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12 11 10 4 2 Sauter une généra- tion peut s’avérer fiscalement avanta- geux S’engager ou re- joindre le camp des perdants... Rachat d’actions propres, une situa- tion win-win pour l’entreprise et l’in- vestisseur La qualité à l’échelle mondiale Guerre et paix sur les places bour- sières Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 05 - 3 mai 2013

Stratégie & Accents Stratégie

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Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

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2Sauter une généra-tion peut s’avérer fiscalement avanta-geux

S’engager ou re-joindre le camp des perdants...

Rachat d’actions propres, une situa-tion win-win pour l’entreprise et l’in-vestisseur

La qualité à l’échelle mondiale

Guerre et paix sur les places bour-sières

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 05 - 3 mai 2013

Page 2: Stratégie & Accents Stratégie

En tant que grands-parents, vous pouvez impliquer vos petits-enfants dans votre suc-cession. Ainsi, un testament “divide et impera” permet de répartir un héritage sur un plus grand nombre de légataires (la technique est également appelée saut de génération). Vous pouvez favoriser directement vos petits-enfants à hauteur de la “quotité disponible” de votre succession car vous ne pouvez déshériter vos propres enfants.

Fiscalité

En optant pour un testament “divide et impera”, vous évitez que des droits de succession ne soient payés deux fois sur les mêmes biens : une première fois par vos enfants à votre décès et une deuxième fois par vos petits-enfants au décès de leurs parents. Cette tech-nique est fiscalement avantageuse pour les “parents en ligne directe, les conjoints, les partenaires cohabitants et toutes les personnes assimilées”. Ces héritiers seront taxés individuellement sur leur part d’héritage nette. En Flandre, l’héritage est scindé en deux – une partie mobilière et une partie immobilière - pour le calcul des droits de succession.

Plus l’héritage est important, plus les héritiers risquent de tomber dans une tranche d’impo-sition élevée. Si vous transmettez une partie de votre héritage à vos petits-enfants, la base imposable diminue pour les autres héritiers, de même que les droits de succession.

Sauter une génération peut s’avérer fiscalement avantageux

C O N S E I L

• Pour de plus amples informations,

vous pouvez demander le guide KBC

“Héritages, donations et testaments”

sur le site KBC ou dans votre agence

KBC.

Si vous voulez êtes certain de favoriser vos petits-enfants, mieux vaut rédiger un testament

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Stratégie

Le taux des droits de succession est appliqué séparément sur chacune de ces catégories, ce qui permet de ré-aliser une économie substantielle. À Bruxelles et en Wallonie, il n’y a pas de distinction entre patrimoine mobilier et immobilier.Pour les successions ouvertes en Flandre, dont les légataires sont sou-mis au taux applicable “entre autres personnes”, la technique “divide et impera” n’engendre toutefois aucun avantage fiscal, sauf en cas de re-cours à la scission entre l’usufruit et la nue-propriété pour certains biens dans le testament. Ces héritiers ne sont en effet pas taxés sur leur part d’héri-tage nette (pas de prélèvement indi-viduel) mais sur la somme totale des parts d’héritage. Une fois calculés, les

droits de succession dus sont répartis de manière proportionnelle entre les différents héritiers. Dans la Région de Bruxelles-Capitale, cette règle s’ap-plique également aux successions ouvertes entre oncles, tantes, neveux, nièces et autres. En Wallonie, un tel système de regroupement n’existe pas encore. Le testament “divide et impera” est donc applicable à toutes les catégories d’héritiers. Tous les hé-ritiers, quelle que soit leur catégorie, sont en effet taxés séparément sur leur part d’héritage nette.

Le saut de génération est-il désormais prévu par la loi ?La nouvelle loi du 10 décembre 2012 rend le saut de génération partielle-ment possible sans legs, uniquement dans la mesure où le parent acquiert l’héritage de son propre parent (soit le grand-père/la grand-mère). Cela n’est possible qu’après le décès du grand-père/de la grand-mère . L’ini-tiative revient donc aux enfants et non aux grands-parents. Le grand-père/la grand-mère ne peut être sûr(e) que son héritage reviendra à ses petits-en-fants étant donné que cela ne peut être établi au préalable de manière juridiquement valable entre les parties concernées.Le grand-père/la grand-mère qui sou-haite favoriser ses petits-enfants avec certitude a donc intérêt à établir un testament en faveur de ceux-ci.

