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 PROGRAMME DU 13 JUIN AU 24 JUILLET 2012 MARTIGUES cinemajeanrenoir.blogspot.com  J E A N RENOIR Holy Motors Leos Carax

Renoir Martigues

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Programme du 13 juin au 24 juillet 2012

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PROGRAMME DU 13 JUIN AU 24 JUILLET 2012 MARTIGUEScinemajeanrenoir.blogspot.comJ E A N R E N O I RHoly MotorsLeos CaraxHoly MotorsLeos CaraxFrance, 2012, 1h55Avec : Denis Lavant, Edith Scob, Eva Mendes,Kylie Minogue, Michel PiccoliLa seule chose fiable et sense que lon puissedireproposdeHolyMotors,cestquilvaut mieux nen rien savoir avant de lavoirvu.Maisilyauraitdupanachesenallerrptant : Cest magnifique ! et basta, cer-tainquechacunsauravoirtoutseulettrsbien ce qui crve les yeux. La formule critique reste inventer qui saurait dire dunemme langue lenvers et lendroit de ce film, sa surface et son intimit, son objet et sonsujet, la fois la plus extraordinaire affirmation de lart cinma ralise depuis long-temps et le plus mouvant, le plus tendre, froce, drle, beau et complet des portraitshumains quun film puisse nous offrir. Que ce portrait soit autant un miroir pour nousquun autoportrait pour Carax nest pas le moindre de ses aveuglants mystres.Cet humain sappelle Monsieur Oscar. Il est acteur mais dun type nouveau, qui prfigure unmonde trs proche : il joue en labsence de camras. Ce matin-l, tandis quil se cale lar-rire de sa longue limousine, son chauffeur, Cline (Edith Scob, grandiose), lui prsente sonplanning : neuf rendez-vous, cest--dire autant de rles enchaner jusqu la nuit()Tout Holy Motors senchanera ainsi, droulant son ruban soyeux taill dans neuf toffes etliss sans couture : une succession de neuf rles tenus par le mme immense Denis Lavant.Neuf queues du chat immortel appel cinma, neuf comtes qui se fondent en une blouis-sante hypernova autour de laquelle, comme marqu au fer par un rve obsdant, nous orbi-tons encore, bien aprs la nuit de son passage Jamais sans doute la puissance plastique ducinma de Carax na t aussi loquente que dans Holy Motors, atteignant du dbut la findu film des altitudes grandioses On prend la mesure du trs grand uvre qui se trouvedevant nous, au risque dtre affol par son attraction, cette projection mentale qui nous faitarpenter ses faces clatantes et ses versants vertigineux, et comprendre quil nous hanteralongtemps. Holy Motors est le film le plus librateur qui soit pour le spectateur comme pourle cinma. Vers la fin du film, son huitime rendez-vous, Oscarax sentend dire de la voixde fe de Kylie Minogue : Il nous reste 20 minutes pour rattraper 20 ans. En disant si bientout ce qui nous a manqu comme tout ce qui nous lie lui, ses films et au royaume desombres lectriques, il nous convainc quon ne la pas aim sans raison, nous soulageant doncpar la preuve : on naime jamais en vain. Olivier SguretCannes2012InspirdugrandclassiquedeGoethe,Faust reprendl'histoirearchtypeduface--faceaveclediablesousformed'unemditationsurlacorruptiondupouvoir.Lespersonnages,encostumesXIXesicle,ysontinquitantsetvo-luent dans une atmosphre touffante etnausabonde de fin du monde.Le film, encens par plusieurs critiquesquil'ontqualifide"vertigineux",estplac comme hors du temps. Il suit l'iti-nraireduDrFaustgouvernparsesinstinctsprimairesdansunerechercheeffrne de pouvoir et d'amour.Tournenallemand,enEspagneetenIslande,oleralisateurafaitconstruiredesrpliquesdevillesallemandesdudbutduXIXesicle,ilsedrouledansuneatmosphregriseetjaunetouffante,La Part des angesKen LoachAngleterre/France, 2012, 1h41Avec:PaulBrannigan,JohnHenshaw,Gary