Rapport Annuel 2009

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Centre du riz pour l'Afrique (AfricaRice) Rapport annuel 2009 - Accroître l'investissement dans le secteur rizicole en Afrique

Citation preview

$FFURvWUHOLQYHVWLVVHPHQWGDQVOHVHFWHXUUL]LFROHHQ$IULTXHCentre du riz pour l`Afrique (AfricaRice) Rapport annuel 2009A rf caR ceAfricaRice CenterCentreduriz pourlAfriqueCentre du riz pour l`Afrique01 B.P. 2031 Cotonou, BninTlphone : (229) 21 35 01 88Fax : (229) 21 35 05 56Courriel : AIricaRicecgiar.orgStation de recherche du Nigeriac/o International Institute oI TropicalAgriculture (IITA), Oyo RoadPMB 5320, Ibadan, NigeriaTlphone : (234-2) 805 505 5951, (234) 805 505 5954,(234) 803 403 5281Fax : (44) 208 711 3786Courriel : o.j.ajayi-ngcgiar.org Station de recherche du SahelB.P. 96, St-Louis, SngalTlphone : (221) 33 962 64 41, (221) 33 962 6493Fax : (221) 33 962 6491Courriel : AIricaRice-sahelcgiar.orgStation de recherche de l`Afrique orientale et australeMikocheni B/KaweAvocado Street, PO Box 33581Dar es Salaam, TanzanieTlphone : (255) 222 780 768Fax : (255) 222 780 768Courriel : a.luzi-kihupicgiar.orgCentre du riz pour l`Afrique, Cte d`IvoireBureau de liaison d`Abidjan01 B.P. 4029, Abidjan 01, Cte d`IvoireTlphone : (225) 20 21 01 20Fax : (225) 20 22 01 33Courriel : s.diattacgiar.orgStation de recherche de Bouak01 B.P. 2551 Bouak 01, Cte d`IvoireTlphone : (225) 31 63 25 78Fax : (225) 20 22 01 33Courriel : s.diattacgiar.org Centre du riz pour l`Afrique (AfricaRice) 2009AIricaRiceexhorteleslecteursaIaireunbonusage decetouvrage.Unecitationcorrecteestrequise.Les dsignationsutilisesdanslaprsentationdumatriel decettepublicationn`impliquentpasl`expressionde quelque opinion que ce soit de la part du Centre du riz pour l`AIrique (AIricaRice) concernant le statut juridique d`un pays, territoire, ville ou zone ou de ses autorits ou concernant la dlimitation de ses Irontieres.CitationCentredurizpourl`AIrique(AIricaRice)2010.Centre durizpourl`AIrique(AIricaRice)Rapportannuel 2009 : Accrotre l`investissement dans le secteur rizicole en AIrique. Cotonou, Bnin : 68 pp.ISBNImprim : 978-92-9113-345-1PDF : 978-92-9113-346-8ImpressionPragati OIIset Pvt. Ltd., Hyderabad, Inde.Crdits photoPage 15 : Timothy KrupnikPage 16 : JeIIery BentleyPage 17 : Josephine RodgersTouteslesautresphotossontl`ouvredupersonneldu Centre du riz pour l`AIrique (AIricaRice), de ses rseaux et de ses consortia.1AfricaRice rapport annueI 2009 propos du Centre du riz pour I'Afrique (AfricaRice)LeCentreauri:pourlAfrique(AfricaRice)est uneorganisationaerecherchepanafricaineleaaer uvrant pour la reauction ae la pauvrete et latteinte aelasecuritealimentaireenAfriqueparaes activites ae recherche, aeveloppement et partenariat. AfricaRiceestmembreauConsortiumaesCentres soutenus par le Groupe consultatif pour la recherche agricoleinternationale(GCRAI).Cestaussiune associationaerechercheintergouvernementale composee ae pays membres africains.Le Centre a ete cree en 1971 par 11 Etats africains. Acefour,ilcompte24paysmembrescouvrantles regionsaelAfriqueaelOuest,auCentre,aelEst et au Nora, notamment le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun,laCteaIvoire,lEgypte,leGabon,la Gambie, le Ghana, la Guinee, la Guinee Bissau, le Liberia, Maaagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, lOuganaa, la Republique centrafri caine, la Republique aemocratique au Congo, la Republique au Congo, le Senegal, la Sierra Leone, le Tchaa et le Togo. Le sige temporaire aAfricaRice se trouve a Cotonou, Beninetunepartieaupersonnelaerechercheest egalement basee au Senegal, au Nigeria, en Tan:anie et en Cte aIvoire.Pour plus ainformations, visiter . ZZZ$IULFD5LFHRUJA rf caR ceAfricaRice CenterCentreduriz pourlAfriqueTable des matiresMessage du Prsident du Conseild`administration et du Directeur gnral 2Les pays aIricains investissent davantagedans le riz4De nouveaux horizons en AIriqueorientale et australe10La recherche en breI14Profl d`un donateur : l`USAID20Evnements majeurs25Etats fnanciers35Conseil d`administration (Du 7 mars 2010)41Cadres et personnel associ42Stagiaires post-universitaires47Programmes de Iormation d`AIricaRice54Publications59Acronymes et abrviations662 AfricaRice rapport annueI 2009L`anne2009atuneannedecroissance substantiellepourl`institut.Avecl`adhsiondu Gabon,lenombredespaysmembresestpassa23 pays membres aIricains. Avec l`expansion continue des activits du Centre en AIrique du Centre, de l`Est et du Nord, le Conseil des ministres a adopt une rsolution lors de sa 27e runion tenue en septembre 2009 a Lom, Togo, pour changer l`acronyme ADRAO en AIricaRice. Par consquent, notre nouvelle appellation en Iranais est Centre du riz pour l`AIrique (AIricaRice) et AIrica Rice Center (AIricaRice) en anglais.Parallelementauchangementdenom,AIricaRicea connu une importante augmentation dans le paiement des cotisations des Etats membres qui, conjointement avec un grand nombre de nouveaux projets, a permis de doubler le budget du Centre par rapport aux niveaux de 2007 et 2008. Certains des nouveaux projets ont vu le jour grce a notre plaidoyer opportun en rponse a la crise rizicole de 2008 et la rponse qui a suivi du Japon et des Etats-Unis via le Iinancement d`une Initiative d`urgence sur le riz. Le Centre a aussi reu l`appui de la FAO et du PNUD pour produire des semences de baseetdessemencescertiIiespourleLiberia,en utilisant nos inIrastructures a M`b en Cte d`Ivoire encore Ionctionnelles. AIricaRice a accueilli un grand nombre de nouveaux agents dans nos diIIrentes stations. Les conditions de travail a Cotonou ont t signiIicativement amliores avec l`ajout de 16 nouveaux bureaux et de nouveaux quipements TIC. Au Sngal, six nouveaux bureaux ont t construits et deux laboratoires sont en chantier. Le personnel au Nigeria a pu s`installer dans des locaux plusspacieux,avecdesbureauxsupplmentaires Iournis au siege de l`IITA a Ibadan. En Tanzanie, le nombre d`agents est pass de 5 a 25 et, avec l`IRRI, ilssesontinstallsdansdenouveauxbureauaDar esSalaam.LeProgrammerizd`AIriqueorientale etaustrale(ESARP)crendcembre2008par AIricaRice et l`IRRI a t renIorc signiIicativement. Lanotation suprieure obtenuedelaBanque mondiale pour le travail abattu en 2008 et revu sous le systeme de mesure de la perIormance du GCRAI IaitpartiedesralisationslesplussigniIicativesdu Centre en 2009. Le projet intitul Politique rizicole etimpacttechnologiquesurlascuritalimentaire et la rduction de la pauvret support par l`Union europenne et qui Iorme le socle de notre Programme politiqueetvaluationd`impactataussirevude maniere Iavorable. Tous ces Iaits attestent de la qualit la plus leve des rsultats scientiIiques du Centre.Lareconnaissancedenostravauxs`estIaiteaussia travers les prix reus par le personnel. Le Directeur gnrald`AIricaRice,DrPapaAbdoulayeSeck, athonorparlegouvernementIranaisavec l`Ordre du Mrite Agricole de France , reIltant la reconnaissance internationale de son travail. Le Prix international 2009 du Japon pour les jeunes chercheurs en sciences agricoles a t dcern a Amos Onasanya, assistant de recherche a AIricaRice. EnIin2009,unerevueexternecommandeparle Centre pour notre programme Diversit gntique et amliorationatorganiseavecunpaneldetrois membresvenusduMali,delaFranceetduBrsil. Nousavonspoursuivil`laborationdepartenariats stratgiques en signant des protocoles d`entente avec l`UniversitdeCornellpourlegnotypageduriz aIricain et avec l`Universit d`Etat de Louisiane pour conjuguer nos eIIorts en vue de reconstruire le secteur rizicole au Liberia.En2009,leCentretaitpleinementengagdansle processus de rIorme au sein du GCRAI. Nous avons travaillavecnoscentresIreresduConsortium IRRIetCIATpourdvelopperuneproposition prliminaire,lePartenariatmondialsurlascience rizicole(GRiSP),quialignelasciencerizicole internationaleatraverslemonde.LeConseildes ministresaapprouvlacrationduGRiSPlorsde leur runion tenue en septembre 2009 a Lom, Togo. Les chercheurs d`AIricaRice ont particip activement etanimdesactivitsmajeuresdelaCoalition pourledveloppementdelarizicultureenAIrique Message du Prsident du ConseiI d'administration et duDirecteur gnraI 3AfricaRice rapport annueI 2009(CARD),uneinitiativemeneparJICAetAGRA, aboutissantalaIormulationdestratgiesnationales de dveloppement rizicole pour le premier groupe des 12 pays membres de la CARD. L`Agenceamricai nepourledveloppement international(USAID)estledonateurquenous mettonsenvedettedanslerapportdecetteanne. Depuis la cration d`AIricaRice (ex-ADRAO) en 1971, l`USAID supporte le Centre. Le soutien de l`USAID va au-dela des contributions montaires. L`Agence a aussiIournil`expertiseetl`orientationtechniquesa travers l`aIIectation de chercheurs, de spcialistes du dveloppement et des responsables de la recherche. En 2009, la plupart des gouvernements aIricains ont consolid les gains raliss en 2008 dans la production rizicole,apresquelacrisealimentaireaitIrapp lecontinent.Celaaimpliquunesriedemesures allantdelasubventiondessemencesetdesengrais a la restauration des inIrastructures d`irrigation et la mise en place des structures d`usinage et de stockage. Malgrtoutcela,lademandeaIricainederiza augment encore atteignant un niveau impressionnant de 4,2 au cours de l`anne coule. L`cart entre la demandeetl`oIIrecomblparlesimportationsest reststableaenviron10millionsdetonnesderiz, valus a 4 milliards de dollars amricains. La Iacture d`importation du riz reste encore un lourd Iardeau pour beaucoup de pays aIricains.AIricaRiceestdterminapoursuivrelarecherche pourledveloppementenvuedel`i mpacta traverssonmodedepartenariatbientestaIinde contribueralarductiondel`cartentrel`oIIreet lademandederiz.LaconjugaisondeseIIortsde rechercheetdedveloppementetl`implicationdu secteurprivpermettrontdejouerunrleclpour relancerlesecteurrizicoleenAIriqueetrduire ladpendanceducontinentsurlesimportations. *HWDFKHZ(QJLGD3DSD$6HFNLe Presiaent au Conseil aaaministration, M. Getachew Engiaa (a gauche), avec le Directeur general, Dr Papa A Seck.4 AfricaRice rapport annueI 2009En 2009, l`AIrique a consolid les gains raliss tout en jugulant la crise alimentaire de 2008. La crise alimentaire avait boulevers de nombreux gouverne-mentsnationauxetsocits,etilsontrenIorcles mesures politiques inities pour Iaire Iace a la situation d`urgence. Le riz a continu de crotre comme le grain alimentaire de choix pour beaucoup d`AIricains.En2009,AIricaRiceapoursuivisonplaidoyerqu`il avait commenc avant mme la crise alimentaire. Lors de la runion biennale du Conseil des ministres (CM) des Etats membres d`AIricaRice tenue en septembre 2009 a Lom, Togo, le Directeur gnral Dr Papa A Seck, a ritr le message que l`AIrique n`tait pas a l`abri d`une autre crise alimentaire. AIricaRice avait prdit la crise rizicole imminente avant son avenement et avait exhort les pays aIricains a prendre des actions visant a accrotre la production de riz local. Au cours de l`anne, Dr Seck a aussi eu l`opportunit de rencontrer le prsident de la Gambie, Son Excellence ProI. Alhaji Dr Yahya Jammeh, et le Premier ministre du Tchad, Son Excellence YoussouI Saleh Abbas. Commersultatdesinitiativesd`appuipolitique commencesparbeaucoupdepaysapreslacrise alimentaire de 2008, il y a eu une augmentation de la production rizicole en AIrique. Selon les statistiques de la FAO, les pays