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THESE DE DOCTORAT DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN Présentée par Imane ABOU ALI Pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN Domaine : SCIENCES DE L’EDUCATION L’enseignement de la photosynthèse au Liban : Quelles missions éducatives ? Quelles mises en œuvre ? Contribution pour une analyse curriculaire. ANNEXE Thèse présentée et soutenue à Cachan le 6 décembre 2011 devant le jury composé de : D. Virginie ALBE, professeur ENS de Cachan Président D. Maryline COQUIDE, professeur ENS Lyon Directeur D. Khaled HADADAH, professeur Université libanaise Beyrouth Co-directeur D. Christian ORANGE, professeur IUFM Université de Nantes Rapporteur D. Patricia SCHNEEBERGER, professeur IUFM Université de Bordeaux Rapporteur tel-00712221, version 1 - 26 Jun 2012

[tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

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THESE DE DOCTORAT

DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN

Présentée par Imane ABOU ALI Pour obtenir le grade de

DOCTEUR DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE CACHAN

Domaine : SCIENCES DE L’EDUCATION

L’enseignement de la photosynthèse au Liban : Quelles missions

éducatives ? Quelles mises en œuvre ? Contribution pour une

analyse curriculaire.

ANNEXE

Thèse présentée et soutenue à Cachan le 6 décembre 2011 devant le jury composé de : D. Virginie ALBE, professeur ENS de Cachan Président

D. Maryline COQUIDE, professeur ENS Lyon Directeur

D. Khaled HADADAH, professeur Université libanaise Beyrouth Co-directeur

D. Christian ORANGE, professeur IUFM Université de Nantes Rapporteur

D. Patricia SCHNEEBERGER, professeur IUFM Université de Bordeaux Rapporteur

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Table des annexes

Annexes Thème Page

Annexe I Ancien Programme des sciences :

Partie concernant les plantes

3

Annexe II Les finalités du système éducatif Libanais et

les niveaux de base.

7

Annexe III Nouvel Programme officiel de biologie

édité en 1997 par le CRDP

10

Annexe IV Les entretiens

16

Annexe V Le questionnaire

88

Annexe VI Comparaison analytique entre les objectifs

rédigés dans le curriculum se basant sur les

axes de notre recherche

101

Annexe VII Comparaison analytique des différentes

activités proposées dans le curriculum

121

Annexe VIII Le programme de l’enseignement technique

agricole

129

Annexe IX comparaison des entretiens : enseignement

général et technique agricole

135

Annexe X Graphes des résultats de l’échantillon

153

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Annexe I:

Ancien Programme des sciences: Partie concernant les plantes

A)- Etape primaire (édité le 6 novembre 1971)

1ère année :

a. Le soleil : origine de la lumière et de l’énergie.

b. Les plantes : les graines

2ème : année : Pas de notion sur les plantes

3ème année :

a. la reproduction des plantes, la classification des plantes

b. Le mouvement de la matière dans les plantes (expérience de l’eau colorée)

c. Importance des plantes pour les animaux.

4ème année :

a. la composition des fleurs el reproduction des plantes.

5ème année :

a. La classification des plantes : les plantes inferieurs.

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B)- Etape moyenne : (édité le 23 mai 1970)

1ère année : pas d’enseignement de biologie.

2ème année :

· La diversité des plantes (les plantes locales)

· Les variations morphologiques des plantes.

· La classification brève et sommaire des plantes

3ème année :

· l’équilibre de la nature, les cycles de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et de l’azote, ainsi

que la notion de chaine alimentaire et écosystème.

4ème année :

· Hérédité des plantes

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C)- Etape secondaire : édité le 8 janvier 1968

1ère année : Pas d’enseignement de la biologie

2ème année : Pas d’enseignement de la biologie

3ème année :

La section de philosophie:

Biologie végétale :

1. Aperçu rapide de la nutrition minérale de la plante verte

2. Nutrition organique : La fonction chlorophyllienne :

a) Mise en évidence expérimentale :

- le rejet de l’oxygène

- L’absorption du dioxyde de carbone.

b) Influence des facteurs externes : lumière, CO2, température.

c) Influence des facteurs internes.

d) La chlorophylle : extraction, séparation et propriétés.

e) La synthèse des glucides. déduire la synthèse d’autres substances organiques.

3. Nutrition des plantes sans chlorophylle.

4. La respiration chez les végétaux, Conclusion générale, généralités du phénomène

respiratoire chez les êtres vivants. Le cycle de carbone.

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La section de sciences expérimentales :

Biologie végétale :

1. Rappel de l’organisation des plantes : étude sommaire de la structure des différentes

parties de la plantes (racine, tige et feuille) et la structure primaire et secondaire de la

racine et de la tige

2. La nutrition minérale d’un végétal vert :

-Etude expérimentale, mise en évidence.

-Macro et micro –éléments.

3. Nutrition organique : même contenu de la série philosophie et en plus la nutrition

azotée : source de l’azote et cycle de l’azote.

4. La respiration chez les végétaux : même que le contenu de la section philosophie,

ajoutons l’étude expérimentale de l’anaérobiose.

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Annexe II :

Les finalités du système éducatif

Le plan de réforme de l’enseignement au Liban a été lancé par le décret gouvernemental 15/94

daté le 17/8/1994 :

Enraciner la citoyenneté Libanaise et l’entente nationale ainsi que l’ouverture spirituelle

et culturelle et cela par la réforme des curricula. Permettre aux enfants les connaissances, les expériences et les capacités nécessaires en mettant le point sur les valeurs libanaises comme la liberté, la démocratie et le refus de l’utilisation de la force pour résoudre les problèmes. Développer les niveaux d’enseignement et de formation dans toutes les étapes avant

l’université. Réaliser l’équilibre entre l’enseignement général et l’enseignement technique et professionnel et de réaliser leurs relations avec l’enseignement supérieur. Réaliser la compatibilité entre l’éducation et l’enseignement d’une part et les besoins de la société et le marche libanais et arabe d’autre part. De suivre le développement scientifique et technologique et de permettre l’interaction

avec les cultures internationale de nos études.

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Le plan se base sur trois dimensions :

1- Les dimensions intellectuelles et humaines :

a. La croyance au Liban, comme pays de liberté, de démocratie et de justice

consacrée dans la constitution libanaise et les lois définies et maintenues.

b. La croyance dans les valeurs et les principes de respect des droits de l'humanité et

établir sa place pour l'esprit et encourage l’éducation, le travail et l'éthique.

c. La vue libanaise à la signification de l’existence découle de la religion et le

patrimoine spirituel au Liban présent dans les religions, patrimoine précieux

qu’on doit conserver. Ainsi le Liban typique de l’interaction de l’ouverture

culturelle et spirituelle à domicile, et les règlements contraires fondent sur la

discrimination et l’intolérance religieuse.

d. Le Liban de sa place civilisée arabe, est un pays ouvert aux cultures du monde, il

s’adapte avec les nouveautés du temps, sans contredire son héritage national et les

valeurs environnementales. A cet égard, il participe au développement et à

enrichir sa culture.

2- La dimension nationale :

a. Le Liban est une nation libre et indépendante une fois pour tous ses fils et un

territoire, des personnes et institutions dans les limites prévues par la présente

Constitution et reconnues internationalement, son peuple est complètement fidèle

à lui dans le cadre d'une unité politique unie.

b. Le Liban est arabe par son identité, il est membre fondateur et actif de la ligue des

pays arabe et respectueux de sa charte. Comme il est membre fondateur et actif de

l’O.N.U et respectueux de sa charte et de la déclaration universelle des droits de

l’homme. L’état incarne ces principes dans tous les domaines sans exception.

c. Le Liban est une république démocratique et parlementaire fondée sur le respect de la liberté publique, et notamment des libertés d’opinion et de croyance, sur la

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justice sociale l’égalité en droits et devoirs entre tous les citoyens sans aucune discrimination et privilège.

d. Au Liban l’enseignement est libre « tant qu’il ne porte pas atteinte à l’ordre public

aux mœurs ou a la dignité d’une religion ou d’une communauté. Le droit des communautés à fonder leur propres écoles est inaliénable a condition qu’elles s’y conforme à la législation dans le domaine de l’éducation publique.

3. les dimensions sociales :

a. La toute souveraineté des lois est une garantie de justice et d’égalité pour tous les

citoyens

b. Le respect des libertés individuelles et communautaires, garantie par la constitution et stipules par la déclaration des droits de l’homme est une nécessité vitale pour la pérennité

du Liban

c. La participation à la vie sociale et politique dans le cadre du régime démocratique parlementaire du Liban, est, pour le citoyen un droit autant qu’un devoir a l’égard de la

société et de la patrie.

d. L’éducation est une priorité nationale nécessaire à la société, c’est une œuvre collective,

globale, multiple, planifiée par l’état qui assume la responsabilité, dans le cadre de la planification générale du développement socio-économique. L’enseignement obligatoire

sera progressivement institué jusqu’à l’âge de quinze ans.

e. Le droit à l’enseignement est garanti par l’état pour tous les citoyens de tout âge et toute profession et n’est pas l’apanage des jeunes en âge de scolarisation ou des étudiants de

l’enseignement supérieur

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Annexe III:

Nouvel Programme officiel de biologie édité en 1997 par le centre

national de recherche et de documentation pédagogique :

A)- Tableau 1 :

Thème Septième année Huitième année Neuvième année Nutrition -Comportements

alimentaires des animaux

-Besoins nutritifs des

végétaux

-respiration des êtres vivants

-relations entre conditions

du milieu, activités et

fonctions de nutrition

-nutrition et respiration :

nécessites vitales

-Digestion

-respiration

-circulation sanguine

-utilisation des nutriments et

du dioxygène

-fonction urinaire

-alimentation et sante

Reproduction

et

génétique

-Reproduction des animaux

-reproduction des végétaux

-Puberté et adolescence

-Organes génitaux

-Fonctionnement de

l’appareil reproducteur

-Fécondation,

développement et

naissance

-Régulation des naissances

-Maladies sexuellement

transmissibles

-chromosomes et information

génétique

-Reproduction conforme à

l’information génétique

-Travaux de Mendel

-Production de substances

utiles à l’industrie alimentaire

et à la médecine par le génie

génétique

Interdépendance

des êtres vivants

-étude d’un écosystème

-relations entre individus

dans les

Ecosystèmes

-Réseaux trophiques dans

l’écosystème

-Homme et équilibres

naturels

Immunologie

-Spécifié immunologique

-Déficience et dérèglement

du système immunitaire

-Méthodes de prophylaxie

et thérapeutiques

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Terre et

environnement -Géologie : science de la

terre

-Manifestations de l’activité

du globe

-Structure et dynamique du

globe

-Circulation de la matière

dans le globe

-Géologie et responsabilité

humaine

Communication

nerveuse

Et

Comportement

humain

-Réactions de l’organisme aux

stimulations

De l’organisme

-Elaboration de la sensation

tactile

-Danger des toxicomanies :

Tabagisme, alcoolisme,

drogues

Tableau 1 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les trois années du

cycle moyen (collège)

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B) tableau 2 :

Thème Première année Deuxième année Troisième année Section sciences de la

vie

Organisation

fonctionnelle des

êtres vivants

Nutrition et organisation d’un

végétal chlorophyllien

vasculaire :

-Autotrophie et photosynthèse.

-Approvisionnement de la plante

en matières premières

-Devenir des produits de la

photosynthèse.

Communication et

organisation chez un animal :

-Communication nerveuse.

-Système de communication.

-Caractéristiques essentielles de

la communication nerveuse.

-Communication hormonale.

-Système de communication.

-Caractéristiques essentielles de

la communication hormonale.

-Propriétés des centres

nerveux.

-Fonctionnement des

neurones.

-Exemple d’activité

cérébrale :

La motricité dirigée.

-Neurotransmetteurs et

applications médicales.

Production

végétale et

facteurs du milieu

-Production des plantes

performantes.

-Influences des facteurs du milieu

sur la production des plantes

performantes.

Gestion et

protection du

milieu

-Pollution, gestion et protection

des eaux douces.

-Dégradation, gestion et

protection des sols.

Caractéristiques

fonctionnelles des

systèmes vivants

au niveau

cellulaire

Identité biologique et

information génétique :

-Diversité des organismes :

procaryotes et eucaryotes.

-ADN, information

génétique et cycle de

-Polymorphisme génétique.

-Mécanismes fondamentaux

de la reproduction sexuée et

brassage génétique.

-Diversité génétique des

populations.

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cellulaire.

-Du gène à la protéine

-Enzymes : catalyseurs

biologiques.

-Identité biologique et

génétique.

Renouvellement

moléculaire et

métabolisme

énergétique :

-Renouvellement

moléculaire.

-Dépenses énergétiques

des organismes.

-Energie du

fonctionnement cellulaire.

-Métabolisme énergétique

chez l’homme.

-Génétique humaine,

prévisions bioéthique.

Interdépendance

des êtres vivants

et leurs relations

avec le milieu

-Conversion de l’énergie

lumineuse en énergie

chimique.

-Flux d’énergie et cycle du

carbone dans les

écosystèmes.

-Homme et cycle de

carbone.

Nutrition et sante -Diversité des habitudes

alimentaires.

-Principes de base d’une

alimentation équilibrée.

-Maladies à composante

nutritionnelle :

Caractéristiques, causes et

prévention.

Immunologie

-soi et non soi.

-Acquisition de

l’immunocompétence.

-Déroulement de la réponse

immunitaire.

-Déficiences et dérèglements

du système immunitaire.

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Système de

régulation et unité

fonctionnelle de

l’organisme

-Régulation de la glycémie.

-Régulation de la pression

artérielle.

-Régulation du taux des

hormones sexuelles.

-Maitrise de la reproduction.

Evolution des êtres

vivants -Relations de parenté entre

les êtres vivants.

-Mécanisme de l’évolution.

-La lignée humaine.