MaitlandCannes 2012 : Prix du JuryDans un contexte o le pays compte plus dun million de jeunes sans emploi, Ken Loachraconte lhistoire de Robbie, jeune pre, violemment rejet par sa belle-famille, poursuivipar son pass de dlinquant, qui chappe, de peu, un retour en prison. la place, il estcondamn des travaux dintrt gnral, embarqu sur diffrents chantiers avec troisautres jeunes dans son cas. Leur chance est de tomber sur un ducateur comprhensif etbienveillant, attentif et perspicace, qui sait dceler lintelligence, la sensibilit, lopinitret,enfouies sous une rudesse qui camoufle de vieilles blessures.Tmoin de la dveine de Robbie, Harry le prend sous son aile. Il linitie, notamment,ladgustationraffineduwhisky,boissondontsonprotgignoraitmmelexis-tence. Et cest une rvlation. Le rugueux Robbie, visage balafr qui indique tous sagnalogie, ses origines et une partie de son histoire, se dcouvre un nez de sp-cialiste. Un week-end, Harry dcide de les emmener dans une sance de dgustationhuppe Edimbourg. Sur place, ils apprennent quune vente aux enchres exception-nelle dun cru historique aura lieu dans quelques jours. De bout en bout, Ken LoachsattachelpopedecesPiedsNickelsquitententdetirerleurpingledunjeurouill. Ces branquignols de la combine, rous, avec des fortunes diverses, traversertouteslespreuvesqueleurconditionleurinfligedepuislenfance,selancentdansune aventure originale, sortie de limaginaire social de Paul Laverty. Aprs toutes cesannes de collaboration fconde, le scnariste et le ralisateur dveloppent une chro-nique contemporaine de ltat de leur socit, avec des accents universels. La part desanges dsigne la quantit volatile dalcool qui svapore des tonneaux. Cest videm-ment la mtaphore de la part secrte que savent exploiter les laisss-pour-compte dansleurs stratgies de survie quand ils parviennent sextraire de la longue ligne, sou-vent sans espoir, de leur classe dfavorise.Jean-Claude RaspiengeasFaustAlexandre SokourovRussie, 2012, 2h14Avec : Johannes Zeiler, Anton Adasinskly,Isolda DychaukVenise 2011 : Lion dOrpeuple de cadavres, de viscres o le malinlui-mme,prteurdegagesmi-homme,mi-animal souffre d'ulcres purulents.Par son rgime dimage emprunt de mer-veilleux, le plan douverture voque claire-ment le conte (mme si lensemble renvoielafable):unpapier(lefameuxpacte)flotte dans les nuages et finit par fondre surlapetiteville:iltaitunefois.Sokurov dploie une verve esthtique ren-versante.Chaqueplanrinventeleprc-dent,demmepourchaquesquence.Sans renier son got pour limage/tableauetlarvrenceauxmatres(Brueghel,Vermeer, Rembrandt, Ingres), il sman-cipe de la nature morte pour basculer versla fresque, en atteignant ici un sens prodi-gieuxdelavariationetdumouvement.Chef duvre !Cannes2012CosmopolisDavid CronenbergFrance/Canada, 2012, 1h48Avec:RobertPattinson,JulietteBinoche,Sarah GadonPousse par le besoin de dbouchs toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit leglobe entier. Il lui faut simplanter partout, exploiter partout, tablir partout desrelations. Par lexploitation du march mondial, la bourgeoisie donne un caract-re cosmopolite la production et la consommation de tous les pays. Au granddsespoir des ractionnaires, elle a enlev lindustrie sa base nationale. Qui acrit ces quelques lignes o il suffit de transformer le mot bourgeoisie par capita-lisme pour quelles soient absolument dactualit ? Karl Marx et Friedrich Engelsdans Le Manifeste du Parti Communiste (1848). Cosmopolis est un film sur lar-gent, abstraction bien connue de tout un chacun (rien que la convention du papier-monnaieetdescartesdecrdit),maisqui,depuisledbutduXXIesicle,sestdmatrialise.Cronenbergrussitceprodigederendrephysiquescesfameuxflux