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L'eau est une ressource rare, inégalement répartie et très convoitée.

L'eau est présente partout. Elle tombe en pluie, recouvre les montagnes de neige, alimente les rivières et les fleuves, coule du robinet...

Pourtant, l'eau dont nous pouvons réellement disposer représente moins de 1% de toute l'eau douce de cours d'eau, de lacs et des nappes sou-terraines.

Ce guide vous invite à plonger dans le monde de l'eau en Pays des Nestes. Il permettra, à cha-cun d'entre nous, de mieux connaître l'eau, de la considérer avec un autre regard, de la res-pecter et de la préserver.

Henri FORGUES, Président du Syndicat Mixte du Pays des

Nestes

Ce guide a été élaboré en collaboration avec les classes du Lycée Michelet à Lannemezan dans le cadre du projet d'avenir «eau citoyenne !» et de la section «ouverte aux métiers de la mon-tagne».

D'où vient l'eau des Nestes ? ............ p.3Des eaux aux multiples usages ......... p.6Des eaux touristiques ........................... p.7Des lacs aux barrages et à l'hydroélectricité ......................... p.13Le Canal de la Neste .......................... p.18L'eau chemine entre natureet robinet ............................................. p.20L'eau potable ...................................... p.22Tout le monde est concerné ............ p.24La consommation ............................... p.26L'eau à la maison ............................... p.28Et après ................................................ p.31Quelques éco aménagement ........... p.34Les interlocuteurs de l'eau ............... p.36Conclusion ........................................... p.39SO

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AIR

ED’OÙ VIENT L’EAU DES NESTES ?

Véritable château d'eau, l'eau coule en abondance dans le Pays des Nestes. Elle façonne le paysage. L'Ourse alimente les villes de la Barous-se et se jette dans la Garonne. L'Arros des Baronnies se charge d'ir-riguer les plaines agricoles du nord avant de rejoindre l'Adour.

Si dans les Pyrénées Centrales, les rivières s'appellent adours, gaves, rios selon les lieux ; ici, ce sont les Nestes (de «nesta» qui signifie rivière).

Recevant d'importantes précipita-tions, les Nestes s'écoulent en multiples ruisseaux, cascades, torrents qui dévalent les pentes pour former les petites Nestes :• Nestes du Badet, de la Géla,

de Saux, de Couplan venant des lacs du Néouvielle, puis Nestes du Moudang et du Rioumajou qui vont constituer la Neste d'Aure jusqu'à Sarrancolin,• Nestes de la Pez et de Clarabide

qui drainent les eaux vives venues de très hauts massifs et vont former la Neste du Louron.

Neste du Moudang (haut droite) et Neste du Louron (haut gauche) © Photos Lycée Michelet

Système Neste (ci-contre) © d’après l’Atlas de l’eau. Préfecture des Hautes Pyrénées.

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A Arreau les deux Nestes con-fluent pour former une rivière à plus haut débit (20 à 33m3/s) qui bute sur l'accident géologique du Plateau de Lannemezan et doit poursuivre son cours vers l'est jusqu'à Montréjeau où elle se jette dans la Garonne.

Le canal de la Neste, quant à lui, alimente la Save, le Gers et les Baïses.

L'eau est, dans le Pays des Nestes, à la fois sources, ruisseaux, torrent, rivière ou canal.

IMPORTANCE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE

DES COURS D'EAU

Les eaux des Nestes bénéfi-cient de températures fraîches et d'une bonne oxygénation (fonte des neiges) qui favorisent le dé-veloppement des truites sauvages (truites fario). Dans le cours infé-rieur, on trouvera aussi des chabots et des barbeaux. Le desman des Pyrénées et la loutre sont égale-ment signalés ainsi que de nom-breuses espèces d'oiseaux et des

amphibiens. Sur les fonds caillou-teux et en bordure, vivent de très nombreuses larves d'insectes et des écrevisses à pattes blanches. Très sensibles aux pollutions, elles sont également d'excellents indica-teurs de la bonne qualité des cours d'eau. Celle ci est reconnue en ce qui concerne les eaux des Nestes, surtout dans le cours supérieur.

Les rivières sont bordées de fo-rêts, de taillis d'arbres alignés le long des berges qui différent se-lon l'altitude, la nature des roches et l'exposition au soleil. Cette for-mation végétale composée d'arbres (Erables, Ormes, Peupliers, le plus souvent des Frênes qui apprécient l'humidité) et d'arbustes (Noise-tiers, Saules, Aulnes, Aubépines, Prunelliers) est appelée ripisylve.

La ripisylve est très importante sur le plan écologique car elle a pour effet :

• de maintenir les berges en stabilisant le lit des rivières ce qui ralentit les crues,

• de fournir un abri et de la nourriture à un grand nombre d'espèces d'insectes, pois-sons, amphibiens, reptiles, oiseaux, petits mammifères, favorisant ainsi la biodiversité,

• de prévenir le réchauffement des eaux pré-judiciable à la faune et à sa reproduc-tion,

• de filtrer les polluants grâce à l'action des racines des végétaux donc d'améliorer la qualité des eaux.

Il est donc nécessaire de la respec-ter, de la conserver et de l'entretenir !

Le pôle d'incitation et de concer-tation qu'est l'Agence de l'eau Adour Garonne a pour mission de préserver et gérer les ressources en eau des bassins tout en sollici-tant les différents usagers de l'eau (industriels, agriculteurs, riverains). Il assure ainsi à chacun d'entre nous la qualité d'eau nécessaire à nos besoins.

Autour des villes, des stations d'épuration sont adaptées (Saint-Lary, Arreau, Génos) au flux tou-ristique et permettent d'éviter les risques saisonniers.

Le développement des barrages et des microcentrales sur la Neste a amené à la construction d'échelles à poissons permettant la remontée des cours d'eau, comme ici à Bey-rède, et le passage des canoës.

Le pays des Nestes est partagé entre le bassin ver-sant «Neste» pour la plus grande par-tie et le bassin ver-sant «Adour aval de Tarbes» : c'est le Bassin Versant Adour Garonne.

Les eaux de pluie et de ruissellement s'écoulent dans la

même direction pour former une masse d'eau. Ainsi le Pays des Nestes se caractérise par une grande diversité de cours d'eau, de lacs, de zones humides ou nappes souterraines.

Barrage de Beyrède (ci dessus) © photo Lycée Michelet ;Exemple de ripisylve entre Grézian et Ancizan (haut g.)

© photo Lycée Michelet.

LE PAYS DES NESTES EST PARTAGÉ ENTRE LE BAS-SIN VERSANT «NESTE» POUR LA PLUS GRANDE PARTIE ET LE BASSIN VERSANT «ADOUR AVAL DE TARBES» : C'EST LE BASSIN VERSANT ADOUR GARONNE.

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DES EAUX AUX USAGES MULTIPLES

Depuis l'origine des temps, l'eau représente le symbole de la vie. Les anciens l'ont crainte et honorée.

