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606 Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633 l’indice de conformation (volume de l’isodose 100 %/volume cible prévisionnel). Celui-ci restait toutefois légèrement meilleur avec RapidArc : 1,15 (±0,1) contre 1,17 (±0,1). Les doses moyennes délivrée au volume cible interne, 117 (±3) %, et au volume cible prévisionnel, 113 (±3) %, étaient identiques. Les doses maximales aux organes à risque étaient globalement réduites de 20 %, avec la possibilité d’atteindre plus de 40 % dans le volume le plus critique. Conclusion.– Une prescription sur la dose moyenne au volume cible interne, associée à une couverture du volume cible prévisionnel par une isodose supérieure à 99 %, permet avec RapidArc de diriger l’hétérogénéité de dose souhaitée dans les volumes cibles. Le suivi pendant les fractions par imagerie de basse énergie sans marqueur implanté permet de plus de contrôler la position de la cible durant la durée de la séance. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.058 P055 Évaluation précoce de la réponse métabolique par TEP-scanographie après radiothérapie hypofractionnée thoracique N. Salem , J. Darreon , A. Benkemouche , N. Charrier , I. Brenot-Rossi , A. Madroszyck Institut Paoli-Calmettes, Marseille, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Salem) Objectif.– L’intérêt de la TEP-scanographie dans le bilan d’extension des cancers bronchiques et la valeur pronostique de la standard uptake value (SUV) sont actuellement reconnus. L’objectif de cette étude prospective était d’évaluer la TEP-scanographie pour évaluer la réponse précoce à l’irradiation hypofractionnée à fortes doses dans les cancers du poumon. Patients et méthodes.– Au cours d’une période de cinq mois, dix patients consécutivement pris en charge pour un cancer bron- chique primitif histologiquement prouvé ont été traités par une irradiation hypofractionnée à fortes doses, soit avec un appareil de tomothérapie, soit avec un accélérateur linéaire. La taille moyenne des lésions traitées était de 21,8 mm (15–35) et les volumes cibles moyens anatomocliniques et prévisionnels étaient respectivement de 16,9 (5–39) et 50,1 cm 3 (17–78,5). Afin de déterminer un volume cible interne, chaque patient a bénéficié de plusieurs séquences d’examen scanographique avec reconstruction maximum intensity projection (MIP). Le contrôle du positionnement par une imagerie volumique de basse énergie a systématiquement été effectué avec un recalage automatique et/ou manuel par l’oncologue radiothé- rapeute avant chaque séance. La dose médiane délivrée a été de 48 Gy en six fractions (36–48), et l’étalement médian était de dix jours (8–15). Tous les patients ont eu une TEP-scanographie un à deux mois avant leur traitement et deux mois après. Résultats.– Le suivi médian était de 4,3 mois (2–5). La SUV maxi- male médiane avant traitement était de 10,6 (4–30). Une nette réduction de la SUV maximale médiane a été retrouvée sur la TEP- scanographie à deux mois avec une SUV maximale médiane de 1,2 (0,8–4,3) et cela dans l’ensemble de la population étudiée. Une réponse complète métabolique a été notée chez sept patients et incomplète chez les trois autres. Conclusion.– La réponse métabolique après radiothérapie hypo- fractionnée à forte dose est rapide. Son caractère prédictif sur le contrôle local reste à démontrer sur les TEP-scanographies ulté- rieures. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.059 P056 Chimioradiothérapie concomitante exclusive des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules : la TEP-scanographie au ( 18 F)-FDG réalisée à mi parcours du traitement est-elle un facteur prédictif de la réponse ? S. Yossi a,, S. Krhili a , J. Muratet a , K. Kerrou b , F. Denis a a Clinique Victor-Hugo/centre Jean-Bernard, Le Mans, France b Service de médecine nucléaire, hôpital Tenon, Paris, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Yossi) Introduction.– Nous avons réalisé une étude prospective mono centrique afin d’évaluer si la TEP-scanographie au ( 18 F)-FDG (fluo- rodésoxyglucose) réalisée à 30 Gy pouvait prédire le contrôle local et la survie des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules localement évolué après chimioradiothérapie exclusive. Patients et méthodes.– Au cours d’une période de quatre ans et demi, 31 patients consécutifs atteints de cancer du poumon inopérable ou localement évolué (classé T2-4N0-3M0) ont rec ¸ u une chimio- radiothérapie concomitante dans notre centre et une TEP avant traitement et à 30 Gy. Il s’agissait pour 48 % (n = 15) d’un carcinome épidermoïde, 35 % (n = 11) d’un adénocarcinome, 16 % (n = 5) d’un autre type (carcinome neuro-endocrine, carcinome peu différen- cié). Nous avons évalué plusieurs paramètres de la TEP : les standard uptake value (SUV) maximales, la SUV moyenne, le delta de la SUV maximale, le maximum intensity projection (MTV) de la tumeur pri- mitive et de la principale adénopathie hypermétabolique, ainsi que le rapport entre la SUV maximale de la tumeur primitive et la SUV maximale hépatique (RLSUVmax). Des courbes receiver operating characteristic (ROC) ont été utilisées pour déterminer la meilleure valeur seuil pouvant corréler ces paramètres de SUV avec les taux de survie globale et de contrôle local. Résultats.– Le taux de survie globale était de 33 %, avec une durée médiane de suivi de 11 mois (1–33). Le temps médian écoulé jusqu’à la rechute était de six mois (2–17). Il y avait peu de paramètres de la TEP significativement corrélés avec la survie glo- bale ou le contrôle local. On notait une tendance significative à un meilleur taux de survie globale chez les patients chez qui le volume tumoral métabolique total était de 1126,8 cm 3 avant le traitement (p = 0,076 ; risque relatif = 0,2 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,06–0,6). Le taux de survie globale était significativement corrélé avec le rapport entre la SUV maximale de la tumeur primi- tive et la SUV maximale hépatique avant le traitement (p = 0,038 ; risque relatif : 0,38 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,12–1,13). Conclusion.– La réponse métabolique précoce pendant la chimio- radiothérapie concomitante des cancers bronchiques non à petites cellules est possible, mais ne semble pas être associée à un pronos- tic plus favorable. Des études multicentriques de plus grande taille doivent être envisagées. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.060 P057 Radiothérapie en condition stéréotaxique des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules localisés : expérience du service de radiothérapie du CHU de Bordeaux

