18
RAPPORT ANNUEL 2011

RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

  • Upload
    others

  • View
    17

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORTANNUEL 2011

Page 2: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités
Page 3: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

3

Je suis heureuse de pouvoir vous présenter le rapport d’activités deWorld Vision Sénégal pour l'année 2011. Il illustre les progrès réalisésen vue d'accomplir la vision ambitieuse de World Vision Sénégal,c'est-à-dire, voir chaque enfant jouir d’une vie dans toute saplénitude et voir toutes les parties prenantes engagées avecnous dans cette vision.

Pour faire le tour des réalisations majeures de World VisionSénégal en 2001, le rapport suivra les étapes de l’évolution d’unenfant et les domaines essentiels qui lui permettent de sedévelopper convenablement. Ainsi, on couvrira les activités denutrition pour les enfants les plus petits, puis les efforts mis en placepour améliorer l’éducation et la protection des enfants. De même, laréponse de World Vision Sénégal aux préoccupations des parents en termesde santé maternelle, sécurité alimentaire et développement économique sera couverte.

World Vision Sénégal se comprend comme partenaire des communautés pour réaliserleurs ambitions de développement. Ceci se précise dans une démarche systématique decollaboration avec les collectivités locales pour inscrire tout projet dans les Plans locauxde développement.

Ce rapport tente de refléter le grand nombre et la diversité des partenaires avec lesquelsWorld Vision Sénégal a le privilège de collaborer pour réaliser les objectifs des collectivitéslocales, dans le but d'améliorer le bien-être de l'enfant : les associations et institutionscommunautaires, les leaders traditionnels, religieux et formels, l’administration territoriale,les services techniques décentralisés, les ONG, les structures internationales et les bailleursprivés et gouvernementaux.

Si, au bout d’une année de travail avec World Vision Sénégal, les communautés sont enmesure de célébrer un cadre de vie plus propice à leurs enfants, c’est grâce au travail et àl'esprit de collaboration de beaucoup de personnes, dont vous, chers lecteurs, faites partie.Je souhaite qu’en parcourant ce rapport, votre détermination à vous engager pour le bien-être des enfants du Sénégal et votre satisfaction de compter World Vision Sénégal parmivos partenaires de choix soient revigorées !

Que Dieu, le Grand Ami des enfants, nous fasse grâce de l’honorer en œuvrant pour cesenfants !

Esther Lehmann SOWDirectrice national de World Vision Senegal

Motde la Directrice

Page 4: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

4

NUTRITION

Un domaine principal du travail de WVS en 2011 a été laprotection et le développement des petits enfants.

Un des défis qui persiste dans beaucoup de communautés est leniveau élevé de malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans.Considérant les effets souvent irréversibles sur le développementphysique et mental de l’enfant, World Vision Sénégal, avec sespartenaires, a mis un accent particulier sur la lutte contre lamalnutrition de cette tranche d’âge. C’est ainsi que les mères,gardiennes d’enfants et les relais communautaires ont été formés àutiliser les aliments locaux pour créer des menus de repas pour larécupération nutritionnelle.

Témoignage de Ndèye Mbaye :« bajanu gox » dans la zone de Thiallésur les résultats du Programme derécupération nutritionnelle PRN

« Nous, mères de famille, étions très fatiguées, carl’enfant qui ne mange pas bien est maladif. Lamalnutrition n’est pas une bonne chose pourl’enfant. Avec Vision Mondiale, nous avons lutté contrece mal. Je ne dirai pas qu’il a été complètementéradiqué, mais il ne reste que quelques poches : Lesavantages sont inimaginables. »

• Au tout début 35% d’enfants étaient malnutris lechiffre aujourd’hui est de 7%

Voici 3 recettes de ‘bouillie miracle’ pour fortifier et protéger les enfants malnutris

Pour les nourrissons de 6-10 mois : Bouillie faite à base de farine de mil, depoudre d’arachide (guerté noflaye ), de poudre de poisson fumé et de poudre de bissab.*Pour les bébés de 11- 24 mois : Bouillie faite à base de brisures de maïs, deharicots blancs (niébé), de la pate d’arachide et du sucre. Pour les enfants de 2-5 ans : Bouillie faite à base de mil grillé et moulu, de haricotsblancs (niébé), de poudre d’arachide (guerté noflaye), de sucre. Elle leur est servie avecdu lait.

Les greniers des enfants facilitent l’accès aux produits devantcomposer le menu des enfants pour une bonne croissance.

Les 5 premières années de la croissance de tout enfant est une étape critique qu’il faut surveillerconstamment.

