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Rapport Annuel 2004
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RAPPORT D’ACTIVITÉ
2003
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Sommaire
Etat des lieux 4
L’association ElefantAsia 6
Une campagne de sensibilisation 7et d’éducation à l’environnement en France
Le programme de Conservation au Laos 8
Les réalisations de l’association en 2003 10
Composition du bureau pour l’exercice 2003 12
Rapport Financier 13
Le Compte de résultat 14
Le Bilan 17
Procès Verbal 18
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RAPPORT D’ACTIVITÉ2003
Le 12 janvier 2002, une caravane, composée de 4 éléphants et de 12 équipiers, partait pour un périple de trois mois, durant lequel 1.300 km furent parcourus dans le «Pays du Million d’Eléphants», le Laos, afin de sensibiliser la population à l’extinction de l’éléphant d’Asie, composante fondamentale du patrimoine culturel asiatique.
ElefantAsia, association Loi 1901 à but non lucratif, était l’initiatrice de cette action d’information...
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Etat des lieux
L’avenir de l’éléphants d’Asie est plus que préoccupant : de 200.000 individus au début du XXe siècle à 60.000 aujourd’hui (dont 43.000 sauvages et 17.000 domestiques), l’effectif ne cesse de se réduire. Le «Croissant d’Ivoire» qui regroupe le Nord du Cambodge, le Laos, la Thaïlande, le Myanmar, le Nord de l’Inde et le Bhoutan, offre un dernier refuge aux éléphants sauvages d’Asie dont l’habitat traditionnel est saccagé par la déforestation.
La survie de l’éléphant d’Asie ne relève cependant pas simplement de la conservation du patrimoine naturel de l’humanité mais aussi de son héritage culturel. En effet, partout en Asie l’éléphant symbolise force, sagesse et longévité. Pendant des siècles, les souverains asiatiques du Bengale, de la Birmanie ou du Siam s’offraient des éléphants en gage de paix et de fraternité, ou parfois s’affrontaient en de violentes guerres pour s’emparer d’un éléphant blanc... Sacré aux yeux des Hindous comme des Bouddhistes, l’éléphant est omniprésent dans la culture de l’Asie du Sud.
Protection
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a classé l’éléphant d’Asie dans la catégorie des espèces menacées d’extinction. Les causes : la dégradation de son habitat traditionnel (expansion des zones cultivées, exploitation forestière massive), le braconnage, le commerce de l’ivoire, etc.
Dégradation / menaces
Avec une couverture forestière de près de 40% du territoire, le Laos est le seul pays de la péninsule indochinoise qui abrite encore des populations « importantes » d’éléphants sauvages et domestiques, soit 2.000 pachydermes. Mais, même si l’éléphant domestique y conserve son rôle traditionnel et ne souffre pas encore du sous-emploi, comme son cousin thaïlandais, sa situation tend à se dégrader.
Dans le domaine des soins dispensés aux éléphants, les connaissances traditionnelles disparaissent peu à peu sans pour autant être remplacées par des techniques vétérinaires modernes. Le métier et le statut de cornac se dévalorisent. L’éléphant est toujours chassé pour son ivoire. Les forêts font l’objet d’une exploitation anarchique et les actions de conservation efficaces sont rares dans les quelques réserves protégées du pays.
Toutefois le Laos dispose d’atouts importants pour préserver les dernières populations d’éléphants tout en favorisant le développement durable des populations humaines qui vivent à ses côtés.
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L’éléphant domestique au secours de son cousin sauvage
Conserver durablement des populations d’éléphants à l’état sauvage est un défi immense. Historiquement, la capture et la domestication des éléphants s’est faite au détriment des populations sauvages. Mais aujourd’hui, compte tenu du nombre d’éléphants vivant en domesticité (17.000 spécimens) et de la disparition de l’espèce à l’état sauvage, il est indispensable de s’intéresser à l’interface possible entre les deux populations.
