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PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLES PALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN, BRUSSEL CENTRE FOR FINE ARTS, BRUSSELS BO ZAR RAPPORT ANNUEL 2004

rapport annuel 2004

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rapport annuel bozar 2004

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PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLESPALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN, BRUSSELCENTRE FOR FINE ARTS, BRUSSELS

BOZARRAPPORT ANNUEL 2004

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2004

PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLESRUE RAVENSTEIN 23 - 1000 BRUXELLES HTTP://WWW.BOZAR.BE TEL. 02 507 84 44

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VII.Finances

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II.Le programme

III.Les partenaires

IV.Les services

V.Les coulisses

VI.Corporate Governance

VII.Finances

II.Le programme

I.Introduction

III.Les partenaires

IV.Les services

V.Les coulisses

VI.Corporate Governance

VII.Finances

I.Introduction

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Chiffres clés EXPO

Nombres de visiteurs: Automne 2004 Printemps 2004 Appel Turquie Arp Rimbaud Symbolisme Nombre total de visiteurs 55.223 67.018 13.071 17.756 13.328 Vernissage protocolaire 200 120 Vernissage public 750 550 300 600Vernissage presse 50 70 50 100 Préventes (avant le 1er jour d’ouverture) groupes (en individus) 360 636 écoles (en individus) 82 50 toutes catégories (en individus) 8537 11.684 788 3.545 2.289 Groupes en groupes 632 1.205 77 185 274 en individus 9475 18.070 1.153 2.778 4.117Visites guidées 648 (7%) 1.013 (6%) Ecoles en groupes 357 323 61 337 120 en individus 5355 4.839 908 5.059 1.802 Ventes tickets combinés 8.945 (7%)* 3.636 (12%)* Catalogues 2392 (4%)* 2.290 (3%)* 818 (7%)* 766 (6%)*Guides du visiteur 5.251 (29%)* Audioguides 20.335 (31%)* * calculé sur total des ventes Ticket Act moyenne de 15 individus par groupe

I.IntroductionI.Introduction

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Le Palais des Beaux-Arts entend devenir un lieu ouvert aux jeunes et moins jeunes, quelles que soient leur origine et leur classe sociale ou professionnelle. Son offre variée et internationale de qualité – musique, arts plastiques, photographie, danse, théâtre, cinéma, architecture et littérature – constitue une source de découverte artistique et d’épanouissement personnel pour chacun de ses visiteurs.

En 2004, le Palais des Beaux-Arts a déployé un éventail représentatif de l’offre cultu-relle existante.

Il a également connu quelques modifications sur le plan organisationnel et infrastruc-turel, ne fût-ce que l’inauguration des salles Terarken. Ce rapport d’activités reprend tous les détails relatifs à la politique artistique, opérationnelle et financière du Palais des Beaux-Arts.

Pleins feux sur Appel et la Turquie4 Pleins feux sur Appel et la Turquie4

Le Palais des Beaux-Arts est devenu le plus grand centre culturel multidisciplinaire de Bruxelles : musique, arts plastiques, photo-graphie, danse, théâtre, cinéma, architecture, littérature... Toutes les disciplines artistiques y ont leur place. Cette diversité nous rem-plit de fierté, mais elle implique aussi une grande responsabilité. Pour pouvoir répondre aux attentes considérables des visiteurs, le Conseil d’administration veille attentivement à la qualité des évé-nements culturels organisés en régie ou en coproduction, ou ac-cueillis par le Palais des Beaux-Arts. Il gère en outre sa dotation en bon père de famille, notamment via l’introduction d’une structure tarifaire rendant les événements accessibles au public le plus large possible et via le maintien de l’équilibre budgétaire – comme ce fut le cas en 2004.

La position géographique du Palais des Beaux-Arts lui confère une dimension à la fois bruxelloise, belge et européenne. Notre ouverture d’esprit envers les différentes formes d’art, qu’elles soient contemporaines ou historiques, va de pair avec une même ouver-ture à l’égard de nos partenaires. D’où les nombreuses coproductions et collaborations avec la Communauté française via le Théâtre du Rideau de Bruxelles, qui a son empla-cement attitré dans le Palais des Beaux-Arts ; avec la Communauté flamande lors du KlaraFestival ; avec la Commission européenne, via le soutien de l’association European Concert Halls Organisation, qui développe des projets interdisciplinaires adaptés aux salles de concerts, etc.

A l’avenir, le Palais des Beaux-Arts, qui fait déjà partie du réseau des grands centres culturels européens, s’efforcera d’accentuer cette dimension européenne au sein de sa programmation, dans le cadre d’Europalia ou d’autres événements.

Nous avons le plaisir de vous présenter notre rapport d’activités pour 2004. Outre un rapport financier, vous y trouverez les événements les plus marquants de l’année et pour-rez jeter un œil sur les coulisses de l’organisation du Palais des Beaux-Arts.

Quatre engagements

1) Etre le lieu de rencontre de tous les Arts en valorisant l’architecture initiale de Victor Horta et en y conviant de grands artistes de toutes disciplines et de toutes tendances.

2) S’ouvrir aux publics les plus larges grâce à la diversité des programmations, au lance-ment d’un projet éducatif centré sur la création et à l’aménagement de nouveaux lieux d’échanges, de détente, de plaisir.

3) Annoncer l’Europe culturelle de demain en associant prestige international, vitalité des nouveaux courants artistiques belges et ouverture à toutes les cultures.

4) Offrir un partenariat de qualité à tous les acteurs culturels et entreprises intéressés par une «Maison des Arts» dynamique et rayonnante au centre de l’environnement exception-nel du Mont des Arts.

Message du PrésidentEtienne Davignon, Président du Conseil d’administration

5I.Introduction Message du Président

Etienne Davignon,g

Président du Conseil d’administration

5I.Introduction

Depuis ma désignation, début 2002, mes collaborateurs et moi-même poursuivons le même objectif : faire du Palais des Beaux-Arts un centre artistique moderne et perfor-mant. Une maison au rayonnement international, ouverte à chaque discipline artistique et à tous les publics.

La gouvernance et la stratégie du Palais des Beaux-Arts reposent sur trois axes : politi-que, économique et artistique. Dans un premier stade, nous nous sommes essentielle-ment focalisés sur l’axe économique, qui se décline en trois sous-domaines : la politique opérationnelle, la politique artistique et les investissements dans le bâtiment. Nous aurons franchi un cap important lorsque nous parviendrons à les optimiser.

Bien que le Palais des Beaux-Arts soit une institution fédérale alors que dans notre pays, la culture relève plutôt des Communautés, ces dernières ont été impliquées dans le pro-jet dès le début. Le Palais des Beaux-Arts est une maison comptant de nombreuses piè-ces, où chacun se retrouve. Nous avons quelque peu mis de côté son aspect institution-nel en créant un modèle économique, qui nous permet de pouvoir à nouveau exister sans être assimilés à la Belgique d’autrefois. Comment pouvons-nous rendre cette maison fonctionnelle sur un plan purement économique ? C’est ce que nous avons essayé. Et avec succès. En deux ou trois ans. L’ exercice 2004 a été clôturé en équilibre, ce qui n’était pas le cas pour les deux années précédentes.

Un premier élément réside dans les frais opérationnels. Les frais de fonctionnement du Palais des Beaux-Arts se situent entre 10 et 12 millions d’euros. Et nous ne parlons même pas des coûts artistiques. Il s’agit simplement de l’ouverture du bâtiment, du paie-ment du personnel et des frais d’administration. En 2002, nous avons démarré avec une dotation de l’Etat fédéral de 4,2 millions d’euros. Les années 2002 et 2003 se sont avé-rées très difficiles. Nous avons pu survivre grâce à un investissement unique de 5 mil-lions d’euros par la Société Fédérale de Participations. Comme nous avons prouvé la sérénité et la cohérence de notre politique économique, la do-

tation de l’Etat fédéral est passée à 7,7 millions d’euros en différentes phases. Globalement, la dotation fédérale de 2004 couvre environ 80 % de nos frais généraux. Le reste provient de nos propres revenus,notamment via la location de notre infrastructure à des tiers. Sur le plan économique, nous avons établi une logique très comple-xe, où le principal soutien provient du public. 65 % de l’exploitationartistique est couverte par nos recettes propres.

Le budget artistique consolidé s’élève à quelque 20 millions d’euros. Compte tenu de la grande diversité de nos partenaires, l’objectif était d’élaborer une politique artistique cohérente.Notre politique artistique revient à ses origines, car un aspect im-portant – sinon le plus important – dans ce contexte réside dans le Palais des Beaux-Arts, le bâtiment même. Avant 1928, il n’exis-tait en Europe aucun bâtiment regroupant toutes ces disciplinesartistiques sous un même toit. Chaque branche artistique s’y est vue attribuer sa propre pièce, conformément à l’esprit visionnaire de l’architecte Horta. Renzo Piano s’est d’ailleurs inspiré du Pa-lais des Beaux-Arts pour concevoir le Centre Pompidou.

2004 a totalisé 9.380 activités. Elles ont attiré environ 1 million de personnes : des spectateurs payants pour les représentations et des visiteurs du bâtiment. A titre de comparaison, le Centre Pompidou compte 5 millions de visiteurs. Diverses études nous apprennent que le public s’identifie à un lieu. La culture est à 50 % une expérience, un ‘ lieu de vie ’, un endroit où l’on se rend, où l’on vit quelque chose. Les gens aiment se rendre dans le même café, le même magasin et aussi le même temple culturel. Le Palais des Beaux-Arts doit encore plancher sur la qualité de son contenu. Et dans cette optique, nous comptons travailler d’arrache-pied afin de pouvoir offrir des ‘ expériences totales ’.

Le Palais des Beaux-Arts :«une maison aux nombreuses pièces, où chacun se retrouve»Paul Dujardin, Directeur général

6 Le Palais des Beaux-Arts :«une maison aux nombreuses pièces, où chacun se retrouve»Paul Dujardin, Directeur général

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Nous allons au devant d’importants investissements et de plusieurs années de travail. Avec ses huit étages et ses 30.000 mètres carrés, le Palais des Beaux-Arts est aussi un bâtiment colossal. Mais il était totalement décrépit. Dans un premier stade, nous avons démantelé l’immeuble, nous avons étudié sa structure et mené quelques interventions. Les rénovations ultérieures seront basées sur le plan d’aménagement établi cette an-née. Le principal défi dans cette optique est que nous voulons demeurer opérationnels.Notre objectif est de procéder à une rénovation approfondie tout en restant accessibles.

Nous pouvons être satisfaits de 2004. Ma tâche – difficile – consistait à faire confluer toutes les activités de ce bâtiment, et d’établir une politique cohérente à cet effet. Le fait que nous progressions constamment dans ce domaine me procure une grande satis-faction. Mais ce qui me réjouit encore plus, c’est la manière dont nos collaborateurs ont soutenu ce bouleversement. Toute l’équipe donne le meilleur d’elle-même pour ce projet gigantesque, indépendamment des différences sociales, culturelles et communautaires. 2004 fut une année énorme. 2005 sera plus grande encore.

7I.Introduction

Nous allons au devant d’importants investissements et de plusieurs années de travail.Avec ses huit étages et ses 30.000 mètres carrés, le Palais des Beaux-Arts est aussi un bâtiment colossal. Mais il était totalement décrépit. Dans un premier stade, nous avons démantelé l’immeuble, nous avons étudié sa structure et mené quelques interventions.Les rénovations ultérieures seront basées sur le plan d’aménagement établi cette an-

7I.Introduction

II.Le programme

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Mission Le Palais des Beaux-Arts compte parmi les salles de concert les plus renommées d’Eu-rope et même du monde. Les professionnels plébiscitent la qualité toujours élevée de ses concerts. Pour les concerts du Palais même comme pour les concerts donnés dans d’autres lieux, BOZAR MUSIC s’efforce surtout d’assurer la continuité de la programmation accueillie chaque année avec enthousiasme par un vaste public.

On y retrouve bien évidemment la musique classique, mais d’autres formes musicales méritent elles aussi une attention plus soutenue dans une perspective d’avenir. Les premiers efforts déployés à cet effet au cours de l’année démontrent la possibilité d’attirer un nou-veau public – que nous pouvons fidéliser et encourager à partici-per à d’autres événements en programmant davantage de concerts conformes à leurs préférences (musique du monde, jazz…). Cette stratégie requiert des efforts continus, une prospection plus soute-nue de tous les groupes cibles potentiels, et le développement d’un volet axé sur la communication. La musique contemporaine demeure un domaine marginal pour le public, qui n’est pas toujours massivement présent. Un programme de sensibilisation conséquent déboucherait sans conteste sur un

regain d’intérêt de la part du public.

ActivitésEn 2004 aussi, les mélomanes disposaient d’un choix très diversifié de genres et réper-toires musicaux, de l’orchestre symphonique au récital, de la musique Renaissance aux créations les plus contemporaines.

Le programme de l’année calendrier 2004 comptait 26 séries d’abonnements et 10 sé-ries libres. Les détails de ces séries figurent dans le programme annuel 2003-2004 et 2004-2005 de BOZAR MUSIC.

Orchestres symphoniquesFidèles partenaires, les orchestres belges demeurent clairement présents dans la program-mation. Les efforts soutenus de ces orchestres et de leurs chefs – Mikko Franck pour l’Orchestre national de Belgique (ONB), Louis Langrée pour l’Orchestre Philharmo-nique de Liège, Kazushi Ono pour l’Orchestre symphonique de la Monnaie, Daniele Callegari et Philippe Herreweghe pour deFilharmonie – portent leurs fruits et sont ap-préciés par le public. Il convient d’attribuer une mention spéciale aux concerts de l’ONB (juste avant la gran-de tournée au Japon) sous la direction de Leif Segerstam, l’un des plus célèbres composi-teurs finlandais actuels, avec le pianiste soliste Abdel Rahman El Bacha. Ce pianiste fut d’ailleurs également soliste lors de l’intégrale des concertos pour pianos de Prokofiev, organisée par l’Orchestre de la Monnaie au mois de septembre. Nous accueillons régulièrement les plus prestigieux orchestres étrangers, comme l’orches-tre du Concertgebouw d’Amsterdam sous la direction de Riccardo Chailly (lors de sa tournée d’adieu), le Philadelphia Orchestra sous la direction de Christoph Eschenbach avec le soliste Gil Shaham, le Budapest Festival Orchestra et Ivan Fischer lors de deux somptueuses soirées dédiées à Wagner, le Mahler Chamber Orchestra dirigé par le jeu-ne Daniel Harding, etc.

RécitalsComme d’habitude, l’année a été émaillée de récitals de grands solistes : Cecilia Bar-toli a fait une prestation éblouissante sur les mélodies de Haydn, Salieri et Rossini ; le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes a prouvé son immense talent dans une série de quatre concerts avec le ténor Ian Bostridge ; le public bruxellois a également pu ac-clamer les pianistes Christian Zacharias, Mikhail Pletnev, Zoltan Kocsis et Richard

Le programme de BOZAR MUSIC

9II.Le programme

9II.Le programme

Goode, tandis que le désistement de Murray Perahia a permis de découvrir Grigory Sokolov, un grand pianiste russe encore trop peu connu chez nous. Nous avons éga-lement accueilli le baryton Thomas Hampson, le violoniste Maxim Vengerov et la mezzo-soprano Angelika Kirchschlager.

Musique de chambreLe Conservatoire a accueilli le quatuor à cordes de Leipzig en compagnie de Christian Zacharias, le quatuor à cordes de Tokyo, le légendaire quatuor à cordes Borodine et le jeune quatuor à cordes Artemis, l’un des meilleurs ensembles du moment, lors de deux concerts fascinants qui combinaient chacun un quatuor de Beethoven avec un quatuor du 20ème siècle (respectivement Schönberg et Nono).

Musique ancienne et baroqueD’attrayants programmes de musique ancienne et baroque ont été proposés dans le cadre plus intime de l’Eglise des Minimes, notamment par le Ricercar Consort, ainsi que les ensembles Elyma et Poème harmonique (en coproduction avec le Printemps baroque du Sablon). Nos partenaires habituels ont eux aussi participé à cette série placée sous le signe de la mu-sique ancienne : Paul Van Nevel et l’ensemble Huelgas, Jos van Immerseel et Anima Eterna, Philippe Pierlot et le Ricercar Consort, Sigiswald Kuijken et la Petite Bande...

Musique vocaleLes plus grands chefs-d’œuvre musicaux, surtout dans les univers baroque et classique, ont attiré un auditoire nombreux au Palais des Beaux-Arts. Ainsi, nous avons accueilli Emmanuelle Haïm, claveciniste et chef d’orchestre, pour deux concerts : des madrigaux avec son propre ensemble Astrée puis un superbe opéra de Marc-Antoine Charpentier avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment. Ce der-nier concert s’inscrivait dans le cadre de la cérémonie commémorant le 300ème anniver-saire de la mort de Charpentier.Un autre grand moment fut la venue, le 9 novembre, de Marie-Nicole Lemieux, l’inou-bliable 1ère lauréate du Concours Reine Elisabeth de chant 2000, à l’opéra de Vivaldi Orlando Furioso avec l’Ensemble Matheus.

Musique contemporaineDans le domaine de la musique contemporaine, Ars Musica demeure un important partenaire, tout comme les ensembles Ictus et Musiques Nouvelles. La venue du grand compositeur hongrois György Kurtag et de son épouse Marta fut un événement remarqué. Il était accueilli pour la première fois à Bruxelles dans le cadre d’une soirée musicale et poétique dédiée à ses Kafka-Fragmente. Cette soirée était organisée au centre culturel Flagey.

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Musique de chambreLe Conservatoire a accueilli le quatuor à cordes de Leipzig en compagnie de ChristianZacharias, le quatuor à cordes de Tokyo, le légendaire quatuor à cordes Borodine et lejeune quatuor à cordes Artemis, l’un des meilleurs ensembles du moment, lors de deux concerts fascinants qui combinaient chacun un quatuor de Beethoven avec un quatuordu 20ème siècle (respectivement Schönberg et Nono).

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EvénementsTradition oblige, le programme a comporté de nombreux événements durant les premiers mois de la saison. Ce fut également le cas en automne 2004 : la première édition du KlaraFestival van Vlaanderen nouveau style (regroupement des concerts sur deux semaines, en collaboration avec Klara, la chaîne classique de la VRT) a eu lieu en septembre. Dans ce contexte, le concert final du Budapest Festival Orchestra, avec l’ensemble Col-legium Vocale Gent sous la direction d’Ivan Fischer, mérite une mention toute parti-culière. Chaque concert de ce magnifique orchestre a été d’une exceptionnelle qualité musicale. Et ce fut encore le cas, avec un attrayant programme axé sur Bartok et Stra-vinsky.Un autre sommet de la collaboration avec le Festival : plusieurs concerts ont été organi-sés sur le thème de l’Inde méridionale les 16, 17, 18 et 19 septembre, avec de la musique, de la danse, des spectacles de marionnettes...C’est le 16 octobre qu’a été inaugurée la série de manifestations organisées dans le ca-

dre du 75ème anniversaire de la salle Henry Le Bœuf. Le premier invité de marque fut l’orchestre du Concer-tgebouw d’Amsterdam, sous la direction de Sir Colin Davis, avec un morceau trop rarement inter-prété, Romeo et Juliette de Berlioz. La soirée était d’ailleurs dédiée à Daniel Pearl, journaliste améri-cain assassiné en 2002 au Pakistan, dans le cadre d’une commémoration internationale. Les concerts de Valery Gergiev et de Nikolaus Harnoncourt, ainsi que la série de trois concerts de Pierre Boulez avec le London Symphony Orchestra, ont également agrémenté cet anniversaire. Dans ce contexte, signalons qu’un des concerts de Boulez, incluant le Sacre du Printemps de Stravinsky, a été interprété devant 2.000 jeunes, à l’occasion des ac-tivités pédagogiques de BOZAR STUDIOS.Toujours dans le cadre de cet anniversaire, trois des meilleurs pianistes ont joué dans la grande salle le dimanche 17 octobre : Boyan Vodenitcharov, Jean-Claude Vanden Eynden et Jan Michiels.

Dimanche au Mont des ArtsLes concerts du dimanche matin organisés dans le cadre du ‘ Dimanche au Mont des Arts ’ permettent au public de faire connaissance avec de jeunes interprètes talentueux de Belgique et d’ailleurs, plus particulièrement les Rising Stars, en collaboration avec ECHO (European Concert Halls Organization).

Musique du monde et jazzOutre la musique classique, le jazz, la musique du monde et la série particulièrement agréa-ble de musique et poésie attirent un vaste public grâce à leur programmation origi-nale. Dans cette optique de transversalité et de pluridisciplinarité, la programmation musi-cale consacre beaucoup d’attention au planning des expositions : ainsi, la musique et les arts plastiques se combinent très bien, comme l’illustre la programmation du Festival de la Turquie ou le récital de Patti Smith à l’occasion de l’exposition Arthur Rimbaud.Une innovation de 2003, prolongée en 2004, fut l’ouverture du Palais des Beaux-Arts à la musique du monde et au jazz. Désormais, le podium de la salle Henry Le Bœuf accueille également des concerts de jazz et de musique du monde. La programmation est plus prestigieuse et davantage axée sur le grand public que par le passé. C’est ainsi qu’un récital de Sonny Rollins figurait au programme de la grande salle. Le Festival de la Turquie fut un ‘ programme typiquement hétéroclite ’, organisé dans les différentes sal-les du Palais des Beaux-Arts ainsi que dans d’autres lieux, avec des derviches tourneurs, des musiciens traditionnels et des vedettes telles que la chanteuse Sertab Erener ou le pianiste Fazil Say.Le volet musical du Palais des Beaux-Arts offre dès lors un véritable regard sur le monde, en plus d’une offre toujours variée de musique classique. Cette stratégie culturelle de-vrait attirer au Palais de nouveaux groupes et de nouvelles générations, en plus du public traditionnel des concerts classiques.