L'eau est une richesse de la mon-tagne, elle permet la vie mais aussi les activités des hommes. De tout temps, l'eau a été canalisée pour irriguer les champs et pour appro-visionner les villages : chaque vil-lage de montagne ou de piémont possède ses fontaines, ses lavoirs, ses abreuvoirs pour le bétail.

Dés le Moyen Age, les moulins à eau foisonnent : moulins à grain,

scieries, tanneries, foulons ont fait la richesse des vallées. Au XVIIe siècle, la Neste d'Aure est utilisée pour le transport des bois qui serviront à la construction des bateaux de la marine royale puis au transport des marbres.

de gauche à droite :

Roue du moulin (bas d.) © Le Moulin des Baronnies

Usine hydroélectrique d’Eget (bas g.) © photo Lycée MicheletPropriété de la SHEM, elle fut construite par la Compagniedes Chemins de Fer du Midi entre 1913 et 1919 afi n d’assurer l’électrifi cation des voies de chemins de fer régionales

Gorges de Clarabide © C.Perrin

Tourbières de Clarens © photo Pays des Nestes

Réserve du Néouvielle © photo Pays des Nestes

Au XIXe siècle , c'est l'hydroé-lectricité qui devient l'or des mon-tagnes.

Plus récemment, se développe le marché des eaux minérales, des eaux thermales, de la balnéothéra-pie, des sports d'eaux vives et de glisse...

L'eau dans le Pays des Nestesa une entrée éco-touristique.

de gauche à droite :

Fontaine d’Aulon © photo Pays d’Art et d’Histoire ;

Lavoir de Mazère de Neste© photo Lycée Michelet ;

Moulin de Saoussas© photo Pays des Nestes ;

Gouffre d’Esparros© photo Gouffre d’Esparros.

DES EAUX TOURISTIQUES

L'EAU DANS LE PAYS DES NESTES EST ALORS UNE RENCONTRE INÉDITE :

• Les sites tels que les mou-lins de Saoussas à Loudenvielle, de la Ribère à Mauvezin, la filature de laine à Sarrancolin, Asque nous font découvrir le patrimoine de savoir faire ;

• Les tourbières de Clarens, le Gouffre d'Esparros, la réserve de Néouvielle, les Gorges de Clarabides sont des paysages inoubliables qui nous transportent au bout du monde en quelques instants ;

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du thermalisme dans les Pyrénées est la fin du XVIIIe et le XIXe siècle, époque où la médecine reconnaît les bienfaits des cures thermales. Les centres de cure bénéficient dès 1859 de gares ferroviaire puis de l'éclairage en 1865 grâce à la construction des premières cen-trales hydroélectriques. Et l'engoue-ment pour les centres de cure pyré-néen est renforcé par les récits des voyageurs, des botanistes comme Ramond de Carbonnières, miné-ralogistes, cartographes comme Frantz Schrader, et la publication d'œuvres romanesques, de guides pour les randonneurs et du célèbre «Voyage aux Pyrénées» d'Hyppo-lite Taine traduit en anglais !

Ainsi l'activité des stations ther-males va croissant dans le départe-ment des Hautes Pyrénées, passant de 15 000 curistes en 1807 à 40 000 en 1881. Elle va décliner dans la pre-mière moitié du XXe siècle avec la crise et les deux guerres avant de changer d'orientation après 1950.

LES SOURCESTHERMALES

Le thermalisme est l'utilisation de l'eau minérale naturelle à des fins thérapeutiques.

Dans le Pays des Nestes, les pre-mières utilisations des eaux chaudes apparaissent à l'époque gallo-ro-maine (Cadéac = Cadent aquae ou «chute d'eau», Capvern = Aquae Convenarum, «les eaux du Com-minges»). Mais la grande époque

• avec l'hiver : les 5 stations de ski du Pays des Nestes proposent des animations pour tous les goûts. Saint Lary Soulan et le charme de ses 3 domaines, Peyragudes, innovent, où l'on skie au soleil toute la journée grâce à sa double exposition est/ouest, Piau-Engaly la plus haute des Pyrénées, Val Louron la familiale, recommandée aux enfants, et Nistos, le domaine des Dieux pour les amateurs de ski de fond et de raquettes.

• L'eau est aussi un trésor ludique dans le parc de la Demi-Lune à Lannemezan, le moulin des Baronnies, la Maison des Sources à Mauléon Barousse. Le bien être est représenté dans les centres Edenvik à Capvern les Bain, Balnéa-Ludéo à Génos Loudenvielle et Sensoria à Saint Lary Soulan,

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aux enfants, et Nistos, le domaine des Dieux pour les amateurs de ski de fond et de raquettes.

de gauche à droite : Edenvik à Capvern les Bains ; Balnéa Ludéo à Génos Loudenvielle ; Maison des Sources à Mauléon Barousse.

Stations de skis de gauche à droite : Piau Engaly, St Lary Soulan, Peyragudes, Nistos, Val Louron.

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tels au village, mais aussi faute de publicité et de classement au rang de Station thermale des Pyrénées, l'établissement perdit peu à peu sa clientèle et dut fermer ses portes en 1917.• Cadéac les Bains, ancienne

station thermale romaine, possé-dait 2 établissements, aux sources d'eaux sulfurées sodiques, spéciali-sés dans les maladies cutanées. Les bains Fisse ont appartenu à divers propriétaires (Calamun, Forgue puis Fisse). A la fin du XIXe siècle, les bains étaient alimentés par 5 sources. Les bains Balès apparte-naient à Guillaume Balès, ancien no-taire et maire de la commune. Après un refus à une demande de décla-ration d'utilité publique, il publie une brochure avec l'analyse chimique des eaux. La température des eaux des 7 sources était de 12 à 15°C.

Les thermes de Cadéac les Bains cessèrent de fonctionner vers les années 1940.

DES ANCIENNES STATIONS THERMALES

AUX ÉQUIPEMENTS MODERNES…

Des stations disparues, comme Cadéac les Bains, La Barthe de Neste..

• Construit par la commune en 1843, l'établissement thermal de La Barthe de Neste soignait l'arth-rite goutteuse et rhumatismale non chronique, les maladies nerveuses et de peau. Trois sources alimentaient les Thermes: une source sulfureuse et ferrugineuse, appelée «fontaine aux chiens», une source «saline et acidulée» et une source chimi-quement proche de l'eau d'Evian. 10 baignoires en pierre pouvaient accueillir les curistes. Malheureu-sement, faute distractions et d'hô-

Les thermes de SAINT-LARY-SOULAN :

• station thermale aux portes

du Parc National des Pyrénées (827 m d'altitude) ;• alimentés par les sources du

Garet, eaux chlorurées, sodiques, riche en silice sulfuré et sulfaté. Ces eaux sont oligométalliques mais à faible minéralisation avec un pH très légèrement alcalin ;• elles sont particulièrement

indiquées pour traiter les affec-tions des voies respiratoires et rhu-matismes. Attaché aux thermes, le centre de bien-être, Sensoria associe l'eau naturelle aux huiles essentielles.