Radiothérapie en condition stéréotaxique des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules localisés : expérience du service de radiothérapie du CHU de Bordeaux

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Page 1: Radiothérapie en condition stéréotaxique des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules localisés : expérience du service de radiothérapie du CHU de Bordeaux

606 Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633

l’indice de conformation (volume de l’isodose 100 %/volume cibleprévisionnel). Celui-ci restait toutefois légèrement meilleur avecRapidArc : 1,15 (±0,1) contre 1,17 (±0,1). Les doses moyennesdélivrée au volume cible interne, 117 (±3) %, et au volume cibleprévisionnel, 113 (±3) %, étaient identiques. Les doses maximalesaux organes à risque étaient globalement réduites de 20 %, avec lapossibilité d’atteindre plus de 40 % dans le volume le plus critique.Conclusion.– Une prescription sur la dose moyenne au volume cibleinterne, associée à une couverture du volume cible prévisionnelpar une isodose supérieure à 99 %, permet avec RapidArc de dirigerl’hétérogénéité de dose souhaitée dans les volumes cibles. Le suivipendant les fractions par imagerie de basse énergie sans marqueurimplanté permet de plus de contrôler la position de la cible durantla durée de la séance.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.058

P055Évaluation précoce de la réponsemétabolique par TEP-scanographieaprès radiothérapie hypofractionnéethoraciqueN. Salem ∗, J. Darreon , A. Benkemouche ,N. Charrier , I. Brenot-Rossi , A. MadroszyckInstitut Paoli-Calmettes, Marseille, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Salem)

