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LA RÉFÉRENCE SANTÉ DE TOUS LES SPORTIFS - EN PARTENARIAT AVEC TRIATHLON SURENTRAÎNEMENT La démarche de votre médecin BLESSURE Les pathologies du triathlète DÉCOUVERTE Triathlon et handicap LA RÉFÉRENCE SANTÉ DE TOUS LES SPORTIFS - EN PARTENARIAT AVEC TRIATHLON EST DISPONIBLE SUR LE SITE WWW.SANTESPORTMAGAZINE.COM SÉRIE 2014 OFFERT HORS SSM30HSTRI_001_couv.indd 1 10/06/14 13:45

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Guide du triathlon

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    DCOUVERTETriathlon et handicap

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  • 3RENDEZ-VOUS

    Le triathlon a tenu laffiche ces derniers temps grce au superbe film de Nils TAVERNIER, De toutes nos forces. Notre sport y tient un rle principal et est prsent une nouvelle fois par sa pratique la plus difficile quest le longue dis-tance. Il y a une trs grande diversit de pratique offerte par la Fdration du sprint, facilement abordable la majorit dentre nous, au longue distance qui permet certains de relever des dfis personnels. videmment le regard du sportif amateur sur cette pratique extrme est souvent ml dadmiration et de crainte. Outre la difficult lie au nombre de sances quil faut introduire dans le planning hebdomadaire, il y aussi souvent linquitude de la blessure. Si len-chanement de trois sports pouvait faire craindre une multiplication des risques, il nen est rien en ralit. Nous savons aujourdhui que la traumatologie est faible et que cest la course pied qui est la plus pourvoyeuse de problme. Une bonne prparation de la pratique permettra darriver indemne et en capacit deffectuer sa course. Mais il est un pige viter si vous prparez un longue distance, cest le surentrainement qui peut tre un vrai problme de sant si la progressivit na pas t respecte. Autre discipline, de plus en plus prise, le paratriathlon, est la pratique de nos trois activits enchaines par des per-sonnes victimes dun handicap. Cette discipline vient dtre intgre aux jeux Paralympiques et nous avons la chance davoir de trs bons athltes, dj per-formants. Cest nanmoins la distance olympique qui est la star avec un cham-pionnat de France trs relev et une quipe de France performante. Tous vont dbuter les comptitions internationales qui vont permettre leur qualifications aux jeux Olympiques et Paralympiques. Souhaitons-leur bonne chance, de toutes nos forces !

    Par le docteur Claude MARBLE,

    prsident de la Commission mdicale nationale.

    DE TOUTES NOS FORCES

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    SPCIAL TRIATHLON

    AVERTISSEMENT LECTEUR SantSportMagazine vous propose des informations mdicales et des pro-grammes dentranement. Bien que ceux-ci soient dlivrs et conus de faon rigoureuse par des professionnels de sant ou des experts de lactivit physique, vous devez consulter votre mdecin pour bnficier de conseilspersonnaliss, soigner vos blessures et confirmer votre aptitude au sport.

    Aucun article publi dans ce magazine ne peut tre reproduit sous forme dimprim, photocopie, microfilm ou par tout autre procd sans autorisation expresse des auteurs et de lditeur. Les articles de ce magazine sont rdigs sous la responsabilit de leurs auteurs et refltent leurs opinions. Ils nengagent en aucune faon la socit ditrice. Les articles sont des articles de fond.

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    dit par: CAMLON MDIA : 91, rue Michel-Ange, 75016 Paris RCS PARIS 505 092 213 au capital de 2000 Tl.: 01 71 39 40 24 ISSN 2268-6894Directrice de la publication et Rdactrice en chef : Muriel Hatem Sultan Rdacteur en chef adjoint : Docteur Bruno Emram Rdacteur en chef technique : Gatan Lefvre Comit de rdaction : Florence Brou, docteur Stphane Cascua, docteur Olivier Coste, Gatan Lefvre, docteur Claude Marble, Muriel Sultan Correctrice : Fanny Lentz Illustrateur : Mathieu Pinet Rubriques Shopping et Actu produits : Gatan Lefvre Directrice de la publicit : Muriel Hatem Sultan Ralisation : Op Sp 40, rue de Chabrol, 75010 Paris -Tl. : 01 80 88 53 10

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  • SOMMAIRE

    5

    6

    15

    H O R S - S R I E 2 0 1 4 santsportmagazine

    6 SANT

    FATIGUE ET

    SURENTRANEMENT,

    LA DMARCHE

    DE VOTRE MDECIN

    15 ENTRANEMENT

    ENTRANEMENT FAMILIALE

    ET TRIATHLON

    CEST POSSIBLE !

    19 BLESSURE

    LES PATHOLOGIES

    DU TRIATHLTE

    24 TMOIGNAGE

    DAVID HAUSS

    26 MISE AU POINT

    FAIRE DU SPORT POUR

    PROTGER SON CORPS

    CONTRE LE CANCER

    32 DCOUVERTE

    TRIATHLON ET HANDICAP

    34 RENCONTRE

    DAVID PEIFFER

    36 PEOPLE

    JACQUES GAMBLIN 36

    34

    19

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  • FATIGUE ET SURENTRANEMENT

    LA DMARCHE DE VOTRE MDECIN

    La fatigue et le surentranement sont des pathologies frquentes chez le triathlte. Face

    ces symptmes, le mdecin peut agir. SantSportMagazine vous prsente la dmarche

    et les outils de votre mdecin.PAR CLAUDE MARBLE, MDECIN FDRAL NATIONAL

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    SANT

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  • Le triathlon est une discipline trs exigeante car elle demande lapprentissage et lamlioration technique de trois activits diffrentes :

    la natation, le cyclisme et la course pied, et le dveloppement dune grande aptitude arobie. Cela a pour consquence un volume dentranement important de 10, 20, 30 voire 40 heures par semaine selon le niveau et le type de pratique. Avec une telle charge de travail, des risques vidents de fatigue ou de surentranement surviennent. Cet tat de sant souvent prsent par ses processus physiologiques demande de la part du mdecin une approche claire et standardise pour ne pas se tromper de diagnostic. Nous allons donc voquer la dmarche mettre en route devant une asthnie prolonge chez un athlte et voquer les outils utiliss pour valuer de manire prcise le niveau de fatigue et les causes rechercher.

    LES FATIGUES

    En mdecine gnrale, la fatigue est une plainte frquente, parfois banale et pas toujours prise en compte. Mais chez les sportifs, en particulier ceux dendurance, elle est vite source de questionnement. La fatigue, appele asthnie en terme mdical, est un symptme subjectif qui peut tre ressenti leffort ou en permanence. Dans les sports intensifs, la fatigue est habituelle, lie aux sances difficiles ncessaire la progression de laptitude physique. Mais elle peut devenir proccupante si malgr les efforts la performance diminue. Sil sagit dune fatigue musculaire isole pendant leffort, on parle de fatigue priphrique. Si les symptmes comportent une fatigue en dehors des efforts et des signes gnraux comme une perte de poids, une somnolence, des troubles du sommeil et psychiques on parle de fatigue centrale.Le diagnostic souvent voqu en premier chez le sportif lorsquune fatigue de ce type apparat est le surentranement. Cependant la dmarche dia-gnostic doit tre rigoureuse avec un interrogatoire, un examen clinique et des explorations. Il faut tout dabord rechercher une cause gnrale ; le suren-tranement devant tre un diagnostic dlimination. Lors de linterrogatoire et de lexamen clinique, deux grandes questions sont poser : quel est le degr de fatigue, et lactivit sportive semble-t-elle en cause?

    IL FAUT AINSI CONNATRE :

    La date dapparition de la fatigue Les modalits dapparition Le moment de survenue dans la journe Les effets du repos sur celle-ci Lexistence de symptmes associs Le retentissement sur la vie personnelle, professionnelle et sportive

    LA MALADIE EN CAUSE

    Selon les orientations de lexamen clinique, il est licite de dmarrer les explorations la recherche dune maladie qui peut donner une asthnie impor-tante (voir tableau ci-dessous).

    LES EXPLORATIONS POURRAIENT ALORS TRE :

    Bilan de premire intention : NFS, VS/CRP, glycmie, cratininmie, ASAT-ALAT, CPK, TSH, ferritinmie, test de grossesseSi ce bilan est ngatif, le mdecin peut faire alors un bilan de deuxime intention : Ionogramme sanguin, calcmie-phosphormie, lectrophorse des protines sriques, cortisolmie/cortisol libre urinaire/24h, srologies EBV,VHB, VHC et VIH Radio thorax, chographie abdomino-pelvienne

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    DIAGNOSTICS MDICAUX VOQUER DEVANT UNE FATIGUE QUI PARAT ORGANIQUE

    tats physiologiques particuliersGrossesse, manque de sommeil, surmenage personnel ou professionnel, voyages excessifs, malnutrition (il existe des particularits du sportif).

