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A164 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 PO16 — tuberculose 519 Facteurs allongeant le délai de diagnostic de la tuberculose pulmonaire après un premier recours aux soins dans un service de santé en milieu africain E. Bemba , K. Horo , A. Diaw , A. Kouassi , E.K. Aka-Danguy Service de pneumologie du centre hospitalier universitaire, Abidjan, Côte d’Ivoire Mots clés : Tuberculose ; Délai de diagnostic ; Côte-D’ivoire Introduction.— Un allongement du délai de diagnostic de la tuber- culose peut avoir comme conséquence l’aggravation de la maladie et l’augmentation du risque de transmission. Cet allongement peut être dû aux patients et ou aux services de santé. Le but de cette étude est de déterminer les facteurs imputables aux services de santé dans le retard de diagnostic de la tuberculose. Méthodologie.— Nous avons réalisé une étude prospective au sein des patients ayant consulté un centre de santé avant leur dia- gnostic de la tuberculose pulmonaire à microscopie positive dans le centre antituberculeux d’Adjamé. Elle a été comparative entre deux groupes de patients : 120 patients ayant un délai de diagnostic supérieur ou égal à 30 jours et 116 patients ayant un délai de dia- gnostic inférieur à 30 jours, tous ayant consulté entre mai et juillet 2012 au centre antituberculeux d’Adjamé. Résultats.— Les facteurs allongeant le délai de diagnostic impu- tables aux services de santé sont : une sérologie positive au VIH [OR = 2,423 (1,067—5,502), p = 0,034], un début brutal de la symptomatologie [OR = 2,777 (1,106—6,973) ; p = 0,029], une anti- biothérapie empirique [OR = 2,840 (1,415—5,697), p = 0,003], de multiple recours aux soins conventionnels(hôpitaux ; centre de santé public ou privé) [OR = 5,1434 (2,5682—10,3007), p < 0,001]. Conclusion.— La recherche des facteurs allongeant le délai de dia- gnostic est fondamentale, celle-ci permettra d’améliorer la prise en charge et de diminuer la période de contagiosité des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.546 520 Caractéristiques épidémiologiques des tuberculeux admis au régime de retraitement à Cotonou au Bénin G. Agodokpessi , S. Ade , P. Wachinou , G. Ade , M. Gninafon Centre national hospitalier de pneumo-phtisiologie, Cotonou, Bénin Mots clés : Tuberculose ; Retraitement ; Épidémiologie ; Cotonou ; Pays en développement Introduction.— Le risque élevé de pharmacorésistance associé au retraitement est bien connu. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémiologiques des tuberculeux admis au régime de retraitement. Méthodologie.— Une étude rétrospective a été menée sur tous les cas de retraitement admis entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009 à Cotonou. Les caractéristiques épidémiologiques des différents types de retraitement ont été comparées à celles des nouveaux cas enregistrés dans la même période. Résultats.— Les cas de retraitement représentaient 521/5063 (10,29 %) de l’ensemble des cas. Leur nombre était en régression au fil des ans. 389/521 (75 %) des dossiers de retraitement exploitables et 4542 dossiers de nouveaux cas ont été analysés. Les différents types de retraitement étaient les rechutes 242 (62 %), les reprises 83 (21 %) et les échecs 64 (17 %). La forme de tuberculose anté- rieure était dans la quasi-totalité pulmonaire. Le délai moyen entre le primo traitement et le retraitement était de 18 mois [3—58 mois] pour les reprises et de 30 mois [4—161 mois] pour les rechutes. Des différences sont observées entre les rechutes et les nouveaux cas pour l’âge (37 ans vs 34 ans, p < 0,01), la prévalence masculine (80 % vs 68 %, p < 0,01), et la séroprévalence au VIH (27 % vs 16 %, p < 0,01) seulement pour la prévalence masculine (86 % vs 68 %, p < 0,05) pour les reprises. Il n’a pas été noté de différence entre échecs et nou- veaux cas. Conclusion.— Les retraitements sont dominés par les rechutes dont les caractéristiques épidémiologiques diffèrent des nouveaux cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.547 521 Sujets infectés par le VIH : pneumonie communautaire versus tuberculose pulmonaire K. Horo a , A.K. N’gom a , A.B. Kouassi a , G. Siransy-Kouakou b , F. Koné-Konaté a , S. Tagne a , K. Foutoupouo a , A. Diaw a , V.C. Brou-Godé a , B.N. Koffi a , E. Aka-Danguy a a Service de pneumologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire b Département de pharmacologie, université de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire Mots clés : Tuberculose pulmonaire ; Pneumopathie aiguë ; VIH Justification.— Les pneumopathies aiguës communautaires bacté- riennes (PACB) et la tuberculose (TB) pulmonaire sont les deux principales causes d’infections respiratoires basses dans les pays pauvres ; avec des erreurs diagnostiques fréquentes attestées par la discordance entre le diagnostic pré-et post mortem. Objectif.— L’objectif de cette étude est de présenter les arguments cliniques et paracliniques distinctifs de la TB pulmonaire et des PACB. Méthodologie.— Notre étude rétrospective au sein des patients infectés par le VIH, a comparé les aspects cliniques et paracliniques de 64 cas de TB pulmonaire à microscopie positive [TPM(+)] contre 42cas de PACB. Résultats.— En analyse univariée, les PACB étaient d’installation brutale, avec une douleur thoracique, un syndrome de condensation et l’hyperleucocytose. Les TPM(+) étaient d’installation insidieuse, avec les signes généraux plus fréquents et les lésions radiologiques le plus souvent bilatérales et excavées. Le taux des leucocytes étaient 7334 ± 6290/mL en cas de TB contre 15852 ± 26936/mL en cas de PACB (p = 0,017). La CRP était supérieur à 200 mg/L dans 9,8 % des cas de TPM(+) contre 33,3 % des PACB (p = 0,001). À ce seuil, la sensibilité et la spécificité de la CRP dans le diagnostic de la PAC comparée à la TPM(+) étaient respectivement de 33,3% et 90,2 %. Les patients atteints de TPM(+) étaient plus immunodépri- més. En analyse multivariée, les deux entités ne présentaient pas de différence. Conclusion.— Les aspects différentiels entre la TB pulmonaire et les PACB existent mais sont peu discriminants. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.548 522 Mortalité des patients infectés par le VIH en hospitalisation pneumologique en milieu noir africain K. Horo , A.B. Kouassi , A. Diaw , A.K. N’gom , V.C. Brou-Godé , M.O. Koffi , S.F. Manewa , F. Koné-Konaté , B.N. Koffi , E. Aka-Danguy Service de pneumologie, CHU de Cocody, Côte d’Ivoire Mots clés : Pneumologie ; VIH ; Mortalité ; Abidjan Introduction.— La prévalence de l’infection par le VIH est très éle- vée en milieu pneumologie à Abidjan. Le but de l’étude est de