La disponibilité de produits locaux transformés etconditionnés permet aux familles d’avoir unealimentation riche et variée pour les enfants

En 2011, dans une zone comme celle de Fatick, 3.111 enfantsde 06-59 mois sur 3.170 souffrant de malnutrition aiguëmodérée (MAM) ont été réhabilités grâce à cette technique.

En 2011, World Vision Sénégal a permis à plus de 920 enfants enmilieu rural de fréquenter pour la première fois une structurepréscolaire. Pour cela, 6 Cases des Tout-petits ont été nouvellementconstruites et équipées. Cinq autres cases déjà existantes ont étérenforcées en équipements pédagogiques permettant aux 400enfants de ces structures d’être mieux préparés pour intégrer l’écoleprimaire.

* Plante riche en vitamine C et fer, semblable au hibiscus.

Les enfants du monde rural peuvent jouir d’une éducationpréscolaire comme ceux des centres urbains

Page 5: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION

5

Confrontées à une croissance de lapopulation, beaucoup de localités dumonde rural ne peuvent plus garantir

des locaux sûrs pour accueillir les classes. Ellesfont ainsi recours soit à des abris provisoires, soitau système du double flux. De plus, les anciennessalles de classes commencent à être délabrées,et la plupart des écoles manquent d’unenvironnement propice pour l’éducation (pas delatrines, d’adduction d’eau, de clôture).

Pour contribuer à l’amélioration de cettesituation, World Vision Sénégal a pu construire26 salles de classes en 2011, pour remplacer desabris provisoires. Ces salles de classes sontmunies de rampes d’accès pour les élèveshandicapés moteurs.

En plus, 22 écoles ont été équipées en blocs sanitaires,avec des compartiments séparés pour garçons et filles.

L’exemple type d’une école primaire qui a bénéficiéde l’intervention de World Vision Sénégal et de sespartenaires, c’est l’école de Diaglé, située dans larégion de Fatick, sous-préfecture de Ndiob,communauté rurale de Mbellacadiao.

Le tableau ci-dessous illustre l’amélioration desconditions d’études des enfants de 12 ans.

L’école a connu une évolution avec l’augmentation deses effectifs, mais aussi du taux de réussite aux

examens. En 1999, le nombre d’élèves tournait autourde 200. Les filles ne représentaient pas plus de lamoitié de l’effectif. Les maîtres étaient au nombre de4 dont une dame.

Aujourd’hui, l’école élémentaire compte 325 élèvesdont 142 filles. L’effectif du préscolaire est de 47apprenants dont 19 filles.

Depuis la fondation de l’école, en 1981, jusqu’en 1989,aucun élève de cette école n’était admis à l’écolesecondaire. Mais ceci à changé, grâce aux effortsconsentis par les parents, les élèves, les enseignants etles autres intervenants : depuis l’année 2009, l’école aconnu un taux de réussite de 100% au Secondaire.

La qualité des infrastructures scolaires est une des conditions essentielles pour de bons résultats

INFRASTRUCTURES ETAT en 1999 ETAT en 2011

Salles de classes 3 salles sur 6 en mauvais état 4 salles de classes sur 9 en bon état

Mur de clôture Palissade en tiges de mil Mur en briques de ciment

Sanitaires Inexistants 03 sanitaires

Eau courante Inexistante 02

Electricité Inexistante3 panneaux solaires et équipement en bonétat

Télévision Inexistante 01 en bon état

Boutique 1 avec peu de moyens 01 avec des moyens renforcés

Cantine scolaire InexistanteStocks biens pourvus appui consistantpendant 2 ans

Equipement du préscolaire Inexistante Tables – bancs, blouses, livres, nattes

Taux d’admission au Secondaire 96% 100%

Evolution de l’école élémentaire de Diaglé de larégion de Fatick avec l’intervention des partenaires

Page 6: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

6

EDUCATIONL’environnement de l’école élémentaire de Diaglé achangé grâce à l’intervention de World Vision Sénégalet d’autres partenaires comme l’Etat, la communautérurale, l’association des parents d’élèves.

En plus de l’amélioration du cadre de l’éducation,WVS travaille en étroite collaboration avec l’IDEN etles parents d’élèves pour renforcer la qualité del’éducation et de la gestion de l’école.

En 2011, 650 enfants dans la région de Fatick, quirisquaient d’abandonner l’école, surtout les filles, ontpu être soutenues et encadrées pour pouvoircontinuer leur scolarité.

World Vision Sénégal a également contribué à lamodernisation de 2 ‘daaras’ par la construction etl’équipement de salles de classes pour 100 enfants.