Aujourd'hui, il faut y ajouter des activités thermo-ludiques qui visent à la détente, au bien-être ou à la remise en forme. Concurrencé par la thalassothérapie, le thermalisme reste cependant un atout pour le Pays des Nestes.

CAPVERN LES BAINS, une des plus anciennes stations

des Pyrénées, connue depuis l'Antiquité :

• station du piémont pyrénéen (475m d'altitude) ;• eaux très minéralisées, ri-

ches en sulfates, calcium, magné-sium et oligoéléments provenant de la circulation d'eaux profondes dans les calcaires, au contact de roches salines ;• température de 23,3°C et

19,2°C aux sources ;• par leurs propriétés « an-

ti-cristallisante », anti-infectieuse, antispasmodique et antalgique, elles sont adaptées aux soins des maladies urinaires et digestives, mais aussi des rhumatismes et des affections inflammatoires. On y soigne également les troubles méta-boliques et la surcharge pondérale. Avec l'espace de style scandinave, Edenvik s'ouvre sur le Bien-être.

de gauche à droite : Thermes de St Lary Soulan ; Moulin des Baronnies ; parc de la Demi-Lune à Lannemezan.en médaillon; les thermes de Capvern les Bains

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Quelles sont les conditions idéales de production ?

La température de production idéale se situe entre -3 et -10°C par froid sec. L'humidité est aussi un élément important qui joue un rôle essentiel dans la fabrication de neige, une atmosphère humide va ralentir et malmener le proces-sus de fabrication. Il est possible de produire de la neige avec des températures légèrement positives (entre 0 et 2°C) en intégrant un ad-juvant qui se nomme le Snowmax de York neige ; il facilite la cristallisa-tion des gouttelettes projetées.

surcreusement. Dans d'autres cas, c'est la moraine frontale, c'est à dire l'ensemble des matériaux arra-chés à la montagne par le glacier et poussés devant lui dans la pente, qui fait barrage aux eaux et détermine la formation d'un lac.

Pourquoi des barrages ?

Les Vallées d'Aure et du Lou-ron se sont trouvées confrontées à l'ère industrielle avec d'abord la construction d'un vaste réseau d'ir-rigation dont l'élément majeur est le Canal de la Neste, puis avec le développement du chemin de fer. Les premiers grands barrages re-liés à leurs usines hydro-électriques

Le Pays des Nestes pourrait aussi s'appeler «le Pays des lacs» car, en hautes vallées d'Aure et du Lou-ron, ils sont innombrables, tous dif-férents mais en harmonie avec les paysages, des plus modestes, se-crets et émouvants dans leur simpli-cité, aux plus célèbres qui miroitent majestueusement au soleil.

Une origine glaciaire.

Les vallées d'Aure et du Louron gardent de nombreuses traces des glaciations quaternaires. En usant les roches les plus tendres, les gla-ciers ont laissé en relief des ver-rous en arrière desquels les lacs se sont installés dans des zones de

LES CHIFFRES :

>>> 1 m3 d'eau = 2 m3 de neige fabriqués = coût de 2 euros

>>> Saison 2010-2011 à Saint-Lary-Soulan : 450 000 m3 d'eau puisés dans le barrage de l'Oule ont été transformés en 900 000 m3 de neige de culture.

Nombre de canons // Stations250 // St Lary Soulan230 // Peyragudes50 // Piau Engaly30 // Val Louron

QUAND L'EAU DEVIENT FLOCON DE NEIGE !

Quand les conditions atmosphé-riques hivernales ne sont pas favo-rables aux chutes de neige naturelle dans le Pays des Nestes, les canons à neige sont utilisés pour compléter le manteaux neigeux des pistes de ski avec de la neige créée artificiel-lement.

Comment fonctionne un canon à neige ?

Le canon permet de pulvériser de l'eau mélangée avec de l'air sous pression par des buses de petites dimensions comme dans un va-porisateur. Le mélange provoque un fort refroidissement qui amène la température bien en dessous de 0°C. Les gouttelettes portées par le jet d'air glacé se transforment immédiatement en petits cristaux de glace si la température exté-rieure est suffisamment basse.

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DES LACS AUX BARRAGES... ET À L’HYDROÉLECTRICITÉ

massif du Néouvielle

Usine à neige du Pla d’Adet (g.) ;salle des commandes (d.) photo lycée Michelet.

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trale hydroélectrique des Pyrénées. Elle permet en effet de couvrir les besoins énergétiques domestiques d'une ville de 135 000 habitants.

AUBERT - AUMAR, au pied du Néouvielle :

• 2148 m d'altitude ;• construit entre 1907 et 1932,

des travaux d'étanchéité ont été réalisés en 2010 ;• capacité : 8,3 millions de m3 ;• le barrage du lac d'Aubert

reçoit les eaux du lac d'Aumar si-tué à 2192 m d'altitude; il est direc-tement connecté au lac de Cap de Long et donc à la centrale de Pra-gnères.

• capacité : 6,5 millions de m3 ;• il récupère les eaux du bas-

sin de l'Oule et alimente la centrale hydroélectrique d'Eget mais per-met aussi la production de neige de culture pour la station de Saint- Lary-Soulan.

CAP DE LONG est le barrage le plus important

• 2161 m d'altitude ;• construit entre 1949 et 1953 ;• capacité : 63,5 millions de

m3, il est alimenté par 30 prises d'eau et 40 km de galeries ;• il est relié à l'usine de Pra-

gnères dans la vallée de Luz-Ga-varnie qui est la plus puissante cen-

Le premier barrage construit dans les Pyrénées fut OREDON.

• 1849 m d'altitude ;• construit entre 1869 et 1884 ;• capacité : 7,3 millions de m3 ;• déjà exploité au XVIIe siècle

pour régulariser le débit de la Neste en vue de faciliter le flottage des radeaux, il est aménagé pour ali-menter en eau les rivières du Gers déficitaires pendant l'été ; • relié en 1952 au réservoir de

l'Oule pour accroître la puissance de la centrale d'Eget.

L'OULE en vallée d'Aure

• 1817 m d'altitude ;• construit entre 1911 et 1923,

surélevé en 1950 ;

afin d'assurer l'électrification des voies du chemin de fer modifient les paysages du Pays des Nestes. Après la Seconde Guerre mon-diale, de grands travaux d'aména-gement de barrages et de centrales hydro-électriques sont entrepris dans les Vallées d'Aure et du Lou-ron, véritables territoires de res-sources énergétiques.

