets stochastiquesen réalité….
Données de travail : Nagasaki et Hiroshima
*** **
* Excès de risque < 5%A 1 Sv :
Cancer solide : 84/1608 = 5,2 %
Leucémie : 22/1914 = 1,15 % 1 Sv 5 % de cancer
Incidence des cancers après exposition aux RI
Pic à 7 ans
DistinguerLeucémies : pic « précoce »Cancers solides : pic > 20 ans
Dosimétrie Rayons X : notion de faible dose
1 Faible dose = dose inférieure à 100 mSvt
A 100 mSvt risque de cancer mortel : 0,5 %
2 Nombre de décès en 2012 en France : 559 000 par cancer 148 000 (26%)
3 Que se passe-t-il en dessous de 100 mSvt (adulte) ?
Aucune étude n'a réellement mis en évidence de risque sur ajouté en dessous de 100 mSvt
4 Pourquoi aucune étude n'a mis en évidence de risque surajouté en dessous de 100 mSvt ?Multiples hypothèses :- Insuffisance statistique (le risque existe mais n'est pas encore démontré) ?- Faibles lésions pouvant être réparées (le risque devient infime) ?
Dosimétrie Rayons X : notion de faible dose
4 Pourquoi aucune étude n'a mis en évidence de risque surajouté en dessous de 100 mSvt ?
5 Principe de précaution Le risque est DIRECTEMENT proportionnel à la dose
Ce principe est retenu dans de nombreuses publications...Dans ce cas : scanner TAP risque de cancer mortel 0.5/1000
6 Ce que j'en pense…La proportionnalité dose risque surestime probablement très fort le risque pour les faibles doses
Pour un adulte : un scanner = risque minime
Le vrai risque : multiplication des examens qui peut dans certains cas faire sortir des faibles doses…
=> Ne prescrire que des examens justifiés +++
Effet de l'âge
L'enfant a une radiosensibilité nettement plus élevée que l'adulte, du fait du nombre de mitoses.
Les différentes expositions
Irradiation naturelle : 2.4 mSv / an
Irradiation médicale : 1.6 mSv / an due à 71 % au scanner
Scanner
Thorax - Abdomen – Pelvis (1 phase) : 15 mSv (le plus irradiant)
Cérébral : 3 mSv
Radio de thorax (1 cliché) : 0.1 mSv
ASP (1 cliché) : 0.15 mSv
TEP scanner : 15 mSv
Radioactivité naturelle
En moyenne 2,4 mSvt par an en France
Radon dans habitation : 2/3 de la dose
Estimation 2500 décès / an
(cancer bronchique)
Surtout dans le granit
Mesure de la dosimétrie en rayons X
Radiologie conventionnelle et scanner
Les appareils donnent une mesure physique des rayons X mGy
Mais il faut tenir compte de la surface irradiée (radiologie conventionnelle) ou de la longueur irradiée (scanner)
La dose indiquée dans les comptes rendus (obligatoire)Radiologie conventionnelle : mGy.cm² (dose x surface PDS DAP)Scanner : mGy.cm (dose x longueur PDL DLP)
Pour obtenir la dose efficace en Svt il faut multiplier par un coefficient correcteur
Exemple en scanner Dose efficace = k x PDL
Tête Cou Thorax Abdomen Pelvis
0.0019 0.0052 0.0146 0.0153 0.0129
valeurs k chez l'adulte en scanner
IRSM - ASN
IRSN Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
Expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques
ASN Autorité de sûreté nucléaire Autorité indépendante
Réglementation : l'ASN est chargée de contribuer à l'élaboration de la réglementation, en donnant son avis au Gouvernement sur les projets de décrets et d'arrêtés ministériels ou en prenant des décisions réglementaires à caractère technique ;
Contrôle : l'ASN est chargée de vérifier le respect des règles et des prescriptions auxquelles sont soumises les installations ou activités qu'elle contrôle ;
Information du public : l'ASN est chargée de participer à l'information du public, y compris en cas de situation d'urgence.
