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886 The Journal of Emergency Medicine Diego recurent un questionnaire d’evaluation de leur ttat de preparation en cas de dbastre. Trente agences retourn- erent le questionnaire complete. Parmi celles-ci, 90% ont un plan de desastre ecrit, mais seulement 33% organisent des exercicesreguliers afin de mettre ce plan en pratique. Quatre-vingt-seize pour cent des agences ont des numeros oi les malades peuvent les joindre 24 heures sur 24. Vingt- cinq pour cent des agences qui ont des clients qui dependent d’un respirateur n’avisent pas les compagnies de services publics de leurs besoins speciaux. Parmi 11 agencessubven- tion&es par un hapital, 18% ont des ententes de soutien en case de dtsastre avec d’autres agences, tandis que 79% des agences qui ne sont pas subvention&es par un hapital ont une telle entente. La majorite (92%) des agences pri- vees a but lucratif ont des ententes de soutien, mais seule- ment 38% des agences publiques ou a but non lucratif ont de telles ententes. De plus, 31% des agences de soins a domicile ne se croient pas en mesure de repondre aux be- soins de leurs clients en cas de dtsastre. Des recommandat- ions specifiques pour la mise sur pied et la pratique de plans de dtsastre pour ces agences sont Babortes. Cl BRULURES CAUSBES PAR UN COUSSIN RLEC- TRIQUE. Bill TJ, Edlich RF, Himel HN, pp 819-824. Les personnes qui souffrent de deficits sensoriels sont particulierement vulnerables aux brthures causees par les coussins Clectriques. Nous presentons deux cas de person- nes a la peau insensible qui subirent des brulures aux pieds du deuxieme et du troiseieme degres causeespar un coussin chauffant. Ce type de blessure aurait pu Btre evitt si les malades avaient compris les risques associts au coussin tlectrique. 0 HTLV-I (HUMAN T-CELL LYMPHOTROPHIC VI- RUS TYPE-I) RETROVIRUS ET MALADIE CHEZ L’HOMME. Bentrem DJ; McGovern EE, Hammarskjiild M-L, Edlich RF, pp 825-832. HTVL-I fut le premier retrovirus pathogene identifie chez l’humain. Cette atteinte est maintenant relik a un certain nombre de maladies, notamment la leucbmie/ lymphome a lymphocyte T chez l’adulte et le syndrome connu sous le nom de myelopathie associee au HTLV ou paraparesie spasmodique tropicale. Pour le mtdecin d’ur- gence qui pratique aupres de malades provenant de groupes a risque &eve, l’infection au HTLV-I et son atteinte assoc- iCe representent un dCfi grandissant. Cet article dtcrit le mode de transmission, la seroprevalence, les maladies associees et les methodes de contr8le de la proliferation de ce retrovirus. 0 OCTAVE LANDRY: LE SYNDROME DE GUIL- LAIN-BARR&. Brody AJ, Sternbach G, Varon J, pp 833- 837. Les caracteristiques cliniques du syndrome de Guillain- Barre furent d&rites pour la premiere fois par Octave Landry en 1859. Par la suite, Guillain, Barre et Strohl dtcrivirent un syndrome similaire qui presentait Cgalement une augmentation importante de I’albumine dam le liquide cephalo-rachidien sans augmentation des globules blancs, soit une “dissociation albuminocytologique”. Les constat- ations cliniques qui caracterisent le syndrome de Guillain- Barre sont la paralysie symetrique ascendante et I’areflexie. Le diagnostic differentiel est vaste, et souvent les prtsenta- tions prdcoces sont ma1 diagnostiqutes. Le medecin d’ur- gence doit preter une attention particuliere aux divers syn- dromes de compression de la moelle Cpiniere qui peuvent avoir des presentations similaires. Le traitement comprend I’hospitalisation et une evaluation frequente de la capacitt vitale afin de determiner le besoin de soins ventilatoires. q ORGANISATOIN DE L’RQUIPEMENT DE L’AIRE DE RRANIMATION DES ADULTES AU D$PARTB- MENT D’URGENCE. Yaron M, Ruiz E, Baretich MF, pp 845-848. II est important que l’aire de reanimation au departe- ment d’urgence soit disposee de facon a permettre une cir- culation adequate du personnel autour du malade et de permettre un accbs rapide et efficace a l’dquipement. Le monitorage et l’administration de gaz par le haut reduira l’interference creee par des composantes mecaniques. L’equipement de reanimation preassemble et une organisa- tion du materiel selon un systhme intuitif relic a l’anatomie permettent un accbsrepide a l’equipement ntcessaire. 0 SOULAGEMENT DWNE CRPHALRE POST- TRAUMATIQUE GRACE A LA CHLORPROMAZINE INTRAVEINEUSE. Herd A, Ludwig L, pp 849-851. Nous presentons le cas d’un jeune homme de 18 ans qui manifesta une cephalde de type vasculaire trois jours aprts avoir subi un traumatisme cr8nien mineur ferme. La ceph- alee disparut complkement sans r&&live grace a une dose unique de chlorpromazine intraveineuse. Ce cas et les quel- ques autres dont fait &at la litterature illustrent que la reaction a un traitement anti-migraineux ne peut permettre en soi de diagnostiquer ou de confirmer un diagnostic de migraine, ni d’eliminer d’autres pathologies intra- crlniennes. q LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR AU DJb’AR- TEMENT D’URGENCE: UN DOCUMENT DE CON- SENSUS DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES M&DECINS D’URGENCE. Ducharme J, pp 855-866. Le motif de consultation le plus courant en medecine d’urgence est la douleur. Cependant, elle est difficilement