aIricains ont produit 24,43 millions de tonnes de paddy en 2009, une augmentation de 3,44 par rapport a la production de 2008 qui tait de 23,62 millions de tonnes. Au Ghana, la production est passe de 301 920 tonnes en 2008 a 391 440 tonnes en 2009, une augmentation de 30 . En Gambie, elle est passe de 38 300 tonnes (2008) a 79 000 tonnes (2009), soit une augmentation de 106 .Le Mali a enregistr une augmentation de 1,62 million de tonnes (2008) a 1,95 million de tonnes (2009), soit une augmentation de 20 . La production de paddy au Sngal est passe de 408 219 tonnes (2008) a 502 104 tonnes(2009),soituneaugmentationde23 .En Ouganda, la production est passe de 171 000 tonnes (2008) a 181 000 tonnes (2009), soit une augmentation de 6 . Les pays africains investissent davantage dans Ie rizA la reunion au Conseil aes ministres tenue a Lome, Togo, AfricaRice a reitere limportance aaccroitre la proauction nationale ae ri: en Afrique.5AfricaRice rapport annueI 2009Appui poIitique pour juguIer Ia criseDe nombreux pays aIricains ont ragi a la crise rizicole de 2008 en mettant en ouvre des politiques qui ont soit rduit le cot du riz import ou support la production nationale de riz. Du Iait probablement de la Iacilit de sa mise en ouvre, l`intervention la plus courante a t la rduction ou la suspension temporaire des taxes et des droits de douane sur le riz import. En Cte d`Ivoire, les 10 des droits de douane sur le riz import ont t suspendus, et la taxe sur la valeur ajoute impute au riz vendu au dtail a t rduite passant de 18 a 9 . Certains pays ont eu recours a la matrise des prix pour contenirlahaussedesprixauxconsommateurs.Au Bnin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali et au Sngal, les gouvernements ont assum la matrise des prix des denres de base. Des dbouchs de rIrence pour la vente au dtail ont t crs au Burkina Faso, au Mali et au Sngal.Bienquesuitealamiseenouvredesprogrammes d`ajustementstructureldanslesannes1990,les gouvernementsenAIriquesubsaharienne(ASS)se sont gards d`intervenir directement dans la production etlacommercialisationduriz ;laIlambedesprix des denres alimentaire les a pousss a repenser leur politique rizicole. Plusieurs pays adoptent maintenant l`autosuIIisanceenrizcommeobjectiIprincipalde politique.Unchangementdanslapolitiquerizicole esteneIIetperceptibledepuis2008puisqueles gouvernements investissent davantage dans le dvelop-pementdusecteurrizicoleenvuedestimulerla production nationale dans le court a moyen terme. Parexemple,en2008et2009,lesinvestissements publicsdanslesecteurrizicoleauMaliontatteint respectivement 84 millions et 106 millions de dollars amricains.Danslecadredel`Initiativeriz,legou-vernementduMaliapromuunmeilleuraccesaux crditsagricoles.LespaysansdesplateauxauMali ontobtenu des subventions pour les semencesetles engrais.LegouvernementduMaliagalementpr-Iinanc l`acquisition des machines agricoles et la mise en place de rizeries, et a lanc un vaste programme de mise en valeur des terres.Les mesures politiques introduites en vue de stimuler laproductionnationaleincluentsouventlamise adispositiondessubventionssurlesintrantstels quelessemencesetlesengrais,lesmachinesagri-colesetlesquipementspost-rcolte(ex.Nigeria, Sngal,Togo)etlaIixationd`unprixminimumau producteur (Nigeria) mais aussi l`agrandissement des superIicies irrigues en acclrant la rhabilitation des programmes d`irrigation existants. Les programmes gouvernementaux de soutien ont aid les paysans a opter pour la riziculture au Bnin, ce qui aentranl`augmentationdessuperIiciesemblaves etdelaproduction.Lesprogrammesontpromula productiondesemencescertiIies,disponibleset subventionnes aux paysans, et ont aussi permis la mise en valeur des bas-Ionds pour la riziculture.EnCted`Ivoire,legouvernementalancunpro-gramme national riz, qui vise a restaurer et a mettre en place les structures d`usinage et de stockage. L`appui est aussi accord aux coopratives agricoles. Au Benin, le soutien au gouvernement contribue a accroitre la proauction ae ri:.6 AfricaRice rapport annueI 2009Au Ghana, le gouvernement a restaur les structures d`irrigation et subventionn les engrais. Le gouverne-mentsngalaisacontinuaIournirsonappuiaux riziculteurssousl`initiativedelaGrandeoIIensive agricole pour la nourriture et l`abondance (GOANA) en vue d`augmenter la production agricole. Le gouvernement congolais a rduit les taxes d`impor-tation sur le riz pour juguler la crise. Cela a t suivi par la multiplication de semences de NERICA et de varitslocalesetleurdistributionauxpaysans.Le gouvernement du Burkina Faso a Iourni des services d`appui pour rorganiser le secteur rizicole et accrotre lessurIacesemblavesparlamiseenvaleurdes bas-Ionds,l`agrandissementdesprimetresrizicoles irrigusetl`introductiondurizpluvialdansles systemes a base coton.Suffisamment de terres,suffisamment d'eauL`AIriquesubsaharienne(ASS)disposed`ungrand potentiel pour dvelopper et augmenter la production rizicole. Il existe de grandes possibilits pour mettre en valeur les zones de bas-Ionds rizicoles, augmenter la superIicie irrigue et accrotre les rendements dans les champs des paysans par la diIIusion et l`adaptation destechnologiesrizicolesauxconditionslocales. LasuperIicietotaledeterresarablesenAIriqueest estime a 874 millions d`hectares (Mha), mais seuls 150millionssontcultivsannuellement.Selonle Programme des Nations Unies pour l`environnement (PNUE),l`AIriquen`utilisequ`environ4 deses ressources en eau. En ASS, seul 3 de la terre cultive est irrigue (soit 5 Mha). Le total du potentiel irrigable dans les bassins des principaux Ileuves d`ASS s`leve a 35 Mha. Il existe donc d`importantes opportunits non exploites pour tendre la production rizicole en ASS pour une culture aussi versatile que le riz qui peut tre cultiv dans une vaste gamme de zones agro-climatiques. En AIrique, le riz est cultiv principalement en condi-tions pluviales, contrairement a l`Asie ou 55 du riz est cultiv sous irrigation. Des quelques 8,4 Mha de terres sous riz en ASS en 2007, environ 40 se trouve dans l`cologie de plateau (reprsentant 19 du total de la production de riz), 37 dans l`cologie de bas-Iond (reprsentant 48 du total de la production de riz) et 14 dans l`cologie irrigue (reprsentant 33 du total de la production de riz). Le reste, 9 est couvert par le riz d`eau proIonde et de mangrove. La riziculture de plateau est contrarie par la sche-resseIrquente,laIaibleIertilitdessols(dueaux carences en azote et en phosphore) et l`acidit du sol. La comptitivit Iace aux adventices constitue le Iacteur le plus important de rduction des rendements, suivi de la scheresse, de la pyriculariose, de l`acidit du sol et de la Iaible Iertilit du sol.Une grande portion des riziculteurs les plus pauvres dpendentdel`cologiedeplateau.Lerendement habituel du riz en conditions de plateau est d`environ 1t/ha.Avecl`utilisationdevaritsrobusteset l`application de pratiques de gestion amliores visant a reconstituer la Iertilit du sol et a capter l`eau de pluie, il y a un potentiel pour augmenter les rendements dans les plateaux de 2 a 4 t/ha. La riziculture de bas-Iond oIIre de grandes perspectives pour l`expansion, l`intensiIication et la diversiIication. Les terres rizicoles pluviales disponibles sont estimes tre entre 138 Mha et 238 Mha. Les terres des co-logies de bas-Iond sont gnralement moins Iragiles et les conditions d`inondation Iavorisent la croissance de bactries et d`algues bleues-vertes Iixant l`azote et qui produisent suIIisamment d`azote pour supporter unrendementannuelde3t/ha.Lesprincipales contraintesalaproductionrizicolesontlamatrise del`eauetlagestiondesadventices.Lerendement potentielsesitueentre3et6t/ha,tandisquele rende ment rel reste d`habitude entre 1 et 3 t/ha. Les bas-Ionds pluviaux ont aussi un grand potentiel pour la diversiIication des systemes rizicoles, notamment 7AfricaRice rapport annueI 2009en cultivant des lgumes apres le riz, ou a travers la rizipisciculture. EnASS,l`irrigationpourlarizicultureseIaitsous diIIrentesIormesetvadespetitssystemesde drivation des cours d`eau (20 ha) aux grands systemes (~10 000ha)pargravitouparpompage.Bienque ledveloppementdenouveauxgrandsprogrammes rizicoles irrigus soit peu probable, il existe une grande possibilitd`utiliserlepotentiel desinIrastructures d`irrigation existantes. Parexemple,lesaugmentationssubstantiellesde rendementatteintesauSahel(MalietSngal), montrentquelerizirriguestenvisageabledansla sous-rgion. Les potentiels de rendement de riz avec matrise totale de l`eau vont de 7 a 9 t/ha, tandis que lesrendementsrelsdepaddydansleschampsdes paysans varient de 3 a 6 t/ha. Bonnes pratiques agronomiquesLescartsderendement(diIIrencesentreles rendements rels et les rendements potentiels) dans les champsdespaysanspeuventtrecomblsetsont souventlisalamauvaiseplaniIicationdesinter-ventions de gestion des cultures. Une question cl ici reste le manque de motorisation dans la rizi culture en AIrique. L`introduction de petites machines pour la prparationdusol,ledsherbage,larcolteetles pratiquespost-rcolteserontunpralablepour beaucoup de paysans en vue d`amliorer la productivit.Les systemes semenciers (inIormels et Iormels) doivent tre renIorcs a travers l`ASS. Dans beaucoup de pays, il n`existe aucun systeme Ionctionnel de multiplication desemencesquipermettededissmineragrande chellelestechnologiesamlioresauxpaysans.La distributiondirectecibledessemencesdevarits amliores et les options bases sur les marchs tels que les Ioires et les bons de semences contribueront aamliorerladisponibilitetl`accesauxsemences devaritsamlioresauxriziculteurslesplus vulnrables.Pour optimiser le gain de productivit des riziculteurs danslesenvironnementspropices,ilIautqueles paysans aient un acces amlior aux engrais minraux. La productivit du systeme rizicole peut tre davantage amlioreenaccroissantl`eIIicacitdel`utilisation desengrais.Bienquelesrponsesderendementet Lutilisation optimale ae lirrigation existante aans la region ae lOffice au Niger au Mali a permis laugmentation substantielle aes renaements ae ri:.Unemecanisationaccrueestrequisepourcomblerlecartae renaement et reauire les pertes post-recolte.8 AfricaRice rapport annueI 2009lesincitationspourl`applicationdesengraispourla production de riz irrigu en ASS soient comparables auxrsultatstrouvsenAsie,lestauxmoyens d`applicationdesengraisenASStaientseulement de13kg/haen2008contreunemoyennedespays en dveloppement de 94 kg/ha. Cette Iaible moyenne d`applicationdesengraisIaitressortirunenorme possibilit d`amliorer le rendement potentiel.Lesnouvellestechnologiesontunimpactlimitsi l`onneseIocalisequesurunaspectducalendrier cultural (ex. la gestion des engrais ou le choix varital). Demeilleursrsultatssontobtenussiuneapproche plusholistiqueestutilise,ouunenouvelleoption technologiquen`estpasjusteintroduite,maisplutt intgredanslesystemedeproductionencours, entenantcomptedesinteractionsaveclesautres Iacteurs de production et les pratiques de gestion. De cette Iaon, la technologie sera adapte a son nouvel environnement. Cette approche de gestion intgre de la riziculture (GIR) a un avantage particulier dans les systemes ayant de grands carts entre les rendements rels des paysans et les rendements potentiels dans des conditions de meilleure gestion. La GIR a le potentiel d`amliorer considrablement la