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Discussion.– La malformation d’Arnold-Chiari I est de ´finie par une hernie des tonsilles ce ´re ´ belleuses dans le foramen mag- num de plus de 5 mm. Il s’y associe une ectopie du vermis dans le type II. Sa pathoge ´ nie est incertaine. Sa de ´ couverte peut e ˆtre fortuite ou a ` l’occasion de signes neurologiques ou orthope ´- diques. L’IRM constitue l’examen cle ´ pour le diagnostic positif mais aussi pour le bilan le ´sionnel a ` la recherche d’autres malformations associe ´es. Conclusion.– La malformation d’Arnold-Chiari est rare. Son diagnostic repose essentiellement sur l’IRM qui aura pour objectif e ´ galement de rechercher d’autres anomalies asso- cie ´es. Informations comple ´ mentaires.– Remerciements au service de radiologie du CHU Hassan II de Fe `s Maroc. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.414 L03 Syndrome parkinsonien post-traumatisme cra ˆ nien se ´ve `re A. Ben Mahmoud, H. Benrhouma *, I. Rebai, I. Kraoua, H. Klaa, I. Turki Institut national Mongi Ben Hmida de neurologie de Tunis, service de neurologie de l’enfant et de l’adolescent, rue Jebel Lakhdar Bab Saadoun, 1007 Tunis, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Benrhouma) Mots cle ´s : Syndrome parkinsonien ; Traumatisme cra ˆnien ; Physiopathologie Introduction.– Le syndrome parkinsonien post traumatique cra ˆ nien est rare. Chez l’enfant, il est souvent sous- diagnostique ´. Nous rapportons une observation exception- nelle de syndrome parkinsonien post traumatique chez une fille de 6 ans. Observation.– Fille a ˆge ´e de 6 ans, issue d’un mariage non consanguin, sans ante ´ce ´dents particuliers, a pre ´sente ´ un accident de la voie publique occasionnant un traumatisme cra ˆ nien grave avec re ´ception fronto-temporale droite. L’examen initial a montre ´ un coma. Elle a e ´te ´ hospitalise ´e initialement dans un service de re ´ animation, intube ´ e et ven- tile ´e. Le scanner ce ´re ´bral initial a montre ´ des foyers de contusion œdemato-he ´morragique fronto-temporale droite et me ´sence ´phalique droite. Son e ´ lectroence ´ phalogramme a objective ´ une souffrance ce ´re ´brale diffuse. L’e ´volution a e ´te ´ marque ´e par l’ame ´lioration de son e ´tat de conscience et l’apparition au bout de 15 jours de mouvements anormaux hypokine ´ tiques pour lesquels elle a e ´te ´ transfe ´re ´ e dans notre service. L’examen a montre ´ un syndrome parkinsonien tre ´ mo-akine ´to-rigide pre ´ dominant a ` gauche. L’IRM ce ´re ´ brale a montre ´ des le ´sions ce ´re ´brales pe ´te ´chiales me ´ sence ´ phali- ques poste ´ro-late ´ rales bilate ´ rales et un he ´ matome me ´sence ´- phalique droit. Le diagnostic de parkinsonisme post traumatique a e ´te ´ retenu. La patiente a e ´te ´ mise sous- le ´ vodopa avec ame ´lioration spectaculaire (dossier n o 150/13). Discussion.– Le parkinsonisme post traumatique est souvent se ´quellaire des traumatismes me ´ sence ´ phaliques en particu- lier he ´morragiques. Sur le plan physiopathologique, le de ´po ˆt de fer des produits de de ´ gradation des foyers he ´ morragiques, de ´ clencherait une cascade d’e ´ve ` nements responsable d’une de ´ge ´ne ´rescence dopaminergique, ce qui pourrait expliquer la bonne re ´ponse a ` la le ´ vodopa chez notre patiente. Conclusion.– Le parkinsonisme post traumatique doit e ˆtre recherche ´ chez tout enfant victime d’un traumatisme cra ˆ nien avec atteinte me ´sence ´ phalique. La le ´ vodopa permet une ame ´- lioration spectaculaire du syndrome parkinsonien. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.415 L04 Le syndrome de Joubert : particularite ´ s cliniques et ge ´ne ´ tiques chez 7 patients D. Chaari a, *, E. Ellouz a , I. Siala c , H. Ben Othmen b , M. Mziou b , F. Fakhfakh c , T. Chahnez a a CHU He ´di Chaker, service de neurope ´diatrie, route El Ain km 0,5, 3000 Sfax, Tunisie b Faculte ´ de me ´decine de Sfax, unite ´ de recherche de neurope ´diatrie, 3029 Sfax, Tunisie c Faculte ´ de me ´decine de Sfax, service de ge ´ne ´tique mole ´ culaire humaine, 3029 Sfax, Tunisie *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Chaari) Mots cle ´s : Ataxie ; Dent molaire ; Joubert Introduction.– Le syndrome de Joubert (SJ) et ses apparente ´ s se caracte ´ risent par des signes cardinaux et d’autres associe ´s avec un aspect de « dent molaire » pathognomonique a ` l’IRM ce ´re ´ brale. Objectifs.– L’objectif de ce travail est de de ´ crire les particular- ite ´s phe ´notypiques (signes neurologiques et extra-neurologi- ques) et ge ´notypiques de 7 patients tunisiens atteints de SJ. Me ´ thodes.– Nous avons mene ´ une e ´ tude re ´ trospective sur tous les patients ayant un aspect de « dent molaire » a ` l’IRM ce ´re ´brale. L’e ´ tude des particularite ´s cliniques de ces patients a permis de les re ´ partir en sous-groupes : G1 : SJ pur, G2 : une atteinte oculaire associe ´ e (SJ-O), G 3 : une atteinte oculo-re ´nale associe ´ e (SJ-OR), G4 : manifestation oro-facio-digitale associe ´e (SJ-OFD). Une e ´ tude en biologie mole ´ culaire des ge ` nes les plus communs a e ´te ´ faite. Re ´ sultats.– Nous avons collige ´ 7 enfants. Les signes cardinaux du SJ e ´ taient pre ´ sents chez tous nos patients. Le G1 comporte 3 patients porteurs de SJ pur, G2 : 1 patient porteur d’un SJ-O, G 3 : 1 patient porteur d’un SJ-OR et G4 : 2 patients porteurs d’un SJ-OFD. D’autres manifestations cliniques tel qu’une macro- ce ´ phalie, un syndrome pyramidal ont e ´te ´ retrouve ´ es. L’e ´ tude ge ´ne ´ tique a retrouve ´ une mutation du ge `ne TMEM216 chez un seul patient. Discussion.– La classification des patients en sous groupes en fonction de la pre ´ sence ou l’absence des signes extra- neurologiques permet de guider l’e ´ tude ge ´ne ´ tique et d’orienter le pronostic du SJ. Actuellement plus de 18 ge ` nes sont de ´ couverts, mais plus de la moitie ´ des patients restent sans confirmation ge ´ne ´ tique. Dans notre se ´rie, l’analyse de ge `nes communs a permis une confirmation chez un patient. Conclusion.– La re ´ partition des patients en sous-groupes facilite l’e ´tude ge ´ne ´ tique et le pronostic. Nos patients pre ´ sentent d’autres signes associe ´s. D’autres e ´tudes sont alors ne ´ ces- saires pour de ´ terminer les anomalies ge ´ne ´ tiques. Informations comple ´mentaires.– Remerciement a ` tout le groupe de projet de recherche fe ´de ´re ´ sur le retard mental. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.416 L05 Maladie de Krabbe : notre premier cas au CHU de Fann – re ´ publique du Se ´ne ´ gal F.A. Cisse CHU Ignace Deen, neurologie, 224 Conakry, Guine ´e Adresse e-mail : [email protected] (F.A. Cisse) Mots cle ´s : Krabbe ; Be ˆ ta galactocerebrosidase ; Lysosomale revue neurologique 170s (2014) a156–a160 A157