L’éléphant domestique peut en effet contribuer à la protection de son cousin sauvage et de la forêt, son habitat traditionnel. En effet, l’éléphant domestique, s’il est utilisé dans l’éco-tourisme, l’exploitation sélective et durable des forêts, la protection des réserves protégées et la prévention des conflits hommes-éléphants, peut jouer un rôle déterminant dans la sauvegarde des populations d’éléphants sauvages.
On peut également relâcher des éléphants en forêt pour « renflouer » certaines populations, ou rendre à la nature des éléphants mâles pour renforcer le patrimoine génétique et relever le ratio mâles/femelles mis à mal par le braconnage des seuls mâles (pour leur défenses).Enfin, la capture des éléphants tueurs ou destructeurs de cultures pourrait représenter une alternative à leur abattage, souvent utilisé comme dernier recours par des populations démunies qui répugnent pourtant à tuer un animal culturellement sacré…mais y sont contraintes.
Il est donc urgent de procéder à l’immatriculation systématique et standardisée des éléphants d’Asie dans les pays concernés et de soutenir le développement d’un cadre juridique pour parvenir à une gestion durable des populations d’éléphants domestiques.
Assurer l’avenir des éléphants domestiques, c’est participer à la conservation des éléphants sauvages et contribuer à la sauvegarde de l’espèce toute entière et de son écosystème.
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L’association ElefantAsia
La survie de l’éléphant d’Asie est fortement compromise. Les 50 000 spécimens recensés sur le continent asiatique pourraient disparaître d’ici une vingtaine d’années. ElefantAsia est une association Loi 1901 fondée en juillet 2001 pour venir en aide aux éléphants d’Asie à travers des actions de conservation et une campagne de sensibilisation du public.
ElefantAsia est soutenue par l’UNESCO Asie Pacifique et le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
Outre les problématiques liées à la conservation de l’espèce, ElefantAsia s’intéresse en particulier à la symbolique de l’éléphant en Asie et à l’influence qu’à eu cet animal sur les cultures asiatiques à travers les âges. En effet, la disparition des derniers éléphants d’Asie serait une tragédie écologique, mais aussi culturelle. Avec l’extinction de l’espèce, c’est aussi une composante fondamentale du patrimoine culturel asiatique qui pourrait bientôt disparaître.
L’idée de développement durable n’est pas limitée aux seules considérations écologiques. La diversité culturelle induit des avantages semblables à ceux de la biodiversité et il est important de la préserver pour le futur de l’humanité.
En ce sens l’association souhaite contribuer à la sauvegarde de l’éléphant d’Asie, ce patrimoine biologique et culturel commun à l’ensemble de l’Asie, en sensibilisant le public à cette problématique et en menant des actions de conservation sur le terrain.
En 2003, l’association a poursuivi 2 objectifs :
- La sensibilisation et l’éducation à l’environnement en France ;
- La mise en place d’un programme de conservation de l’éléphant au Laos.
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Une campagne de sensibilisation et d’éducation à l’environnement en France
L’association poursuit son effort de sensibilisation par la diffusion de ses productions médiatiques (livre, film documentaire), l’organisation d’expositions et de conférences. Cette activité est essentielle pour plusieurs raisons :
- Elle répond à l’objectif de sensibilisation défini dans les statuts de l’association ; - La couverture médiatique facilite les recherches de financement auprès des bailleurs de fonds, mécènes, sponsors… - Les droits d’auteurs du film et du livre et la location de l’exposition participent au financement de l’association indépendamment des subventions.
L’éducation à l’environnement apparaît désormais comme une composante incontestée de la formation du citoyen et du futur citoyen. C’est pourquoi ElefantAsia propose un ensemble de ressources pour aborder les questions environnementales auprès d’un public jeune ou adulte.
