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Frédéric Develay RÉSUMÉ DES ÉPISODES PRÉCÉDENTS

Resume des episodes precedents

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poetry, art book

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Frédéric Develay

RÉSUMÉDES ÉPISODESPRÉCÉDENTS

Frédéric Develay

RÉSUMÉDES ÉPISODESPRÉCÉDENTS

à Romane et Anatoleà qui je souhaite tout…

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dans le bus en partant vers

l’étrangèr(e) en attendant l’heure

par dessus l’épaule d’un(e)

voisin(e) en vous demandant

ce que devient l’auteur et votre

et dans une main le livre et dans

l’autre son sexe en

arrivant chez vous

en apercevant le

paquet dépassant

la boîte aux lettres

en le lisant à haute voix en fai-

sant une pause en le décou-

vrant chez des amis en

regrettant en repensant à l’été

en étant dégagé des obligations

des exercices de style en conce-

vant en vous souvenant avoir

lu ces énoncés poético-logiques

sur les journaux électroniques

du café Le Dupont qu’un auteur

avait dû investir en septembre

1986 Place de la

Convention Paris

XVe en vous souve-

nant de la réflexion

que vous vous étiez

formulée alors et selon laquelle

vous admettiez que c’était une

façon de gérer plastiquement

le fait de ne plus écrire

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vous pouvez lire cette pièce

contempler ce texte

feuilleter ces visuels

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A nouveau lentement entre la

mise à nu et la mise à feu si le

papier est peint de trop de

littérature et son lire empreint

de trop de manques de ratures

là où la langue est l’appel au

texte l’écrire est le rappel d’un

mauvais souvenir

dont la typographie

est mémoire.

Quand le mot dans

la rature mémorise

le souvenir d’un effacement

contraint au moment où les

lumières s’éteignent où la nuit

se rétracte comme pour dési-

gner le point où il convient de

s’appeler les éléments consti-

tutifs de ce qui scellent les évé-

nements là, là où lentement

comme pour distancer la mon-

tée côte à côte l’art se dispense

du récit comme faire œuvre en

simple indication tension

sans lance langue

scandée chaussée

scandale le concept

fournit les typos de

l’expérience où la

langue fouille vit et rencontre le

tempo des quotidiens qui assi-

milent l’épidémie des images.

pris sur le vif

et rendu corrigé.

il faudrait retourner

la cassette.

maintenant

qu’après le code

la conduite

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le mot de la

comme si à un

feuille.

moment donné

CE N’EST RIEN.

Le mot émarge.

Le mot.

L’énoncé

La lettre.

L’écrit/le texte.

Le langage. (stop)

(NE RIEN NIER EN

GRAND

ART TRÈS TÔT)

En lisière.

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le livre ouvert la parole pliée le

coin cassé la langue tendue

l’oreille séduite le cercle clos

l’horizon déplacé le

ciel roulé le mot

suspecté la ligne

doublée l’accent

franchi la marge

retardée la voix découpée l’or-

dre rompu la hauteur exigée la

trace effeuillée la page tournée

l’écran accéléré le discours

épuisé la forme discutée la

phrase jouée la tranche mesu-

rée la fenêtre notée le sillon

découpé le ticket jeté la cou-

verture rapportée le regard

modifié le titre retourné le

résultat résumé le moment

trouvé la pellicule

ensoleillée la pile

déchirée la trame

collée la copie

contrariée l’ouver-

ture livrée la logique émous-

sée le code assuré le zoom

effacé le papier fatigué le livre

ouvert la parole pliée

Les moyens

du débord.

.,.... .. ...

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le coin cassé

enseigne de mots empreints

A présent ou à lasser

faire face

ou tomber pile

il nous amène

son ticket de qu’est-ce

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En différents lieux. Ce n’est pas

rien. Si seulement. Quand c’est

trop lent cela peut arriver aussi.

Tout aussi bien.Tout aussi bien

en différents lieux.

Cela avance.

Cela avance toujours un peu.

Différemment.Toujours un peu

différemment.

En différents lieux.

Cela avance. Cela

peut arriver aussi. En

différents lieux. Ce

n’est rien. Le mot

vient. Le mot ne va pas. Le mot

va et vient. Le lieu en différents

mots tout aussi bien.

Cela va et vient sans coulée

aiguiller la lettre par touche.

Tout aussi bien en différents

lieux. Toujours un peu perçant

le papier.

Tout aussi bien il n’y a plus de

page.

(le regardeur à

travailler fait les…)

Qui ne tient qu’à

une voix.

? une fois

L’ordinateurcalcule…le texte.

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Il ne peut que se venir

LE SENS DU BRUIT.

retravailler/développer)

L’oiseau plonge en face de ce

qui le plonge dans le vague

dans l’en face du phare la

vague à la limite de la mer.