Dans les Pyrénées, 22 grands barrages, répertoriés sur 12 cours d'eau, stockent plusieurs millions de m3 d'eau. Beaucoup se trouvent en Région Midi-Pyrénées et ont été construits ou modifiés dans les an-nées 1930. Aujourd'hui, ils font par-tie intégrante des paysages pyré-néens et de notre patrimoine.

barrage de l’Oule (g.) photo lycée Michelet ; lacs d’Aubert et d’Aumar (d.) Pays des Nestes

lac de Cap de Long, photo C.Perrin

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Avec une production de 69,3TWh, soit 12%, l'hydroélectricité repré-sente la 2e source d'électricité en France. C'est la principale source d'énergie renouvelable, une éner-gie propre car n'émettant pas de gaz à effet de serre et stockable (certaines stations sont équipées de pompes qui permettent de faire remonter l'eau dans les réservoirs

Les échanges transfrontaliers avec l'Aragon sont toujours privilé-giés.

Longtemps enclavée faute de voies de communication avec les autres vallées françaises, cette val-lée a longtemps vécu en autarcie. Dès le Moyen Age, une complémenta-rité de versants se mit en place avec des échanges et des passages réguliers des habitants des vallées, de pèlerins, marchands mais aussi contreban-diers. Il faut préciser que le versant Sud est plus sec l'été que le versant Nord. Il a même fallu envisager des traités de commerce et de bon voi-sinage (les «Lies et passeries») afin de règlementer l'utilisation et

Les vallées d'Aure et du Louron se prêtent bien à la construction de centrales hydroélectriques : celles-

ci nécessitent de grandes retenues d'eau et des hauteurs de chute importantes créées par le fort dé-nivelé.

L'eau est acheminée des barrages (1) jusqu'aux usines grâce à des conduites forcées (2).

La force de l'eau fait tourner une turbine qui entraîne l'alternateur le-quel produit du courant électrique alternatif (3). Grâce à un transfor-mateur, la tension est élevée pour transporter l'électricité par des lignes à haute ou très haute tension (4).

la gestion des estives mais aussi les traditions commerciales entre les deux versants pyrénéens. Pendant les périodes de guerre, les échanges se poursuivaient. Au XVIe siècle, les échanges se sont confirmés et am-plifiés, le siècle d'or espagnol a eu

des effets d'entraî-nement côté fran-çais. Les villages du Pays des Nestes, et en particulier de la zone montagne, pro-fitent de cette dyna-mique, leurs églises

sont restaurées, agrandies et em-bellies. Ce patrimoine aujourd'hui est un extraordinaire atout pour une valorisation touristique.

Entre territoires aux ressources disparates, les hommes ont su créer des démarches solidaires.

la nuit et de la réutiliser en heures de pointe). Facilement mobilisable, elle permet d'ajuster la production électrique à la demande.

Bien que les barrages soient si-tués en montagne, les risques de rupture sont très faibles. Ces édi-fices doivent être constamment contrôlés à cause de leur vétusté.

UNE PRODUCTION NON NÉGLIGEABLE

«ENTRE TERRITOIRES AUX RESSOURCES DIS-PARATES, LES HOMMES ONT SU CRÉER DES DÉ-MARCHES SOLIDAIRES»

Schéma d’une centrale hydroélectrique © EDF.

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HISTOIRE DU CANAL

Le Canal de la Neste a été mis en service en 1863. D'une longueur de 28,6 Km, pour une pente inférieure à 1 pour mille, il concerne deux Ré-gions (Midi Pyrénées, Aquitaine), passe dans cinq départements (Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Gers, Lot-et-Garonne et Tarn-et-Garonne) et s'écoule dans 17 ri-vières. Son parcours va de Bey-rède-Sarrancolin, lieu de la prise d'eau dans la Neste d'Aure, au Pla-teau de Lannemezan, lieu de la ré-partition par de petits canaux de dérivation. La gestion du Canal et de la distribution des eaux en aval a été confiée par concession en 1990 à la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG). En

A l'origine, d'une capacité de 7 m3/s, le canal a pour but d'alimen-ter artificiellement les cours d'eau gascons prenant naissance sur le Plateau de Lannemezan.

Élément majeur du système Neste, il est au cœur d'une dyna-mique de solidarité de territoires.

L'eau, tout au long de l'année, très abondante en montagne et stoc-kée dans des retenues de tête ou barrages, est proposée durant des semaines de pénurie sur le Plateau de Lannemezan et dans les plaines de Gascogne. Cette eau est néces-saire pour l'irrigation des parcelles agricoles destinées en priorité à la culture du maïs mais elle alimente également 70% de la population du Gers. Depuis 1950, le débit a été porté à 14 m3/s durant l'été.

DE GRANDS PERSONNAGES SE SONT PENCHÉS

SUR SON BERCEAU…

Charles Louis Napoléon Bona-parte né à Paris en 1808, neveu de Napoléon Ier, premier président la République élu au suffrage uni-versel puis proclamé Empereur en 1852 sous le nom de Napoléon III, se rend fréquemment dans les Py-rénées avec son épouse Eugènie. Il réside souvent à Tarbes chez son ami et ministre des finances Achille Fould. Adepte du thermalisme, il fait entreprendre de grands chantiers de construction de routes et de ponts (Pont Napoléon à Luz-Saint-Sauveur) et prend l'initiative de la réalisation du Canal de la Neste.

Achille Fould est né en 1800. Fils de banquier, il devient banquier à son tour et s'associe avec son frère pour diriger la maison pater-nelle. Il entre ensuite dans la vie politique en devenant conseiller général des Hautes-Pyrénées, puis député de Tarbes. Après l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République, Fould, qui gère les intérêts personnels du prince, se voit chargé du portefeuille des Finances. Il s'attache à restau-

rer la confiance des capi-talistes. Grand passionné des Pyrénées, il pousse le Conseil à prendre une déci-sion concernant la création du Canal de la Neste.

raison de son ancienneté, le canal doit être entretenu chaque année en avril. Il est vidangé en partie ce qui nécessite une pêche électrique pour sauver les poissons. En 2011, des travaux plus importants ont été réalisés au niveau de la prise de Beyrède.

QUELQUES POINTS DE REPÈRE ( source: Préfecture du Gers et CACG):

• 1886-1909 : décrets de réparti-tion du débit de salubrité ;• 1950: débit porté à 14m3/s né-

cessitant l'utilisation de réservoirs de haute montagne (lacs et bar-rages ) soit 48 Mm3 ;• reconstruction de 2 tronçons

effondrés en zones d'Hèches en 1952 et 1983 ;• 1963 : décret de répartition des

eaux Neste et Garonne ; obligation pour EDF de coordonner l'exploita-tion hydroélectrique avec un débit suffisant pour le canal ;• 1965-1967 : réalimentation de

l'Osse, barrage de Miélan, transfert Baïse-Osse ;• 1970 : réfection du canal à Sar-

rancolin ;• 1976 à 1991 : création de nou-

veaux réservoirs en plaine soit 100Mm3 au total ;• 1990-1999 :

travaux de restauration.

LE CANAL DE LA NESTE

Canal de la Neste © Pays des Nestes ; Travaux de la prise d’eau du canal et vidange du canal en avril 2011 © photos Lycée Michelet

Achille Fould

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L’EAU CHEMINE ENTRENATURE ET ROBINET

Aujourd'hui, il suffit d'ouvrir le ro-binet et l'eau coule à volonté quelque soit l'heure du jour et de la nuit, la saison, l'endroit où l'on se trouve.