Sur le plan fiscal, la renonciation par le parent à l’héritage du grand-père/de la grand-mère n’entraînera toute-fois aucune économie. La renoncia-tion ne peut en effet préjudicier l’État, de sorte que les droits de succession seront aussi élevés que dans le cas où le parent ne renonce pas à l’héritage.

Exemple :

Monsieur Dupont est veuf et est domicilié en Flandre. Biens meubles : 1 200 000 EUR. Il a deux enfants et cinq petits-enfants.

Un testament “divide et impera” n’a pas été rédigé :

Un testament “divide et impera” a été rédigé :

Selon la loi, les deux enfants héritent cha-cun de la moitié de la succession (chacun 600 000 EUR) et paient chacun 114 000 EUR de droits de succession. Total des droits de succession dus : 228 000 EUR.

Monsieur Dupont a rédigé un testament prévoyant l’attribution d’un tiers de ses avoirs à chacun de ses enfants (la réserve demeurant ainsi intacte) et d’un tiers à ses petits-enfants. Chaque enfant doit payer des droits de succession sur 400  000 EUR, en l’occurrence 60  000 EUR. Les petits-enfants devront payer des droits de succession sur 80  000 EUR, à savoir 4 200 EUR. Total des droits de succession dus : 141 000 EUR.

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Stratégie

L’implosion du système financier chypriote, les menaces de la Corée du Nord, l’Italie qui se cherche un président et un gouvernement, une Banque centrale japonaise qui sou-haite vider le marché des obligations d’État nipponnes, la baisse des prix de l’or, du pétrole et des matières premières, des indicateurs en de-mi-teintes,... constituent les nom-breux axes de notre stratégie d’inves-tissement, dont le fil rouge demeure toutefois le même : les investisseurs qui restent à l’écart sont perdants.

Leçons chypriotes

Aujourd’hui Chypre, demain la Slové-nie ? Sans la pression des marchés, les dirigeants européens ne sont pas en mesure d’imposer des réformes. Depuis le Sommet européen de la fin juin 2012, tous les dossiers restent sans solution. Dans certains do-maines, l’Europe fait même marche arrière.La Banque centrale européenne est seule pour soutenir la zone euro, avec succès jusqu’ici. Son président Mario Draghi a annoncé en août 2012 qu’il mettrait tout en œuvre pour protéger l’euro, qui est irréversible. À ce jour, il

n’a pas dû intervenir. Ses propos ont suffi à convaincre les marchés que la crise ne compromettrait pas la survie de la zone euro.

L’Europe joue avec le feu !La Commission européenne a consta-té que plusieurs pays de la zone euro n’ont pas atteint leurs objectifs budgé-taires pour 2012. C’est le cas notam-ment de la Belgique (déficit de -3,7%

du PIB au lieu de -2,8%), de l’Espagne (-6,8% au lieu de -4,4%), de la France (-4,7% au lieu de -4,5%),...(voir le graphique en page 5)La Commission se montre en outre plus laxiste dans son appréciation des objectifs 2013. Cette année, les défi-cits suivants sont tolérés : -3,7% au lieu des -3% prévus initialement pour la France, -2,45% au lieu de -2,15% pour la Belgique, -5,5% au lieu de -3% pour le Portugal,... Le manque de discipline budgétaire et la mollesse du contrôle européen ne sont-ils pas jus-tement à l’origine de la crise de l’euro ?Depuis 2011, presque tout l’Occident

mène une politique budgétaire stricte visant à assainir les finances pu-bliques. «Si» tout se déroule comme prévu, l’austérité sera encore plus marquée en 2013 qu’en 2012. Nous disons bien «si», car en Europe, la pression politique monte pour adoucir la rigueur. Aux États-Unis, les efforts s’intensifient, mais les Démocrates et les Républicains restent profondé-ment divisés sur la politique budgé-taire. Le Japon continue de mener une politique accommodante. En 2012, le déficit budgétaire japonais s’est établi à -9,9% du PIB.