OrganisationLe département musical — rebaptisé BOZAR MUSIC — a organisé plus de 250 concerts en 2004. Outre les négociations et préparatifs préalables (la programmation s’effectue deux saisons à l’avance), ces concerts impliquent aussi des tâches organisationnelles : établissement des contrats, réservation des salles et chambres d’hôtel, organisation des éventuels voyages, prise en charge du transport et du déchargement des instruments, des répétitions et de l’accueil des artistes, suivi du paiement des cachets, … Pour rehausser l’aspect novateur de l’organisation, il convient d’accorder davantage d’at-tention à deux aspects : d’une part, l’accueil et l’entretien de relations personnelles avec les artistes et le milieu musical, et d’autre part, la rencontre et l’écoute des talents en herbe en Belgique comme à l’étranger.

En 2004 aussi, les mélomanes disposaient d’un choix très diversifié de genres et répertoires musicaux, de l’orchestre symphonique au récital, de la musique Renaissance aux créations les plus contemporaines.

Le programme de l’année calendrier 2004 comptait 26 séries d’abonnements et 10 séries libres. Les détails de ces séries figurent dans le programme annuel 2003-2004 et 2004-2005 de BOZAR MUSIC.

11II.Le programme

septembre. Dans ce contexte, le concert final du Budapest Festival Orchestra, avec l’ensemble Col-legium Vocale Gent sous la direction d’Ivan Fischer, mérite une mention toute parti-culière. Chaque concert de ce magnifique orchestre a été d’une exceptionnelle qualitémusicale. Et ce fut encore le cas, avec un attrayant programme axé sur Bartok et Stra-vinsky.

cale consacre beaucoup d attention au planning des expositions : ainsi, la musique et les arts plastiques se combinent très bien, comme l’illustre la programmation du Festival de la Turquie ou le récital de Patti Smith à l’occasion de l’exposition Arthur Rimbaud.Une innovation de 2003, prolongée en 2004, fut l’ouverture du Palais des Beaux-Arts à la musique du monde et au jazz. Désormais, le podium de la salle Henry Le Bœuf accueille également des concerts de jazz et de musique du monde. La programmation

11II.Le programme

MissionLe département Expositions du Palais des Beaux-Arts propose un programme d’expo-sitions très varié et fortement axé sur l’actualité. Les thèmes historiques, modernes et contemporains s’y succèdent, mais les dernières tendances y sont également représen-tées, maintenant que de nombreux artistes figuratifs ne se limitent plus à un seul sup-port mais se tournent également vers le cinéma, la vidéo et les techniques numériques.

L’exploitation optimale du bâtiment de Victor Horta a libéré de l’espace pour travailler in situ et permet aux artistes de donner forme à leurs idées, y compris dans le long terme. Le bâtiment sert de source d’inspiration et s’inscrira dans une optique d’adaptation per-manente aux besoins de la culture actuelle.

ActivitésLe programme de BOZAR EXPO a été réparti entre le printemps et l’automne-hiver. Aucun programme d’été n’a été prévu en raison des préparatifs afférents au 175e/25e anniversaire de la Belgique et de la fermeture du Palais des Beaux-Arts pour cause de travaux.

Printemps 2004L’année a bien démarré, avec trois expositions parallèles axées sur un public diversifié:

— « Hans (Jean) Arp », un artiste classique-moderne sous l’angle du dadaïsme. Cette ex-position a surtout attiré les amateurs d’art moderne et contemporain, de même que l’en-seignement artistique. Elle a été conçue avec brio par l’architecte Christian Kieckens, suivant une scénographie que les visiteurs ne sont certainement pas près d’oublier.

— « Photographie et symbolisme », liée à la grande exposition Khnopff des Musées Royaux

des Beaux-Arts de Belgique. Cette exposition a été fortement appréciée par les amateurs de photographie historique et du courant symboliste. Les visiteurs l’ont trouvée pas-sionnante, car en plus de présenter des photos et des peintures, elle illustrait l’influence réciproque de ces médias sous un jour nouveau.

— « Rimbaud (1854-1891). Une saison en enfer », en collaboration avec la Bibliothèque Royale de Belgique, à l’occasion du 150ème anniversaire de la mort d’ Arthur Rimbaud. Ce n’ était certes pas un thème aisé pour une exposition visuelle, mais elle a été agencée d’une manière originale et théâtrale par le cabinet d’architectes anversois « B-architec-ten ». Mêlée au concept de BLITZ (Oscar van den Boogaard, Steven Van Watermeulen et Sven Grooten), la scénographie a suscité des réactions enthousiastes de la part du public.Toujours au printemps, le Palais a accueilli un deuxième volet de Revolution/Restoration1, avec une installation très réussie du trio indien Raqs Media Collective (hall Horta), et a démarré une nouvelle série d’expositions restreintes de jeunes talents, FreeSpace, organisées par le collectif d’artistes NICC. A l’instar de Revolution/Restoration, elles étaient accessibles gratuitement au public, afin d’accroître les possibilités de découvrir les œuvres de jeunes artistes.Au mois d’avril, BOZAR EXPO et BOZARCOM ont mis sur pied un stand conjoint au salon Art Brussels, et y ont présenté une projection de Raqs Media, une vidéo de Manon de Boer et une œuvre de Gabriel Lester, de même que les éditions d’artistes réalisées par la Jeune Peinture Belge 2003.

Automne-hiver 2004La période automne-hiver a démarré avec la grande exposition « Karel Appel » de Rudi Fuchs, à l’occasion de la Présidence néerlandaise de l’Union européenne. Elle a remporté un succès public considérable, imputable à la notoriété mondiale de l’artiste et du com-missaire de l’exposition. Celle-ci a également attiré de nombreux visiteurs néerlandais.

Le programme de BOZAR EXPO

1 Revolution/Restoration est un concept destiné à lancer des projets à long terme dans une optique de réflexion sur le Palais des Beaux-Arts en tant que bâtiment et institution, et la place qu’il peut réserver à l’art contemporain.

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Simultanément, le Palais des Beaux-Arts a accueilli un festival turc, auquel BOZAR EXPO a contribué via l’exposition « Mères, déesses et sultanes » — également un succès de foule — qui a accueilli d’importants prêts des plus grands musées de Turquie, dont le Topkapi Museum. Dans ce contexte, les visiteurs pouvaient aussi admirer une instal-lation très réussie d’Ayse Erkmen dans le hall Horta, inspirée par l’histoire du Palais des Beaux-Arts.Revolution/Restoration II a diffusé la première du film « Looking for Alfred » de Johan Grimonprez, une coproduction de Zap-O-Matik (Gand), Anna Sanders Film (Paris) et Film and Video Umbrella (Londres) : un hommage à Hitchcock et au Palais des Beaux-Arts, où le film a été tourné. La projection a suscité un fervent intérêt de la part de la presse artistique et du public.Au mois de décembre, l’installation photographique de Sebastian Schutyser sur les « Mosquées en terre du Mali » a été présentée à l’extérieur du Palais des Beaux-Arts (fenêtres de façades le long de la rue Baron Horta et de la rue Ravenstein) en collaboration avec la Direction générale de la Coopération au Développement. Un moyen d’attirer aussi l’attention sur les activités menées à l’intérieur.Du 19 octobre au 20 décembre, le Palais des Beaux-Arts a accueilli l’exposition

« L’enchantement du jeu », que la Loterie Nationale avait organisée pour ses 70 ans. Elle mettait en scène les loteries et jeux de hasard au fil des siècles, et retraçait l’histoire de la Loterie Nationale jusqu’à nos jours (1934-2004). Cette exposition gratuite, la première à être organisée dans les couloirs récemment rénovés de la salle Henry Le Bœuf, présentait les plus belles pièces de la collection d’art et des archives de la Loterie Nationale.A partir de l’automne, le nombre de visiteurs a considérablement augmenté et BOZAR EXPO a, pour ainsi dire, atteint sa vitesse de croisière.

OrganisationLe département Expositions, baptisé BOZAR EXPO, se charge des diverses exposi-tions organisées dans le Palais des Beaux-Arts. Il élabore aussi les publications relatives à ces expositions, comme les catalogues, les guides du visiteur et les textes destinés aux salles.En 2004, aucune exposition n’a été programmée pour l’été en raison de la fermeture du Palais des Beaux-Arts pour cause de travaux.

13II.Le programme

Beaux Arts.Revolution/Restoration II a diffusé la première du film « Looking for Alfred » de Johan Grimonprez, une coproduction de Zap-O-Matik (Gand), Anna Sanders Film (Paris) et Film and Video Umbrella (Londres) : un hommage à Hitchcock et au Palais des Beaux-Arts, où le film a été tourné. La projection a suscité un fervent intérêt de la part de la presse artistique et du public.

13II.Le programme

Hans ( Jean) Arp | L’invention de la formeDu 5 mars au 6 juin 2004

Bien qu’il dût essentiellement sa notoriété à ses qualités de sculpteur, Jean Arp (Stras-bourg 1886 – Bâle 1966) a également déployé son talent dans de nombreuses autres disciplines : dessin, graphisme, collage, reliefs et même poésie. Cette première rétrospective dans notre pays englobait plus de 140 œuvres, regroupées selon les stratégies développées par Arp dans la recherche formelle qu’il a menée tout au long de sa vie, en commençant par Dada à Zurich.Commissaire: Maria Lluïsa Borràs

Scénographie : Christian Kieckens Architects, Bruxelles

Catalogue : BOZAR BOOKS en collaboration avec le Fonds Mercator – 35 euros

Soutien/sponsoring : la Région de Bruxelles-Capitale, la Commission communautaire flamande et Pro Helvetia

(Fondation suisse pour la culture)

Autour du symbolisme.Photographie et peinture au 19e siècleDu 27 février au 16 mai 2004

L’exposition Photographie et peinture au 19e siècle s’articulait autour du symbolisme dans la peinture et des formes d’expression similaires dans la photographie. La sélection a rassemblé 188 photos et 30 peintures, dessins et gravures empruntés à des collections privées et publiques de Belgique, de France, d’Allemagne, de Suisse et d’Israël.Les œuvres ont couvert l’ensemble du 19e siècle, de Daguerre à la fin du picturalisme, au travers de différents thèmes : la photographie mise en scène ; les photographes et peintres de l’école de Barbizon ; la photographie en tant que modèle ; les photographes et peintres chez E. Delacroix, G. Moreau, F. von Stuck, F. Khnopff, E. Degas, J. Ensor, H. Evenepoel, F. Rops ; et enfin le picturalisme. Les photographes représentés comp-taient parmi les plus grands du 19e siècle : L.J.M. Daguerre, L. Bovier, J.M. Cameron, R. Demachy, E. Hanon, H. Peach Robinson, E.J.C. Puyo...Commissaire : Alain D’Hooghe

Scénographie : concept architectural de Winston Spriet

Catalogue : BOZAR BOOKS en collaboration avec le Fonds Mercator - 30 euros

Soutien/sponsoring : la Région de Bruxelles-Capitale et la Commission communautaire flamande

Rimbaud (1854-1891) | Une saison en enferDu 27 février au 16 mai 2004

Cette exposition a été organisée à l’occasion du 150ème anniversaire du poète en 2004. Le séjour du poète à Bruxelles en juillet 1873 et la relation tumultueuse qu’il y entretint avec Paul Verlaine, ainsi que la parution à Bruxelles, en octobre 1873, du seul livre que Rimbaud ait publié de son vivant, Une saison en enfer, en ont constitué l’amorce.Au total, quelque 65 documents originaux ont été exposés. Ils provenaient de diverses institutions dont la Bibliothèque royale de Belgique, le Musée Arthur Rimbaud, la Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet et les Archives de l’Etat à Bruxelles.Commissaire : Bernard Bousmanne

Scénographie : B-architecten

Concept : le trio BLITZ (Oscar van den Boogaard,

Steven Van Watermeulen, Sven Grooten)

Guide du visiteur : 6 euros

Revolution/Restoration IIRaqs Media : The Wherehouse projectDu 7 mai au 6 juin 2004

Raqs Media est un collectif d’artistes de New Delhi, actifs dans les domaines des nou-veaux médias, de l’art numérique, de la théorie des médias et de la recherche. D’une manière générale, ils explorent des thèmes anthropologiques, sociologiques et urbanis-tiques.Pour Revolution/Restoration, Raqs Media a développé un nouveau projet axé sur la va-leur particulière du Palais des Beaux-Arts et son assimilation dans la ville. Plus spécifi-quement, le Palais des Beaux-Arts a été mis en parallèle avec le Petit Château, l’objectif étant d’illustrer et de comparer l’expérience culturelle dans les deux endroits. The Wherehouse project consistait en une constellation d’images, d’objets et d’écrits, conçue sous la forme d’une étude archéologique du présent et pour le présent. Ce projet englobait un ensemble de considérations sur le temps, la mémoire, le mouvement, l’immobilité et les lieux de séjour dans un monde où certains sont chassés de leur maison, tandis que d’autres se cal-

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du poète à Bruxelles en juillet 1873 et la relationtumultueuse qu’il y entretint avec Paul Verlaine,ainsi que la parution à Bruxelles, en octobre 1873,du seul livre que Rimbaud ait publié de son vivant,Une saison en enfer, en ont constitué l’amorce.rr

disciplines : dessin, graphisme, collage, reliefs et même poésie.Cette première rétrospective dans notre pays englobait plus de 140 œuvres, regroupées selon les stratégies développées par Arp dans la recherche formelle qu’il a menée tout aulong de sa vie, en commençant par Dada à Zurich.Commissaire: Maria Lluïsa Borràs

Scénographie : Christian Kieckens Architects, Bruxelles Au total, quelque 65 documents originaux ont été

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feutrent dans l’illusion de la stabilité. Le projet a été concrétisé par le biais de nouvelles installations média et vidéo.Production : Palais des Beaux-Arts en collaboration avec le Petit Château

L’ exposition était accessible gratuitement

Johan Grimonprez : Looking for Alfred19 décembre 2004

Durant l’été 2004, le Palais des Beaux-Arts a mis son espace à la disposition de l’artiste Johan Grimonprez. Ce dernier y a filmé la majeure partie de son nouveau film Looking for Alfred, avec des sosies d’Alfred Hitchcock.Looking for Alfred est une coproduction internationale entre Zap-O-Matik (Gand), Anna Sanders Films (Paris), Film and Video Umbrella (Londres) et le Palais des Beaux-Arts. Ce film faisait partie d’un projet de plus grande envergure qui a été clôturé au printemps 2005 par le biais d’une exposition.La première du film Looking for Alfred a eu lieu le 19 décembre au Palais des Beaux-Arts.

FreeSpace : une plate-forme pour les jeunes plasticiensDu 31 mars au 2 mai et du 8 octobre 2004 au 16 janvier 2005

Depuis 2004, le Palais des Beaux-Arts collabore avec le collectif d’artistes NICC d’An-vers. Le PBA a été approché par le NICC, à la recherche d’un lieu susceptible d’offrir une plate-forme à de jeunes artistes pour présenter leurs œuvres. Le PBA a répondu favorablement à cette demande et s’est pleinement impliqué dans ce projet. Quatre artistes ont été invités au Palais des Beaux-Arts sous la bannière FreeSpace : Gabriel Lester, Dominique Leroy, Sophie Nys, Fanny Zaman.L’accès aux expositions était gratuit.

Karel Appel. ItinéraireDu 13 octobre 2004 au 16 janvier 2005

« Karel Appel. Itinéraire » emmenait le visiteur dans un périple au fil de cinq siècles d’art dans le Nord et le Sud des Pays-Bas, le fil rouge étant l’œuvre de Karel Appel. Les dif-férences et similitudes entre l’art de la Flandre et des Pays-Bas ont permis de brosser un

vaste panorama, avec l’expérience de CoBrA comme point d’orientation virtuel.Rudi Fuchs, commissaire de l’exposition, a emmené Appel dans son voyage fictif au coeur de l’art flamand et néerlandais, et a présenté son œuvre en confrontation avec les travaux d’autres grands maîtres et jeunes artistes. La présentation de Rubens aux côtés de Tuymans et d’Appel, et la présence de Van Dyck, Brusselmans, Permeke, Alechins-ky et Raveel, ont fait surgir des comparaisons et des détails intimes qui, autrement, auraient pu nous échapper. Fuchs a tenté d’ imaginer quel regard Appel portait sur les peintures et comment les peintures d’autres artistes se confron-taient aux siennes.L’exposition a montré les œuvres de 29 artistes des grands musées belges et néerlandais.Commissaire : Rudi Fuchs

Catalogue: BOZAR BOOKS en collaboration avec le Fonds Mercator – 20 euros

Soutien/sponsoring : Fortis

Cette exposition a été organisée dans le cadre de la Présidence néerlandaise de l’Union

européenne, sous le haut patronage du Roi Albert II et de la Reine Paola

Mères, déesses et sultanesLes femmes en Turquie de la préhistoire à la fin de l’Empire ottomanDu 6 octobre 2004 au 16 janvier 2005

A la demande de l’ambassadeur de Turquie en Belgique, Monsieur Erkan Gezer, un fes-tival turc a été organisé en automne 2004.Ce festival pluridisciplinaire illustrait aussi bien l’histoire de la Turquie que la création actuelle. Il a duré 3 mois et demi, accueillant notamment l’exposition « Mères, déesses et sultanes ».Cette dernière comptait plus de 350 pièces des collections de 38 musées turcs et d’une

dizaine de collectionneurs privés. Des prêts supplémentaires ont également été demandés à 17 musées européens : Berlin, Budapest, Bordeaux, Brême, Bruxelles, Londres, Paris, Plock, Rome, Toulouse, Utrecht, la Cité du Vatican, Venise et Vienne.L’ exposition a mené le visiteur dans un voyage à travers le temps, la femme en constituant le fil rouge. Sur une période de 9.000 ans – de la préhistoire au début du 20ème siècle – on y a rencontré les civilisations qui ont laissé des traces en Anatolie.

15II.Le programme Johan Grimonprez : Looking for Alfred

19 décembre 2004

Durant l’été 2004, le Palais des Beaux-Arts a mis son espace à la disposition de l’artiste

ky et Raveel, ont fait surgir des comparaisons et des détails intimes qui, autrement, auraient pu nous échapper. Fuchs a tenté d’ imaginer quel regard Appel portait sur les peintures et comment les peintures d’autres artistes se confron-taient aux siennes.L’exposition a montré les œuvres de 29 artistes des grands muséesbelges et néerlandais.

15II.Le programme

Le périple a démarré avec les premiers artéfacts retrouvés sur des sites archéologiques et s’est poursuivi à la découverte de cultures célèbres telles que les Hittites, la Grèce antique, Rome et Byzance, les Seldjoukides et, bien sûr, les Ottomans (1453-1922).Commissaires : Filiz Cagman, directrice du Topkapi Sarayi Museum, et Nazan Ölçer, directrice du Sakip Sabanci

Museum, tous deux à Istanbul

Catalogue : BOZAR BOOKS en collaboration avec le Fonds Mercator – 35 euros

Soutien/sponsoring : la Loterie Nationale

En collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Culture et du Tourisme de Turquie

ainsi que le ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement de

Belgique

Installation d’Ayse Erkmen « G.M. »

L’ exposition « Mères, déesses et sultanes » s’accompagnait d’une installation d’art contemporain dans le hall Horta, pour laquelle l’artiste turque Ayse Erkmen avait puisé son inspiration dans une exposition automobile de General Motors organisée au Palais des Beaux-Arts en 1936. Le sol du hall Horta avait alors été recouvert de tapis d’Orient, sur lesquels trônaient les voitures ornées de petites palmes.L’accès à cette installation était gratuit.

Mosquées en terre du MaliDécembre 2004

Cette exposition présentait quinze photos grandeur nature de mosquées en terre, réali-sées par le photographe belge Sebastian Schutyser (°Bruges, 1968). Récemment couronné Trèfle d’Or de la Fondation Belge de la Vocation, il a répertorié les 520 mosquées en terre du delta intérieur du fleuve Niger au Mali de 1998 à 2002.Les photos en noir et blanc des petites mosquées de village témoignent de la technique séculaire de construction et de restauration en Afrique de l’Ouest, propre aux traditions de l’architecture soudanaise (nommée d’après l’ancien Soudan français et actuel Mali).Ces photos, imprimées sur de la toile à voile, ont été exposées dans les anciennes vitri-nes commerciales de la façade avant du Palais des Beaux-Arts, dans la rue Ravenstein et le long de la rue Baron Horta, et pouvaient donc être admirées depuis la rue.Soutien : la Direction Générale de la Coopération au Développement (DGCD) du Service public fédéral des Affaires

étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au Développement, l’Aga Khan Trust for Culture et la

Fondation belge de la Vocation

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Catalogue : BOZAR BOOKS en collaboration avec le Fonds Mercator 35 euros

Soutien/sponsoring : la Loterie Nationale

En collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Culture et du Tourisme de Turquie

ainsi que le ministère des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement de

Belgique

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MissionLe département Théâtre, Danse et Littérature a organisé environ 65 activités en 2004.Outre le travail artistique (prospection, documentation, mise en réseau et programma-tion), ce département finalise les engagements avec les artistes, établit les contrats et conventions de collaboration et assure le suivi des productions.