Tableau 2 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les années du cycle

secondaire : série sciences de la vie

NB : Notons que dans le programme secondaire section littéraire et socio-économie, les

thèmes de sciences de la vie sont unis et ne sont pas en relation avec le processus de la

photosynthèse. (Nutrition et santé, système nerveux, système hormonal et immunologie)

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C)- Tableau 3 :

Thème Septième année Première année Deuxième année Organisation fonctionnelle

des êtres vivants

-Comportements

alimentaires des animaux

-Besoins nutritifs des

végétaux

-respiration des êtres vivants

-relations entre conditions

du milieu, activités et

fonctions de nutrition

-nutrition et respiration :

nécessites vitales

Nutrition et organisation

d’un végétal

chlorophyllien vasculaire :

-Autotrophie et

photosynthèse.

-Approvisionnement de la

plante en matières premières

-Devenir des produits de la

photosynthèse.

Production végétale et

facteurs du milieu -Facteurs de productivité :

facteurs liés à la

photosynthèse.

Gestion et protection du

milieu

- pollution des eaux :

eutrophisation.

-Dégradation, gestion et

protection des sols

Caractéristiques

fonctionnelles des

systèmes vivants au

niveau cellulaire

Interdépendance des êtres

vivants et leurs relations

avec le milieu

-étude d’un écosystème

-relations entre individus

dans les écosystèmes

-Réseaux trophiques dans

l’écosystème

-Homme et équilibres

naturels

Conversion de l’énergie

lumineuse en énergie

chimique.

-Flux d’énergie et cycle du

carbone dans les

écosystèmes.

-Homme et cycle de

carbone

Nutrition et sante

Immunologie

Systèmes de régulation et

unité fonctionnelle de

l’organisme

Evolution des êtres vivants

Tableau 3 : Progression du contenu du programme de la biologie pour les années du cycle

moyen et secondaire (concernant le thème de la photosynthèse)

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Annexes IV : Les entretiens

A)- Les entretiens de l’enseignement général :

Entretien avec D. Dallal : Directeur des écoles islamiques de Makased (le

6/9/08)

NB : L’entretien avec D. Dallal était sans rendez-vous, il m’a donné un peu de son temps pour

lui demander quelques questions.

Q : Bonjour, ma recherche s’articule autour du thème de la photosynthèse relatif aux plantes

chlorophylliennes, au producteur qui se promène en plein nature, au processus qui est enseigné

dans quelques classes, sans toutefois faire apparaître son rôle principal dans la nature, ne trouvez

–vous pas que ce rôle doit être mentionné dans le curriculum ?

R : Je trouve que le concept de développement durable qui doit être inclus dans nos curricula

nous oblige à orienter nos élèves à la protection de l’environnement et travailler à protéger ces

ressources naturelles, et c’est ainsi qu’apparait l’importance de n’importe quel thème. C’est pour

cela il y a eu plusieurs conférences, l’une de ces conférences a eu lieu à Beyrouth. Il y a eu des

propositions du Ministère de l’Education de revoir les curricula, de les réformer et d’intégrer des

sujets concernant le développement durable dans les matières, alors qui sera une orientation plus

qu’une réforme du curriculum, et le plus important c’est la formation des profs sur les méthodes

actives qu’ils doivent utiliser dans leur enseignement. Le problème ce n’est pas ce qu’il ya dans

le programme mais comment former et entrainer les enseignants à exercer ce genre d’activités

qui donnent aux élèves des compétences relatives au sens de la protection de leur environnement,

en leur apprenant à protéger toutes les ressources naturelles, ou bien en leur donnant des idées

pour créer des méthodes ou des modèles pour la protection de l’environnement. Dans

l’éducation, il y a 3 principaux domaines : cognitif, psychomoteur et affectif, alors pour se

familiariser avec ces domaines, l’enfant est amené avant tout à avoir des compétences précises

pour appliquer ces concepts. Ce qui prime avant tout, c’est l’enseignant lui-même.

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Q : Alors comment résoudre le problème des textes curriculaires en relation avec une orientation

liée au développement durable ?

R : En faisant des formations continues aux enseignants. Ainsi, les élèves peuvent acquérir des

compétences déterminées, par ex : on apprend aux élèves de respecter les lois comme s’arrêter au

feu rouge, ne pas jeter des ordures par terre dans la forêt durant un pique-nique…Alors ces

conférences sont destinées à former les enseignants vis-à-vis des activités et ceci pour convaincre

leurs élèves de l’importance des thèmes et des lois, et de développer chez eux le sens de la

responsabilité. Les élèves comprennent alors le principe de protection de leur environnement et

de leur pays, globalement, ceci constitue une partie de l’éducation civique.

Il y a aussi des ateliers dont le sujet est la santé ; ces derniers sont faits dans le cadre des stages

accordés aux enseignants. On a fait un comité avec l’atelier de l’éducation et du CRDP et des

associations éducatives de la 1ère année, on a pris 50% des enseignants des écoles officielles et

50% des enseignants des écoles privées, et ils ont été amenés à suivre des activités relatives à

l’aide sociale.

Q : Dans quelle discipline cette formation s’est-elle reflétée bénéfique pour vous?

R : On l’a trouvé dans le cursus de l’éducation civique, de même dans celui de la forestation.

Q : Comment les enseignants ont-ils profité de ces ateliers ?

R : En appliquant ces acquis à travers le cursus de l’éducation civique et aussi bien dans celui de

la protection de l’environnement.

Q : Pourquoi ceci ne s’applique pas aux enseignants en sciences, en mathématiques et à d’autres

disciplines ?

R : Ceux qui suivent un stage sont les enseignants de l’éducation civique. En revanche, ce sont

eux qui appliquent cette formation avec leurs élèves et les motivent à faire différents projets en

relation avec le développement durable. A mon avis, l’éducation civique c’est la discipline ou on

réussit le mieux à intégrer tous les sujets.

Q : Et les autres disciplines comme les sciences, vous ne trouvez pas nécessaires d’appliquer ce

genre de formation ?

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R : Bien sûr que oui, on va demander à d’autres enseignants de différentes disciplines de suivre

un stage sur le développement durable. Alors le Ministère de l’Education, Mme Bahia El Hariri

envisage une formation continue pour tous les enseignants de différentes disciplines en relation

avec le développement durable. On a fait aussi un atelier avec l’UNESCO pour les profs de

sciences.

Q : Quel était le contenu de cet atelier ?

R : Il y avait des propositions et des activités pour les enseignants de sciences pour les appliquer

avec leurs élèves durant l’enseignement.

Q : Merci bien d’avoir répondu à nos questions et nous espérons bien qu’il y aura un autre

rendez-vous plus organisé.

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Entretien avec Mme Marcel Abi Nader : Membre du comité supérieur de

planification des programmes au CRDP (le 24/06/2008) :

Q : Quels sont les objectifs généraux ou en d’autres termes finalités de l’enseignement général ?

R : Les objectifs généraux de l’enseignement général se trouvent dans le projet de restructuration

des curricula, il ya 37 objectifs généraux mais ceux qui nous paraissent les plus importants et qui

peuvent influencer la didactique sont deux : l’éducation à l’autonomie et la solidarité, c’est-à -

dire qu’il serait possible d’introduire l’apprentissage coopératif.

Q : Et la formation à la citoyenneté ?

R : Oui, mais la formation du citoyen c’est une finalité générale, et dans la formation du citoyen

il y a l’esprit civique et il y a un certain nombre de facteurs, ajoutons à cela l’apprentissage

coopératif qui mène en didactique au travail en groupe, alors ce sont deux pôles l’un qui est

centré sur une personne et l’autre qui est centré sur le groupe. L’apprentissage en autonomie

c’est comment on doit accorder à une personne des capacités, des savoirs et des savoir- faire qui

lui permettent d’accéder toute seule à la connaissance, l’autre se concrétise dans la modalité de

donner des savoir-faire à l’apprentissage groupal, c.à.d. quand moi j’apprends quelque chose je

l’apprends en collaboration avec les autres, si j’apprends une chose je l’informe aux autres, alors

le savoir doit être échangé d’une façon mutuelle de sorte à ce que nous puissions nous deux

participer à son élaboration. C’est de ces deux grands pôles qu’il s’agit, on les appelle l’un et le

multiple, un qui est fondé sur l’individu et l’autre sur la collectivité, et il y a une interaction entre

les deux, par exemple : tu procèdes à un travail de groupe et par la suite tu demandes à ce que

chacun de nous fasse une recherche sur Google, et le lendemain on va aborder et discuter ces

sujets ensemble, d’où les bienfaits de cette coopération résultant d’un éventuel échange.

Q : Par rapport aux objectifs et aux compétences, parfois on trouve une ambigüité entre les deux.

En me coupant la parole

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R : On a résolu ce problème et on a travaillé sur l’évaluation, et si tu connais Dr Nassim Haydar

qui est le coordinateur des curricula, nous avons fait à la fin du projet curriculaire un glossaire

avec la collaboration de l’équipe Belge.

Q : Vous parlez alors de la nouvelle réforme des curricula.

R : Oui, oui, dans le nouveau glossaire on a tout : la définition de la compétence, les différents

objectifs et les différentes compétences, il y a tout, vous trouvez tout dans ce glossaire (et elle

m’a donné son glossaire pour le voir).

Alors, (en répétant toujours), tu trouves dans ce glossaire une très belle définition de la

compétence et il n’y a plus de problème, ce qu’on a fait on a pris comme point de départ la

compétence, il s’est avéré que les objectifs liés à cette dernière sont efficaces, d’où la définition

de la compétence qui présume : qu’on est compétent par ex pour …donne moi un ex en sciences.

Q : Si moi je veux travailler sur la photosynthèse, alors quelles seront mes compétences et mes

objectifs ?

R : Moi je possède le curriculum des sciences on va voir par ex, (en lisant dans le curriculum), si

l’élève serait capable de relever quelques caractéristiques des être vivants ou des comportements

en relation avec la protection de l’environnement, de là vient la première compétence.

Q : Est-ce une compétence générale ?

R : Non, il n’y a plus de compétence générale, on la nomme compétence qui découle de plusieurs

objectifs d’apprentissage.

Q : L’objectif d’apprentissage n’est-il pas à son tour une compétence ?

R : Non, c’est un des paliers d’acquisition de la compétence, (et elle continue à lire dans le

curriculum), pour atteindre la première compétence il faut :

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1) Décrire les êtres vivants …2) relever les caractéristiques des êtres vivants.3) préciser les

besoins des plantes.4) relier entre le bon comportement et la protection des plantes et des

animaux. Ces objectifs sont alors en progression.

Alors s’il fait les 1,2 3 et 4 il atteint la 1ere compétence déjà citée.

Q : Excusez-moi, ce qui est écrit ici, ce sont les objectifs spécifiques pouvez vous nous les

expliquer ?

R : Les objectifs spécifiques, ce n’est autre que cette relation existant entre ces objectifs et la

compétence qui constitue un lien de progression, alors cette relation n’est pas de même nature,

c’est une relation de contenu à contenant, par ex, l’objectif d’apprentissage qui est de « décrire

les graines des plantes », pour qu’on soit capable de le réaliser, il faut atteindre tous ces objectifs

spécifiques qui ne sont autres que les bébés de cette maman, à savoir: « citer les parties

principales des plantes », « nommer les graines »….

Q : Ces objectifs d’apprentissage ne sont-ils pas en même temps synonymes de compétences ?

R : Bien sûr que oui, on prend au début une compétence d’où proviennent plusieurs objectifs

d’apprentissage, à ce moment-là il s’agit du terme : pallier.

Q : Mais dans les anciens curricula de 1997 appliqués dans nos écoles officielles et privées, on

écrivait objectifs d’apprentissage et mettait entre parenthèse compétences, pourquoi ?

R : C’est mal interprété, (et elle me présente un schéma, comme carte conceptuelle) résumant

leur travail:

Compétence au début, et ensuite de la compétence dérivent différents objectifs d’apprentissage,

et des objectifs d’apprentissage découlent les objectifs spécifiques.

Q : Ce que vous êtes en train de faire, serait-il en relation avec le système Canadien ?

R : Bien évidemment, les Belges, les Canadiens et les Français ont commencé à adopter ce

système, mais chacun à sa façon.

Alors revenons aux objectifs spécifiques qui doivent comporter un verbe d’action qui peut être

évaluatif, c’est un verbe comportemental, observable et évaluable en plus d’un contenu qui est un

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développement des objectifs, par ex quand je dis « nommer les plantes de son entourage » je

mets dans le contenu « les arbres, les herbes…de l’entourage de l’enfant … ». En revanche, on

développe les objectifs et on les explique , là on aborde le curriculum , mais Dr Mostafa Yaghi

que tu as dû connaître a insisté depuis la 1ère reforme sur les programmes de 1997 en y ajoutant

toutefois les activités , or les activités ne figurent pas dans le programme mais elles sont incluses

dans un document d’accompagnement ; étant responsable il a insisté sur ce point, alors on a

introduit les activités dans le but d’aider les enseignants, et surtout ceux qui habitent très loin et

qui ne comprennent pas les objectifs spécifiques ni les objectifs d’apprentissage, et qui sont pour

eux abstraits, alors les textes et surtout les activités peuvent les aider à appliquer cette méthode

en classe et ils peuvent selon lui les changer selon qu’ils trouvent ça nécessaire ou pas.

Q : Tout ce que vous avez détaillé, est il reflété dans nos livres officiels ?

R : D’abord le programme n’a pas encore paru, et une fois qu’on va appliquer le programme, on

va travailler de nouveau sur les livres.

Q : Vous répétez toujours le mot programme, est-ce le programme ou le curriculum ?

R : Non, il s’agit du curriculum.

Q : Alors le curriculum est en relation avec nos livres officiels, est-ce que cette relation était

présente dans nos curricula prescrits, ceux rédigés en1997?

R : Le Ministre de l’Education signe les curricula. Cette partie (en indiquant la colonne

concernant le contenu et les activités) est consacrée pour les Livres, mais on n’a pas mis tout ce

qui doit être enseigné, mais on a mis uniquement des exemples.

Q : J’ai remarqué en analysant un peu les livres et en les comparant au curriculum actuel (édité

en 1997), que les objectifs ne sont pas tous reflétés dans nos livres officiels, pourquoi ?