Le terrain glissant de la relance économiqueAprès quatre années de redressement économique, la conjoncture mondiale évolue toujours sur un terrain glissant. L’Europe ne parvient pas à sortir de la récession. La croissance escomptée de -0,6% pour la zone euro (contre -0,5% en 2012) cache un premier se-mestre extrêmement faible, suivi par une reprise au second semestre qui tient davantage de l’espoir que de la réalité. L’année est presque à mi-che-min et les indicateurs de confiance restent en berne.Aux États-Unis, les indicateurs sug-gèrent la poursuite d’une croissance économique modérée, malgré le res-serrement fiscal. Le Japon continue pour sa part de réaliser de piètres performances, malgré les incitants massifs. En Asie, la croissance a as-sez fortement réduit la voilure à la mi-

S’engager ou rejoindre le camp des per-dants...

C O N S E I L

• Lisez également ‘L’avis d’un expert’ sur

www.kbc.be/epargneetplacements.

Si tous les plans sont mis en œuvre, l’austérité sera encore plus marquée en 2013 qu’en 2012

Stratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Stratégie

2012, mais les derniers baromètres de confiance annoncent une embellie conjoncturelle.

À quand la «grande ro-tation» ?Tant que l’inflation reste faible, les épargnants et les investisseurs ac-cepteront encore le rendement quasi nul des livrets d’épargne et des obli-gations d’État mais pendant combien de temps ? L’investisseur en quête de rendement n’a pas d’autre choix que d’opter pour les actions. Le choix a ra-rement été aussi clair qu’aujourd’hui. Quand le glissement des obligations vers les actions va-t-il se produire ?Les actions sont bon marché, sur-tout par rapport aux obligations. Sur la base du bénéfice escompté pour les douze prochains mois, le rapport cours/bénéfice s’élève à 11,9 pour les actions européennes et à 14,4 pour leurs consœurs américaines. Le rendement des bénéfices (= l’inverse du rapport cours/bénéfice) s’élève en moyenne à 8,4% pour les actions européennes, ce qui représente une prime de plus de 7 points de pourcen-tage par rapport au taux obligataire

allemand.Les actions comportent bien entendu plus de risques que les obligations

d’État allemandes. Une prime est donc justifiée, mais les rapports sont aujourd’hui totalement bouleversés. L’équilibre ne pourrait être rétabli que si les taux obligataires grimpent à en-viron 8,5% ou si les cours des actions sont multipliés par deux. Il s’agit de deux scénarios extrêmes, mais il est évident qu’il faut investir en actions et non en obligations

Objectifs budgétaires et dé�cits effectifs (en % du PIB)

-9%

-8%

-7%

-6%

-5%

-4%

-3%

-2%

-1%

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5%

Belgique Pays-Bas France Italie Espagne Portugal

2011 (Dé�cit effectif)2012 (Objectif en décembre 2011)2012 (Dé�cit effectif)2013 (Objectif en décembre 2011)2013 (Objectif en mars 2013)

Aux États-Unis, les indicateurs suggèrent le maintien d’une croissance économique

modérée

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Stratégie

57%

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2% 5%

7,5%

37,5%45%

2%8%

25%

28%

47%

Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque ac-tions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investisse-ments dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 30% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 45%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations re-présentent 60% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 22,5% (soit 50% de 45%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 37,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 52% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital pro-tégé se voient attribuer un poids de 50%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 41% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 25% (soit 50% de 50%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 16% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 75% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 36%. Leur risque actions s’élève à 50%. Le volet obligataire représente 18% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il est en-tièrement composé de la partie à revenu fixe des investissements en actions avec protection du capital (soit 50% de 36%, voir ci-dessus). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS(très) dynamique

AutresUSD

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONSdéfensif

AutresUSD

(très) dynamiquetrès défensif

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100%

EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Pas d’alternative aux actions

Les investissements en liquidités rapportent à peine 1%. Le rendement des obligations d’État est maigre et la moindre hausse des taux peut entraîner une perte de cours qui l’annule complètement. Les obli-gations d’entreprises et des marchés émergents offrent un beau rendement potentiel, mais l’investis-seur qui veut faire fructifier son patrimoine doit réso-lument opter pour les actions.