Objectif.– L’intérêt de la TEP-scanographie dans le bilan d’extensiondes cancers bronchiques et la valeur pronostique de la standarduptake value (SUV) sont actuellement reconnus. L’objectif de cetteétude prospective était d’évaluer la TEP-scanographie pour évaluerla réponse précoce à l’irradiation hypofractionnée à fortes dosesdans les cancers du poumon.Patients et méthodes.– Au cours d’une période de cinq mois, dixpatients consécutivement pris en charge pour un cancer bron-chique primitif histologiquement prouvé ont été traités par uneirradiation hypofractionnée à fortes doses, soit avec un appareil detomothérapie, soit avec un accélérateur linéaire. La taille moyennedes lésions traitées était de 21,8 mm (15–35) et les volumes ciblesmoyens anatomocliniques et prévisionnels étaient respectivementde 16,9 (5–39) et 50,1 cm3 (17–78,5). Afin de déterminer un volumecible interne, chaque patient a bénéficié de plusieurs séquencesd’examen scanographique avec reconstruction maximum intensityprojection (MIP). Le contrôle du positionnement par une imagerievolumique de basse énergie a systématiquement été effectué avecun recalage automatique et/ou manuel par l’oncologue radiothé-rapeute avant chaque séance. La dose médiane délivrée a été de48 Gy en six fractions (36–48), et l’étalement médian était de dixjours (8–15). Tous les patients ont eu une TEP-scanographie un àdeux mois avant leur traitement et deux mois après.Résultats.– Le suivi médian était de 4,3 mois (2–5). La SUV maxi-male médiane avant traitement était de 10,6 (4–30). Une netteréduction de la SUV maximale médiane a été retrouvée sur la TEP-scanographie à deux mois avec une SUV maximale médiane de 1,2(0,8–4,3) et cela dans l’ensemble de la population étudiée. Uneréponse complète métabolique a été notée chez sept patients etincomplète chez les trois autres.Conclusion.– La réponse métabolique après radiothérapie hypo-fractionnée à forte dose est rapide. Son caractère prédictif sur lecontrôle local reste à démontrer sur les TEP-scanographies ulté-rieures.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.059

P056Chimioradiothérapie concomitanteexclusive des cancersbronchopulmonaires non à petitescellules : la TEP-scanographie au(18F)-FDG réalisée à mi parcours dutraitement est-elle un facteurprédictif de la réponse ?S. Yossi a,∗, S. Krhili a, J. Muratet a, K. Kerrou b,F. Denis a

a Clinique Victor-Hugo/centre Jean-Bernard, Le Mans, Franceb Service de médecine nucléaire, hôpital Tenon, Paris, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Yossi)

Introduction.– Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique afin d’évaluer si la TEP-scanographie au (18F)-FDG (fluo-rodésoxyglucose) réalisée à 30 Gy pouvait prédire le contrôle localet la survie des patients atteints d’un cancer bronchique nonà petites cellules localement évolué après chimioradiothérapieexclusive.Patients et méthodes.– Au cours d’une période de quatre ans et demi,31 patients consécutifs atteints de cancer du poumon inopérableou localement évolué (classé T2-4N0-3M0) ont recu une chimio-radiothérapie concomitante dans notre centre et une TEP avanttraitement et à 30 Gy. Il s’agissait pour 48 % (n = 15) d’un carcinomeépidermoïde, 35 % (n = 11) d’un adénocarcinome, 16 % (n = 5) d’unautre type (carcinome neuro-endocrine, carcinome peu différen-cié). Nous avons évalué plusieurs paramètres de la TEP : les standarduptake value (SUV) maximales, la SUV moyenne, le delta de la SUVmaximale, le maximum intensity projection (MTV) de la tumeur pri-mitive et de la principale adénopathie hypermétabolique, ainsi quele rapport entre la SUV maximale de la tumeur primitive et la SUVmaximale hépatique (RLSUVmax). Des courbes receiver operatingcharacteristic (ROC) ont été utilisées pour déterminer la meilleurevaleur seuil pouvant corréler ces paramètres de SUV avec les tauxde survie globale et de contrôle local.Résultats.– Le taux de survie globale était de 33 %, avec une duréemédiane de suivi de 11 mois (1–33). Le temps médian écouléjusqu’à la rechute était de six mois (2–17). Il y avait peu deparamètres de la TEP significativement corrélés avec la survie glo-bale ou le contrôle local. On notait une tendance significative àun meilleur taux de survie globale chez les patients chez qui levolume tumoral métabolique total était de 1126,8 cm3 avant letraitement (p = 0,076 ; risque relatif = 0,2 ; intervalle de confianceà 95 % : 0,06–0,6). Le taux de survie globale était significativementcorrélé avec le rapport entre la SUV maximale de la tumeur primi-tive et la SUV maximale hépatique avant le traitement (p = 0,038 ;risque relatif : 0,38 ; intervalle de confiance à 95 % : 0,12–1,13).Conclusion.– La réponse métabolique précoce pendant la chimio-radiothérapie concomitante des cancers bronchiques non à petitescellules est possible, mais ne semble pas être associée à un pronos-tic plus favorable. Des études multicentriques de plus grande tailledoivent être envisagées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.060