Déforestation, protection des écosystèmes et des espèces en voie d’extinction, sauvegarde des modes de vie traditionnels, braconnage, gestion durable des forêts : c’est à tous ces sujets que s’intéresse l’association, en prenant l’éléphant comme porte-parole pour délivrer son message. Les forêts recouvrent en effet un peu plus du quart de la surface des terres émergées et jouent un rôle essentiel dans l’écologie terrestre. Elles influent sur la régulation du climat, l’amélioration des sols ainsi que la conservation des espèces sauvages, animales et végétales.
En protégeant l’éléphant, c’est un écosystème d’une incroyable richesse que l’on protège.
En 2003, ElefantAsia a par conséquent multiplié les interventions auprès du public français à l’occasion des nombreuses manifestations organisées en cette « année du développement durable ». Elle a en outre développé des outils pédagogiques qui seront proposés lors de ses expositions.
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Le programme de Conservation au Laos
L’opération de sensibilisation opérée en 2002 a permis d’alerter les populations locales aux risques de disparition de l’éléphant, emblème national, patrimoine naturel et culturel menacé. A la suite de cette marche symbolique, l’association ElefantAsia a mené une enquête auprès des autorités du district de Hongsa et des représentants des cornacs. Celle-ci a permis de définir les besoins et les attentes de ces derniers, à savoir : soigner, prévenir les maladies et améliorer l’état sanitaire des éléphants; développer des alternatives à leur sous-emploi et à celui de leurs éléphants ; revaloriser leur statut et transmettre les connaissances aux nouvelles générations ; sédentariser leurs activités leur permettrait de rester avec leur famille et de compléter leurs revenus par des activités dans le village (agriculture, commerce, artisanat, etc.)
L’objectif général
Face à ces données, ElefantAsia a mis sur pied une action dont l’objectif est de :
1. Contribuer à la sauvegarde de l’éléphant sauvage et domestique en développant des synergies entre eux;
2. Améliorer leur état sanitaire;
3. Communiquer et sensibiliser aux enjeux de la sauvegarde de l’éléphant d’Asie, dans le cadre d’un développement durable (social, culturel, environnemental et économique) ;
4. Recueillir, capitaliser et diffuser les données, informations et expériences.
Le Centre de conservation
Cette étude a permis d’identifier le besoin de construction d’un centre de conservation de l’éléphant à Hongsa. Celui-ci s’articulera autour de 4 axes principaux :
- Soins vétérinaires ; - Alternatives économiques ; - Centre de ressources ; - Sensibilisation et éducation à l’environnement (campagne nationale.)
Ce projet s’inscrit dans le cadre du «Programme National pour la Conservation de l’Eléphant en RDP Lao» initié par le Programme des Nations Unies pour le Développement et la FAO, et destiné à coordonner les initiatives en faveur de la protection de l’éléphant au Laos.
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Il comprend :
- Le développement d’une structure de soins vétérinaires pour éléphants. Un poste vétérinaire basé à Hongsa et une unité mobile équipée pour les zones reculées.
- Des formations aux soins vétérinaires destinées aux cornacs et aux fonctionnaires du département de l’agriculture. Un programme de revalorisation des connaissances de pharmacopée traditionnelle.
- L’édition et la distribution d’un manuel de soins vétérinaires à l’attention des cornacs (en langue laotienne) en partenariat avec la FAO et le Centre de conservation de l’éléphant de Lampang (Thaïlande) ;
- Le programme de sensibilisation et d’éducation à l’environnement au Laos (LECAP : « Lao Elephant Community Awareness Programme »). L’objectif de ce programme est de sensibiliser les populations laotiennes à la disparition des derniers éléphants d’Asie à travers l’édition d’affiches et d’un manuel pédagogique pour écoliers, la production d’une émission de radio, la télédiffusion d’un film documentaire et l’organisation d’un « festival de l’éléphant.»
- La création d’un petit «musée vivant» sur l’éléphant d’Asie.