    Maladies infectieusesHpatite virale, infection virale en particulier MNI, CMV, VIH, parvovirus, parasitoses telles que la toxoplasmose, tuberculose, endocardite, brucellose, maladie de Lyme

    Maladies endocriniennes et mtaboliquesTroubles de la glycmie, dysthyrodie, hyperparathyrodie, insuffisance surrnalienne, hypercorticisme, insuffisance rnale.

    Maladies neurologiquesPriphriques et musculaires : myasthnie, myopathie dbutante ;Centrales : SEP, syndrome parkinsonien, Pathologies du sommeil

    Anmies, carence en fer et surcharge en fer appele hmochromatose

    Maladies infl ammatoiresPolyarthrite rhumatode, LED, vascularites, SPA, Gougerot Sjgren, granulomatoses systmiquesMaladies du foie

    Noplasies et maladies hmatologiques

    Cardiopathies dont surtout hypotension artrielle, insuffi sance cardiaque

    Causes mdicamenteuses et toxiquesPsychotropes, antihistaminiques, diurtiques, antihypertenseurs centraux, laxatifs, hypoglycmiants alcool, caf, tabac, drogues, phytothrapie, CO, plomb

    Causes psychiquesDpression, troubles anxieux, troubles de la personnalitSyndromes particuliersFibromyalgie (syndrome polyalgique idiopathique diffus), fatigue chronique

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  • 1Mon niveau de performance sportive/mon tat de forme a diminu

    OUI NON 28 Mon cur bat plus vite quavant au repos OUI NON

    2 Je ne soutiens pas autant mon attention OUI NON 29 Mon cur bat plus vite quavant leffort OUI NON

    3Mes proches estiment que mon comportement a chang

    OUI NON 30 Je suis souvent mal fichu(e) OUI NON

    4 Jai une sensation de poids sur la poitrine OUI NON 31 Je me fatigue plus facilement OUI NON

    5 Jai une sensation de palpitations OUI NON 32 Jai souvent des troubles digestifs OUI NON

    6 Jai une sensation de gorge serre OUI NON 33 Jai envie de rester au lit OUI NON

    7 Jai moins dapptit quavant OUI NON 34 Jai moins confiance en moi OUI NON

    8 Je mange davantage OUI NON 35 Je me blesse facilement OUI NON

    9 Je dors moins bien OUI NON 36 Jai plus de mal rassembler mes ides OUI NON

    10 Je somnole et balle dans la journe OUI NON 37Jai plus de mal me concentrer dans mon activit sportive

    OUI NON

    11 Les sances me paraissent trop rapproches OUI NON 38Mes gestes sportifs sont moins prcis, moins habiles

    OUI NON

    12 Mon dsir a diminu OUI NON 39 Jai perdu de la force, du punch OUI NON

    11 Je fais des contre-performances OUI NON 40Jai limpression de navoir personne de proche qui parler

    OUI NON

    14 Je menrhume frquemment OUI NON 41 Je dors moins OUI NON

    15 Jai des problmes de mmoire OUI NON 42 Je tousse plus souvent OUI NON

    16 Je grossis OUI NON 43Je prends moins de plaisir dans mon activit sportive

    OUI NON

    17 Je me sens souvent fatigu(e) OUI NON 44 Je prends moins de plaisir dans mes loisirs OUI NON

    18 Je me sens en tat dinfriorit OUI NON 45 Je mirrite plus facilement OUI NON

    19 Jai des crampes, douleurs musculaires frquentes OUI NON 46Jai une baisse de rendement dans mon activit scolaire ou professionnelle

    OUI NON

    20 Jai plus souvent mal la tte OUI NON 47Mon entourage trouve que je deviens moins agrable vivre

    OUI NON

    21 Je manque dentrain OUI NON 48Les sances sportives me paraissent trop difficiles

    OUI NON

    22 Jai parfois des malaises ou des tourdissements OUI NON 49 Cest ma faute si je russis moins bien OUI NON

    23 Je me confie moins facilement OUI NON 50 Jai les jambes lourdes OUI NON

    24 Je suis souvent patraque OUI NON 51 Jgare plus facilement les objets (clefs, etc.) OUI NON

    25 Jai plus souvent mal la gorge OUI NON 52 Je suis pessimiste, jai des ides noires OUI NON

    26 Je me sens nerveux, tendu, inquiet OUI NON 53 Je maigris OUI NON

    27 Je supporte moins bien mon entranement OUI NON 54Je me sens moins motiv(e), jai moins de volont, moins de tnacit

    OUI NON

    En cas de score suprieur 20 le diagnostic de surentranement est prendre en compte. Mme sil peut, toutefois, sagir dune fatigue passagre.

    DTECTER LE SURENTRANEMENT

    En cas dabsence de suspicion de patho-logies mdicales, le surentranement peut tre voqu. Il faut rechercher des facteurs et valuer les consquences de ce dernier. Le mdecin doit donc rechercher des causes. Des modifications importantes dans lentranement (augmentation trop rapide du volume ou de lintensit).

    Une association augmentation dentranement/baisse de performance

    Une activit professionnelle ou prive trs importante, pourvoyeuse de stress ou de baisse de temps de rcupration. Une modification des habitudes alimentaires, en particulier des restrictions.Et analyser le retentissement.

    Une modification des paramtres cardiaques (FC de repos augmente, FC maximale en baisse).

    Une baisse de lapptit. Des troubles du sommeil. Des dsordres psychiques.Si ces lments sont prsents, le diagnostic de surentranement peut tre voqu. La Socit franaise de Mdecine du Sport (SFMS) a valid un questionnaire compor-tant 54 items valuent limportance et le niveau des plaintes permettant une quanti-fication et dfinissant un seuil pathologique (cf. tableau ci-dessous).

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    UN BILAN BIOLOGIQUE NCESSAIRE

    Linterrogatoire et le questionnaire sont intressants mais il est important de ne pas ngliger lexistence dune ventuelle cause organique, cest--dire dune pathologie apparue bas bruit. Une maladie associe une pratique sportive rgulire peut faire basculer le sportif en surentranement. Il est donc important dcarter une cause carentielle, en parti-culier en fer, infectieuse telle quune mononuclose, une toxoplasmose, une hpatite, ou hormonale avec une hypothyrodie. Notons ici galement de ne pas passer ct du diagnostic difficile de lasthme deffort qui se manifeste parfois de manire intermittente et insidieuse avec les annes de pratique, souvent dtect travers une baisse des performances peu comprhensible mais sans fatigue au sens propre du terme. Le bilan biologique peut aussi rechercher des signes pouvant montrer des anomalies consquentes un surentra-nement. Dans ce domaine, il ny a pas de marqueur fiable. Il sagit plutt dun ensemble dlments prsents favorables ce diagnostic.

    Modifications biologiques frquemment rencontres lors du surentranement Baisse des globules blancs (touchant les polynuclaires neutrophiles)

    Hmoglobine diminue Ferritine diminue Urmie augmente Uricmie augmente Ammonimie augmente Magnsium intra-rythrocytaire diminu Taux de cuivre et de zinc diminuModifications plus inconstantes

    Acide lactique plus lev pour le mme effort Cratine kinase leve Glycmie diminue Prolactine diminue Testostrone abaisse Cortisol augment Testostrone/cortisol abaisss (ces trois derniers lments tant plus souvent le fait dactivits intenses plus quarobies)

    T4 libre diminue

    SantSportMagazine vous conseille donc

    deffectuer, en parallle du questionnaire

    de la SFMS, un bilan biologique.

    LE TEST DE VARIABILIT SINUSALE

    Si le surentranement est en cause suite aux tests vus ci-dessus, il reste un dernier point clairer. Depuis quelques annes, il existe une mthode

    qui se veut plus objective que celles vues prcdem-ment: le test HRV. Il sagit de lanalyse de la variabi-lit sinusale, Heart Rate Variability en anglais. Dans les annes 1990, ce test a t utilis pour la premire fois des fins sportives montrant des modifications de cette variabilit en fonction de lactivit physique effectue. De nombreux entraneurs comme certains mdecins ont commenc lutiliser. La variabilit sinusale est un phnomne physiolo-gique correspondant lirrgularit des battements cardiaques mme lors dun tat physiologique stable. Cette variabilit est la consquence de la rgulation du systme nerveux autonome qui fait intervenir les systmes sympathiques et parasympathiques. Ces derniers, acclrateurs ou freinateurs, sont en action contraire permanente (cf. tableau). Contrai-rement ce que lon peroit en prenant son pouls au repos, la variabilit sinusale montre une relle irrgularit qui se comptabilise en millisecondes.

    Le test de variabilit sinusale est donc une analyse des systmes sympathiques et parasympathiques cest--dire une valuation de la fatigue centrale. lment qui permet aux mdecins de distinguer un surentranement dune fatigue physiologique et de dissocier un surentranement de type sympa-thique et parasympathique.