productivit rizicole en amliorant la productivit des terres, de l`eau et de la main-d`ouvre et en permettant des gains importants.Avantage comparatif positifDanslepass,malgrlepotentielexistant,iln`y avaitpassuIIisammentdesoutiendelapartdes gouvernementsnationauxpourlaproductionderiz localpuisqu`oncroyaitqu`ilmanquaitunavantage comparatiIvis-a-visdurizimport.Cependant,les preuvesissuesd`tudesempiriquesontindiqua plusieursreprisesquelerizestproduitdemaniere comptitiveenASS.Parexemple,surlabasedela comparaison entre les principales cologies rizicoles (irrigue, plateau et bas-Iond irrigu), les rendements rizicoles en ASS sont souvent comparables a ceux des autres nations en dveloppement. Unetuderaliseen2005dansleschampsderiz irrigusdanstroispayssahliensamontrquele rendement moyen de paddy tait de 3,8 t/ha au Mali, 3,7 t/ha au Niger et 5,8 t/ha au Sngal. Ces rendements sont similaires a ceux enregistrs dans les principaux pays exportateurs de riz tels que la Thalande, l`Inde etleVietnamavecrespectivement4,2t/ha,5,2t/ha et4,2t/ha.TouteIois,lerendementglobaldurizen AIrique reste Iaible a cause d`une plus grande part des systemes rizicoles pluviaux en ASS (77 ) par rapport au reste du monde (45 ).Une tude ralise par AIricaRice et ses partenaires danscinqpays(Bnin,Guine,Mali,Nigeriaet Sngal) a Iait davantage ressortir la comptitivit de la production du riz local vis-a-vis des importations et l`amlioration de l`avantage comparatiI des systemes de production rizicole en ASS. L`tudeamontrquelessystemesdeproductionde riz local sont gnralement comptitiIs pour le march nationalparrapportaurizimportetprocurentdes gains aux paysans. Il est moins coteux de produire une unit de riz que d`en importer. La production de riz dans ces pays utilise eIIicacement les rares ressources locales et son expansion est bnIique sur le plan social. AmIioration de Ia quaIit des grainsUnensembledecontraintesdeproductionetde commercialisation interdpendantes entravent l`expan-siondelaproductionlocale.Bienquelesconsom-mateurs au Mali et en Guine aient tendance a prIrer le riz local, dans beaucoup d`autres pays, le riz local se vend au rabais a cause de la perception selon laquelle il serait de mauvaise qualit. La plupart des Iacteurs qui sous-tendent cette mauvaise qualit sont lis aux oprationspost-rcolte,cequidonnedurizmoins propre comprenant des cailloux et autres impurets. La qualit et l`homognit du paddy livr aux usiniers n`estpastoujoursbonne.Lesmauvaisespratiques paysanneslorsdelarcolte,dubattage,duschage 9AfricaRice rapport annueI 2009etdustockagecontribuentgnralementaaltrer laqualitdurizproduitlocalementenmlangeant lebonpaddyetlesgrainsendommagsetautres impurets.Lesgrainsdepaddysontsouventschssurlebitumeouilssemlangentaveclescaillouxetautrescorpstrangers.Lerizlocalvendudanslaplupart des marchs aIricains contient des grains briss et des grains entiers de diIIrentes varits, tailles et couleurs.Envued`amliorerlavaleurmarchandeetl`attrait durizproduitlocalement,ils`averencessaired`en amliorerl`aspect,lapropretetl`homognit. Celancessiteraitquelesriziculteursadoptentde meilleures pratiques de manipulation pendant la rcolteet la post-rcolte. L`amlioration des technologies de transIormation du riz est aussi essentielle.AuNigeria,lamajoritdesusiniersattribuentladiIIrencedequalitentrelerizusinlocalement etlerizusinimportautypedetechnologiesde transIormation. Bien que la diIIrence de prix entre le riz local et le riz import ait support la mise en placedesusines,lesusiniersnepouvaientpasacheterlesmachines amliores a cause du manque de crdits et de l`insuIIisance du paddy produit localement. Cette situation Iait ressortir la ncessit de Iaire Iaceaux goulots d`tranglement institutionnels et physiques telsquel`accesadquataucrdit,lascurisationduIoncier, les services de transport, les machines et lesintrants agricoles.Engagement Iong termeLa crise alimentaire de 2008 a expos les gouvernements nationaux en AIrique aux dangers de la dpendanceaumaigremarchinternationalduriz.Celaat undIimaisaussiuneopportunitpouraccrotre laproductiondurizlocal.Enrponse,beaucoupde gouvernementsontinitidesmesuresdepolitique d`appui visant a renIorcer la production locale. Cela a abouti a la production amliore de riz en AIrique en2009, base surtout sur l`introduction des subventionssur les intrants tels que la machinerie, les semences et les engrais minraux.Deplus,ilIautunengagementalongtermepour s`assurer que l`AIrique puisse devenir autosuIIisanteenrizetpeut-tremmeenexporterversd`autres continentsdansunIuturproche.Celancessitera dereconstruirelaIaiblecapacitderechercheetde vulgarisation rizicole en AIrique au niveau national,etd`attirerlesinvestissementspourmettreenplaceunecapacitamlioredeproduction,destockage etdedistributionbasesurdesIormules gagnant-gagnant pour l`ensemble des acteurs.Leri:localestperucommeetantaequaliteinferieureet rapporte peu sur le marche.10 AfricaRice rapport annueI 2009LesTanzaniensontbeaucoupd`appellationspour le riz en Kiswahili. Lorsque le riz merge comme graine, il est appel Mbunga ; il devient Mchele lorsqu`il est usin et Wali lorsqu`il est prpar. Les Tanzaniens ont une longue tradition de culture du riz. En AIrique orientale et australe (AOA), la Tanzanie est lesecondproducteurderizapresMadagascar,avec une production de 900 000 tonnes pour une superIicie totale emblave de 681 000 hectares (2008).Malgr cette tradition, la production dans les champs de riz n`est pas optimale. Les systemes de gestion se basent sur un Iaible apport d`intrants et une Iaible utili-sationdevaritsamliores.Lespaysanshsitent souvent a choisir les varits a haut rendement parce qu`ils pensent que les nouvelles varits ne leur convien-nent pas. Par exemple, a IIakaradans le district de Kilom bero dans la rgion de Morogoroune varit appele Katrin qui donnait 8 tonnes par hectare a t introduitemaisn`ajamaistadopte.Aucontraire, une varit appele Supa (1,45 t/ha) a t prIre car selon les paysans la nouvelle varit n`tait pas parIume. AIricaRice,leCentreduGCRAImandatpour accrotre la production rizicole en AIrique, travaillant encollaborationavecl`Institutinternationalde recherche sur le riz (IRRI) a lanc le Programme riz d`AIrique orientale et australe (ESARP) pour aider les systemes nationaux de recherche agricole (SNRA) de Tanzanie et d`autres pays de la rgion a renIorcer leur recherche en vue d`augmenter la production rizicole. ESARP a t lanc en 2008 et les deux institutions se sont installes en mai 2009 dans le mme btiment a Dar es Salaam, Tanzanie. Les activits de recherche sontmenessousleprogrammeetarticulesautour de quatre principaux projets a savoir : le riz tolrant au stress pour l`AIrique et l`Asie du Sud (STRASA), le Green Super Rice, le projet de slection Iinanc par le Japon et l`Initiative d`urgence sur le riz.Le programme vise a amliorer la production rizicole par les varits amliores, la gestion des cultures et les pratiques post-rcolte, la mcanisation, l`change de matriel gntique, le renIorcement de la capacit du pool de chercheurs et d`agents de vulgarisation du secteurpublicetdusecteurpriv,l`amliorationdu partage de la connaissance sur le riz, et l`tablissement des partenariats pour amliorer la commercialisation.DveIoppement de varits toIrantes au stressLe dveloppement varital en AOA se Iocalise sur la matrise des principaux stress de la rgion. En 2009, le gnotypage de la tolrance a la scheresse a t ralis avec 120 lignes cribles pour leur capacit a supporter la scheresse. De ces lignes, 31 lignes tolrantes ont t identiIies desquelles 26 seront cultives en 2010. De nouveaux horizons en Afrique orientaIe et austraIeMartin Naomonao, assistant ae recherche a AfricaRice, effectue le criblage pour les genotypes tolerants au froia aans la serre ae SUA, Tan:anie.11AfricaRice rapport annueI 2009EntreIvrieretmai2009,lesessaisdecriblageau Iroid ont dmarr a Igurusi, Tanzanie. Cette activit atsuivieparlesessaismultilocauxdesNERICA deplateauetdebas-Iondentremarsetmai.La multiplication du matriel tolrant au Iroid obtenu de l`IRRI en Core et au Japon a t ralise a Dakawa en avril et juin 2009. Le criblage des gnotypes tolrants au Iroid a t Iait dans la serre de l`Universit agricole de Sokoine (SUA) entre aot et dcembre.Lascheresseconstitueunecontraintemajeurea laproductionrizicoleenOuganda,etlaplupartdes paysans abandonnent la production du riz de plateau principalement a cause de cette contrainte. Les activits du projet STRASA en Ouganda ont dmarrs en 2009. PouridentiIieretutiliserlematrielgntiquedot d`une tolrance accrue a la scheresse, une population diverse de gnotypes est en cours d`valuation et de slection pour la tolrance a la scheresse a la station de recherche de l`Organisation nationale de recherche agricole (NARO) et dans les champs des paysans. AIricaRice a Iourni 167 lignes de slection a NARO (le SNRA d`Ouganda). De ces lignes, 80 ont t semes dans chacune des trois localits au champ : Iganga (Est), Masindi (Ouest) et Lira (Nord), ayant une vulnrabilit austress,ettoutesles167lignes(INGER)ontt semes a Namulonge. Pendant la saison, la scheresse adurementaIIectlaperIormancedumatrieldans toutes les localits, ce qui a t une bonne opportunit pour la slection. Les donnes agrono miques ont t collectes sur quelques-unes des lignes values en station et qui ont survcu a la scheresse. La slection varitale participative (PVS) a Masindi et Iganga a abouti a la slection des lignes de slection. La slection tait principalement base sur la tolrance alascheresseetlamaturitprcoce.Cependant, Des proaucteurs ae ri: NERICA 4 aans le aistrict ae Semotu, aistrict ae Nakaseke en Ouganaa.12 AfricaRice rapport annueI 2009certainesvaritsontproduitdesgrains,cequia pousslespaysansalesnoterpourlerendementen grain. Les paysans ont indiqu la raison de leur choix pourchaquevaritetontnotlesvaritsselonle choix de slection. Pendant les prochaines saisons, la multiplication des semences des lignes de slection choisies, les essais multilocaux et en milieu paysans seront conduits.LesNERICA4,1et10sontlesvaritspopulaires homologuesenOuganda,etsontactuellement cultives par beaucoup de paysans. Avec les Iinance-ments Iaits a travers AIricaRice sous le projet STRASA, NARO a pu engager un certain nombre d`organisations etcompagniessemencieresdanslaproductionde semences.Autotal2 800tonnesdesemences (semencesdebaseetsemencescertiIies)ontt produites en 2009. Des semences pour juguIer Ia crise aIimentaireLa Tanzanie, l`Ouganda, l`Ethiopie, le Kenya, Mada-gascar,leMalawi,leMozambique,leSoudanetla ZambieIaisaientpartiedespaysdel`AOAcouverts par l`Initiative d`urgence sur le riz mise en ouvre par AIricaRice avec le Iinancement du gouvernement du Japon.DveloppecommeinitiativepourIaireIace a l`impact adverse de la crise alimentaire de 2008, la composante semence du projet a t lance en avril 2009. LeprojetviseaIournirauxpaysansvulnrables, l`acces aux semences de riz de qualit. Il est mis en ouvre par AIricaRice a travers les systemes nationaux derechercheagricole(SNRA)dechaquepays.Le SNRA a son tour implique les rseaux de recherche et de vulgarisation, le service semencier national, les producteursdesemencesetlescompagniesprives de semences. Les acteurs impliqus sont les compagnies semencieres, les ONG (Iaisant la promotion du riz a travers diverses interventions), les ngociants