En France, chaque personne uti-lise environ 165 litres d'eau par jour. En Midi-Pyrénées où les journées sont plus chaudes que dans le nord du pays, la consommation moyenne est de 184 litres d'eau par jour et par personne. Mais avant d'être utilisée, l'eau

a suivi tout un parcours.

D'abord, il faut la capter : c'est à dire la prendre ou elle se trouve dans une rivière, un fleuve, une source ou dans une nappe souter-raine. Ensuite, il faut la rendre po-table, puis la transporter et la dis-tribuer.

L'eau potable est produite à partir d'eaux brutes, superficielles ou sou-terraines.

Les eaux superficielles sont cap-tées sur des cours d'eau ou des retenues naturelles ou artificielles. Les eaux pompées sont transpor-tées vers une usine de production d'eau potable.

Dans les Hautes Pyrénées,

on recense environ 134

captages. Ces derniers

doivent être protégés des pollu-

tions naturelles (arsenic), indus-

trielles ou domestiques qui peuvent

mettre en danger la qualité de l'eau.

C'est pourquoi les collectivités lo-

cales ont eu l'obligation de mettre

en place des périmètres de protec-

tion des captages (captage AEP).

Do

Les eaux souterraines, générale-ment de meilleure qualité, peuvent être captées :

• soit par des puits ou des fo-rages, les eaux sont alors issues des nappes souterraines ;• soit par captage d'une source

dont les eaux émergent naturelle-ment.

L'eau est alors simplement stérili-sée avant d'arriver au robinet.

L'utilisation de chlore pour l'eau est systématique depuis 1945.

DANS LA PRATIQUE, SANS AUTORISATION VOUS NE DEVEZ PAS :

• prélever l'eau de la rivière ou détourner le cours d'eau de celle-ci ;• déverser de l'eau usée ou les déchets dans la rivière ;• abattre des arbres ou arbustes qui bordent le cours d'eau ;• pêcher les poissons et crustacés qui peu-plent la rivière, notamment en dehors des périodes et zones de pêche prévues à cet effet ;• creuser et remanier le fond et les berges des cours d'eau, gêner l'écoulement des eaux, barrer par des clôtures les chemins qui longent les cours d'eau.

Périmètre de protection en cours de réalisation - captage de la commune de La Barthe de Neste© photo Pays des Nestes.

Chloration... La Barthe de Neste© photo Pays des Nestes.

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L’EAU POTABLE

Eau de robinet, eau potable, eau de réseau public, eau de distribu-tion, eau de boisson, eau d'alimenta-tion, eau en bouteille...

Toutes ces eaux sont dites po-tables : ce sont des eaux que l'on peut boire sans risque pour la santé.

Une eau potable est définie sui-vant des normes qui fixent notam-ment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d'être présentes. Une eau dite po-table, conforme aux normes, ne jus-

tifie pas qu'elle soit exempte de matières polluantes mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en dan-ger la santé du consomma-teur.

Paramètres organoleptiques Couleur, saveur, odeur et transparence

Paramètres physico-chimiques• concentration en minéraux, pH, température, conductivité• substances indésirables tel que le fluor et nitrates

• indispensable pour avoir un bon goût • présence tolérée en dessous d'un certain seuil

Substances toxiques telles que :• le chrome • le plomb

• teneurs tolérées extrêmement faibles des concentrations maximales admissibles ont été définies• 25μg/l jusqu'en décembre 2013 puis 10μg/l

Paramètres micro biologiquescoliformes ou streptocoques fécaux

Recherche de leurs présence car responsables de diarrhées et fièvres

Pesticides et produits apparentés Teneurs tolérées extrêmement faibles

Paramètres concernant les eaux adoucies livrées à la consommation humaine

Aujourd'hui, 63 paramètres con-trôlent la qualité de l'eau des Euro-péens.

En France, à la fin du XIXe, 6 paramètres suffisaient à définir une eau potable.

Les normes ont considérablement progressé depuis. Elles continuent à évoluer dans le sens d'une tou-jours plus grande exigence : ainsi la dernière directive européenne, prochainement transcrite en droit français, exige que les nouvelles normes soient appliquées aux points de captage, de production, du ré-seau public de distribution d'eau et aux robinets.

LES ASTUCES ET BONS CONSEILS DU DÉGUSTATEUR D'EAU DU ROBINET

• laissez couler l'eau jusqu'à ce qu'elle soit fraiche et laissez la s'aérer quelques minutes dans votre verre ou votre carafe avant de la boire ;

• protégez l'eau de votre carafe fermée par un film plastique et ne la gardez pas plus d'une journée ;

• rincez votre carafe à chaque utilisation et nettoyez la régulière-ment avec de l'eau vinaigrée et du sel, rincez bien ;

• n'utilisez jamais de l'eau chaude du robinet pour préparer vos boissons ou faire la cuisine. Faites chauffer l'eau froide ;

• changez régulièrement vos glaçons ;

• faites preuve d'imagination pour agrémenter le plaisir de boire l'eau.

L’eau potable © Ministère de la Santé

24 25242

Depuis très longtemps, les utilisa-tions de l'eau sont réglementés par des lois. La dernière en place date du 3/01/1992. Elle promulgue que :

«l'eau fait partie du patrimoine commun de la Nation».

UNE EAU GÉRÉE PAR LA COMMUNE

La distribution de l'eau potable relève de la seule compétence des communes ou de groupements de communes (les syndicats ou régies).

Le Ministre de la Santé, par arrêté d'autorisation, détermine les points où les prélèvements pour analyse seront effectués :• au niveau de la ressource : dans

le cours d'eau ou la nappe souter-raine ; • au niveau de la production, c'est

à dire après traitement et avant l'envoi de l'eau dans le réseau de distribution ;• dans le réseau de distribution

directement chez le particulier : point où les eaux sortent des robi-nets (décret 2001-1220).

TOUT LE MONDEEST CONCERNÉ

L'eau et les milieux aqua-

tiques appartiennent à tous.

Ils font partie de notre pa-

trimoine et nous en sommes res-

ponsables.

La réglementation de l'eau concerne

tout le monde: les industriels, les

agriculteurs, les pêcheurs, les mé-

nages.

Cette réglementation précise quels

sont les droits et les devoirs de

chacun.

t

La gestion de ce service se fait soit par :• la collectivité elle-même :

la gestion est alors en régie ; • une société privée (gestionnaire) :

il s'agit alors d'une concession.

LA RESPONSABILITÉ DE CHACUN

Le maire est responsable de la salubrité publique dans sa commune.

Le gestionnaire est le res-ponsable direct de la qualité de l'eau distribuée qu'il est tenu de vérifier en permanence.

L'abonné est responsable de son réseau privé (à partir du compteur) qui ne doit pas être source de contamination du réseau public (pollution par retour d'eau, connexion de puits privés...).