ActivitésBOZAR THEATRETheater op de Middag (14 représentations)Theater op de Middag consiste en une série de 14 représentations le mardi à midi, d’octobre à avril, en alternance avec les mardis midi consacrés à la littérature.En 2004, BOZAR THEATRE a présenté la fine fleur du paysage théâtral flamand, avec des noms reconnus mais aussi des talents en herbe. Des textes classiques tels que De wereld van Soo Moereman de Walschap, Quartet (Quatuor) de Heiner Müller, Le Lion des Flandres de Conscience et Lettre à mon père de Franz Kafka, ainsi que de nouveaux textes de Peer Wittenbols, Christophe Vekeman

et Josse De Pauw étaient à l’affiche. De même, des œuvres récentes de Martin Crimp et Neil Labute, auteurs de renommée internationale, ont été présentées en traduction.Ces événements organisés à midi permettaient de croiser des visages connus au Palais des Beaux-Arts : Nand Buyl, Sien Eggers, Dirk Tuypens, Veerle Dobbelaere, Mattias Sercu, Dirk Buyse, Bob De Moor, Tania Van der Sanden, Chokri Ben Chika, etc. Cer-taines représentations ont été précédées ou suivies de discussions.Theater op de Middag est un complément parfait à l’offre existante de théâtre flamand dans la capitale. Son succès repose sur la diversité de l’offre, le prix d’accès démocratique (3,80 euros), l’heure de programmation et surtout le bouche à oreille généré entre les

spectateurs – d’ une tranche d’âge relativement plus élevée. La campagne de promotion y afférente d’Onthaal en Promotie Brussel sous l’appellation ‘ Broodje Brussel ’, avec un agenda mensuel de toutes les activités organisées à midi, a permis d’attirer un nouveau public.

Théâtre international (11 représentations)— Peter BrookLe Palais des Beaux-Arts a accueilli une tournée de dix jours axée sur la légende du théâtre Peter Brook. BOZAR THEATRE, le Musée du cinéma et l’ADAC, notre partenaire francophone dans la maison, ont étroitement collaboré afin de présenter le théâtre et les films de Brook.Le grand acteur français Michel Piccoli était aux côtés de Natasha Parry (épouse de Brook) dans la pièce Ta Main dans la Mienne de Carol Rocamora, mise en scène par Peter Brook. Du pur texte de théâtre sur la relation entre Tchekhov, malade, et sa bien-aimée Olga Knipper. Cette représentation intimiste a eu lieu en français, et les cinq soirées ont affiché complet (du 13 au 17 janvier 2004).Le Costûme, la pièce sud-africaine de Can Themba, mise en scène par Peter Brook, était également à l’affiche. Le célèbre acteur africain Sotigui Kouyaté a joué avec une classe extraordinaire le rôle principal de cette fable émouvante sur la vie dans les « townships ». Cette représentation a également drainé une grande affluence (du 22 au 24 janvier 2004).Le Musée du film projetait, en même temps, Portrait Intime, le film de Simon Brook sur son père. D’autres films de et par Michel Piccoli, avec Natasha Parry, ont également été sélectionnés. Ils ont suscité un fervent intérêt.Ces dix jours de focalisation sur Peter Brook, ainsi que l’offre de films attrayante, ont bénéficié d’un intérêt soutenu de la part des médias, et le public essentiellement bruxellois est venu assister en masse à cet événement, bien que des amateurs de théâtre issus des quatre coins du pays aient également afflué vers le Palais. La collaboration avec les partenaires s’est bien déroulée et a permis de couvrir les divers

Le programme de BOZAR THEATRE, BOZAR DANCE etBOZAR LITERATURE

17II.Le programme

17II.Le programme

groupes cibles. Pour la prochaine saison, les recherches sont en cours afin de déterminer la personnalité polyvalente qui pourrait faire l’objet d’un nouveau programme commun.

— Patrice ChéreauDans la série des personnalités remarquables, le dramaturge, acteur et metteur en scène Patrice Chéreau a été l’invité du Palais des Beaux-Arts. Pendant deux soirées successives (22 et 23 octobre 2004), il a lu – en français – Les Carnets du Sous-Sol de Dostoïevski. Le 24 octobre 2004 a eu lieu la projection du film Ceux qui m’aiment prendront le train, à l’invitation de BOZAR CINEMA et du Musée du Cinéma. Elle a été précédée d’une discussion particulièrement animée avec le très engagé Chéreau. Parallèlement à cette projection, le Musée du Cinéma a organisé – avec beaucoup de succès – une semaine de rétrospective des films de Chéreau.

Théâtre dans le cadre d’un événement BOZAR (2 représentations)— Fête au Palais : Wondkoorts (9 mai 2004)Le Zuidelijk Toneel Hollandia était l’invité du Palais des Beaux-Arts avec le monologue de Bram Koopmans – mis en scène par Ivo van Megen – sur un homme tourmenté qui tente de trouver les règles d’or du bonheur: une interprétation personnelle d’ « Une saison en enfer » d’Arthur Rimbaud.

— Klaradag : Nest (4 décembre 2004). Lors du Klaradag annuel ( Journée de la radio classique flamande Klara), le Muziektheater Transparant a présenté Nest, une pièce d’Oscar van den Boogaard sur une musique (soundscape) de Senjan Jansen, chantée et interprétée par le célèbre acteur flamand Steven van Watermeulen. La scénographie était assurée par le cabinet d’architectes B-architecten (Oscar van den Boogaard, Ste-ven van Watermeulen et Sven Grooten, les artistes ‘ maison ’ qui ont également réalisé l’exposition consacrée à Rimbaud). Cette production a connu sa première française à Lille 2004, et n’a été présentée en néerlandais qu’à Louvain (au STUC, qui a également abrité les répétitions) et au Palais des Beaux-Arts. Elle a clôturé le Klaradag.

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(22 et 23 octobre 2004), il a lu en français Les Carnets du Sous Sol de Dostoïevski. lLe 24 octobre 2004 a eu lieu la projection du film Ceux qui m’aiment prendront le train,à l’invitation de BOZAR CINEMA et du Musée du Cinéma. Elle a été précédée d’unediscussion particulièrement animée avec le très engagé Chéreau.Parallèlement à cette projection, le Musée du Cinéma a organisé – avec beaucoup desuccès – une semaine de rétrospective des films de Chéreau.

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BOZAR DANCE (10 représentations)Charleroi Danses, Frédéric Flamand et Thom Mayne (23 mars 2004)Le chorégraphe belge Frédéric Flamand jouit d’une renommée mondiale grâce aux cho-régraphies qu’il a réalisées pour sa compagnie Charleroi Danses. Son œuvre accorde une place centrale à la scénographie et à l’architecture, en plus de la danse et du mou-vement. Le Palais des Beaux-Arts a accueilli la représentation Silent Collisions. L’architecte amé-ricain Thom Mayne en a signé la scénographie, basée sur le roman Les villes invisibles d’Italo Calvino. En collaboration avec le magazine d’architecture A+, CIAUD/ICASD, Thom Mayne a orchestré un atelier en marge de la représentation, à l’intention des étudiants de der-nière année en scénographie de La Cambre et de Saint-Luc. Durant une conférence, Thom Mayne et Frédéric Flamand ont débattu de la relation entre le corps et la ville (et son architecture). Une présentation en PowerPoint a illustré ce point de vue, et le public a pu faire connaissance de manière concrète avec l’architecture de Morphosis, le cabinet d’architectes de Mayne. La demande relative à ce type de production chorégraphique à grande échelle demeure importante à Bruxelles. L’intérêt pour Silent Collisions s’est avéré considérable. Les jeu-nes, surtout, étaient nombreux aux rendez-vous. Pour le Palais, la plus-value résidait

dans le caractère transversal de la représentation et dans la possibi-lité d’une programmation intéressante en marge.

Les Ballets C de la B (24 juin 2004)BOZAR DANCE a clôturé la saison 2003/2004 avec la représen-tation Foi, fort appréciée, des Ballets C de la B. Après une tournée mondiale totalisant plus de 100 représentations, Foi a été interpré-tée pour la première fois à Bruxelles au Palais des Beaux-Arts. Ce fut également sa dernière représentation en Belgique. La choré-graphie Foi du Marocain gantois Sidi Larbi Cherkaoui s’articulait autour de la relation entre la croyance et le mythe. Les dix dan-seurs ont raconté ensemble une histoire basée sur leurs expériences personnelles, et Sidi Larbi est parvenu à transposer leurs émotions

dans une danse physique et des images fascinantes.La chorégraphie captivante et le fait que les danseurs et chanteurs provenaient de dif-férents pays (Islande, Corée, Suède, Etats-Unis, France, Belgique) ont conféré une di-mension supplémentaire au spectacle. L’ensemble flamand Capilla Flamenca a joué de la musique du Moyen-Age tardif en direct sur scène, tandis que quatre vocalistes di-rigés par Christine Leboutte chantaient de la musique polyphonique, d’Ars Nova aux chansons villageoises. La salle Henry Le Bœuf était pleine à craquer, dont beaucoup de jeunes et d’allochtones.

Akram Khan (16 et 17 septembre 2004)BOZAR DANCE a invité le danseur bengali/britannique Akram Khan dans le cadre du Festival de l’Inde. Khan n’est pas un inconnu à Bruxelles (il a étudié chez Parts) et en Belgique. Ses chorégraphies, mélange de danse contemporaine et indienne, sont bien accueillies par le public. Il avait néanmoins réalisé un programme ‘ de circonstance ’ exceptionnel pour le Festival de l’Inde. Sous l’appellation Ronin, il a essentiellement présenté la danse ‘ kathak ’ de son pays natal. D’excellents musiciens (tabla, chant, vio-loncelle, sitar) ont accompagné les danses en direct. Cette collaboration menée dans le cadre du Klarafestival van Vlaanderen s’est déroulée sans problème. La promotion et le fait que le spectacle s’adressait à divers publics a gé-néré une forte affluence aux représentations de cet excellent danseur.

Plate-forme de danse contemporaine turque (15 et 16 octobre 2004)Dans le cadre du festival « Les Floraisons du Botanique », le Palais des Beaux-Arts a présenté les dernières œuvres des chorégraphes turcs Aydin Teker, Mihran Tomasyan et Safak Uysal, en collaboration avec Le Botanique. Les activités incluaient également des tables rondes et un DJ set d’Arkin Allen.

Ballet royal du Cambodge (28 octobre 2004)Cette représentation, programmée dans le cadre du 75ème anniversaire de la salle Henry Le Bœuf, a bénéficié d’ un intérêt considérable de la presse et du public. Les actions ciblées du département Communication ont également contribué au nombre et à la diversité des spectateurs. Les principaux critères techniques ont été satisfaits : la musique ‘ live ’ et l’éclairage adapté évoquaient l’atmosphère de la culture cambodgienne, et le public pouvait aisément suivre le déroulement du spectacle à l’aide d’ un programme bien conçu. Grâce au professionnalisme des 45 musiciens, danseurs et danseuses, le public s’est montré particulièrement enthousiaste vis-à-vis de cette culture musicale et chorégraphique raffinée mais difficilement accessible.

Nederlands Dans Theater et Bob Wilson (18-19 novembre 2004)BOZAR DANCE a décidé (dès 2003) de commanditer une création au metteur en scène américain Bob Wilson dans le cadre de la présidence néerlandaise de l’UE, en collaboration avec le Nederlands Dans Theater et le Grand Théâtre de Luxembourg. Cette joint-venture a permis la mise sur pied à l’échelle mondiale de 2 Lips and Dances and Space. La première a eu lieu à Luxembourg en automne 2004 (Grand Théâtre), et a été suivie d’autres représentations au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles puis à Francfort. La version destinée à Bruxelles a néanmoins été adaptée aux mesures de notre scène. Les attentes étaient très grandes, Bob Wilson étant considéré comme l’un des dramaturges les plus influents de notre époque. NDT III, avec ses danseurs un peu plus âgés, constituait la compagnie par excellence pour interpréter cette chorégraphie.Les costumes ont été conçus par le célèbre duo néerlandais de créateurs de mode Viktor

19II.Le programme

vement.Le Palais des Beaux-Arts a accueilli la représentation Silent Collisions. L’architecte amé-ricain Thom Mayne en a signé la scénographie, basée sur le roman Les villes invisiblesd’Italo Calvino.En collaboration avec le magazine d’architecture A+, CIAUD/ICASD, Thom Maynea orchestré un atelier en marge de la représentation, à l’intention des étudiants de der-

exceptionnel pour le Festival de l Inde. Sous l appellation Ronin, il a essentiellementprésenté la danse ‘ kathak ’ de son pays natal. D’excellents musiciens (tabla, chant, vio-loncelle, sitar) ont accompagné les danses en direct.Cette collaboration menée dans le cadre du Klarafestival van Vlaanderen s’est déroulée sans problème. La promotion et le fait que le spectacle s’adressait à divers publics a gé-néré une forte affluence aux représentations de cet excellent danseur.

19II.Le programme

& Rolf. La musique a été créée par le célèbre compositeur italien Michael Galasso et le texte répétitif était l’oeuvre de l’autiste Christopher Knowles, l’un des plus fidèles collaborateurs de Wilson depuis plus de vingt ans.Mustafa Kaplan (6 et 7 décembre 2004)Mustafa Kaplan peut être considéré, à juste titre, comme l’un des acteurs phares de la danse turque contemporaine. Nous lui devons notamment des duos époustouflants avec Filiz Sizanli. Le spectacle s’articulait en deux chorégraphies : d’une part, l’ancienne Dolap, où les deux danseurs luttent contre un frigo en défiant les lois de la pesanteur d’une manière ludique et spectaculaire ; et d’autre part, la plus récente Sek Sek. Ce jeu très énergique de chutes et redressements sur une chanson populaire aux accents mélancoliques d’Erkan Ogür est parvenu à faire fredonner les Turcs présents dans l’assistance.Deux soirées agréables et très réussies dans le cadre du Festival turc. Grâce à la présence de nombreux organisateurs de Belgique et d’ailleurs, cette représentation au Palais des Beaux-Arts a offert une percée à Kaplan sur les planches européennes.

BOZAR LITERATURELiteratuur op de Middag (12 séances)La Littérature a été mise à l’honneur pendant 12 mardis à midi, en alternance avec la série Theater op de Middag. Trois écrivains y ont parlé des heurs et malheurs de leur métier ainsi que de leur dernier roman : Joseph Pearce, Saskia De Coster et Yves Petry. Durant l’exposition « Rimbaud. Une saison en enfer », BOZAR LITERATURE s’est associé au thème de l’expo, avec les Midis de la poésie et de la prose. Les personnages de Verlaine et Rimbaud, ainsi que le séjour des deux écrivains amis à Bruxelles, y ont été mis en lumière. Si l’on en juge par l’intérêt considérable qu’elle a suscité, cette formule transversale a clairement plu au public. En automne, l’accent a, comme toujours, été placé sur la ‘ prose d’aujourd’hui ’. Les œuvres de Dirk Verbruggen, Dimitri Verhulst et Annelies Verbeke ont été commentées dans le cadre d’un entretien avec le journaliste Frank Hellemans. Durant la présidence néerlandaise de l’UE, l’attention s’est focalisée sur la génération COBRA : Marc Reynebeau a parlé de Hugo Claus et Peter Hofman, de Lucebert. A l’occasion du Festival turc au Palais des Beaux-Arts, Joris Iven a parlé de Nazim Hikmet. En tant que traducteur de ce célèbre poète turc, il a brossé le portrait de cet auteur ‘ controversé ’ en raison de ses sympathies communistes. La série Literatuur op de Middag peut toujours compter sur un noyau régulier d’intéressés.

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danse turque contemporaine. Nous lui devons notamment des duos époustouflantsavec Filiz Sizanli. Le spectacle s’articulait en deux chorégraphies : d’une part, l’ancienneDolap, où les deux danseurs luttent contre un frigo en défiant les lois de la pesanteurd’une manière ludique et spectaculaire ; et d’autre part, la plus récente Sek Sek. Cejeu très énergique de chutes et redressements sur une chanson populaire aux accentsmélancoliques d’Erkan Ogür est parvenu à faire fredonner les Turcs présents dans

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Littérature en collaboration avec Het Groot Beschrijf (25 avril 2004)C’est sous le slogan ‘ la littérature bruxelle ’ qu’a été célébré le cinquième anniversaire de cette fête littéraire. Les lettres ont rejoint les arts plastiques au sein du Palais des Beaux-Arts. Créateur d’ « Autour du Symbolisme. Photographie et peinture du 19ème siècle », Frank Van Haecke a guidé le public au fil de l’exposition, tandis que l’acteur Steven Van Watermeulen accompagnait les visiteurs dans l’univers de Rimbaud. Bernard Bousman-ne, instigateur de l’expo Rimbaud, a fait de même pour le public francophone. Saskia De Coster a commenté son poème favori de Rimbaud dans un « cyberdécor », et le Rideau de Bruxelles a élaboré un programme francophone en collaboration avec Jean-Pierre Verheggen dans un monologue amusant sur Artaud Rimbur. L’acteur Alain Eloy a lu quelques poèmes moins connus du ‘poète maudit’ et dans la rue Horta, le Quintet gantois Ritz a rappé avec ses DJ Amorf sur un collage personnel et swinguant de vers ‘ à la Rimbaud ’.Agréable et très réussi, le Cabaret Voltaire a clôturé le Groot Beschrijf. Dans une répli-que exacte du célèbre bar de Leipzig où les dadaïstes se rassemblaient régulièrement, Kurt Van Eeghem a amusé une foule de poètes, artistes et musiciens : Didi de Paris, Peter Holvoet-Hanssen, Vitalski, Jan Meyskin, Rokus Hofstede, Geert Buelens… Tres Tigres Tristes et la cabaretière Annemie Gils ont assuré un fond musical éblouissant.Lors d’une prochaine édition, BOZAR LITERATURE et Het Beschrijf veilleront à maintenir l’équilibre de l’offre entre la ville haute et la ville basse. La formule des activités bilingues sera maintenue. Le Rideau de Bruxelles envisage avec enthousiasme de continuer à proposer un programme commun au sein du Palais lors du Groot Beschrijf. La collaboration avec nos fidèles partenaires tels que Het Beschrijf et Promotion des Lettres belges de langue française s’est avérée très fructueuse. Un petit groupe de travail au sein du Palais a établi ce programme transversal en concertation avec Het Beschrijf. Littérature en collaboration avec Behoud de Begeerte (3 représentations)

— De Geletterde Mensen a été représenté durant deux soirées au Palais des Beaux-Arts.Les jeunes et talentueux auteurs flamands Bart Moeyaert et Erwin Mortier ont diverti le public avec leur collègue néerlandais, l’érudit Adriaan Van Dis (26 mars 2004). Une soirée passionnante durant laquelle les trois écrivains ont parlé des origines, de la fa-mille, de la malédiction du passé, de l’oubli et du souvenir.Christophe Vekeman, Paul Mennes et le musicien Mauro Pawlovski ont donné ensem-ble un spectacle pétillant (24 avril 2004). Cette jeune génération d’artistes a véritable-ment fasciné le public avec ses textes originaux et son fond musical corsé.

— Koningsblauw (26 mai 2004). Chaque année au mois de mai, un hommage est rendu au poète Herman de Coninck. Une dizaine de poètes dont Anna Enquist, Luuk Gruwez, Myriam Van Hee, Leonard Nolens et Anton Korteweg ont lu leurs œuvres respectives

ou réciproques. Koningsblauw est devenu un véritable concept, une ode à la poésie et un florilège des meilleurs poèmes de l’année écoulée. Le Palais des Beaux-Arts entend perpétuer cette tradition.

La littérature en tant que programmation interdisciplinaire— Patti Smith & rock’n Rimbaud (26 mars 2004). La légende américaine du rock Patti Smith a accepté d’organiser, avec son groupe, un concert exceptionnel dédié à son poète favori Arthur Rimbaud, à l’occasion de « Rimbaud. Une saison en enfer ». Patti a lu des textes de Rimbaud, chanté des poèmes du poète français et interprété quelques-unes de ses propres chansons connues et moins connues. Des milliers d’amateurs de rock – jeu-nes et moins jeunes – ont assisté au concert dans la salle Henry Le Bœuf.