transnationaux qui font et dfont des fortunes incommensurablesPacker trne dans sa limousine de banquier-pute-rockstar, traversant Manhattan endiagonale, obsd par un but qui tient autant du caprice de riche que du drgle-ment le constituant : se faire couper les cheveux dans un salon dautrefois. Le ban-quier samuse de sa croisire, se joue de ses fidles qui ne cessent de monter etdescendre de son terrible engin, comme autant de Kleenex bons jeter aprs usage(apparition fulgurante de Juliette Binoche en marchande dart). Par la fentre de lavoiture blinde, comme des fresques urbaines : les pauvres gens, la foule ou unemeute citant les Indigns ou les Pirates. Ethique de ce film qui remonte les bre-telles autant que le moral : le capitalisme navance quen se dtraquant, et rien nelarrtera.Enattendant,enesprant,lelgerdtaildunervolutiondetropodfinitivement il senverra en lair. Grard LefortDe Rouille et dosJacques AudiardFrance, 2012, 1h55Avec : Marion Cotillard, Matthias SchoenaertIlestpreclibataire,dbarqueduNordavecson fils de 5 ans, se fait hberger par sa sur etsubsiste en faisant le gorille de bote de nuit ouen jouant sa peau dans des combats clandestins.Ellesembleaucontrairebieninsresociale-mentavecunpetitcopaintrscommunetunjobquinelestpas:dresseusedorquesauMarineland dAntibes, jusquau jour o lun deces monstres marins lui sectionne les jambes. Audiardestsanscontesteungrandfilmeur,samise en scne est constelle de ces moments debravoure, petits miracles dcoups en orfvre ettaillsaumontage,moments-bullesdesplen-deurassourdie,olesmusiquesparachventunequalitdimmersionpresqueamniotique.Pour tre plus prcis encore sur les qualits vi-dentes du film et de son metteur en scne, il fautenfinajouterlesvibrationshumainesquilsmettent. Ce que le film et Audiard expriment,cest que toutes les vies ont la mme valeur et lamme densit, quil ny a pas de vie moins vala-ble, mme celles dont on ne sait rien. Le cinmadAudiard cherche perdument cette double l-vation : donner de la grandeur et de la puissan-ce toutes les forces de la vie, particulirementchezdespersonnagesrelgusauplusbasdelchelle sociale, affective ou symbolique. Acetgard,lafigurepotique(etnonsocitale)duhandicapestdunsecoursmajeurpourlecinaste, comme lavait dj dmontr Sur meslvres.Toutcelafinitparfabriqueruneformedhumanisme austre et quelque peu fascinant,carburantlafoisaudborddnergiesenso-rielle (loue et la vue sont la fte) et la rete-nuesurlesmotivationsprofondesdeceluiquijoue ainsi avec nos sens.Cannes2012Cannes2012Le Grand soirBenot Delpine et Gustave KervenFrance, 2012, 1h32Avec : Benot Poelvoorde, Albert Dupontel,Brigitte FontaineCannes2012,UnCertainRegard:PrixSpcial du JuryLe Grand Soir est une comdie dpressive et djante sur le plus vieux punk chien dEurope, Not (Poelvoorde, quon navait pas vu aussi bon depuis long-temps), tranant sa libert et son clebs dans une ZAC la con. Son frre, Jean-Pierre(AlbertDupontel),vendeurdematelas,vabienttpteruncbleaprsavoir t lourd de son boulot. Il devient punk son tour, avec la crte et le motdead grav sur le front.Lesparentsduduosontdeuxcingls(lesfantastiquesArezkiBelkacemetBrigitte Fontaine), tenanciers du restaurant la Pataterie. Not pratique linadap-tation avec tout le courage que requiert la vie dans la rue et la manche. Quandlefranginbasculesontour,ilscherchentallumerensemblelefeudelarvolte Kervern et Delpine (Louise Michel, Mammuth) dcrivent une cer-taineFranceenlaidiedessortiesdeville,cesvastesesplanadescommercialesjouxtant les ronds-points et les sorties de voies express. La solitude dbraillede Not, ses provocs qui passent inaperues ou virent