Sujets infectés par le VIH : pneumonie communautaire versus tuberculose pulmonaire

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Service de pneumologie du centre hospitalier universitaire,bidjan, Côte d’Ivoire

ots clés : Tuberculose ; Délai de diagnostic ; Côte-D’ivoirentroduction.— Un allongement du délai de diagnostic de la tuber-ulose peut avoir comme conséquence l’aggravation de la maladiet l’augmentation du risque de transmission. Cet allongement peuttre dû aux patients et ou aux services de santé. Le but de cettetude est de déterminer les facteurs imputables aux services deanté dans le retard de diagnostic de la tuberculose.éthodologie.— Nous avons réalisé une étude prospective au seines patients ayant consulté un centre de santé avant leur dia-nostic de la tuberculose pulmonaire à microscopie positive danse centre antituberculeux d’Adjamé. Elle a été comparative entreeux groupes de patients : 120 patients ayant un délai de diagnosticupérieur ou égal à 30 jours et 116 patients ayant un délai de dia-nostic inférieur à 30 jours, tous ayant consulté entre mai et juillet012 au centre antituberculeux d’Adjamé.ésultats.— Les facteurs allongeant le délai de diagnostic impu-ables aux services de santé sont : une sérologie positive auIH [OR = 2,423 (1,067—5,502), p = 0,034], un début brutal de laymptomatologie [OR = 2,777 (1,106—6,973) ; p = 0,029], une anti-iothérapie empirique [OR = 2,840 (1,415—5,697), p = 0,003], deultiple recours aux soins conventionnels(hôpitaux ; centre de

anté public ou privé) [OR = 5,1434 (2,5682—10,3007), p < 0,001].onclusion.— La recherche des facteurs allongeant le délai de dia-nostic est fondamentale, celle-ci permettra d’améliorer la prisen charge et de diminuer la période de contagiosité des patients.