    SYSTME SYMPATHIQUE OU ORTHOSYMPATHIQUE

    SYSTME PARASYMPATHIQUE

    Stimule la frquence cardiaque Ralentit la frquence cardiaque

    Stimule la circulation - vasodilatation

    Ralentit la circulation - vaso-constriction

    Acclre lactivit respiratoire Ralentit lactivit respiratoire

    Augmente la vigilance Baisse la vigilance

    Favorise la dgradation des stocks dnergie

    Favorise le stockage du glyco-gne

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    LE PROTOCOLE DE MESURE

    Lenregistrement seffectue trs facilement dans le milieu sportif grce des appareils trs rpandus tels que les cardiofrquencemtres et, en mdecine, grce aux tracs lectrocardiographiques longs. noter que les cardiofrquencemtres doivent possder lanalyse de la frquence cardiaque battement par battement pour tre utilisables. On parle alors denregistrement R-R. Lenregistre-ment par moyennage toutes les 5 ou 10 secondes ne peut donner dcart type entre deux battements.

    Les protocoles de mesure sont variables. Dans le cadre du suivi des athltes de haut niveau par lencadrement technique fdral et mdical de la F.F.Tri., nous avons dbut en 2006 un travail de dpistage de la fatigue grce lanalyse de la varia-bilit sinusale. Cette analyse suit le mme protocole, en deux phases, que le dpartement Haut-niveau, Recherche et Dveloppement du Centre national de Ski nordique de Prmanon. Tout dabord, il sagit danalyser le sujet en position couche afin de ne pas entraner de stimulation du systme sympathique. On aura ainsi une ide du tonus parasympathique de base. Cet enregistrement est ralis le matin aprs que le patient a urin et sans avoir pris dexcitant type caf ou th ainsi que, si possible, sans avoir eu dactivit sportive intense la veille. Ensuite, le mde-cin demande au sujet de se lever pour enregistrer les modifications du signal en position orthostatique qui induit une stimulation sympathique. Et, pour finir, le sujet doit raliser entre ces deux phases, des respi-rations amples et lentes qui stimulent le parasympa-thique. Lorsque lenregistrement est fini, un logiciel spcial va transformer les chiffres en courbes afin de matrialiser la puissance des systmes sympathiques (premier pic de la courbe) et parasympathiques (second pic de la courbe). Cette mthode est intressante car elle permet une tude qualitative et quantitative de ltat neurovgtatif dun sportif, ainsi que la distinction entre une fatigue passagre et un vrai surentranement. Le mdecin pourra alors prescrire si besoin un repos long pour permettre au sportif de recharger ses batteries et de repartir avec un bon niveau de performance. Bien sr, si un ou des facteurs favorisants vus plus haut existent toujours, ils doivent tre traits en parallle la mise au repos.

    POUR RSUMER

    Il est important, devant lapparition dune fatigue inexplique chez un athlte, de respecter une dmarche rigoureuse. En premier lieu, il faut effectuer des examens complmentaires orients dont un bilan biologique pour carter une maladie apparue parfois de manire insidieuse. En cas de suspicion de surentranement, certains paramtres pourront tre ajouts afin dtayer ce diagnostic. Une analyse subjective par questionnaire peut complter cette valuation. Depuis quelques annes, est aussi utilise une exploration qui se veut plus objective : le test de variabilit sinusale. Il sagit une mthode qui explore le systme neurovgtatif grce des enregistrements de la frquence cardiaque, permettant ainsi danalyser le tonus des systmes sympathiques et parasympathiques. Les rsultats doivent tre interprts avec prudence en fonction du contexte. Outre son aide au diagnostic pour le m-decin cest aussi un outil qui peut tre utilis par les entraneurs lors des phases de prparation sportive intense, afin de mieux quantifier les consquences du travail donn et dviter lapparition dune fatigue pathologique. Ajoutons quune bonne exprience de linterprtation des tracs est indispensable.

    BIBLIOGRAPHIE

    1.Buchheit M ; Utilisation de la variabilit de la frquence cardiaque chez le sportif ; Cardio & Sport 2.Cottin F., Papelier Y., Durbin F. et al.; Intense endurance training on heart rate and blood pressure variability in runners ; Med Sci Sports Exerc. 2001 Jul; 33 (7) 3.Gamelin f.-x. ; Berthoin s. ; Bosquet l. ; Effet de lentranement arobie sur la variabilit de la frquence cardiaque au repos ; Science & Sports ; 2009, vol. 24, n3-44.Guidelines ; Heart rate variability, Standards of measurement, physiological interpretation, and clinical use; European Heart Journal (1996) 17 5.Marble Claude ; Intrt de lanalyse de la variabilit sinusale chez le triathlte. Revue de la socit Midi-Pyrnes de mdecine du sport ; 2010 n21 6.Pichot V, Busso T, Roche F, et al. Autonomic adaptations to intensive and overload training periods: a laboratory study. Med Sci Sports Exerc (2002)7.Pichot V, Roche F, Gaspoz JM et al. Relation between heart rate variability and training load in middle-distance runner. Med Sci Sports Exerc (2000) 8.Portier H, Louisy F, Laude D, Berthelot M, Guzennec CY. ; tude comparative de lanalyse spectrale de la frquence cardiaque au cours de lexercice sur ergocycle et de lentranement en judo ; Science & Sports (dcembre 2001) Volume 16 9.Schmitt L. ; Communication prsente lors du colloque Altitude, entranement et performance sportive organis les 9 et 10 fvrier 2007 par lUFR STAPS de Montpellier et le CREPS Languedoc-Roussillon, 200710. Viola A. ; La Variabilit Cardiaque au Cours des Cycles de Sommeil chez lHomme: un Test dEvaluation de lActivit du Systme Nerveux Autonome (2004). Thses de doctorat, Universit Louis Pasteur11. Wisbey B.M. et Coll. ; Heart rate variability in an elite female road cyclist Australian ; institute of sport act academy of sport ; 2004

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    vlo ou course pied, tester lambiance du club et faire connaissance avec les autres licenci(e)s, et enfin vrifier la compatibilit des horaires dentranement avec les contraintes familiales et professionnelles.Offre exclusive : les 500 premires participantes recevront un pack triathlon compos dun t-shirt, dun sac et dun bonnet de bain Rejoins la Tribu Triathlon .Une bonne occasion de sinitier la discipline avant de prendre sa licence.

    16

    santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    ENTRANEMENT

    Si le sport quotidien est de mise, un agrable compromis simpose et un peu de crativit est obligatoire ! Il faut intgrer mon pouse et mes deux enfants de 12 et 14 ans

    aux activits ! Le programme se doit dtre ludique afin que la petite famille se fasse plaisir. Dans ces conditions, il est probable que cette culture sportive soit lorigine dune pratique assidue de nos chrubins lorsquils seront adultes au grand bnfice de leur sant ! Cependant, les sances doivent rester efficaces car une chance approche. Alors, je me creuse la tte ! Peut-tre pouvez-vous glaner quelques ides ?

    DES IDES FAMILIALES ET SPORTIVES !Les longues pistes cyclables se prtent bien aux grandes balades vlo. Pour corser la difficult, je prends le tandem et ma fille sinstalle larrire. Rgulirement, elle minterpelle : Papa, je suis fatigue, je vais mettre les pieds sur le cadre ! . Je termine souvent ces promenades par 10 minutes de course, cest vite fait mais bien utile pour travailler les transitions. Nous pratiquons le Bike and Run. Nous partons avec un vlo pour deux. Dans chaque quipe, le meilleur court un peu plus et fractionne. La petite famille se tire la bourre et samuse en fait, nous restons souvent ensemble. Et puis, je sollicite encore mon aptitude changer de discipline. Alors que les enfants jouent dans la piscine, jeffectue une sance de fractionns courts dans ce petit bassin. plusieurs reprises, je nage en combinaison dans le lac de Soustons ou de Lon et la petite famille suit en cano. Je pagaye aussi. Le geste sollicite les bras en alternance, peaufine les appuis aquatiques. Il faut entrer et sortir de leau en douceur, sansse battre avec le lac ! Tiens, a me rappelle le crawl ! Parfois, je mchappe pour une laborieuse sance au seuil en courant ou V.T.T. en solitaire. Je prends soin de serrer les cale-pieds pour monter un peu les genoux et retrouver lergonomie des pdales automatiques de mon vlo de route rest Paris. a marche ! Je sens larrire de mes cuisses travailler quand je plie les genoux ! La randonne se prte aussi trs bien au travail foncier, surtout sil y a du relief. Nous allons grimper la Rhune, cette petite

    montagne du Pays basque haute de 900 mtres. Pour que nous restions ensemble, cest moi qui prends le gros sac dos avec les bouteilles deau. Ainsi les enfants crapahutent plus vite que moi ! Fiers davoir atteint le sommet, les enfants ngocient la descente par le petit train crmaillre ! Accord pour tout le monde !