Dans le cadre scolaire, World Vision Sénégal collaboreavec les enseignants pour familiariser les enfants avecles principes fondamentaux d’un citoyen (droits etdevoirs des enfants, droits humains, devoirs civiques,fonctionnement des institutions…). C’est ainsi que desgouvernements scolaires ont été mis en place dans39 écoles.

Pour promouvoir l’excellence, World Vision Sénégal aorganisé une compétition du style ‘Génie en herbe’avec plus de 300 participants venus de 6établissements scolaires.

Comme chaque année, World Vision Sénégal a aussisoutenu, en 2011, l’organisation de colonies devacances ou centres aérés, plusieurs centaines d’élèvesperformants et d’enfants issus de familles vulnérablesont joui d’un encadrement stimulant pour leurépanouissement.

…à Vélingara…à Koungheul

ETAT CIVILUn droit de chaque enfant est le droit à un nom. Hélas,beaucoup d’enfants du Sénégal ne sont pasofficiellement reconnus comme citoyens, parce qu’onne leur a pas établi un acte de naissance. L’absence dece document administratif empêche de nombreuxenfants de faire leurs examens de CEFE ou d'entréeen sixième

Pour que tous les enfants aient des bulletins denaissance, World Vision Sénégal a facilité l’organisationde 5 audiences foraines au profit des communautés.Grace à ces audiences foraines, dans les localités deSagré Gatta et Maka Sacoumba par exemple, lesparents de plus de 300 enfants ont pu régulariser lasituation d’état civil de leur progéniture.

World Vision Sénégal, qui veut que cette pratique entre dans les habitudes, a réuni plusieurs leaders de cescommunautés pour être formés sur comment tenir les cahiers d’état civil au niveau communautaire.

Un enfant sans pièces d’état civil est une grave atteinte à ses droits. Des éluslocaux sont formés pour comprendre l’importance de cet acte…

Page 7: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011EPANOUISSEMENT ET

PROTECTION

7

Pour lutter contre les phénomènes d’abus contre les enfants, World Vision Sénégal a lancé un projet encollaboration avec UNICEF et les collectivités locales du département de Vélingara, « Vélingara ChildProtection Project ». Dans le cadre de ce projet, 67 ‘comités d’écoute, de veille et d’alerte’ ont été mis

sur pied. Ils ont pour rôle d’identifier, de prévenir et de gérer des cas d’abus dans leur village respectif.

World Vision Sénégal a conclu un projet pilote surl’éducation holistique des filles qui, grâce à unrenforcement des bonnes pratiques culturelles, a

permis une réduction des abandons scolaires, desmariages et grossesses précoces. Cent vingt villages sesont volontairement engagés à ne plus pratiquer lesmutilations génitales féminines.

World Vision Sénégal soutient comme activitéextrascolaire 110 clubs d’enfants regroupantrégulièrement environ 12.000 enfants. Ces enfantspeuvent y pratiquer du sport, des jeux, et recevoir desleçons de morale. Beaucoup de parents et enseignantsqui, initialement, se doutaient de la valeur de cetteactivité, ont commencé à les demander, comme ils ontobservé que les enfants qui participent obtiennent demeilleurs résultats à l’école et sont plus polis.

Ce sont au total 67 Comités d'Alerte et de Veille (CAVE) sur la protection de l'enfant quiont été mis en place dans le cadre du projet VCP (Vélingara Child Protection).

Les collectivités locales concernées sont au nombre de 15:

03 Communes (Vélingara, Kounkané et Diaobé-Kabendou) ; 12 Communautés rurales (Sinthiang Koundara, Bonconto, Kandiaye, Némataba, Kandia,

Paroumba, Pakour et Linkéring, Saré Coly Sallé, Ouassadou, Mampatim et médina Chérif).

Ces comités sont des points focaux importants dans la logique de l’appropriation du projet« Vélingara Child Protection Project ». Un projet qui vise la promotion du bien-être des enfants,garçons et filles, à travers des initiatives communautaires de protection et de promotion desdroits de l’enfant et de l’accès à l’état civil. Les membres de ces comités sont soient, desmembres des Organisations Communautaire de Base (OCB), les représentants du secteur dela santé et de l'éducation, le conseil rural et les notables de la zone. Ce qui leur est demandé,c’est de rester attentifs aux signaux que leur envoie leur environnement, de vérifier les rumeurs,d’être alertes. Ils doivent alerter pour briser le silence, prévenir, sécuriser, rassurer, accompagnersur le plan psychologique, juridique et dans la réinsertion scolaire et sociale.

Présentation du comité d’écoute, de veille et d’alerte

Témoignage de Diariatou DIALLO, Comitéd’écoute, de veille et d’alerte de MédinaDinguiraye, CR Némataba.