— Marathon des contes (25 septembre 2004). En collaboration avec les CICEB, les Instituts culturels européens en Belgique, des conteurs renommés ont fait (re)découvrir au public d’anciens contes lors d’un marathon des contes. Nathalie Bondoux, Pedro del Hoyo et Tatiana Rodríguez-Castro, Vigga Bro, Francesco Italiano, Chantal Gerday, Suse Weiße (langage gestuel), Malachy O’Rourke, Clive Hopwood, et Anu Junnonen ont permis au public tout aussi international – et de tous les âges – de savourer un mé-lange extraordinaire de traditions et de cultures. C’était la première fois qu’une telle compagnie internationale se produisait ensemble. A la fin du marathon, les conteurs ont invité le public sur le podium pour une version comique et polyglotte du « Petit Chaperon Rouge ».

— The Ex – A beautifull frenzy ! (28 novembre 2004). La journée consacrée au 25ème anniversaire de la légendaire formation musicale néerlandaise The Ex a drainé un nouveau public vers le Palais des Beaux-Arts. Ce fut un événement unique, ponctué par des films accompagnés en direct, des danses, des ateliers pour enfants au rythme de la musique électronique de Silent Block, des poètes tels que Simon Vinkenoog, des installations diverses, ainsi que des concerts de rock, de jazz et de musique du monde.Les visiteurs, la presse et les sponsors ne tarissaient pas d’éloges pour cette initiative no-vatrice du Palais. Grâce au caractère transversal et à l’infrastructure adaptée des nouvel-les salles Terarken, cet événement – organisé à l’occasion de la présidence néerlandaise de l’UE – a contribué à renforcer l’image contemporaine du Palais des Beaux-Arts.

— La littérature dans le cadre du Festival de la Turquie (2 et 9 décembre 2004). Au moment où les chefs de gouvernement européens se penchaient sur l’adhésion de la Turquie à l’UE, BOZAR LITERATURE invitait Nedim Gürsel ainsi que deux écrivains turques (Bejan Matur et Melisa Gurpinar) à parler de leur œuvre, de leurs racines turques, des littératures européennes et de la progression intellectuelle des femmes en Turquie. Ces salons littéraires ont également attiré la communauté turque.

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Watermeulen accompagnait les visiteurs dans l univers de Rimbaud. Bernard Bousmanne, instigateur de l’expo Rimbaud, a fait de même pour le public francophone.Saskia De Coster a commenté son poème favori de Rimbaud dans un « cyberdécor », et le Rideau de Bruxelles a élaboré un programme francophone en collaboration avec Jean-Pierre Verheggen dans un monologue amusant sur Artaud Rimbur. L’acteur Alain Eloy rra lu quelques poèmes moins connus du ‘poète maudit’ et dans la rue Horta, le Quintet

Patti Smith & rock n Rimbaud (26 mars 2004). La légende américaine du rock Patti Smith a accepté d’organiser, avec son groupe, un concert exceptionnel dédié à son poète favori Arthur Rimbaud, à l’occasion de « Rimbaud. Une saison en enfer ». Patti a lu des textes de Rimbaud, chanté des poèmes du poète français et interprété quelques-unes de ses propres chansons connues et moins connues. Des milliers d’amateurs de rock – jeu-nes et moins jeunes – ont assisté au concert dans la salle Henry Le Bœuf.

21II.Le programme

OrganisationLes organisateurs cherchent à rallier davantage de conseillers externes pour le volet litté-raire, afin d’étoffer les programmations et de réaliser des productions en régie. La com-munication et les démarches publiques menées dans le cadre du théâtre, de la danse et de la littérature ont été reprises dès l’automne 2004 par le département Communication. Le responsable artistique peut dès lors focaliser son attention sur le déploiement d’un programme transversal sur le terrain ainsi que sur les pratiques artistiques du Palais des Beaux-Arts.

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Le responsable artistique peut dès lors focaliser son attention sur le déploiement d unprogramme transversal sur le terrain ainsi que sur les pratiques artistiques du Palais des Beaux-Arts.

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MissionDepuis la saison 2003-2004, la Cinémathèque royale de Belgique et le Palais des Beaux-Arts – qui a fondé le département BOZAR CINEMA en 2004 – collaborent à la co-production de deux nouvelles séries, présentées dans la grande salle Henry Le Bœuf : la première, intitulée Jeunes fans de ciné, s’adresse aux enfants ; tandis que l’autre est destinée à un public plus large. Par ailleurs, les limites des nouveaux médias sont explo-rées dans la série Expanding Cinema.

ActivitésLes activités de BOZAR CINEMA reposent essentiellement sur les trois piliers suivants :

Jeunes fans de cinéLa série Jonge Filmfans / Jeunes Fans de Ciné, réalisée en coproduction avec la Cinéma-thèque royale de Belgique, a démarré durant la saison 2003-2004. Dans la grande salle Henry Le Bœuf, des classiques accessibles aux enfants à partir de 6 ans sont projetés cinq dimanches par saison à 11 heures. Ces projections sont toujours précédées d’une introduction animée bilingue, de Lanterna Magica, donnant des explications ludiques sur le film qui suit. La presse a plébiscité cette initiative, qui peut d’ores et déjà compter sur un public fidèle.

— 11 janvier 2004 Singin’ in the rain (Stanley Donen et Gene Kelly, Etats-Unis, 1952, 102’)

— 15 février 2004 Zazie dans le métro (Louis Malle, France, 1959, 92’)— 18 avril 2004 The Neverending Story (Wolfgang Petersen, Allemagne, 1984, 93’)— 10 octobre 2004 Festival Laurel et Hardy— 5 décembre 2004 Gulliver’s travel (Dave et Max Fleischer, Etats-Unis, 1939, 74’)

Projections spécialesToujours en coproduction avec la Cinémathèque royale de Belgique, BOZAR CINEMA organise quatre à cinq projections spéciales par saison. Ces projections, à l’instar des avant-premières et des présentations exceptionnelles, permettent de rencontrer de grands metteurs en scène, qui se mobilisent pour la réalisation et la diffusion de films de qualité, et s’engagent afin de conserver ces films et de les transmettre aux générations futures. La visite de ces cinéastes fournit un prétexte à une rétrospective de leurs œuvres au Musée du Cinéma.

— 23 avril 2004, Salle M Take care of your scarf, TatjanaInvité : Aki Kaurismaki

— 10 mai 2004, salle Henry Le BœufClose Up Invité : Abbas Kiarostami

— 1er juin 2004, salle Henry Le Bœuf Saraband, le dernier film d’Ingmar Bergman

— 15 septembre 2004, salle Henry Le BœufGegen Die Wand (Ours d’or au Festival de Berlin)Invités : Güven Kirac, acteur, et le groupe de musiciens du film

— 24 octobre 2004, Salle M Ceux qui m’aiment prendront le train Invité : Patrice Chéreau

— 25-26 décembre 2004, Salle M Heimat 3

Projets transversaux et Expanding CinémaSur base d’une approche multidisciplinaire, BOZAR CINEMA stimule également

Le programme de BOZAR CINEMA

23II.Le programme

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l’application du cinéma et de la vidéo à d’autres formes d’art. L’idée sous-jacente est de démontrer qu’il existe un lien étroit entre le cinéma et les autres arts, en utilisant des techniques modernes et animées qui résultent de la fusion entre la musique et le cinéma (projections de films accompagnées par des musiciens), entre le cinéma et les arts plastiques (installations, vidéo, film expérimental), etc. Ces projets témoignent d’une nouvelle tendance, d’une approche novatrice du cinéma. Avec leur caractère multifonctionnel, les nouvelles salles Terarken offrent un cadre idéal pour ces projets transversaux, qui font partie de la ligne artistique tracée par le ‘ nouveau ’ Palais des Beaux-Arts. 28 novembre 2004Carte blanche pour le groupe néerlandais The Ex : film ( Jem Cohen), vidéo (Yael Bartana, Rosa Barba, Bani Koshnoudi, Marion Coutts), installation (Rosa Barba) 19 décembre 2004Looking for Alfred, première du film de Johan Grimonprez sur Hitchcock et Magritte.

OrganisationLe bâtiment du Palais des Beaux-Arts abrite la Cinémathèque royale de Belgique. Fondée en 1938, elle est l’une des plus anciennes et des plus riches cinémathèques d’Eu-rope. Sa collection rassemble actuellement quelque 100.000 courts et longs métrages, fictions et documentaires, ainsi que des titres qui ont jalonné toute l’histoire du cinéma depuis ses débuts. La vitrine de cette collection, le Musée du cinéma, existe depuis 1962 au sein du Palais des Beaux-Arts.

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nouvelle tendance, d une approche novatrice du cinéma.Avec leur caractère multifonctionnel, les nouvelles salles Terarken offrent un cadre idéal pour ces projets transversaux, qui font partie de la ligne artistique tracée par le ‘ nouveau ’Palais des Beaux-Arts.28 novembre 2004Carte blanche pour le groupe néerlandais The Ex : film ( Jem Cohen), vidéo (Yael Bartana,

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MissionProjet d’éducation artistique du Palais des Beaux-Arts, BOZAR STUDIOS a clôturé sa première année de travail complète en 2004. Ce nouveau département offre aux enfants, aux jeunes et aux adultes un encadrement didactique pour les activités culturelles du Palais des Beaux-Arts, et réalise des studios, ateliers et représentations interactifs pour et avec ces divers groupes cibles. En novembre 2004, une scission a été établie entre la branche artistique et le contenu intrinsèque du service, d’une part, et les activités publiques et la gestion des réservations, d’autre part. Ces dernières ont été transférées au département Communication, afin d’accroître la qualité des projets et activités du service. BOZAR STUDIOS est dès lors devenu un département artistique et scientifique à part entière du Palais des Beaux-Arts.

ActivitésLe MediaLab d’ABCLa collaboration avec notre partenaire ART BASICS for CHIL-DREN (ABC) a été maintenue. Vu le manque de place, le Media-Lab d’ABC, une exposition axée sur l’image et le son, a été réali-sée dans les ateliers d’ABC au centre De Fabriek à Schaerbeek et non dans nos locaux. Le projet ‘ Jeunes Reporters ’, quant à lui, a été mis en place au sein du Palais des Beaux-Arts. Les 30 jeunes participants sont devenus des cinéastes semi-professionnels et ont produit, après une année d’ateliers intensifs, un film d’1 heure sur le Palais des Beaux-Arts. Ce film a été tourné lors de la Fête au Palais 2004.

Ateliers interactifs lors des expositionsABC a créé deux ateliers interactifs pour les expositions de printemps ‘Arthur Rimbaud. Une saison en enfer’ et ‘ Jean Arp. L’invention de la forme ’. Dans le cadre de la première exposition, le Visual Poetry Studio a présenté des exemples de poésie visuelle de toutes les époques et de toutes les parties du monde, avec un atelier où les enfants pouvaient écrire leur propre poème. Le Visual Poetry Studio était accessible aux écoles en semaine, ainsi qu’aux enfants à partir de six ans durant les ateliers du dimanche.L’Arp Studio a été conçu d’une tout autre manière. A la demande de STUDIOS, un atelier accessible en permanence durant les heures d’ouverture de l’exposition a été construit au sein du parcours. Les parents pouvaient y travailler avec leurs enfants sans le moindre encadrement, les diverses tâches étant décrites par le biais de fiches. Les familles pouvaient visiter l’Arp Studio à tout moment de la journée. Cette initiative a remporté un franc succès. 5% des visiteurs de l’exposition étaient des enfants de moins de 12 ans. Nous attribuons le succès de l’Arp Studio à la liberté offerte par cet atelier permanent. Les parents ne devaient pas planifier leur visite à l’avance et pouvaient encadrer eux-même leurs enfants, ce qui permettait à toute la famille d’effectuer la visite ensemble. Nous avons donc décidé de prévoir ce type d’atelier permanent et librement accessible dans les prochaines expositions.Le contrat avec ABC est arrivé à son terme. Cette expérience nous a offert de nombreuses perspectives nouvelles sur le plan de l’éducation artistique des enfants. Nos animateurs ont travaillé en étroite collaboration avec l’équipe d’ABC et maîtrisaient parfaitement sa méthode spécifique. Le Studio Appel, créé dans le cadre de l’exposition ‘Karel Appel. Itinéraire’, a été le premier atelier réalisé par nos propres animateurs. L’équipe a imaginé les activités du Studio Appel sous la direction d’Ilse Wijnen (Nl) et Nathalie Desmaele (Fr). Conçu comme un atelier de peinture, le Studio Appel a familiarisé les enfants avec les principes de base de la peinture (abstraite).

Le programme de BOZAR STUDIOS

25II.Le programme

25II.Le programme

Pour la scénographie, nous avons fait appel au célèbre duo de concepteurs Johan Daenen et Wim De Coster. Ils ont dessiné un atelier constitué de structures de base solides, dont le décor peut être modifié selon l’espace disponible dans le parcours de l’exposition. Un studio polyvalent, en quelque sorte, avec un concept et des matériaux adaptés aux enfants.

Théâtre des contes - TurquieL’exposition ‘ Mères, Déesses et Sultanes ’ nous a inspirés pour la mise sur pied d’une première représentation destinée aux familles et aux écoles. Dans un confortable mini-théâtre décoré de coussins, de tapis et d’éclairages d’ambiance, une femme âgée racontait des contes drôles, tristes, mystérieux et romantiques issus de la riche tradition turque. Elle a ainsi initié les enfants à toutes sortes de rituels, symboles et usages tels que l’ablution des mains, la peinture au henné, le narguilé,... Le jeune public était non seulement spectateur mais aussi figurant dans une ‘aventure’ active qui offrait un autre regard sur la société turque.

Boulez et le ‘ Sacre du Printemps ’ de Stravinsky Une aubaine pour BOZAR STUDIOS : le chef d’orchestre Pierre Boulez a accepté de s’adresser à notre jeune public lors d’un concert spécial avec le London Symphony Orchestra le 26 octobre 2004. Avant cet événement exceptionnel, nous avons travaillé pendant toute une semaine avec diverses écoles sur le ‘ Sacre du Printemps ’ de Stravinsky dans le cadre d’ateliers de danse, de musique et de films d’animation. Une foule de jeunes enthousiastes a afflué dans la salle Henry Le Bœuf pour écouter sans le moindre bruit un Pierre Boulez fantastique ainsi qu’une interprétation explosive du chef-d’œuvre. Avant le concert, nous avons projeté un film consacré à la semaine d’ateliers, avec des extraits du film d’animation que les jeunes avaient réalisé sur la musique de Stravinsky.

Studio IctusAux côtés de la compositrice et chorégraphe Sarah Goldfarb, trois musiciens de l’en-semble Ictus ont créé de la musique contemporaine pour un film muet, en collaboration avec des enfants et des jeunes. La troisième année de l’école primaire ‘ Arc-En-Ciel ’ a présenté un jeu de mots musical, un groupe de jeunes a créé une bande sonore électro-acoustique, et les élèves de la classe de composition de l’académie de Berchem-Sainte-Agathe ont fait une improvisation. Résultat : une représentation unique durant la Fête au Palais 2004.

Encadrement éducatifBOZAR STUDIOS a élargi ses activités d’encadrement dans presque toutes les discipli-nes du Palais des Beaux-Arts. Pour les expositions, l’offre de visites guidées traditionnelles a été complétée d’explorations actives à l’intention des écoles. Les enseignants peuvent désormais préparer leur visite en classe grâce à nos dossiers didactiques, disponibles sur le site Web. Pour le public individuel des expositions, des visites fixes ont été programmées le dimanche (15 heures Nl–En/ 16 heures Fr). Elles ont bénéficié d’un accueil particulièrement enthousiaste.

Quelques chiffresPrintemps 2004Jean Arp. L’invention de la FormeGroupes scolaires 908 personnesAutour du symbolisme. Photographie et peinture au 19e siècleGroupes scolaires 1.802 personnesArthur Rimbaud. Une saison en enferGroupes scolaires 5.059 personnesAutomne 2004Karel Appel. ItinéraireGroupes scolaires 5.355 personnesExplorations 775 enfantsMères, Déesses et SultanesGroupes scolaires 4.839 personnesExplorations 400 enfants

Les introductions pédagogiques à nos concerts demeurent fort prisées par le public. Les introductions destinées aux écoles dans le cadre du projet « Le Classique, c’est Classe » ont été améliorées grâce au soutien financier de la Communauté flamande (Affaires bruxelloises). Ces subsides ont également permis d’accueillir davantage de jeunes dans nos salles de concert.Pour la première fois, BOZAR STUDIOS a également encadré les représentations théâtrales et chorégraphiques du Palais des Beaux-Arts au moyen d’introductions. Dans ce contexte, nous avons toujours pu compter sur la collaboration de dramaturges, de chorégraphes, d’acteurs ou de danseurs. Comme l’architecture occupe une place importance dans le projet artistique du Palais des Beaux-Arts, nous avons programmé diverses activités autour du bâtiment. Les visites ‘ De Horta à Horta ’, qui présentent les diverses étapes de la rénovation du Palais des Beaux-Arts, demeurent un succès. Pour les enfants, nous avons réalisé une exploration ludique au sein du bâtiment en collaboration avec l’ASBL Patrimoine à Roulettes.

26 Théâtre des contes - TurquieL’exposition ‘ Mères, Déesses et Sultanes ’ nous a inspirés pour la mise sur pied d’unepremière représentation destinée aux familles et aux écoles. Dans un confortablemini-théâtre décoré de coussins, de tapis et d’éclairages d’ambiance, une femme âgée racontait des contes drôles, tristes, mystérieux et romantiques issus de la riche tradition

préparer leur visite en classe grâce à nos dossiers didactiques, disponibles sur le siteWeb. Pour le public individuel des expositions, des visites fixes ont été programméesle dimanche (15 heures Nl–En/ 16 heures Fr). Elles ont bénéficié d’un accueil particulièrement enthousiaste.

Quelques chiffres

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EvénementsBOZARSUNDAYSLe dimanche 24 octobre 2004, nous avons lancé notre nouveau projet familial BOZARSUNDAYS, pour lequel la presse a montré beaucoup d’intérêt. Chaque dimanche, à l’exception des vacances scolaires, les familles ont pu passer une journée dans le Palais des Beaux-Arts. Elles étaient accueillies dans les BOZAR STUDIOS avec un petit-déjeuner. Ensuite, les adultes et les enfants pouvaient choisir parmi diverses activités: visites guidées (bâtiment et expo), explorations (bâtiment), ateliers (Studio Appel) et représentations (concert matinal et Théâtre des contes de Turquie). Jeunes et moins jeunes se retrouvaient ensuite dans les BOZAR STUDIOS pour un goûter de clôture. Le public a apprécié la formule, les activités, les accompagnateurs et le charme de l’endroit.

Journées des enseignantsComme le secteur de l’enseignement constitue notre principal groupe-cible, nous invitons 3 fois par saison des enseignants à découvrir nos activités. Le premier dimanche de chaque nouvelle période d’exposition (automne et printemps), plus de 700 enseignants participent à la journée expo-enseignants. Lors de la publication de notre brochure scolaire annuelle, nous organisons une journée globale pour les enseignants (mai) afin de présenter la saison suivante.

Evénements ‘ grand public ’BOZAR STUDIOS assure également la participation du Palais des Beaux-Arts à de grands événements publics tels que la Journée du patrimoine, le ‘ Erfgoeddag ’, le ‘ Brus-seldag ’ du Gezinsbond et la Journée de l’Etudiant à Bruxelles. Des activités spécifiques sont prévues pour chaque événement dans le cadre du thème concerné. La participation à ces événements nous permet d’atteindre un public nouveau et étendu, au même titre que la Fête au Palais annuelle. L’édition 2004 (9 mai 2004) a rassemblé plus de 3.000 visiteurs, dont 750 enfants.

Organisation2004 est l’année de l’aménagement des ateliers dans les anciens bureaux du bâtiment Errera (rez-de-chaussée). Depuis le mois d’octobre 2004, les écoles et familles disposent de leur propre emplacement au Palais des Beaux-Arts. BOZAR STUDIOS a, en effet, aménagé deux ateliers, une salle polyvalente, un vestiaire, un réfectoire et une cuisine avec de simples meubles Ikea.

BOZAR STUDIOS accueille les écoles en semaine et les familles le dimanche, à l’oc-casion des BOZARSUNDAYS. Dans le réfectoire, les classes peuvent pique-niquer et

les familles peuvent prendre un petit-déjeuner et un goûter le dimanche. La capacité est limitée à 50 personnes. Les ateliers sont destinés aux activités du même nom. L’un d’eux est pourvu de 4 ordina-teurs et d’équipements audiovisuels. Les divers locaux disposent d’espace de rangement pour le matériel. Ils sont également accessibles aux partenaires éducatifs de la maison : Jeugd & Muziek, Le Rideau de Bruxelles et BRONKS.

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dans le Palais des Beaux Arts. Elles étaient accueillies dans les BOZAR STUDIOS avec un petit-déjeuner. Ensuite, les adultes et les enfants pouvaient choisir parmi diversesactivités: visites guidées (bâtiment et expo), explorations (bâtiment), ateliers (Studio Appel) et représentations (concert matinal et Théâtre des contes de Turquie). Jeuneset moins jeunes se retrouvaient ensuite dans les BOZAR STUDIOS pour un goûter declôture. Le public a apprécié la formule, les activités, les accompagnateurs et le charme

Jeugd & Muziek, Le Rideau de Bruxelles et BRONKS.27II.