R : Vous avez raison, vous avez analysé et critiqué, à quoi vous vous attendiez, à ce que je vous

dise non ils sont reflété, bien sûr que non, c’est pour cela nous reformons les programmes.

Q : Est-ce que ceci est dû au manque de coopération entre ceux qui font les livres et le CRDP ?

R : Certainement pas, ils sont en coopération.

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Q : Alors, pourquoi il y a cette différence ..?

R : Elle m’interrompt en disant que les responsables de la rédaction de ces livres n’ont pas bien

fait leur travail, je sais que tu va me poser des questions à la manière d’un inspecteur (et elle me

dit tu ris moi je préfère pleurer), alors il y avait un seul qui était responsable et il y avait des

livres de la même année, car Dr Abou Aslé a soumis ce projet à la politique avant que le

Président du Liban Elias El Hrawi ait quitté en octobre 1997, il nous a obligé à faire tout ça à la

fois et au lieu de faire le cycle 1,1ere année ,cycle 2 ,2ème année , cycle 3 ,3ème année et cycle 4

4ème année , il a fait tout à la fois , alors il y avait une seule personne qui était responsable de la

coordination des livres pour sa matière , or sa matière était faite de trois matières

différentes :physique, chimie et sciences de la vie et de la terre, donc 3 bouquins en même temps.

Q : Qui était cette personne qui a travaillé tous ces livres ?

R : Je ne peux pas le dire, vous ne le saurez pas de moi, et si vous le saurez il ne faut pas

l’avouer, mais il faut dire que pour le projet des livres, il fallait en même temps faire ceux des

différentes années scolaires, coordonner le travail de plusieurs équipes. Il y avait une équipe

pour la 1ère année du cycle 1, une équipe pour la 1ère année du cycle 2, une équipe pour la 1ère

année du cycle 3 et une 4ème équipe pour la 1ère année du cycle 4. Il fallait faire des livres pour

la physique, la chimie et les sciences de la vie pour chaque cycle, le guide du maître pour chaque

cycle et un cahier d’exercice (3 x 5 équipes =15 bouquins) et aussi ils devaient faire les livres de

seconde, aussi 3 bouquins (3x3=9) , alors 9+15=24 bouquins, ceci a nécessité 3 ans de travail, la

1ère année à toute vitesse, la 2ème et la 3ème année idem, on a décidé d’avoir 15 bouquins en

français, en arabe et en anglais, et la traduction de quelques concepts scientifiques, ce n’est

comme en langue où on vérifie seulement la langue, là on vérifie les concepts scientifiques alors

que moi j’avais 4 bouquins, lui il en avait 45, alors c’est la principale raison et tout ce que tu dis

en dehors de ça est faux .

On a fait aussi des séances de formation pour les enseignants, et ceux qui ont travaillé les livres

ont participé à la formation des enseignants, mais tout était rapide, c’était une production

industrielle, alors nous avons pris la décision de ne plus procéder de la sorte. Pour les nouveaux

programmes, on a travaillé le préscolaire et le cycle 1 chacun seul, alors maintenant on va

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travailler le livre de la 1ère année du 1er cycle, ensuite la seconde année et par la suite la 3ème et

quand on finit on commence le second cycle.

Q : Alors, c’était faux de travailler la 1ère année de chaque cycle seule, ce qui a conduit à un

manque de continuité entre les objectifs des 3 trois années relatives à un même cycle.

R : Oui, c’est vrai, c’était faux.

Q : Car j’ai remarqué en analysant les objectifs liés au thème de la photosynthèse, qu’il y avait

une continuité dans les objectifs des 1ères années de chaque cycle et idem pour la 2ème et la 3ème

année.

R : Non, ce n’est pas de cette façon qu’ils ont travaillé.

Q : Mais les objectifs montrent cela.

R : Moi je ne peux pas discuter avec vous à propos des objectifs de sciences, je ne peux pas non

plus dire si que vous avez raison ou si vous avez tort, car quand ils ont travaillé les curricula ils

ont travaillé tout à la fois, mais les livres, ils les ont travaillés séparément, car vous ,vous dites

qu’il n’y a pas de progression entre les 3 années de chaque cycle alors vous devez discuter de ça

avec un des responsables des sciences, moi je ne peux pas vous dire de faire autrement car ce qui

a été demandé, c’est de travailler chaque cycle seul, mais j’ignore ce qu’ils ont fait, il y avait un

coordinateur pour tout le primaire, un autre pour le complémentaire, un autre pour le secondaire

et un coordinateur général pour tout le travail.

Q : D’accord.

R : Ce n’est pas la direction du CRDP qui a demandé de faire ça, l’ingénierie des programmes

n’était pas conçue de façon à dicter aux gens d’appliquer seulement la progression dans les 1ères

années de chaque cycle.

Q : C’est une remarque intéressante.

R : Très intéressante, très importante, nous espérons que vous le direz et que ça apparaîtra dans

votre recherche, et qu’au moment de faire les livres du programme du cycle 2 et le programme

du cycle 3, nous aurons une copie de votre thèse.

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Q : Certainement, maintenant vous êtes en train de faire chaque cycle à part, vous vous intéressez

à terminer un cycle et les livres correspondants pour passer au second cycle.

R : (Elle m’interrompt) : Nous avons abandonné l’idée de faire tous les programmes des 4 cycles

à la fois, nous avons décidé de travailler chaque cycle à part, on a terminé le cycle 1 et il nous

faut un an pour faire les livres, donc si le Ministre promulguera un décret qui permettra de dire

voilà ces programmes sont officiels pour le cycle 1, ils ne seront appliqués que progressivement,

année après année, à l’encontre de ce qui fut exécuté auparavant, à l’image de l’année 1997, et

ceci dans le but de disposer de suffisamment de temps pour faire les bouquins et former

tranquillement les enseignants.

Q : Est-ce qu’il ya une coopération entre le CRDP et l’enseignement technique et surtout

l’enseignement technique agricole ?

R : Non.

Q : Pourquoi ?

R : Il ya un problème et surtout au niveau de l’agricole, il faut que la mise en œuvre de

l’éducation ait fait ses échos, le nouvel enseignement n’aura pas trop d’effet, actuellement quand

on veut apprendre dans le cadre de l’agriculture, selon le Ministère de l’Agriculture, ça doit être

fait sous la supervision de l’enseignement, ce qui semble facile à faire, si ça exige la

promulgation d’une loi, ça pourrait être fait.

Q : J’ai déjà parlé avec le Ministre de l’Agriculture et il a approuvé le fait qu’il fallait joindre

l’enseignement technique agricole au Ministère de l’Education.

R : Alors faites-le, envoyez-nous une lettre, car tout ce qui concerne les programmes de

l’enseignement technique, nous en sommes responsables, le CRDP en est responsable.

Q : Alors, est-ce qu’il y a une coordination entre le CRDP et l’enseignement technique?

R : Non, ils refusent de coordiner, mais ça pourrait possible dans la mesure que ça fait partie de

nos objectifs , si vous envoyez une lettre à Mme la présidente et vous ne voulez pas attendre

jusqu’à ce que votre thèse soit terminée, vous dites je fais ma thèse et je propose que ça soit

étudié par le CRDP, et vous demandez à ce que la formation relative à la partie technique qui

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concerne l’agriculture soit rattachée à l’enseignement technique et non pas au Ministère de

l’Agriculture, et que à ce moment là, le CRDP en coopération avec l’enseignement technique

prend l’initiative de leur faire un curriculum ,vous pouvez le faire parce que vous, vous avez de

l’habilité pour faire ça , car vous avez touché du doigt la question, vous pouvez le faire même si

vous ne voulez pas le faire maintenant , vous faites votre thèse et vous la présenter au directeur et

vous la lui expliquez.

Q : Et concernant la Faculté de Pédagogie, pourquoi il n’y a pas de coopération entre le CRDP et

la Faculté de Pédagogie?

R : Il y a un grand problème, qu’on n’arrive pas à résoudre, il y a un contentieux pour résoudre

un problème qui est déjà très ancien aux multiples facettes, il ne s’agit pas d’un problème simple,

ça s’accumule avec le temps, la formation initiale de l’éducation de base a été assurée par le

CRDP depuis 1968 jusqu'en 2000, c.à.d. pour une période de 28 ans, puis le Ministre a publié

une lois statuant que la Faculté de Pédagogie doit subir une formation initiale, jusqu’à

maintenant le CRDP refuse d’assurer la formation initiale des enseignants, et jusqu'à maintenant

on n’a pas ajouté à cette loi les documents exécutoires qui permettent à la Faculté de Pédagogie

de les appliquer durant l’année scolaire 2008 /2009. Nous allons procéder au recrutement, et

c’est la Faculté de Pédagogie qui va assurer ce recrutement, et faire les concours nécessaires

comme nous le faisions jusqu'à maintenant, et assurer la formation et les désigner. Alors, la

Faculté de Pédagogie, en l’absence de ces décrets exécutoires, en assurant une formation initiale

ouvre ces locaux et met ses enseignants ou ses professeurs à la disposition de ceux qui vont

s’inscrire à la faculté en assurant une formation initiale, mais c’est une formation initiale qui

n’aboutit pas nécessairement à une nomination dans l’état, donc ce sont des gens du privé qui ont

un diplôme et il n’ ya pas au départ un concours de recrutement à la base. Par exemple, ça fait 2

ans qu’on a confié à la Faculté de Pédagogie le soin d’assurer un complément de formation aux

enseignants du secondaire qui ont commencé à enseigner comme contractuels faisant partie du

personnel de l’Etat, et que le Ministère de l’Education veut titulariser, alors on a demandé à la

Faculté de Pédagogie de leur assurer une formation durant l’année scolaire, c’est vraiment

différent de prendre en charge réellement la formation initiale de tous les enseignants, dont le

Ministère de l’Education en a besoin, pour mettre dehors tous les contractuels, et avoir

uniquement au moins dans l’éducation de base des personnes qui sont titularisées, dans le cadre

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approprié et à qui nous pouvons assurer la formation que nous voulons, qui peuvent subir un

concours et qui ont les diplômes que nous voulons, alors que les contractuels arrivent avec une

Licence obtenue par ici et par là, pas de <<tachina diplôma >> pas de formation continue, je ne

sais qui les nomme ici et qui les nomme là, ceci relève de la compétence du Ministère

d’Education qui a commencé en 1975, mais avant, ça n’existait pas au niveau de tout le primaire,

des deux cycles et même au niveau du complémentaire, car le complémentaire est lié au

Directeur de l’Enseignement Primaire et Moyen pour 68% de ces écoles, seulement 28% des

écoles complémentaires sont intégrées dans les écoles officiels secondaires.

Q : Est-que vous trouvez alors que cette année de formation des professeurs à la Faculté de

Pédagogie ne suffirait pas pour les rapprocher du nouveau curricula ?

R : Si, c’est amplement suffisant. Je veux essayer de répondre brièvement.

Pour nous il n’y a pas seulement les gens du secondaire, il y a les plus importants qui sont les

professeurs des primaires, chaque directeur d’une école a ses enseignants qu’il choisit lui-même

pour enseigner le cycle 1. Les bouquins en France vous disent que tout est décidé à 6 ans, où il

n’y a plus égalité de chances.

Q : Oui, les classes primaires sont les classes de base, alors il faut bien former l’enseignant de ce

cycle.

R : En 1962 quand nous avons été à « Baytmellet » qui est un petit village à « Akkar »,

j’aimerais bien que vous citiez ce fait, le Directeur de l’Enseignement Primaire emmenait avec

lui Mme Henriette Touma, la Directrice de l’école pilote rattachée à l’école normale de « Bir

Hassan », peut-être vous êtes au courant de ça ou bien vous étiez trop jeune à l’époque, il faut

que le nom soit cité dans votre recherche.

(Étant très occupée, elle m’a demandé qu’on se réunisse une deuxième fois).

Q : Une question avant de quitter, le curriculum prend-il en considération l’éducation liée à

l’environnement ?

R : Les livres de sciences ?

Q : Non, pas sûrement, ca peut être dans tous les livres.

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R : Nous en ce qui concerne la langue française, on a beaucoup de choses sur l’environnement.

Q : Une équipe coordonnée par Dr Khaled Hadadah a travaillé le programme de l’éducation liée

à l’environnement. Ce programme était-il intégré dans le curriculum ?

R : Pour les langues oui.

Q : Et les autres disciplines ? Et les livres ?

R : En français par exemple, je ne peux pas prétendre que je suis au courant des 324 livres, je ne

les ai pas lus pour vous dire où on a intégré l’environnement, mais je sais que dans les livres

concernant la langue française et anglaise, même celle arabe et même en géographie, on a parlé

de l’environnement, normalement ceci figure également dans les livres de l’éducation civique, et

que sûrement dans les livres de sciences l’environnement est aussi présent, car on a fait un projet

qui s’intitule « les photos et les dessins dans le livre national ». (Et ici elle coupe la parole en

disant quand est-ce qu’on peut se revoir ?)

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Entretien avec Dr Layla Fayad : Présidente du CRDP (Le 24/06/2008) :

Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement général ?

R : Former un bon citoyen Libanais capable d’affronter toutes les situations et problèmes de la

vie ,car ça ne m’intéresse pas de former un bon étudiant avec toutes les connaissances s’il n’est

capable de traduire ses connaissances en compétences qui lui permettent d’affronter les

problèmes de tous les jours .

Q : Alors, pourquoi après 5 ou 6 ans vous avez décidé de réformer les curricula ?

R : En 1997, lors de la 1ère réforme des programmes il y avait une clause, alors il fallait revoir

les programmes aux termes de 4 ans de leur application. On a appliqué cette clause avec des

meetings de sciences plénières où tous les gens qui s’occupaient du domaine de l’éducation

étaient invités, pour discuter de tous les points charniers au niveau des curricula, de la structure

etc.…Donc on avait pu découvrir que l’enfant tout d’abord :

1)-au niveau du préscolaire : pourquoi on acceptait l’enfant à partir de 3 ans dans les écoles

privées alors que dans celles publiques, il fallait attendre jusqu'à 4 ans et il n’y avait pas la 3ème

année de transition où l’enfant avait la possibilité de se préparer pour le 1er cycle de

l’enseignement de base, il y avait une fuite car on acceptait l’enfant et puis il était admis en EB1

sans la moindre préparation pour la lecture, le chiffrage, l’écriture etc.….

