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ב״הRéalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67-Ashkelon https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/ * Ce Chabat après Minha nous lirons le chapitre 2 des Pirké-Avoth. Quelle Mitsva ??? Un homme interrogea le Rabbi au cours d’une entrevue, lui expliquant que son épouse n’était pas prête à suivre la voie de la Thora et des Mitsvot. Le Rabbi lui répondit: « Elle pense vraisemblablement que D… est auprès d’elle et non auprès de vous ! » L’homme s’insurgea; comment son épouse pouvait-elle avoir une telle pensée, elle qui ne respectait pas la Thora et les Mitsvot alors que lui-même était pratiquant ?! Le Rabbi lui répondit: « Elle se dit sûrement que vous pratiquez les Mitsvot uniquement dans le but de provoquer sa colère ! C’est pour cette raison qu’elle ne souhaite pas recevoir la présence de D… de cette façon». L’homme demanda alors au Rabbi comment il pouvait prouver à sa femme qu’une telle façon était erronée et qu’il mettait en pratique les Mitsvot uniquement parcequ’il était Juif ? Le Rabbi lui répondit: « Choisissez une Mitsva que vous accomplirez de la meilleure façon possible pendant toute une année, une Mitsva pour laquelle votre épouse devra convenir que vous la respectez uniquement parce qu'elle est la volonté de D… Dès lors, elle vous suivra et elle se rapprochera également» L’homme interrogea aussitôt le Rabbi: « Quelle est la Mitsva qui correspond à cette définition ? » Le Rabbi répondit: « La Mitsva d’honorer son épouse plus que sa propre personne !!! » Le souvenir du passé est la meilleure préparation pour l’avenir mais uniquement si nous en tirons des enseignements !!! Chabat Tazria/Metsora 6 Iyar / 25 Avril 2015 Rappel Entrée: Sortie: Paris: 20:36 21:49 Tel-Aviv: 18:58 19:55 New-York: 7:26pm 8:29pm 1

Tazria-Metsora 5775

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Parachat Tazria-Metsora...

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Page 1: Tazria-Metsora 5775

ב״ה

Réalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67-Ashkelon https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

* Ce Chabat après Minha nous lirons le chapitre 2 des Pirké-Avoth.

Quelle Mitsva ??? Un homme interrogea le Rabbi au cours d’une entrevue, lui expliquant que son épouse n’était pas prête à suivre la voie de la Thora et des Mitsvot. Le Rabbi lui répondit: « Elle pense vraisemblablement que D… est auprès d’elle et non auprès de vous ! » L’homme s’insurgea; comment son épouse pouvait-elle avoir une telle pensée, elle qui ne respectait pas la Thora et les Mitsvot alors que lui-même était pratiquant ?! Le Rabbi lui répondit: « Elle se dit sûrement que vous pratiquez les Mitsvot uniquement dans le but de provoquer sa colère ! C’est pour cette raison qu’elle ne souhaite pas recevoir la présence de D… de cette façon». L’homme demanda alors au Rabbi comment il pouvait prouver à sa femme qu’une telle façon était erronée et qu’il mettait en pratique les Mitsvot uniquement parcequ’il était Juif ? Le Rabbi lui répondit: « Choisissez une Mitsva que vous accomplirez de la meilleure façon possible pendant toute une année, une Mitsva pour laquelle votre épouse devra convenir que vous la respectez uniquement parce qu'elle est la volonté de D… Dès lors, elle vous suivra et elle se rapprochera également» L’homme interrogea aussitôt le Rabbi: « Quelle est la Mitsva qui correspond à cette définition ? » Le Rabbi répondit: « La Mitsva d’honorer son épouse plus que sa propre personne !!! »

Le souvenir du passé est la meilleure préparation pour l’avenir

mais uniquement si nous en tirons des enseignements !!!

Chabat Tazria/Metsora 6 Iyar / 25 Avril 2015

Rappel

Entrée: Sortie: Paris: 20:36 21:49 Tel-Aviv: 18:58 19:55 New-York: 7:26pm 8:29pm

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Résumé Tazria / Metsora

* Dans cette Paracha, nous apprenons les lois réglant l’impureté de la femme qui vient d’accoucher selon que ce soit un garçon ou une fille. * Nous voyons ensuite les différentes formes d’impureté et tout le processus de purification. * Certaines taches apparaissent sur les vêtements, d’autres sur les murs de la maison ou même sur la peau, la barbe ou les cheveux. * Cette épidémie est provoquée par la faute du Lachon-Hara.