d`intrants, les responsables gouvernementaux et les dcideurs politiques. Le riz comme cuIture de renteLespaysansougandaisgnerentdebonsrevenusa partir de la production de semences de riz, et ils ont commencaconsidrerlerizcommeuneculture derente.JamesTinka,prsidentdel`organisation desriziculteursbasaPakanyi,140 kmdeLira,a commenc a cultiver du riz en mme temps que le mas, leharicotetl`arachide.Tinkaproduitlerizcomme culturederenteetresteconvaincuqu`ilgagneplus lorsqu`il le commercialise comme semences. J`ai investi 800 000 shillings ougandais pour produire un acre de riz et le rendement a gnr 2,5 millions de shillingsderevenu ,expliqueTinka. Nousavons vendulessemencesderizdansdessacsde10kga 22 000 shillings le sac .La plupart des membres de l`Association des paysans KihagusiAbaterainequeTinkadirigepensent quelerizaeuunimpactsigniIicatiIsurleursvies. Jeconseilleraiauxautrespaysansdecultiverdu riz parce qu`il gnere un bon revenu et il aide pour la consommation Iamiliale , dclare Beatriz Dogo, 49 M. James Tinka, presiaent ae lAssociation aes paysans Kihagusi AbateraineaPakanyi,Ouganaa,conseilleauxpaysansae cultiver au ri: pour obtenir un bon revenu.13AfricaRice rapport annueI 2009ans et mere de sept enIants. Elle aIIirme qu`un quart d`acrederizestplusrentablequ`unacreentierde n`importe quelle autre culture produite jusqu`ici.Tinka a aussi bnIici de la Iormation sous STRASA organise a Kampala sur la production des semences derizetc`estainsiqu`ilestvenualaproductionde semences parce que c`est plus rentable. Il a galement participauxessaisPVSorganissaMasindiou 36paysansonttimpliqusetonttrouvquele NERICA4taitmeilleurquelavaritpopulaire Suparica en termes de rendement et de got. Les paysans a Pakani ont aIIirm avoir ont chang leurs pratiques culturales apres avoir particip aux cours de Iormation organiss par le projet STRASA. Les semis ne sont plus Iaits a la vole, mais sems en ordre. Ils ontamliorlestockageetsontaussiinIormsdes cots de production du riz, ce qui les aide a Iixer le prix correctement lors de la commercialisation. Pour renIorcer la capacit des paysans de la rgion, un atelier sur le cot des semences de riz a t organis avec l`assistance Iinanciere du Fonds international pour ledveloppementagricoleetSTRASAal`intention deschercheursdesSNRAetdesuniversits,des techniciens et des agents de vulgarisation. L`atelier a runi les participants venus du Rwanda, du Burundi, de l`Ouganda, du Kenya, du Mozambique, de la Tanzanie et du Malawi.Nouveaux horizonsLe rle du riz en tant que culture vivriere stratgique en AIrique devient de plus en plus important avec le changement des habitudes alimentaires qui augmente la demande pour cette denre. Avec l`ouverture d`un bureauconjointentreAIricaRiceetIRRI,lesdeux centres du GCRAI vont conjuguer leurs eIIorts en vue d`amliorer la production rizicole dans cette rgion.Mme Beatrice Waiswa sche et nettoie aes semences ae ri: NERICA aans le sous comte ae Bugabo, aistrict ae Namutumba en Ouganaa.14 AfricaRice rapport annueI 2009Accs accIr des paysans auxinnovations de Ia rechercheEn AIrique subsaharienne (ASS), le temps qui s`coule entreledveloppementetl`homologationoIIicielle d`unevaritpeutprendre14annesacausede l`absencedesystemesIonctionnelsd`homologation varitaledanslaplupartdespays.Lesacteursont longtempsplaidenIaveurd`unchangementdece systeme ineIIicace, qui limite l`acces des paysans aux nouvelles varits.L`implicationdespaysansdansletestdesvarits amliores, connue sous le nom de slection varitale participative(PVS)peutcontribuerarduirece dlai.En2009,surlabasedesrecommandations Iaites par AIricaRice et de la demande des paysans, legouvernementduSngalaadoptundcret introduisant la PVS dans le cadre du processus oIIiciel de pr-homologation.L`impact de cette dcision au Sngal a t immdiate-mentsentipuisque16nouvellesvaritsderiz choisiesparlespaysansontthomologuespour une culture a grande chelle. Quinze de ces varits ont t dveloppes par le Centre du riz pour l`AIrique (AIricaRice), dont 11 pour le systeme irrigu et quatre pour le systeme de plateau (terre seche).Le Sngal Iait partie des plus grands consommateurs derizenASS,avecuneconsommationannuelle d`environ 800 000 tonnes de riz. Cependant, la produc-tion locale ne couvre que 20 de la demande nationale de riz, les 80 restants sont couverts par le riz import a hauteur d`environ 240 millions de dollars amricains.Dans le sillage de la crise cause par la Ilambe des prix des denres alimentaires, en particulier le riz, qui a conduit a plusieurs meutes dans le pays, le gouverne-ment a lanc un ambitieux plan pour que le Sngal soitautosuIIisantenrizd`ici2015.L`intensi Iication durable de la production de riz irrigu dans la valle du Ileuve Sngal, qui reprsente 70 de la production nationale de riz, a t choisie comme priorit majeure.Lessystemesirrigusontleplusgrandpotentiel derendementacausedelameilleurematrisede l`eau et de leur Iiabilit. En utilisant les technologies dveloppesparAIricaRiceetsespartenaires,les systemesirrigusauSngaletauMaliontconnu d`importantesaugmentationsdesrendementsau coursdes20dernieresannesenpassantd`environ 2 tonnes par hectare a pres de 6 t/ha en moyenne en 2008. Cependant, les rendements potentiels dans ces systemes peuvent atteindre 8 a 12 t/ha.AIricaRice a dvelopp des varits prcoces a haut rendementnommes Sahel quiconviennentala double culture dans les programmes rizicoles irrigus. Trois varits Sahel sont cultives dans plus de 70 de la valle du Ileuve Sngal. Pourpermettreauxpaysansdetirerlemeilleurdes varits amliores et de renIorcer la durabilit de la riziculture irrigue au Sngal, AIricaRice a introduit les options de gestion intgre de la riziculture (GIR) quiincluentlesoptionspourlesengraisamliors, lesadventices,lagestiondel`eau,demmeque lestechnologiespost-rcolteeIIicacesetlesoutils deprisededcision.Lestudesontmontrque mmeuneadoptionpartielledecestechnologies parlesproducteursderizirriguaentran60 La recherche enbrefLa recherche aAfricaRice sur les systmes ae culture irrigues au Senegal permet aaugmenter la proauction ae ri:.15AfricaRice rapport annueI 2009d`augmentation des rendements dans les champs des paysans et 85 d`augmentation des proIits.Une batteuse de riz, connue sous le nom de ASI, a t dveloppe avec plusieurs partenaires, sur la base d`un prototype achet a l`IRRI pour rduire les pertes post-rcolte causes par le battage manuel en vue d`aider les producteurs de riz irrigu, en particulier les Iemmes. Depuis son homologation commerciale en 1997, ASI est devenue la batteuse la plus largement utilise dans la valle du Ileuve Sngal avec plus de 80 d`adoption parmi ceux qui sont exposs a la technologie.Oiseaux et adventicesPartout dans le monde, les oiseaux aIIams s`attaquent auxgrainsmrs ;cependant,peudechercheursen Iont l`objet de leurs tudes. Les paysans sngalais ont dclar aux chercheurs d`AIricaRice que les oiseaux et les adventices taient pour eux les deux principaux ennemis du riz. Dans une tude paysanne mene par AIricaRice pres de Saint-Louis, Sngal, les paysans ont dclar que les oiseaux rduisent eIIectivement les rcoltes, surtout lorsque les champs sont enherbs. Selon les paysans, lesadventicesmrissentavantleriz,etlesoiseaux apprcientlesgrainesd`adventices.Lesoiseauxne mangent le riz que lorsqu`il n`y a plus d`adventices. Les paysans ont dclar : si nous grons les adventices, nous avons moins d`attaques d`oiseaux .Les paysans avaient raison. Les chercheurs d`AIricaRice ont valid leurs dclarations dans des exprimentations en station avec quatre traitements :1.Pas de contrle d`adventices ou d`oiseaux 2.Contrle d`oiseaux seulement (parcelles couvertes avec des Iilets)3.Contrledesadventicesseulement(dsherbage manuel tous les dix jours) 4.Contrle total des oiseaux et des adventices. L`exprimentationatIaiteavecdesvaritsde rizprcocesetdesvaritstardives.Lesparcelles dsherbesontdcouraglesoiseaux.Parcontre, lesparcellesenherbesattiraientlesoiseaux.Les oiseaux se nourrissaient d`adventices, qui galement leurs servaient d`abris pour manger le riz. Les varits Omar Bofang chasse les oiseaux qui sattaquent a son ri: en Gambie.16 AfricaRice rapport annueI 2009prcocesdbarrassesd`adventicesontpeusouIIert des attaques des oiseaux. Si le riz est tardiI, il mrit au moment ou il n`y a plus de grains d`adventices, et les oiseaux se tournent vers les grains de riz.Les spcialistes des ravageurs ont tendance a ignorer les oiseaux, et les ornithologues ont tendance a ne pas les considrer comme des ravageurs. Par consquent, tres peu de recherches sont menes sur les oiseaux en tant que ravageurs. La prsente recherche, bien qu`tant a ses dbuts, propose que les paysans aient plusieurs options de gestion des oiseaux.x Dbarrasser les champs des adventices x Cultiver des varits de riz prcoces x Exprimenter diIIrentes priodes de semisL`quipe d`AIricaRice a mesur les dgts causs par lesoiseauxdanslavalleduIleuveSngal,ense basant sur leurs enqutes annuelles aupres des paysans. Ils ont estim la moyenne des dgts annuels causs par les oiseaux a 11,2 du potentiel du rendement du rizen20032007,cequisetraduitenmoyennepar une perte conomique annuelle de 4 milliards de FCFA (environ 9 millions de dollars amricains).Certains gouvernements et paysans utilisent de grandes quantits de poisons non slectiIs pour tuer les oiseaux. Cela tue inutilement les tres vivants qui ne sont pas des oiseaux granivores, en plus du Iait d`endommager l`environnementetlasanthumaine.Ilurged`avoir des alternatives a ces pesticides nociIs. Toute activit de recherche comme celle-ci reprsente un pas dans la bonne direction.Les vidos sur I'tuvage du rizdcIenchent un changement sociaIPourlespaysanspauvres,mmeunepetitevaleur ajoute qui aide a amliorer leur revenu est bnIique. L`intervention d`AIricaRice au Bnin aide les Iemmes despetitesexploitationsIamilialesaaccrotrela valeurmarchandedurizenamliorantleprocessus d`tuvage. L`tuvage Iacilite la transIormation du riz, amliore sa valeur nutritive et rduit le taux de brisure au dcorticage. Ilyacependantunrisque.EIIectuercorrectement l`tuvage peut Iaire une grande diIIrence en termes dequalitdugrainapreslatransIormation,tandis qu`unmauvaistuvagepeutdtruirecettequalit pour le march.AuCentreduBnin,oulesIemmesdespetites exploitationsIamilialeseIIectuentl`tuvageduriz commeactivitgnratricederevenu,AIricaRicea d`abord ouvr pour amliorer leur processus d`tuvage, ensuiteatendulatechniquead`autresvillagesa travers les vidos de paysan-a-paysan. Lamthodetraditionnelledel`tuvageauBnin impliquaitletrempagedurizpendantaumoins 12heuresdansungrandrcipientenaluminium, l`gouttage et la pr-cuisson du paddy avec une petite quantit d`eau dans la mme marmite. Cela veut dire quelorsquelepaddydudessusseraitentierement tuv,celuidubasseraittotalementcuit,cequi entrane une diIIrence dans la qualit du grain. Des femmes filmees au Beninen train aetuver au ri:.17AfricaRice rapport annueI 2009UnchangementatIaitdanslaconceptionde l`quipementenvued`amliorerleprocessus.Le nouvel quipement comporte deux rcipients dont l`un est mont sur l`autre. Le paddy tremp est mis dans le rcipient du haut. L`eau est bouillie dans celui du bas et la vapeur passe dans celui du haut a travers les trous du Iond, permettant de prcuire le paddy. L`utilisation de la mthode amliore garantit une meilleure qualit des grains a