2)-Pour l’enseignement de base Cycle 1 on s’est demandé : qu’est-ce qu’on exigerait d’un enfant

de 8 ans une fois qu’il a terminé ce cycle, alors quel était l’objectif de la classe de terminal ? On

aimerait par ex qu’il puisse maîtrise sa langue maternelle qui est l’arabe, car on a remarqué qu’à

l’âge de 9 ans, il était incapable de déchiffrer son nom, et au niveau de la communication orale il

devait utiliser cette langue dans les situations de vie, et aussi il devait maîtriser une langue

étrangère car les deux langues sont les véhicules et les bases de toutes les connaissances futures.

3)-En ce qui concerne les maths surtout le calcul, on constate des conceptions qui sont adéquates

à ces compétences. Pour le reste, les sciences, le civisme, l’histoire, la géographie et les concepts

devraient tous passer sous forme d’activités, c’est pour cela on a recours à la 2ème catégorie qui

est les arts plastiques, la musique, le théâtre, l’éducation physique, on va se servir de toutes ces

disciplines qu’on nomme secondaire malgré qu’elles soient très importantes, et ceci pour faire

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passer tous les concepts de ces autres matières, par ex : avec le théâtre, les enfants peuvent faire

du théâtre tout en étudiant différents concepts.

Q : Est-ce qu’il s’agit d’une intégration entre les matières ?

R : C’est plutôt, la complémentarité entre les disciplines, c’est l’interdisciplinarité, c’est pas

« l’éducation globale » car ce genre d’éducation déforme parfois la beauté de la langue en

intégrant des notions de sciences (par ex l’ombre), nous voudrons que l’élève acquiert la langue

arabe cumulée à une langue étrangère, et puis on peut lui apprendre par la suite les concepts de

sciences, d’histoire….

Alors nous sommes entrain de réformer les curricula en changeant leurs conceptions, car au

début en 1997, on les a élaborés en se basant sur un système d’évaluation qui contenait

plusieurs défauts, alors nous, après 3 ans et demi (108 séances), on travaillait pour réformer les

curricula et on a commencé avec le préscolaire et le cycle 1.

Q : En ce qui concerne les compétences et les objectifs, on trouve toujours des ambigüités entre

les deux, pouvez-vous nous expliquer la cause ?

R : Non, qui dit objectifs ne nie pas l’importance des compétences.

Q : Pourquoi il n’y a pas de coopération avec la Faculté de Pédagogie pour décider des curricula

et rédiger les objectifs et les compétences ?

R : Nous communiquons toujours avec la Faculté de Pédagogie pour coopérer ensemble, mais il

n’y a pas de réponses de leur part, malgré qu’il y ait eu des docteurs de la Faculté de Pédagogie

qui travaillaient individuellement avec nous, mais chacun avait ses propres méthodes éducatives.

Alors, on se demande pourquoi 780 ont quitté et ont été validés. En se basant sur les

compétences des Belges (car se sont les Belges et les Canadiens qui ont travaillé le plus sur les

compétences et les objectifs), on a travaillé avec les sectes privés et les sectes officiels et on

aimerait bien que la Faculté de Pédagogie participe au travail, car on construit un curriculum en

se basant sur les lois des compétences.

Q : Mais on trouve toujours entre objectifs et compétences une dite complémentarité, pourquoi ?

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R : Nous, on a pris le système de base des objectifs, et on a continué de façon à ce que cet

objectif soit à la fin une compétence. On a terminé les curricula reformés du préscolaire et du

premier cycle et on les envoyés au Doyen de la Faculté de Pédagogie ainsi qu’à tous les instituts

pédagogiques (110 CD distribués) pour les commenter, avec un calendrier des dates des

« workshops » (14juillet). Et on doit lire et analyser leurs remarques pour les discuter durant les

workshops.

Q : Est-ce qu’il ya une coopération entre le CRDP et l’enseignement technique ?

R : Il y a 6 ans, La Banque nationale a payé pour faire de nouveaux curricula pour

l’enseignement technique, et le CRDP a participé, mais la coopération qui se fait maintenant

implique qu’il faut choisir 206 profs pour la formation continue des enseignants, en donnant la

chance aux profs de l’enseignement technique d’assister à cette formation concernant les

disciplines communes avec l’enseignement général.

Q : En ce qui concerne l’enseignement technique agricole, est ce qu’il ya une coopération entre

le CRDP et cet enseignement ?

R : L’enseignement agricole est toujours lié au Ministère de l’Agriculture, ce qui constitue un

vrai problème. En 1997 quand on a fait la 1ère reformation des programmes, Dr Mostafa Yaghi

était responsable des curricula des sciences et il avait un poste au Ministère de l’Agriculture, et il

était intéressé à coopérer avec le CRDP, mais pour qu’il y ait une vrai coopération il faut que

l’enseignement technique agricole soit joint au Ministère de l’Education.

Et pour en savoir plus sur les curricula et leur contenu, tu peux faire un entretien avec Dr Marcel

Abi Nader.

Q : Je vous remercie de votre coopération et d’avoir collaboré à notre recherche.

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Entretien avec D. D. Nicolas el Jammal : Membre de la commission

Supérieure pour la réforme du curriculum (responsable de la biologie)

Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement général ?

R : Là, c’est une question trop précise et tout est écrit dans le programme, vous pouvez vous

référez au programme, car le travail est un consensus qui a été fait entre la plupart des

pédagogues et des didacticiens au Liban.

Q : Bon, comment trouvez-vous l’objectif final du curriculum?

R : Je crois que tout ce qui est dans le nouveau programme est très important, car on a eu recours

à plusieurs programmes qui ont été réalisés en France, en Angleterre, en Allemagne et dans les

pays arabes, et il y avait un comité calé qui a étudié tous ces projets pour définir les objectifs de

l’enseignement au Liban.

Q : Mais il n’y a pas d’objectifs qui seraient intéressants pour vous plus que d’autres?

R : L’objectif est de certainement former une personne apte à résoudre les problèmes de sa vie,

en jouissant d’une certaine autonomie, ceci à part les thèmes ordinaires auxquels chaque citoyen

doit avoir recours quant à l’enseignement, et l’état doit lui procurer une école dans le quartier. Ça

c’est du répétitif. Ce qui est vraiment excellent, c’est de jouir d’une certaine autonomie dans

l’enseignement qui contribuerait à former un bon citoyen, capable d’aimer son pays et qui

réussirait à résoudre ses problèmes naturels, lesquels se reflèteraient positifs sur son

développement et progrès.

Q : Comment évaluez vous l’enseignement général dans notre pays ?

R : Je trouve qu’on a trop tardé à évaluer notre programme. Chaque programme qui se fait la 1ere

fois nécessite une évaluation 3 ou 5 ans après, alors que nous ça fait 10 ans qu’on n’a pas

cherché à y remédier, le programme a été conçu pour 35 semaines/ans et à la fin, on a découvert,

surtout qu’on est un pays touristique, qu’on doit alléger le programme pour que tout soit fait en

25 semaines /ans, alors on a massacré le programme.

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Q : A votre avis, les parties allégées ne sont pas importantes ?

R : Les gens responsables, qui ont fait l’allègement, ont fait remarquer que la partie allégée n’est

pas importante. Mais on ne peut pas le faire dans toutes les matières. Par exemples en biologie,

pour le programme de la terminale, il y a 5 parties, on a choisi d’enlever la partie « géologie » au

lieu d’enlever une partie de l’immunologie et une partie de la reproduction et tout massacrer,

alors on a éliminé la partie « évolution ».

Q : Et pour la classe de seconde quelle partie a-t-on allégé ?

R : Avant tout, je veux dire que tout allègement qui doit être fait pour diminuer 10 semaines des

35 semaines va massacrer le programme. Les personnes qui ont travaillé dans cet allègement

étaient présents dans l’élaboration des programmes, ils ont alors pu diminuer le massacre. Il y- a

d’autres allègements qui ont été fait et qui ont complètement massacré le programme.

Pour la seconde, en biologie, moi dans mon école (école privée), j’ai fait un allégement

déterminé, puisqu’on a enlevé le système nerveux en troisième, et les élèves étaient censé la

comprendre, j’ai pensé de donner la partie communication nerveuse et hormonale et j’ai enlevé

la partie « organisation végétale ».

Q : pourquoi enlever la partie végétale ?

R : Car, dans le concept du programme, le titre ne renvoyait pas à la partie végétale ou animale,

c’était l’organisation chez des êtres organisés, alors on devait faire un choix entre l’organisation

végétale ou animale. Alors on a pris le concept organisation et on a travaillé sur les animaux au

lieu des végétaux.

Q : N’oublions pas aussi la partie de l’interdépendance entre les différentes sortes d’être vivants,

pourquoi aussi l’alléger ?

R : Moi je parle du principe qu’il ne fallait rien enlever, il fallait repenser le programme de

nouveau, mais on était obligé d’alléger, c’était le début du massacre. Les gens responsables de

cet allègement ont essayé de diminuer le massacre.

Q : A votre avis est-ce qu’ils ont diminué le massacre ?

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R : Il ne fallait jamais procéder à l’allègement, mais repenser le programme.

Q : Mais vous avez allégé une partie importante concernant les plantes et leurs relation avec

l’environnement.

R : Moi, dans mon école et comme je suis responsable, je procède à ce qui me semble cohérent

et rentable pour les élèves. Dans notre école, on fait des TPE, des projets, pour combler la partie

allégée. Mentionnons aussi que le nombre d’heures données également n’est pas toujours

convenable (en 3 ème on a 2h /semaine, ce qui est insuffisant). Alors on devait alléger la partie

système nerveux et la détailler en seconde. On était alors coincé par cet ordre de réduire le

programme. Nous, en tant qu’état privé, on a reformé et organisé nos programmes.

Pour nos programmes, il fallait faire une réévaluation après 3 ou 4 ans d’enseignement, telle

notion a figuré, telle autre n’a pas figuré, ou on a commis des erreurs par excès et par défaut,

pour changer le tout, mais il n’y avait pas une ouverture politique, c’est pour cela qu’on a dû

traîner et traîner. Au Liban, on a mis 50 ans pour sentir qu’il fallait changer notre programme.

Avant 2001, on n’enseignait pas la biologie mais l’histoire de la biologie, alors les élèves qui

voulaient présenter un concours pour la médecine, étaient tous prédestinés à échouer, sauf ceux

qui étudiaient dans le programmes français ou américain, ces derniers seulement avaient la

chance de réussir. Mais avec les programmes déjà réformés, ce passage précédait de 15 ans la

biologie, il faut regarder les livres dans lesquels on enseignait auparavant et ceux de maintenant,

ils ont évolué.

Q : La réforme des programmes qui a commencé à se faire avec le CRDP concerne quoi

précisément ?

R : Là, ils ont commencé à penser comment évaluer ces programmes. Ce qui a été fait, je ne veux

pas dire c’est grâce à moi, mais j’ai commencé la formation des enseignants à la didactique au

Liban depuis l’année 1978-1980. J’ai créé le département de la DOPS, pendant cette période on a

choisi des enseignants et on les a envoyés en France (on avait droit chaque année à 10 bourses

pour des stages longs de 9 à 10 mois, et une centaine de bourses pour des stages de 3 mois).C’est

comme ça que durant 10 ans, on réussi à former un cadre. Une fois le cadre est là, on a créé le

département de la DOPS .Ces enseignants didacticiens ont commencé à passer dans les écoles

pour faire des formations pour les enseignants et leur expliquer c’est quoi la didactique,

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comment préparer des contrôles, qu’est-ce qu’on entend par objectifs. Grâce à ces gens, on a pu

faire la réforme des programmes. On a travaillé aussi sur les compétences. Ceci doit être revu

maintenant dans la nouvelle réforme des programmes, mais je peux dire qu’on a créé une base

qu’on doit améliorer et évaluer. Une fois qu’on est en pénurie d’argent, notre travail va diminuer.

Pour la nouvelle réforme, je vois qu’on n’est pas sur la bonne voie. On parle d’une refonte en

évaluation, on a cherché un programme qui a été appliqué en Belgique, mais appliqué en Zaïre,

en Tunisie… Mais tout le monde a dû négliger ce programme parce qu’il n’a pas réussi.

Q : Est-ce qu’ils ont changé les objectifs finaux du curriculum ?

R : C’est une réforme qui ne concerne plus l’évaluation et il faut la revoir, car au début chaque

discipline a été travaillée seule , il n’y avait de liens que par l’intermédiaire du mot compétence,

mais chacun a compris le mot compétence à sa façon et il n’y avait pas de suivi, alors il fallait

faire des entretiens avec les experts de chaque matière pour rapprocher un peu ces notions les

unes des autres, nous, on a choisi des compétences qui sont réparties en 3 domaines: les

connaissances, l’analyse des connaissances scientifiques (on a pris aussi les compétences pour la

démarche scientifique), et les connaissances dans la communication .

Nouvellement, ils ont proposé d’adopter un autre système, et je pense que jusqu'à maintenant ça

n’a pas réussi. Alors pour l’évaluation, c’était mis de côté. Maintenant, ils ont commencé à faire

une refonte dans le programme. Nous, à l’école, on a apporté un seul multi livre et on a donné au

prof de français 14 heures de cours, ce qui fait qu’il donne 9h de français, 1h de CDI, ajoutons à

cela la biologie, la géographie et l’histoire. En plus on fait des formations continues pour nos

enseignants.

Q : Est- ce que vous prenez en considération l’interdisciplinarité ?

R : Qu’il s’agisse de l’enseignement global ou interdisciplinaire, on importe des mots qui sont

déjà archaïques dans leur pays d’origine et où ils sont déjà mis de côté. L’enseignement global

peut faire partie de notre didactique, car c’est faire entrer un concept ou des notions sur

l’interdisciplinarité.

Q : Comment appliquez vous cette interdisciplinarité dans le programme secondaire par

exemple ?