« Ce comité que nous venons de monter est une réponseaux questions que l’on se posait, régulièrement, quand onétait en face d’un cas de viol d’une mineure dans nosvillages. Régulièrement, on abusait des filles dans notrevillage et on ne savait quoi faire. En guise d’exemple : unhomme d’une cinquantaine d’années accordait des faveursà la mère d’une fille âgée seulement de 9 ans. Il arrivaittrès souvent que cet homme se retrouve avec la fille dansune chambre. Il l’envoyait lui faire des commissions dansune boutique du quartier. L’occasion était toute trouvéepour l’homme d’abuser de la fille quand, de retour de la

boutique, elle entrait danssa chambre pour luiremettre les produits qu’ellevenait de lui acheter. Avecla complicité de la maman,la fille n’a jamais osé dire àpersonne ce qu’elle vivait.Cette situation avait finid’attirer mon attention, et jeme suis investie pourconnaître la vérité. Un jour,à la suite de la fille, je mesuis introduite dans la chambre de l’homme. Je l’ai surprissur la fille. Elle était nue et en pleurs. C’est ainsi que cevoyou a été découvert. Aujourd’hui, avec ce comité, aucuncrime de ce genre ne restera impuni».

Des jeunes scouts en session de formation à Vélingara

Page 8: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

8

SANTÉ

L’appui qu’apporte World

Vision Sénégal pour

l’amélioration de la situation

sanitaire se résume en quatre axes

d’intervention. La construction, la

réhabilitation, l’équipement des

postes/centres de santé, ainsi que

la formation du personnel. Ces

domaines d’intervention ont été

identifiés ensemble avec le

ministère de la santé.

World Vision Sénégal a ainsi aidé

dans la réhabilitation, la

construction et l’équipement de

cases et postes de santé. Ces

structures de santé, situées en

milieu rural, peuvent dorénavant

bien conserver leurs produits.

Pour ce faire, des panneaux solaires

ont été installés dans les structures

sanitaires pouvant permettre de les

faire fonctionner à tout moment.

Pour accompagner l’équipement des structures de santé, le personnel est

formé et recyclé. World Vision Sénégal appuie les campagnes de

sensibilisation et la formation des matrones, (Bajenu gox) dans des domaines

comme ceux de la nutrition, de l’allaitement maternel, de la santé de la

reproduction ou de la vaccination. En 2011, plus de 1.400 acteurs

communautaires de santé formés (ASC, matrones, relais).

Formation des matrones sur l’offre initiale de pilules dans les cases de santé »

Des matrones su ivant un exposé sur le p lann ing fami l ia l

Page 9: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011SECURITÉ

ALIMENTAIRE

9

Le but recherché du volet ‘sécurité alimentaire’ estd’assurer la sécurité alimentaire auxcommunautés et d’augmenter les revenus des

ménages. Ce volet englobe les périmètres maraîcherset agricoles, les banques céréalières et les ‘greniers desenfants’ dans les zones d’intervention situées à Faticket Kaffrine et l’amélioration des activités liées à l’élevagedans la région de Kolda. Ainsi, grâce à l’appui de l’UnionEuropéenne, le projet ‘Food Facility’, mis sur pied à ceteffet, avec l’engagement des communautés, a aménagéplus de 57 hectares de périmètres agricoles etmaraîcher dont 40 hectares sont équipés du systèmed’arrosage appelé le ‘goutte-à-goutte’.

En 2011, dans la région de Kaffrine, 800 ménagesreprésentant 8.000 personnes ont pu ainsi avoir accèsà un lopin de terre dans un périmètre maraîcherutilisant le système d’irrigation connu sous l’appellationdu ‘goutte-à-goutte’.

Vingt cinq banques céréalières dont le rôle important jouédans la réduction de l’impact des chocs et de la volatilitédes prix des denrées sur les ménages les plus vulnérablesn’est plus à démontrer ont été créées, équipées et leurcomité de gestion formé pour une bonne marche de lastructure. Grace à ces banques de céréales, la période desoudure sera réduite de 4 à 1-2 mois.

Afin de maximiser les ressources alimentaires existantesdes membres de communautés ont été formés sur la

transformation des produits locaux (mil, maïs, sorgho,arachide, haricot, poisson sec et cacahuètes grillées ...),mais aussi sur la manière d'enrichir la composition desaliments faits à base de produits locaux, des alimentsutilisés pour la récupération des enfants malnutris demoins de cinq ans (voir aussi page 4 sur les activitésliées à la nutrition).