aux gags ridicules enfer-ment le personnage dans une rbellion qui na plus de sens pour personne. Lefilmmultiplielesvignettesamusantes,maislefonddelairestsombre.Unecertaine atonie de lpoque se fait jour par contraste avec les gesticulations desclowns crte Not et Dead. Didier PronSur la routeWalter SallesFrance/USA, 2012, 2h20Avec:GarrettHedlund,SamRiley,Kristen StewartTrois personnages en qute de moteur :Dean(GarrettHedlund),ltoilefilantejolimentbodybuilde,prttouteslestransesettouteslestrahisons,passanttoujours la vitesse suprieure mme silestdjaumaximumdelapuissance;Jack(SamRiley),leKerouacdelabandequiprendnotetoutaulongdufilmdesbatsdesunsetdesautres,etqui finit par prendre en main son destin,jouant les grands pianistes sur sa vieilleRemingtonolemanuscritdeSurlaroutesembledfilerdevantsesyeuxcommesiletextelui-mmedictaitsaproprelgende;Marylou(KristenStewart), la nouvelle sductrice du cin-maamricain.Troisbombesdacteursqui incarnent, sous la baguette magiquede WalterSalles,leromandeKerouac,avecenrenfortKirstenDunst,lamou-reuse conduite, et le mmorable ViggoMortensendanslerledeWilliamBurroughs,leplusfoudelabande.Maislacteurprincipal,cestencorelaroute,soitlinfinipaysageamricainquarpentesansrelchelacamradeSalles(magnifiqueimageduchefop-rateurfranaisEricGautier),quiafaitle juste choix de la libert endiable surcelui de ladaptation littrale. Alors, onembarque ? Didier JacobCannes2012Cannes2012Les Femmes du bus 678Mohamed DiabEgypte, 2012, 1h40Avec:NahedElSeba,BushraRozza,Nelly KarimFestival Mditerranen de Montpellier : Prixdu Public, Prix du Jeune PublicCe premier long-mtrage du jeune ralisateur Mohamed Diab, aborde frontale-mentunproblmedesocitdontl'ampleurestsous-estimeetquidemeureencore largement tabou dans son pays : celui du harclement sexuel. Trois per-sonnages de femmes portent sur leurs paules ce flau qui s'enracine et perdureenadjoignantl'abjectionleconcoursdelahonte,delapeuretdusilence.L'originalitdufilm,ralispeudetempsaprslepremierprocsintenten2008 par une victime contre son agresseur, consiste toutefois brosser le por-traitdefemmesquidcident,ensemble,desecouerenfinlejougdel'indiff-rence et de la victimisation. Pour mieux suggrer l'ide que cette lutte, commed'ailleurscecontrequoielles'lve,engagepar-dellesoriginessocialesoureligieuses, le ralisateur prend soin d'chantillonner ses personnages. Seba estune grande bourgeoise sans enfant, marie un mdecin. Fayza est une mre defamilletraditionaliste,demilieumodeste,marieunpolicier.Nellyestlajeunefemmelibre,aufranc-parler,fleurdepeau,quiambitionnederussirdans la "stand up comedy". Chacune d'entre elles a subi une agression, suffisammentviolente pour les dcider passer un type d'action symboliquement aussi violent.DivorcepourSeba.Grvedel'amourchezFayzaetchtimentdesmaraudeurssexuels coups d'pingle cheveux. Procs en bonne et due forme pour Nelly.Jacques Mandelbaum"Qu'est-cequevouloir?"Cen'estpasunhasard si cette question a valu son fils unsplendide3/20enphilo.Armand(DenisPodalyds) est un garon charmant, dlicat,quisepromnedanssonquartiersurunetrottinette moteur. Le genre d'homme quiaimerait, s'il le pouvait, faire plaisir tout lemonde(saufpeut-tresabelle-mre,quilui tape srieusement sur le systme). Maisil a un gros dfaut : il ne sait pas trancher. Etrepharmacien,commel'exigelaraison,ou magicien, comme le lui dicte son me ?Vivre avec sa femme, ou vivre avec sa ma-tresse?Pique-niquerlacampagne,ourcuprer le corps de sa grand-mre Berthe,dcde la veille dans sa maison de retraite ?Souscrirepourelleuneformuled'ob-sques "Twilight" ou "Obscool" ? Assistersonenterrement,ouanimerungoterd'anniversaire ? Incapable de choisir, il faittout