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R : Par exemple, quand je donne la biologie en terminale, je fais la sociologie, la chimie et la

physique, alors je pratique l’interdisciplinarité dans les classes de terminale par des projets de

TPE, je leur donne par exemple un projet sur le cancer ou sur la sexualité, alors plusieurs profs

participent a ce projet. Des profs de sociologie, des profs d’économie et des profs de philosophie.

On indique alors aux élèves que c’est un projet pluridisciplinaire qu’ils doivent travailler avec

différents profs de différentes disciplines. On a 40 projets maintenant qui se font à l’école.

Q : Quels matériels utilisez-vous dans l’enseignement de la biologie ?

R : A mon avis, toute école doit comporter une salle multimédia avec un ordinateur et un LCD ce

qui suffirait pleinement. Maintenant tout est apte à être transformé en film vidéo, dans le You

tube on peut avoir tous les films.

Q : Mais reste le laboratoire et les activités extra scolaires ?

R : Oui le laboratoire, mais en biologie on ne l’utilise plus comme on le faisait à l’époque, car il

n’y a plus de dissection, et l’appareillage en physiologie coûte trop cher, alors on peut expliquer

tout en « slide show ». Maintenant on est entrain de préparer aussi un projet en EB5 sur les

grottes de Jeita avec d’autres projets.

Q : Est-ce vous trouvez une relation entre l’enseignement générale et l’enseignement technique

agricole ?

R : Lorsque les programmes ont été conçus, on a essayé de faire un tronc commun jusqu'à la

classe de 4ème, pour que tous les élèves aient la possibilité de choisir s’ils envisagent de

continuer leurs études soit dans l’enseignement général soit dans l’enseignement technique

agricole. Avoir une certaine culture générale avant la 4ème année dans toutes les disciplines

pourrait constituer une base avant de choisir la carrière académique ou technique. Alors il y a un

pont.

Q : En ce qui concerne les programmes, est-ce qu’il y a une corrélation ?

R : On était supposé communiquer avec l’enseignement technique agricole, on a fait appel au

Directeur de l’enseignement technique et plusieurs réunions ont eu lieu, mais après on a travaillé

seul notre programme en faisant toutefois une projection pour chaque programme technique,

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pour qu’ils puissent profiter de ce qui fut donné jusqu'à la classe de 4ème, alors il leur revenait à

eux maintenant de bâtir leur programme.

Q : Comment l’enseignement technique agricole lié au Ministère de l’Agriculture peut-il être

caractérisé par une idée générale du programme?

R : Ils peuvent prendre les programmes, on ne peut pas attendre que les responsables en

agriculture fassent des programmes, on doit rénover nos programmes, on était les premiers à

faire ça. On a demandé à leurs responsables d’assister, alors ils ont accepté à ce qu’on procède

sans qu’ils y participent, car l’infrastructure par matière est valable et il y avait des concepts sur

l’agriculture comme le bois, l’arbre … Par contre le rôle des insecticides, des engrais, ça fait

partie de leur programme.

Q : Trouvez-vous les enjeux des 2 enseignements différents ?

R : Ça dépend, nous, on a essayé afin que ceux qui vont quitter l’enseignement général puissent

avoir une base suffisante pour continuer dans l’enseignement technique.

Q : Comment vous trouvez le fait d’avoir introduit la photosynthèse dans notre programme ?

R : La photosynthèse fait partie de la physiologie végétale, d’ailleurs elle est très bien appréciée

car elle est enseignée déjà dans le primaire, dans le complémentaire, en seconde, par contre, elle

est très détaillée en 1ère.

Q : Est-ce qu’elle est enseignée comme processus ?

R : Le processus physiologique intégré a d’autres, en seconde aussi très détaillé.

Q : Est –ce qu’il est détaillé à l’enseigner en relation avec l’environnement ?

R : On peut l’enseigner en fonction de l’environnement, mais dans nos programmes on traite

l’organisation végétale, comment ces êtres vivants se nourrissent, respirent … et dans la dernière

partie de la classe de seconde on a la relation avec l’environnement.

Q : Et qu’est ce qu’on a fait avec cette partie, on l’a allégée ?

R : Oui, on l’a allégée.

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Q : Est-ce que vous trouvez que si on veut former des citoyens on peut alléger cette partie ?

R : Tu as raison, on ne doit pas alléger cette partie, car si tu bâtis un hôtel et tu arrives au dernier

étage et tu dis à l’architecte, je veux le transformer en de petites maison, alors, ce sera

impossible, c’est ce qu’on a fait avec les programmes, ce qui ne serait pas correcte de faire.

Q : Quels sont les enjeux de l’enseignement de la photosynthèse ? Pourquoi l’enseigner ?

R : Précisez plus le mot enjeux.

Q : Quels enjeux on prend en considération dans l’enseignement de la photosynthèse, enjeux

éthiques, sociaux, environnementaux…

R : Moi je dirai qu’en premier, la photosynthèse est un processus qui intéresse ma connaissance

au point de vue végétale, en second il a une réputation sur l’environnement, avoir plus d’arbres,

naturellement on ne peut pas parler de la photosynthèse sans prendre le côté pratique de ce

processus.

Q : Alors est-ce qu’on applique ça dans nos programmes ? Non, il faut alléger la partie qui relie

la photosynthèse à l’environnement.

R : il revient à l’enseignant d’établir cette relation. Dans les programmes, on a mentionné que

lorsqu’on veut enseigner n’importe quel concept, il faut le lier directement à l’environnement

pratique de l’école même. Alors les professeurs en sont responsables quand ils vont enseigner la

photosynthèse, ils vont dire à leurs élèves, c’est un processus par lequel une plante verte exposée

à la lumière absorbe le CO2 et libère l’O2, cela semblerait illogique sans avoir recours à une

liaison avec la respiration et expliquer, qu’on ne peut pas comprendre la notion de la

photosynthèse sans comprendre la respiration, et quelle est la différence entre respiration

végétale, celle animale… En quoi diffèrent les végétaux des animaux, en fait, tout cela signifie

enseigner la photosynthèse. Un autre sujet peut être abordé, ils peuvent traiter par exemple le

thème de la pollution, comment parler de la pollution sans parler de la photosynthèse, on peut

entamer la combustion des moteurs, des usines, qui dégagent du CO2 et l’arbre qui est capable

d’absorber ce CO2 et le transformer en O2. Alors, pour que les élèves arrivent à comprendre ces

notions il faut les expliquer de cette façon, obligatoirement, ils doivent faire ça si le programme

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le mentionne ou non. On peut leur donner par exemple un projet sur la pollution et on peut

travailler avec des profs de physique, de chimie et de biologie.

Q : Est-ce que ce projet peut concerner aussi les profs de sociologie, d’économie ou d’autres

disciplines ?

R : Si tu veux, on peut faire une couverture du coté médical, là où il y a trop de pollution, trop de

maladies respiratoires. C’est pourquoi les gens prennent des weekend end dans les montagnes

pour emmagasiner plus d’oxygène, parler aussi des espaces vertes , entrer dans la sociologie si tu

veux , l’aménagement des villes , et l’économie aussi quand tu as des gens moins attaqués, l’Etat

est sensé corriger tout défaut, le cancer ou autres, là l’Etat va payer de l’argent ou même les

individus. Même si tu fais le meilleur programme du monde, le rôle de l’enseignant est

nécessaire, car un bon enseignant de base scientifique importante avec une licence ou un DEA

peut améliorer l’enseignement, comme je fais moi, j’ai une Thèse d’Etat en Biologie , un DEA

en Didactique et j’ai beaucoup travaillé le programme , j’ai enseigné et j’ai été à la fois l’élève et

le professeur, je voudrais apprendre cela à d’autres mais à des licenciés et non pas à un

enseignant qui a fait une seule année universitaire.... Même si on est licencié en Sciences

Expérimentale c’est rien, l’enseignant dot avoir une base scientifique ou littéraire importante

aussi important qu’une licence et la pédagogie vient après ou avec.

Q : Concernant le thème de la photosynthèse, trouvez-vous une relation entre l’enseignement

général et technique agricole ?

R : Oui, la technique agricole, on n’est pas sensé la trouver quand on fait un tronc commun que

dans des concepts de base comme par exemple si on parle du moteur.

Q : Qu’on parle de la photosynthèse s’il vous plaît.

R : Pour la photosynthèse, si tu veux c’est oui et non, la photosynthèse au même titre que la

respiration végétale, au même titre que la reproduction végétale, doit intéresser celui qui va faire

l’agronomie, alors il ne va pas préférer la photosynthèse à la respiration végétale, car il aurait

besoin de toutes ces notions, et que à partir de ces notions préliminaires, on aura besoin de

notions dans l’agronomie.

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Q : En secondaire, il y a une relation pour le thème de la photosynthèse avec ce qui est enseigné

dans les trois années secondaires de la technique générale ?

R : Oui, si tu veux, dans l’élaboration des programmes on avait en tête une chose très importante

c’est que tous les élèves étaient incapables de choisir la branche académique. Il y en a d’autres

qui étaient doués pour les branches artisanales ou les banches techniques. C’est pourquoi on était

entrain de faire un pont à la classe de quatrième ou même à la classe de troisième, et c’était à

l’enseignement technique de préparer leur curricula, après nous, nous avons continué dans

l’académique.

Q : Oui, mais à ce niveau secondaire trouvez- vous la relation ?

R : La relation réside uniquement dans les concepts qu’on a étudiés.

Q : Pour la photosynthèse, précisez-nous cette relation.

R : Bon. Il y a dans le programme de secondaire le concept de la photosynthèse qui est

approfondi, moi je trouve que celui qui va faire l’agronomie et il a déjà fait son bac académique

son brevet lui conviendrait mieux. Même en notion agronomique, il sera mieux disposé, elle va

lui servir de concept végétal, et savoir se comporter dans son environnement, ne plus polluer, ne

plus couper les arbres, on peut aussi lui donner ces notions prises en secondaire dans

l’agronomie.

Q : Quels sont enfin vos propositions pour l’amélioration de l’enseignement général.

R : Il y a un proverbe libanais qui me touche profondément et qui dit : << donne ton pain au

boulanger même s’il va manger la moitié>>, donc, si un jour je deviendrais Ministre de

l’Education, la première chose que j’aurais à faire, serait de faire comprendre à tous les

formateurs qu’on ne peut pas devenir formateurs si on leur donne le titre, il faut se spécialiser

pour être formateur. On cherche les gens qui sont experts en linguistiques et on les oriente vers la

Faculté de Pédagogie, des profs de français très compétents, on les écarte, en maths on fait la

même chose. Ainsi, si on arrive à profiter de leurs acquis, on aura tout un ensemble d’experts qui

peuvent influencer positivement l’enseignement.

Q : Merci bien, d’avoir accepter

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Entretien avec M. Ismail Iskandarani : Coordinateur de l’enseignement des

sciences à Makased et Coordinateur des sciences au sein de la Commission

supérieure pour la réforme des curricula et des manuels scolaires officiels. (le

6/9/08)

Q : Comment a commencé l’idée de la réforme du curriculum en 1997 ?

R : C’était vraiment pour changer le système d’évaluation et de sortir de l’enseignement

traditionnel et classique.

Q : Quelles étaient les finalités et les objectifs généraux des curricula ?

R : Comme j’ai déjà dit, c’était fait dans le but d’améliorer la méthode d’enseignement et de

remplacer cette méthode magistrale par une méthode active et pour encourager le travail de

groupe.

Q : Pourquoi vous avez nommé les objectifs d’apprentissage des objectifs spécifiques?

R : Car il s’agit du contenu que les élèves doivent acquérir.

Q : Comment ils différent des compétences ?

R : Ils ne sont pas les mêmes, il s’agit du contenu.

Q : Alors, c’est quoi une compétence ?

R : C’est ce que les élèves font comme travail.

Q : Trouvez-vous que ce curriculum enseigné et prescrit doit être reformé ?

R : Pas nécessairement, car ce qu’on fait maintenant dans cette réforme, on ne change rien mais

on allège un peu le programme, car il est trop chargé et détaillé et il exige beaucoup de temps

pour être appliqué.

Q : Pensez-vous que les professeurs l’appliquent bien ?

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R : Les professeurs appliquent toujours une méthode ancienne, très rares sont ceux qui

améliorent leurs méthodes et utilisent de nouvelles techniques comme le net, l’ordinateur…

Q : A quoi sert de changer et reformer alors les curricula sans formation des maîtres ?

R : Oui il faut bien faire des stages pour les maîtres, on a déjà fait des stages après les curricula

achevés en 2001, mais c’était des stages pour leur présenter les programmes et les livres qu’ils

doivent utiliser dans l’enseignement, ce qui n’était pas suffisant.

Q : Trouvez-vous que les objectifs généraux et les finalités sont appliqués dans les thèmes de

sciences ?

R : Oui, bien évidemment.

Q : Donnez-moi un exemple de concept scientifique qui vous vient subitement en tête.

R : L’énergie solaire.

Q : Où trouvez vous la relation avec les finalités ?

R : Elle est importante dans la vie, elle ressemble à la nécessité de chauffer de l’eau ….

Q : SVP précisez plus la relation ?

R : Pas de réponse.

Q : A quoi sert aussi l’énergie solaire ? ca vous rappelle un autre thème ?

R : Pas de réponse

Q : Enseigné en détails en classe de seconde.

R : Oui, la photosynthèse.

Q : Alors quelle est l’importance de l’enseignement d’un tel thème ?

R : Oui, c’est important pour que les élèves sachent que c’est le processus qui donne l’oxygène.

Q : Seulement ?

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R : Oui, la plante prend le CO2 de l’air et donne l’oxygène, c’est important.

Q : Ce processus est-il en relation avec les finalités du curriculum ?

R : Pas de réponse

Q : Une des finalités est d’être sensible à l’environnement, alors vous ne trouvez pas de relation ?

R : Oui, c’est l’oxygène qui est jeté dans l’air.

Q : Y a-t-il d’autres facteurs importants et indispensables à l’enseignement de ce processus ?

R : Non, rien d’autres.

Q : Quels sont les activités faites qui édifient cette importance ?