Sous l'autorité du Préfet, les Ser-vices Santé Environnement des DDASS assurent le contrôle offi-ciel sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine. Le Préfet est également chargé d'instruire les demandes de dérogations relatives aux dépassements de normes de qualité prévues par la réglementation.

Les premières sociétés de distri-bution d'eau apparaissent à la fin du 18ème siècle. Des travaux sont entrepris pour mettre en place pro-gressivement la distribution de l'eau dans les maisons.

Les années 1950 ont vu naître les grands travaux d'adduction d'eau dans le Pays des Nestes et l'en-semble des français sont équipés en eau courante à partir de 1980.

26 2726262626 27272227277

LA CONSOMMATION

Le plus gros consommateur d'eau dans le monde est l'agriculture.

En Midi-Pyrénées, elle consomme presque 75% de l'eau utilisée. Heu-reusement, il existe des dispositifs régulant la quantité d'eau utilisée, le comptage, ainsi que des tech-niques comme le goutte à goutte permettant de réaliser des écono-mies d'eau.

Les volumes d'eau utilisés par l'industrie sont considérables même si des efforts ont permis de les ré-duire.

L'eau rentre dans plusieurs procé-dés :

• gisement biologique et minéral notamment la pêche ;

• transport de matières pre-mières ou de déchets ;• entrainement de lavage ;• transport d'énergie ther-

mique ;• production d'énergie ;• réaction chimique et matière

première.

En Midi-Pyrénées, l'industrie consomme 10% de l'eau utilisée ce sont les industries chimiques, agroalimentaires et papetières.

Pour fabriquer 1 tonne de ... il faut… d'eau

Viscose Acier Papier Sucre Carton Ciment Plastique

400 à 11000m3

300 à 600m3

environ 500m3

300 à 400m3

60 à 400m3

environ 30m3

1 à 2 m3

Pour produire … il faut environ… d'eau

1 l de bière1 l d'alcool1 automobile

25 l100 l35 000 l

mmm

mm

pp

c

LE SAVEZ-VOUS ?

Il faut 5 litres d'eau pour

fabriquer 1 litre de lait ; une vache

boit en moyenne 40 litres d'eau

par jour.

Il faut en moyenne 200 à 300

litres d'eau pour faire pousser 1m²

de maïs.

Il faut aussi 1 litre d'eau pour

qu'une poule produise un œuf.

La consommation moyenne d'un ménage est de 165 litres d'eau par jour et par habi-tant. 12 litres sont consa-crés à l'usage alimentaire dont

2 litres seulement sont bus. Voici quelques exemples de

consommation d'eau d'un ménage :

© Agence de l’Eau Adour Garonne

28 29

L’EAU A LA MAISON

COMMENT RÉDUIRE VOTRE CONSOMMATION EN EAU ?

Pourquoi économiser l'eau ?• pour préserver les ressources en

eau, dans l'intérêt général,• pour réduire la facture d'eau,

dans l'intérêt de chacun.L'eau la mois chère est celle que

vous ne consommez pas.

L'eau est une ressource précieuse. Une personne peut gaspiller 20 à 30 % d'eau soit par inadvertance, soit à cause d'un matériel inadapté.

Voici quelques actions qui peuvent réduire votre consommation en eau et également votre facture :

• La pression de distribution de l'eau varie d'un réseau à un autre, d'un lieu à un autre. Cela peut fra-giliser le réseau d'eau et entrainer une surconsommation d'eau.

Si votre pression d'entrée d'eau est supérieure à 3 bars, l'installation

d'un réducteur de pression est alors préconisée. De manière générale, il faut vérifier régulièrement l'état des installations afin d'éviter les fuites. Si le compteur enregistre alors que vous ne consommez pas d'eau, il y a donc une fuite.

• La salle de bains est un lieu ou la consommation d'eau est impor-tante : en privilégiant les douches plutôt que les bains, vous utilisez 3 fois moins d'eau. L'installation d'un mitigeur thermostatique éco-nomisera de précieux litres d'eau et conservera la température de votre eau au moment des coupures (savonnage). Lors du brossage des dents ou le lavage des mains, cou-pez l'eau et utilisez plutôt un verre pour vous rincer la bouche. Dans les toilettes, l'installation des chasses d'eau double débit permet de ré-duire la quantité d'eau utilisée, sans réduire la pression et l'efficacité de la chasse d'eau.

28

CALCUL

DE VOTRE CONSOMMATION EN EAU

Chacun peut calculer facilement la consommation

moyenne de son foyer, par jour et par personne.

Il faut partir sur une consommation hebdomadaire :

• relevez l'index du compteur,

par exemple le samedi : …....... litres ;

• relevez à nouveau l'index du compteur,

le samedi suivant, exactement à la même heure

…....... litres ;

• calculez la consommation hebdomadaire

du foyer : …....... litres (faire la différence des 2 relevés) ;

• la consommation moyenne quotidienne : ….. litres

(diviser la consommation hebdomadaire par 7) ;

• la consommation moyenne par jour/personne :

…....... litres

(diviser le résultat précédent par le nombre de personne du foyer) ;

Votre foyer consomme-t-il plus ou moins que la consom-

mation moyenne de 165 litres par jour et par personne

(soit environ 60m3/an/personne) ?

En le ramenant sur l'année, quelle est votre consomma-

tion moyenne ? Multiplier la consommation moyenne par

jour/personne par 365 jours puis par le nombre de

personnes de votre foyer.

UNE FAMILLE « ÉCO » PEUT RÉDUIRE CETTE CONSOMMATION DE 30% À 40%

Eau consommée Rappel: 1m3=1 000l

Eau consommée Nombre de personnes par foyer

60 000 l 60 m3 1

110 000 l 110m3 2

140 000 l 140 m3 3

170 000 l 170 m3 4

200 000 l 200 m3 5

30 31300

COMMENT L'EAU QUITTE-T-ELLE LA MAISON ?

Une fois utilisée, entre brossage de dents, douches et toilettes, l'eau reprend son parcours dans les tu-yaux d'évacuation.

Le nettoyage de l'eau est indispen-sable. Les réserves d'eau ne sont pas infinies. En rejetant dans la na-ture des eaux polluées, les réserves deviendraient inutilisables pour pro-duire de l'eau potable et le maintien de la qualité de notre environnement

et de nombreuses activités liées à l'eau (tourisme, pisciculture, agricul-ture, industrie...) seraient fortement compromises.

En 1976, une nouvelle loi a obligé les industriels à s'équiper de sta-tions d'épuration. Depuis cette date, les rejets polluants des industries ont été considérablement diminués.

ET APRÈS

LE PRIX DE L'EAU

Pour que l'eau arrive jusqu'au robinet, il faut mettre en

place tout un équipement pour la distribuer. C'est pourquoi

l'eau n'est pas gratuite. La facture de l'eau comprend le ser-

vice de l'eau, la potabilité, la distribution et les redevances

(pollution, prélèvement).