ASN = GENDARME + INFORMATION
L'ASN contrôle TOUTES les installations RAYONS X et NUCLÉAIRE
Radioprotection
Basée sur principe ALARA As Low As Reasonably Achievable
Se traduit par 3 principes (code santé publique)
Justification : de l'exposition à des rayonnements ionisants
Optimisation : dose minimum qui donne le résultat attendu
Limitation des doses (hors patients)
Justification
Code de la santé publique
Toute exposition d’une personne à des rayonnements ionisants, dans un but diagnostique, thérapeutique, de médecine du travail ou de dépistage, doit faire l’objet d’une analyse préalable permettant de s’assurer que cette exposition présente un avantage médical direct suffisant au regard du risque qu’elle peut présenter et qu’aucune autre technique d’efficacité comparable comportant de moindres risques ou dépourvue d’un tel risque n’est disponible.
Justification
En cas de désaccord entre le praticien demandeur et le praticien réalisateur de l’acte, la décision appartient à ce dernier.
Pour les actes diagnostiques :
Guide du Bon Usage des examens d'imagerie médicale
Radiologie et Médecine Nucléaire
http://gbu.radiologie.fr/ (gratuit)
Application disponible Android et Ipad (payant)
Optimisation
Utiliser le niveau le plus bas possible compte tenu des connaissances scientifiques et de l'état technique
Meilleures machines possible
Protection (écran, vêtements, etc)
Formation des personnels obligatoireEn radioprotection des travailleurs (tous les 3 ans)En radioprotection des patients (tous les 10 ans)
Niveaux de référence diagnostiques
Niveaux de référence diagnostiques
Pour chaque examen un niveau de référence diagnostique de dosimétrie est défini.
Les radiologues doivent les respecter
Il s'agit d'un maximum
Exemple scanner pour adulte
Limitation de la dose
Cela ne concerne pas l'irradiation naturelle ni l'irradiation des patients
Public : 1 mSvt / an
Travailleurs
Pour les professionnels: 20 mSv/an en moyenne sur 5ans (soit 100mSv)
Catégorie A: irradiation > 6 mSv/an → zone contrôlée (ex: radiologue)
Catégorie B: irradiation = 1-6 mSv/an → zone surveillée
=> Surveillance des travailleurs
Risques liés aux principaux examens diagnostiques
Faibles doses donc jamais d'effet déterministe
Seul risque possible : stochastique (aléatoire)
donc risque théorique de cancer
Rappel dosimétrie examens radiologiques : 0.1 à 40 mSvt
Attention aux examens multiphasiques en scanner (TAP 2 phase = 30 mSvt)
Pas de risque prouvé en dessous de 100 mSvt (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de risque)
100 mSvt peuvent être atteints avec des examens multiples
Risques liés aux principaux examens radiologiques
Un peu de bon sens
Attention aux pathologies chroniques pouvant entraîner des examens multiples (ex Crohn)
(risque de dépasser 100 mSvt)
Attention aux enfants (plus on est jeune plus on est radiosensible)
Ne pas multiplier les examens...
Risques liés aux principaux examens radiologiques
Risque aux faibles doses < 100 mSvt
Non connu actuellement
Principe de précaution : relation linéaire sans seuil
ex : 1 Svt = 5 % de cancer en plus
donc 10 mSvt risque de 0,05 % de cancer
Très surestimé ? (ne tiens pas compte des réparations cellulaires possibles)
Information – consentement des patients
Risques liés à la radiologie interventionnelle
Exemple coronarographie, embolisation anévrisme
Forte dose possible (> 1 Gy sur une petite région)
Effet non rare : alopécie, érythème
Effet rare : ulcérations cutanées
Effet très rare : cancer dans la zone
Justification du traitement (RCP obligatoire en oncologie)
Information spécifique du patient et consentement (consultation)
Suivre le patient cliniquement si dépassement d'un seuil
Radioprotection des patients
Justification médicale de l'acte
Optimiser sa réalisation
Respect des NRD
Formation des personnels spécifiquement à la radioprotection des patients obligatoire tous les 10 ans (radiologues, manipulateurs, chirurgiens, anesthésistes, etc)
Attention aux femmes enceintes
Attention aux enfants
Attention à la multiplication des examens
Information - consentement
Dose dans le compte rendu (obligatoire)
Radioprotection des Travailleurs
1 Limitation de la dose 20 mSv/an
Catégorie A: irradiation > 6mSv/an → zone contrôlée
(ex radiologie, médecine nucléaire, radiothérapie)
Catégorie B: irradiation = 1-6mSv/an → zone surveillée
Jeunes 16 – 18 ans < 6 mSvt/an
Femme enceinte : < 1mSvt
2 Visite médicale du travail : avant exposition puis annuellement
3 Surveillance dosimétrique (= port d’un dosimètre)
Catégorie A: mensuelle
Catégorie B: trimestrielle
4 Formation tous les 3 ans
Réglementaire
Radioprotection des Travailleurs
Évaluer les risques en réalisant une analyse de
poste de travail
Effectuer un zonage (mesures de doses)
Contrôlée ou surveillée ?