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20aractéristiques épidémiologiques des tuberculeuxdmis au régime de retraitement à Cotonou auénin. Agodokpessi , S. Ade , P. Wachinou , G. Ade , M. Gninafon

Centre national hospitalier de pneumo-phtisiologie, Cotonou,énin

ots clés : Tuberculose ; Retraitement ; Épidémiologie ;otonou ; Pays en développement

ntroduction.— Le risque élevé de pharmacorésistance associé auetraitement est bien connu. L’objectif de ce travail était de décrirees caractéristiques épidémiologiques des tuberculeux admis auégime de retraitement.éthodologie.— Une étude rétrospective a été menée sur tous

es cas de retraitement admis entre le 1er janvier 2005 et le1 décembre 2009 à Cotonou. Les caractéristiques épidémiologiqueses différents types de retraitement ont été comparées à celles desouveaux cas enregistrés dans la même période.ésultats.— Les cas de retraitement représentaient 521/506310,29 %) de l’ensemble des cas. Leur nombre était en régression aul des ans. 389/521 (75 %) des dossiers de retraitement exploitablest 4542 dossiers de nouveaux cas ont été analysés. Les différents

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

e primo traitement et le retraitement était de 18 mois [3—58 mois]our les reprises et de 30 mois [4—161 mois] pour les rechutes. Desifférences sont observées entre les rechutes et les nouveaux casour l’âge (37 ans vs 34 ans, p < 0,01), la prévalence masculine (80 %s 68 %, p < 0,01), et la séroprévalence au VIH (27 % vs 16 %, p < 0,01)eulement pour la prévalence masculine (86 % vs 68 %, p < 0,05) poures reprises. Il n’a pas été noté de différence entre échecs et nou-eaux cas.onclusion.— Les retraitements sont dominés par les rechutes dont

es caractéristiques épidémiologiques diffèrent des nouveaux cas.

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21ujets infectés par le VIH : pneumonieommunautaire versus tuberculose pulmonaire. Horo a, A.K. N’gom a, A.B. Kouassi a, G. Siransy-Kouakou b,. Koné-Konaté a, S. Tagne a, K. Foutoupouo a, A. Diaw a,.C. Brou-Godé a, B.N. Koffi a, E. Aka-Danguy a

Service de pneumologie, CHU de Cocody, Abidjan, Côte d’IvoireDépartement de pharmacologie, université de Cocody, Abidjan,ôte d’Ivoire

ots clés : Tuberculose pulmonaire ; Pneumopathie aiguë ; VIHustification.— Les pneumopathies aiguës communautaires bacté-iennes (PACB) et la tuberculose (TB) pulmonaire sont les deuxrincipales causes d’infections respiratoires basses dans les paysauvres ; avec des erreurs diagnostiques fréquentes attestées para discordance entre le diagnostic pré-et post mortem.bjectif.— L’objectif de cette étude est de présenter les argumentsliniques et paracliniques distinctifs de la TB pulmonaire et desACB.éthodologie.— Notre étude rétrospective au sein des patients

nfectés par le VIH, a comparé les aspects cliniques et paracliniquese 64 cas de TB pulmonaire à microscopie positive [TPM(+)] contre2 cas de PACB.ésultats.— En analyse univariée, les PACB étaient d’installationrutale, avec une douleur thoracique, un syndrome de condensationt l’hyperleucocytose. Les TPM(+) étaient d’installation insidieuse,vec les signes généraux plus fréquents et les lésions radiologiquese plus souvent bilatérales et excavées. Le taux des leucocytestaient 7334 ± 6290/mL en cas de TB contre 15852 ± 26936/mL enas de PACB (p = 0,017). La CRP était supérieur à 200 mg/L dans,8 % des cas de TPM(+) contre 33,3 % des PACB (p = 0,001). À ceeuil, la sensibilité et la spécificité de la CRP dans le diagnostic dea PAC comparée à la TPM(+) étaient respectivement de 33,3 % et0,2 %. Les patients atteints de TPM(+) étaient plus immunodépri-és. En analyse multivariée, les deux entités ne présentaient pase différence.onclusion.— Les aspects différentiels entre la TB pulmonaire et lesACB existent mais sont peu discriminants.

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22ortalité des patients infectés par le VIH enospitalisation pneumologique en milieu noirfricain. Horo , A.B. Kouassi , A. Diaw , A.K. N’gom , V.C. Brou-Godé ,.O. Koffi , S.F. Manewa , F. Koné-Konaté , B.N. Koffi ,. Aka-Danguy

Service de pneumologie, CHU de Cocody, Côte d’Ivoire

ots clés : Pneumologie ; VIH ; Mortalité ; Abidjanntroduction.— La prévalence de l’infection par le VIH est très éle-ée en milieu pneumologie à Abidjan. Le but de l’étude est de