l`usinage.Laproccupationsuivantetaitdesavoircomment diIIusercemessagedelatechniqueamliorede l`tuvage ?Celaaamenunecontrequestion :qui estmieuxplacpourenseignerad`autrespaysans que leurs pairs qui l`ont dja Iait. Ensuite, il y a eu le probleme du nombre limit de paysans que le premier groupepouvaitenseigner.AIricaRiceasurmont cette contrainte en Iaisant un enregistrement vido du processus amlior et en le diIIusant par la distribution des vidos CD a d`autres paysans. Promouvoirl`apprentissageparlavidoIaitpartie del`approchenovatriceintensiIicationetdiIIusion agrandehelle(ZIZO)dveloppeparAIricaRice. ZIZOcommenceparunsujetayantunepertinence rgionale dans lequel les paysans sont impliqus dans l`apprentissageetlamodiIicationdestechnologies. Une Iois que cela est Iait, une version provisoire de la vido est labore avec quelques paysans. Cette version est encore teste dans d`autres communauts en vue d`tre peauIine avant de la diIIuser a grande chelle.AuBnin,l`impactdesvidossurpassedeloinles attentes,c`est-a-direenseignerad`autrespaysansles techniques amliores de l`tuvage. Les vidos devien-nent les Iacteurs du changement social.Lorsque l`quipe d`AIricaRice compose de Dr Paul VanMele,madameEspranceZossouetmonsieur JonasWanvoekeat udil`impactdesvidos dansledpartementdesCollinesauBnin,ilsont trouvquelesprogrammesvidoontravivl`esprit d`entreprenariat des Iemmes rurales, et cela a contribu acequelesgroupementsdeIemmesgnerentdes proIits plus levs avec l`tuvage. Dans les villages de l`tude, il y a plus de riz tuv sur les marchs locaux et la qualit s`est amliore. Cela a attir un plus grand nombredeconsommateursetaentranuneplus grande demande pour le riz tuv, ce qui a son tour a renchri le prix du riz tuv. LesIemmessesontrenducomptequel`tuvage ajoute une grande valeur au riz. Par exemple, dans le village de Segbeya, Assogba Antoinette ne savait pas commentIairel`tuvageduriz.Elleacommenca tuver apres avoir visionn les vidos, d`abord pour la consommation du mnage et plus tard pour le march. Elle a motiv sa voisine, Egbin Bayi, a commencer a tuver pour la maison et les besoins du march.MmeparmilesIemmesquieIIectuaientl`tuvage durizauparavant,laproductivitdecellesquiont visionnlavidos`estamliore.Tandisquecelles qui n`avaient pas visionn les vidos tuvaient 300 kg de riz par saison culturale, celles qui ont proIit de la vido produisaient 500 kg de riz tuv. LaplupartdesIemmesquiontvisionnlesvidos taient impressiones par la couleur, la propret et le Iaible taux de brisure du riz apres dcorticage. Cela les a amenes a utiliser la nouvelle mthode pour amliorer laqualitdurizaIinqu`ilpuissetrevendusurles marchs. Et voyant le Iaible taux de brisure, elles ont commenc a commercialiser le riz transIorm. LesIemmesentreprenantesonttresvitecompris quelesconomiesd`chelleseraientunatoutsur lemarch.Pourapporterdegrandesquantitsau march,ellesavaientbesoindeseregrouper.Elles ontdiscutaveclesreprsentantsdesorganisations nongouvernementales(ONG)travaillantdansleurs villages pour les aider a Iormer des groupements. Plus de Iemmes tait synonyme de plus de bras et plus de riz tuv a porter au march.Plus de membres signiIiait aussi plus d`impact sur les institutions.LesgroupementsdeIemmestaienten 18 AfricaRice rapport annueI 2009mesured`accderauxIondsaupresdesinstitutions demicro-Iinancepouracheterlepaddyacrdit. Avec cela, elles tuvaient, emballaient, tiquetaient et vendaient, et obtenaient un prix lev pour leur produit. Les Iemmes ont pouss les ONG travaillant dans leurs villagesalesassisterdansleursngociationsavec lesinstitutionsdemicro-Iinance.LesONGontaid lesgroupementsdeIemmesaavoiraccesaucrdit aupresduprojet MicroCrditauxpluspauvres dugouvernementduBnin.Deplus,lesONGont identiIi des commerants et des vendeurs qui taient intresss par le riz tuv et les mis en contact avec les groupements de Iemmes.Lepetitchangementconsistantenamliorationdu dispositiIdel`tuveuseetladiIIusiondumessagea travers les vidos ont un impact considrable. Combienpaierez-vouspourIeriz IocaI de bonne quaIit ?Lesconsommateursdevraient-ilsacheterunriz particuliersimplementparcequ`ilestproduitdans lepays ?Doivent-ilsdpenserl`argentpniblement acquis pour acheter du riz que la Iamille n`aime pas ? Et quel est l`impact de la recherche pour accrotre la production rizicole en AIrique si au bout du compte ce riz n`est pas accept sur les marchs locaux ?L`quipeduprogramme Politiqueetvaluation d`impact d`AIricaRices`estvertuatrouverles rponses a ces questions en 20082009 a travers les ventesauxencheresexprimentalesorganisesa Saint-Louis et a Dakar au Sngal. Leur objectiI tait d`valuer ce que le march paierait pour le riz produit dans la valle du Ileuve Sngal Iace au riz import.LegouvernementsngalaisavaitlanclaGrande oIIensiveagricolepourlanourritureetl`abondance (GOANA) en avril 2008. Cette initiative vise a rendre leSngalautosuIIisantenrizetautresproduits agricoles d`ici 2015 en irrigant et en cultivant les terres non utilises autour et dans la valle du Ileuve Sngal (VFS). Tandis que l`OIIensive ouvrait a l`amlioration de la production rizicole, il y avait lieu de vriIier si les consommateurs allaient adopter la production de riz accrue dans la valle.Deuxventesauxencheresexprimentalesontt organises en Iin 2008 et dbut 2009. D`apres le cher-cheurd`AIricaRiceDrMattyDemont,lesrsultats taientintressants.Ilsontrvlquelesconsom-mateurs urbains taient prts a payer une prime de 45 FCFA/kg (0,09 USD /kg) pour le riz de qualit de la valle. Si le riz est tiquet, comme c`est le cas de la marque Rival dveloppe par la PlateIorme d`appui aux initia tives du Nord (PINORD), les consommateurs taientprtsaajouterencoreunsupplmentde17 FCFA/kg. Les encheres avaient deux niveaux d`valuation ; tout d`abord, les participants dcidaient s`ils taient prts a changer un riz VFS conventionnel de rIrence contre un autre type de riz. Ensuite, ils dcidaient combien ils taient prts a payer pour la qualit du riz import et de la valle. Chacune des deux exprimentations a Saint-Louis et Dakaradurcinqjourspendantlesquels10ventes aux encheres ont t ralisesune le matin etune l`apres-midi. Elles visaient principalement les Iemmes Des consommateurs aegustant aes echantillons ae ri: ae la JFS et Thai lors ae la vente aux enchres experimentale aAfricaRice.19AfricaRice rapport annueI 2009quisontlesdcideursdumnagequantal`achatdu riz. Les qualits du riz analyses taient les suivantes : (i) riz VFS conventionnel (utilis comme rIrence), (ii) riz VFS non tiquet de qualit amliore, (iii) riz tiquet (Rival) de qualit amliore du riz VFS, et (iv) riz import tiquet (Thai-25). Le riz de rIrence tait un mlange de varits (Sahel 108et201)quiestcourammentdisponiblesurle march. C`tait le plus mdiocre en termes de qualit etdeprixparmileschantillonsderiztest.Leriz importThaavaitunequalitcompriseentreleriz de rIrence et le riz VFS de qualit amliore. Le riz non tiquet et le riz tiquet VFS de qualit amliore taient les mmes, a la diIIrence que le dernier tait bien emball, tiquet et commercialis avec la marque de commerce Rival . Deux tours de soumissions onttorganiss,sparsparuntestsensorielou chaque participant s`est vu prsenter quatre plats avec des chantillons prpars de quatre types de riz et qu`on lui demandait de tester. Si les participants sont prts a payer une prime pour le riz amlior VFS, la question tait ensuite de savoir pourquoi ils ne consommaient pas ce riz ? La rponse : 18 a 47 des participants ne savaient pas qu`un tel riz existait. La perception chez les participants de Saint-Louis tait plus leve que celle enregistre a Dakar, vu que la premiere ville est plus proche de la valle du Ileuve Sngal.LesventesauxencheresexprimentalesIaitespar AIrica Riceontmontrquelesconsommateursqui connaissentlerizVFSdequalitamlioretaient plusdispossal`acheter,tandisqueceuxquine connaissaient pas ses caractristiques taient signiIica-tivement plus rticents a l`acheter. LaconnaissancedurizVFSdequalitamliore est un Iacteur important de prise de dcision pour son achat, et c`est la ou le soutien du gouvernement peut Iaire la diIIrence en amliorant la consommation du riz local , a dclar Demont.Au Sngal, 45 des acteurs de la chane d`approvision-nement du riz avancent le manque de visibilit, d a l`absence d`une stratgie de commercialisation, comme tantl`unedesraisonsdelaIaibleadoptionduriz local par les consommateurs urbains. La majorit des participantsauxencheresavaiententenduparlerdu riz VFS de qualit amliore a travers les promotions sur le programme de la GOANA, mais n`avaient pas vu de publicit spciIique sur le produit.AIricaRicerecommandel`utilisationdelapublicit gnrique sur le riz VFS amlior a introduire a travers leprogrammedelaGOANA.L`acceptabilitdes consommateurs sera plus leve lorsqu`ils se rendent comptequeleproduitqu`ilsachetentestlargement reconnuetaussiacceptparlespopulationsautour d`eux.Lapublicitgnriquevaaussisoutenirles eIIortsdespetitsentrepreneurs,quiapportentleriz VFS de qualit amliore au march, mais ne disposent pas de ressources pour Iaire sa promotion.Le marquage et l`tiquetage, a leur tour, peuvent sou-tenir les eIIorts de promotion en prsentant aux consom-mateurs un produit de qualit Iiable et consistante. Investir dans les technologies post-rcolte pour livrer unequalitaugotdesconsommateursurbainsest absolument essentiel pour que le riz local soit prIr au riz import. Des tudes au Sngal ont montr que les dterminants les plus importants pour le riz sont le got, la capacit a gonIler, la Iacilit de cuisson et la Iorme du grain.Dterminer quelle proportion de l`argent pniblement acquisd`unindividuseraitdpenserestel`undes moyens les plus eIIicaces pour comprendre la valeur qu`un produit a sur le march. Les exprimentations d`AIricaRiceontpermisd`avoiruneindicationdu potentiel marchand du riz VFS de qualit amliore. Cela va aider les acteurs de la chane de valeur a ouvrer pouratteindrelabonnequalitdurizlocalauprix correct du march, et accrotre ainsi la consommation de riz local.20 AfricaRice rapport annueI 2009ProfiI d'un donateur : I'USAIDL`an 1971 a marqu le dbut d`un long partenariat Iructueuxentrel`Agenceamricainepourle dveloppement international (USAID) et l`Association pourledveloppementdelarizicultureenAIrique del`Ouest(ADRAO)nouvellementcre,etquia trebaptiseen2009Centredurizpourl`AIrique (AIricaRice).LapremiererunionduConseild`administrationdu Centre, tenue en septembre 1971 a Monrovia, Liberia, aenregistrlaparticipationdes11paysmembres Iondateursetd`unpetitgroupededonateursdont l`USAID. En 1972, l`USAID a commenc a contribuer auIinancementdel`Association.Cepen dant,sa contribution va au-dela du soutien Iinancier, puisqu`elle aaussiIournil`expertiseetl`orientationtechniquea travers des chercheurs, des spcialistes du dveloppement et des responsables de la gestion de la recherche. L`approche globale de l`USAID en matiere de scurit alimentaireatraverstoutelachanedevaleur depuis le champ jusqu`a l`assiettecorrespond a celle d`AIricaRice. Le Centre et l`USAID sont convaincus queledIinormedel`amliorationdelascurit alimentaire et de la rduction de la pauvret gnralise peut tre lev en exploitant les innovations scientiIiques et technologiques.Anne Subventions non restreintes en USDSubventions restreintes en USDTotalen USD2000 250 000 - 250 0002001 224 991 - 224 9912002 225 000 - 225 0002003 225 000 - 225 0002004 225 000 - 225 0002005 200 