- La mise en place d’une activité de tourisme solidaire (expéditions en éléphant) offrant une alternative au sous-emploi des éléphants domestiques et de leurs cornacs. Celles-ci pourraient contribuer au financement des frais de fonctionnement du centre.
Pourquoi situer le centre de conservation à Hongsa ?
Le district de Hongsa, situé dans la province de Sayaboury, dans le nord de la République Populaire Démocratique Lao, est enclavé entre le Mékong et la frontière Thaïlandaise. Les voies de communications y sont très peu développées. La couverture forestière y reste conséquente même si la déforestation s’est accélérée ces dernières années.
Le district de Hongsa compte environ 30 000 habitants qui pratiquent principalement la riziculture, l’élevage, l’artisanat et la récolte de produits forestiers. Les tissages Leu de Hongsa sont renommés dans tout le pays. Enfin Hongsa est connu pour sa tradition de dressage des éléphants domestiques. Près de 70 éléphants domestiques sont utilisés pour des travaux forestiers dans plusieurs villages du district et représentent une source importante de revenus pour les familles. La province compte 80% des éléphants domestiques du pays (près de 800 individus.)
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Déroulement
Le projet s’étale sur une période de 5 ans durant lesquels il convient de mettre en place les coopérations techniques dans le domaine de la formation vétérinaire et de réunir les fi nancements destinés à la construction du Centre et à l’achat du matériel de tourisme. Une campagne de parrainage d’éléphants est aussi à l’étude.
A court terme l’association lancera la phase de développement du tourisme. A moyen terme, le projet devrait générer des ressources suffi santes pour développer et maintenir l’activité du Centre de Conservation. A long terme, il devrait assurer un développement local durable qui permette aux populations de développer leurs activités économiques, sociales et culturelles.
Après une phase de capitalisation, il pourrait être étendu et adapté à d’autres régions du Laos.
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Les réalisations de l’association en 2003
1 – Campagne de sensibilisation en France
Le film documentaire :
Le film documentaire « Caravan Xang : la longue marche des éléphants » a été diffusé sur la chaîne Planète Future en octobre 2003 ; Il a été présenté à plusieurs festivals : « Planète couleurs » à Saint-Etienne (mars 2003), « Aventure et découverte » à Val d’Isère (juillet 2003) et « Fenêtre sur l’Asie » à Angoulême (octobre 2003).
Le livre :
Tiré à 6000 exemplaires, le livre d’ElefantAsia « La Caravane des Eléphants » est sorti en octobre 2003 aux éditions Actes Sud. Il a été classé parmi les plus beaux livres de l’année 2003 par le magazine Géo.
L’association a acheté 400 exemplaires du livre à l’éditeur. Ceux-ci sont vendus aux adhérents et aux donateurs de l’association. Cette opération devrait permettre de collecter un fonds d’un montant de près de 6 000 € en faveur des programmes de conservation de l’association au Laos.
La sortie du livre a également suscité plusieurs parutions dans la presse ainsi que l’organisation de journées de signatures.
Les expositions :
Expositions photo à la FNAC Italie 2 et à la librairie Joseph Gibert à Paris ;Préparation d’une exposition commandée par le Conseil Général du Puy-de-Dôme et prévue en avril 2004 pour une durée d’un mois (65 tirages, artisanat… sur une surface de 250 m2).
Les débats et conférences :
Conférences à la Maison de l’Indochine et au Musée Guimet ;Participation aux Assises Nationales du Développement Durable à Lille (juin 2003) : l’association a organisé l’atelier « La Biodiversité à l’origine de tout ».
La radio :
Participation à plusieurs émissions de radio, dont : « Appel d’air » sur France Culture (février 2003), « Couleur 3 » sur Radio Suisse Romande (15 Juin 2003), Radio France Bleue, Radio Chrétienne de France…
La presse
Parution d’un article de 12 pages + couverture dans le magazine Terre Sauvage (juin 2003). Tirage : env. 120 000 exemplaires.