•À lui seul, le rendement de dividende des actions (en moyenne 3,6% en Europe) rapporte plus qu›un investissement en obligations ou en liquidités.

•Les actions européennes et américaines affichent une décote de plus de 20% par rapport au ratio cours/bénéfice moyen de ces quinze dernières années.

Portefeuille d’actions

Nous préférons les actions américaines aux valeurs européennes. Alors que les États-Unis trouvent un remède durable à leurs problèmes budgétaires, l’Eu-rope néglige les solutions fondamentales de sortie de crise. Entre-temps, l’écart conjoncturel se creuse de part et d’autre de l’Atlantique. Les entreprises améri-caines sont en outre plus rentables que les sociétés européennes.Les actions à haut dividende constituent une solide base pour le portefeuille d’actions. Elles génèrent un excellent rendement, elles sont moins volatiles, elles s’intègrent parfaitement dans une stratégie buy-and-hold, elles font souvent l’objet d’un rachat par leur société ou d’une acquisition,...La couverture du risque baissier reste essentielle. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.

Portefeuille obligataire

Nous préférons les obligations d’entreprises aux obli-gations d’État. Les obligations d’entreprises ne de-vraient plus générer un important gain de cours, mais vu la faiblesse actuelle des taux, tout supplément est bon à prendre.Les obligations des marchés émergents génèrent des intérêts supérieurs. Malgré les fondamentaux financiers et économiques relativement sains des pays émergents, les taux dépassent largement leurs homologues occidentaux. Une éventuelle apprécia-tion des devises locales face à l’euro peut en outre déboucher sur un rendement supplémentaire. Une ventilation adéquate entre les différentes devises de-meure dès lors essentielle.

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Stratégie

Dollar américain

La crise de l’euro pourrait déclencher un nouveau regain d’aversion pour le risque dans les prochains mois, alors que le gouvernement américain a trou-vé une solution durable à la problé-matique budgétaire. La valeur d’une monnaie est également déterminée par la croissance économique de son pays d’origine. L’écart de croissance entre l’Europe (récession) et les États-Unis (croissance modérée) se creuse. Tant que le cours de change EUR/USD dépassera 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-éva-lué. Le cours d’équilibre évolue en outre vers 0,90 à 1,00 USD/EUR.

Technologies médicales

Le segment des équipements et ser-vices médicaux, qui fait partie du secteur pharmaceutique, est forte-ment concentré sur l’Amérique. Les États-Unis interviennent à hauteur de 80% dans la capitalisation boursière, contre seulement 11% pour l’Europe. Il s’agit donc pour nous d’un bon moyen pour exprimer notre préfé-rence pour les États-Unis et le dollar

américain. Le flou entourant le bud-get américain et le plan Obamacare a pesé sur le segment en 2012. Il est entre-temps évident qu’il ne sera pas frappé par des mesures d’économies. Le segment recèle un potentiel de croissance incontesté à long terme. Il est tiré par l’innovation et d’impor-tantes améliorations en termes de qualité et de productivité. Le segment connaît une croissance bénéficiaire tendancielle plus élevée que le sec-teur pharmaceutique ou le marché global. Il ne se comporte toutefois pas mieux en Bourse. Sa valorisation est donc devenue encore plus attrayante en termes relatifs.

Entreprises américaines rachetant leurs actionsNous préférons la Bourse américaine à sa consœur européenne (cf. supra). Nous optons pour les sociétés qui ra-chètent leurs actions. Ce choix sou-ligne notre préférence pour la «valeur» (au détriment de la «croissance») et renforce notre penchant pour les ac-tions de rendement.

Technologies médicales recèle un potentiel de croissance incontesté à long terme

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Stratégie

Perspectives économiques24-04-2013 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)2012 -0,5 0,2 2,2 1,9 2013 -0,6 0,5 2,3 1,1 2014 1,1 1,8 2,7 1,6Inflation (%)2012 2,5 2,9 2,1 0,0 2013 1,6 3,0 1,6 0,1 2014 1,8 2,6 1,9 0,9Taux officiel (%) (*)24-04-2013 0,75 0,50 0,25 0,1007-2013

10-2013Taux à dix ans (%) (*)24-04-2013 1,24 1,69 1,70 0,6507-201310-2013Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY24-04-2013 - 0,85 1,30 129,5007-2013 -10-2013 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Stratégie

Buyback America est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à dissuader d’un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 1% en cas de sortie (max. 1 500 EUR). Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Les informations clés pour l’investisseur, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement en néerlandais (et en français pour les informations clés pour l’investisseur) dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution)  : 25%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo) ainsi que sur www.kbc.be/recherchefonds.