Dans le cadre toujours de la lutte pour la sécuritéalimentaire et pour l’augmentation des revenus desménages, la partie sud du Sénégal a été la zoned’exécution du volet amélioration de la productionlaitière. Pour ce faire, World Vision Sénégal a fait recoursà l’insémination artificielle, mais aussi a encouragé leséleveurs à adopter de bonnes pratiques, comme lestockage de foin pour nourrir les vaches en période desécheresse, mais aussi les mettre dans des étables.Beaucoup de membres des communautés ont pubénéficier de formation pour améliorer leurproduction.

Avec les périmètres maraichers les ménages ont des lopins pouraméliorer leurs revenus

Vingt cinq banques céréalières ont été mises sur pied et leur personnelformé pour leur gestion

Dans le Sud du Sénégal la qualité de la production et de la conservationdu lait a été améliorée.

Avec la production de lait, lescommunautés améliorent leursrevenus.

Les revenus des ménages se sontainsi considérablement améliorés,le lait et les produits qui peuventêtre fabriqués à partir de satransformation fournissent uncomplément essentiel auxrevenus des ménages.

Types d’activités Quantitéréalisée

Nombre d’étables construites 430nombre de vaches inséminées 400Nombre d’unités de transformation construites 05Accès aux services et produits vétérinaires 02Dotation de matériel aux groupements de femmes 430Equipements pour le transport de lait 500Nombre de personnes formées sur la valorisation du fumier 430Nombre de personnes formées en techniquesd’alimentation du bétail 225

Nombre de sujets déparasités 2150

Page 10: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

10

World Vision Sénégal à travers SEMFIN travaille pour uneautonomisation des femmes

AUTONOMISATION DES

FEMMES

« Avant, j’avais unepetite table de légumesau marché. Ayantappris les financementsde SEMFIN, j’ai déposémon dossier pour avoirun prêt. Ainsi, j’aidébuté avec unesomme de 25.000frsqui m’a permis derenforcer mesm a r c h a n d i s e s .Aujourd’hui, je suis à 100.000frs et j’ai une cantine. Mes recettesjournalières peuvent aller jusqu'à10.000frs. Avec ce bénéfice, j’assurel’éducation de mes enfants sans problème, puisque mon mari est en retraite.Je suis très contente de travailler avec SEMFIN, car leurs taux sont rentableset j’apprécie beaucoup les réunions d’échanges qu’on fait ensemble. S’ilplaît à Dieu, j’aimerais voyager à l’intérieur de la sous-région, acheter desmarchandises en grande quantité. J’espère vivement que cela se réaliseraavec les financements de SEMFIN».

Les femmes sont les principalescibles des actions visantl’amélioration des revenus des

ménages. World Vision Sénégal lesappuie de diverses manières dontl’octroi de prêts pour renforcer leursactivités génératrices de revenus. Parexemple, grâce à SEMFIN, 7.665femmes rurales ont pu bénéficier decrédits, de plus 874 millions de FrancsCFA octroyés aux femmes micro-entrepreneurs rurales.

Ainsi, en 2011, nombre d’entre ellesont bénéficié de l’appui de WorldVision Sénégal en formation ou enrenforcement de capacités. Parexemple, World Vision Sénégal afacilité 29 classes d'alphabétisation. Cequi a donné l’occasion à 836 femmesde s’initier à l’écriture et à la lecture.

Une jeune femme ayant comme activité la poterie

Une infrastructure pour améliorer la situation des femmes

Fatou Faye est l’une des femmes qui a bénéficié d’un prêt de SEMFIN pour son petitcommerce dans la communauté rurale de Diakhao.

Page 11: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011ACCES À

L’EAU

11

Dans nombre de localités, le manque d’eaupotable constitue la cause de maladies pourles membres des communautés, surtout les

enfants. L’une des priorités de World Vision Sénégalpour améliorer la situation des populations est de leurapporter le liquide précieux. Les populations peuventainsi l’utiliser pour vaincre les maladies, mais aussi pouraméliorer la sécurité alimentaire avec les jardinsmaraîchers. En 2011, l’apport de World Vision Sénégaldans l’approvisionnement des communautés se

présente en un réseau d’adduction en eau potable deplus de 20 km couvrant 9 villages.

World Vision Sénégal, en compagnie de l’état duSénégal, participe à l’organisation des populations dansla gestion de ces infrastructures. Des associations desusagers de forages ASUFOR sont ainsi mises sur piedet leurs membres bénéficient de formation. En 2011,ce sont 151 membres des ASUFOR qui ont vu leurscapacités renforcées.

URGENCESWorld Vision Sénégal est intervenue à plusieurs reprises pour venir en aide à 192 familles sinistrées. Ces familles

ont bénéficié d’une assistance en vivres et autres équipements pour reprendre leurs activités après l’épreuve.