R : Il y en a beaucoup dans les livres, par exemple comment l’oxygène sort, les chloroplastes et

l’identification de l’amidon……

Q : Trouvez-vous que ces expériences reflètent le rôle de la photosynthèse ?

R : Oui, comme l’oxygène qui sort.

Q : Il n’y a pas une importance écologique, économique, en relation avec les cycles de la nature ?

R : Oui, mais cette partie n’est pas enseignée, elle est allégée.

Q : Pourquoi ?

R : Car le programme est très long, on n’arrive pas à le finir.

Q : Est-ce que vous êtes avec cet allègement ?

R : Oui, bien sûr.

Q : Pourquoi alors on n’allègerait pas une partie expliquant le fonctionnement du processus, et

on explique une partie concernant la relation de ce processus avec l’environnement, ce qui

pourrait être plus bénéfique pour l’élève ?

R : Je ne sais pas, ca pourrait l’être.

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Q : Vous ne trouvez pas ça intéressant ?

R : Oui, mais c’est le programme.

Q : mais c’est à nous de décider du programme et surtout celui qui est en relation avec nos

finalités, comme la formation d’un bon citoyen en rapport avec l’éducation, l’environnement et

la santé….

R : Oui, mais ce qu’ils font maintenant en essayant de reformer le curriculum, c’est de changer

les nominations des verbes : objectifs généraux deviennent compétences, et objectifs

d’apprentissage deviennent objectifs spécifiques.

Q : Alors la reformation doit suivre l’évolution scientifique du monde et aussi celle

technologique ?

R : Oui, bien sûr.

Q : Trouvez vous que les enseignants essayent d’utiliser la nouvelle technologie et améliorent

leur méthodes d’enseignement et spécialement dans l’enseignement de la photosynthèse?

R : Non, la plupart sont toujours dans la méthode magistrale, et rares sont ceux qui changent.

Q : Pouvez vous nous citer ce changement chez quelques enseignants ?

R : Ils utilisent le rétroprojecteur, l’ordinateur et des modèles.

Q : Autres moyens?

R : Des projets et le travail de groupe

Q : Des films, des sorties, des maquettes, des logiciels….il y en a plein.

R : Oui, mais ils n’utilisent pas ça.

Q : Y-a-t-il des stages continus pour les profs ?

R : Non.

Q : Alors, comment ils peuvent améliorer leurs méthodes ?

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R : Ca, c’est un problème.

Q : trouvez vous qu’il y a une compatibilité entre l’enseignement général et celui du technique

agricole ?

R : Non, il n’y en a pas.

Q : On ne doit pas coordonner avec l’enseignement agricole ?

R : Non, pas nécessairement.

Q : Mais il y a des thèmes en commun comme la photosynthèse, alors pourquoi pas, ça pourrait

aider les élèves à s’orienter vers l’enseignement agricole. (Comme mentionner dans les finalités

du curriculum).

R : Oui, mais je trouve que les élèves qui échouent dans l’enseignement général vont à

l’enseignement technique, et si nos élèves veulent continuer ils peuvent continuer dans le

général.

Q : Mais une des finalités du curriculum est d’orienter nos élèves à choisir leurs futurs métiers,

comment peut-on appliquer cet objectif si on pense de négliger l’enseignement technique et

surtout agricole ?

R : En réalité cet objectif n’est pas applicable dans nos écoles.

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B- Les entretiens des responsables de l’enseignement technique

agricole

Entretien avec D. Talal el Sahili : le Ministre de l’Agriculture (27/05/08)

Q : Quels sont les objectifs généraux ou finalités de l’enseignement technique agricole ?

R : La préparation d’un cadre bien orienté d’après les informations acquises durant 3 ans pour

devenir un aide technicien agricole.

Q : Pourquoi cet enseignement technique agricole ne suit pas l’enseignement technique ?

R : On trouve qu’il doit le suivre, c’est pourquoi on pense de le lier à l’enseignement technique

Q : En 1964, l’enseignement technique agricole était lié à celui de l’enseignement technique,

alors pourquoi on l’a lié au Ministère de l’Agriculture ?

R : Ca pourrait être dû à un avis personnel lié à la politique pour renforcer un ministère

déterminé, la même raison que celle de transférer les forêts au Ministère de l’Environnement

alors que ca devait être lié au Ministère d’Agriculture, alors parfois il n’y a pas de logique .

Revenons aux objectifs, on donne aux élèves des matières pour qu’ ils deviennent des aides

techniciens agricoles qui peuvent aider les ingénieurs agricoles dans tout leurs travaux, c’est pour

cela on leur donne des cours en relation avec l’agriculture, la culture des poissons des animaux

des plantes..,les forêts …alors tout ce qui concerne le cadre du Ministère de l’Agriculture, et on

espère que le niveau des élèves enseignés soit acceptable, mais on trouve tjrs une faiblesse dûe

aux différentes situations provoquées dans le pays à cause des guerres ..Alors l’enseignement

technique s’influe directement, moi j’étais élève des écoles techniques, l’enseignement technique

était le plus important dans la région, on avait des étrangers dans les plus importantes écoles

techniques à Dekwane ou bien à « Amliyé ».

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Alors cet enseignement est très important, c’est pourquoi il faut s’intéresser à améliorer les

écoles techniques et à coordonner avec l’enseignement technique ou bien le joindre avec cet

enseignement.

Q : Quelle est la raison qui vous stimule à faire ce changement ?

R : Ils sont capables de nous aider car ils ont la hiérarchie de la direction éducative qui engendre

toutes les rénovations éducatives et suit l’éducation des élèves, il ne s’agit pas d’un architecte qui

vient donner ses heures et quitte sans s’intéresser aux résultats. Ce projet est tjrs en cas d’étude,

on n’a pas pris de décision.

Q : En 1995 vous avez demandé que les enseignants de la technique agricole soient cadres, mais

jusqu'à maintenant on n’a pas appliqué ce processus, pourquoi ?

R : Oui, il y a beaucoup de choses qui ne s’appliquent pas, on a 60% de places libres dans les

cadres du Ministère de l’Agriculture, si on aimerait participer à un projet où il y a une pénurie

d’aides techniciens et même d’ingénieurs.

Q : Revenons aux objectifs, quels étaient vraiment leurs objectifs ou bien le but d’enseigner

l’agriculture ?

R : L’agriculture n’est pas seulement en relation avec l’hérédité (un fils l’hérite de son père),

c’est une science qui doit être étudiée et doit évoluer et non pas seulement être héritée, dans le

but de trouver les cadres appropriés pour le domaine de l’agriculture, car ils sont incapables de

s’améliorer seuls s’il n’y a pas de groupes bien formés qui travaillent dans ce domaine et qui ont

le minimum de connaissances acquises des écoles techniques agricoles, car l’ingénieur ne

travaille pas seul sur la terre, mais il a tjrs besoin d’aides techniciens qui ont un BT (baccalauréat

technique), alors on peut dire que l’objectif général c’est de créer des groupes capables

d’améliorer le domaine de l’agriculture, de le diriger vers le meilleur et de le faire évoluer .

Q : Est-ce que cet enseignement est concrétisé sur terre, ou peut on dire qu’il comble uniquement

les besoins du marché ?

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R :Vraiment, on n’a pas une étude bien déterminée qui peut nous procurer des résultats

concernant les effets de cet enseignement sur terre, car il y a un groupes d’aides technicien qui

travaillent directement dans la terre, et d’autres qui travaillent dans d’autres domaines, comme

tous les anciens diplômés des universités dans ce pays, car l’économie n’est pas bien organisée

dans notre pays, quand on met des normes sur l’agriculteurs il ne peut plus lui-même suivre sa

terre, il est donc obligé d’avoir recours à des aides techniciens, alors n’importe conviendrait à

exécuter ce travail relatif à ce domaine, sans qu’il y ait des normes bien déterminés, alors ces

gens manquent de motivation étant donné qu’ils doivent suivre les normes. Ajoutons à cela que

l’agriculture au Liban repose sur les petits et moyens propriétaires, les grands parmi eux sont

bien placés, de ce fait, la dégradation des propriétaires conduit à ce que l’agriculteur travaille lui-

même dans sa terre, car il est incapable d’engager aussi bien un aide technicien qu’un ingénieur

d’agriculture. Toutefois, ceci provoque un manque d’évolution dans le domaine de l’agriculture,

ce qui poussent quelques agriculteurs à louer des terres de grandes dimensions pour planter de

nouvelles cultures par ex: un des agriculteurs est allé au champs Sarada pour le louer à

quelqu’un pour 10 ou 15 ans, et par la suite il a engagé des ingénieurs et des aides techniciens

ainsi que de nouveaux instruments pour obtenir un bon rendement, de même à Kaa, il y a aussi

des gens qui achètent des terres pour faire des projets et exporter leurs agricultures, ceci

contribue à créer une certaine perspective pour les anciens visant à travailler dans ce domaine,

mais il y a tjrs des obstacles car ces terres ne leurs appartiennent pas, alors parfois on les trouve

travailler dans les magasins de produits chimiques.

Q : Encore une fois, est ce que cet enseignement est en relation avec le marché ?

R : Le marché est instable, on ne peut pas aisément l’étudier et préciser les besoins annuels,

nous, on parle d’une durée de 3 ans, mais pas de prédiction pour 3 ou 6 ans à venir, car un jeune

ne va travailler sa terre pour une période d’an seulement, mais au moins pour 10 à 15 ans ou

plus, alors sa vie sera liée à ce travail, c’est pourquoi il faut placer les gens spécialisés dans des

écoles techniques relatives à ce domaine d’agriculture pour l’améliorer, mais on ignore toujours

jusqu’à quel point ceci serait compatible avec la demande du marché.

Q : Peut-on savoir si vos élèves de l’école technique agricole continuent leurs études supérieures

comme ingénieur en agriculture, ou ils spécialisent dans d’autres domaines liés à l’agriculture,

ou bien ils quittent ce domaine et vont travaillent dans des domaines différents de l’agriculture ?

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R : Effectivement, un petit nombre continue leurs études supérieures (ingénieur d’agriculture).

Q : Mais l’examen d’entrée comme on le sait bien à l’Université Libanaise, Faculté

d’Agriculture, est basé sur les informations acquises dans le programme de l’enseignement

général et non pas dans celui technique, ce qui entrave leur objectif visant à accomplir des études

supérieurs ?

R : Oui, sûrement, ceci pouvait être une raison valable.

Q : Alors, ici on peut se demander pourquoi il n’y a pas de coordination entre enseignement

général et celui de la technique agricole ?

R : Effectivement, ils sont très loin l’un de l’autre, donc ceci rend une éventuelle coordination

impossible entre eux.

Q : Est-ce qu’on ne pas trouver des informations en commun entre ces deux genres

d’enseignement, général et agricole, pour les enseigner ?

R : A vrai dire ils sont très loin l’un de l’autre, si on prend le programme de terminale de

l’enseignement général on trouve un écart dans les informations, la coordination avec la Faculté

d’Agriculture est difficile, moi j’ai discuté avec le directeur général de l’Université Libanaise et

avec D. Mrouwé et on lui a demandé de voir s’il y avait possibilité de coordonner entre nous, et

s’il serait possible qu’il nous fasse les curricula de l’enseignement technique agricole pour qu’ils

soient compatibles avec ceux de l’enseignement général.

Q : En fait, D. Mouin Hamza dans une étude faite en 1995 a proposé la coordination entre la

Faculté d’Agriculture de l’Université Libanaise et le Ministère d’Agriculture pour faire des

curricula relatif à l’enseignement technique agricole, pourquoi ceci n’a pas été appliqué?

R : Je ne sais pas, je crois que le Ministère de l’Agriculture n’a pas accepté.

Q : Non, je crois qu’il n’y a pas eu de coordination.

R : J’ai bien rencontré D. Mrouwé (Doyen de la Faculté d’Agriculture) plusieurs fois et aussi je

me suis réuni avec le directeur général de l’Université Libanaise, alors ils ont accepté de

coordonner, de surveiller les programmes de l’enseignement technique agricole, de décider où

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ces étudiants doivent être placés, de même surveiller les enseignants et choisir de nouveaux profs

suivant les nouveaux programmes, et limiter le métier d’enseignement à 30 ans d’enseignement

uniquement.

Q : La coordination n’est pas seulement dans le contenu du programme des enseignements, il y a

un autre aspect, en rédigeant les curricula on laisse le Ministère de l’Agriculture choisir ses

enseignants, car c’est lui qui a rédigé les curricula de l’enseignement agricole, ce qui fait que

l’enseignant peut être ingénieur d’agriculture(qui n’a pas acquis une formation ), qui ignore la

méthodologie d’enseignement, les méthodes d’évaluation et les curricula, alors il est purement

scientifique et il va enseigner. Ceci pour dire qu’il faut qu’il y ait une parfaite coordination entre

le Ministère de l’Agriculture, de l’Education et la Technique Agricole, dans le but de préciser les

objectifs généraux et spécifiques, la formation des enseignants et la rédaction des curricula.

Comment expliquez-vous ce processus?

R : Moi j’ai été auparavant dans l’enseignement technique, alors je n’ai jamais eu à subir de

formation, ce qui fait qu’on peut être bien formé sans subir de formation particulière, ceci

dépend de l’individu lui même. Personnellement, j’aurais souhaité que la Faculté d’Agriculture

puisse surveiller les programmes, former les enseignants et les habituer aux nouveaux

programme, mais la période de guerre au Liban n’a pas aidé à réaliser le projet qu’on envisageait

d’appliquer, moi aussi j’ai aidé la Faculté d’Agriculture, je lui ai donné une terre de 75000m à

Tal Amara pour travailler dans l’agriculture, alors ils ont profité plus que nous de cette

coordination.

Q : La surveillance du Ministère d’Agriculture sur l’enseignement agricole privé n’est-elle pas

nécessaire ?

R : Il n’y a pas d’enseignement agricole privé, ils peuvent enseigner beaucoup de choses (décor,

informatique, électronique…), je ne suis pas sûr qu’il y ait des écoles privées techniques

agricoles.

Q : Il y en a deux si je me rappelle très bien.