• Dans la cuisine, l'installation d'un mousseur aérateur sur votre évier diminuera de moitié votre consom-mation. Si vous faites la vaisselle à la main utilisez une bassine pour rin-cer vos ustensiles de cuisine. L'uti-lisation optimale (chargement, tem-pérature) d'un lave vaisselle ou un lave linge de classe A économisera au maximum l'eau.

• Pour laver la voiture, les sta-tions de lavage sont plus adaptées car reliées au réseau d'eaux usées, que le simple jet d'eau de la mai-son. L'installation d'un récupérateur d'eau de pluie ainsi que l'eau de la-vage lorsque vous rincez vos lé-gumes servira pour l'arrosage.

Le prélèvement d'eau dans des puits ou forage pour l'usage do-mestique est réglementé depuis dé-cembre 2009 et doit être déclaré auprès de votre mairie.

fi che technique assainissement © - ADEME

32 33

L'ASSAINISSEMENT NON-COLLECTIF OU INDIVIDUEL : Il est utilisé pour des maisons

individuelles et consiste à ins-taller une fosse septique et des tranchées d'infiltration sous terre.

Ce mode d'assainissement non collectif est utilisé, sur notre terri-toire, à plus de 86%. Cette tendance se retrouve à l'échelle départemen-tale. En 2006, 90% des communes des Hautes-Pyrénées sont dotées d'un Service Public d'Assainisse-ment Non Collectif (SPANC).

L'ASSAINISSEMENT COLLECTIF :

C'est l'usine de dépollution des eaux usées des agglomérations.

Dans le Pays des Nestes, seules 19 communes sont équipées d'un as-sainissement collectif.

1 - La collecte des eaux usées se fait à travers un ensemble de cana-lisations permettant l'acheminement de l'eau polluée jusqu'aux égouts puis à la station d'épuration. Le net-toyage des eaux usées dépend du degrés de pollution et des exigences de qualité du milieu naturel dans le-quel l'eau épurée sera rejetée (zone de pêche, baignade, aquaculture...).

2 - Lorsque le relief naturel n'est pas adaptée les eaux sont d'abord «relevées» jusqu'au niveau de l'usine à l'aide de vis ou de pompe.

3 - Il existe 3 niveaux de traite-ment : le traitement primaire éli-mine les gros déchets et les ma-tières solubles en suspension : c'est

Le SPANC a pour mission le contrôle :

• des habitations neuves ou réhabilitées :

> contrôle de conception : le service donne un avis favo-rable ou non sur la conformité du système proposé ;

> contrôle de réalisation : un deuxième avis est donné par le service qui restitue un certificat de conformité ou de non conformité.

• des habitations existantes :

> le technicien vérifie le bon fonctionnement du système (prétraitement et traitement) ainsi que l'entretien du système.

le dégrillage. Puis le traitement se-condaire réduit les polluants dis-sous dans l'eau par des procédés biologiques (le dessablage) ou phy-sicochimique (le déshuilage). 70% des matières en suspension sont alors éliminées. En ajoutant des réactifs chimiques, l'élimination peut atteindre 90%. Enfin vient le traite-ment tertiaire. Il désinfecte l'eau et élimine l'azote et le phosphore, fa-vorisant le développement d'algues. C'est la clarification.

4 - Une fois épurée en usine de dépollution, l'eau est restituée au milieu naturel et poursuit son par-cours naturel d'épuration dans la ri-vière, sans compromettre l'équilibre de l'environnement.

Utiliser l'eau peut la polluer, et son nettoyage coûte cher.Évitons de la salir inutilement !• un évier bouché ?

Plutôt que de mettre un produit chimique, préférez une simple ven-touse ou encore un peu de vinaigre blanc et une brosse.• vaisselle, lessive, bricolage, jardinage :

Utilisez des produits disponibles en grande surface, qui se décompo-sent sans nuire aux milieux naturels.

Assainissement collectif © Agence Véolia Eau

DÉCOUVERTE

L'Aquascope, en vallée

d'Aure, propose une maquette

animée et des jeux interactifs sur

le cycle de l'eau et le fonctionne-

ment d'une usine de dépollution.

D

34 35

Avec ses multiples atouts natu-rels et sa mosaïque de paysages, le Pays des Nestes est un territoire tout particulièrement propice aux éco-aménagements.

En ce qui concerne l'eau, il s'agit de gérer durablement la ressource en quantité et en qualité : eau po-table, eau d'irrigation, eaux usées, eau pour les loisirs.

DE NOUVEAUX MOYENS D'ÉPURATION

Les stations d'épuration avec sable et roseaux ont pour but de traiter les eaux usées sans la mise en place de procédés nocifs pour l'environnement. Ces stations d'épu-ration « biologiques » sont de sé-rieuses concurrentes des stations d'épuration « traditionnelles » sur-tout dans les petites communes, qui,

soucieuses de protéger leur envi-ronnement tout en conservant l'es-thétique de leurs paysages ruraux, peuvent investir dans ce nouveau processus épuratoire.

Depuis 2003, plus de 100 stations s'équipent chaque année d'un sys-tème de filtration par roseaux, en traitement principal. La France pos-sède aujourd'hui plus de 15 500 sta-tions d'épuration de ce type. C'est le choix fait par quelques communes du Pays des Nestes comme Aulon et Azet .

FONCTIONNEMENT DES FILTRES À SABLE

ET À ROSEAUX

Le système est constitué de bas-sins communiquant entre eux par des canalisations. Un premier type de bassins sert de récepteur des

mais les rhizomes continuent de fonctionner en hiver, la station est donc efficace en permanence.

PROJETS AU PAYS DES NESTES

• des stations d'épuration écolo-giques :

Le Syndicat des eaux de la Ba-rousse, du Comminges et de la Save (SEBCS) a commencé les travaux de construction de la station d'épu-ration et du réseau d'assainisse-ment de la commune de Mazères-de-Neste. De même les communes de Beyrède-Jumet, Ilhet et Sarran-colin... se sont regroupées pour ins-taller une station de ce type.

• la réhabilitation des anciennes gravières : situées en bordure des rivières, elles peuvent être simple-ment aménagées en réservoir, étang de pêche ou base de loisirs. A Saint Laurent de Neste, un projet de réha-bilitation des carrières de la Neste propose la réalisation d'une piscine naturelle. Ces bassins de loisir fonc-tionnent selon le même principe que les stations d'épuration : le bassin de baignade est relié à un bassin de régénération des eaux planté de roseaux, la circulation d'eau étant assurée par une pompe. La mise en place d'une petite cascade peut améliorer l'oxygénation.

eaux usées assurant une filtration grossière grâce à des couches suc-cessives de graviers de plus en plus fins plantés de roseaux. Un 2e type de bassins recouverts de sable et plantés aussi de roseaux affine l'épuration. Une autoépuration est assurée grâce à l'activité de micro-organismes aérobies (nécessitant la présence d'oxygène) capables d'ab-sorber les éléments minéraux et organiques et de les transformer. Le rôle des roseaux est d'abord d'éviter le colmatage des filtres et de conserver une bonne oxy-génation. D'autre part, ils créent, au contact de leurs racines et de leurs rhizomes, un milieu favorable au développement des micro-orga-nismes qui prolifèrent. Les résidus accumulés à la surface des filtres forment des boues en quantité très réduite qui seront éliminées tous les 5 à 10 ans. Quant aux roseaux, leurs feuilles sont fauchées tous les ans à l'automne et repoussent facilement,

QUELQUESECO-AMÉNAGEMENTS

La première station d'épura-tion par filtres plantés de ro-seaux a été installée sur la com-mune d'Aulon, en 2000. C'est en effet un procédé simple, efficace, fiable, peu coûteux en énergie et bien intégré dans le paysage qui s'adresse aux petites communes pour 50 à 1000 EH (équivalents ha-bitants), l'emprise au sol étant de 5 à 10 m² par EH.