Syndrome parkinsonien post-traumatisme crânien sévère

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Page 1: Syndrome parkinsonien post-traumatisme crânien sévère

Discussion.– La malformation d’Arnold-Chiari I est definie parune hernie des tonsilles cerebelleuses dans le foramen mag-num de plus de 5 mm. Il s’y associe une ectopie du vermis dansle type II. Sa pathogenie est incertaine. Sa decouverte peut etrefortuite ou a l’occasion de signes neurologiques ou orthope-diques. L’IRM constitue l’examen cle pour le diagnostic positifmais aussi pour le bilan lesionnel a la recherche d’autresmalformations associees.Conclusion.– La malformation d’Arnold-Chiari est rare. Sondiagnostic repose essentiellement sur l’IRM qui aura pourobjectif egalement de rechercher d’autres anomalies asso-ciees.Informations complementaires.– Remerciements au service deradiologie du CHU Hassan II de Fes Maroc.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.414

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Syndrome parkinsonienpost-traumatisme cranien severeA. Ben Mahmoud, H. Benrhouma *, I. Rebai,I. Kraoua, H. Klaa, I. TurkiInstitut national Mongi Ben Hmida de neurologie de Tunis, service deneurologie de l’enfant et de l’adolescent, rue Jebel Lakhdar BabSaadoun, 1007 Tunis, Tunisie*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (H. Benrhouma)