    DES RCUPRATIONS FAMILIALES, CEST POSSIBLE !La vie familiale jallais dire les contraintes familiales ... ne favorisent pas toujours la rcupration ! Quimporte ! Accentuer la charge de travail est impratif pour progresser ! Alors, au lieu de prolonger une sance solitaire, pourquoi ne pas la rduire et enchaner sans mnagement avec une activit diffrente notamment avec les enfants ! Plusieurs fois peine chang, je pars au golf avec mon fils, il adore a ! Ce nest pas trs physique, mais en remplacement du transat, a creuse la dcompensation , a contribue lentranement ! Quand mes garnements me proposent laccrobranche, je dcline linvitation, jai trop peur de me casser quelque chose quelques jours dune comptition ! Bien men a pris ! Je me contente de les admirer batement cest impressionnant ! Les vacances, cest loccasion de finir les entranements sous la chaleur en profitant quelques minutes de piscine frache, tout le monde y prend plaisir. On peut enchaner avec un long bain tide avec huiles essentielles et sel de mer une vraie thalasso improvise ! Les sances de rcupration active rythment obligatoirement toute bonne prparation, notamment lapproche de lpreuve. Elles sont vritablement loccasion de se bouger tranquillement cadence familiale. Les balades sont plus cool et moins longues ! Cest sympa aussi !

    HOMMAGE AUX DAMES ! Somme toute, si bon nombre dhommes parviennent faire du sport rgulirement, cest grce aux femmes ! larrive des comptitions, les compagnes des arrivants devraient, elles aussi, avoir une mdaille et un tee-shirt. Alors que monsieur nage, pdale, court ou frappe dans un ballon, elles assurent souvent la logistique familiale. Ma chance est dcuple, mon pouse maccompagne ! Pas toujours, elle ne fait plus de comptition mais elle est adepte du sport sant-forme ! Et je cautionne ! En fait, elle fait plus que tolrer ma pratique, elle me comprend. Mieux encore, elle montre lexemple ! Les tudes mettent en vidence que la poursuite de lactivit sportive des enfants lge adulte est surtout corrle la pratique de la mre plus qu celle du pre ! Tout se passe comme si avoir un papa sportif tait presque banal. Alors quune maman qui bouge caractrise plus franchement une culture sportive familiale influenant nettement lassiduit venir de sa progniture. Bien sr, elle soutient aussi les activits physiques du moment. Quand on sait que le surpoids entre 7 et 13ans accrot nettement le risque de crise cardiaque chez ladulte, une pouse sportive, cest formidable pour la sant des enfants !

    MERCI AUSSI LA MMOIRE DU CORPS ! Ce programme sportif familial sest rvl sympa et assidu. Mais peut-tre a-t-il t un peu juste ct spcifique ! Le jour de la comptition, a passe avec aisance : 2h46 pour 1 500 mtres de natation, 40 kilomtres vlo et 10 pied. Voil des annes que je mentrane un peu tous les jours en variant les sports. Je dcouvre que jencaisse sans souci de grosses sollicitations! force de rpter mon organisme se souvient. La mmoire du corps sest associe quelques ides dentranements familiaux pour me permettre de finir cette belle preuve !

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    Le Chantilly: 1.5km nage / 40km vlo / 10km course pied (Distance Olympique)

    Le Cond: 800m nage / 40km vlo / 8km course pied (Courte Distance)

    Le Louis XV: 400m nage / 20km vlo / 4km course pied (Sprint)

    Panthre Rose (1315 ans): 300m / 8km / 4km

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  • Le triathlon, par la varit des disciplines pratiques, les distances

    de comptition prparer, lorigine sportive des pratiquants,

    prsente de nombreux facteurs pouvant expliquer les pathologies

    traumatiques rencontres. Dans cet article, nous prsenterons

    les pathologies de surmenage de lappareil locomoteur qui sont

    les plus frquentes. PAR LE DOCTEUR OLIVIER COSTE, MDECIN LA COMMISSION NATIONALE LA F.F.TRI.

    LES PATHOLOGIES

    DU TRIATHLTE

    Pour traiter les pathologies traumatiques chez le triathlte, plusieurs questions se posent. Les pathologies de surmenage sont-elles accrues en triathlon ?

    Les pathologies des triathltes diffrent-elles de celles rencon-tres habituellement dans chacune des trois disciplines ? Enfin, existe-il une technopathie spcifique du triple effort ? San-tSportMagazine dresse le tableau des blessures des triathltes.

    MCANISME DE SURVENUE Blessures non traumatiques. Blessures conscutives lentranement.

    INCIDENCE DES PATHOLOGIES Survenue dune pathologie pendant la carrire, et cela quel que soit le niveau du pratiquant : 40 90 %.

    Survenue de plusieurs pathologies dans une mme anne : 6 30 %.

    Arrt de lentranement et de la comptition conscutif la blessure : 20 %.

    BLESSURE

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    H O R S - S R I E 2 0 1 4 santsportmagazine

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  • LOCALISATION DES BLESSURES

    Les blessures concernent dans 42 86 % les membres infrieurs. Voici un tableau des blessures les plus frquentes :

    20

    santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    BLESSURE

    Membre infrieur

    Hanche Bursite trochantrienne

    Facteurs habituels : fautes dentranement, facteurs anatomiques, biomcaniques, terrain dentranementFacteurs spcifiques : Transition cyclisme-course pied, traumatismes type : chutes en vlo, quipement inadquat (chaussures, cadre du vlo)

    Genou 14,2 33 %

    Syndrome du fascia lata

    Cyclisme : genu varum ou rotation externe du tibia suprieure 20, pdales automa-tiques rigides, extension extrme du pied sur la pdale (hauteur de selle trop haute), position en arrire de la selleCourse pied : brutale augmentation de la distance ou de lintensit dentranement, course en pente, ou en cte (pentes raides)

    Syndrome des ischio jam-biers ( impingement du nerf ischiatique)

    Pratique du vlo sur terrain plat, position arodynamique sur le vlo (avec des phases hors selle) et allure rapide

    Tendinopathie de la patella (tendon rotulien)

    Erreurs en cyclisme : hauteur de selle trop basse, gros braquetsCourse pied : sances en cte avec une faiblesse des quadriceps

    Tibia Priostites et fractures de fatigue

    Tendon dAchille Tendinopathie Course pied

    Rachis6,5 72 % Lombaire

    Dure de flexion du rachis lombaire (cyclisme)Baisse du ratio entre les muscles extenseurs et flchisseurs (prdilection du travail des muscles abdominaux)Prolongateurs de guidonTransition vlo-course pied (longues distances)

    Cervical

    Membre suprieur paule7,2 14,2 %

    Coiffe des rotateurs tnosy-novites de la longue portion du biceps

    Dsquilibre musculaire (surpuissance rotateurs internes ou deltode/rotateurs externes).Erreurs techniques (entre de la main dans leau ou lors de la phase de retour du bras)

    SSM30HSTRI_019_022_Blessure.indd 20 10/06/14 13:57

  • 21

    H O R S - S R I E 2 0 1 4 santsportmagazine

    RPARTITION ET COMPARAISON DES PATHOLOGIES PAR DISCIPLINE

    Les associations suivantes sont habituellement retrouves : natation-paule, cyclisme-rachis lombaire et course pied-genou. La course pied est la discipline la plus pourvoyeuse de blessures de surmenage.

    Natation paule

    Anciens nageursNophytes (erreurs techniques)

    < nageurs

    Cyclisme

    Lombalgies Nophytes Lombalgies(> cyclistes)

    Genou (< cyclistes)

    Course pied

    GenouPriostites tibiales et fractures de fatigue

    Genou (

  • EN CONCLUSION

    Lincidence des blessures est infrieure celle retrouve dans une population de coureurs pied mais suprieure celle de cyclistes ou de nageurs. La rpartition des contraintes sur lensemble du corps du fait de la pratique de trois activits et la correction des dsquilibres musculaires expliquent en partie ces rsultats. Les pathologies rencontres sont comparables celles retrouves dans chacune des activits mais dans des proportions diffrentes. Latteinte du genou et du rachis lombaire prdomine en triathlon. Lutilisation de matriel comme le prolongateur de guidon et les vlos plongeants favorise les pathologies lombaires, vritables technopathies du triathlon. La connaissance des facteurs de risque permettra aux entraneurs et aux mdecins chargs du suivi dviter la survenue de blessures. La prise en charge initiale dun triathlte, adolescent ou adulte, devra privilgier la technique dans les trois disciplines pour viter les diffrentes technopathies et viter les variations brusques de la charge dentranement. Enfin, lintrt de cette discipline rside dans la possibilit frquente de pouvoir continuer une ou deux activits malgr une blessure, la plupart du temps en natation, permettant ainsi de maintenir le capital physiologique mais aussi psychologique.