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2 – Programme de conservation et recherche de partenariats ;
En 2003, l’association a défini son programme de conservation pour les années à venir. La préparation de ces documents a été l’occasion de rencontrer de nombreuses organisations, experts et techniciens afin de valider les orientations et la méthodologie.
Le projet « Lao Elephant Community Awareness Programme » a été soumis à l’organisation américaine « US Fish and Wildlife Service » en septembre 2003. Un avis favorable a été donné par le bailleur de fonds qui prévoit l’allocation d’une subvention de 42,536 US$ à ElefantAsia pour l’exercice 2004.
D’autre part un accord de coopération a été signé avec le bureau de l’organisation mondiale de protection de la nature au Laos (WWF Laos) le 28 novembre 2003 pour renforcer la cohérence des actions entreprises par nos deux organisations au Laos. Il précise, entre autres, qu’ElefantAsia pourra bénéficier des infrastructures (bureau et personnel) de WWF Laos à Vientiane.
ElefantAsia continue à entretenir des contacts étroits avec l’ensemble des organisations partenaires du « Programme National pour la Conservation des éléphants au Laos » : Wildlife Conservation Society (WCS), WWF, Food and Agriculture Organization (FAO).
En résumé2003 marque un tournant dans la vie de l’association. Après le succès local rencontré par sa « caravane des éléphants au Laos » et les retombées positives de sa campagne de sensibilisation en France, ElefantAsia a gagné la confiance de plusieurs organisations internationales de conservation de la faune et de bailleurs de fonds. L’utilité des projets de l’association est reconnue mais son existence est encore récente et elle arrive à un seuil critique de son développement.Les moyens financiers et humains de l’association sont aujourd’hui insuffisants mais il existe des perspectives encourageantes à court et moyen terme.La location de l’exposition et le développement de la composante de tourisme solidaire devraient permettre à l’association d’assurer à terme son indépendance financière. Un budget de 20 000€ est toutefois nécessaire pour lancer les « expéditions en éléphant ». D’autre part le développement des activités de l’association nécessite aujourd’hui l’embauche de personnel.
Composition du bureau pour l’exercice 2003
Sébastien DUFFILLOT Gilles MaurerPrésident Vice-président, TrésorierTel : 01 42 87 86 68 Tel : 06 61 34 05 [email protected] [email protected]
Siège de l’association
ElefantAsia, 22, rue de l’Arcade 75008 ParisTel : 01 42 87 86 [email protected]
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RAPPORT FINANCIER2003
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Rapport financier
Le Compte de résultat
Le budget 2003 est relativement faible (42 290 €) et en diminution par rapport à l’exercice 2002. En effet, 2003 a été une année de transition pour l’association.
On peut expliquer la faiblesse des recettes en 2003 par le fait que :
1 – l’association a finalisé la réalisation et la production de sa campagne de sensibilisation (rédaction du livre, conception des expositions et démarches auprès des collectivités).
2 – L’association a défini sa politique à long terme et ses nouveaux programmes de conservation au Laos. Elle a engagé des recherches de financement auprès de bailleurs de fonds.
Les résultats des actions menées en 2003 devraient porter leurs fruits en 2004. Notons par exemple que le Conseil Général du Puy-de-Dôme a commandé une exposition de 250 m2 pour le mois d’avril 2004. De même, l’organisation américaine « Fish and Wildlife Service » a montré sa volonté de soutenir financièrement le projet d’ElefantAsia au Laos.
Les recettes 2003 se répartissent comme suit :
Les droits d’auteurs du livre permettent de financer les activités de l’association (une avance sur droits d’auteur de 923 € a ainsi été versée par l’éditeur en 2003) mais ce sont principalement les ventes de livres aux membres de l’association qui constituent l’essentiel des recettes en 2003 (11 776 € ont ainsi été collectés).
En 2003, l’association a perçu 5 250 € de subventions (dont le règlement, par le Muséum National d’Histoire Naturelle d’une subvention de 3 049 € accordée en 2001).