et son contraire en mme temps. Apar-tirdel'vnementfondateurqu'estlamortdecettepetitegrand-mre,lefilmsedploie dans un tourbillon ludique et senti-mental de plus en plus mouvant mesurequ'onavance.Serviparuncastingduton-nerre, men tambour battant mais avec unefinesseetunelgretmerveilleuses,unfoisonnement de dtails dcoratifs, de gagsdsopilantsquisurgissentunpeupartout,un peu tout le temps, Adieu Berthe ou lenter-rement de mm est le film le plus accompli, leplus totalement enthousiasmant de son auteur.Adieu Berthe ou l'enterrement de mmBruno PodalydsFrance, 2012, 1h40Avec : Denis Podalyds, Valrie Lemercier, Pierre ArditiCannes 2012 : Quinzaine des RalisateursCannes2012Journal de FranceRaymond Depardon, Claudine NougaretFrance, 2012, 1h40RaymondDepardonphotographiedesfragmentsdeprovincesfranaises,Claudine Nougaret retrouve des morceauxde films dans la cave. Lun fouille, lau-trefarfouille.JournaldeFrance estunfilmenduo,ausensmusicalduterme.Uneseuleimagepourraitrsumerleurritournelle commune : dans un bled, le Caf des amis, sous la neige. Une imagemlancolique,requiempourunpaysdeproximitsentraindesvanouir.Maisune image quand mme, cest--dire voulue et surtout cadre.Dans la partie du film qui suit Depardon dans son tour de France particulier, onapprend le discours de sa mthode : guetter videmment, attendre bien sr, maissurtoutenleverducadre,sedbarrasserdetoutcequinedoitpasytre(unevoiturequitraverse,unpassantquinenfinitpasdepasser).Uneformidableleon de simplicit dont on dcouvre quelle fut au fil du temps, (premiers tra-vauxremarqusen1960)travailleparunsoucipermanentdelcherlesche-vauxdudsirtoutenlesdomestiquant.Quandilphotographiedesespacesbanals(unrestogrill,laboutiqueduncoiffeur,unecampagnevallonne),cenestjamaispoursadonnerlasignifiancedelinsignifiant,idologiequi,hlas, fait flors dans la photographie contemporaine, ni surtout pour ricaner dela misre pittoresque des pauvres gens. Depardon ne prend jamais lattitude delaltitude,cesthauteurdhommequilphotographieetfilme.JournaldeFrance est un journal extime, un dcoupage dinformations, brves ou stories,quidonnentdesnouvellesdumonde,minederien,depuisplusdecinquanteansLes paysages, les visages. Le festival des visages, la symphonie des pay-sages. Les visages comme des paysages. Grard LefortBobMarleyestpeut-trelaseulestarvraimentpla-ntaire,rvresurlescinqcontinents,encoreinfluentedanslesstudiosderptitiondumondeentierplusdetrenteansaprssamort,le11mai1981.A partlenoyaudurdesfansdereggae,lesmillions de Terriens qui coutent la musique de BobMarleynesaventpasgrandchosedesavie.Qu'iltaitlefilsd'unfonctionnairecolonialbritannique;qu'il a vcu avec miss Univers 1976 ; qu'il a financdesapoche("90000dollars",en1980)leconcertqu'iladonnHarare,lejourdelaclbrationdel'indpendanceduZimbabwe;qu'iltaitunprelointain et terrible. Rohan Marley a racont commentBob Marley l'a forc ouvrir les portes de la grandemaisondeKingston,undimancheaprs-midiqu'iljouait avec son frre. Leur pre leur a donn de l'ar-gent et leur a dit d'acheter des glaces aux gamins delarue."Onl'appelaitpapa,maispourluinous n'tions que quelques enfants dans une multitude. Iln'tait pas l pour ceux qui taient l'abri, mais pourceux qui restaient la porte". Le documentaire dessinele portrait d'un homme la volont de fer - celle quile conduisit dans le monde entier, celle aussi qui luifitignorerlecancerquidevaitl'emporter-,l'int-grit sans gale, ce niveau de fortune et de clbriten tout cas, tout en laissant des zones d'ombres qui neseront sans doute jamais claircies. Le film est parsemdedocumentsinditsmaisonn'entendrapasledeuxime disqueenregistrparMarley,en1961.KevinMcdonaldracontequ'iln'enrestequ'unexem-plaire, le