Le programme

III.Les partenaires

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BOZAR FUNDING / Sponsoring et mécénat d'entreprise

MissionPour pouvoir mener à bien le projet du Palais des Beaux-Arts, améliorer constamment l’infrastructure et organiser des expositions prestigieuses, il faut une création permanente de ressources financières en complément des subsides des institutions et des recettes inhérentes à la vente de tickets. La fondation du département BOZAR FUNDING s’inscrit dans le cadre de cet objec-tif. Elle a permis de tisser de meilleures relations avec le monde des entreprises et d’at-tirer efficacement l’attention sur l’offre artistique et l’infrastructure unique du Palais des Beaux-Arts. Le récent changement d’organisation (septembre 2004) a regroupé toutes les activités commerciales indépendantes de la programmation artistique au sein d’un seul départe-ment. Ces activités commerciales couvrent les domaines suivants :

— advertising : vente d’espaces publicitaires dans les publications ;— sponsoring : développement d’un partenariat structurel avec un nombre limité d’en-treprises et recherche de sponsors pour les concerts et expositions de grande envergu-re ;

— corporate events : location de locaux pour des réceptions, nocturnes et loges, et vente de business seats ;

— membership.La mise en œuvre efficace de cette stratégie commerciale exige un savoir-faire spécifi-que et un personnel spécialisé.

Offre commercialeEn 2004, l’offre commerciale de BOZAR FUNDING se déclinait comme suit :AdvertisingLes publications réalisées depuis 2003 ont rapidement attiré un grand nombre de nou-

veaux annonceurs, pour lesquels le public du Palais des Beaux-Arts constitue un groupe cible intéressant :

— BOZARMAGAZINE (5 numéros par an),— programmes des concerts,— brochures annuelles.La vente d’espaces publicitaires les a rendus autonomes.

SponsoringEn 2004, nous avons élaboré une nouvelle stratégie de sponsoring, caractérisée par une double approche :

— développement d’un partenariat structurel avec un nombre limité d’entreprises (ap-proche horizontale) ;

— sponsoring ciblé de concerts et d’expositions (approche verticale).Le Palais des Beaux-Arts dispose désormais de 4 partenaires structurels. Belgacom, Delta Lloyd et Akzo Nobel depuis 2003 et à présent, BMW, qui soutient des initiatives à l’intention d’artistes résidents. En ce qui concerne le sponsoring ciblé :

— le Groupe Fortis a sponsorisé l’exposition « Karel Appel » ; ce partenariat peut servir d’exemple car Fortis a développé une importante campagne média, qui a considérable-ment renforcé notre propre campagne promotionnelle ;

— l’opérateur téléphonique Base a sponsorisé le Festival de la Turquie via son offre de téléphonie Ay Yildiz ;

— les sponsors de concerts et les sociétés ayant acheté des «business seats» ont été les suivants : AT Kearney, Lhoist, Swift, ING , Suez, Base.

Corporate eventsLes concerts de niveau international ou les expositions prestigieuses au sein du Palais des Beaux-Arts offrent aux entreprises des possibilités uniques en termes de RP.

29III.Les partenaires

MissionPour pouvoir mener à bien le projet du Palais des Beaux-Arts, améliorer constamment l’infrastructure et organiser des expositions prestigieuses, il faut une création permanente de ressources financières en complément des subsides des institutions et des recettes inhérentes à la vente de tickets.

veaux annonceurs, pour lesquels le public du Palais des Beaux-Arts constitue un groupe cible intéressant :

— BOZARMAGAZINE (5 numéros par an),— programmes des concerts,— brochures annuelles.

29III.Les partenaires

L’offre a été remaniée en 2004. Désormais, les entreprises peuvent opter pour des « pac-kages » regroupant toutes les facilités, comme le parking, les boissons, les locaux de ré-ception, etc. L’organisation de visites privées en soirée a remporté un succès croissant durant les expositions d’automne. En 2004, plus de 30 entreprises ont organisé un événement au sein du Palais des Beaux-Arts.

MembershipLes membres protecteurs de la Société Philharmonique de Bruxelles apportent depuis longtemps un soutien inestimable aux activités musicales du Palais des Beaux-Arts, as-surées par la Société Philharmonique jusqu’en 2002.Des efforts sont fournis en permanence afin de générer des contacts réguliers avec d’éminentes personnalités susceptibles d’étayer le projet artistique du Palais des Beaux-Arts et de lui servir d’ambassadeurs. Nous comptons actuellement six catégories de membres, ce qui laisse une grande li-berté de choix : MUSIC PATRONS (Auparavant membres protecteurs de la Société Philharmonique de Bruxelles)En 2004, 58 personnes sont demeurées membres de la catégorie MUSIC PATRONS. Elles participent très activement à la vie musicale ; leur présence régulière témoigne de leur intérêt pour le patrimoine musical et les interprètes actuels. Ce groupe acquiert une dimension internationale ; il comprend des membres néerlan-dais et français, ainsi que quelques personnes de nationalité allemande ou américaine. La déductibilité fiscale demeure un avantage apprécié pour tous ceux qui peuvent en bénéficier.

BOZAR EXPO PROMOTERS(Auparavant « Promoters » de la Société des Expositions)Les amateurs d’arts plastiques peuvent s’adresser aux BOZAR EXPO PROMOTERS, homologues des MUSIC PATRONS. En 2004, cette catégorie comptait 55 membres ; 7 Promotors ont quitté le groupe afin de devenir BOZAR PATRONS.

BOZAR PATRONS Cette nouvelle catégorie de membres a été créée en septembre 2003. L’appartenance à BOZAR PATRONS combine les activités et avantages de MUSIC PATRONS avec ceux de BOZAR EXPO PROMOTERS.Durant la saison 2004-2005, cette catégorie comptait 138 membres.

YOUNG PATRONS Une toute nouvelle initiative a été mise sur pied en 2004 afin d’intéresser un nouveau groupe-cible – les 30 à 40 ans – au projet du Palais des Beaux-Arts. Cette initiative s’adresse à la communauté internationale. Chaque mois, les membres ont le choix parmi quatre activités au Palais des Beaux-Arts. Certaines d’entre elles sont « Young Patrons recommended » (recommandées aux Young Patrons) et sont souvent suivies d’un dîner réservé aux Young Patrons, parfois en présence d’artistes. C’est ainsi qu’est né, très spon-tanément, un réseau de jeunes professionnels autour d’un projet artistique. Fin 2004, la catégorie Young Patrons comptait 30 membres.

BOZAR CLUB (Auparavant club de la Société Philharmonique de Bruxelles)Ce Club se composait de jeunes membres protecteurs de la Société Philharmonique de Bruxelles. Il s’adresse aux personnes qui ont atteint la limite d’âge des Young Patrons (+/- 40 ans) et souhaitent assister régulièrement à un concert dans une atmosphère amicale. Le nombre de membres demeure stable (40 personnes), mais les visages changent, car il s’agit souvent de personnes qui ne restent que quelques années en Belgique. Les mem-bres du Club peuvent choisir chaque mois deux activités parmi les quatre proposées. Une fois par mois, un dîner ou une rencontre informelle avec les artistes est organisé à la fin d’un concert.

BOZAR FRIENDSLes BOZAR FRIENDS bénéficient des avantages suivants :

— 10 % de réduction sur le prix d’accès individuel des productions de BOZAR, du Ri-deau de Bruxelles et de l’ADAC ;

— 10 % de réduction sur les achats dans le BOZARSHOP ;— abonnement postal au bimestriel BOZARMAGAZINE ;— abonnement à la Newsletter trimestrielle BOZARFRIENDS ;— Concert de Nouvel An gratuit, suivi par une réception ;— rencontres avec des artistes, conférences, visites de musées, etc. ;— invitation aux vernissages du Palais des Beaux-Arts.

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Des efforts sont fournis en permanence afin de générer des contacts réguliers avecd’éminentes personnalités susceptibles d’étayer le projet artistique du Palais des Beaux-Arts et de lui servir d’ambassadeurs. Nous comptons actuellement six catégories de membres, ce qui laisse une grande li-berté de choix :

(Auparavant club de la Société Philharmonique de Bruxelles)Ce Club se composait de jeunes membres protecteurs de la Société Philharmonique deBruxelles. Il s’adresse aux personnes qui ont atteint la limite d’âge des Young Patrons (+/-40 ans) et souhaitent assister régulièrement à un concert dans une atmosphère amicale.Le nombre de membres demeure stable (40 personnes), mais les visages changent, car il s’agit souvent de personnes qui ne restent que quelques années en Belgique. Les mem-

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Partenaires culturels en BelgiqueTout au long de ses 75 années d’existence, le Palais des Beaux-Arts a toujours pu compter sur de fidèles partenaires culturels prêts à s’engager pour la création, la découverte et la diffusion de la culture. Ils apportent une certaine diversité dans la programmation, que le Palais ne peut assu-mer entièrement. Qu’il s’agisse de films (programmation quotidienne du Musée du Cinéma et manifesta-tions ciblées de la Cinémathèque royale de Belgique), de pièces de théâtre (coproduc-tions du cycle Musique et poésie avec le Rideau de Bruxelles), d’événements destinés aux jeunes (BRONKS Jeugdtheater, Jeunesse Musicale, Jeugd en Muziek, Jeunesse et Arts Plastiques), de musique (concerts et programmation de l’Orchestre national de Belgique, Festival van Vlaanderen et Festival de Wallonie), de danse, de spectacles de variété ou de littérature (Het Beschrijf, la Promotion des Lettres belges de langue fran-çaise) : tous ces partenaires contribuent à la satisfaction et à la fidélisation d’un public très diversifié. Ils renforcent la pluridisciplinarité – l’un des piliers artistiques du projet culturel – et participent à toutes sortes de partenariats, collaborations et coproductions dans le cadre de la programmation du Palais des Beaux-Arts. Tous ces partenaires ont leur propre identité, fruit d’une évolution constante, et leurs particularités accentuent souvent la diversité culturelle de la programmation. Nos principaux partenaires culturels réguliers sont les suivants :

— ADAC / Exploration du Monde— Het Beschrijf— BRONKS Jeugdtheater— Cinémathèque Royale de Belgique— Concours musical Reine Elisabeth de Belgique— Fondation Euphonia— Fondation Europalia International— Festival van Vlaanderen Brussel – Europa— Festival de Wallonie

— Jeugd en Muziek Brussel— Jeunesses Musicales de Bruxelles— Jeunesse et Arts Plastiques— Jeune Peinture Belge— Théâtre Royal de la Monnaie— Le Mont des Arts— Orchestre national de Belgique— Promotion des Lettres belges de langue française— Le Rideau de Bruxelles— Société Philharmonique de Bruxelles

Partenaires culturels étrangersA l’échelon international, le Palais des Beaux-Arts est membre d’ECHO (European Concert Halls Organisation). Fondée en 1994, cette organisation rassemble les direc-teurs de treize salles de concerts figurant parmi l’élite européenne, de même que le di-recteur du Carnegie Hall à New York.ECHO s’efforce de multiplier les échanges culturels et d’intensifier la circulation des œuvres. Cette organisation assure le lancement et la promotion de projets dans deux do-maines spécifiques : le soutien des jeunes interprètes de niveau international (program-me Rising Stars) et la création d’œuvres contemporaines. ECHO place des commandes auprès de compositeurs collaborant avec des cinéastes, des vidéastes ou des chorégra-phes afin de développer de nouvelles formes de projets interdisciplinaires, adaptés au format d’une salle de concerts. Depuis 2000, ces programmes bénéficient du soutien de la Commission européenne dans le cadre du programme Culture 2000.

Partenaires culturels

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Partenaires culturels en BelgiqueTout au long de ses 75 années d’existence, le Palais des Beaux-Arts a toujours pu comptersur de fidèles partenaires culturels prêts à s’engager pour la création, la découverte et la diffusion de la culture. Ils apportent une certaine diversité dans la programmation, que le Palais ne peut assu-

— Jeugd en Muziek Brussel— Jeunesses Musicales de Bruxelles— Jeunesse et Arts Plastiques— Jeune Peinture Belge— Théâtre Royal de la Monnaie

31III.Les partenaires

Membres d’ECHO en 2004 :— Het Concertgebouw d’Amsterdam— L’ Athens Concert Hall Organization (Athènes)— Festspielhaus - Baden-Baden— Symphony Hall - Birmingham— Palais des Beaux-Arts - Bruxelles— Kölner Philharmonie (Cologne)— Barbican Centre - Londres— South Bank Centre - Londres— Carnegie Hall - New York— Cité de la Musique - Paris— Théâtre des Champs-Elysées - Paris— Konserthuset - Stockholm— Gesellschaft der Musikfreunde in Wien (Vienne)— Wiener Konzerthausgesellschaft (Vienne)

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Théâtre des Champs Elysées Paris— Konserthuset - Stockholm— Gesellschaft der Musikfreunde in Wien (Vienne)— Wiener Konzerthausgesellschaft r (Vienne)

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Mission internationale

DescriptionL’ une des missions du Palais des Beaux-Arts consiste à « élaborer et mettre en œuvre une programmation culturelle pluridisciplinaire et intégrée, contribuant au rayonne-ment européen et international de la Belgique fédérale, des Communautés et de la Région de Bruxelles-Capitale ». Le contrat de gestion conclu entre l’Etat belge et le Palais stipule en outre : « Compte tenu du statut de capitale européenne de Bruxelles, la Société présentera à la Commis-sion européenne et au Parlement européen des projets susceptibles de sous-tendre une action culturelle européenne, favorisant la diversité des cultures et la mobilité des artistes et des œuvres. Dans ce contexte, la Société cherchera à développer une coopé-ration spécifique et pourra à cette fin conclure les accords appropriés. »Le Palais des Beaux-Arts s’efforce d’offrir un creuset à l’Europe culturelle de demain via l’association d’initiatives internationales, la vitalité de nouveaux courants artistiques en Belgique et une attitude ouverte aux autres cultures.La participation du Palais des Beaux-Arts à des coproductions réalisées dans le cadre du festival biennal Europalia répond parfaitement à cette mission. Dans l’interval-le entre les divers festivals, comme ce fut le cas en 2004, le Palais s’efforce de réaliser d’autres projets internationaux de grande envergure afin de concrétiser au mieux la mission susmentionnée. La prospection s’effectue par le biais de contacts avec des représentations étrangères en Belgique et de contacts directs avec des partenaires potentiels à l’étranger. Les Pré-sidences successives du Conseil de l’Union européenne, ainsi que les autres facteurs in-hérents à l’actualité de l’UE, sont à l’origine de nombreuses initiatives au sein du Palais des Beaux-Arts. Les efforts déployés pour étendre le profil international du Palais depuis sa fondation en 1999 ont porté leurs fruits en 2004 : le Palais est de plus en plus souvent sollicité par des autorités et autres organismes internationaux en vue d’une collaboration.

33III.Les partenaires

DescriptionL’ une des missions du Palais des Beaux-Arts consiste à « élaborer et mettre en œuvreune programmation culturelle pluridisciplinaire et intégrée, contribuant au rayonne-ment européen et international de la Belgique fédérale, des Communautés et de la lRégion de Bruxelles-Capitale ».

33III.Les partenaires

IV.Les services

34 IVVVLes services

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MissionLe département Marketing et Communication est responsable de la communication pour l’ensemble du projet artistique BOZAR, du marketing et de la promotion de tous les produits destinés au public (tickets, horeca, commerces…), du positionnement de l’institution en tant que Maison des arts, de la marque culturelle BOZAR (communi-cation ‘ corporate ’), ainsi que du fonctionnement public dans le cadre des visites indi-viduelles et collectives. Ses activités revêtent une dimension à la fois bruxelloise, natio-nale et internationale.

Organisation Le département se compose de 5 cellules :

— La rédaction générale (BOZAR MAGAZINE, site Web, e-newsletter, prospectus, dépliants, brochures, affiches)

— La rédaction musicale (responsable des programmes)— Le service de presse— Le service ‘ Audience Development ’ (éducation du public)— Le studio graphique avec le webmaster.

La rédaction générale5 numéros du bimestriel BOZAR MAGAZINE ont été publiés en 2004. A la mi-2004, cet agenda a connu un lifting structurel, destiné à affiner sa lisibilité ainsi que la pré-sentation des différentes disciplines. La rédaction a également prévu de l’espace en tête de l’agenda pour des projets transversaux et interdisciplinaires, et s’est penchée sur les moyens d’optimiser la visibilité des projets à long terme (via un éventuel échelonnement sur deux numéros).Le site Web propose les informations les plus récentes (flashs de promotion, informa-tions relatives aux modifications, annulations, événements imminents), mais aussi l’in-

tégralité de la programmation BOZAR, avec une présentation du contenu par événe-ment et les calendriers des événements organisés par des tiers au Palais des Beaux-Arts. Le site Web est passé d’une fréquentation moyenne de 1.000 à 2.700 visiteurs par jour et à une durée moyenne des visites de 4,8 minutes (chiffres au 31 décembre 2004). La newsletter électronique (‘ e-zine ’) est envoyée à 2.981 destinataires francophones et à 2.456 destinataires néerlandophones (chiffres au 1er mars 2005). Il est important de préciser que le Palais des Beaux-Arts observe à la lettre la nouvelle réglementation ‘opt-in’. La fréquence est maintenue sciemment à un niveau peu élevé (maximum deux en-vois par mois) afin d’éviter l’érosion du support.Durant l’été 2004, nous avons entamé la réalisation d’un nouveau site Web, qui sera to-talement en phase avec le premier site BOZAR sur le plan du style maison et du graphis-me, mais dont les fonctionnalités numériques correspondront mieux à nos objectifs. En 2004, trois brochures annuelles ont été publiées : la brochure générale de la saison en grand format (avec une présentation transversale du programme pour toutes les disciplines), une brochure musicale distincte et un aperçu annuel des expositions. Une brochure séparée pour la saison, reprenant la programmation existante et adaptée pour l’enseignement secondaire et primaire, a également été publiée et diffusée par mailing.

La rédaction musicaleCette équipe est responsable de la production des brochures relatives aux program-mes des concerts et de certains autres événements (danse et colloques, par exemple). La rédaction musicale soutient également la production de la brochure annuelle BO-ZAR MUSIC ainsi que les traductions du département.

Le service de presse1. L’équipeUn certain nombre de mesures ont été prises pour refocaliser ce service sur ses tâches essentielles. Les contacts avec la presse ont également été rationalisés via la suppression du lien entre l’information rédactionnelle et la publicité.

Marketing et communication

35IV.Les services

cation corporate ), ainsi que du fonctionnement public dans le cadre des visites individuelles et collectives. Ses activités revêtent une dimension à la fois bruxelloise, natio-nale et internationale.

à 2.456 destinataires néerlandophones (chiffres au 1er mars 2005). Il est important de préciser que le Palais des Beaux-Arts observe à la lettre la nouvelle réglementation ‘opt-in’. La fréquence est maintenue sciemment à un niveau peu élevé (maximum deux en-vois par mois) afin d’éviter l’érosion du support.Durant l’été 2004, nous avons entamé la réalisation d’un nouveau site Web, qui sera to-talement en phase avec le premier site BOZAR sur le plan du style maison et du graphis-

35IVVVLes services

Une première étape importante a été la création d’un site Web pour la presse, avec une valeur ajoutée indéniable pour cette dernière mais aussi un gain d’efficacité substantiel pour le service. Les journalistes enregistrés peuvent collecter eux-mêmes les informa-tions requises via l’introduction d’un mot de passe : photos de presse, dossier de presse, etc. Ce site – qui fait partie de www.bozar.be - sera étoffé en 2005 et intégré dans le projet de banque de données relatives aux activités.Un accord a été conclu le 1er septembre 2004 avec les spécialistes du suivi et de l’analyse de la presse de manière à pouvoir générer, pour chaque action de presse, message ou ren-contre, une image exhaustive des échos dans les médias, à l’échelon national comme in-ternational (pays voisins et certains des principaux pays européens). Les communiqués de presse sur Internet sont également collectés de cette manière. Les mesures susmen-tionnées ont permis de couvrir à nouveau l’intégralité de la presse belge audiovisuelle et écrite. D’importants investissements ont en outre été consentis afin de dresser la carte du paysage international de la presse. D’abord pour renforcer l’image du Palais des Beaux-Arts en tant que maison d’expositions auprès des maisons culturelles et ar-tistes internationaux mais aussi, dans une mesure croissante – et certainement durant l’automne 2004 – pour encourager les amateurs de culture des pays voisins à visiter nos expositions.L’équipe a planché activement sur la presse ‘ lifestyle ’ écrite et les magazines fami-liaux, respectivement pour les expositions et les activités organisées par le département BOZAR STUDIOS, et ses efforts ont fait mouche. La musique et les expositions ont, en effet, été couvertes par les journaux et quotidiens nationaux et bruxellois. Nous consta-tons en outre un intérêt croissant de la part de la presse régionale. L’été a été suivi par un début de positionnement du Palais des Beaux-Arts en tant que ‘ leader d’opinion ’, de sorte que le Palais puisse être entendu, consulté ou mobilisé en qualité d’expert pour les thèmes liés à la participation culturelle, à l’art, aux subsides et au contexte social. Cette stratégie sera poursuivie en 2005.