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A point nommé. le texte origine. les multiples. le livre

livré.

Les poètes

c’est tout de suite

à droite

puis à gauche

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Le mot immerge le sens du

bruit. Le mot rassemble. Efface.

Le mot émerge le bruit.

Rassemble le sens. Véhicule.

Le mot.

Deux mots.

Ce n’est rien.

Le mot tend

la surface.

L’esprit de la lettre. Le mot

emprunte.

Le mot n’est pas assez seul.

Ce n’est rien.

Le mot gèle

l’empreinte.

Un bruit sec.

Une ponctuation

plastique.

Une concrétion.

Ce n’est rien.

L’énoncé.

Le mot prend du jeu. Sans relâche. Ce n’est rien.

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La montagne sur la barque

l’oiseau plonge

dans la vague l’oiseau qui

plonge l’oiseau

dans la vagu e

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La nuit clignotantele jour se diodeet transfère à la nuitle jour cligne hoquetteet décline la nuitla nuit…c’est le jour…c’est le jour… de la nuit…c’est le jour… et la nuit…

C’est la nuitdu jour JeJe joures que par direlire c’est écrirela nuitla nuit c’est “ ne plus écrirele jour ”la nuit c’est de ne plus voir la nuit d’écrire.La nuit c’est être la nuit c’est être aussi d’être la nuit aussi c’est ne pas être de nuitla nuit c’est d’oublier le jour

mais de ne pas oublierle lire, le coucher du lirela nuit on en parlela nuit on en parle le jourla nuit on parle du jour la nuitla nuit on parle du jour du noir et on oublie la nuit.La nuit nous retrouve sur les traces du désert

la nuit on va plus vitela nuit tracel’absence de la nuitla nuit absentel’encre du jourla nuit dépasse lesbornes dans la nuit

la trace encre le jour dans la trace le jour se révèlecomme une nuit.

Nuit sans lunenuisance unenuit entre écrire encore encre

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T o u t e r e s s e m b l a n c e

a v e c d e s œ u v r e s

o u d e s o b j e t s

e x i s t a n t o u a y a n t

e x i s t é n ' e s t q u e

p u r e c o ï n c i d e n c e .

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r é s u m é 1plutôt mal humainplus lointain du sol peut-être

les nuisibles nichent généralementun champ magnétiquepour oublier quelqu’unperdu d’corps humain subitd’cendres et d’attentes soumises aux lois

ils prennent sélection d’un frissoncourbent une demandene serait-ce que pourfausser la lettrerépéter la frustration

repérer la communicationne suffit passur ces confins de nerfs

de la chambre est verticall’équilibre fauve de la femmepar les gares accidentelles

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r é s u m é 2

je claque ce parasol d’acceptationj’écoute y rouler l’écran de tes poilset je creusej’entends détourner l’éclatement de la fictionet je creuse au lieule corps gagne à sucer ce qui surprendspécule parmi le congé de ce ferque pour le moment le sens fondraiten clair de brèche

tout qu’est-ce à dire étendla chute du feuopère au bout

parler de rientenait de l’apprentissage

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Art

prêt à s'emporter

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r é s u m é 3d’état je te prendsconfondant l’incommodela voie sociale à réécrireet la mainpromesse de l’insensible parmi les images

roue des airs sur l’expérience de la joueavec sans les fleurs le calmela langueexacte tarsier rougesimple attitude réfléchie violemmentsous les seinssépare aux yeux de l’oreille des heures postulats

figé à mourirélevélaissé chevauchantl’aveuglement par la lettre change d’ordinateurstant ton regard à lumière de secretsans les plus courantes ailesvibre descendu

quand de hacher la pliureà dépasser l’eau achevéemes astres assassins rongent l’écheccomme seul ivrel’allure est soupape sur royaume

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r é s u m é 4toute image sans cesse jouit aux doigtscomme un oui calculé

sa saison surgit limitemalgré l’échec intérieurautour de comprendre la simplicitéet ailleurs la prisonaccidentelle au débutpalpable en raison de l’aspiration

la messagère fixe les mots excitésdans un cri muetsa bouchesalut votre sang filant dans la banlieuele discontinu des chosesa la chairplus quelconque…

osait-il contenir

Atelier 13/XIIIÉditions Laboratoire de la Voie Lactée

Collection Denkmal

Première éditionAchevé d’imprimer le 3 X 2002

Tirage 50 exemplaires

Contact : L. Darocha13, rue Marcel-Duchamp - 75013 Paris

Tel : 01 53 79 03 16Email: [email protected][email protected]

http://www.darocha.fr • http://1313.darocha.fr