Formation à la radioprotection des travailleurs
Responsabilité employeur
Surveillance médicale
Comment se protéger en salle de radiologie ?
Règles impératives (légales)
Obligation d’avoir tous les 3 ans une formation en radioprotection des travailleurs
(comme ce cours...)
- Voyant rouge à l’extérieur quand il y a des rayons X (= ne pas entrer)
- Derrière le paravent (plombé) : risque 0
- Dans la salle :
Uniquement quand présence indispensable
1 Port d’un dosimètre
2 Toujours un tablier plombé
3 Jamais dans le rayonnement direct (y compris mains, même avec gants plombés)
4 Se mettre le plus loin possible
5 L’opérateur doit faire le moins de scopies et le moins de graphies possibles
La femme enceinte
Pour des doses foetales inférieures à 100 mGy, il n'y a pas de justification à une interruption de grossesse :
Risque de cancer à 1 Gy in utero : 5 % (10 mGy 0.05%)Il n'y a pas de risque de malformation en dessous de 100
mGy
Annals of the ICRP, Volume 30, Number 1, January 2000
En pratique :
100 mGy
= Normalement 4 acquisitions sur le pelvis en scanner en scanner, mais possible à partir de 2 acquisitions
= 12 examens radiographiques de rachis lombaire
= 6 lavements barytés
= au moins 16 cathétérismes rétrogrades endoscopiques...
GROSSESSE ET RADIATIONS
1. Valentin J. Pregnancy and medical radiation, ICRP Publication 84. Ann ICRP. 2000;30(1):37-38.
GROSSESSE ET RADIATIONSDeux seuils
< 100 mGyRien de mesurableAugmentation théorique du nombre de cancers non mesurable
100 à 200 mGy- Augmentation du nombre de cancers (0,6 % à 100 mGy)- Discret retard mental possible (non mesurable)
> 200 mGy- Augmentation du nombre de cancers (6 % à 1 Gy)- Anomalies du système nerveux central- puis cataractes, retard de croissance, malformations, troubles comportementaux, et létalité.
Grossesse : cdat radiologie
L'examen ne couvre pas l'abdomen pelvis
Indication certaine ne pouvant attendre l’accouchement (exemple embolie pulmonaire) : faire l'examen / rassurer
« pas d’augmentation du risque spontané »
L'examen couvre l'abdomen pelvis
Justification : Ne faire l'examen que si pas d'autre technique diagnostique et ne peut attendre fin de la grossesse
Demande écrite mentionnant la grossesse
Information : de la patiente et consentement avant l’examen
Optimiser : 1 seul passage en scanner
Indiquer la dose dans le compte rendu : DLP et CTDI
Grossesse : information de la patiente < 100 mGy
Recevoir, expliquer :
Pas d’augmentation du risque spontané de malformation
Augmentation théorique minime et non mesurable du risque de cancer (Inverser la perception du risque)
Risque de cancer pour une irradiation durant la grossesse
Risque spontané Risque : essentiellement leucémie : 0,25 %
=> Probabilité de ne pas avoir de cancer dans l’enfance : 99,75 %
Après une irradiation < 100 mSvRisque inconnu (pas de risque démontré)
Estimation du risque de cancer sur Hiroshima : 5 % à 1 Gy
donc pour un scanner à 20 mGy (scanner pelvien « normal »)
Risque estimé de 5% x 0,02 = 0,1%
=> Probabilité de ne pas avoir de cancer dans l’enfance :
99,65 à 20 mGy
Grossesse : information de la patiente > 100 mGy
Faire mesurer expérimentalement la dose
Recevoir, expliquer :
Pas d’augmentation du risque spontané de malformation
Risque de retard mental pourrait augmenter très faiblement
Augmentation minime du risque de cancer (Inverser la perception du risque)
Grossesse possible
Attendre
ou
B HCG