2. Conférences de presse et rencontresLa conférence de presse annuelle a eu lieu le 18 mars 2004, donnant le coup d’envoi à la deuxième phase de la marque culturelle BOZAR, qui inclut le contenu artistique et intrinsèque de l’image lancée en 2003. Une conférence de presse a été organisée pour le département BOZAR EXPO durant la matinée de chaque vernissage, pour que les informations diffusées le lendemain ou le soir même génèrent une première vague d’intérêt public. Pour l’exposition ‘ Karel Appel. Itinéraire ’ , une première rencontre avec la presse a été organisée au mois de mai, en pré-sence du commissaire Rudi Fuchs et de Karel Appel à Amsterdam. Depuis l’automne 2004, nous constatons – en partie grâce à l’étoffement des fichiers et à l’intensification des contacts – l’émergence d’une délégation internationale plus conséquente de la presse culturelle et touristique de nos pays voisins. L’un de nos défis consiste toujours – après

le premier afflux massif de visiteurs au cours du premier mois – à contrer la réduction inévitable du public en remobilisant la presse. Il convient de se pencher de manière plus proactive sur le planning et l’organisation d’événements ou d’initiatives à valeur infor-mative, situés dans le no man’s land ‘ RP versus artistique ’.

Audience developmentLa cellule Audience Development assure la promotion des diverses disciplines et de leur programmation, ainsi que la prospection active à l’égard des groupes cibles.Elle dispose, à cette fin, d’une gamme complète de vecteurs de communication et de supports promotionnels : publications, e-news, site Web, mailings, télémarketing, ac-tivités spéciales telles que les journées des enseignants, la journée de Markant ou la journée des associations bruxelloises, et divers salons/événements organisés par des tiers à l’intérieur ou non du Palais des Beaux-Arts ( Journée du Patrimoine, Open Monu-mentendagen, Art Brussels, Vlaamse Onderwijsdagen, Journée de l’Etudiant, Journée de la communication culturelle, Klara au Palais, salons touristiques et professionnels à Berlin et Londres, etc.).

1. MUSIC Le responsable du département Audience Development bénéficie d’une assistance pour la réalisation des plans de salles, l’encodage de certains contingents et la gestion des tickets destinés à la presse et aux VIP. Le fonctionnement de ce service est demeuré stable et en majeure partie inchangé en 2004. Certaines procédures relatives à la ges-tion des servitudes ont, certes, été mises au point.Bien que les abonnés ou visiteurs individuels demeurent le principal groupe cible, le service travaille également avec des groupes, des entreprises et des services sociaux gé-nérant un surcroît de chiffre d’affaires de 75.000 euros. Il convient d’observer que les efforts consentis à l’égard des écoles via les responsables des Studios ‘ Audience Deve-lopment ’ apportent également une plus-value considérable à la musique grâce à des for-mules telles que ‘ Le classique, c’est classe ’ et les ‘ Concerts de première classe ’.La nouvelle saison 2004-2005 et le début des ventes d’abonnements en mars ont été annoncés par le biais d’affiches, de spots radio et d’encarts dans les quotidiens. A l’occasion du 75ème anniversaire, nous avons distribué des affiches et publié une carte postale avec une question pour un concours (concept ‘ Hall of Fame ’). La procédure relative à l’affichage interne des concerts a été maintenue ; elle devra être remaniée en 2005 en raison des travaux dans le vestibule.Une campagne active (affichage et spots radio) a été menée dans le cadre des concerts de Patti Smith et Sonny Rollins, du Festival d’Irlande, du Festival des Pays-Bas et du Festival de Turquie. Les initiatives telles que ‘ Musique et Poésie ’ ou ‘ Dimanche au Mont des Arts ’, quant à elles, font l’objet de dépliants et d’affiches spécifiques. Vu le nombre croissant de concerts et leur diversification en musique du monde, jazz et blues,

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expositions.L’équipe a planché activement sur la presse ‘ lifestyle ’ écrite et les magazines fami-liaux, respectivement pour les expositions et les activités organisées par le départementBOZAR STUDIOS, et ses efforts ont fait mouche. La musique et les expositions ont, eneffet, été couvertes par les journaux et quotidiens nationaux et bruxellois. Nous consta-tons en outre un intérêt croissant de la part de la presse régionale.

1. MUSICLe responsable du département Audience Development bénéficie d’une assistancepour la réalisation des plans de salles, l’encodage de certains contingents et la gestiondes tickets destinés à la presse et aux VIP. Le fonctionnement de ce service est demeuréstable et en majeure partie inchangé en 2004. Certaines procédures relatives à la ges-tion des servitudes ont, certes, été mises au point.

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beaucoup d’efforts sont déployés pour la réalisation de brochures et leur distribution par des étudiants à Bruxelles ainsi que dans les maisons de la culture et les lieux de ren-contre d’autres villes, selon la thématique abordée.

2. EXPO Un plan de promotion détaillé a été établi pour chaque ‘ blockbuster ’ – en fonction des accords d’échange conclus avec les médias, les partenaires de communication et les sponsors ainsi qu’en fonction du budget disponible en interne. Ceci pour les expositions Appel, Turquie, Rimbaud, Symbolisme et Arp. Un premier terrain d’action résidait dans l’internationalisation de la promotion. Une collaboration intensive a été entamée avec BITC (Brussels Internationaal Toerisme & Congres), Toerisme Vlaanderen et l’OPT (Office de Promotion du Tourisme Wallonie-Bruxelles) :1. Organisation d’ateliers et de conférences de presse pour l’étranger (en novembre et décembre, dans le cadre de la promotion relative aux 175 ans de la Belgique et aux 25 ans du fédéralisme). 2. Voyages collectifs pour la presse et visites individuelles de la presse étrangère.3. Adoption, par le Palais des Beaux-Arts, de la formule Brussels Card lancée par BITC.4. Accord avec Thalys pour l’affichage sur la ligne Bruxelles-Paris, ainsi qu’avec la SNCB à partir de l’automne pour la combinaison B-Excursions/exposition.Un deuxième terrain d’action englobait les réservations de groupes, en ce qui con-cerne la communication vers ce groupe cible et le traitement du nombre croissant de demandes de réservations par les associations et les écoles. L’adaptation du système d’émission de tickets ainsi que la canalisation des réservations collectives via le site Web ont donné au service la marge de manœuvre nécessaire pour poursuivre la numé-risation et l’optimisation de l’enregistrement. Fin 2004, le paiement à l’avance a été introduit pour toutes les visites de groupes, afin de minimiser les délais d’attente ainsi que les départs tardifs des visites guidées.

3. THEATRE/DANCE/LITERATURE/CINEMA Theatre/Dance/LiteratureDeux dépliants ont été publiés pour Theater & Literatuur op de Middag, couvrant à chaque fois un semestre.Les représentations chorégraphiques Foi et NDT/Bob Wilson ont été annoncées par le biais d’une campagne d’affichage intensive, de spots radio, de mailings, de dépliants diffusés à grande échelle et d’encarts dans les journaux.Un flyer a été réalisé pour la fête d’anniversaire du groupe néerlandais The Ex (littéra-ture, musique, film).CinemaLes représentations Jeunes fans de ciné dans la grande salle ont été annoncées par le

biais d’un dépliant, d’une affiche, de spots radio et d’encarts dans les journaux. La pré-sence des metteurs en scène Kaurismaki, Kiarostami et Chéreau a été mise en exer-gue via des affiches, des spots radio et des annonces. La représentation marathon de Heimat, en décembre, a également bénéficié de dépliants, d’affiches, de spots radio et d’annonces.

4. STUDIOSPour les projets de type ‘ Studios ’ menés dans le cadre des expositions, la communica-tion est intégrée dans la promotion de l’exposition. Un dépliant distinct, une journée de presse, des affiches, des spots radio et des annonces ont néanmoins été réalisés pour le nouveau programme dominical ‘ BozarSundays ’. Cette formule a été remaniée sur le plan du contenu et de l’organisation à la fin 2004, et devra donc être repositionnée en 2005.La promotion de la formule START pour les moins de 26 ans s’effectue par le biais d’affiches, de flyers et de canaux spécifiques aux jeunes (Student Welcome Pack, GO PASS de la SNCB, Randstad…). Du côté des écoles, la communication transite essen-tiellement par le mailing (brochure à l’intention des écoles), par des partenaires tels que Klasse, ainsi que par les salons et journées de l’enseignement.

5. DISTRIBUTION ET ÉVÉNEMENTSUne cellule supplémentaire a été créée pour la distribution des publications et ins-truments de promotion destinés aux événements susmentionnés, mais également aux partenaires, et transitant par les circuits d’affiches et de brochures payantes ; pour la signalisation sans cesse changeante à l’intérieur et aux abords du bâtiment ; pour la coordination de la présence aux salons et ateliers ; ainsi que pour l’ensemble du média-planning (production de spots radio et de publicités).

6. IDENTIFICATION DU PUBLICPour mieux cerner la grande diversité et la répartition géographique du public-cible, et mesurer l’efficacité des campagnes de promotion (également à l’adresse de partenai-res tels que BITC, Toerisme Vlaanderen et l’OPT), les enquêtes auprès des visiteurs ont été maintenues et élargies. Lors des expositions, chaque responsable de groupe est invité à donner son avis sur les services prestés et plus particulièrement la qualité des visites guidées. Le visiteur individuel est abordé directement et interrogé par des enquêteurs.

Ces analyses nous apprennent notamment que :— une visite d’une exposition par deux personnes dure en moyenne 1 heure et demie ;— 90 % des tickets sont achetés à la caisse le jour même ;— la moitié des visiteurs préfèrent l’art contemporain ou les expositions historiques ;— les informations et la promotion les atteignent essentiellement via les quotidiens et

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3. Adoption, par le Palais des Beaux Arts, de la formule Brussels Card lancée parBITC.4. Accord avec Thalys pour l’affichage sur la ligne Bruxelles-Paris, ainsi qu’avec la SNCB à partir de l’automne pour la combinaison B-Excursions/exposition.Un deuxième terrain d’action englobait les réservations de groupes, en ce qui con-cerne la communication vers ce groupe cible et le traitement du nombre croissant de

Klasse, ainsi que par les salons et journées de l enseignement.

5. DISTRIBUTION ET ÉVÉNEMENTSUne cellule supplémentaire a été créée pour la distribution des publications et ins-truments de promotion destinés aux événements susmentionnés, mais également aux partenaires, et transitant par les circuits d’affiches et de brochures payantes ; pour la

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les magazines, les affiches, les dépliants et le BOZAR MAGAZINE. La radio et la TV viennent après. Pour les étrangers, les journaux et les magazines demeurent importants, mais le ‘ bouche à oreille ’ arrive en troisième position ;

— les expositions atteignent un nouveau public : pour un quart des visiteurs de l’automne 2004, il s’agissait d’une première visite ; pour les étrangers, la proportion est de 61 %;

— le baromètre de satisfaction est au beau fixe : 94 % de personnes sont satisfaites à très satisfaites ;

— le public des expositions s’intéresse également aux autres disciplines : surtout expo+musique et expo+théâtre.

Informations démographiques :

45 % d’hommes

55 % de femmes

9 % divers

54 % Nl

37 % Fr

17 % divers36 % viennent de Bruxelles

9 % de Louvain

10 % de Flandre orientale13 % d’Anvers15 % du Brabant (Fl+W)

20 % d’enseignants31 % divers

17 % d’employés

7 % d’étudiants11 % de professions libérales14 % de pensionnés

41 % entre 46 et 60 ans 20 % > 60 ans

20 % divers 19 % entre 36 et 45 ans

31 % divers

69 % résident en Belgique

1 % divers

43 % avec les transports en commun

56 % viennent en voiture

38 37 % Fr38

Pour que tous les visiteurs puissent dialoguer avec le Palais des Beaux-Arts, un formu-laire rose ‘ we need your opinion ’ ainsi qu’une urne ont été mis à disposition partout dans le bâtiment afin d’étoffer le répertoire d’adresses et connaître l’opinion du public. Toutes les questions, plaintes et suggestions obtiennent toujours réponse, de même que les réclamations qui nous parviennent par d’autres filières.Très ponctuelles et sporadiques, les enquêtes actives par le biais d’interviews des visiteurs pour les autres disciplines devront être étendues en 2005. Il convient encore d’obtenir les instruments d’analyse ainsi que les étudiants requis à cet effet.

Le studio graphique et le webmaster Début 2004, la nécessité d’une gestion professionnelle de la plate-forme technique et d’une coordination de la mise en ligne de contenu est devenue tellement impérieuse que la fonction de webmaster à temps plein a été créée et attribuée. Ce renforcement de l’équipe constitue une étape logique pour le développement du chiffre d’affaires enregistré en ligne (11 % du volume de tickets total en 2004) et le support d’une communauté BOZAR sur Internet. Durant l’été 2004, le projet de banque de données est entré dans sa deuxième phase, le premier volet résidant dans l’implémentation de la base de relations Organon, fonde-ment de la communication et de la promotion vis-à-vis du public par courrier, e-mail ou téléphone. Le second volet y ajoute une base d’activités qui remplacera la plate-forme ‘ Agenda ’ actuelle dès le 15 avril 2005. Cette nouvelle structure servira de centre d’in-formation, à partir duquel tous les imprimés ainsi que le site Web seront approvisionnés (d’une façon automatisée dans un stade ultérieur). Elle permettra en outre de rationali-ser davantage le processus rédactionnel. Grâce à cette base de données (relations + activités) et à l’interface prévue avec le sys-tème de vente (TicketAct), la cellule Audience Development pourra lancer des actions promotionnelles personnalisées et affiner ses communications avec les groupes cibles. Elle offre les mêmes possibilités de personnalisation pour le site Web, de sorte qu’à terme, chaque visiteur obtiendra sa propre page d’accueil, adaptée à ses préférences et intérêts, à chaque visite.

Objectifs pour 2005Sur le plan externe

• Extension du noyau régulier d’amateurs de BOZAR à de nouveaux groupes cibles ou insuffisamment représentés (adolescents, jeunes de vingt ans, jeunes parents, amateurs d’arts scéniques, touristes) par le biais d’initiatives de type ‘communauté’, comme l’in-teractivité sur le site Web, la reformulation de l’offre Friends et la communication à l’adresse des groupes cibles.

• Définition et positionnement de la ‘ BOZAR-experience ’ incluant l’articulation de tous les services et initiatives susceptibles de valoriser les visites, en plus du volet artis-tique majeur.

• Dynamisation de l’offre d’abonnements et définition de nouvelles formules afin d’ac-croître le nombre d’abonnés et de générer d’autres solutions pour fidéliser la clientèle

• Maintien de l’attention envers les publics clés et intensification de leur mobilisation (valorisation des ambassadeurs).• Stimulation des ventes croisées au sein des diverses disciplines (‘combitickets’) ainsi qu’entre les disciplines (abonnements ‘découverte’).

• Lancement de nouveaux produits en combinaison avec l’offre horeca et les magasins• Extension de la base de données de relations (promotion ‘1-on-1’) et de la couverture média nationale et internationale (‘1 to many’).

Sur le plan interne• Perfectionnement des membres du département dans leurs domaines d’actions respec-tifs et peaufinement/apprentissage de certaines compétences techniques liées à leurs fonctions (applications informatiques, langues, compétences commerciales).

• Stimulation continue du travail et de la concertation systématiques.• Maintien d’une attention soutenue envers le processus créatif (suffisamment d’oxygè-ne) du studio graphique via des injections de l’extérieur.

• Organisation de la rédaction et des responsables.• Etablissement de contrats-cadres afin d’optimiser les dépenses relatives aux prestatai-res de services (courriers, imprimeries, affichage, traducteurs, bureaux graphiques).

39IV.Les services

premier volet résidant dans l implémentation de la base de relations Organon, fondement de la communication et de la promotion vis-à-vis du public par courrier, e-mail ou téléphone. Le second volet y ajoute une base d’activités qui remplacera la plate-forme‘ Agenda ’ actuelle dès le 15 avril 2005. Cette nouvelle structure servira de centre d’in-formation, à partir duquel tous les imprimés ainsi que le site Web seront approvisionnés(d’une façon automatisée dans un stade ultérieur). Elle permettra en outre de rationali-

Extension de la base de données de relations (promotion 1 on 1 ) et de la couverture média nationale et internationale (‘1 to many’).

Sur le plan interne• Perfectionnement des membres du département dans leurs domaines d’actions respec-tifs et peaufinement/apprentissage de certaines compétences techniques liées à leurs

39IVVVLes services

Organisation En été 2004, les activités « box office » ont été transférées à l’entrée de la Galerie Ra-venstein, juste en face de l’entrée principale du Palais des Beaux-Arts. Le service « box office » a été rebaptisé BOZARTICKETS. L’objectif est de tirer parti des efforts de « branding « menés dans le cadre du logo BOZAR. Depuis le 17 septembre 2004, les activités « box office » sont assurées par le service Marketing et Communica-tion.

« Box office » pour les tiersDepuis septembre 2004, Flagey confie la réalisation et la gestion de ses plans de salles, la prévente téléphonique de ses tickets par transfert d’appels automatique, ainsi que ses services personnalisés au Palais des Beaux-Arts (22.300 tickets vendus durant le dernier trimestre 2004).Durant le printemps 2004, près de 7.500 tickets ont été vendus pour l’exposition Khnopff des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique par téléphone et via Internet.A la fin de l’année, des pass 175/25 numérotés ont été conçus et distribués en commé-moration du 175ème anniversaire de l’indépendance de la Belgique et du 25ème anni-versaire du fédéralisme en 2005.

Réservation et ventePour la vente de tickets aux guichets, il a été décidé – notamment sous l’influence des résultats encourageants du projet-pilote de 2003 – de continuer à vendre des cartes d’ac-cès individuelles pour les expositions à la rue Royale et dans le Hall Horta. La vente de tickets de groupes continuera à être gérée par le bureau principal.

La vente de tickets en ligne est passée, en 2004, à plus de 15.500 unités, soit une pro-gression d’environ 50%. La plupart des transactions ont été effectuées à partir du site-bozar.be.Pour la vente via le Call Center, un nouveau système de gestion téléphonique a été ins-tallé afin d’optimiser la productivité et la flexibilité. L’ancien logiciel a été remplacé. Cette migration porte ses fruits. Les opérateurs disposent d’un véritable instrument de gestion, et le nouveau système offre une flexibilité nettement supérieure en termes de programmation. Cette dernière fonctionnalité est un must absolu pour le Palais des Beaux-Arts, qui souhaite développer ses activités de ‘ ticketing ’ à l’intention de tiers.

Mode de paiementNos clients optent dans une mesure croissante pour le paiement comptant (45 % du total), même pour les événements dont le prix d’accès est relativement élevé.

Produits BOZARParmi tous les produits BOZAR récemment lancés (BOZARCARD, BOZARSTART pour les jeunes, BOZARFRIENDS et BOZARGIFT), c’est BOZARGIFT qui a enre-gistré les meilleurs progrès en 2004.

BOZAR TICKETS

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2004, les activités box office sont assurées par le service Marketing et Communication.

« Box office » pour les tiers

Cette migration porte ses fruits. Les opérateurs disposent d un véritable instrument de gestion, et le nouveau système offre une flexibilité nettement supérieure en termesde programmation. Cette dernière fonctionnalité est un must absolu pour le Palais desBeaux-Arts, qui souhaite développer ses activités de ‘ ticketing ’ à l’intention de tiers.

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AccueilLe personnel préposé à l’accueil assume différentes tâches à chaque représentation, ré-ception et exposition : accueil du public, contrôle des tickets, gestion du vestiaire, vente des programmes, distribution des échantillons liés aux activités du département FUN-DING, sécurité du public, etc.

RestaurationEn octobre 2004, le Palais des Beaux-Arts a signé un contrat de concession avec la so-ciété PBA-PSK Catering, dont les actions sont détenues par la SA Choux de Bruxelles et la SA Traiteur Loriers.Grâce à d’importants travaux d’infrastructure, une partie du restaurant situé à proximi-té du Hall Horta a pu être remise en service. La conception de ce restaurant provisoire a été confiée à Jan De Cock, lauréat du Prix Jeune Peinture Belge et artiste confirmé qui a déjà exposé dans d’éminentes institutions culturelles internationales. Le restaurant est relié au Hall Horta via trois nouvelles entrées, aménagées avec l’autorisation de la Commission Royale des Monuments et des Sites.Ces infrastructures provisoires sont, de toute évidence, trop restreintes pour satisfaire à la demande. Durant les derniers mois de 2004, l’avant-projet de la deuxième phase de travaux du restaurant a été achevé face à la rue Baron Horta.Les travaux ont également démarré dans le bar à proximité des petites salles (M, Studio, Terarken). Ce bar sera reconverti en îlot pouvant desservir les différentes salles. Un bar destiné aux entractes a été installé à titre d’essai dans le Hall Horta durant le dernier trimestre 2004. Les spectateurs des concerts y ont réagi de façon très positive et le concessionnaire a proposé de prévoir systématiquement un tel bar dans cette zone, sauf lorsque le Hall Horta est réservé pour une soirée privée.