Les États-Unis affichent une santé économique relativement bonne : la confiance se redresse, 150 000 em-plois sont créés en moyenne men-suelle, le marché résidentiel redémarre et l’activité du secteur de la construc-tion se trouve à son niveau le plus élevé depuis la crise. Les entreprises restent très compétitives de sorte que leurs bénéfices dépassent le niveau d’avant la crise.

Le rachat d’actions propres en-voie un signal fort. Il montre en effet

que le management juge son action sous-évaluée. Or les patrons sont les mieux placés pour prévoir l’évolution de leur société.

À terme, les entreprises versant un pourcentage élevé de leur bénéfice éclipsent souvent la concurrence. Le versement d’un dividende élevé tra-duit en effet généralement une poli-tique financière efficace, les liquidités excédentaires n’étant pas thésauri-sées mais affectées aux projets les plus rentables au détriment de pro-

grammes prestigieux mais déficitaires.

Mais attention, les liquidités excédentaires ne sont effec-tivement reversées aux in-vestisseurs que si les actions rachetées sont détruites car c’est en effet à cette condi-tion que l’importance relative des actionnaires conservant leurs titres augmente et qu’il y a création de valeur pour ceux-ci.

KBC Equity Fund Buyback AmericaUn compartiment qui investit en ac-tions d’entreprises américaines ra-chetant leurs actions ? En tant que promoteur, KBC propose Buyback America, un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund, qui investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises américaines me-nant une politique de rachat d’actions propres. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composition du portefeuille. Le compartiment est libellé en USD. En tant qu’investisseur, vous courez par conséquent un risque de change. Mieux vaut donc vous assurer auprès de votre chargé de relations de la pertinence de ce compartiment dans votre portefeuille d’investissements.

Voir note 1 en dernière page

Rachat d’actions propres, une situation win-win pour l’entreprise et l’investisseur

À r e t e n i r :

• Un dividende élevé témoigne géné-

ralement d’une gestion financière

efficace.

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Page 11: Stratégie & Accents Stratégie

Conditions : période d’émission du 29 avril 2013 au 1er juin 2013 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 7 juin 2013. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement minimal : 2 500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 2% . Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Commission de gestion : jusqu’à 2,4% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Classe de risque légale : 3 sur une échelle de 0 (faible risque) à 6 (risque élevé). En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi. Montant de retrait minimal : 1 250 EUR.

Les investisseurs particuliers et ins-titutionnels continuent de craindre une nouvelle récession mondiale (qui frapperait durement les entreprises) et l’implosion du système financier, victime des problèmes de la zone euro. Les actions restent par consé-quent bon marché. L’investisseur en quête de rendement a cependant peu d’autres choix. Une hausse minimale des cours suffit déjà pour que les ac-tions surperforment les obligations ou les liquidités.

Les cours des actions sont étroitement liés au bénéfice des entreprises sous-jacentes. Les bénéfices ont explosé entre le quatrième trimestre 2009 et le premier trimestre 2012, mais cette période est aujourd’hui révolue. De-puis le deuxième trimestre 2012, les bénéfices des entreprises américaines se situent à un niveau élevé, mais leur croissance a atteint un sommet. L’Eu-rope reste à la traîne des États-Unis en matière d’évolution des bénéfices - en 2012, ils y ont reculé de près de 3,5% par rapport à l’année précédente -, mais malgré ce recul global, les entre-prises européennes dont les bénéfices ont encore progressé ces derniers tri-mestres restent assez nombreuses.