Pirke-Avoth

Michna 1 Perek 1

« Que ta maison soit ouverte aux Hahamim » Pour avancer dans le chemin de la Thora, il ne suffit pas d’étudier soi-même la Thora, il est primordial d’accorder aussi du respect aux sages. Un homme peut passer beaucoup de temps a étudier la Thora (au Beth Hamidrach, a la Shoul), mais cela ne peut en aucun cas remplacer une étude faite a la maison. D’une part les murs de la maison doivent eux aussi respirer la Thora et la Kedoucha, afin que nos enfants et nous-mêmes évoluions dans une atmosphère de pureté, mais aussi pour que nos enfants nous voient et soient témoins de notre étude. Cela aura certainement un effet fort et positif sur toutes les personnes de la famille. Rav Azimov enseignait toujours a ses élèves de laisser trainer des livres de Thora sur la table après avoir étudié le soir (la nuit); car les enfants doivent savoir que leur père étudié le soir !!! (il ne s’agit pas ici d’hypocrisie, mais simplement de souligner l’effet que cela aura sur l’enfant de se réveiller et de trouver des livres témoignant de l’étude de la veille !) Un grand Rav disait aussi: « Un homme peut passer dix heures a la Yechiva tous les jours a étudier sérieusement, si le soir, quand il rentre a la maison, il lit les journaux devant ses enfants, l’exemple qu’il montrera aura plus d’effet sur ses enfants que les dix heures passées à étudier la Thora a la Yechiva !!! Un homme qui étudiait la plus grande partie de sa journée avait un ami pratiquant mais pas plus que cela. Quand leurs enfants respectifs grandirent, le fils de l’érudit régressa énormément dans sa pratique du Judaïsme, alors que le fils de son ami désira au contraire devenir un érudit ! N’y comprenant rien, l’érudit alla interroger son maitre. « Rien d’étonnant a cela, ton ami n’étudie pas énormément, par contre il témoigne d’un respect sans borne pour les sages; alors que toi, tu étudie a longueur de journée, mais tu n’as de cesse de faire des reproches a tous les Rav que tu rencontre !!! L’enfant ne retient pas uniquement ce qu’on lui dit, mais surtout ce qu’il voit !!! »

Commentaires Paracha

« Et le huitième jour il fera la Brith-Mila » Le Talmud Yerouchalmi apprend de la que la Mitsva de Brith-Mila incombe au père. Le Talmud Bavli, lui, apprend cela d’un autre verset: « Et Avraham circoncit son fils Ytshak » Il existe une Mahlokete quand a la Mitsva de la Brith-Mila; est ce une Mitsva incombant au père, ou bien est ce une Mitsva incombant au fils mais, vu son jeune age, il lui est impossible de la réaliser, c’est donc le père qui est responsable de la lui faire ??? Cela nous conduit a une autre Mahlokete: Si le père n’a pas circoncit son fils jusqu’à ce que celui-ci atteigne un age adulte, est ce au père ou au fils qu’incombe la Mitsva dorénavant? D’après l’avis que la Mitsva incombe au fils, des lors qu’il lui est possible de réaliser cet acte, il doit le faire (et le père est libéré de cette responsabilité); mais d’après l’autre opinion (selon laquelle cette Mitsva incombe initialement au père, c’est donc a lui seul qu’incombe cette Mitsva !) Puisque le Yerouchalmi apprend la Mitsva du verset: « Et le huitième jour il fera la Brith-Mila », il ressort que la Mitsva incombe au fils car le verset ne fait pas mention du père (ce n’est que du fait de l’impossibilité au bébé de se faire la Brith-Mila a 8 jours que le père le fait pour lui). Le Bavli, lui, apprend cela du verset : « Et Avraham circoncit son fils Ytshak », c’est que la Mitsva incombe de prime abord au père.