EvénementsLes nouvelles salles Terarken, idéales pour l’organisation de «corporate events», ont été utilisées pour la première fois en novembre 2004 dans le cadre d’un événement pres-tigieux. Depuis lors, les clients du secteur commercial, du secteur public et du secteur privé y ont régulièrement organisé des événements. Les réactions du monde des entreprises ont été très élogieuses, surtout en ce qui con-cerne les possibilités logistiques des nouvelles salles : le câblage et l’équipement sont excellents, l’acoustique est parfaite, il y a un parking privé dans les environs, et les salles sont aisément accessibles pour les fournisseurs de services techniques ainsi que les res-taurateurs.Le produit « visite nocturne des expositions » à l’intention des entreprises a atteint un niveau professionnel, sur le plan des ventes comme de l’exécution. Le nouveau produit «réception privée dans les loges durant les entractes» a été accueilli très positivement par nos clients du secteur des entreprises.

Accueil, restauration, événements

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RestaurationEn octobre 2004, le Palais des Beaux-Arts a signé un contrat de concession avec la so-ciété PBA-PSK Catering, dont les actions sont détenues par la SA Choux de Bruxelles

Les réactions du monde des entreprises ont été très élogieuses, surtout en ce qui concerne les possibilités logistiques des nouvelles salles : le câblage et l’équipement sontexcellents, l’acoustique est parfaite, il y a un parking privé dans les environs, et les salles sont aisément accessibles pour les fournisseurs de services techniques ainsi que les res-taurateurs.Le produit « visite nocturne des expositions » à l’intention des entreprises a atteint un

41IVVVLes services

V.Les coulisses

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BOZAR MUSICLe département Musique – baptisé BOZAR MUSIC, comptait au 1er mars 2005 un directeur et neuf collaborateurs qui préparent et organisent ensemble plus de 250 concerts par an : un directeur adjoint (depuis le 1er juillet 2004), quatre temps plein et quatre mi-temps.

BOZAR EXPOLe département Expositions, baptisé BOZAR EXPO, se composait, au 1er mars 2005, d’une directrice, d’une assistante, qui assume également l’organisation, à temps partiel, des activités des BOZAR EXPO Promoters, de quatre coordinateurs à temps plein pour les ex-positions et d’un coordinateur indépendant, qui travaille actuellement un jour par semaine pour BOZAR EXPO et assure la coordination des expositions photographiques.Un cinquième coordinateur a été engagé pour dix mois en novembre 2004, afin d’assurer la coordination de l’exposition “Ensor à Bosch”, projet mené en collaboration avec la col-lection d’art flamand.Depuis août 2004, une collaboratrice à mi-temps a été recrutée en tant que responsable des publications (catalogues, textes de salles, textes des audioguides et guides des visi-teurs).

BOZAR THEATRE DANCE LITERATURELe département Théâtre, Danse et Littérature dispose de deux collaborateurs à temps plein. En 2004, il a organisé quelque 65 activités.

BOZAR CINEMALes activités de BOZAR CINEMA sont étroitement liées aux autres activités artisti-ques du Palais. Leur coordination a été confiée à un coordinateur à temps partiel.

BOZAR STUDIOSOutre la coordinatrice, le responsable de la production et l’équipe de réservation, les effectifs ont été complétés, en février 2004, de deux nouveaux collaborateurs chargés d’élargir le public des diverses activités de BOZAR STUDIOS : groupes, écoles, jeunes et familles.En novembre 2004, une scission a été établie entre d’une part l’élargissement du pu-blic et les tâches de réservation, et d’autre part les tâches artistiques et la gestion du contenu. L’équipe de réservation a donc été intégrée au sein du Call Center, où les deux collaborateurs disposent d’un équipement et d’un support informatique de qualité pro-fessionnelle. Les collaborateurs chargés de l’éducation du public ont été transférés vers le département Communication, plus particulièrement la cellule ‘ Audience Develop-ment ’, où ils travaillent également pour les autres disciplines à l’élargissement des grou-pes cibles susmentionnés. BOZAR STUDIOS accueille de nombreux stagiaires : six par saisons. Tous ces stagiai-res sont titulaires d’une formation universitaire.

BOZAR FUNDING En 2004, ce département comptait quatre personnes : le directeur, un Advertising Ma-nager, un Contract Manager et un Membership Manager.

Ressources humaines

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activités des BOZAR EXPO Promoters, de quatre coordinateurs à temps plein pour les expositions et d’un coordinateur indépendant, qui travaille actuellement un jour par semainepour BOZAR EXPO et assure la coordination des expositions photographiques.Un cinquième coordinateur a été engagé pour dix mois en novembre 2004, afin d’assurerrla coordination de l’exposition “Ensor à Bosch”, projet mené en collaboration avec la col-”lection d’art flamand.

En novembre 00 , une scission a été établie entre d une part l élargissement du public et les tâches de réservation, et d’autre part les tâches artistiques et la gestion du contenu. L’équipe de réservation a donc été intégrée au sein du Call Center, où les deux collaborateurs disposent d’un équipement et d’un support informatique de qualité pro-fessionnelle. Les collaborateurs chargés de l’éducation du public ont été transférés vers le département Communication, plus particulièrement la cellule ‘ Audience Develop-

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MARKETING ET COMMUNICATIONLa directrice du département Marketing et Communication dispose d’une secrétaire.

Rédaction généraleLa production du magazine est entièrement coordonnée par un seul rédacteur, qui as-sure également la rédaction finale (à concurrence d’un 3/5 temps).

Rédaction musicaleCette équipe de quatre personnes (deux temps plein et deux 3/5 temps) assume la ré-daction des programmes relatifs aux concerts et à certains autres événements (danse et colloques, par exemple).

Service de presse L’ accroissement du volume d’activités et la nécessité d’un point de contact fixe et mul-tilingue pour les expositions à l’intention de la presse nationale et internationale ont dé-bouché, en juin 2004, sur le recrutement d’ un responsable à temps plein pour la cellule Presse, qui a rejoint les deux responsables de presse (un temps plein, un 2/5 temps).

Audience development1. MUSIC: deux personnes à temps pleinCette équipe se charge, avec l’appui des autres cellules du département Communication, de l’accueil des invités lors des concerts et autres représentations.

2. EXPO: une personne à temps pleinD’importants travaux de base ont encore dû être effectués pour les expositions, en raison de la croissance explosive de cette discipline depuis 2003. Un deuxième terrain d’action englobait les réservations de groupes, sur le plan de la communication avec ce groupe cible comme de la prise en charge du nombre croissant de demandes émanant d’écoles et d’associations. Fin 2004, le paiement à l’avance a été introduit pour toutes les visites de groupes, afin de minimiser les délais d’attente ainsi que les démarrages tardifs des visites guidées.

3. THEATRE/DANCE/LITERATURE/CINEMA: une personne à mi-tempsSTUDIOS: deux personnes à mi-temps

Jusqu’en automne 2004, le département n’avait aucun responsable susceptible d’assumer la promotion des événements afférents à ces disciplines. L’ affectation de cette tâche à une personne sur la base d’un mi-temps, en plus de son mi-temps en tant qu’Audience Developer pour les projets STUDIOS, amorce une nouvelle phase pour la promotion de ces disciplines, et permet l’adoption d’une approche systématique.

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2. EXPO: une personne à temps pleinD’importants travaux de base ont encore dû être effectués pour les expositions, enraison de la croissance explosive de cette discipline depuis 2003.Un deuxième terrain d’action englobait les réservations de groupes, sur le plan de la communication avec ce groupe cible comme de la prise en charge du nombre croissant de demandes émanant d’écoles et d’associations.

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Après quelques mois, l’impact sur ces projets est déjà nettement perceptible. Les res-ponsables artistiques disposent en outre d’un point de contact centralisé pour la vente et la promotion.

4. MEDIA-PLANNINGUne personne a été engagée à temps plein et une autre à mi-temps pour la distribution des publications et instruments de promotion destinés aux événements susmentionnés, mais également aux partenaires, et transitant par les circuits d’affiches et de brochures payantes ; pour la signalisation sans cesse changeante à l’intérieur et aux abords du bâtiment ; pour la coordination de la présence aux salons et ateliers ; ainsi que pour l’ensemble du média-planning (production de spots radio et de publicités).

Le studio graphique et le webmaster (deux temps plein, deux 4/5 temps) L’équipe des graphistes a été ramenée de quatre à trois personnes mais compte à présent une nouvelle recrue à temps partiel en plus des deux 4/5 temps existants.Début 2004, la nécessité d’une gestion professionnelle de la plate-forme technique et d’une coordination de la mise en ligne de contenu est devenue telle que la fonction de webmaster à temps plein a été créée et attribuée. Le webmaster assure la mise en œu-vre technique des projets Internet et la gestion du contenu du site, en concertation avec et selon les indications des responsables de la promotion des diverses disciplines, ainsi que de l’équipe de rédaction. Le webmaster se charge également de la mise en forme du site et constitue la cheville ouvrière des activités d’e-marketing et d’e-commerce nouvelles et existantes. La conception graphique et l’envoi de l’e-zine mensuel, d’autres bulletins d’informations spécifiques (annonces saisonnières) et d’e-mailings, ainsi que le traitement et l’analyse des statistiques Web comptent également parmi ses attribu-tions.

TicketingA partir de la nouvelle saison et du nouvel organigramme (septembre 2004), le service Ticketing a été placé sous la responsabilité du directeur du département Marketing et Communication.Pour assurer la gestion quotidienne du service Ticketing du bureau de location du Palais des Beaux-Arts et d’autres organisations, BOZARTICKETS – regroupement du Call Center, des caisses et du back-office – a engagé un staff permanent de 14 personnes, complété en saison – de septembre à juin – d’environ 30 personnes recrutées ponctuel-lement.

AccueilLe personnel préposé à l’accueil assume différentes tâches à chaque représentation, ré-ception et exposition : accueil du public, contrôle des tickets, gestion du vestiaire, vente des programmes, distribution des échantillons liés aux activités du département Fun-ding, sécurité du public, etc.Ce service compte environ 70 collaborateurs, dont la plupart travaillent à temps par-tiel.

Service techniqueLe service technique dans son ensemble relève de la responsabilité du directeur du dé-partement. Les départements Entretien du bâtiment, Technique des arts scéniques et Technique des expositions sont dirigés par les chefs de services.Le volume total des activités du service technique a continué à augmenter en 2004. Cet-te hausse résultait de trois facteurs :

— l’extension du programme artistique du département BOZAR EXPO, qui prévoitgénéralement trois expositions en circuits parallèles ;

— la diversification des représentations organisées par les équipes artistiques du Palais des Beaux-Arts, notamment dans le domaine du théâtre, de la danse, de la littérature et du cinéma ;

— la multiplication des activités de construction au sein du Palais, avec pas moins de 17 chantiers à gérer simultanément.

Entretien du bâtiment et travaux mineursVu le nombre accru d’activités artistiques et l’ampleur des travaux, ce service a vu sa charge de travail s’alourdir sans augmentation proportionnelle des effectifs. Grâce à la flexibilité et à la bonne volonté de l’équipe, ainsi qu’à l’engagement du chef de service, les installations destinées au public et aux artistes ont affiché un niveau plus qu’honorable pendant toute l’année. Il a en outre été décidé, en 2004, de soumettre l’entretien des installations techniques (ascenseurs, chauffage, conditionnement d’air, panneaux de commande,…) à un audit exhaustif. L’objectif est d’accroître la productivité dès 2005 en désignant une société externe, sur la base d’un cahier des charges détaillé, pour l’exécution de tous les travaux d’entretien. Cette tâche est, en effet, encore répartie entre de nombreuses entreprises.

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bulletins d informations spécifiques (annonces saisonnières) et d e mailings, ainsi quele traitement et l’analyse des statistiques Web comptent également parmi ses attribu-tions.

TicketingA partir de la nouvelle saison et du nouvel organigramme (septembre 2004), le service

Entretien du bâtiment et travaux mineursVu le nombre accru d’activités artistiques et l’ampleur des travaux, ce service a vu sa charge de travail s’alourdir sans augmentation proportionnelle des effectifs. Grâce à la flexibilité et à la bonne volonté de l’équipe, ainsi qu’à l’engagement du chef de service, les installations destinées au public et aux artistes ont affiché un niveau plus

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Techniques des arts scéniquesEtant donné l’augmentation de la charge de travail, l’équipe de techniciens en arts scéni-ques a été agrandie via le recrutement de trois jeunes diplômés dûment formés.

Le recrutement de ces personnes a augmenté le niveau de compétences du Palais des Beaux-Arts en matière d’installations de son et lumière.

Technique des expositionsPour pouvoir répondre à la demande, l’équipe de trois personnes fait constamment ap-pel aux techniciens d’entretien ainsi qu’à des entreprises externes.

Vu l’occupation permanente des salles – également en été depuis 2005 –, les techniciens doivent être présents plus souvent et le planning quotidien requiert une organisation rigoureuse.

SécuritéEn 2004, d’importants efforts ont été fournis afin de renforcer la sécurité au sein du Pa-lais des Beaux-Arts. Ainsi, le dispatching regroupe tous les signaux d’alarme (incendie, effraction, surveillance par caméra,…) des divers locaux. Cette surveillance électroni-que sera progressivement étendue à l’ensemble du bâtiment. Le dispatching est opéra-tionnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La permanence est assurée par des collabora-teurs de la société Securis.

Outre l’installation du dispatching, deux autres initiatives ont été prises en 2004. La première concernait l’application draconienne du contrôle des accès pour les personnes (hors spectateurs) via le port visible d’un badge avec photo. La deuxième relevait de la sécurité en cas d’incendie. La formation des gens sur le terrain a également été optimi-sée.

Travaux de construction etMasterplan en 2004L’établissement progressif d’un Masterplan à partir de mai 2003 a permis d’élaborer une stratégie pour l’évolution du bâtiment, de manière à répondre aux attentes et besoins croissants des artistes et du public. Cette étude à grande échelle n’a pu être réalisée que grâce à l’intervention financière de la Fondation Bernheim.

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teurs de la société Securis.

Outre l’installation du dispatching, deux autres initiatives ont été prises en 2004. La première concernait l’application draconienne du contrôle des accès pour les personnes (hors spectateurs) via le port visible d’un badge avec photo. La deuxième relevait de la sécurité en cas d’incendie. La formation des gens sur le terrain a également été optimi-

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Au cours de 2004, pas moins de 17 chantiers ont été mis en route – conformément au Masterplan. Les principaux incluaient les activités suivantes : 1. mise en service de nouvelles salles polyvalentes dans la rue Ravenstein et réaménage-

ment de l’entrée de la rue Terarken ;2. aménagement d’un dispatching central et d’un local informatique sécurisé ;3. démontage de l’Art Shop, de sorte que la Salle du Conseil a retrouvé sa taille origi-nale ; 4. restauration des couloirs de la salle Henry Le Bœuf, ce qui a permis d’y aménager un parcours d’expositions gratuit dès l’automne 2004 ; 5. enlèvement de la dalle de béton qui recouvrait le jour d’aplomb à côté des foyers 2 et 3.

L’équipe ICTPour pouvoir moderniser progressivement le département ICT, il a été décidé en 2004 de renforcer l’équipe via des prestataires externes familiarisés au Palais des Beaux-Arts et à sa complexité technique.

InvestissementsLa modernisation progressive du parc informatique a été poursuivie en 2004. Les appa-reils les moins performants ont été remplacés par de nouveaux. Vu l’accroissement du volumes d’activités, deux serveurs ont été remplacés en 2004 : le serveur de courrier et le serveur d’émission de tickets. D’autres remplacements suivront en 2005. L’ été a également vu le remplacement du logiciel régissant le Call Center du bureau de réservation. La nouvelle plate-forme technique est plus facile à programmer par les informaticiens du Palais des Beaux-Arts, ce qui a permis l’extension des activités de ticketing à l’intention de tiers.

Bases de donnéesBase de contactsLa base de contacts, qui totalise plus de 70.000 adresses, a été achevée en 2004. Cette base de données intégrée contient toutes les relations de l’ancienne institution parasta-tale, de la Société Philharmonique, de la Société des Expositions et de la VZW Paleis. Cet instrument puissant est utilisé de manière intensive pour rechercher des données de contact, mais aussi pour générer des lettres et des (e-)mailings ou organiser des cam-pagnes de télémarketing.

Base d’activitésL’ analyse et la description fonctionnelle de la base d’activités ont été achevées avec suc-cès en 2004. Cette base de données englobe un aperçu de toutes les activités artistiques

du Palais des Beaux-Arts. Elle répond aux besoins de communication du Palais : site Web, magazine et autres publications.

Site WebLe nouveau site Web (version 2), qui devait être opérationnel en juin 2005, a été soi-gneusement préparé. Une grande partie des informations proposées proviennent de la base d’activités. La mise en œuvre de la nouvelle version a été confiée à la société Ten-Twelve à l’issue d’une procédure de sélection.

Comptabilité et contrôle de la gestionEn 2004, la modernisation du service Comptabilité et contrôle de la gestion a été pour-suivie à une cadence soutenue.

Au début de l’exercice, la nouvelle plate-forme informatique Logistics a été activée dans tous les services et départements du Palais des Beaux-Arts. Ce nouveau système de gestion permet d’établir un budget pour chaque service, d’enregistrer tous les enga-gements financiers envers des tiers (bons de commande des fournisseurs, contrats avec les artistes, loyers,…) et d’assurer un contrôle minutieux de la gestion. Dès la phase de programmation, tout a été mis en œuvre pour que nous puissions gérer le volet adminis-tratif des procédures des marchés publics à l’aide de cet instrument, et éviter les doubles encodages.

Les collaborateurs du Palais des Beaux-Arts sont désormais familiarisés à l’utilisation de ce nouvel instrument de gestion.

A la suite de l’audit mené sur les activités du bureau de location par le collège des commissaires, une série de mesures ont été prises durant l’été 2004 afin d’affiner le contrôle de ces activités. Depuis l’été 2004, conformément au rapport d’audit, le con-trôle des caisses du bureau de location et le décompte par représentation sont confiés à la direction financière. Enfin, la comptabilité séparée du bureau de location a été mise au point en 2004. Cette comptabilité est désormais synchronisée avec celle du Palais des Beaux-Arts.

La direction financière vérifie actuellement si l’organisation interne et les méthodes sont adaptées aux nouveaux instruments de travail ainsi qu’aux nombreux besoins des personnes concernées en interne et en externe (direction financière, direction générale, service des subsides, services des productions artistiques, Cour des Comptes, collège des commissaires, commissaires du gouvernement, comité d’audit, Conseil d’adminis-tration,...).

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le serveur d émission de tickets. D autres remplacements suivront en 005.L’ été a également vu le remplacement du logiciel régissant le Call Center du bureau de réservation. La nouvelle plate-forme technique est plus facile à programmer par lesinformaticiens du Palais des Beaux-Arts, ce qui a permis l’extension des activités deticketing à l’intention de tiers.

Les collaborateurs du Palais des Beaux-Arts sont désormais familiarisés à l’utilisation de ce nouvel instrument de gestion.

A la suite de l’audit mené sur les activités du bureau de location par le collège des ncommissaires, une série de mesures ont été prises durant l’été 2004 afin d’affiner le

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L’ audit interne, tient également compte des activités menées par les services compta-bles du Palais des Beaux-Arts pour le compte de tiers (Société Philharmonique, ASBL Mont des Arts, European Concert Halls Organisation,…).Par ailleurs, diverses procédures ont été mises sur pied en 2004 afin de s’assurer que les procédures des missions publiques ainsi que les règles d’évaluation comptable approu-vées par le Conseil d’administration sont suivies par tous les services et départements du Palais des Beaux-Arts.

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En 2004, quelques 9.380 activités avec ou sans public(2) ont été menées au sein du Palais des Beaux-Arts comprenant 3.250 activités avec public.

Taux d’occupation par salle

Salle Henry Le BœufLe taux d’occupation de la salle Henry Le Bœuf a légèrement augmenté (7 % de plus que les années précédentes). Les productions en régie représentent 52 % des activités publiques et 77 % des répétitions.

Salle de Musique de chambreLes principaux utilisateurs de cette salle sont l’ADAC, Exploration du Monde, Bronks Jeugdtheater Brussel et BOZAR THEATRE DANCE LITERATURE, qui y organise le Theater op de Middag du mardi.

Petit Théâtre et StudioLe principal utilisateur de ces salles est le Rideau de Bruxelles, qui y programme ses pièces de théâtre pendant toute la saison. Les répétitions y génèrent donc des jours d’oc-cupation supplémentaires.

La demande relative au Petit Théâtre était plus élevée que les années précédentes, tandis que le taux d’occupation du Studio a reculé. Cette situation est essentiellement impu-

table au fait que le Rideau de Bruxelles réparti désormais l’utilisation des deux salles de manière plus équilibrée, alors que les activités des dernières années étaient davantage concentrées sur le Studio.

Représentations par jour de la semaineLe lundi demeure traditionnellement le jour de fermeture de la plupart des institutions culturelles, et n’offre dès lors qu’un potentiel minimal. Le bon score du dimanche par rapport aux autres jours de la semaine est dû à l’organi-sation d’un concert chaque dimanche à 11 heures du matin. Ces concerts attirent rare-ment plus de 150 personnes. Le public s’installe généralement sur le podium.Les bons scores du vendredi et du samedi ne sont certes pas une surprise.