Remarque : pas de retard des règles et à l'interrogatoire pas de risque de grossesse : faire l'examen
Grossesse et IMG
Uniquement irradiation entre 5 et 17 SA
et
Dosimétrie > 100 mGy
Remarque : le risque reste faible entre 100 et 200 mGy
Déclaration obligatoire à l’ASN de toute irradiation pelvienne accidentelle lors d’une grossesse
En pratique il s’agit d’un examen avec irradiation pelvienne réalisé chez une femme enceinte avec méconnaissance de la grossesse
Personnel dans la centrale :Irradiation interne et externeRisque de décès précoce par irradiation externe
Population en dehors de la centrale2 radioéléments
Irradiation interne par absorption des radioéléments
Cs137 : rayons β et γ, compétiteur du potassium=> répartition dans l'ensemble du corps
I131 : fixation élective à la thyroïde Rayons β=> risque de cancer thyroïdien (surtout enfants)
Accident Centrale Nucléaire
Deux principaux radioéléments : Césium Cs137 et Iode I131Chaîne alimentaire +++
Cs137 : rayons β et γ, période 30 ans donc persistance durant plusieurs générationscompétiteur du potassiumrépartition dans l'ensemble du corps
Après une explosion le césium retombe sur le sol puis est absorbé par les plantes et ensuite par les animaux
I131 : fixation élective à la thyroïde Rayons β, période 8 jours, donc quasi disparition à 3 mois (reste 1 %)=> risque de cancer thyroïdien (surtout enfants)
Accident Centrale Nucléaire
Thyroïde
Chez l'adulte : la thyroïde est radio résistante
1 Gy 0.19 % de K supplémentaires (facteur RR 1.72)
Chez l'enfant : la thyroïde est très radiosensible
- La captation iode constante mais plus petit volume (Iode radioactif)
- Plus grand nombre de mitoses
< 14 ans Facteur RR 19.5 (Iode radioactif, par apport à l'adulte)
14 – 18 ans Facteur RR 2.8 (Iode radioactif, par rapport à l'adulte)
Délai court (possible dès 4 ans)
Après un accident de centrale nucléaire
Bloquer la thyroïde avec de l'iode le plus vite possible (surtout chez enfants)
Accident de centrale nucléaire
Proximité immédiate (= dans la centrale)
=> effets déterministes voir tableau à court terme
=> risque K leucémie à long terme
A quelques km Césium / iode / divers
Respiration (un peu, durant l’accident), boissons++, alimentation++
Césium et divers : irradiation corps entier risque cancer et leucémie
Iode : risque cancer thyroïde (enfants+++)
CDAT Iode immédiatement
Quitter la zone au plus vite (confinement en attendant)
Remarque : la fumée radioactive (invisible inodore) peut retomber très à distance (200 300 km) selon les vents...
Durant l’accident la contamination se fait essentiellement par voie respiratoire à cause du nuage radioactif
Fukushima en 2016
Accident en mars 2011
Dosimétrie de la population ne travaillant pas à la centrale : 15 personnes > 15 mSv ne dépassant pas 25 mSv
Cancer de la thyroïde : campagne de dépistage systématique. Incidence identique à autres régions du Japon
Pas d’augmentation du taux de malformation chez les enfants nés dans les 9 mois.
Source IRSN mars 2016
Tchernobyl
Iode pour les personnes évacuées : moyenne de 1.4 Gy
Aujourd’hui : disparition de l’iode 131
TchernobylIncidence du cancer de la thyroïde : augmentation chez les personnes enfants en 1986
Pas d’augmentation de l’incidence d’autres cancers (dont leucémie) sauf liquidateurs
Tchernobyl : doses en FranceSource : IPSN 2001
Valeurs max sur 60 ans (dont 1/3 reçue en 1986)
Effet négligeable en France...