    22

    santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    BLESSURE

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    BIBLIOGRAPHIE

    1. Clements K., Yates B., Curran M. ; The prevalence of chronic knee injury in triathletes ; Br J Sports Med 1999 Jun;33(3):214-6.2. Collins K., Wagner M., Peterson K., Storey M. ; Overuse injuries in triathletes. A study of the 1986 Seafair Triathlon ; Am J Sports Med. 1989 Sep-Oct;17(5):675-80. 3. Fitzpatrick M.J. ; Triathlon injuries. The swim-bike-run how-to for medical practitioners ; Aust Fam Physician. 1991 Jul;20(7):953-8.4. Flynn M.G., Carroll K.K., Hall H.L., Bushman B.A., Brolinson P.G., Weideman C.A. ; Cross training : indices of training stress and performance ; Med Sci Sports Exerc. 1998;30(2):294-300.5. Ireland M.L., Micheli L.J. ; Triathletes: biographic data, training, and injury patterns ; Ann Sports Med. 1987, 3:117-20.6. Hiller W.D., OToole M.L., Fortess E.E., Laird R.H., Imbert P.C.; Sisk TD. Medical and physiological considerations in triathlons ; Am J Sports Med. 1987 Mar-Apr;15(2):164-77. Korkia P.K., Tunstall-Pedoe D.S., Maffulli N. ; An epidemiological investigation of training and injury patterns in British triathletes ; Br J Sports Med. 1994 Sep;28(3):191-6.8. Levy C.M., Kolin E., Berson B.M. ; The effect of cross training on injury incidence, duration and severity (part 2) ; Sports Med Clin Forum. 1986, 3:1-8.9. Lopez A., Chteau P., Auguste P. ; Le Pied et le Triathlon. In Pied et sports de loisir, sauramps mdical ; 162-166.10. Manninen J.S., Kallinen M. ; Low back pain and other overuse injuries in a group of Japanese triathletes ; Br J Sports Med. 1996 Jun;30(2):134-9. 11. Massimino F.A., Armstrong M.A., , Laird R., OToole M.L. ; Training and injury patterns in triathletes ; Med Sci Sports Exerc (Abstract). 1986 18(2):S86.12.Massimino F.A., Armstrong M.A., OToole M.L., Hiller W.D.B., Laird R. ; Common triathlon injuries : special considerations for multisport training ; An Sports Med. 1988, 4:82. 13. Messier S., Pittala K. ; Etiologic factors associated with selected running injuries ; Med Sci Sports Exerc. 1988;20(5):501-505. 14. Migliorini S. ; An epidemiological study of overuse injuries in Italian national triathletes in the period 1987-1990 ; J Sports Traumatol Rel Res. 1991, 13:197-206. 15. Migliorini S., Merlo M. ; Ileotibial band syndrome in triathletes; Fourth IOC World Congress on Sport Sciences Monaco, 22-25/10/97.16. OToole M.L., Hiler W.D., Masimino F.A., Lair R.H. ; Medical considerations in triathletes. A preliminary report from the Hawaii Ironman ; N.Z.J. Sports Med 1985, 13(2):35-37.17. OToole M.L., Hiller W.D., Smith R.A., Sisk T.D. ; Overuse injuries in ultraendurance triathletes ; Am J Sports Med. 1989 Jul-Aug;17(4):514-8. 18. Reuter B., Wright G. ; Overuse injury prevention in triathletes. Strength and Cond ; 1996,11-14.19. Richardson A., Jove F., Collins H. ; The shoulder in competitive swimming ; Am. J. Sports Med. 1980,8(3):159-163.20. Rochcongar P., Pernes J., Carr F., Chaperon J. ; Incidence des traumatismes lis la course pied. Rsultats dune enqute auprs de 1153 coureurs ; Science & Sports. 1995, 10:15-1921. Sell S, Konermann W. ; Triathlon continuous stress on muscles, tendons and bones? ; Sportverletz Sportschaden. 1988 Sep;2(3):112-4. German. 22. Vleck V.E., Garbutt G. ; Injury and training characteristics of male Elite, Development Squad, and Club triathletes ; Int J Sports Med. 1998 Jan;19(1):38-42. 23. Weiss B. ; Non traumatic injuries in amateur long distance bicyclists ; Am. J. Sports Med. 1985,13(3):187-192.24. Williams M.M., HawleyJ.A., Nlack R., Freke M., Simms K. ; Injuries amongst competitive triathletes. NZJ Sports Med. 198825. Wilk B.R., Fisher K.L., Rangelli D. ; The incidence of musculoskeletal injuries in an amateur triathlete racing club ; J Orthop Sports Phys Ther. 1995 Sep;22(3):108-12.

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  • santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    TMOIGNAGE

    F in mai 2014, David HAUSS est lhpital pour lopration dune pubalgie. Un peu de temps libre qui lui a permis de rpondre aux questions de SantSportMagazine.

    Vous venez de vous faire oprer dune pubalgie. Comment sest-elle dclare ? la fin du mois de mai, jai subi une opration pour une blessure que je tranais depuis un certains temps. Une sorte de dchirure intramusculaire plus quune pubalgie, mais situe dans la mme rgion. Lors de mes deux dernires courses lanne dernire effectues sur un sol mouill, jai senti un dsquilibre musculaire au niveau de la symphyse pubienne mais aucune douleur. Plus tard, suite la participation au Grand raid de la Runion dans son petit format de 80 km, la Mascareigne, la douleur sest dclare. Depuis ce moment, il ny pas vraiment eu damlioration. Jai pu effectuer une prparation foncire intressante tout lhiver mais aprs sept huit mois de gne, la douleur empirait et jai dcid de men occuper srieusement.

    Quelle a t la prise en charge ?En relation avec ma fdration, jai tout dabord effectu un check-up complet des dents car ce type de blessure peut trouver rponse dans la bouche. Aprs avoir fait le ncessaire, jai effectu une IRM pour vritablement diagnostiquer le mal rcurrent. De retour en mtropole Saint-Raphal, muni des

    rsultats, jai rencontr un spcialiste au CERS qui a dcid doprer rapidement.

    Quand allez-vous pouvoir reprendre lentranement ?Je vais devoir observer cinq six semaines de convalescence. Dbut juillet, jentamerai un programme de rducation pour une reprise effective trois semaines plus tard. En tout, deux mois seront ncessaires pour reprendre lentranement. Mais il me faudra surtout consolider les chanes musculaires dfaillantes qui sont, semble-t-il, lorigine de cette blessure.

    Vous tes-vous dj retrouv en situation de surentranement? Non, je ne me suis jamais retrouv en situation de surentranement, mais en surmenage assez souvent ! Je crois que la diffrence est proche mais tout de mme assez loigne dans le sens o avant den arriver ce stade, il faut vraiment sacharner lentranement et ne pas couter les signaux envoys par le corps. Malheureusement, cela arrive dans des sports comme les ntres o le volume de travail est prpondrant. Les sensations ressenties doivent permettre de dceler les premires fatigues anormales afin dviter toute chute durable des performances.

    Comment cette fatigue a-t-il t dtect ? En 2006, lors de ma prparation hivernale, javais enchan des stages un peu partout, la Runion, Saint-Raphael, etc., avec une grosse envie de russir. Ds que la saison a commenc, je ne mettais plus un pied devant lautre car jtais trop fatigu mentalement et physiquement. Jai d stopper ma saison ds le mois de juin aprs des tests mdicaux dsastreux.

    Quels en sont les symptmes ?Dans la pratique professionnelle dun sport arobie, les heures dentranement sont bien souvent le seul repre dnt on tient compte pour valuer si oui ou non lentranement se passe bien. Alors, le but est de toujours faire plus dheures que la semaine prcdente et bien que trs motiv pour progresser, on tombe vite dans une charge de travail trop excessive et rptitive. Le sommeil devient mauvais et lalimentation inadapte. Pour ma part, jtais devenu lthargique, sans aucune nergie positive, ne russissant plus ragir des choses ou situations de la vie quotidienne. Mon humeur ntait plus au beau fixe. Mon rythme cardiaque ne montait plus leffort, par consquent, mes performances ntaient plus ce quelles avaient t.

    Quelle a-t-t la prise en charge ?Ds lors que le repos ne parvient plus endiguer ces phases de fatigue passagre, il convient de se tourner vers un spcialiste qui sera en mesure deffectuer des tests, tel quune prise de sang ou dautres examens appropris. Cest par ce biais que lon ma dcel une mononuclose. Jtais bien content, ce moment-l, de trouver une explication mes tourments !

    DAVID HAUSS

    SURENTRANEMENT ET FATIGUE

    Il est rare que les triathltes chappent aux problmes de surentranement et de fatigue passagre, surtout haut niveau.