Représentations et taux d’occupation par moisLes mois les plus populaires sont, d’une part, octobre et novembre et, d’autre part, fé-vrier, mars et mai. Les périodes creuses coïncident pour la plupart avec les vacances scolaires et la reprise des activités en septembre et janvier.Les activités menées durant la période estivale se résument essentiellement à des ate-liers pour enfants et des répétitions de pièces de théâtre.

Planning, occupation des salles

(2) Il faut entendre par activité avec public : toutes les activités pour lesquelles du public est présent et encadré par le personnel d’accueil du Palais des Beaux-Arts, telles que par exemple : une journée d’ouverture d’une exposition, une

visite privée d’exposition en nocturne, une activité artistique avec public (concert, théâtre, danse, littérature, cinéma, etc.), une réception, une conférence, rencontre ou débat, une introduction à un concert, une journée portes ouvertes,

une visite du bâtiment, un vernissage. Il faut entendre par activité sans public les activités telles que : répétitions, montages et démontages d’expositions, enregistrements de CD et enregistrements radio et télévision, tournages de films,

accords d’instrument, auditions, réunions.

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Salle de Musique de chambreLes principaux utilisateurs de cette salle sont l’ADAC, Exploration du Monde, BronksJeugdtheater Brussel et BOZAR THEATRE DANCE LITERATURE, qui y organisele Theater op de Middag du mardi.

ment plus de 50 personnes. Le public s installe généralement sur le podium.Les bons scores du vendredi et du samedi ne sont certes pas une surprise.

Représentations et taux d’occupation par mois

49VVVLes coulisses

VI.Corporate Governance

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Statut juridiqueLe Palais des Beaux-Arts, fondé le 4 avril 1922 en tant qu’association sans but lucratif et transformé en organisme d’intérêt public en 1984, est une société anonyme de droit public à finalité sociale depuis le 1er janvier 2002(3).

2004 est donc le troisième exercice du nouveau Palais des Beaux-Arts.

Lors de la modification des statuts, l’objectif social a été considérablement élargi, faisant du Palais des Beaux-Arts un acteur culturel phare dans les domaines de la musique, des expositions, de la danse, du théâtre, de la littérature, du cinéma, de l’architecture, …

Au cours de ce troisième exercice, la société a continué à accomplir les deux principales missions qui lui sont imparties en vertu de son contrat de gestion : la gestion du bâtiment de plus de 30.000 m2 – un immeuble unique de Victor Horta – et l’élaboration d’une politique culturelle multidisciplinaire digne de Bruxelles, avec un rayonnement claire-ment international.

Le Palais des Beaux-Arts est l’une des trois institutions culturelles fédérales, avec l’Orches-tre National de Belgique et le Théâtre Royal de la Monnaie(4).

Capital socialLors de la constitution de la société anonyme, le capital social a été fixé à 17.500.000,00 euros, majorés d’une prime d’émission de 109.106,34 euros. Il était représenté par 17.500 actions sans indication de la valeur nominale, détenues par l’Etat fédéral. Ce capi-tal correspondait essentiellement à la valeur nette de l’usufruit du bâtiment et ne confé-rait aucune ressource liquide à la société.

Vu les pertes respectives de 1,8 million d‘euros et de 3 millions d’euros enregistrées en 2002 et 2003, la société a éprouvé des difficultés financières. Les autorités de tutelle ont dès lors décidé de procéder à une augmentation de capital. Lors d’une assemblée géné-rale extraordinaire des actionnaires le 11 avril 2003, la Société Fédérale de Participations a souscrit à une augmentation de capital de 5 millions d’euros, obtenant en contrepartie 6.481 actions nominatives sans indication de valeur nominale.

Le capital s’élève à présent à 22.500.000,00 euros, représentés par 23.981 actions.

Statut juridique

(3) Loi du 7 mai 1999 portant création du Palais des Beaux-Arts sous la forme d’une société anonyme de droit public à finalité sociale, et ses arrêtés d’exécution du 19 décembre 2001.

(4) Article 150 de la loi-programme du 8 avril 2003 et article 1, 1° de l’arrêté royal du 21 juillet 2003.

51VI.Corporate Governance

Le Palais des Beaux Arts est l une des trois institutions culturelles fédérales, avec l Orchestre National de Belgique et le Théâtre Royal de la Monnaie(4). 51VI.

CorporateGovernance

ActionnariatLe Palais des Beaux-Arts compte deux actionnaires :

— l’Etat fédéral possède 17.500 actions (73 %). Il est représenté par le Ministre de tutelle des trois institutions culturelles fédérales ; depuis l’arrêté royal du 21 juillet 2003, il s’agit du Premier Ministre ;

— la Société Fédérale de Participations possède 6.481 actions (27 %).

Le Conseil d’administrationLe Conseil d’administration du Palais des Beaux-Arts se compose d’un nombre égal de membres néerlandophones et francophones. Les administrateurs, le président et le vice-président du Conseil d’administration sont nommés par le Roi, par arrêté royal délibéré en Conseil des ministres. Leur mandat n’est pas rémunéré.

Le premier Conseil d’administration de la société a été nommé par l’arrêté royal du 19 décembre 2001, la moitié des membres pour six ans et l’autre moitié pour trois ans. De-puis lors, deux administrateurs ont présenté leur démission ; ils ont été remplacés en vertu de l’arrêté royal du 11 juillet 2003.

Par l’arrêté royal du 27 décembre 2004, le Roi a prolongé de six ans le mandat des six administrateurs dont le mandat initial expirait le 31 décembre 2004. Désormais, tous les administrateurs ont un mandat d’une durée de six ans ; il expire le 31 décembre 2007 pour la moitié d’entre eux et le 31 décembre 2010 pour l’autre moitié.

Le Conseil d’administration se compose de 12 membres, qui ont le droit de vote :Président : M. Etienne DavignonVice-président: M. Michel PraetAdministrateurs : M. Eric Antonis M. Jean Courtin M. Jean-Pierre de Bandt M. Jean-Pierre de Launoit M. Marc Didden M. Henri Ingberg Mme Anne Monseu Mme Geertrui Windels Mme Marleen Van Waeyenberge Mme Isabelle Verhaegen.Deux administrateurs à voix consultative ont également été désignés : M. Marc-Yves Blanpain et Mme Marie-Paule Quix.Participent également aux réunions du Conseil d’administration : le directeur général,

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M. Jean CourtinM. Jean-Pierre de BandtM. Jean-Pierre de LaunoitM. Marc DiddenM. Henri IngbergMme Anne Monseu

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le directeur opérationnel, le secrétaire général, qui assure le secrétariat du Conseil, et les trois commissaires du gouvernement.

Le Conseil d’administration s’est réuni sept fois en 2004. Le Conseil a délibéré sur la situation financière de la société (budgets 2004 et 2005, approbation des comptes an-nuels de 2003, évolution des finances), la programmation culturelle telle que proposée par le directeur général, les ressources humaines et l’organigramme du personnel, le rapport d’activités 2003, les travaux et le Masterplan, le contrat de concession horeca et le contrat de location des bureaux.

Le Conseil a chargé le président, le vice-président et deux administrateurs, MM. Courtin et de Bandt, de l’éventuelle préparation des réunions du Conseil.

Un comité d’audit constitué de MM. Blanpain, Courtin, Didden et Praet a été chargé de contrôler tous les documents financiers soumis par la direction.

Le directeur général et le comité de directionM. Paul Dujardin a été nommé, en vertu de l’arrêté royal du 19 décembre 2001, directeur général du Palais des Beaux-Arts pour une période de six ans, du 1er janvier 2002 au 31 dé-cembre 2007, renouvelable une fois. Il est chargé de la gestion quotidienne de la société et bénéficie de l’assistance d’un comité de direction, qu’il préside.

Les trois autres membres du comité de direction ont été nommés début 2002 par le Con-seil d’administration pour une période de six ans.

Le secrétaire général assure le secrétariat du comité de direction. Ce dernier s’est réuni dix fois en 2004. Le comité peut inviter des conseillers ou des chefs de départements aux réunions. Il discute des projets artistiques et culturels, ainsi que des questions affé-rentes à la gestion journalière.

Enfin, le «Management Team», constitué des responsables de départements chargés des activités du Palais des Beaux-Arts, se réunit une fois par semaine afin de coordonner ces activités.

Les commissaires du gouvernement Le Palais des Beaux-Arts est soumis au contrôle des deux ministres suivants :

— Le ministre fédéral compétent pour les institutions culturelles fédérales ; depuis

juillet 2003, il s’agit du Premier Ministre ; — Le ministre du Budget.

Ce contrôle est assuré par l’entremise de trois commissaires du gouvernement, nommés par le Roi.

Deux commissaires du gouvernement, un néerlandophone et un francophone, ont été nommés sur proposition du Premier Ministre, qui a reçu la tutelle des institutions cul-turelles fédérales7 : il s’agit de M. Marc Boeykens et de M. Renaud Bellen, nommés en vertu de l’arrêté royal du 31 mars 2004, à la suite de l’entrée en vigueur de la loi-pro-gramme du 8 avril 2003 renforçant le contrôle des institutions culturelles fédérales.

Le troisième commissaire du gouvernement a été nommé sur proposition du ministre du Budget8 : il s’agit de Mme Rika Denduyver, nommée en vertu de l’arrêté royal du 4 avril 2003.

Les commissaires du gouvernement sont invités à toutes les réunions du Conseil d’ad-ministration du Palais des Beaux-Arts, et disposent d’une voix consultative9. Ils sont nommés pour la durée du gouvernement, et leur mandat est renouvelable.10

Le collège des commissairesLe contrôle de la situation financière, des comptes annuels et de la régularité des opéra-tions mentionnées dans ces comptes est confié à un collège de quatre commissaires.

Deux commissaires sont nommés par l’assemblée générale parmi les membres, personnes physiques ou morales, de l’Institut des réviseurs d’entreprises. Ces deux réviseurs ont été nommés lors de l’assemblée extraordinaire du 2 juillet 2002 :

— T.C.L.M.-Toelen, Cats, Morlie & Co SCRL, représentée légalement par M. Jean-François Cats ;

— KPMG BCV, représentée légalement par M. William Van Aerde.Deux commissaires sont nommés par la Cour des Comptes. Par lettre du 20 mars 2002, M. W. Dumazy, premier président de la Cour des Comptes, a communiqué au Palais des Beaux-Arts la nomination des personnes suivantes en tant que membres du collège des commissaires :

— M. Jan Debucquoy, conseiller;— M. Franz Wascotte, greffier.

Les commissaires sont nommés pour une période renouvelable de quatre ans, c’est-à-dire jusqu’à l’assemblée générale statutaire de 2006.

53VI.Corporate Governance

aux réunions. Il discute des projets artistiques et culturels, ainsi que des questions afférentes à la gestion journalière.

Enfin, le «Management Team», constitué des responsables de départements chargés desactivités du Palais des Beaux-Arts, se réunit une fois par semaine afin de coordonnerces activités.

T.C.L.M. Toelen, Cats, Morlie & Co SCRL, représentée légalement par M. JeanFrançois Cats ;

— KPMG BCV, représentée légalement par M. William Van Aerde.Deux commissaires sont nommés par la Cour des Comptes. Par lettre du 20 mars 2002, M.W. Dumazy, premier président de la Cour des Comptes, a communiqué au Palais des Beaux-Arts la nomination des personnes suivantes en tant que membres du collège des

53VI.CorporateGovernance

Tout comme en 2002 et 2003, le collège des commissaires a approuvé sans réserve les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2004. Son rapport comporte néanmoins un paragraphe explicatif sur le retard de la clôture de ces comptes. Dans ce paragraphe, qui ne compromet en aucune manière l’approbation sans réserves, le collège encourage le Palais à réorganiser son département comptable, ce qui est en cours d’exécution.

Le contrat de gestionLe contrat de gestion du Palais des Beaux-Arts a été conclu avec l’Etat belge le 18 no-vembre 2002 et approuvé par l’ arrêté royal du 2 décembre 2002. Il est entré en vigueur le 21 décembre 2002, jour de sa publication au Moniteur belge, et été conclu pour une période de cinq ans.

Ce contrat de gestion assure le règlement des modalités suivantes, imposées par la loi :— les modalités de mise en œuvre de la mission de service public, qui inclut notamment une programmation culturelle pluridisciplinaire et intégrée contribuant au rayonnement européen et international de la Belgique fédérale, des Communautés et de la Région de Bruxelles-Capitale ;

— les modalités relatives au bâtiment : d’une part la gestion et l’entretien à charge du Palais des Beaux-Arts, et d’autre part les grands travaux de réparation et de rénovation à charge de l’Etat ;

— les modalités de collaboration avec d’autres institutions, en particulier avec les utilisa-teurs réguliers du Palais des Beaux-Arts ;

— les modalités relatives à la dotation de l’Etat fédéral ;— les obligations en matière de contrôle interne et externe. Dans ce contrat, le Palais des Beaux-Arts s’engage à élaborer une programmation cultu-relle cohérente, à suivre une politique de démocratisation culturelle active et à servir de modèle sur les plans culturel, artistique, professionnel et technique. Le contrat prévoit néanmoins que ces engagements demeurent directement liés aux ressources financières du Palais, et en particulier les dotations qu’il reçoit pour accomplir ses tâches. Nous attirons l’attention sur le fait que l’Etat fédéral a tout mis en œuvre pour concrétiser cet objectif en 2004, de sorte que l’exercice a pu être clôturé en équilibre.

La commission paritaireLa commission paritaire a été créée par l’arrêté royal du 19 décembre 2001. Outre le président, M. Etienne Davignon, elle est composée de douze membres effectifs : six repré-sentants de la direction et six représentants du personnel (avec six suppléants).

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modèle sur les plans culturel, artistique, professionnel et technique. Le contrat prévoit néanmoins que ces engagements demeurent directement liés aux ressources financièresdu Palais, et en particulier les dotations qu’il reçoit pour accomplir ses tâches. Nousattirons l’attention sur le fait que l’Etat fédéral a tout mis en œuvre pour concrétiser cet objectif en 2004, de sorte que l’exercice a pu être clôturé en équilibre.

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La commission paritaire s’est réunie sept fois en 2004. Durant ces réunions, elle a no-tamment abordé les points suivants :

— désignation d’un conseiller en prévention ;— assurance hospitalisation et assurance de groupe ;— harmonisation des statuts du personnel ;— volontaires ;— suivi du sous-comité fondé pour la prévention et la protection sur le lieu de travail (CPPT) ;

— budget 2005 ;— cadre linguistique ;— inspection du service Emploi, Travail et Concertation sociale ;— dispenses de services.

La commission paritaire s’est régulièrement penchée sur le projet de texte coordonné de règlement de travail pour le personnel statutaire et contractuel. Elle a créé en son sein un comité technique compétent pour cette matière. Elle a également mis sur pied un groupe de travail chargé de la question du personnel nocturne.

55VI.Corporate Governance

55VI.CorporateGovernance

VII.Finances

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Budget 20042004 a été le troisième exercice du Palais des Beaux-Arts en tant que société anonyme de droit public à finalité sociale.

Le budget de l’exercice 2004 a été fixé par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 13 février 2004. Le budget déposé était en équilibre pour la première fois. Etant donné les pertes cumulées des deux premiers exercices – imputables au sous-finance-ment structurel des frais de fonctionnement du Palais des Beaux-Arts par l’Etat fédé-ral – une dotation de 7,7 millions d’euros a été prévue pour l’exercice 2004, contre 4,2 millions d’euros en 2003.

Le Palais des Beaux-Arts a reçu, en 2004, une contribution exceptionnelle de 725.000 euros de la Loterie nationale, ainsi que 1.125.000 euros de droits de tirage dans le ca-dre de l’accord de coopération entre l’Etat fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale (l’ « accord Beliris »), pour le financement des indispensables travaux de rénovation et des travaux requis pour le respect des consignes de sécurité au sein du bâtiment.

Comptes au 31 décembre 2004Le 31 décembre 2004, le bilan total de l’exercice s’élevait à € 30.038.305,09. Les comp-tes ont été clôturés avec une perte mineure de € 47.691,32. Ce montant ne représente que 0,2 % des dépenses totales, et n’est en aucun cas comparable aux pertes des deux premiers exercices 2002 et 2003, qui s’élevaient respectivement à 1,7 et 3 millions d’euros.

Rapport financier

57VII.Finances

57VII.Finances

Chiffres clés

En résumé, les comptes se présentent comme suit (en milliers d’euros):

DÉPENSES — frais de fonctionnement du bâtiment 1.437— frais d’administration 1.476— frais de personnel 8.541— réduction de valeur sur une immobilisation et créances douteuses 952— frais exceptionnels et charges financières 375

Total frais de fonctionnement 12.781

— dépenses artistiques 5.645— frais de communication 1.941 TOTAL DES DEPENSES 20.367 RECETTES

— dotation fédérale 7.666— accord de coopération 460

Total recettes de fonctionnement 8.126

— recettes propres (locations, récupération de frais, vente de tickets, horeca) 2.249— recettes diverses 415

Total recettes propres 2.664

— recettes de la vente de tickets 3.433— aides diverses liées à la production artistique 2.732— sponsoring et mécénat 2.339— recettes publicités et publications 1.026

Total recettes de production 9.530 TOTAL DES RECETTES 20.320 PERTE DE L’EXERCICE 47

Il est à signaler que les frais de fonctionnement ne sont couverts qu’à concurrence de 64 % par les aides fédérales.

En revanche, les dépenses artistiques sont largement couvertes par les revenus afférents à la vente de tickets, au sponsoring, au mécénat et aux aides diverses.

Perspectives d’avenirPour autant que la dotation de l’Etat fédéral demeure conforme au mouvement amorcé en 2004, le Palais des Beaux-Arts peut envisager l’avenir avec confiance et poursuivre sa politique ambitieuse.

Divers éléments confirment cette perspective. Le budget déposé pour 2005 est à nou-veau en équilibre. Des solutions structurelles ont été élaborées afin d’aborder certains problèmes tenaces.

Dans ce contexte, nous soulignons trois éléments encourageants : 1. A titre exceptionnel, l’Etat fédéral a versé sur son budget 2004 au Palais des Beaux-Arts une dotation de 1,7 million d’euros. Ce montant sera utilisé au cours des années à venir pour résoudre le problème des heures supplémentaires, accroître les ressources du département Communication et améliorer la rentabilité des activités d’accueil.

2. Comme prévu dans le contrat de reprise signé le 22 mars 2002 entre le Palais des Beaux-Arts et l’ASBL Société Philharmonique de Bruxelles, le Palais des Beaux-Arts possède sur la société susmentionnée des « droits de tirage » d’une valeur de 1,2 million d’euros sur les dons récoltés entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2004. Ils servi-ront au financement d’importants projets musicaux.

3. Dans le prolongement de l’accord de coopération entre l’Etat fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale, le Palais des Beaux-Arts bénéficiera, en 2005, de € 3.000.000 en « droits de tirage », destinés au financement de nouveaux travaux de rénovation du bâtiment.

Enfin, signalons que dans le cadre du financement de ses activités artistiques, le Palais des Beaux-Arts mène des négociations avec les Communautés française, flamande et germanophone en vue d’un soutien structurel pendant au moins trois ans. 58

Total recettes de production 9.530

TOTAL DES RECETTES 20.320

PERTE DE L’EXERCICE 47

des Beaux Arts mène des négociations avec les Communautés française, flamande et germanophone en vue d’un soutien structurel pendant au moins trois ans. 58

22

VII.Finances

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II.Le programme

III.Les partenaires

IV.Les services

V.Les coulisses

VI.Corporate Governance

VII.Finances

II.Le programme

I.Introduction

III.Les partenaires

IV.Les services

V.Les coulisses

VI.Corporate Governance

VII.Finances

I.Introduction

3

8

28

34

42

50

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Chiffres clés EXPO

Nombres de visiteurs: Automne 2004 Printemps 2004 Appel Turquie Arp Rimbaud Symbolisme Nombre total de visiteurs 55.223 67.018 13.071 17.756 13.328 Vernissage protocolaire 200 120 Vernissage public 750 550 300 600Vernissage presse 50 70 50 100 Préventes (avant le 1er jour d’ouverture) groupes (en individus) 360 636 écoles (en individus) 82 50 toutes catégories (en individus) 8537 11.684 788 3.545 2.289 Groupes en groupes 632 1.205 77 185 274 en individus 9475 18.070 1.153 2.778 4.117Visites guidées 648 (7%) 1.013 (6%) Ecoles en groupes 357 323 61 337 120 en individus 5355 4.839 908 5.059 1.802 Ventes tickets combinés 8.945 (7%)* 3.636 (12%)* Catalogues 2392 (4%)* 2.290 (3%)* 818 (7%)* 766 (6%)*Guides du visiteur 5.251 (29%)* Audioguides 20.335 (31%)* * calculé sur total des ventes Ticket Act moyenne de 15 individus par groupe

PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLESPALEIS VOOR SCHONE KUNSTEN, BRUSSELCENTRE FOR FINE ARTS, BRUSSELS

BOZARRAPPORT ANNUEL 2004

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2004

PALAIS DES BEAUX-ARTS, BRUXELLESRUE RAVENSTEIN 23 - 1000 BRUXELLES HTTP://WWW.BOZAR.BE TEL. 02 507 84 44

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