Soulagement dune céphaée posttraumatique grace a la chlorpromazine intraveineuse

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886 The Journal of Emergency Medicine

Diego recurent un questionnaire d’evaluation de leur ttat de preparation en cas de dbastre. Trente agences retourn- erent le questionnaire complete. Parmi celles-ci, 90% ont un plan de desastre ecrit, mais seulement 33% organisent des exercices reguliers afin de mettre ce plan en pratique. Quatre-vingt-seize pour cent des agences ont des numeros oi les malades peuvent les joindre 24 heures sur 24. Vingt- cinq pour cent des agences qui ont des clients qui dependent d’un respirateur n’avisent pas les compagnies de services publics de leurs besoins speciaux. Parmi 11 agences subven- tion&es par un hapital, 18% ont des ententes de soutien en case de dtsastre avec d’autres agences, tandis que 79% des agences qui ne sont pas subvention&es par un hapital ont une telle entente. La majorite (92%) des agences pri- vees a but lucratif ont des ententes de soutien, mais seule- ment 38% des agences publiques ou a but non lucratif ont de telles ententes. De plus, 31% des agences de soins a domicile ne se croient pas en mesure de repondre aux be- soins de leurs clients en cas de dtsastre. Des recommandat- ions specifiques pour la mise sur pied et la pratique de plans de dtsastre pour ces agences sont Babortes.

Cl BRULURES CAUSBES PAR UN COUSSIN RLEC- TRIQUE. Bill TJ, Edlich RF, Himel HN, pp 819-824.

Les personnes qui souffrent de deficits sensoriels sont particulierement vulnerables aux brthures causees par les coussins Clectriques. Nous presentons deux cas de person- nes a la peau insensible qui subirent des brulures aux pieds du deuxieme et du troiseieme degres causees par un coussin chauffant. Ce type de blessure aurait pu Btre evitt si les malades avaient compris les risques associts au coussin tlectrique.

0 HTLV-I (HUMAN T-CELL LYMPHOTROPHIC VI- RUS TYPE-I) RETROVIRUS ET MALADIE CHEZ L’HOMME. Bentrem DJ; McGovern EE, Hammarskjiild M-L, Edlich RF, pp 825-832.

HTVL-I fut le premier retrovirus pathogene identifie chez l’humain. Cette atteinte est maintenant relik a un certain nombre de maladies, notamment la leucbmie/ lymphome a lymphocyte T chez l’adulte et le syndrome connu sous le nom de myelopathie associee au HTLV ou paraparesie spasmodique tropicale. Pour le mtdecin d’ur- gence qui pratique aupres de malades provenant de groupes a risque &eve, l’infection au HTLV-I et son atteinte assoc- iCe representent un dCfi grandissant. Cet article dtcrit le mode de transmission, la seroprevalence, les maladies associees et les methodes de contr8le de la proliferation de ce retrovirus.

0 OCTAVE LANDRY: LE SYNDROME DE GUIL- LAIN-BARR&. Brody AJ, Sternbach G, Varon J, pp 833- 837.

Les caracteristiques cliniques du syndrome de Guillain- Barre furent d&rites pour la premiere fois par Octave Landry en 1859. Par la suite, Guillain, Barre et Strohl dtcrivirent un syndrome similaire qui presentait Cgalement une augmentation importante de I’albumine dam le liquide cephalo-rachidien sans augmentation des globules blancs, soit une “dissociation albuminocytologique”. Les constat- ations cliniques qui caracterisent le syndrome de Guillain- Barre sont la paralysie symetrique ascendante et I’areflexie. Le diagnostic differentiel est vaste, et souvent les prtsenta- tions prdcoces sont ma1 diagnostiqutes. Le medecin d’ur- gence doit preter une attention particuliere aux divers syn- dromes de compression de la moelle Cpiniere qui peuvent avoir des presentations similaires. Le traitement comprend I’hospitalisation et une evaluation frequente de la capacitt vitale afin de determiner le besoin de soins ventilatoires.

q ORGANISATOIN DE L’RQUIPEMENT DE L’AIRE DE RRANIMATION DES ADULTES AU D$PARTB- MENT D’URGENCE. Yaron M, Ruiz E, Baretich MF, pp 845-848.

II est important que l’aire de reanimation au departe- ment d’urgence soit disposee de facon a permettre une cir- culation adequate du personnel autour du malade et de permettre un accbs rapide et efficace a l’dquipement. Le monitorage et l’administration de gaz par le haut reduira l’interference creee par des composantes mecaniques. L’equipement de reanimation preassemble et une organisa- tion du materiel selon un systhme intuitif relic a l’anatomie permettent un accbs repide a l’equipement ntcessaire.

0 SOULAGEMENT DWNE CRPHALRE POST- TRAUMATIQUE GRACE A LA CHLORPROMAZINE INTRAVEINEUSE. Herd A, Ludwig L, pp 849-851.

Nous presentons le cas d’un jeune homme de 18 ans qui manifesta une cephalde de type vasculaire trois jours aprts avoir subi un traumatisme cr8nien mineur ferme. La ceph- alee disparut complkement sans r&&live grace a une dose unique de chlorpromazine intraveineuse. Ce cas et les quel- ques autres dont fait &at la litterature illustrent que la reaction a un traitement anti-migraineux ne peut permettre en soi de diagnostiquer ou de confirmer un diagnostic de migraine, ni d’eliminer d’autres pathologies intra- crlniennes.

q LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR AU DJb’AR- TEMENT D’URGENCE: UN DOCUMENT DE CON- SENSUS DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES M&DECINS D’URGENCE. Ducharme J, pp 855-866.

Le motif de consultation le plus courant en medecine d’urgence est la douleur. Cependant, elle est difficilement