    David HAUSS nous parle son exprience. PROPOS RECUEILLIS PAR GATAN LEFEVRE

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  • FAIRE DU SPORT POUR PROTGER

    SON CORPS CONTRE

    LE CANCER

    Les tudes scientifiques ne cessent de dmontrer que la pratique

    rgulire dune activit physique et sportive rduit le risque

    de dvelopper certains cancers et permet damliorer la qualit

    et lesprance de vie des patients atteints ou ayant souffert

    dun cancer! La formidable machine quest notre corps peut

    devenir un atout contre le cancer si nous savons lentraner

    et lutiliser correctement.PAR FLORENCE BROU,

    ARTICLE RDIG EN PARTENARIAT AVEC LA FONDATION ARC POUR LA RECHERCHE SUR LE CANCER.

    La dfinition de lactivit physique est simple. Il sagit de mouvements effectus dans la vie courante et professionnelle, qui entranent une

    augmentation de la dpense nergtique suprieure celle au repos1. La vie contemporaine est de moins en moins encline favoriser lactivit physique : dplacements en voiture, vie de bureau, manque de temps... La sdentarit risque ainsi de sinstaller dans la vie quotidienne en ayant des effets nfastes sur notre sant. Selon lOrganisation mondiale de la sant (OMS), la sdentarit, autrement dit le manque dexercice, cause 3,2 millions de dcs par an, dont plus de 670000 dcs prmaturs de personnes de moins de 60 ans, 460 000 dcs par cancer du sein et 610000 dcs par cancers colorectaux2.

    SE PROTGER DU CANCER GRCE AU SPORT

    De nombreuses tudes scientifiques apportent les preuves que le sport protge notre corps du cancer. Les personnes physiquement actives prsentent un risque plus faible de dvelopper un cancer, quelle que soit sa localisation3. En effet, on estime quun manque dactivit physique est responsable de 18 % des cas de cancer du clon chez lhomme et de 20% chez la femme, mais aussi de 21 % des cas de cancer du sein et de 26 % des cas de cancer de lendomtre4. Outre la prvention, le sport aide galement le corps lutter contre le cancer quand il vient dtre diagnostiqu. Les experts ont prouv quune activit physique adapte pendant et aprs un cancer amliore la sant gnrale des patients tout en favorisant un meilleur moral et une meilleure qualit de vie, permettant ainsi daugmenter les chances de vaincre la maladie5. Des tudes rcentes6 montrent dailleurs que le risque de rcidive est diminu de 24 % quand une activit physique est pratique aprs quun cancer du sein a t diagnostiqu et le risque de dcs par cancer est diminu de 28 %.

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    santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    MISE AU POINT

    DE NOMBREUSES TUDES SCIENTIFIQUES APPORTENT LES PREUVES QUE LE SPORT PROTGE

    NOTRE CORPS DU CANCER.

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    H O R S - S R I E 2 0 1 4 santsportmagazine

    PAROLES

    DEXPERT

    Le Pr Vronique BILLAT, Directrice de lUnit de biologie intgrative des

    adaptations lexercice, INSERM 902 Universit Paris Saclay-Paris Descartes, nous invite dcouvrir comment le sport agit physiologiquement sur notre corps.

    Les trois questions suivantes permettent de dcouvrir comment fonctionne lnergie de notre mtabolisme au repos et lors de lentranement, ainsi que de comprendre comment notre corps se protge du cancer grce aux antioxydants naturels quil produit lors dexercices physiques.

    1Comment fonctionne notre mtabolisme nergtique ?

    Au repos, le corps consomme de lnergie : lquivalent dune pomme pour chaque heure. Le but de notre organisme est de pouvoir amliorer ses dpenses nergtiques pour vivre (marcher, courir, manger). Par exemple, marcher 4 km/h demande 5 fois plus dnergie notre corps que lorsquil est au repos, courir 20km/h quivaut 20 fois plus... Il est donc important de disposer dune rserve nergtique suffisante pour tre apte raliser tous ces mouvements.

    Lnergie humaine a une proprit majeure : plus on lutilise, plus elle augmente et rciproquement, moins on sen sert, plus elle diminue. Avoir une dpense nergtique optimale vers 40 ans signifie pouvoir augmenter son mtabolisme de base de 10 fois, cest--dire tre capable de trottiner 10 km/h. Entraner son corps rgulirement, cest dpenser plus dnergie afin de favoriser une meilleure respiration, de baisser la frquence cardiaque, de rduire lessoufflement, de lutter contre le diabte, de diminuer les graisses circulantes, daugmenter la masse musculaire, de lutter contre les cancers

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  • 2Comment rentabiliser son entranement physique ?

    Modifier les dpenses nergtiques de son corps peut tre un processus trs rapide condition de suivre un entranement adapt son organisme. Il faut se fixer des objectifs ralisables sur le long terme. La rgularit et lobservance priment.

    Un entranement de deux fois 30 minutes par semaine est un bon dbut en travaillant lacclration. Il existe des protocoles dentranement sur mesure, pratiqus dans lUnit INSERM de biologie intgrative des adaptations lexercice, qui permettent au bout de seulement six sances (deux sances de 30 minutes par semaine), de transformer le corps dun individu au niveau nergtique. Tout le monde na pas la chance davoir un entraneur Haute couture qui prodigue des conseils cibls. Ainsi, il est important de garder en mmoire quune succession dacclrations et de dclrations (le fractionn ), autrement dit lutilisation dune signature nergtique, est une bonne pratique dentranement. En effet, un travail dendurance qui consiste courir toujours la mme vitesse napprend pas lorganisme utiliser les sucres et les graisses de faon optimale. Il faut, linverse, balayer toutes les vitesses de marche puis de course de faon croissante et progressive jusqu leur maximum puis dclrer jusqu leur minimum. La succession de ces sances dacclration/dclration surprend le corps en continu et favorise une meilleure utilisation de notre mtabolisme. La clef dune bonne gestion de lnergie se trouve ainsi dans la signature nergtique qui permet de rcuprer de lnergie en vue dune prochaine acclration, un peu comme dans un moteur hybride.

    3Comment protger notre corps des cancers ?

    Le sport agit majoritairement sur les cancers causs par notre environnement et notre mode de vie. Lexercice use le corps et induit une augmentation du turn-over de notre corps, autrement dit un renouvellement plus rapide de notre masse sanguine, de nos articulations, de nos muscles. Cette stimulation physiologique peut ainsi devenir rparatrice car elle accrotla scrtion des antioxydants naturels pour lutter contre les radicaux libres, qui sont produits par lexercice et nocifs pour notre organisme. Ces antioxydants peuvent aider notre corps lutter contre les cellules cancreuses. Bien entendu, lactivit physique doit tre adapte pour que cette balance entre antioxydants et radicaux libres soit bnfique pour notre organisme et protectrice contre les cancers. Un effort trop ou pas assez intense naura pas leffet positif escompt et cest l quapparat limportance de lentranement en utilisant la signature nergtique.

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    MISE AU POINT

    santsportmagazine H O R S - S R I E 2 0 1 4

    POURQUOI LE

    SPORT PROTGE-T IL

    DU CANCER ?

    Leffet bnfique de lactivit physique sur le risque de cancer sexplique par plusieurs mcanismes1 : Leffet du sport sur le poids et la rduction de la masse grasse, surtout abdominale. La modification de la quantit de diverses hormones et facteurs de croissance telle que la rduction de la production dstrogne, la diminution des taux dinsuline et dIGF-1 (Insuline Growth Factor). La stimulation du systme immunitaire, favorisant ainsi les dfenses naturelles contre les cellules cancreuses. Lacclration du transit intestinal rduisant lexposition de la muqueuse digestive aux agents cancrignes alimentaires.

    RFRENCES :

    1- Activit physique et cancers, Fiches repres, Prvention, Institut national du cancer, 30 janvier 20122- Lexercice physique peut contribuer rduire le risque de cancer du sein et du colon, Centre des mdias, Organisation mondiale de la sant, 20113- Cancer et activit physique, Fiche dinformation, cancer-environnement.fr, 20144- Friedenreich C.M. et al., State of the epidemiological evidence on physical activity and cancer prevention. Eur J Cancer, 2010, 46(14):2593-6045- Crevenna R., From neuromuscular electrical stimulation and biofeedback-assisted exercice up to triathlon competitions regular physical activity for cancer patients in Austria, Eur Rev Aging Phys Act, 2013, 10 :53-556- Ibrahim E.M., Al-Homaidh A. Physical activity and survival after breast cancer diagnosis: meta-analysis of published studies. Medical oncology (Northwood, London, England). 2011 Sep;28(3):753-65 ; Schmid et al. Association between physical activity and mortality among breast cancer and colorectal cancer survivors: a systematic review and meta-analysis. Annals of Oncology. 2014.