Metsora Pourquoi la Paracha se nomme Metsora (le lépreux) alors que cette Paracha traite justement de la purification du lépreux et non de son état d’impureté (cela est explique dans la Paracha précédente). Le Rambam explique que cette étrange maladie était due au pêché du Lachon-Hara; afin qu’il fasse Techouva et qu’il améliore son comportement. Nous voyons donc que cette maladie n’a pas pour seul but de punir mais aussi d’aider la personne dans sa vie; s’habituer a de bonnes Midot. La Maladie est donc une préparation a son retour vers une vie propre et saine. C’est pourquoi la Paracha porte ce nom, car la purification dont il est question fait suite au processus démarré avec la maladie elle-même.

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Les sept jours de deuil s’écoulèrent. Nous requîmes de Rabbi Yehiel de Zlotchov, un Din Torah. À l’audience, nous produisîmes le contrat de vente et le Rabbi y jeta un coup d’œil, puis déclara: « Cette vente n’était pas légale, dit-il et il déchira le document. Si D…. était dans vos cœurs, vous cesseriez de harceler cette pauvre veuve et vous lui assureriez votre aide, car vous êtes responsables de leur malheur ! » Le comportement du Rabbi nous irrita fort. Nous avions des rapports d’affaires avec le noble polonais à qui appartenaient la plus grande partie de la ville. Plusieurs familles juives exploitaient comme locataires ses moulins, ses auberges, ses forêts. Quand nous l’avons vu, il se plaignit des loyers trop bas. Les augmenter était impossible, car ses locataires juifs le quitteraient. L’occasion était bonne! « Rien d’étonnant à cela, le Rabbi de Zlotchov a interdit aux Juifs de se faire concurrence en proposant des loyers plus élevés. N’était cette immixtion, vos revenus auraient maintenant plus que doublé. » Le responsable était donc le Rabbi ! Il en conçut une grande colère. « Je lui apprendrai à se mêler de ce qui ne le regarde pas ! », fit-il d’un ton menaçant. Il dépêcha des gardes avec l’ordre de ramener le Rabbi dans les chaînes. Quand ceux-ci pénétrèrent dans le bureau du saint homme et le virent enveloppé de son talith et des tefillins, ils furent saisis d’effroi et furent incapables d’exécuter l’ordre. Le Rabbi apaisa ses visiteurs puis, accompagné de son bedeau, il prit le chemin du château. Dans la vaste salle, un grand nombre de nobles s’adonnaient à de bruyantes libations. Soudain les musiciens s’arrêtèrent de jouer, les conversations et les rires s’interrompirent et les valets, qui s’affairaient, demeurèrent cloués sur place. Un étrange silence tomba sur l’assistance à mesure que les regards se portaient sur le visiteur inattendu. Le saint Rabbi se dirigea vers le maître de céans et lui dit : « Vous désiriez me voir ? » Le noble se confondit aussitôt en d’abondantes excuses : « Pardonnez-moi, saint Rabbi, de vous déranger, dit-il. Je n’aurais jamais songé à le faire, n’étaient ces deux méchants Juifs... Vous pouvez compter sur moi, ils ne perdent rien pour attendre pour vous avoir si bassement calomnié. » Le Rabbi exhorta son interlocuteur à ne pas faire de mal à ces deux Juifs, ni à aucun autre. Puis il prit congé. Depuis ce jour, conclurent les deux mendiants, les choses se gâtèrent pour nous. Chaque affaire que nous entreprenions tournait mal et nous perdions beaucoup d’argent. Au bout de quelque temps, il ne nous en resta plus rien. De riches que nous étions, nous devînmes si pauvres que nous fûmes réduits à demander l’aumône... Aidez-nous, Rabbi, aidez-nous ! Les deux mendiants pleuraient à chaudes larmes. Il y eut un moment de silence que rompaient seulement leurs sanglots. Rabbi Elimeleh avait fermé les yeux et réfléchissait. Quand il les rouvrit, son regard était plein de douceur et d’amitié. Il dit aux deux hommes : « Vous avez été assez punis pour vos péchés. Le fait de les avoir confessés publiquement montre que votre repentance est sincère. Asseyez-vous maintenant et joignez-vous à nous... » Quand les deux pauvres quittèrent la maison du Rabbi, ils se sentaient réconfortés et pleins d’un courage renouvelé. Le Rabbi leur avait prêté un peu d’argent afin qu’ils pussent ouvrir un nouveau commerce. Ils avaient fait le vœu de retrouver à tout prix la pauvre veuve et ses orphelins et d’en prendre soin aussi longtemps qu’ils vivraient. Ils n’étaient plus ni nus ni affamés, car leurs âmes baignaient désormais dans une chaleur si douce qu’ils n’en avaient jamais éprouvée de pareille.