contenu politique de la chanson ayant effrayle producteur. Le collectionneur qui dtient cette rareta fait couter 7 secondes de cette chanson au ralisateurquiestencorecapabled'enfredonnerlamlodie.Ilreste assez de moments inous, comme cette version deNo Woman No Cry avec Peter Tosh au piano, pour queMarley soit une fte, une vraie clbration. Thomas SotinelMarleyKevin MacdonaldAngleterre/USA, 2012, 2h24Festival de Berlin 2012Cannes2012LE FESTIVAL DE MARTIGUES AU CINEMAYOUSSOU N'DOUR :I Bring What I Love Elisabeth Chai VasarhelyiFrance/Sngal, 2010, 1h42Avec : Youssou NDour, Peter GabrielDeux ans dans l'intimit du chanteur sn-galaismondialementconnuYoussouN'DourlorsdesesdplacementspourlesconcertsavecsongroupederockdeDakar,SuperEtoile,etlasortied'unalbumauxrsonancesreligieuses,Egypt,enregistr au Caire avec l'orchestre de musique traditionnelle de Fathy Salama.Deuxannesol'ondcouvrelequotidienduchanteur,aussibiensurscnequavec sa famille, son activit humanitaire et sa pratique d'un Islam modr.ConsidrenAfriquecommel'undesartisteslesplusimportants,YoussouN'Dour a conscience de son statut mais n'en n'oublie pas pour autant l d'o ilvient, d'une tradition du chant sngalais, hritage de sa grand-mre.Vritable icne de la musique pop africaine depuis son duo avec Peter Gabrielen 1985 et son single de platine pour la chanson 7 seconds avec Neneh Cherryen 1994, Youssou N'Dour n'a cess de parcourir le monde pour transmettre sesrythmesetsavoixsiparticulireunpublicdeplusenplusmtiss.Quecesoit Dakar, dans son propre night club, ou Paris et New York pour son ren-dez-vousannuelduGrandBal Africain,partoutlemmesuccspopulaire,lemme enthousiasme pour une musique festive et entranante.Youssou NDour a t nomm Ministre de la Culture et du Tourisme au sein du nouveaugouvernement form le 4 avril dernier par le Premier Ministre Abdoul Mbaye.Jeudi 5 juillet 19h00En partenariat avec le FESTIVAL DE MARTIGUES et loccasion de la venue du SENEGALA lissue de la projection, changes autour du cocktail du FestivalStarbuck Ken ScottCanada, 2012, 1h49Avec : Patrick Huard, Julie Le BretonFestivalInternationalduFilmdeComdiede l'Alpe d'Huez 2012 : Prix Spcial du Jury,Prix dInterprtation MasculineSouslepseudonymeStarbuck,DavidWozniakadonndusperme.Beaucoupde sperme. Du genre permettre que 533femmessoientinsmines.Aujourd'hui,142decesenfantsrclamentledroitderencontrer leur cher papa. Ah mais atten-dez. C'est que celui-ci s'apprte lui-mmedevenirpapa.Refusantdecderlacomplaisanced'uneralisationconvenueneservantqu'fairepasserlemessage,Scottypeaufinedirectionphoto,auxreflets un peu sales, texturs, et cadrages,pourlaissersespersonnagesrellementoccuper le champ, distance, errant dansunebelleprofondeurdechamp,enchairetendimensions.Etpuis,ilyaaussiceton;cettevalsedouce-amreentrelesenfants, quelle plaie et plus on est defous, plus on rit ; cette lgret jolimentdlicate qui ne calibre pas entirement lacomdie ; ces dialogues, certes rptitifs,maisquinecherchentpaslepunchcomique, prfrant mnager leurs effets ;celgerdcalagefaisantdufootball,etnon du hockey, l'intrt premier de ce filsd'immigrs polonais, comme pour rappe-lerenfiligranequelareligionnationalen'est pas si monothiste que l'on pense ; cepersonnageenfin,trangecroisemententre Gaston Lagaffe, Forrest Gump et unloser lche et pathtique.JEUNES REGARDS : UNE SAISON DATELIERSAtelier CINEMA, CENT ANS DEJEUNESSE : La part du rel dans la fiction Collge Pierre Matraja de Sausset Les Pinset Lyce Pierre Mendes-France de VitrollesAtelier CINEMA DANIMATION :Depuis plus dun sicle, lanimation donne vie toutes formes de matriauxet dobjets. La particularit du cinma danimation