000 146 316 346 3162006 200 000 612 461 812 4612007 250 000 408 962 658 9622008 250 000 70 071 320 0712009 250 000 3 381 701 3 631 701Total 2 299 991 4 619 511 6 919 502Financement non restreint et restreint ae lUSAID a AfricaRice, 20002009.Soutien initiaILesoutieninitialdel`USAIDs`estcon centrsurla Iormationdesspcialistesdurizetdesassistantsde terrain de mme que la mise a disposition d`experts en entomologie, en transIormation du riz et en gestion des terres et de l`eau. Elle a Iourni des consul tants en 1972 pour contribuer a la Iormulation de projets spciIiques dans le cadre du plan a moyen terme du Centre.Unretourdanslamoitidesannes1970montre que plusieurs experts de l`USAID taient activement impliqus dans l`assistance a AIricaRice, notamment John Osguthorpe, Coordonnateur du projet de l`USAID dans le Secrtariat excutiI ; Peter Danielle, membre du Conseil consultatiI ; Everardo Vogel, Entomologiste ; WKBach,Ingnieurdelagestiondesterresetde l`eau ;ABritton,Spcialistedelavulgarisation ;et O MaIolasire, Responsable de la Iormation. De mme, a la Iin des annes 1980, l`USAID a support le recrutement de Dr Robert Ayling pour aider AIrica-Rice dans le processus critique de la restructu ration lorsqueleCentreatransIrsonsiegeduLiberiaen Cte d`Ivoire. Outre l`assistance stratgique Iournie, Dr Ayling a conduit les activits de communication et de Iormation d`AIricaRice pendant la priode de transition.Une telle gamme varie d`experts montre le degr de la Iorte collaboration entre deux partenaires, qui est reste solide au Iil des ans, contribuant normment a la rputation scientiIique du Centre. Partenariat muItipIes facettesPuisque le partenariat USAID-AIricaRice s`tend sur des dcennies, il s`avere diIIicile de couvrir toutes les activits. Seuls quelques points saillants sont prsents ici,cequiIaitressortirlanaturedecepartenariata multiples Iacettes : (1) le mcanisme du groupe d`action et le rseau ROCARIZ, (2) le projet AIricaLink, (3) la recherche sur la politique rizicole, (4) la slection assiste par marqueurs, et (5) l`Initiative d`urgence sur le riz. 21AfricaRice rapport annueI 2009Le mcanisme du groupe d'actionet Ie rseau ROCARIZLe mcanisme du groupe d`action : dans les annes 1990, grce au soutien de l`USAID en grande partie, AIricaRiceainstituunmodedeIonctionnement novateureteIIicaceaveclespartenairesenAIrique subsahariennele mcanisme du groupe d`actionen conIormit avec la structure unique du Centre en tant qu`institution internationale et aIricaine. Lastructuredugrouped`actionaencouragune approche participative a la planiIication de la recherche auniveaurgionaletunniveaulevd`implication nationale dans la recherche collaborative. Les systemes nationaux de recherche agricole (SNRA) ont t mis en premierelignedanstouslesaspectsducycledela recherche.Les objectiIs principaux des groupes d`action taient d`amliorer la coordination rgionale des activits de R&Drizicoles,l`accesal`inIormation,letransIert acclrdestechnologiesetlerenIorcementdes capacits. L`valuation annuelle des priorits conduite par ces groupes d`action multinationaux axs sur les enjeux a contribu a l`laboration des plans d`action a moyen terme du Centre.ROCARIZ : le modele du Groupe d`action a connu un tel succes que le Rseau ouest et centre aIricain du riz (ROCARIZ) l`a adopt. Ce rseau a t cr en 2000 conjointement parAIricaRiceet leConseil Ouest et Centre AIricain pour la recherche et le dveloppement agricole (CORAF/WECARD) avec le soutien Iinancier de l`USAID et plus tard de la Commission europenne.LeROCARIZahritdumodeledumodede Ionctionnementdugrouped`actionqu`ilapoursuivi tout en nommant un coordinateur a plein temps bas a AIricaRice, un comit directeur Iormel et un groupe consultatiIdesacteurs.Cesmesurescompletesde dmarrage ont assur une Iorte adhsion de la part des partenaires du rseau. LeROCARIZaencouragl`appropriationconjointe SNRA-AIricaRice du programme rgional de recherche, du travail d`quipe et du partage de la connais sance a traversuneapprocheascendantepourrpondreaux besoinsdespartenairesnationaux.LeROCARIZa aussi Iourni un Iinancement consi drable et un appui technique Iort pour les oprations des groupes d`action a travers de petites subventions comptitives. Dans la priode19962005,environ2,2millionsdedollars amricainsonttdboursssousIormedepetites subventions comptitives aux quipes de recherche. Cela a contribu a librer des synergies qui ont abouti adesrsultatsremarquables.Atitred`exemple,le ROCARIZ a jou un rle central dans le dveloppement desvaritsNERICAdebas-Iondparlechercheur d`AIricaRiceDrMoussaSietsespartenaires nationaux du ROCARIZ.Le ROCARIZ a t a la base de ce succes en Iacilitant l`approchedelaslectionnavettepouracclrerle processus de slection et raliser une vaste adaptabilit des NERICA de bas-Iond. Pour cette ralisation, Dr Si a reu en 2006 le Prix international du Japon pour le riz Fukui Koshihikari.Lorsd`unevaluationen2004del`ensembledes rseauxderechercheIinancsparl`USAIDdansla rgion, le ROCARIZ s`est positionn comme le meilleur exemplederechercheenpartenariatentreuncentre international et les SNRA. Il a non seulement renIorc la capacit de R&D rizicole des chercheurs et des agents de vulgarisation au niveau national, mais a aussi aid AIricaRiceaatteindreunemassecritiquedansles domaines ou il n`aurait pas pu le Iaire seul. Fort de ces succes, le ROCARIZ a reu le Prix du GCRAI pour le partenariat exceptionnel en 2008.La premiere phase du ROCARIZ est termine. Puisque le mandat gographique du Centre est pass au-dela de l`AIrique de l`Ouest et du Centre, AIricaRice et les partenaires des SNRA se consultent sur la prochaine phase du rseau aIin de s`assurer que le rseau couvre toutes les rgions du continent.22 AfricaRice rapport annueI 2009Le projet AfricaLinkDans les annes 1990, avec la rvolution des techno-logies des communications, le courrier lectronique et l`Internet avaient commenc a devenir les principaux moyens d`acces et de partage d`inIormations. Cependant, en AIrique subsaharienne, les technologies de commu-nications taient encore mauvaises et peu Iiables.Il tait diIIicile pour les chercheurs nationaux de commu-niquer entre eux et avec le reste de la communaut de recherche et de dveloppement agricoles.Ils prouvaient aussi des diIIicults a accder aux bases dedonnesagricoles,alapublicationlectronique, auxsystemesd`inIormationgographique(SIG), auxsystemesdegestiondel`inIormation,etautres technologies de l`inIormation.Pour l`USAID, combler l`cart des connaissances est une composante majeure de ces activits scientiIiques et technologiques. De mme, AIricaRice a pour obliga tion envers ses Etats membres d`accrotre signiIicativement la qualit, l`utilit et la disponibilit des connaissances et des technologies dans le secteur rizicole.L`USAID et AIricaRice ont donc dcid d`amliorer lestechnologiesdescommunicationsexistantesau seindesprogrammesnationauxatraversleprojet AIricaLink, qui a t lanc en 1997 pour Iaire entrer les SNRA et les services de vulgarisation dans l`ere de l`inIormation.Undespremiersprojetsdesongenre,leprojet AIricaLinkaIournitlaconnexionInternetetdu courrier lectronique a environ 91 centres nationaux de recherche agricole et de vulgarisation en AIrique de l`Ouest et du Centre, donnant acces a environ 1 000 chercheursnationauxauneIormationsurletasen utilisation du courrier lectronique et de l`Internet. Il a couvert le cot de la connexion et de la commu nica-tion lors de la phase initiale, apres quoi les programmes nationauxontprislerelais.Vingtansapres,tousles SNRA participants rcoltent encore les Iruits de ce projet.Recherche dans Ie domaine despoIitiquesL`USAIDatungrandsupporterdelarecherche d`AIricaRiceenmatieredepolitique.Unreperedans cette activit conjointe a t le projet intitul Leconomie ri:icolenigerianeaansunmonaecompetitif .con-traintes, opportunites et choix strate giques. Il a consist enunesried`tudesralisesparAIricaRiceetle NigerianInstituteofSocialanaEconomicResearch (NISER) pour identiIier clairement le scnario rizicole, en particulier les Iacteurs qui expliquent pourquoi les consommateurs se sont tourns vers le riz import.Leprojetaimpliquunevastegammed`acteurs, depuis les paysans jusqu`aux commerants en passant par les transIormateurs, ralisant une vision partage descontraintesetdessolutionsventuelles.Ils`est concentrsurlesquestionsdequalitduriz,etsur leurs eIIets sur l`acceptabilit du consommateur du riz local et du riz import, puisque le riz local se vendait aurabaisaaumoins30 parrapportauximpor-tations, principalement a cause de ses impurets. Les recommandations ont insist sur la qualit et l`tiquetage en vue d`amliorer la comptitivit du riz local. Ilaaussirecommanduneapprocheglobalepour redynamiser le secteur rizicole en amliorant l`eIIicacit des oprateurs au cours des phases de la production, de la transIormation et de la commercialisation. La stratgie globale a t prsente aux acteurs et au gouvernementnigerianen2003.Elleatintgre comme une composante majeure de l`Initiative prsi-dentielle nationale sur la production, la transIormation etl`exportationdurizauNigeria.Celaapermisde prendreconsciencedelancessitdusoutienpublic pourstimulerlaproductionrizicoleetrduirela dpendance sur les importations. Dans le cadre de cette initiative, les importations de riz ont t soumises a des taxesd`importationleves(plusde100 )etdes subventions Iournies pour Iaciliter l`acces aux semences (50) et aux engrais (25). De Iaon gnrale, ce projet majeur a contribu a mettre en place une stratgie 23AfricaRice rapport annueI 2009eIIicace de dveloppement rizicole pour le Nigeria pour redynamiser le secteur rizicole, en termes d`amlioration delacapacitlocaleaconcurrencerlerizimport (qualit et prix) et l`accroissement de la part du march du riz produit localement.SIection assiste par marqueurs Sur tous les continents, les paysans souIIrent lorsque leurscultureschouent,maisenAIriquecelapeut devenir une question de vie ou de mort. Par consquent, la menace pose par le virus de la panachure jaune du riz(RYMV),quiestpropreal`AIrique,estpriseau srieux par les chercheurs internationaux et nationaux, depuis que les pidmies de RYMV se sont dclares en AIrique de l`Ouest dans les annes 1990.Le RYMV a le potentiel de dtruire le riz de bas-Iond etlerizirrigupartoutenAIrique,contribuantala rarIactionalimentairedansleszonesoulerizest une denre importante. Malheureusement, toutes les varitsderizcultivestraditionnellementdansces cologies sont sensibles au RYMV.Les chercheurs d`AIricaRice travaillent en troite colla-boration avec les instituts de recherche avance tels que l`Institut de recherche pour le dveloppement (IRD) en France, pour acclrer le processus de dveloppement devaritsrsistantesauRYMVenutilisantles techniques de biologie molculaire. Le Centre ouvre aussi a mettre ces outils de biologie molculaire a la disposition des partenaires nationaux en AIrique. Dans le cadre de cet eIIort, un projet de trois ans (20052007) a t lanc avec l`appui du Programme rgional ouestaIricaindel`USAID(WARP)pourIormerle personnel national de quatre pays aIricainsBurkina Faso,Guine,MalietGambieal`applicationdes techniques de slection assiste par marqueurs (SAM) en vue de transIrer un gene de rsistance rymv1 au RYMV dans les varits populaires de riz.Le projet garde l`espoir qu`une stratgie combinant la biotechnologie