Enfin, notons que l’activité de l’association est soutenue principalement par le travail bénévole de ses membres actifs. Celui-ci représente plus de la moitié des ressources d’ElefantAsia.
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Concernant les charges en 2003 :
L’achat de 400 livres (avec une remise de 40% sur le prix public de 39 €) représente la majeure partie des charges de l’association, soit 9 366 €. Cette facture est due début janvier 2004 (elle apparaît ainsi en « dette fournisseur » au bilan 2003). La vente des livres aux membres a dégagé suffisamment de trésorerie pour payer cette facture à échéance. Au 31 décembre 2003, les stocks de livres s’élèvent à 79 exemplaires (soit une variation de stock d’une valeur de 1 849 €).
L’association a également épuré les honoraires dus à M. Amphay Doré pour ses recherches portant sur la symbolique de l’éléphant au Laos (soit 1 000 €).
Les frais de mission pour 2003 s’élèvent à 2 218 €. Ils comprennent les deux billets d’avion aller-retour Paris/Bangkok achetés en prévision de la mission de reconnaissance prévue au Laos en janvier 2004. L’association a également participé à plusieurs manifestations (Lille, Saint-Etienne, Angoulême…) qui ont induit des frais d’un montant total de 730 €.
Les frais postaux et de télécommunication s’élèvent à 2 120 €. Sur ce total, 1 800 € de charges n’ont pas été remboursés au 31 décembre et constituent donc une dette qui apparaît au bilan (« Autres dettes »).Ces frais seront remboursés par l’association lorsque la trésorerie le permettra, dans la limite maximum d’une année.
En conclusion, le compte de résultat de l’exercice 2003 est excédentaire de 1 270 €.L’excédent sera réaffecté au projet associatif pour financer le programme du « Centre de Conservation de l’Eléphant » de Hongsa au Laos.
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COMPTE DE RESULTAT
Association ElefantAsia - Exercice 2003
COMPTES DE CHARGES COMPTES DE PRODUITS 60 – Achats 70 -Ventes de produits finis, prestations de servicesAchat de marchandises 9 366 Marchandises Achats d’études et de prestations de services prestations de Services Achats non stockés de matières et fournitures Produits des activités annexes Fournitures non stockables (eau, énergie) Ventes aux adhérents 11 776Fournitures d’entretien et de petit équipement Fournitures administratives 158 74 - Subventions d’exploitationVariation de stock 1 849 État (à détailler) : Région(s) :61 - Services extérieurs Département(s) :Sous traitance générale Commune(s) :Locations mobilières et immobilières Organismes sociaux (à détailler) :Entretien et réparation Fonds européensAssurances CNASEA (emplois aidés)Documentation Autres (précisez) :Divers Subvention Muséum d’Histoire Naturelle 3 049 Subvention des festivals 2 20162 - Autres services extérieurs Rémunérations intermédiaires et honoraires 1 100 Publicité, publications 75 - Autres produits de gestion courante Déplacements, missions et réceptions 2 218 Cotisations des membres 140Frais postaux et de télécommunication 2 120 AutresServices bancaires 9 Donations 173Divers Redevances 923 63 - Impôts et taxes 76 - Produits financiers 28Impôts et taxes sur Rémunérations Autres Impôts et taxes 77 - Produits exceptionnels sur opérations de gestion64 - Charges de personnel sur exercices antérieursRémunérations du personnel Charges sociales 78 - Reprise sur amort. et provisionsAutres Charges de personnel 65 - Autres charges de gestion courante 67 - Charges exceptionnelles 68 - Dotation aux amortissements, 200 provisions et engagements TOTAL DES CHARGES COURANTES 17 020 TOTAL DES PRODUITS COURANTS 18 290 86 - Emploi contrib. volontaires en nature 87 - Contributions volontaires en natureSecours en nature Bénévolat 24 000Mise à dispo. gratuite des biens et prestations Prestations en naturePersonnels bénévoles 24 000 Dons en nature TOTAL DES CHARGES 41 020 TOTAL DES PRODUITS 42 290