repose sur la technique deralisationquestlimageparimage.Dejeunesapprentisralisateursontpusinitierlamagieducinmadanimationetnousproposentdeuxfilmsen papier dcoup et volume, hauts en couleurs et en rebondissements !La Bande Annonce du 5meFestival Regardde femmesLaBandeAnnonceatralisedanslecadre du projet Passeurs dimages, par desenfantsdesMaisonsdequartierdeLavraetCarro,lorsdunatelierconduitparMalek Bentroudi,intervenant/ralisateurdeLEquipe (Valence/Studio Folimage).Le travail ralis par les enfants est une libreinterprtationetexpressionsurlaquestionquest ce que lhumour au fminin ?. Un trou mystrieuxCe court mtrage danimation a t ralis parleslvesdelaclassedeCE1delEcolePrimaireLouiseMichel,danslecadredunatelierdepratiqueartistiqueconduitparLorelePalis,intervenante/ralisatricedeLquipe (Valence/Studio Folimage). Quandrverie et mystre sinvitent au petit djeuner !!!Mardi 19 juin 18h00 (entre libre)Prsentation et projection des films raliss en ateliers scolaires et hors temps scolaire en 2011/2012Suivie dun change avec le public et dun apritif.Projets raliss en partenariat avec : la Ville de Martigues, lAACS, le CUCS,la DRAC PACA, la Cinmathque Franaise, Passeurs dimages, la DSDEN 13,lIEN de Martigues, le Conservatoire de Musique Henri Sauguet,la Cooprative scolaire Primaire Louise Michel.A VENIRLaurence Anyways de Xavier Dolan The Dark Knight Risesde Christopher Nolan Vous navez encore rien vudAlain Resnais Realityde Matteo GarroneQUEST-CE QUE LESPACE CINEMA ?Cr en 2011, grce la Ville de Martigues et au collectionneur Prosper Gnidzaz, lEspace Cinma propose de dcouvrir les volutions techniques du cinma, des premires images animes jusqu' la 3D,ainsi quune collection dappareils de projection dont les plus anciens datent de 1880.Sous la direction du Cinma Jean Renoir, il est un lieu de diffusion, danimation et dducation limage.Sance sur rservationLE MUSEE DE LESPACE CINEMA Un parcours chronologique des volutions techniques du cinma Un hommage au collectionneur Prosper Gnidzaz Une collection dappareils de projection Des extraits de films raliss MartiguesLES ACTIVITES Jeu de piste interactif (8-12 ans) Manipulation de jouets optiquesVisite commente sur rservation Tout Martigues fait du cinma (Version longue)Prosper Gnidzaz, 41 mn, documentaire.Laprs-guerre : Martigues vue sous ses aspects sociaux, culturels, politiques, religieux et sportifs. Des images mouvantes o de nombreusesfamilles martgales se reconnatront.LES RENDEZ-VOUS ROMY SCHNEIDER, TRANGE TRANGRE2002, 56', couleur, documentaireRalisation : Anne Andreu, Francesco Brunacci.Production : Cintv, Arte France, France 5.Participation : CNC, Tl +, Avro, YLE, TV5 Monde.Commel'indiqued'entreMichelPiccoli,l'histoirede Romy Schneider pourrait tre celle d'une adquationimpossibleentrelemtierd'actrice,l'impressionde ralit qu'il n'offre qu'au spectateur, et une vieprive lourde de regrets, ptrie de solitude. DU 13 JUIN AU 1er JUILLET -14H30-15H30 PATRIMOINE CINEMATOGRAPHIQUECYCLE 3 (1re partie) : UNE ACTRICE, UN MYTHE Dans cette premire partie le cycle Une actrice, un mythe propose de dcouvrirlapprentissage du mtier, la carrire, le destin de trois grandes toiles.Contact : 04 42 10 91 30espacecinemapg.blogspot.comRetrouvez lactualit de lEspace Cinma sur votre tlphone grce ce petit personnageMardi, mercredi, samedi et dimanche 10h-12h / 14h30-18h30Attention,sois vigilantet BEING CLAUDIA 2005, 53', couleur, documentaire Ralisation : Stefano Mordini. Production : Felix Film, AVRO, RAI Trade. Participation : YLE, SVT, SBSTV. Elle voulait tre institutrice, elle sera propulse avec