Est-ce que le Ministère d’Agriculture surveille ces écoles techniques agricoles, leurs travaux,

leurs projets et leurs activités extra scolaires … ?

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R : Quelquefois.

Q : Ce que j’aimerais savoir, est-ce que le Ministère d’Agriculture assiste à des conférences, à

des projets d’agriculture qui se font au Liban, on ne voit pas ces projets se concrétiser sur terre

comme si vous n’encouragez pas l’agriculture ?

R : Le domaine d’agriculture est une chose différente de l’enseignement technique agricole.

Q : Mais on remarque que les espaces verts diminuent progressivement au lieu d’encourager

d’avoir recours à la plantation, on remarque qu’on continue à couper les arbres. La dernière

étude du CRDP avec UNDP révèle que les espaces verts au Liban diminuent très rapidement.

alors quel rôle le Ministère d’Agriculture est-il appelé à jouer, ne lui revient-il pas d’améliorer

les forets (ou bien les espaces verts) avec sûrement la participation du Ministère de

l’Environnement ?

R : Oui, les espaces verts diminuent progressivement à cause des facteurs suivants:

*La dimension géographique du Liban est trop restreinte.

*Les surfaces vertes diminuent car les lois sont mal appliquées, alors on bâtit en remplaçant le

vert par du béton. Ex : quand on va à la Bekaa, on remarque que la dimension des surfaces qui

étaient toutes vertes a diminué, il n’y avait pas de bâtiments sur cette terre alors on remarque

maintenant qu’on commence à bâtir entre les espaces verts, ce qui tend à réduire vraiment ces

derniers, alors qu’on était supposés avoir des lois qui interdisent de bâtir, mais les événements de

1975 ont provoqué un désordre ce qui a influé négativement sur cette diminution de verdure.

Alors pour augmenter les surfaces vertes on applique des projets relatifs à l’agriculture et qui ont

été guidés par le projet vert, mais qui restent toutefois limités, car le budget donné était de 15

milliards, ensuite il s’est limité à 10 milliards avec les dépenses de l’équipe de travail. Donc, le

renouvèlement des terres n’est pas convenable, ce qui est un problème qui peut être compensé en

plantant quelques genres de plantes à rentabilité économique, nous avons essayé quelques

nouvelles cultures, moi je suis venu de Telekom mais j’ai acquis quelques nouvelles techniques

par ex : en assistant à une conférence en Espagne, j’ai remarqué qu’il discutait des gènes de

l’agriculture, on a compris que la région de la méditerranée représente 70% des plantes présentes

partout dans le monde, les scientifiques utilisent ces plantes pour profiter des gènes et ils les

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vendent 100 fois plus chers à travers les années, ajoutons à cela les efforts des agriculteurs qui

ont participé à l’amélioration de ces plantes, eux ils les prennent et ils utilisent les gènes dans

leurs laboratoires pour améliorer la qualité des différentes plantes et augmenter le prix. Alors on

a pensé à la possibilité de planter pas par ex les pommes de terre, on peut les planter mais il n’y a

pas de visions bien déterminées qui aident à réaliser ce projet, et le Ministère de l’Agriculture est

incapable d’exécuter ce projet, on a essayé à March7in au dessus de Hermel (la terre ressemble à

celle de la Bekaa) les gens ont donné des terres et on les a plantées (2006). Ainsi, on peut dire

que la technique agricole joue un rôle important et les étudiants peuvent participer à des projets

d’agriculture. Mais malheureusement, la guerre au Liban ne faisait que retarder ce projet.

Q : En 2001 on a rénové les programmes relatifs à l’enseignement général, alors qu’au niveau de

l’enseignement du technique agricole, on n’a rien renouvelé, ceci a duré jusqu’en 1995 où ils ont

rédigé le manuel du curriculum, mais sans qu’il y ait précision des objectifs spécifiques bien

déterminés, même que les compétences soient mentionnées, seulement quelques objectifs

généraux, même dans les livres il n’y a pas d’objectifs, seulement un contenu, et vous en tant

qu’enseignant dans ce domaine qui relève de la technique, comment vous expliquez ce fait?

R : On n’a jamais pu jouir d’une flexibilité au niveau du travail, car on n’a pas de budget bien

déterminé, si je pouvais chercher un groupe spécialisé pour faire ces curricula, je le ferais, alors

j’ai essayé avec l’Université Libanaise mais à cause de la guerre on n’a pas continué notre

travail, on espère résoudre ce problème, alors je me demande tjrs est-ce qu’on doit confier

l’Enseignement Technique Agricole au Ministre de l’Agriculture ou bien il faut le cumuler avec

l’Enseignement Technique.

Q : Pourquoi par exemple l’enseignement industriel n’est pas lié au Ministère de l’Industrie ?

R : C’était toujours pour moi des questions auxquelles je n’avais pas de réponses, c’est pourquoi

je propose de le lier au technique générale.

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Entretien avec Mme Joumana Karamé : Directrice du secteur de

l’enseignement agricole au ministère de l’agriculture (27/5/08)

Q : Quel est le nombre des écoles techniques agricoles existant au Liban ?

Q : 8 écoles.

Q : Je voudrais savoir quels sont les objectifs généraux de l’enseignement technique agricole.

R : L’objectif majeur est que l’étudiant sache devenir à la fin de son enseignement un assistant

technique pour aider l’ingénieur agricole. Alors il sera en mesure d’appliquer directement toute

la pratique sur terre en observant l’ingénieur agricole, parfois il peut même aller jusqu’à

remplacer l’ingénieur. Il doit faire des études réparties sur 3 années : la 1ère est une année

générale où il y a la base de tout cet enseignement technique agricole, après ils choisissent une

des 3 autres sections selon leurs spécialités.

Q : Pourquoi il n’y a pas de coordination avec l’enseignement général ?

R : C’est un problème qu’il faut soulever, mais toutes les écoles techniques ne coordonnent pas

avec l’enseignement général.

Q : Nous savons bien que ceux qui présentent un examen d’entrée à la Faculté d’Agriculture

doivent étudier le programme du secondaire général et pas celui de la technique agricole, alors

sûrement vos élèves vont échouer.

R : Nos élèves prennent alors des cours différents de ceux de l’enseignement général et ils sont

plus orientés vers la pratique.

Q : Est-ce que vous avez un curriculum bien déterminé pour l’enseignement agricole ?

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R : Bien sûr que oui, en 1987, ils ont introduit les cours que l’élève était amené suivre chaque

année.

Q : Je ne comprends pas ! J’ai demandé le curriculum, ils m’ont donné seulement des papiers

contenant les titres des matières et les sous-titres, il n’y a pas d’objectifs spécifiques bien rédigés

pour les matières.

R : Ce ne sont pas des objectifs, mais dans chaque cours il y a les titres et les sous-titres et le

contenu.

Q : Mais dans l’enseignement général, le CRDP en 2001 a décidé de renouveler le curriculum et

de rédiger de nouveaux objectifs généraux et spécifiques, pourquoi chez vous il n’ya pas de

curriculum bien déterminé. ?

R : Car chez nous la décision du programme a été faite par un effort personnel de nos

enseignants, de quelques directeurs des écoles agricoles.

Q : Alors il n’y a pas de curriculum qu’on pourrait suivre et le comparer à celui du général ?

R : Non, mais quand on a mis les objectifs généraux ce sont des spécialistes qui ont fait ca, mais

des objectifs spécifiques, il n’y a que ceux qui sont rédigés dans les livres.

Q : Vous voulez dire, les titres et les sous-titres ?

R : On a 40 livres, contenant les titres et sous-titres et le contenu.

Q : Alors il n’y a pas d’objectifs spécifiques, des compétences, des activités

proposées…..comme dans le curriculum du général ?

R : Non, on a seulement des livres (les cours enseignés).

Q : Alors pourquoi vous n’avez pas coordonné avec l’enseignement général pour faire un tel

curriculum ?

R : Je ne trouve pas nécessaire qu’il y ait une coordination avec le général, seulement une chose

est de mise, c’est que nos professeurs sont en général des ingénieures agricoles et des

vétérinaires, et nos anciens élèves qui donnent les cours pratiques, alors que les cours de chimie,

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de physique et de math sont donnés par des licenciés en sciences. Nos professeurs alors n’ont

jamais fait de formations en éducation, ils n’ont pas la qualité d’un enseignant bien formé en

éducation.

Q : Alors, on peut déduire de ce que vous avez qu’il est indispensable de coordonner avec

l’enseignement général pour former ces professeurs.

R : Oui, c’est nécessaire.

Q : Est-ce que vous avez essayé de changer et de planifier une éventuelle coordination avec le

Ministère d’Education et l’enseignement général ?

R : On doit faire un protocole bien déterminé entre nous et l’Université Libanaise.

Q : Et avec l’enseignement général ?

R : Oui, justement, on travaille sur ça car nos élèves ne peuvent pas entrer à l’Université

Libanaise, malgré que quelques élèves continuent leurs études à l’université de Kaslik ou

d’autres universités privées, mais ils ne font pas leurs études à l’Université Libanaise.

Revenons au curriculum, la 1ère année est générale, dans la seconde et la 3ème, ils choisissent des

spécialités : agricole, animale ou aménagement territoire et ils peuvent aussi étudier 3 années

générales.

Q : Est-ce que toutes les écoles enseignent toutes les spécialités ?

R : En général 2 spécialités l’agricole el l’animal, mais il y a de plus l’aménagement territoire a

Batroun, le général il est possible de le trouver à Abde, Nasriyet Rizk (au Bekaa), Khyam et

Nabatiyé, à Fanar et à Jezzine ; seulement le secteur agricole, l’éducation animale, générale et

agricole se trouvent à Baakline .Ce sont nos 8 écoles.

Q : Est-ce que les objectifs généraux et les cours décidés pour l’enseignement technique agricole

reflètent-ils leur importance ?

R : Oui, sûrement, mais il faut faire une étude bien déterminée. Par ex : il y a l’école de

« Abde » des étudiants de « Akar » (alors du nord), à « Nabatiyé » et à la « Bekaa » tous les

élèves viennent des régions qui s’intéressent à l’agriculture, alors ces élèves suivent des études et

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en même temps ils peuvent faire un projet agricole, car à la dernière année ils doivent présenter

une recherche qui sera comme une proposition d’un projet de base à accomplir. Après s’ils

veulent continuer leurs études dans différents universités, force est de constater que les élèves

qui désirent continuer leurs études universitaires doivent rester dans le domaine général, alors

que les autres élèves qui aiment directement travailler et pratiquer choisissent les 3 autres

spécialités.

Q : Est-ce que vous coordonner les cours donnés pour vérifier l’importance de cet enseignement

quant à l’économie et l’environnement ?

R : Sûrement, on a par ex : des cours intitulés : orientation sociologique, économie,

environnement…

Q : En absence d’un curriculum bien déterminé, est-ce que chaque professeur décide seul de son

cours ?

R : Non, pas seul, il s’agit d’un Comité de professeurs qui enseignent dans les différentes écoles

techniques agricoles, et chaque 2 années, ils renouvellent les livres, et en ce qui concerne les

activités, chaque année on a un programme pratique appliqué par les élèves comme : couper les

arbres fruitiers ou cultiver la terre. Durant ces 3 années, on se contente d’ajouter différentes

visites faites par les élèves, comme par ex quand on a parle de l’influence des oiseaux, on ajoute

ça, aussi pour les incendies des forêts on ajoute ça au programme, alors on peut n’importe quand

ajouter des choses selon leur place ou importance.

Q : Est-ce que vous coordonner avec le Ministère de l’Environnement ?

R : On a par exemple un architecte qui enseigne chez nous, il travaille aussi au Ministère de

l’Environnement, ce qui rend la coordination parfois possible, et moi parce que je dirige le projet

du développement agricole, alors nos profs assistent aux stages qu’on fait pour les ingénieurs et

parfois nos élèves aussi, on a de même une coordination avec WMCA, NGO , AFDC ( centre

pour l’environnement Ex : à<< Ramliyé>>, on collabore tjrs avec eux, par exemple l’école

technique <<Baakline>> a organisé avec eux un concours pour la protection de l’environnement,

lors de la fête de l’arbre nos élèves plantent (projet forestier), on coordonne aussi avec quelques

écoles privées dans des projets d’agriculture.

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Q : Est-ce qu’il y a des écoles techniques agricoles privées ?

R : Non, mais il y a une qui est en relation avec Dar el aytem el islemi (écoles pour les

orphelins).

Q : J’ai remarqué que les matières pratiques occupent 28% à 40% du programme, et comme on

parle de technique on pense plus au cours de pratique, comment vous expliquez ceci ?

R : Oui, vous avez raison, le cours théorique est supérieur au cours pratique (60% à 72%), mais

parfois ils font des heures de stage en plus, par exemple, quand il y a des stages, les élèves

travaillent plus. Un autre exemple à donner, quand le Ministère d’Agriculture fait une campagne

de vaccination pour les animaux, nos élèves y participent, de même avec le Ministère de

l’Environnement dans son projet forestier, et la protection des réserves ils sont présents….On

laisse les élèves travailler et participer à ce projet pendant des heures.

Q : Est-ce qu’il y a aussi des activités éducatives extra scolaires autres que celles déjà citées ?

R : Oui, il y a des activités scientifiques par exemple : ils visitent les pressoirs d’olives, des

laiteries, les usines de fromagerie, les abattoirs, les industries de boîtes de conserve, les

pépinières, les fermes … donc, pendant 3 années, ils doivent observer et expérimenter de plus

près tout ce qu’ils ont étudié. C’est de la pratique qui n’est pas mentionnée dans les programmes.

Q : Est-ce que l’enseignement technique agricole assure le besoin du marché pour vos élèves ?

Est-ce qu’ils continuent dans ce domaine ?

R : On ignore vraiment le pourcentage des élèves qui travaillent dans ce domaine, mais par

exemple, j’ai des élèves qui se sont spécialisés dans le domaine vétérinaire à « Bella Russie » et

qui sont revenus travailler au Liban, d’autres travaillent dans les pépinières ou dans des magasins

de vente de produits chimiques pour les plantes.