KBC-Life MI Security World Select Comfort Booster-2

KBC-Life MI Security Wor-ld Select Comfort Booster-2 est un fonds lié à l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest. Son rendement est lié à un panier de 20 actions d’entreprises de qualité affichant une ca-pitalisation boursière élevée. Son objectif d’investissement consiste à prendre en compte à l’échéance finale 150% de la hausse éventuelle* du panier de 20 actions. Une baisse éventuelle* est prise en compte à hauteur de 100%, avec un maximum de 10%. En d’autres termes, l’un des objectifs d’investis-sement consiste à prendre en compte au moins 90% de la prime nette in-vestie (hors taxes et frais d’entrée) à l’échéance finale.

La valeur d’inventaire initiale du fonds s’élève à 1 000 EUR. La durée du fonds s’élève à 5 ans et 2 mois.

* (la valeur finale moins la valeur initiale) divisée par la valeur initiale

(1) Voir aussi la note 2 à la dernière page.

La qualité à l’échelle mondiale

À r e t e n i r :

• Une hausse minimale des cours suffit

déjà pour que les actions surperfor-

ment les obligations ou les liquidités.

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23(1)

Page 12: Stratégie & Accents Stratégie

Nous nous sommes penchés sur l’impact des conflits géo-politiques sur les Bourses. Nous avons par conséquent passé en revue les principaux conflits de ces soixante der-nières années et nous avons étudié leurs répercussions sur les marchés financiers. Nous avons sélectionné dix pé-riodes de crise et nous avons disséqué chaque conflit (les faits, le contexte économique et l’impact sur la Bourse).Cet historique relativise la crainte du risque géopolitique maintes fois évoquée dans les commentaires boursiers. Voici nos conclusions :

•Le risque géopolitique n’est jamais totalement absent car le monde n’est pas un lieu sûr.

•Même si nous connaissions à l’avance le déroulement des événements, il ne serait pas simple d’avoir la réaction appropriée. Aux moments critiques, la Bourse (américaine) a réagi ainsi qu’on l’attendait dans 64% des cas (elle a donc réagi positivement à une évolution positive et négativement à une évolution négative). Dans seulement 23% des cas, la réaction des cours a été plus marquée que lors d’un jour boursier normal.

•Les conflits internationaux ont généralement peu d’im-

pact sur le climat boursier, sauf lorsque les intérêts économiques ou militaires occidentaux (c’est-à-dire américains) sont menacés.

•Une sorte d’accoutumance s’installe lorsqu’un conflit se prolonge. La guerre de Corée en est la parfaite illus-tration. Dans un premier temps, celle-ci a déclenché une réaction négative très marquée et pendant quelque temps, la Bourse est restée sensible à l’évolution des combats. Mais avec le temps, le marché n’a plus vrai-ment réagi.

•It’s the economy, stupid ! L’évolution boursière est en fin de compte déterminée par le contexte macroécono-mique. Les conflits ont tout au plus affecté temporaire-ment le marché mais jamais, ils n’ont eu un impact réel sur l’évolution du cycle économique.

Guerre et paix sur les places boursières

À r e t e n i r :

• Cet historique relativise la crainte du

risque géopolitique maintes fois évo-

quée dans les commentaires bour-

siers. Voici nos conclusions :

Le discours agressif de la Corée du Nord a ramené le risque géopolitique sur le devant de la scène. À tort ou à raison, l’avenir nous le dira. L’histoire nous enseigne que les crises et les conflits ont un impact nettement plus faible sur les marchés financiers qu’on ne le pense intui-tivement.

Les conflits ont tout au plus affecté temporairement le marché

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Actions en point de mire

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Les faits

Le 25 juin 1950, les troupes nord-co-réennes attaquent la Corée du Sud. Les États-Unis envoient aussitôt des troupes (27 juin – 8 juillet). Les Nations Unies lancent une offensive majeure à la mi-septembre. Le conflit s’enlise dans une guerre des tranchées.

Le contexte économique

La guerre de Corée a un puissant re-tentissement sur l’économie mondiale en général et l’économie américaine en particulier. Le déclenchement des hostilités provoque une frénésie de stockage tant au sein des ménages que dans les entreprises.

La réaction des Bourses

Dans un premier temps, Wall Street réagit violemment, mais à mesure que le conflit se prolonge, le lien entre l’évolution de la Bourse et la guerre se distend.