lesuccsquel'onsaitdanslemondeducinma.Endelongsentretiensavecelle,StefanoMordiniretraceleparcoursdel'actriceClaudiaCardinale,quirvlefaillesetcomplexit.Extraitsdefilms,archivesetinterviews de producteurs, acteurs et biographes viennentcomplter ce portrait plus raliste que limage idylliqueet attendue des stars. DU 3 AU 22 JUILLET - 14H30-15H30 MARILYN MALGR ELLE 2002, 59', couleur, documentaireRalisation : Patrick Jeudy.Production : : Point-du-Jour, Arte, TVP, STO films, Cin classics. Participation : CNC, TSR.LejeunephotographeMiltonGreenerencontrelastarMarilynMonroeen1953.Elleselivresonobjectifjusqulafindesannes1950,laissantprsdunmillierdetiragesindits.Montagedexceptionnellesimagesdarchives,defilms,desonsetdesriesdephotographies,Marilynmalgrellerendgrceauxmystres dune star reste mconnue, vue sous le prismede son portraitiste et compagnon privilgi. DU 24 JUILLET AU 14 AOUT - 14H30-15H30PROGRAMME DU 13 JUIN AU 24 JUILLET 2012Tous les films non francophones, sont diffuss en Version Originale sous-titre.08 92 68 03 71REPONDEUR INTERACTIF 24h/24hHoraires, tarifs, rsums, *0,34la minutePlus dinformations sur les films :cinemajeanrenoir.blogspot.comLe cinma Jean Renoir est financ majoritairement par la ville de Martigues.Par le Conseil Gnral 13,le CNC, la rgion PACA,la DRAC PACAcinma Jean Renoirrue Jean RenoirMartiguescinma 09 63 00 37 60rpondeur 08 92 68 03 71adminis. 04 42 44 32 21e-mail : [email protected] des places : 5 Eurosadhrents, chomeurs, tudiants,+ de 60 ans : 4 Eurosenfants (-13 ans) : 3,20 EurosAbonnement 10 sances 43 EurosPass jeune (- 25 ans) 8 films 25,60 EurosProjections 3D : + 1 Euros (lunettes)DIGITALwww.cinemasdusud.comEvnements Jeune Public Vacances Scolaires+fri17h00 19h00 21h00 16h00 16h00/18h30 20h30 DE ROUILLE ET D'OS 21h00 16h30 18h30 20h00 18h00 15h30 SUR LA ROUTE18h00 JEUNES REGARDS : UNE SAISON D'ATELIERSMERC. 13 JEU. 14 VEND. 15 SAM. 16 DIM. 17 LUN. 18 MAR. 19 MERCREDI 13 AU MARDI 19 JUIN19h00 21h00 18h00 20h30 16h00 20h30 COSMOPOLIS17h00 19h00 19h00 21h00 15h00 DE ROUILLE ET D'OS 19h00 15h00 17h00 19h00 17h00 21h00 LES FEMMES DU BUS 67817h00/21h00 21h00 15h00/21h00 17h00 19h00 17h00 LE GRAND SOIR MERC. 20 JEU. 21 VEND. 22 SAM. 23 DIM. 24 LUN. 25 MAR. 26 MERCREDI 20 AU MARDI 26 JUIN19h00 21h00 17h00 15h00 19h00 COSMOPOLIS19h00 17h00/19h00 16h00/21h00 18h30 19h30 17h00/21h00 19h00 LE GRAND SOIR21h00 21h00 16h00 17h00 18h30 FAUSTMERC. 27 JEU. 28 VEND. 29 SAM. 30 DIM. 1 LUN. 2 MAR. 3 MERCREDI 27 JUIN AU MARDI 3 JUILLET16h00 18h30 20h30 21h00 MARLEY17h00/19h00 21h00 15h00/19h00 21h00 17h00/19h30 17h00/19h00 21h00 LA PART DES ANGES15h00 19h00 17h00 17h00 21h00 17h00 STARBUCKMERC. 11 JEU. 12 VEND. 13 SAM. 14 DIM. 15 LUN. 16 MAR. 17 MERC. 11JEU. 12 VEND. 13SAM. 14 DIM. 15 LUN. 16MAR. 17 MERCREDI 11 AU MARDI 17 JUILLET21h00 17h00 21h00 19h00 15h00 19h00 ADIEU BERTHE OU L'ENTERREMENT DE MM15h00/21h00 15h00/17h00 19h00 21h00 15h00 21h00 17h00 LA PART DES ANGES 21h00 15h00 17h00 17h00 19h00 STARBUCKMERC. 11 JEU. 12 VEND. 13 SAM. 14 DIM. 15 LUN. 16 MAR. 17 MERC. 18JEU. 19 VEND. 20SAM. 21 DIM. 22 LUN. 23MAR. 24 MERCREDI 18 AU MARDI 24 JUILLET17h00/19h00 19h00 17h00/21h00 19h00 17h00/19h30 19h00 15h00/21h00 HOLY MOTORS21h00 15h30 18h30 MARLEY17h00/19h00 15h00/19h00 17h00/21h00 20h00 21h00 19h00 ADIEU BERTHE OU L'ENTERREMENT DE MM16h30 16h00 17h00 FAUST21h00 19h00 18h00 21h00 JOURNAL DE FRANCEMERC. 4 JEU. 5 VEND. 18 SAM. 19 DIM. 20 LUN. 21 MAR. 22 VEND. 6SAM. 7 DIM. 8 LUN. 9 MAR. 10 MERCREDI 4 AU MARDI 10 JUILLET19h00 FESTIVAL DE MARTIGUES :YOUSSOU NDOUR : I BRING WHAT I LOVE17h00LE CINEMA SERA FERM POUR TRAVAUX DU 25 JUILLET AU 14 AOUT ROUVERTURE LE 15 AOUTNOUVEAU PROGRAMME DISPONIBLE PARTIR DU 1ERAOUT