EXCEDENT 1 270TOTAL GENERAL 42 290 TOTAL GENERAL 42 290
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Le Bilan
BILANAssociation ElefantAsia - Exercice 2003
ACTIF PASSIFBrut Amort. Net
ACTIF IMMOBILISE FONDS PROPRES Immobilisations corporelles 1 000 200 800 Report à nouveau Résultat de l’exercice 1 270ACTIF CIRCULANT TOTAL (I) 1270Stocks et en-cours 1 849 1 849 Créances DETTESVMP Emprunts et dettes 3686Disponibilités 13 473 13 473 Fournisseurs 9366 Autres dettes 1800Charges constatées d’avance Produits constatés d’avance TOTAL (II) 14852 TOTAL 16 322 200 16 122 TOTAL (I) + (II) 16122
A l’actif, notons l’achat (remboursement) d’un ordinateur portable d’une valeur de 1 000 €. Il sera amorti linéairement sur 5 ans, soit 200 € par an.L’actif circulant est particulièrement élevé car l’association possède un stock de 79 livres valorisés au prix d’achat de 23,5 €, soit une valeur totale de 1 849 €. Les disponibilités s’élèvent à 13 473 €.
Au passif, rappelons que les 9 366 € de « dettes fournisseurs » pour l’achat des livres seront réglés en janvier 2004 grâce aux disponibilités bancaires de l’association.De la même façon, les disponibilités devraient permettre de rembourser les frais de communications dus aux membres (« Autres dettes », 1 800 €).
Enfin l’association est toujours redevable de 3 686 € au titre de l’exercice 2002.
En conclusion
Les ressources financières de l’association sont toujours très limitées. Les subventions attendues en 2004 (en particulier « US Fish and Wildlife Service ») devraient permettre de financer les actions de conservation au Laos. Les ventes de livres et la location d’expositions financeront quant à elles les missions au Laos et une partie des frais de fonctionnement.
Par contre, l’association ne dispose pas de ressources suffisantes pour embaucher du personnel ou encore pour louer un local. Avec le développement de son activité, le bénévolat ne suffira plus à assurer les engagements pris par l’association.
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PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
DE L’ASSOCIATION ELEFANTASIA
12 juin 2004
Association ElefantAsia22, rue de l’arcade75008 ParisTél : 01 42 87 86 68
Les membres de l’association ElefantAsia se sont réunis en assemblée générale le 14 juin 2004 à 14h00 à la rotonde de la ménagerie du Jardin des Plantes, 3, quai St Bernard à Paris (5e). Il a été établi une feuille d’émargement des membres présents et représentés.
L’assemblée est présidée par M. Sébastien DUFFILLOT en qualité de Président et M. Gilles Maurer en est nommé secrétaire.
6 membres étant présents et 3 membres étant représentés, l’assemblée peut valablement délibérer.
• Première résolution: l’assemblée approuve le rapport moral du président. Cette résolution est adoptée à la majorité de 6 voix.
• Deuxième résolution: l’assemblée approuve le rapport financier du président. Cette résolution est adoptée à la majorité de 6 voix.
• Troisième résolution: l’assemblée renouvelle le mandat de M. Sébastien DUFFILLOT comme Président pour une durée d’1 an. Cette résolution est adoptée à la majorité de 6 voix.
• Quatrième résolution: l’assemblée renouvelle le mandat de M. Gilles MAURER comme Trésorier pour une durée d’1 an. Cette résolution est adoptée à la majorité de 6 voix.
L’assemblée donne son quitus aux administrateurs.L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 16h40.
De l’assemblée, il a été dressé le présent procès-verbal signé par le président et le secrétaire de séance.
le président de séance le secrétaire de séance