a la connaissance rgionale dans une approchedegestionintgredesravageurspourrait rduire signiIicativement l`impact de cette maladie. Ce projet novateur bnIicie aux partenaires nationaux d`AIricaRice de plusieurs Iaons. Le gene de rsistance rymv1 a t transIr avec succes dans diverses varits populairesderizd`AIriquedel`Ouestquitaient prcdemmentsensiblesauRYMV.Lessemences portantl`allelerymv1onttproduitesapartirdes meilleures lignes et multiplies pour tre distribues aux pays du projet pour valuation et utilisation dans les programmes nationaux de slection. Plus important encore, le projet a permis de renIorcer considrablementlacapacitderecherchedespays participants. Les chercheurs de ces pays ont suivi une Iormation pratique intensive sur les techniques molcu-lairespourlaslectiondesplantes.Deslaboratoires Ionctionnelsdebiotechnologieonttinstallsdans chacundesquatrepaysetlepersonnelscientiIique national a t Iorm a utiliser les quipements. En eIIet, ils`agitladelapremiereIoisquelesprogram mes nationauxdespaysduprojetonteuaccesades laboratoires quips pour ce genre d`applications.Pour accrotre davantage la capacit en biotechnologie en AIrique, quelques tudiants du Bnin, du Burkina Faso, de la Cte d`Ivoire et du Niger Iont leurs tudes dedoctoratsurleRYMVsouslasupervisiondes LeschercheursaesSNRAsuiventuneformationenselection assistee par marqueurs au laboratoire aAfricaRice.24 AfricaRice rapport annueI 2009chercheurs d`AIricaRice. L`hritage de ce projet sera la disponibilit de laboratoires dots des quipements ncessaires pour appliquer les techniques de biologie molculairealaslectionrizicole,demmequele personnelnationalIormquipuisseappliquerces techniques a travers beaucoup d`autres cultures. Le projet a t ainsi tres utile dans le renIorcement des capacitsnationalesderechercheenbiotechnologie. Cela les aidera a identiIier et a adapter la technologie auxbesoinsetauxcontraintesdeleurspays.Ilest attendu que les avantages potentiels de ce projet aillent au-dela des quatre pays du projet pour atteindre tous les pays aIricains qui cultivent du riz et puissent permettre Iinalement de gagner la bataille contre le RYMV.Initiative d'urgence sur Ie rizEn 2008, la crise alimentaire provoque par la Ilambe des prix du riz a Iait clater de violentes meutes dans plusieurspaysd`AIriquedel`Ouest,notammentle Burkina Faso, le Cameroun, la Guine, la Cte d`Ivoire, la Mauritanie et le Sngal, illustrant la vulnrabilit du continent aux chocs du march international du riz. L`USAIDetAIricaRiceontdciddeIournirune assistance d`urgence en AIrique de l`Ouest et d`aider les mnages vulnrables a travers une initiative d`urgence de deux ans en vue de relancer la production rizicole dans quatre pays ouest-aIricainsGhana, Mali, Nigeria et Sngal. Cette initiative est supporte par l`USAID atraversleFondsdeprventiondelaIaminedu gouvernement amricain. Ceprojetviseaamliorerl`accesdespaysansaux : (i) semences de haute qualit de varits amliores de riz, (ii) aux engrais minraux, et (iii) a la meilleure connaissancesurleriz.Ilviseaaideraumoins 10 000 Iamilles paysannes, en particulier les mnages vulnrables,etaporterlaproductionrizicoleaau moins7 500tonnesdanschaquepaysduprojetpar l`utilisation accrue des varits de riz a haut rendement, des mthodes culturales amliores et des engrais.Le projet encourage l`implication du secteur priv dans chaque pays, surtout dans le domaine de l`approvision-nement des intrants agricoles, mais aussi les systemes semenciers communautaires (CBSS). Les partenaires du projet incluent les Services du secours catholique, leCentreinternationalpourlaIertilitdessolset ledveloppementagricole(IFDC),etlesSNRA. L`initiative a t lance dans chaque pays du projet en janvier 2009. Tous les acteurs y compris les partenaires du projet, les reprsentants du secteur public et priv et des ONG y ont particip.Il est attendu que ces eIIorts concerts visant a stimuler la croissance agricole et a rduire la pauvret peuvent aider a prvenir les conIlits et a rduire la vulnrabilit des populations pauvres.Perspectives futuresCesralisationsreI letentlaIorcedupartenariat entre AIricaRice et l`USAID pour la recherche et le dveloppementrizicolesdanslargion.Dcrivant cepartenariat,leDirecteurgnrald`AIricaRiceDr Papa Abdoulaye Seck a dclar : je vois ceci comme unoutilprcieuxpourledveloppementdusecteur rizicole sur le continent. Cela va nous aider a Iaire une vraie diIIrence en AIrique. MmeEli:abethBagurietMmeHassanSoriavecDrKabirou Naiaye,CooraonnateurauprofetaAfricaRicefinancepar lUSAID, aans leur champ aans le village ae Daffiama, Ghana.25AfricaRice rapport annueI 2009Evnements majeursJanvierAide d`urgence avec le soutien de l`USAIDPouraiderlesmnagesvulnrablesenAIriquede l`Ouest qui taient durement aIIects par la Ilambe des prixduriz,AIricaRice,aveclesoutiendel`Agence amri cainepourledveloppementinternational (USAID) a travers le Fonds de prvention de la Iamine du gouvernement amricain, dirige un projet d`urgence de deux ans pour relancer la production rizicole dans quatre pays ouest-aIricainsGhana, Mali, Nigeria et Sngal. Leprojetd`Initiatived`urgencesurlerizIinanc par l`USAID a t lanc en janvier dans chacun des quatre pays du projet 20 janvier (Sngal), 23 janvier (Mali), 27 janvier (Nigeria), 30 janvier (Ghana). Tous lesacteursycomprislespartenairesduprojet,les reprsentants du secteur public et du secteur priv et des ONG y ont particip.Leprojetviseaamliorerl`accesdespaysansaux semences de haute qualit de varits amliores de riz, aux engrais minraux, et aux meilleures connaissances surleriz.Ilviseaaideraumoins10 000Iamilles paysannes, en particulier les mnages vulnrables, et a augmenter la production rizicole a au moins 7 500 tonnesdanschaquepaysduprojetparl`utilisation accruedesvaritsderizahautrendement,des mthodes culturales amliores et des engrais.FvrierRunion de la Coalition pour le dveloppement de la riziculture en Afrique (CARD)AIricaRiceaabritdu2au5IvrieraCotonou, Bnin, une runion technique de la Coalition pour le dveloppement de la riziculture en AIrique (CARD) pouraiderlepremiergroupedespaysalaborerle cadredesstratgiesnationalesdedveloppement rizicole (SNDR). Environ 45 participants ont pris part a cette runion.AIricaRice est membre actiI du comit de pilotage de la CARDune initiative conjointe de l`Agence japonaise de coopration internationale (JICA) et de l`Alliance pour une rvolution verte en AIrique (AGRA). LaCARDviseadoublerlaproductionrizicoleau cours des 10 prochaines annes. Elle sert de mcanisme deIacilitationetdecoordination,s`appuyantsurles politiques et les programmes existants, et a t lance oIIiciellement en mai 2008 a la quatrieme ConIrence internationaledeTokyosurledveloppementde l`AIrique (TICAD-IV) a Yokohama, Japon. Maintenir la grance de la qualit du NERICAUnedlgationduserviceconsultatiIcentraldu GCRAIsurlaPropritintellectuelle(CAS-IP) conduiteparsonDirecteurdesprojets,DrVictoria Henson-Apollonio, a rencontr le 13 Ivrier a Cotonou, Bnin,lepersonneld`AIricaRicepourdiscuterdes questionsrelativesalavalorisationdelamarque NERICA et Iaire ressortir la relation entre la qualit du produit et la constitution de Iiducie.Aumomentoulavastegammedesvaritsde NERICAestdeplusenplusadopteparlespetits paysans, il importe de protger les normes de qualit qui ont t mise en place par AIricaRice. CAS-IP, qui aide les centres supports par le GCRAI a grer leurs acquis intellectuels comme biens publics, a expliqu que le Centre du riz pour l`AIrique pourrait examinerlemaintiendelagrancedelaqualitdu NERICA,enparticulierlaqualitdelaproduction des semences de NERICA, des semences de prbase aux semences de base et aux semences certiIies qui atteignent les paysans.Pendant la runion, les participants ont t inIorms quelesmarqueursmolculairesquipourraienttre utilisspouridentiIierlesvaritsdeNERICA homologues par AIricaRice sont disponibles et que certains des pays aIricains ont la capacit de conduire ce genre de tests. 26 AfricaRice rapport annueI 2009Cesmthodesmolculairespourraienttreutilises pourvriIierl`identitdesNERICAenplusde certainsmarqueursphnotypiquesutilissactuelle-ment dans le domaine.Green Super Rice pour l`Afrique et l`AsieUne runion internationale en vue de planiIier un projet sur le Green Super Rice pour les pauvres d`AIrique etd`Asie atorganiseparAIricaRiceles24et 25Ivrierdanssastationrgionalederecherchea Ibadan, Nigeria.LeprojetvisearduirelapauvretetlaIaimeta amliorerlascuritalimentaireetlesrevenusdes paysans pauvres d`AIrique et d`Asie par le dveloppe-mentetladissminationdevarits GreenSuper Rice quidonnentdesrendementslevsetstables avec un Iaible apport d`intrants.Leprojetcibleaumoins5millionsderiziculteurs pauvresdont3,5millionsdepaysannesenAIrique subsaharienne,enAsieduSud-EstetenAsiedu Sud.L`objectiIalongterme(10ans)duprojetest d`augmenterlaproductionrizicoled`environ10 dansleszonespluvialesetirriguesdecesrgions. EnAIriquesubsaharienne,leprojetcouvrele Nigeria, le Liberia, le Rwanda, l`Ouganda, le Mali, le Mozambique, le Sngal et la Tanzanie.LacomposanteaIricaineduprojetseracoordonne par AIricaRice et mise en ouvre en partenariat avec l`Institut international de recherche sur le riz (IRRI) etlesprogrammesnationauxdespaysduprojet,les ONG, les associations paysannes et le secteur priv. Desreprsentantsdel`ensembledespartenairesdu projet ont pris part a cette runion de planiIication.Riz tolrant au stress pour l`Afrique et l`Asie du SudLesacteursduprojetsurleriztolrantaustress pour les paysans pauvres d`AIrique et d`Asie du Sud (STRASA) se sont runis les 26 et 27 Ivrier a la station rgionale d`AIricaRice a Ibadan, Nigeria, pour Iaire la revue des progres du projet et planiIier l`anne 2009. FinancparunesubventiondelaFondationBill& Melinda Gates accorde a l`IRRI, le projet STRASA vise a acclrer le dveloppement et la mise a disposition de varits amliores de riz qui sont tolrantes a cinq stressmajeursscheresse,submersion,salinit, toxicit Ierreuse et basses tempratures.AIricaRice est le principal partenaire de l`IRRI dans la mise en ouvre de la composante AIrique de ce projet. Les pays membres du projet en AIrique sont le Bnin, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la Guine, le Mali, le Nigeria et le Sngal en AIrique de l`Ouest de mme que l`Ethiopie, Madagascar, le Mozambique, le Rwanda, la Tanzanie et l`Ouganda en AIrique orientale et australe. Le projet a mis en exergue les ralisations suivantes lors de la runion :x Productiondesemencesdevaritsamliores ettolrantesauxstressprtesatrevalues dans les pays du projet par la slection varitale participative ; x Formation des chercheurs nationaux, des techni-ciens et des paysans aux approches de slection modernes, a la production de semences amliores et en valuation d`impact ; x Mise en ouvre des inIrastructures amliores de criblageetnormalisesdanslesstationsdere-cherche d`AIricaRice pour les diIIrents stress ; et x Cration d`un rseau de chercheurs nationaux et des partenaires dans les pays du projet. Outrelesreprsentantsdes16paysd`AIriquesub-saharienne,laprsidentedel`Associationdesrizi-cul tricesd`AIriquedel`OuestetduCentre,Mme PeindaGueye-Ciss,demmequelesproducteurs de semences privs ont t invits a la runion pour donner leur Ieedback. MarsLeConseild`administrationmetenexergueles ralisations du Centre.27AfricaRice rapport annueI 2009A la runion du Conseil d`administration