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  • TOUT DONNER

    Parce que le cancer est la premire cause de mortalit en France, parce que le sport fait reculer la maladie et que nous avons tous des proches concerns, la Fdration Franaise de Triathlon et la Fondation ARC ont dcid de devenir partenaires.

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    DCOUVERTE

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    L e paratriathlon est une discipline nouvelle dans le sens o, pour la premire fois, elle va apparatre aux jeux Paralympiques de Rio 2016. Cest un enjeu majeur pour

    la Fdration dorganiser au niveau national son dveloppement. La particularit majeure est que cette discipline regroupe des athltes prsentant des dficiences physiques trs varies rendant difficile la prise en charge mdicale mais aussi le regroupement en catgories pour homogniser les niveaux. On y trouve des sportifs avec un handicap lger ou svre des membres suprieurs ou infrieurs d une amputation, une agnsie, une hypognsie ou une paralysie, des patients avec atteintes neurologiques diverses tels que deficit moteur crbral, sclrose en plaque, ttraplgie, AVC Bien dautres handicaps existent comme les atteintes musculaires pures telles que la myopathie ou bien encore des athltes avec dficience visuelle.Cette htrognit des atteintes rend galement indispensable mais difficile la classification en catgories dfinies par lITU. Sept catgories ont t mises en place : de TRI 1 TRI 6 pour les dficients visuels (TRI 6A : dficient visuel total et TRI 6 B dficient visuel partiel). Chaque sportif doit tre classifi avant une comptition afin de savoir dans quelle catgorie il va concourir. Une difficult supplmentaire rside dans les handicaps volutifs comme la sclrose en plaque par exemple. Un athlte peut donc changer de catgorie dune anne lautre en fonction de lvolution de sa pathologie.

    DE MULTIPLES PRISES EN CHARGE

    Lhtrognit des atteintes rend aussi dlicate la prise en charge mdicale. Quelques exemples peuvent tre donns comme la problmatique de lappareillage. Les patients amputs doivent ainsi travailler avec lquipe mdicale et les appareilleurs tel que le ferait un pilote de formule 1 avec ses ingnieurs. La prothse la plus adapte, la plus confortable, doit tre valide pour apporter le maximum de confort avec le maximum de performance. Il en va de mme pour le choix du vlo avec pdales spciales, ou du tandem pour les malvoyants. Autre problme mdical majeur, celui de lpilepsie, notamment pour les sportifs prsentant des atteintes du systme nerveux central. Il faut tre trs attentif la bonne prise des traitements anti-pileptiques, tant une crise pourrait tre fatale au cours de lpreuve de natation. Il est ainsi du ressort du mdecin de rcuser un athlte pour une preuve sil lui semble quun risque existe.

    UNE DISCIPLINE ACCESSIBLE

    Au niveau du grand public, le triathlon revt une image errone de sport inaccessible, notamment pour des personnes prsentant des incapacits. Pour autant, il peut tre un vritable outil de radaptation leffort en proposant trois activits complmentaires charges progressives : la natation, le cyclisme et la course pied. Le paratriathlon peut tre

    En parallle du triathlon, le paratriathlon connat

    aussi une priode faste. Lapparition de cette

    discipline aux jeux Paralympiques de Rio 2016

    va grandement favoriser son dveloppement.

    Une organisation complexe pour un sport

    accessible.PAR CLAUDE MARBLE, PRSIDENT DE LA COMMISSION NATIONALE MDICALE.

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    HANDICAP

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    pratiqu sur diffrentes distances et diffrentes modalits, que ce soit en individuel, en relais handi, ou en relais mixte handi-valide, offrant ainsi la possibilit dune entre progressive dans la discipline. Cette dernire peut tre un vritable outil dintgration sociale. La prise en charge est multidisciplinaire car associant mdecine physique, ducateurs sportifs, kinsithrapeutes et appareilleurs. Limage vhicule par le haut niveau participe au dveloppement de cette discipline comme outil de radaptation leffort pour les personnes en situation de handicap. Aprs les mdailles obtenues aux derniers Championnats du monde, lobjectif affich de mdailles paralympiques Rio fait du dveloppement et de laccessibilit du paratriathlon les enjeux majeurs des prochaines annes.

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    RENCONTRE

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    C hampion du monde, trois fois champion dEurope et double vainqueur de la coupe du monde de paratriathlon, David PEIFFER est une rfrence.

    Pouvez-vous vous prsenter ?Je mappelle David PEIFFER. Je suis lu du comit directeur de la Fdration franaise de Triathlon (F.F.Tri.). De par mon exprience personnelle, je suis devenu prsident du paratriathlon. Je dis de par mon exprience car je suis paratriathlte. Je suis unijambiste en raison dune malformation congnitale.

    Comment en tes-vous venu au triathlon ?Jai commenc le triathlon en 1993, lge de 20 ans. Je pratiquais lpoque les trois disciplines - la course, le vlo et la natation - de manire spare. Javais une pratique sportive de loisir mais rgulire. Je mentranais avec un triathlte. Lorsque je lui ai dit

    DAVID PEIFFER

    ...JUSQU LA PRSIDENCE

    que jaimerais bien tester le triathlon, il ma rpondu que dans ma situation, cela lui semblait compliqu. Il nen fallait pas moins. Jai eu envie de lui prouver le contraire. Et maintenant, je pratique depuis vingt ans. Ds que jai eu une situation professionnelle stable, jai pu me mettre la comptition. Grce des facilits physiques, au-del de mon handicap, jai rapidement gravi les chelons.

    Comment sorganise les comptitions en paratriathlon ?Il existe des systmes de catgories selon les handicaps. De nombreux facteurs sont prendre en compte pour crer des catgories de niveau homogne mais avec des handicaps diffrents. Pour quune comptition soit quitable, il faut des niveaux physiques quivalents, et que chaque athlte ait sa chance. Il existe un systme de classification qui accorde des points selon les handicaps. Chaque athlte se voit donc attribuer un certain nombre de points. Ce nombre va dfinir dans quelle catgorie il va concourir. On peut donc trouver des athltes avec des handicaps diffrents mais quivalents en terme de difficult. Par exemple, une personne avec un handicap lourd au niveau du bras peut se retrouver avec un athlte ayant un handicap lger au niveau de la jambe. Moi, je suis class dans handicap jambe svre . Ces catgories sont dfinies avant la course par des classificateurs internationaux. Nous avons dailleurs, en France, notre propre programme pour former des classificateurs. Cela nous permet

    lu du comit directeur de la F.F.Tri. et prsident du paratriathlon, David PEIFFER est avant tout un triathlte. Unijambiste en raison dune

    malformation congnitale, il a transform son handicap en force.

    PROPOS RECUEILLIS PAR GATAN LEFVRE.

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    davoir une ide du niveau de handicap dun athlte et de pouvoir juger son potentiel au niveau international. Il sagit dun plan daction afin de slectionner les athltes franais.

    Pouvez-vous nous parler de votre matriel handisport ?Je nai pas rellement envie de parler uniquement du mon matriel mais DES matriels du paratriathlon. Il est important de dfinir le matriel utilis. Dans ma catgorie, nous nutilisons rien en natation. Nous nous alignons sur le rglement de la natation handisport qui nautorise aucun matriel spcifique. Nous disposons de vlos normaux mais nous pouvons avoir recours un manchon permettant denfiler le moignon. Nous pdalons avec une seule jambe. Stphane BAHIER, double champion du monde de paratriathlon, roule en moyenne 40 km/h avec une seule jambe. En course pied, nous utilisons une prothse spcifique en lames de carbone qui possdent un rle de ressort. Pour la catgorie paraplgique assimile, cest--dire les personnes ne pouvant se servir de leurs jambes, un handbike est utilis pour lpreuve de cyclisme. Il sagit de vlos avec lesquels on pdale la force des bras. Lpreuve de course pied se pratique en fauteuil roulant dathltisme, cest--dire avec trois roues. Pour la catgorie des mal et non-voyants, les athltes sont accompagns par un guide. Lpreuve de cyclisme se fait donc en tandem. Il ne faut pas oublier aussi quune partie des paratriathltes nont pas besoin de matriel spcifique.

    Concernant les rgles, la France sest aligne sur les rgles internationalesOui. Le choix fdral de saligner aux rgles fixes par la Fdration internationale a pour but de faciliter le passage pour les athltes dune comptition nationale une comptition internationale, et ne pas rinventer le fil couper le beurre.

    Vous couriez un moment en fauteuil roulant. Ce sont les nouvelles rgles qui vous ont fait changer ?Oui, le fauteuil roulant tait accept une poque. Il a t interdit depuis. Jaimais bien courir ainsi car nous prenions plus de vitesse. Mais le passage la prothse ma aussi beaucoup plu. Jaime la sensation que lon a lorsque lon court avec une prothse.