Le récit de la semaine

Les riches mendiants !! Rabbi Elimeleh de Lizensk enseignait à ses hassidim quand, tout à coup, la porte s’ouvrit avec fracas et deux pauvres hères parurent, en guenilles, couverts de poussière. Le Rabbi les regarda et murmura : « Pauvres êtres, et si nus. Quel malheur ! Je n’ai jamais vu des hommes aussi nus. » Cette phrase surprit les hassidim. Les deux miséreux portaient, il est vrai, des haillons, mais ils n’étaient pas nus. Comme s’il répondait à leur pensée, le Rabbi poursuivit : « Un Juif a un corps et une âme. Le corps a besoin de vêtements et de nourriture ; l’âme aussi a besoin d’être vêtue et nourrie. Quels sont les “vêtements” de l’âme ? Ce sont les Mitsvot et les bonnes actions que le Juif accomplit, protègent l’âme et entretiennent la chaleur qui lui est nécessaire pour s’épanouir... Quelle est maintenant la “nourriture” de l’âme ? C’est la Torah qu’apprend le Juif. Mais ces deux hommes sont si nus, si affamés !... Ni Torah, ni Mitsvot... Que tout cela est terrible ! » Soudain, les deux pauvres hères, n’y tenant plus, s’écrièrent : « Ô Rabbi, aidez-nous ! Aidez-nous ! » Puis, ils se mirent à raconter l’histoire la plus lamentable qui fût. Ils n’éprouvaient aucune gêne à parler en présence d’une si nombreuse assemblée ; on eût dit qu’ils souhaitaient que le plus grand nombre apprissent leur malheur, afin que cela leur servît de leçon: « Rabbi, vous nous voyez maintenant en guenilles ; mais nous avons connu la richesse quand, dans la ville de Zlotchov, nous possédions une maison de commerce importante. Nous avions un comptable Juif, qui avait la crainte de D…. , ce qu’il gagnait lui suffisait pour mener avec sa famille une vie modeste. Il logeait dans une petite hutte adossée à notre vaste maison. Un jour, nous décidâmes d’agrandir notre jardin, mais pour réaliser ce projet, il fallait sacrifier la cabane. Nous en offrîmes au comptable un bon prix. Il refusa. Nous allâmes jusqu’à doubler notre offre. Le comptable ne céda pas. Il l’avait héritée de son père, il y tenait ; tant qu’elle tiendrait debout, lui et sa famille, il entendait la garder. Cet entêtement excita le nôtre. Le comptable n’était pas sensible à nos efforts, eh bien nous aurions recours aux grands moyens ! Nous lui fîmes savoir que s’il persistait dans son refus, il perdrait son emploi chez nous. Il haussa néanmoins les épaules. Une telle résistance nous humiliait. Nous mîmes à exécution notre menace, et sans autre préavis, nous lui donnâmes congé. Il avait quelques économies ; il ouvrit un petit commerce. Nous étions résolus à le conduire à la ruine. Nous vendîmes à perte les mêmes marchandises que lui. Il fut bientôt contraint de fermer boutique. Ses amis vinrent intercéder en sa faveur : ils nous engageaient à avoir un bon geste et à restituer au comptable son gagne-pain. Nous répondîmes que nous lui rendrions sa place chez nous que s’il accepte de vendre sa hutte. Réduit à merci, le pauvre comptable n’eut pas le choix. Nous préparâmes un contrat. Conformément aux habitudes, il devait faire précéder sa signature par la formule d’usage : « Je signe de ma main et appose mon cachet sans contrainte. » Le comptable signa mais il avait écrit – soit de propos délibéré, soit en raison du trouble où sa grande détresse le mettait – « Je signe de ma main et appose mon cachet sous contrainte. » Nous lui donnâmes un mois de délai pour quitter la hutte, mais avant que le mois ne fût écoulé, il mourut. Après les funérailles, nous avertîmes la veuve qu’elle aurait à déguerpir avant l’expiration du délai fixé par le contrat. Les parents du défunt, qui étaient venus réconforter la veuve chassèrent notre messager après lui avoir déclaré avec force que personne ne quitterait la cabane avant que l’ordre n’en ait été donné par le Beth-Din même.