Station d’épuration par fi ltres plantés de roseaux à Aulon ; petit lac d’Arreau © photos Pays des Nestes

36 37

VOTRE MAIRIE (n°de tél)

…..............................................................…..............................................................

VOTRE GESTIONNAIRE DE L'EAU : (son nom est indiqué sur votre facture d'eau)

…...............................................................................................................................

SPANC : Service Public d'Assainissement Non Collectif.

Depuis 2006, les communes ou communautés de communes qui ne réalisent pas un assainissement col-lectif ont mis en place un SPANC.

Les techniciens du SPANC four-nissent à tout propriétaire et /ou usager toutes les informations

réglementaires et conseils tech-niques nécessaires pour le traite-ment des eaux usées.

Leurs actions consistent à contrô-ler les installations d'assainisse-ment aussi bien lors de construction que pour l'existant (habitations an-ciennes).

La vérification porte sur la confor-mité du dispositif (norme DTU 64-1) mais aussi sur son entretien et son bon fonctionnement.

Le technicien du SPANC vérifie, sur site, l'existence et l'implantation du dispositif.

LE TECHNICIEN DU SPANC DE VOTRE COMMUNE : (s'adresser à la mairie)

…..............................................................…..............................................................

DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales

Elle assure, sous l'autorité des Préfets de Région et de Dépar-tement la mise en œuvre dans un cadre territorial des politiques na-tionales dans les domaines de la santé et de la solidarité.

Elle a un rôle de conseil technique et d'orientation des établissements.

Le laboratoire agréé dans notre département est le Laboratoire Dé-partemental d'Analyses des Hautes-Pyrénées, situé

centre Kennedy rue Edwin Aldri, BP 25 65 025 TARBES cedextél. : 05 62 56 71 65 fax : 05 62 56 71 66

>>> Adresse : DDASS DES HAUTES-PYRÉNÉESplace Ferré - BP 1 33665013 Tarbes cedex 9tél. : 05 62 51 79 79 fax : 05 62 93 94 83

ONEMA : Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques

Il succède au Conseil Supérieur de la Pêche en 2006 suite à la loi sur l'eau et les milieux aquatiques. Organisme technique français, il est la référence en matière de connais-sance et de surveillance de l'état des eaux et sur le fonctionnement écologique des milieux aquatiques. Il a également un rôle consultatif.

Ses objectifs sont de restaurer et préserver des milieux aquatiques via la police de l'eau et de la pêche en eau douce.

>>> Adresse : ONEMA20 boulevard du 8 mai 1945 65 000 Tarbestél. : 05 62 34 11 97

LES INTERLOCUTEURS DE L’EAU

>>> LES INTERLOCUTEURS DE L'EAU DE

VOTRE COMMUNE

>>> LES INTERLOCUTEURS DE L'EAU

DES HAUTES-PYRÉNÉES

38 39388383838

DDT :Direction Départementale des Territoires

Elle est chargée de mettre en œuvre les politiques d'aménage-ment et de développement durable des territoires.

Les 4 grands domaines d'inter-vention structurant l'action et l'or-ganisation de la DDT des Hautes Pyrénées sont :• l'aménagement et le dévelop-

pement des territoires (urbanisme, aménagement, habitat, foncier),• l'environnement et les risques,• l'économie agricole et rurale,• ingénierie territoriale renouve-

lée suite au Grenelle de l'Environne-ment

>>> Adresse : DDT DES HAUTES-PYRÉNÉEScité administrative3 , rue LordatBP 1 34965013 Tarbes cedextél. : 05 62 51 41 41fax :05 62 51 15 07courriel : ddt@hautes-pyrenees.gouv.fr

AEAG : Agence de l'Eau Adour Garonne

Elle est un pôle d'incitation et de concertation pour préserver et mieux gérer les ressources en eau des bassins de l'Adour, la Garonne, la Dordogne et la Charente.

Elle met en œuvre les orientations politiques de l'eau, en accord avec le Comité de Bassin. L'agence fait jouer la solidarité des usagers de l'eau en contribuant au financement des ouvrages et des actions de:

réduction des pollutions,préservation des milieux aqua-

tiques, gestion économe et durable des ressources en eau, connais-sance de l'état et de l'évolution des ressources.

>>> Adresse : AGENCE DE L'EAU ADOUR GARONNE 90, rue du Fénétra31 078 Toulouse cedex 4tél. : 05 61 36 37 38 fax : 05 61 36 37 28www.eau-adour-garonne.frwww.jeconomiseleau.org

la délégation de Pau pour le Dépar-tement des Hautes-Pyrénées :

AGENCE DE L'EAU ADOUR GARONNE 7, passage de l'EuropeBP 7 50364075 Pau cedextél. : 05 59 80 77 90fax : 05 59 80 77 99

CO

NC

LUSIO

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Ainsi, l'eau du Pays des Nestes présente à la fois :

• un réseau hydrographique remarquable mais à débit variable selon les saisons ;• une flore et une faune diversifiées mais vulnérables donc à protéger ;• de multiples usages qui vont en s'amplifiant ;• un intérêt touristique pour les paysages ; la biodiversité et les multiples activités pro-

posées.

TOUT LE MONDE EST CONCERNÉ.

L'eau potable n'est pas tout à fait un don du ciel. Avant de par-venir au robinet, elle a subit des traitements plus ou moins pous-sés, elle a été stockée, achemi-née puis distribuée.

L'eau potable est donc une denrée rare et précieuse qui a un coût et qu'il ne faut pas gaspiller. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'elle est produite à partir de ressources naturelles qu'il convient de protéger afin d'éviter la mise en place de traitements com-plexes et coûteux.

ELLE EST ET DOIT RESTER, SYNONYME DE VIE, DE BOISSON,

DE LOISIRS, DE PLAISIR.

SYNDICAT MIXTE DU PAYS DES NESTES14, rue de la poste 65 250 La Barthe de Nestetél. /fax : 05 62 98 50 28courriel : pays.des.nestes@orange.frsite : www.pays-des-nestes.fr

site : www.pir-edes.eu

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