P057Radiothérapie en conditionstéréotaxique des cancersbronchopulmonaires non à petitescellules localisés : expérience duservice de radiothérapie du CHU deBordeaux

Page 2: Radiothérapie en condition stéréotaxique des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules localisés : expérience du service de radiothérapie du CHU de Bordeaux

Posters / Cancer/Radiothérapie 17 (2013) 585–633 607

C. Kintzinger a,∗, R. Trouette a, J. Benech a,L. Bailly a, M. Thumerel b, J. Jougon b, F. Chomy c,M. Lederlin d, R. Veillon e, J. Maire a

a Service de radiothérapie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, Franceb Service de chirurgie thoracique, CHU de Bordeaux, Bordeaux, Francec Service d’oncologie médicale, institut Bergonié, Bordeaux, Franced Service de radiologie, hôpital Haut-Lévêque, CHU de Bordeaux,Bordeaux, Francee Service des maladies respiratoires, CHU de Bordeaux, Bordeaux,France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (C. Kintzinger)

Introduction.– La radiothérapie en conditions stéréotaxiques descancers bronchopulmonaires non à petites cellules localisés consti-tue une alternative thérapeutique validée à la chirurgie pour lespatients non opérables. Cette pratique est réalisée courammentdepuis 2009 au CHU de Bordeaux. Nous exposons ici les résultatsobtenus avec cette technique dans notre centre.Méthodes.– Le centre hospitalier universitaire de Bordeaux utilise lesystème Body Frame® avec le logiciel de planification de traitementErgo® d’Elekta pour la radiothérapie en conditions stéréotaxiquesdes cancers bronchopulmonaires non à petites cellules. La dosimé-trie pour la radiothérapie en conditions stéréotaxiques est obtenueà partir de trois scanographies réalisées lors de deux séances de cen-trage. Le schéma d’irradiation optimal pratiqué est de 60 Gy délivrésen quatre fractions de 15 Gy, deux par semaine.Résultats.– Soixante-six patients ont bénéficié de ce type de traite-ment au cours d’une période de quatre ans, avec un recrutementen progression de 8 % par an en moyenne. Le suivi moyen a été de20 mois. Sept patients ont bénéficié de cette technique pour refusde la chirurgie, 70 % (46) ont bénéficié du traitement standard, lesautres patients ont eu pour 12 d’entre eux quatre séances de 12 Gyet huit trois de 20 Gy. Les probabilités de contrôle local et de sur-vie globale étaient respectivement dans la population étudiée de89 % et de 69 %. Sept cancers ont rechuté, cinq avec l’apparition denouveaux nodules et deux dans le médiastin. La tolérance au trai-tement a été bonne et n’a été marquée que par une toxicité grade1 ou 2 dans 7 % des cas et de grade 3 dans 3 %.Conclusion.– La radiothérapie en conditions stéréotaxiques des can-cers bronchopulmonaires non à petites cellules est une alternativevalidée à la chirurgie lorsqu’ils sont localisés. Les chiffres obtenussont comparables à ceux retrouvés dans la littérature.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.061

P058Chimioradiothérapie concomitantesuivie d’une irradiation stéréotaxiquedans les cancers bronchiques non àpetite cellules : essai de phase1 CYBERTAXCISJ. Doyen a,∗, A. Leysalle a, M. Poudenx a, J. Otto a,G. Angellier a, B. Padovani b, N. Venissac b,P.-Y. Bondiau a

a Centre Antoine-Lacassagne, Nice, Franceb CHU Pasteur, Nice, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J. Doyen)