tenue du 7 au 10 mars, les ralisations suivantes du Directeur gnral Dr Papa Abdoulaye Seck et des membres du personnel d`AIricaRice ont t salues :x AugmentationsigniIicativedescotisationsdes Etats membresx Augmentation du nombre des Etats membres qui passe de 17 en 2006 a 22 en 2008 x Doublement du budget du Centre par rapport a 2007 x Programme de recherche clair et cohrentx Progres dans la mise en ouvre des recommandations de la Revue externe des programmes et de la gestion (REPG).LeConseild`administrationasalulaparticipation activeduCentredansleprocessusduchangement de la gestion au sein du GCRAI, tout en insistant sur son modele unique en tant qu`institution panaIricaine intergouvernementale.Institution du Prix Robert CarskyPourhonorerlacontributionetl`engagementdeIeu Dr Robert Carsky, qui a servi en qualit d`agronome au Centre du riz pour l`AIrique (AIricaRice) jusqu`a sa mort tragique en 2004 a Bouak, Cte d`Ivoire, le Centre a institu un prix annuel a sa mmoire.Annonantlelancementdeceprix,leDirecteur gnrald`AIricaRice,DrPapaAbdoulayeSeck,a aIIirm qu`il rcompenserait les agents qui ont Iait des contributions exceptionnelles dans les domaines de la rechercheetdel`appuialarecherche. LePrixDr Robert Carsky sera dcern a l`agent le plus mritant recrut au niveau international (IRS) et a l`agent le plus mritant des services gnraux (GSS). La prsentation du Prix a eu lieu a la Iin de la runion duConseild`administrationduCentredurizpour l`AIrique. Mme Rebecca Khelseau-Carsky tait invite a remettre le Prix, qui est compos d`un certiIicat et d`uncadeauenespeces,auxmembresdupersonnel slectionns. Les membres au Conseil aaaministration aAfricaRice visitent un champ aexperimentation a la station ae Cotonou, Benin.28 AfricaRice rapport annueI 2009Les deux rcipiendaires de ce Prix, slectionns par un jury spcial taient Dr Koichi Futakuchi du Japon pour le Ionctionnaire international et Mme Oyin Oladimeji du Nigeria pour le membre des services gnraux. DrFutakuchiestl`cophysiologistebasaCotonou, Bnin.Lejuryasoulignquesescontributions scientiIiquessonttresutilespourlesslectionneurs riz du Centre du riz pour l`AIrique et des programmes nationaux. Saluant Dr Futakuchi pour son dur labeur, le jury a dclar qu`il a amlior la visibilit du Centre et contribu normment a l`assistance continue du Japon.Mme Oyin Oladimeji, assistante de recherche, base a la station rgionale d`AIricaRice a Ibadan, a t salue pour son dynamisme et son engagement. Le jury l`a dcritecommeuneexcellenteIacilitatricedansles interactions entre les chercheurs rizicoles, le personnel devulgarisationetlespaysanspourlesactivits relativesalaslectionvaritaleparticipative(PVS) etlaproductiondesemences.Souslasupervision dediIIrentsslectionneursduCentredurizpour l`AIrique, Mme Oladimeji a t activement implique dansledveloppementdevaritsderizpourles cologiesdeplateauetdebas-Iond.Elleestaussi doue dans la transIormation du riz en produits a Iorte valeur ajoute. Raliser le potentiel agricole des bas-fondsLeprojetIinancparlaCommissioneuropenne Realiser le potentiel agricole aes bas-fonas en Afrique subsahariennetoutenmaintenantleursservices environnementaux(RAP)atlancauBnin(lors d`un atelier organis du 25 au 27 mars) et au Mali (du 30 mars au 1er avril).Leprojetviseaamliorerlesmoyensd`existence desrurauxpauvresenamliorantlaproductivit etlacomptitivitdesbas-Ionds.CelaseIerapar l`intensiIicationdurableetladiversiIicationdela productivitagricole,etledveloppementdela chane de valeur des produits, tout en conservant les ressources Ioncieres et hydriques.IlestmisenouvreconjointementparAIricaRice, WageningenUR,lecentreinternationalpourle dveloppementorientverslarecherche(ICRA),le Centredecooprationinternationaleenrecherche agronomique pour le dveloppement (CIRAD) et les systemes nationaux de recherche et de vulgarisation du Bnin et du Mali.L`utilisationdesapprochesdeco-apprentissageet deco-innovationdel`apprentissageparticipatiIet rechercheaction(APRA)etdesplateIormesmulti-acteursvaassurerl`appropriationdesrsultatsdela rechercheetladiIIusionrapidedelaconnaissance au-dela des sites cls dans chaque pays cibl. AvriIReconstructiondelacapacitrizicoledansle Liberia post-conflit AveclesoutienduProgrammedesNationsUnies pour le dveloppement (PNUD), AIricaRice, a travers l`InitiativeaIricainesurleriz(ARI),estentrain dereconstruirelacapacitdespetitsriziculteurs dansleLiberiapost-conIlitdanslecadreduprojet duMillenniumJillagedanslevillagedeKokoyah, Liberia. Mme Oyin Olaaimefi reoit le Prix Dr Robert J Carsky aes mains ae Mme Rebecca Khelseau-Carsky.29AfricaRice rapport annueI 2009Par ce projet collaboratiI, l`ARI Iournit une assistance technique et des orientations tout au long de la chane devaleurdurizdepuislaproductionsemenciere alarcolteetauxactivitsdetransIormationen troite collaboration avec les systemes agricole et de vulgarisation nationaux.Dans le cadre du projet, l`ARI a organis un pro gramme deIormationdu6au10avrilsurlaproductiondes semences de qualit de NERICA et d`autres varits amliores et les pratiques culturales modernes. Plus de 20 techniciens agricoles ont pris part a ce cours.Harmonisation rgionale du projet d`urgence rizDeuxrunionsducomitrgionaldecoordination ont t organises dans le cadre du projet d`urgence riz Iinanc par l`USAID pour relancer la production rizicole au Ghana, au Mali, au Nigeria et au Sngal envued`harmoniserlagestion,l`valuationetles mcanismes d`laboration des rapports du projet. La premiere a t organise a Cotonou, Bnin (du 8 au 10 avril), pour le Ghana et le Nigeria, et la seconde a Saint-Louis, Sngal (14 et 15 avril) pour le Mali et le Sngal. Aider l`agriculture africaine s`adapter auchange ment climatiqueDans le cadre d`un projet multipartenaire conduit par l`UniversitdeHohenheimsurlethemeDevelop-pementaestrategiesaaaaptationaesculturesau ri: et au sorgho au changement climatique aans les environne ments vulnerables en Afrique (RISOCAS), un atelier a t organis du 16 au 17 avril a Cotonou, Bnin, pour valuer les rsultats de la premiere anne.L`objectiIprincipaldeceprojetestdemettrea disposition des stratgies d`adaptation des cultures aux conditions climatiques changeantes, en mme temps quedesoutilsetdesmthodologiespermettantaux acteurs de dvelopper davantage ces stratgies ou de les appliquer a d`autres cultures ou environnements.LeprojetseIocalisesurlerizpluvial,lesorghoet le riz irrigu qui reprsentent les graines cralieres debaseenAIriquesubsaharienne.Pourchacune de ces culture et cosystemes cibles, des ensembles decaracteresphysiologiquesetmorphologiques destins a la slection seront mis a la disposition des slectionneurs, de mme que des outils de slection appropris.Leprojetestexcutconjointementparl`Universit deHohenheimetAIricaRiceenpartenariatavecle Centredecooprationinternationaleenrecherche agronomiquepourledveloppement(CIRAD); l`Universit Gaston Berger, Sngal, le Centre national delarechercheappliqueaudveloppementrural (FOFIFA), Madagascar, et l`Institut d`conomie rurale (IER), Mali. Dans le sillage de la runion, un cours de Iormation sur la modlisation a t organis du 20 au 24 avril, pour Iormer les membres du projet RISOCAS et des invits de marque sur les modeles existants qui seront utiliss dans les dernieres phases du projet.Renforcement des capacits des SNRA envaluation de la rechercheLe renIorcement des capacits des systemes nationaux de recherche agricole en valuation d`impact est une composanteimportantedesactivitsduprogramme Politique et valuation d`impact au Centre du riz pour l`AIrique.UncoursdeIormationsurl`valuationd`impacta torganisdu20au24avrilconjointementpar AIricaRice,l`Institutsngalaisderecherches agricoles (ISRA) et l`Universit Gaston Berger (UGB) a St-Louis, Sngal. CecoursdeIormationavaitpourobjectiIprincipal d`initierlesparticipantsauxnouvellesmthodeset outils d`valuation d`impact utiliss pour valuer les projets de recherche agricole. Environ 20 participants venus de 11 pays ont pris part a cet atelier. 30 AfricaRice rapport annueI 2009MaiOuverture d`un nouveau bureau pour l`AOAAIricaRice et l`IRRI ont ouvert un nouveau bureau a Dar es Salaam, Tanzanie. Ce bureau traduit l`importance de l`accroissement de la production rizicole en AIrique orientale et australe (AOA). En 2007, seuls cinq agents taientemploysparAIricaRiceetl`IRRIdansla rgion AOA ; ce nombre est pass a 25.Runion du comit de pilotage de l`ARILarunion2009duComitdepilotage/Expertsde l`Initiative aIricaine sur le riz (ARI) du Centre du riz pour l`AIrique a t organise du 4 au 6 mai a Cotonou, Bnin. Plusde35participantsyontparticip,ycompris quatrereprsentantsdelaBanqueaIricainede dveloppement (BAD), de mme que les reprsentants de l`Organisation des Nations Unies pour l`alimentation et l`agriculture (FAO). LeComitdepilotageapassenrevuelesprogres IaitsdanslespaysduprojetIinancparlaBAD (Bnin,Gambie,Ghana,Guine,Mali,Nigeriaet Sierra Leone) et dans les pays du projet Iinanc par le CFC (Cameroun, Tchad et Rpublique centraIricaine).Larunion2009duComitdepilotagearevtuun caractere particulier a cause de la participation de M. Bakary Togola du Mali, prsident de l`APCAM, qui a eu un succes remarquable en riziculture. JuinFairefaceauxbesoinscritiquesdel`Afriqueen matire de semences de riz et de donnes rizicolesDanslecadredesonsoutienglobalal`Initiative d`urgence sur le riz d`AIricaRice en rponse a la crise alimentairemondiale,leJaponIournitunsoutien importantpourexcuterlesactivitsdansdeux domaines majeurs : x Accesamliorauxsemencesdequalitde varits amliores de riz dans des pays choisis enAIriquesubsahariennedans20sur21pays candidats de la Coalition pour le dveloppement de la riziculture en AIrique (CARD).x CollectedesdonnesrizicolesIiablesdans l`ensemble des 21 pays de la CARD pour appuyer ledveloppementetlamiseenouvredes stratgies nationales de dveloppement rizicole. Pour la composante semence de ce projet, la runion rgionale de lancement en AIrique de l`Ouest, suivie d`un atelier de Iormation, a t organise du 27 avril au 1er mai a Cotonou, Bnin. La runion de lancement en AIrique orientale et l`atelier de Iormation ont eu lieu du 4 au 8 mai a Dar es Salaam, Tanzanie.Pourlacomposante statistiquesrizicoles dece projet, la runion rgionale de lancement en AIrique de l`Ouest, suivie d`un atelier de Iormation, a t organise du11au15maiaCotonou,Bnin.Larunionde lancement et de Iormation de l`AIrique orientale a eu lieu du 1er au 5 juin a Dar Es Salaam, Tanzanie.Partenariat avec la BADEA Dans le cadre d`un nouveau partenariat entre AIrica-Riceetlabanquearabepourledveloppement Bureau confoint AfricaRice-IRRI a Dar es Salaam, Tan:anie31AfricaRice rapport annueI 2009conomique de l`AIrique (BADEA), un programme a t lanc pour rendre le secteur rizicole de la rgion comptitiIenamliorantlacapacitdesoprateurs auxniveauxdelarechercheetdelavulgarisation. CeprogrammecompleteleseIIortsduCentre pouraugmenterlaproductivitrizicoleenAIrique subsaharienne a travers l`Initiative aIricaine sur le riz et l`Initiatived`urgencesurle rizlanceen 2008 en rponse a la crise alimentaire. AveclesoutiendelaBADEA,leschercheurs d`AIricaRiceetleurspartenairesonttransmisla connaissance sur la gestion intgre de la riziculture a travers une Iormation pratique a plus de 50 participants dont 30 Iemmes de 16 pays a travers l`ASS.AIricaRice a trouv que la connaissance de la ges