La guerre de Corée (1950 - 1953)

Les faits

Après les conflits frontaliers et les at-tentats terroristes de la période 1953-1955, Israël attaque les positions arabes en Jordanie. La nationalisation du canal de Suez déclenche une in-vasion de la France et du Royaume-Uni. La même année, la déstalinisation commence en Union soviétique et Bu-dapest se soulève.

Le contexte économique

La haute conjoncture dure jusqu’en août 1957, mais le sommet est atteint dès la mi-1955. 1958 est une année de récession.

La réaction des Bourses

Après deux années boursières ex-cellentes (1954 et 1955), 1956 est un mauvais cru, préfigurant un marché baissier. Les événements d’Israël et de Budapest n’ont pas une influence particulière. Le summum de la crise de Suez coïncide avec une correction assez marquée.

L’année de crise 1956

La crise de Cuba et Berlin (1960 – 1962)

Les faits

Après la prise de pouvoir par Fi-del Castro, Cuba se range dans le camp de l’Union soviétique. À Ber-lin, la rencontre entre John Kenne-dy, le président américain, et Nikita Khrouchtchev, le premier secrétaire du parti communiste de l’Union sovié-tique, n’aboutit pas. La construction du mur de Berlin débute le 15 août 1961.

Le contexte économique

Pour soutenir leur monnaie, les États-Unis mènent une politique budgétaire et monétaire restrictive, avec à la clé une récession en 1960-1961. La confiance des entrepreneurs améri-cains reste fragile en 1962.

La réaction des Bourses

Les Bourses réagissent très négative-ment aux événements de Cuba, mais sont moins sensibles à ceux de Berlin. Elles ne réagissent que s’il y a risque de confrontation militaire entre les États-Unis et l’Union soviétique.

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Les faitsAprès la prise de pouvoir par des ré-formateurs emmenés par Alexander Dubček en janvier 1968, réformes et libéralisations sont progressivement mises en œuvre. Les troupes russes envahissent Prague durant la nuit du 20 août et le 23 août, le gouvernement accepte le dictat de Moscou.

Le contexte économique1968 est une année charnière : elle est la dernière des Golden Sixties. Les déséquilibres macroéconomiques s’intensifient et déclenchent une crise tant économique que sociale.

La réaction des BoursesWall Street ne réagit absolument pas aux événements se déroulant en Tchécoslovaquie. Dès le départ, il est évident que ni les États-Unis ni aucun autre pays occidental ne se sent im-pliqué.

Le printemps de Prague (1968)

La guerre du Kippour (octobre 1973) et le premier choc pétrolier (1974)

Les faitsL’Égypte et la Syrie attaquent Israël par surprise. Un boycott pétrolier est instauré contre Israël et ses nations amies.

Le contexte économiqueLe prix du pétrole augmente de 20% en 1973 avant de quadrupler en 1974. Les autorités occidentales com-mettent alors l’erreur fatale de mener une politique budgétaire expansive.

La réaction des BoursesLes Bourses s’orientent à la baisse mais l’impact des événements est tout au plus marginal. Même lorsque le boycott pétrolier est instauré, le Dow Jones ne perd que 0,2%.

Les faitsAprès le renversement en 1979 du ré-gime pro-occidental du Shah d’Iran, les leaders spirituels proclament la Ré-publique islamique. Les étudiants ira-niens prennent en otages les membres du personnel de l’ambassade amé-ricaine de Téhéran. L’escalade de la tension avec l’Irak débouche sur la première guerre du Golfe en 1980.

Le contexte économiqueDeuxième choc pétrolier avec une flambée du prix du brut en 1979. Sta-bilisation à un niveau élevé en 1980 et 1981. Inflation très élevée. Double récession entre février 1980 et dé-cembre 1982 consécutive à la poli-tique monétaire stricte de la Réserve fédérale.

La réaction des BoursesHausse quasiment ininterrompue de la Bourse américaine en 1979 et 1980. Ni le changement de régime en Iran ni les prises d’otages n’ont un impact sur la Bourse. Celle-ci semble antici-per la guerre du Golfe.