Objectifs.– Escalade de dose par radiothérapie stéréotaxique abla-tive robotisée dans les cancers bronchiques non à petites cellulesaprès chimioradiothérapie concomitante.Patients et méthodes.– La chimioradiothérapie concomitante a étédélivrée avec du cisplatine et du docetaxel (25 mg/m2). Après unepause à 46 Gy, trois fractions de radiothérapie stéréotaxique abla-tive robotisée ont délivré de 7 Gy, puis une escalade de dose a étéréalisée avec augmentation d’1 Gy par fraction à chaque palier (six

paliers), selon le schéma TITE-CRM. La toxicité limitante était degrades 3–5 et a été évaluée selon la classification Common Termi-nology Criteria for Adverse Events (CTCAE) v.3.0.Résultats.– Dix-neuf patients ont été traités au cours d’une périodede 34 mois, respectivement pour les paliers 1, 2, 3, 4, 5 et 6, trois,quatre, deux, quatre, trois et trois. L’âge médian était de 63 ans(42–80), avec six femmes et 13 hommes, atteints d’un cancer destade I, un de stade IIB, 11 de stade IIIA, cinq de stades IIIB et unde stade IV. Avec un suivi médian de 22 mois (0,5–32), la toxi-cité était de grade 1 ou 2 : 11 cas d’asthénie, 11 d’alvéolite, quatrede toux, quatre d’épanchement pleural, trois de douleur et deuxd’insuffisance cardiaque. Une œsophagite de grade 4 (avec fistule)est survenue au palier 5, mais il s’agissait d’une œsophagite de grade3 à la fin de la chimioradiothérapie concomitante. Un autre patient(palier 5) a souffert d’une hémoptysie entraînant le décès, mais avecune rechute locale et métastatique. Douze cancers ont récidivé, sixen territoire irradié, neuf locorégionalement et huit à distance.Conclusion.– Un cas de toxicité de grade 4 et un autre de grade 5 ontété observés. Les patients souffrant d’une toxicité de grade 3 aprèsla chimioradiothérapie concomitante doivent être exclus, ainsi queceux souffrant d’une hémoptysie. Trois patients supplémentairesseront inclus pour finir la phase I.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2013.07.062

P059Évaluation de la dose cumuléebioéquivalente au cours d’uneirradiation de cancers bronchiquesassociant un schéma classique et unschéma stéréotaxique hypofractionnéJ. Doyen a,∗, R. Viard b, S. Aktaou b, A. Leysalle a,b,c,M. Poudenx a, G. Angellier a, B. Padovani c,N. Venissac c, P.-Y. Bondiau a

a Centre Antoine-Lacassagne, Nice, Franceb Aquilab, Lille, Francec CHU Pasteur, Nice, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (J. Doyen)

Objectifs.– Grâce à l’amélioration de la précision des techniquesd’irradiation, les traitements par irradiation conjuguent parfois unfractionnement classique (2 Gy par fraction) et un hypofractionne-ment. De nouveaux algorithmes de planification sont nécessairesafin de prédire la toxicité en fonction des doses bioéquivalentesrecues.Patients et méthodes.– Quatorze patients ont été inclus ; ils étaienttraités dans un essai de phase I de chimioradiothérapie classiquede 46 Gy suivie d’une radiothérapie stéréotaxique ablative roboti-sée de trois séanes de 7 Gy (essai CYBERTAXCIS). En collaborationavec la société Aquilab®, les matrices de dose des deux plans detraitement ont été fusionnées sur la même scanographie et conver-ties en doses bioéquivalentes pour chaque voxel, en tenant comptede la dose par fraction et du rapport �/�, en utilisant le modèlelinéaire-quadratique linéaire (logiciel Artiview®).Résultats.– Avec un suivi médian de 21 mois (5–26), 14 patients ontété traités. Douze d’entre eux ont souffert d’une toxicité de grades1–2. Un patient est décédé d’hémoptysie massive six mois aprèstraitement, mais également après un traitement par bévacizumabet une rechute locale. Le calcul des doses cumulées a montré qu’aposteriori les doses recues aux différents organes à risque étaientau-dessus des contraintes de dose pour les organes suivants : plexusbrachial (trois patients), artères pulmonaires (six), veine cave supé-rieure (quatre), cœur (deux), bronches souches (trois), os (huit) etpoumon (trois).Conclusion.– Un logiciel de sommation de doses avec conversion endoses bioéquivalentes a été développé et permet d’évaluer les dosesrecues au cours d’irradiations de fractionnements différents. Une