World Vision Sénégal appuie les communautés dans la protection et la préservation de l’environnement. Pour

faire face aux feux de brousse qui détruisent chaque année des milliers d’hectares au Sénégal, World Vision Sénégal

a fourni des équipements de lutte contre ce fléau à 16 villages.

L’accès à l’eau pour les communautés une priorité pour World Vision Sénégal

Page 12: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

12

ENVIRONNEMENT

‘Bay satoll’ est le projet d’amélioration des conditionséconomiques et environnementales. Il est exécuté dansles régions de Kaffrine et Diourbel. Il a, entre autresobjectifs, l’amélioration de façon durable lapréservation de l’environnement et des revenus despaysans dans la région de Kaffrine. Il consiste à laprotection des jeunes arbres qui ont poussé de façonspontanée (la régénération naturelle assistée : RNA) :lors des préparations des champs pour l’agriculture, lespaysans apprennent à ne pas couper toutes le plantesqu’ils y trouvent, mais d’identifier les arbres qui ypoussent spontanément, de les marquer afin de lesprotéger dans leur croissance, et de faire l’agricultureautour de ces pieds d’arbre.

Cette démarche rencontre aujourd’hui un grandsuccès. Grace au nombre important de paysans qui ontépousé cette technique, 11.099 hectares ont pu êtrereverdis. Les recherches scientifiques et les témoignagesdes paysans confirment les récoltes en quantité etqualité élevées grâces à la RNA. Des sessions desensibilisations et de formation ont été organiséespour permettre aux communautés de comprendre

davantage le projet. C’est le cas pour 747 paysans. Lesécoles aussi n’ont pas été oubliées, 94 enseignants etplus de 6.800 élèves ont été ciblés, de même que 188leaders religieux. Leur tâche sera d’appuyer lasensibilisation et le changement de comportement descommunautés.

La RNA ne cesse d’être adoptée par les communautés, les résultats et lesavantages sont visibles là où elle est pratiquée.

Témoignage d’Ibrahima Cissé, imam de lamosquée du village de Séane.

« Chaque fois que les animateurs passaient dans monvillage, je leur tournais le dos, et quand ils convoquaient unerencontre sur la sensibilisation, je disais aux voisins que cequ’ils disaient n’avait aucune importance si non que dediminuer les surfaces de cultures avec des arbres. Quandils me sollicitaient pour réciter un verset du coran avant decommencer une rencontre, je leur disais que je n’ai pas letemps et qu’ils pouvaient choisir quelqu’un d’autre. Je lefaisais seulement pour ne pas assister à la rencontre.

Un an plus tard, un des animateurs a demandé à merencontrer personnellement, et j’ai accepté. Alors, il est venuchez moi. Nous avons discuté pendant presque trois heuresd’horloge sur le rôle de l’arbre et l’importance de la RNAdans les champs de cultures, et pour plus de conviction, il aproposé de me fournir des semences de mil et de riz pluvialpar le canal du projet beysatol pour la production desemences, mais que je devrais semer dans des parcelles de

RNA, ce que j’ai aussi accepté, sous la pression de mon filsaîné. Nous avons alors défriché un hectare pour le mil etun demi hectare pour le riz, l’appui technique était assurépar l’ANCAR. Après la récolte, comme par chance, j’aiconstaté que les rendements étaient plus importants dansles parcelles avec RNA que les autres. Donc, pour le mil, j’airécolté pour un ha 1,105 tonne ; et pour le riz produit pourla première fois dans le village, j’ai récolté 414 kilos dansun ½ ha. C’était une surprise pour moi et ma famille. Jen’arrivais pas à croire. Nous avons consommé ce rizpendant sept mois dans la famille sans compter les donsaux autres voisins.

Depuis cette opération, je suis devenu un plus grandsensibilisateur et défenseur de la RNA. J’ai demandé à mesfemmes et à mes enfants de ne jamais défricher les champssans pratiquer la RNA. Je me suis même proposé de faireparti des paysans leaders du village, ce qui a même étonnéles villageois, compte tenu de mon comportement antérieur.Et d’autres personnes se posent des questions sur monchangement de comportement ».