Proclamation de la République islamique en Iran et première guerre du Golfe

La guerre des six jours (1967)

Les faits

La guerre des six jours débute le 5 juin avec une attaque surprise de l’avia-tion israélienne. Gaza, Jérusalem, la Cisjordanie, le plateau du Golan et le Sinaï sont occupés. Les hostilités durent jusqu’au 11 juin.

Le contexte économique

Le conflit se déroule en période de haute conjoncture : chômage histo-riquement bas, optimisme à toute épreuve et confiance dans le progrès technologique (des expéditions sur la lune sont organisées).

La réaction des Bourses

1967 est une excellente année bour-sière. Le conflit n’affecte absolument pas les Bourses. Pendant la semaine du conflit, le Dow Jones gagne 1,8%.

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Les faitsL’Irak attaque le Koweït le 2 août. L’opération Desert Storm est lancée le 15 janvier 1991 afin de libérer le Ko-weït des troupes irakiennes.

Le contexte économiqueRécession depuis juillet 1990, donc avant l’invasion du Koweït. Les prix pétroliers plongent en raison du ra-lentissement de la croissance. Forte remontée des prix pétroliers en mai- juin 1999, s’accélérant encore après l’invasion du Koweït.

La réaction des BoursesEffondrement des Bourses consécutif à l’invasion du Koweït. Réaction très positive à l’acceptation de la résolu-tion des Nations Unies en faveur de l’opération Desert Storm.

La deuxième guerre du Golfe (1990)

Les faits

Après les attentats du 11 septembre 2001, le président américain Georges W. Bush déclare la guerre au terro-risme (War on terror). L’Irak est rapi-dement classé parmi les États voyous. Les États-Unis attaquent l’Irak le 20 mars 2003.

Le contexte économique

Le redressement économique prend forme depuis le début 2002 et gagne en vigueur en 2003. L’incertitude se prolonge à l’égard de la durée de l’ex-pansion conjoncturelle aux États-Unis car le redressement est systématique-ment dopé par une succession d’in-citants qui, de par leur nature, n’ont qu’un impact temporaire sur la crois-sance.

La réaction des Bourses

Le plancher des cours de Bourse consécutif à la bulle technologique coïncide avec l’attaque en Irak. Ha-sard ou pas ? Quoi qu’il en soit, les opérations militaires n’ont pas d’in-fluence notable sur les Bourses. Le climat boursier est dominé par l’ap-préciation changeante de la crois-sance économique, la politique moné-taire, les résultats des entreprises et les activités de fusion et d’acquisition.

La troisième guerre du Golfe (2003)

Les faits

Après son élection au poste de se-crétaire général du parti communiste russe en 1985, Mikhaïl Gorbatchev souhaite mettre un terme à la guerre froide. Il crée une dynamique que rien ne peut arrêter. Le mur de Ber-lin tombe brusquement et dans une grande confusion le 9 novembre 1989.

Le contexte économique

La réunification politique, économique et monétaire de l’Allemagne permet à l’Europe d’échapper à la récession de 1990-1991.

La réaction des Bourses

Les événements politiques qui se dé-roulent en Europe n’ont pour ainsi dire pas d’impact sur l’évolution boursière aux États-Unis. En Europe, il est dif-ficile de déceler un impact significatif des événements politiques, surtout si l’on tient compte de la spécificité des Bourses européennes.

La fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin (1985-1990)

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Page 16: Stratégie & Accents Stratégie

La conjoncture marque une pause

En mars, la conjoncture mondiale a marqué une pause. La confiance des producteurs américains dans l’industrie manufacturière a chuté, alors que les créations d’emplois sont restées largement inférieures aux prévisions. Les indicateurs de confiance se sont dégradés dans la plupart des économies européennes, surtout en France. L’es-soufflement conjoncturel s’est également ressenti en Asie. En Chine, la confiance des producteurs s’est, il est vrai, légèrement améliorée, mais la croissance du produit intérieur brut réel du premier trimestre est retombée à 1,6%, contre 2% au trimestre précédent. La faiblesse de la croissance mondiale a engendré le mois dernier une diminution sensible des prix des matières premières, le prix du pétrole ayant baissé de plus de 7% en USD. L’inflation a par conséquent elle aussi diminué.

Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

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Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’actionproprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissementde KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.

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Parution du prochain numéro le 6 juin 2013