Mots cles : Syndrome parkinsonien ; Traumatisme cranien ;PhysiopathologieIntroduction.– Le syndrome parkinsonien post traumatiquecranien est rare. Chez l’enfant, il est souvent sous-diagnostique. Nous rapportons une observation exception-nelle de syndrome parkinsonien post traumatique chez unefille de 6 ans.Observation.– Fille agee de 6 ans, issue d’un mariage nonconsanguin, sans antecedents particuliers, a presente unaccident de la voie publique occasionnant un traumatismecranien grave avec reception fronto-temporale droite.L’examen initial a montre un coma. Elle a ete hospitaliseeinitialement dans un service de reanimation, intubee et ven-tilee. Le scanner cerebral initial a montre des foyers decontusion œdemato-hemorragique fronto-temporale droiteet mesencephalique droite. Son electroencephalogramme aobjective une souffrance cerebrale diffuse. L’evolution a etemarquee par l’amelioration de son etat de conscience etl’apparition au bout de 15 jours de mouvements anormauxhypokinetiques pour lesquels elle a ete transferee dans notreservice. L’examen a montre un syndrome parkinsonientremo-akineto-rigide predominant a gauche. L’IRM cerebralea montre des lesions cerebrales petechiales mesencephali-ques postero-laterales bilaterales et un hematome mesence-phalique droit. Le diagnostic de parkinsonisme posttraumatique a ete retenu. La patiente a ete mise sous-levodopa avec amelioration spectaculaire (dossier no 150/13).Discussion.– Le parkinsonisme post traumatique est souventsequellaire des traumatismes mesencephaliques en particu-lier hemorragiques. Sur le plan physiopathologique, le depotde fer des produits de degradation des foyers hemorragiques,declencherait une cascade d’evenements responsable d’unedegenerescence dopaminergique, ce qui pourrait expliquer labonne reponse a la levodopa chez notre patiente.Conclusion.– Le parkinsonisme post traumatique doit etrerecherche chez tout enfant victime d’un traumatisme cranienavec atteinte mesencephalique. La levodopa permet une ame-lioration spectaculaire du syndrome parkinsonien.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.415

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Le syndrome de Joubert :particularites cliniques etgenetiques chez 7 patientsD. Chaari a,*, E. Ellouz a, I. Siala c,H. Ben Othmen b, M. Mziou b, F. Fakhfakh c,T. Chahnez a

a CHU Hedi Chaker, service de neuropediatrie, route El Ain km 0,5,3000 Sfax, Tunisieb Faculte de medecine de Sfax, unite de recherche de neuropediatrie,3029 Sfax, Tunisiec Faculte de medecine de Sfax, service de genetique moleculairehumaine, 3029 Sfax, Tunisie*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (D. Chaari)

Mots cles : Ataxie ; Dent molaire ; JoubertIntroduction.– Le syndrome de Joubert (SJ) et ses apparentes secaracterisent par des signes cardinaux et d’autres associesavec un aspect de « dent molaire » pathognomonique a l’IRMcerebrale.Objectifs.– L’objectif de ce travail est de decrire les particular-ites phenotypiques (signes neurologiques et extra-neurologi-ques) et genotypiques de 7 patients tunisiens atteints de SJ.Methodes.– Nous avons mene une etude retrospective sur tousles patients ayant un aspect de « dent molaire » a l’IRMcerebrale. L’etude des particularites cliniques de ces patientsa permis de les repartir en sous-groupes : G1 : SJ pur, G2 : uneatteinte oculaire associee (SJ-O), G 3 : une atteinte oculo-renaleassociee (SJ-OR), G4 : manifestation oro-facio-digitale associee(SJ-OFD). Une etude en biologie moleculaire des genes les pluscommuns a ete faite.Resultats.– Nous avons collige 7 enfants. Les signes cardinauxdu SJ etaient presents chez tous nos patients. Le G1 comporte3 patients porteurs de SJ pur, G2 : 1 patient porteur d’un SJ-O, G3 : 1 patient porteur d’un SJ-OR et G4 : 2 patients porteurs d’unSJ-OFD. D’autres manifestations cliniques tel qu’une macro-cephalie, un syndrome pyramidal ont ete retrouvees. L’etudegenetique a retrouve une mutation du gene TMEM216 chez unseul patient.Discussion.– La classification des patients en sous groupes enfonction de la presence ou l’absence des signes extra-neurologiques permet de guider l’etude genetique et d’orienterle pronostic du SJ.Actuellement plus de 18 genes sont decouverts, mais plus de lamoitie des patients restent sans confirmation genetique. Dansnotre serie, l’analyse de genes communs a permis uneconfirmation chez un patient.Conclusion.– La repartition des patients en sous-groupes facilitel’etude genetique et le pronostic. Nos patients presententd’autres signes associes. D’autres etudes sont alors neces-saires pour determiner les anomalies genetiques.Informations complementaires.– Remerciement a tout le groupede projet de recherche federe sur le retard mental.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2014.01.416

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Maladie de Krabbe : notre premiercas au CHU de Fann – republique duSenegalF.A. CisseCHU Ignace Deen, neurologie, 224 Conakry, Guinee

Adresse e-mail : [email protected] (F.A. Cisse)

Mots cles : Krabbe ; Beta galactocerebrosidase ; Lysosomale

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 0 s ( 2 0 1 4 ) a 1 5 6 – a 1 6 0 A157