L’imam Ibrahima Cissé dans son champ de RNA L’adhésion des populations à la RNA est totale

Page 13: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011 PARRAINAGE

13

Le parrainage est un mécanismequi a pour but de montrer laplace qu’occupe l’enfant dans le

travail de WV. Le parrainage vise àdonner espoir aux enfants, à leurexprimer de l’amour. Les parrains,vivant en dehors du Sénégal,s’engageant à donner une cotisationmensuelle collectée par les bureauxde World Vision Sénégal du pays danslequel ils vivent. L’ensemble descotisations des parrains est utilisépour soutenir l’exécution deprogrammes de développementvisant le bien-être de l’enfant : tel quel’eau et l’assainissement, la santé, lanutrition, l’éducation, l’agriculture, ledéveloppement économique…Les enfants parrainés et lescommunautés entières au seindesquelles ils vivent en bénéficient.World Vision Sénégal est chargé desuivre la relation entre l’enfant et sonparrain ou sa marraine. Elle facilitel’échange de courriers et produit desrapports réguliers sur l’évolution del’enfant et des projets dedéveloppement communautaires auparrain ou à la marraine.

Le parrainage est la principale source de financement des projets exécutés par World Vision Sénégal. Des milliers d’enfants et les communautés au sein desquellesils vivent en bénéficient

Les parrains expriment parfois le désir de se déplacer pour voir leur filleul.

Le nombre total d’enfants enrôlés dans le système de parrainage en FY11 s’élève à 69.152 enfants dans les 28 ADP. Pour sa bonne gestion ,11sessions de formation ont été organisées à l’intention de 455 leaderscommunautaires. De même, pour mieux assurer le suivi des enfants,dans tous les domaines devant permettre leur épanouissement, commesur leur santé, leur protection contre les abus et leurs résultats scolaires,les communautés désignent des facilitateurs de développementcommunautaire (FDC) ; World Vision Sénégal a soutenu cescommunautés en formant les 433 FDC au cours de 24 sessions.

Page 14: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

14

PARTENAIRESWorld Vision Sénégal, en 2011,a travaillé dans 28 ADPenglobant 61 communautésrurales dans 6 régions du pays.Le renforcement des capacitésdes conseils ruraux et desleaders locaux est l’une desapproches qu’utilise WorldVision Sénégal dans sesinterventions. C’est pour leurpermettre de mieux gérer ledéveloppement communautaireet pour être des acteurs clédans la mise en œuvre de lapolitique de décentralisation auSénégal. Par ailleurs, WorldVision Sénégal soutient lesautorités locales et lespartenaires au niveau de lacommunauté à produire desplans locaux de développementde qualité qui tiennent comptedes besoins des enfants etpersonnes vulnérables, quistimulent le développementéconomique et la gestion et laprotection de l’environnement.

La Directrice de l'AgenceNationale de la Case des

Tout-Petits en visite àBambey à l'occasion de

l'inauguration d'une Casedes Tout-Petits construite parWorld Vision Sénégal dans la

communauté rurale deRéfane

Signature du protocole d’accord entre l’université Alioune Diop de Bambey et World Vision Sénégal

Page 15: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011LES LEADERS

RELIGIEUX

15

World Vision Sénégal, dans sa contribution pour unecoexistence pacifique au sein des communautés, collaborebeaucoup avec les organisations basées sur la foi. Ces leadersqui sont des voix écoutées constituent des relais pour fairepasser des messages sur le bien-être des enfants. Pour mieuxjouer leur rôle, World Vision Sénégal leur offre des formations.Ainsi, en 2011, plus de 250 leaders religieux ont été formésdans des domaines techniques divers comme (la gestion duparrainage, les droits de l'enfant, la planification, gestionfinancière, la décentralisation, santé/nutrition). De plus, environ300 responsables religieux (pretres, pasteurs, imams) ont prispart à des formations sur la prévention et la stigmatisationdans la lutte contre le VIH SIDA afin de leur permettre demieux participer au bien etre des communautés.

« Nous avons participé à desformations qui nous ont aidés àrenforcer nos capacités dans lagestion des projets de l'église, icià Kaffrine. Et dans cette mêmelancée, je bénis Dieu pour laformation que nous avons reçuesur le VIH et Sida, fin 2010.Celaconstitue aujourd'hui une grandeaide pour moi dans macollaboration avec les chefsreligieux de la région, ainsi queles jeunes mêmes de monquartier. Mais malheureusement,tout ce que j'avais planifié cetteannée avec des jeunes deKaffrine (ASC) a été annulé parmanque de moyens.

Pour ce qui est de l'écolepréscolaire et primaire(Bethesda), Dieu soit loué, carnous avons réussi à démarrer lescours, l'année passé, avec l'aidede Vision Mondiale. Cette année,nous avons les trois sections.

En ce qui concerne les clubsd'enfants, nous avonsaujourd'hui un problème, carnous n’arrivons pas à satisfairela demande ; l'année passée,nous avions 10 clubs avec plusde 950 enfants. Cette année,nous avons augmenté cinq deplus et, jusqu'à présent, nousavons d'autres sollicitations ».