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*Cette bénédiction est la dix-neuvième et dernière des 19 bénédictions du Chemoné-Essré. * Dans cette bénédiction, nous demandons à Hachem de nous donner la paix, le bonheur, la bénédiction, la vie, la grâce et la bonté. Nous Lui demandons ensuite de nous bénir tous ensemble et de plein gré. * Nous Lui demandons cela car il est évident que ce n’est que lorsque nous nous trouvons tous unis, que nous pouvons être bénis ! Ce n’est que lorsque nous vivons paisiblement que nous mériterons toutes ces bénédictions. * A l’exemple d’un récipient fêlé, aucun liquide ne pourra être contenu par ce récipient ! Ce n’est que lorsque le récipient sera parfait qu’il pourra contenir tous les liquides qu’on y placera. * Car la paix n’est pas uniquement la plus grande des bénédictions, elle est aussi la source de toutes les autres. * Hachem aime la paix parmi toutes les Mitsvot; et un homme qui s’efforce sans arrêt de rechercher la paix et de repousser la querelle méritera que toutes ses fautes soient pardonnées. * Car même une personne éloignée de la Thora est appréciée d’Hachem dès lors qu’il s’entend et s’accorde avec ses frères; et un Tsadik ne sera pas apprécié d’Hachem s’il n’est pas apprécié des hommes !!! * La Thora est une Thora de bonté et d’amour, et elle a pour but principal de faire régner la paix et l’harmonie entre les créatures.

Iguérot Kodesh n°71 Par la grâce de D…., Jeudi 8 Iyar 5703, Brooklyn, New York, Je vous salue et vous bénis, On peut citer ce que dit la Paracha de cette semaine, Emor: "Dis... et tu diras". Cette répétition permet de "mettre en garde les grands à propos des petits". Il est trois domaines pour lesquels la Torah énonce une telle mise en garde. A propos du sang, tout d'abord, pour lequel les hommes éprouvaient auparavant une attirance particulière, un immense désir d'en consommer. Nul n'a donc le droit de se dire que ses efforts pour donner aux enfants une bonne éducation seront vains, dès lors que ceux-ci sont victimes des passions de leur cœur. Il en est de même pour les reptiles. Nos Sages disent que ceux qui les consomment n'ont d'autre but que de défier leur Créateur, car ils ne peuvent inspirer que le dégoût. Dès lors, qu'attendre de ceux qui en mangent effectivement? C'est aussi vrai pour l'impureté des Cohanim. Les notions de pureté et d'impureté n'ont pas de base rationnelle et elles ne concernent, du reste, que les Cohanim, que D.ieu a choisis pour Le servir. Un éducateur est donc en droit de se demander comment expliquer de tels concepts, d'autant qu'on pourrait lui rétorquer: "Je souhaite m'identifier aux non-Juifs et ne plus appartenir à cette nation de prêtres et à ce peuple sacré". La Torah nous demande donc de ne pas nous décourager et chaque Juif, qui qu'il soit, a le devoir de guider les autres vers la vérité, dans toute la mesure du possible, en mettant en éveil leur sentiment juif. Combien plus cela s'applique-t-il aux petits, au sens le plus littéral, qui sont malléables et dépendent pleinement de leur éducateur. Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate,

Selon le livre « Nos prières » de Reb Nissan Mindel

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de

AVRAHAM ben RAHEL BERDAH papa de notre ami Moché (Maurice)

Nous nous associons à sa peine

Et lui souhaitons, ainsi qu’à tous ses proches

Qu’Hachem vous apporte la force et la consolation parmi tous les endeuillés d’Israël

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