    Je vous laisse le mot du prsident pour finir.Il y a deux messages forts que la Fdration souhaite faire passer.

    Tout dabord, le triathlon est un sport accessible tous. Et le paratriathlon aussi. Il existe des distances adaptes chaque niveau, et des comptitions conues pour le paratriathlon. Ensuite, un paratriathlte est avant tout un triathlte. Il sentrane comme nimporte quel triathlte dans les trois disciplines. Except quil doit faire plus attention de temps en temps. Je dois, par exemple, ne pas trop forcer en course pied pour ne pas abmer mon moignon. Le paratriathlte est dailleurs un bel exemple pour montrer que le triathlon nest pas un sport de fou et quil nest pas surhumain.

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    J ulien, adolescent en fauteuil roulant, rve de sensations fortes et de proximit avec son pre. Ce dernier, Paul AMBART, jou par Jacques GAMBLIN, sest renferm sur lui depuis quil a

    appris que son fils ne pourrait plus marcher. Ancien triathlte, il se retrouve confront la demande de son fils qui souhaite participer un Ironman. Cet vnement devient le point central de ce drame familial.

    Ce film est-il inspir de lhistoire de lAmricain Dick HOYT, ancien lieutenant-colonel de la Garde nationale arienne, qui participait des triathlons avec son fils handicap moteur ?Nils TAVERNIER, le ralisateur de ce film, sest renseign sur cet Amricain qui a couru avec son fils handicap. Ce film vient de documentaires quil a raliss pendant 2 ans et du temps quil a pass lHpital Necker avec les enfants et les familles. Aprs, il a eu connaissance de cet exploit, dont il sen est servi.

    JACQUES GAMBLIN

    DE TOUTES NOS FORCES

    loccasion de la sortie du film De toutes nos forces,

    SantSportMagazine a rencontr Jacques GAMBLIN. Acteur incontournable

    du cinma franais, il est aussi sportif. Pour son dernier film en salles, il joue le rle dun pompier

    triathlte affrontant un dfi hors norme : participer un Ironman avec son fils en fauteuil roulant.

    PROPOS RECUEILLIS PAR MURIEL SULTAN

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    Le sport nest pas spcialement le thme du filmIl y a plusieurs thmes : la relation pre-fils, la relation amoureuse entre les parents, la responsabilit, ladolescence, lmancipation, et plein dautres thmes. Comment une famille peut-elle se reconstruire. travers quelles causes communes.

    Le handicap est-il un sujet qui vous touche particulirement ?Oui, mais jtais trs loin de cette thmatique. Je ne connaissais pas grand-chose au handicap car je navais pas de proximit avec des handicaps. Personne nest atteint de handicap dans ma famille ou dans mon cercle proche. Tout cela a t une grande dcouverte. Ce tournage me laisse un gros panier de connaissances, de dcouvertes. Jtais comme des millions de personne, loin de cet univers, ne sachant pas comment faire, comment regarder le handicap, dans la confusion du handicap mental et moteur, etc. Je possdais des ides reues, des a priori par manque de connaissance. Jtais donc distant et sans doute maladroit. Et puis, dun coup, ce film ! La relation avec lacteur Fabien HRAUD, simple, lgre ma enrichi, ma permis de me rendre compte que lexclusion quelle quelle soit prend toujours racine dans la mconnaissance et dans linconnu, et qui gnre la peur. Cest tellement agrable de sen rendre compte. Je ne remercierai jamais assez ce film dexister et Nils de mavoir engag. Je me sens un peu moins idiot maintenant. Dailleurs, les plus belles remarques que lon a reues sont celles indiquant que le spectateur oublie le handicap en regardant ce film.

    Comment Fabien HRAUD a-t-il vcu le tournage ?Je ne peux pas rpondre sa place. Lhistoire est que Nils sest rendu dans, je crois, 180 tablissements en France pour trouver son acteur. Il a pass beaucoup de temps pour trouver la personne qui lui convenait. Aprs, il a demand aux jeunes dans les instituts mdico-ducatifs (IME) de raliser des vidos dans lesquelles ils se filmaient. Il a reu cette vido de Fabien qui faisait lidiot avec son fauteuil lectrique sur la pelouse devant le lyce. Fabien nest pas quelquun de spcialement sportif mais il aime les sensations fortes. Il a pratiqu un peu de danse et de foot-fauteuil. Il na pas

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    choisi des dactivits trs sportives dans sa vie dado. En revanche, je lai vu skier pour la premire fois au festival des Arcs. On voit quil est fan de sensations. Il en est friand et na pas peur. Et, des sensations fortes, il y en a eu pendant le tournage, particulirement vlo. On a pris beaucoup de risques. Ctait trs excitant et assez bouleversant a posteriori. chaque fin de prises, je me demandais ce que lon venait de faire. Pourquoi lavat-on fait ? Je voulais absolument tourner toutes les scnes. Je mtais entran dans cette optique. Quand le film a t termin, on a dbouch une bouteille de champagne et moi, jai craqu. Je nai bless personne. Je ne me suis pas bless. Il ny a pas eu de catastrophe. Jai assur, heureusement. Fabien a vcu de belles sensations. Il est heureux.

    Justement, je voulais parler de votre entranement. tes-vous quelquun de sportif ?Oui, un peu. La preuve, des doublures et des vlos avec assistance lectrique avaient t prvus. Mais je navais pas envie de passer ct. Pour la prparation, jai t coach Paris par un athlte qui a particip plusieurs courses Ironman. Jallais rgulirement la piscine. Jai fait de nombreuses sances de crawl. Heureusement, jaime nager et jaime leau. Je suis n en bord de mer. Cependant, javais besoin, pour le film, davoir un crawl plus efficace. Ceci tombait bien car il sagissait dune nage sur laquelle javais envie de progresser depuis un moment. Jai beaucoup aim cette sensation de glisse, qui me manque par moment, maintenant. Je navais jamais particip un triathlon. lpoque, je faisais de la course pied.

    Le film voque de la relation pre-fils. Vous avez justement crit un livre, Entre courir et voler il ny a quun pas papa, racontant laventure dun pre et de son fils runi par le sport. Est-ce votre exprience ?Ce livre parle de la naissance de ma fille, associe une course pour tre lheure un rendez-vous. Ce rendez-vous est en effet la naissance de lenfant et, paralllement, des angoisses dun pre qui est peut-tre en train de mourir. Face cela, quel serait le rendez-vous le plus important dans cette simultanit dvnements dans la vie dun homme ? tre ici ou l ? Lcriture reproduit le rythme de la course. Les lecteurs disaient on est un peu essouffl mais en mme temps, on veut continuer. Puis on finit le livre, ouf . Jen avais envie, mme si ce nest pas de la littrature conventionnelle.

    Est-ce une raison de votre participation ce film ?Il est certain que lorsque Nils ma propos le scnario, jai pens mon pre. Jai pens que javais rencontr cet homme-l sur les terrains de sport plus que dans notre salon. Pourtant, je le voyais tous les soirs, la maison. Mais je ressens surtout sa prsence dans les cross, les pieds dans la boue, mencourager dans les chemins creux. Sans beaucoup de mots. Sans mots du tout. Le fait quil soit juste l dans des lieux o il ny a pas beaucoup de public, lorsque je suis minime ou cadet, tait un tmoignage damour que je nai pas toujours retrouv ailleurs. Je garde ces souvenirs prcieusement. Ce rcit ma effectivement rappel mon histoire. quel moment sommes-nous prsent dans les activits de nos enfants ?

    Retransposez-vous cette complicit aujourdhui avec votre fille ?Bien sr, mais ma fille ne pratique pas tellement de sport. Je lencourage souvent le faire. L, jai un peu arrt. Paris nest pas une ville tellement pratique pour les sportifs.

    Elle a particip, une fois, un cross spontanment. Elle est arrive quatrime du district. Elle a des qualits naturelles de course absolument remarquables. Lanne suivantes, elle a abandonn au bout de 300m parce quelle sest touffe au dpart. Elle danse aussi. Elle a des qualits plus naturelles que celles que javais. Pour linstant, elle ne les exploite pas. En tout cas, si elle fait quelque chose, oui, jai envie dtre l.

    En quoi, dans le film, le sport change les valeurs au niveau des relations familiales ?Ladolescence est un moteur incroyable. Il a 18 ans. Il est un peu rebelle. Il commence saffirmer. Je veux faire un Ironman et maintenant, pas plus tard. Je veux le faire avec toi mon pre. Toi qui na pas vraiment t prsent dans ma vie toutes ces annes. Il le dit de faon tellement irrductible que lon ne peut pas rester dans le refus. Les parents sont amens accepter. Cette volont entrane tout le monde dans son sillage. Le couple, ensuite, se retrouve dans cette aventure. La relation avec son pre se cre. Labsence et le pass sont tou