Témoignage du pasteur Camille Sarr Kaffrine

Sess ion de format ion pour les chefs re l i g ieux

« J’apprécie énormément lepartenariat qu’il y a entre le CentreCREN et World Vision Sénégal quicontribue beaucoup à la qualité del’offre, mais aussi à l’augmentationde la capacité d’accueil de notrestructure, grâce à l’aide qu’apporteWVS tant sur le plan matériel quefinancier. Donc, nous sommesengagés, le CREN et WVS, de parnotre préoccupation commune derendre les enfants heureux et bienportants, de leur permettre degrandir dans leur communauté, carnous nous retrouvons dans ladevise de World Vision Sénégal :offrir une vie de plénitude pourchaque enfant. Et nous, nous

commençons par les bons soinsde santé, surtout nutritifs, qu’ilfaut apporter aux enfants. Pourmoi, nous sommes liés par nosobjectifs communs : le bien-êtredes enfants. Et nous travaillonsensemble dans lacompréhension, l’entraide, lesoutien et l’amitié pourrécupérer des enfants ensituation difficile, chaque jour ».

Témoignage de sœurRégina, directrice du CREN(Centre de Récupérationdes Enfants) de Vélingara

Pour atteindre son but qui est, d'améliorer le bien-êtrede l'enfant, World Vision Sénégal travaille en étroitecollaboration avec les collectivités locales, dans lesquelles

elle mène ses activités. En FY 11, World Vision Sénégal àcontribuer au renforcement des capacités des élus locaux,avec des modules comme sur la gestion des catastrophes ousur la décentralisation. World Vision Sénégal a aussi appuyédes collectivités locales dans l’élaboration de leur Plan localde développement PLD.

World Vision Sénégal a aussi signé des conventions et desprotocoles avec des organisations communautaires et desservices déconcentrés de l’état pour avoir plus de visibilité etd’ouverture auprès des autorités étatiques. On peut citer lesconventions avec le Ministère de la Jeunesse et des Loisirs, desDirections du Ministère de l’Enseignement Préscolaire, del’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues Nationales,avec celles du Ministère de la Famille, des Organisationsféminines, de la Petite Enfance et de l’Enfance, ainsi qu’avecl’Université Alioune Diop de Bambey.

Par ailleurs, World Vision Sénégal est membre de plusieursréseaux d’ONG dans des secteurs comme celui de

l’éducation, de la gestion des urgences, de l’eau, dela Santé.

Le Consortium des ONG sous le lead de Childfundregroupant 6 organisations, met en oeuvre leprogramme de santé communautaire financé parl’USAID et qui couvre tout le pays (WVS, Africare,Counterpart international, Plan, Catholic ReliefService, Child fund)

World Vision Sénégal collabore aussi avec desinstitutions du système des Nations Unies, commel’UNICEF ou le PAM (Programme AlimentaireMondial) ou des agences de développementcomme l’USAID, UE, ACDI, AUSAID dansl’exécution de certains programmes.

PARTENARIAT

Page 16: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011

16

SOURCES DE

FINANCEMENTBudget 2011 de World Vision Sénégal avec ses différentes sources de financement :

Gouvernement US $ 3 883 574 17,93%

Multilatéral US $ 547 234 2,53%

Non private US $ 2 693 716 12,44%

Sponsorship US $ 14 537 777 67,11%

Origine des Fonds constitutifs du Budget de W V Sénégal (Année Fiscale 2011)

World Vision Sénégal remercie tous ses partenaires pour leur confiance.

Agence canadienne dedéveloppement international

Canadian IvnternationalDevelopment Agence

Page 17: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

RAPPORT ANNUEL 2011SOURCES DE

FINANCEMENT

17

Investissements communautaires par Secteur d’activités

Environnement3%

Parrainage/Plaidoyer et

Protection de l’Enfance

10%

Santé/Nutrition/SIDA26%

Partenariat avec OBF4%

AssistanceHumanitaire

10%

Education23%

Développement Economique10%

Développement du Leadership9%

Eau et Assainissement5%

Evolution du volume annuel d’investissement par Secteur d’activités

Page 18: RAPPORT 2011 ANNUEL - World Vision International Rapport annuel 2011 Version Fran.pdfRAPPORT ANNUEL 2011 EDUCATION 5 C onfrontées à une croissance de la population, beaucoup de localités

Sacré-cœur 3 VDN Villa N° 145.BP : 27086 Malick Sy, Dakar - Sénégal

Tel : +221 33 865 17 17 - Fax : +221 33 865 17 18E-mail : [email protected] - Site web : www.wvi.org.