Q : On ne voit pas alors ceux qui travaillent dans la terre pour améliorer les espaces verts et

protéger l’environnement ?

R : Il y en a quelques qui plantent mais à cause de la hausse des prix de produits chimiques, alors

le rendement agricole n’est plus le même comme avant, ce qui ne suffit pas à l’agriculteur.

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Q : Quel est le nombre d’élèves qui ont achevé leurs études universitaires ?

R : On n’a pas de statistique déterminée, même par exemple, l’Université Technique Américaine

n’a pas de statistique déterminée quant aux élèves qui ont travaillé dans ce domaine ou continué

leurs études universitaires.

Q : Est-ce qu’il ya une coordination avec l’Université Américaine ou l’Université Saint-Joseph?

R : Oui, par exemple à la Bekaa, il y a tjrs des visites faites entre nos élèves et ceux de

l’université Américaine et de l’Université Saint-Joseph, ils participent à faire des stages. Il y a

parfois des stages pour les agriculteurs (3 mois) et pas pour nos élèves, car il n’y a pas pour cette

année des élèves dans cette région.

Q : Pourquoi à votre avis ?

R : Il y a plusieurs raisons, on a assisté à une conférence en France en décembre et on a remarqué

qu’ils avaient le même problème. C’est que le nombre d’élèves de la technique agricole dans

toutes les régions diminuent tjrs. Alors les raisons sont par exemple : les jeunes des villages qui

vivent dans les villes, les jeunes sont orientés vers la technique nouvelle, voire les ordinateurs ...

il n’y a plus de bon rendement de l’agriculture, ni un marché qui conviendrait à leurs rendements

agricoles.

Q : Comment vous évaluez l’acquis de vos élèves ?

R : Il y a des cours notés sur 20, d’autres notés sur 40 d’autres ou sur 60. Les professeurs

envoient leurs questions (Banque de questions) et on organise un Comité qui choisit les questions

et les élèves présentent leurs examens dans un centre uni et ceci se répète pour la 3ème année,

alors que pour la 1ère et 2ème année, chaque enseignant rédige ses questions il les présente au

directeur de son école pour qu’il les approuve, mais cette année on a demandé à toutes les écoles

de nous proposer leurs questions pour former un Comité dont le rôle serait de choisir les

questions.

Q : Mes remerciements les plus sincères.

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Entretien avec D. Mohamad Ismail : Directeur de l’école technique agricole

de Baakline (le 30/7/2008):

Q : De prime abord, je voudrais savoir si vous pouvez nous donner une idée à propos de

l’historique de l’enseignement agricole.

R : L’enseignement a commencé depuis longtemps déjà dans les écoles techniques pratiques

(BP) (liées au technique général), puis ils ont ouvert l’école technique à Sanaye3 dans les années

quarante, puis ils ont décidé de séparer l’enseignement technique agricole et de le lier au

Ministère d’Agriculture, et ils l’ont installé à Fanar. C’était la 1ère école technique agricole (avec

des foyers, des restaurants...). Le lieu où se trouve actuellement l’Université des Sciences à Fanar

était auparavant un champ de travail.

Q : Alors, c’est impressionnant de savoir qu’une école technique agricole, qui œuvre dans le but

d’augmenter les terres vertes, donne sa terre pour qu’ils bâtissent un immeuble dessus, même s’il

s’agit d’une université.

R : L’école technique à Ghazir n’a pas reçu une équipe de professeurs, donc elle est restée 3 à 4

ans sans élèves, alors la Faculté d’Agriculture l’a prise, dans les 1990 (le Gouvernement a

contracté une dette de la Banque Saoudienne et Koweitienne) pour renouveler les écoles

techniques agricoles. Au Chouf par exemple, on a renouvelé l’école technique à « Deir El

Ahmar » qui était un centre d’orientation, parfois la municipalité veut la prendre parfois l’armée,

á Kachma aussi on a renouvelé une école mais on ignore par qui elle fut prise, à Abda aussi,

l’école a travaillé quelques années et puis l’armée l’a prise, à Nasryet Rizk (à la Bekaa)

également, elle a travaillé pendant 10 ans et par la suite elle a arrêté ses activités, à « Khyam » et

à « Jezzine » les bâtiments sont absents.

Q : J’imagine qu’à coté de chaque école on doit avoir un terrain de travail pour le cultiver ou le

planter, alors où se situe votre terrain ?

R : A Nasriyet Rezk, Abda Et Fanar seulement, il y a des terrains qui appartiennent au

gouvernement, mais chez nous ce n’est pas le cas.

Q : Vous avez dit qu’à Fanar ils ont donné la terre à la Faculté des Sciences.

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R : Oui, elle était de 30000 km elle n’en fait que 5000 km actuellement.

Q : Mais en lisant les objectifs généraux, on remarque que l’un des objectifs de base est

d’augmenter la surface rurale, alors on remarque que c’est tout à fait le contraire qui s’applique

ici?

R : Parlant toujours de l’historique, à la fin de 1994 on avait 9 écoles techniques agricoles mais

celle de Ghazir a arrêté ses fonctions, mais l’équipe des professeurs travaille tjrs dans

l’entraînement agricole, car nous avons deux objectifs généraux : donner des cours aux aides

techniciens et les orienter, faire des stages d’une durée de 3 jours à 6 mois en lien avec le thème

de l’agriculture (les femmes, les agriculteurs). (Exemple: l’agriculture en relation avec les écoles

et ceci pour motiver le projet forestier et augmenter les surfaces vertes, employer les matières

chimiques ou apprendre aux femmes de cultiver dans des endroits déterminés (comme les

balcons.). On a aussi des activités environnementales comme la visite des réserves, la revue de

développement et environnement qui forme une référence abondante dans ce domaine, car il ya

une compatibilité entre agriculture et environnement. A cela s’ajoute également les aides avec les

associations environnementales.

Q : Comment votre travail se reflète t-il sur terre ?

R : Exemple, au Mont-Liban il y a jam3iye LMD qui commence de Kbayet à Marj3youn, il y a

26 sections, nous avons ouvert les rues dans les réserves.

Depuis deux semaines, on a effectué un stage pour 26 écoles pour faire des pépinières comme les

activités pratiques en plus de leurs cours.

Q : Mais on remarque que nous diminuons les surfaces vertes aux dépens du développement du

béton, qu’en pensez vous ?

R : Absolument pas, on participe à beaucoup d’activités pour protéger l’environnement, comme

l’année passée nos élèves ont planté des arbres dans les terres qui ont été brûlées. La semaine

dernière, on a fait (avec nos élèves) une route dans la réserve pour laisser les gens passer et

observer ces réserves, depuis 4 mois il y avait « l’Amedist » qui est venu des états unis. Des

élèves ont assisté avec nous à planter des arbres dans la réserve de Maaser el Chouf. Nos élèves

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n’ont pas vraiment le temps pour continuer leur programme à cause d’un tas d’activités. On a

chaque semaine des invitations à des workshops, des conférences …

Q : Est-ce que vos professeurs et vos élèves participent à ces activités ?

R : Oui, bien sûr.

Q : Est-ce que les autres écoles font la même chose ?

R : Je ne sais pas, mais je crois que nos élèves sont les plus actifs. C’est vraiment la seule école

qui paye de son budget pour assister à tout ca, même pour voyager en France et assister à des

stages ou à des conférences et vice versa.

Q : S’agit-il d’une coopération avec les écoles techniques agricoles en France ?

R : Oui, sur, par exemple, on a accueilli l’année dernière du 21 juin jusqu’au 14 septembre une

étudiante appelée « Sara Boutader » de l’école de « Poisier Chevagnon », elle est venue pour

étudier les différents genres de forêts et les cultures, la forestation tout ce qui est en rapport avec

le développement et l’environnement (comme recherche en TS).

Q : Est-ce que vous avez un TS agricole ?

R : Non, mais on a recommandé ça au Ministère de l’Education.

Q : On remarque dans votre programme seulement 28 à 40% d’heures pratiques, alors qu’il n’y a

que 60% de cours théoriques ? Est-ce que cela est suffisant pour une école technique?

R : Non, ce sont les heures pratiquées durant les 9 mois d’études, mais on a 3 mois en été où nos

élèves font une pratique et ils ainsi, ils peuvent mettre fin à leur projet.

Q : Pourquoi vous n’avez pas mentionné ça dans votre programme ?

R : Mais c’est déjà mentionné.

Q : Ca ne se voit pas.

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R : C’est le décret 79/1 qui a décidé (le 2 mai 1987) de procéder à l’organisation de

l’enseignement agricole, l’année est divisée en deux trimestres, en été les élèves qui se

réussissent doivent faire une pratique de deux mois dans les champs des écoles.

Q : Est-ce que vous avez des champs ?

R : Non.

Q : Alors comment vos élèves font la pratique ?

R : Dans différents champs qu’ils connaissent, vraiment on n’a pas besoin de champs car si je

n’ai pas le nombre suffisant d’élèves qui va travailler dans les champs, je dois payer pour en

avoir, ce qui est quasiment impossible à faire.

Q : Ce travail ou cette pratique fait en été, est-il évalué ?

R : Sûrement, ce n’est pas noté, mais on a besoin du projet de base pour avoir une idée et

évaluer, et l’élève ne peut pas passer en seconde année s’il n’a pas fait de pratique.

Q : Pourquoi il n’est pas évalué, pour que les élèves travaillent sérieusement ?

R : Ce travail est intéressant pour l’élève car il sera un premier pas pour le guider dans son projet

de dernière année.

Q : Mais vous ne trouvez pas que les élèves ne sont pas orientés vers l’agriculture ?

R : Seulement un petit nombre est orienté, et il va diminuer car notre objectif est de fermer les

écoles techniques agricoles. On a eu un soutien de la coopérative agricole méditerranéenne …

Q : Pourquoi on ne lie pas cet enseignement agricole au Ministère d’Education ?

R : Il va tout de suite arrêter ses activités.

Q : Pourquoi ?

R : Il ya deux raisons :

- On reçoit toujours des dons du Ministère de l’Education.

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- L’équipe qui travaille est formée d’ingénieurs agricoles et des vétérinaires qui sont cadres.

Q : Alors, il n’y a pas de contractuels.

R : Si, un petit nombre, mais quand ils sont cadrés ils travaillent mieux.

Q : Mais être lié au Ministère d’Education, c’est faire un curriculum bien déterminé. Qu’est-ce

que vous en pensez ?

R : Je suis d’accord, mais on a des objectifs généraux et dans les matières, on a des titres et un

contenu bien déterminé.

Q : Mais il ne faut pas penser à faire un curriculum bien déterminé avec des objectifs généraux.

R : Quel serait l’objectif quand le contenu est suffisant.

Q : Mais si vos élèves décident de faire un examen à la Faculté d’Agriculture, ils ne pourront pas

réussir car les questions sont en relation avec l’enseignement général.

R : Non, nos élèves qui voyagent continuent leurs études universitaires à l’étranger, mais

seulement chez nous ils ne peuvent pas le faire, car les cours du général sont très difficiles (math,

sciences, physique.)

Q : Par contre, vous pouvez coordonner avec l’enseignement général pour acquérir les mêmes

concepts.

R : Mais nous sommes différents, il y a plus de pratique que de mémorisation, alors s’ils veulent

continuer à la Faculté d’Agriculture, ils doivent terminer leurs études secondaires.

Q : Est-ce que vos élèves travaillent dans le domaine de l’agriculture ?

R : Un petit nombre, 20% à peu près.

Q : Alors à quoi sert d’enseigner l’agriculture si on n’envisage pas de travailler dans ce domaine

par la suite?

R : C’est vrai, soit on ferme les écoles techniques agricoles, soit on forme des aides techniciens

seulement.

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Q : Pourquoi on ne coordonnerait pas avec l’enseignement général et on les laisse continuer leurs

études universitaires ?

R : Non, je ne suis pas d’accord.

Q : Pourquoi on n’améliore pas les cours de façon à ce qu’ils continuent à la Faculté

d’Agriculture ?

R : On a demandé à ce qu’ils nous donnent 10 places pour les meilleurs élèves de nos écoles à la

Faculté de Pédagogie, mais sans concours, ou autrement on doit les aider en leur assurant des

enseignants et en leur donnant des cours privés.

Q : Pourquoi vous n’essayez pas de lier l’enseignement technique agricole à l’enseignement

technique, et c’est ainsi que vous pouvez coordonner avec l’enseignement général et les

programmes liés à ce dernier?

R : Est-ce que l’enseignement technique oblige par exemple l’Université d’Ingénierie d’accepter

ses élèves, ou bien il s’agit du même problème ?

Q : Alors le problème est dans l’enseignement technique ?

R : Oui, on doit prendre des professeurs contractuels, on ne peut pas encadrer des docteurs et des

ingénieurs, moi j’ai des aidé les techniciens qui sont spécialisés dans la formation de nos élèves,

ils les prennent aux champs pour appliquer ce qu’ils ont appris, alors on ne peut pas engager des

professeurs encadrés si on est en relation étroite avec l’enseignement technique, ça c’est le 1er

problème Un second problème à soulever, il n’y a pas dans l’enseignement technique des dons

similaires à ce qu’on a, je ne peux pas demander à mes élèves de prendre de l’argent de leurs

parents pour planter, faire des sorties ou des activités…

Q : Alors vos professeurs sont en plupart des ingénieurs et des vétérinaires, alors est-ce qu’ils

sont bien formés pour enseigner ?

R : Nous avons eu des professeurs qui prétendaient ne pas savoir enseigner.

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Q : Alors, c’est pour cela je disais qu’il fallait bien former le professeur pour qu’il soit capable

d’enseigner correctement, ou sont les objectifs, les compétences, les méthodes utilisées et le

système d’évaluation ?

R : Ca fait 10 ans qu’on a commencé dans cette école et on demande de former nos professeurs,

mais personne ne répond.

Q : Alors, à votre avis, chaque professeur est capable de bien rédiger son cours ?

R : Oui, c’est juste.

Q : Alors, chaque professeur rédige son cours à son aise ?

R : Non, il le rédige conformément au programme.

Q : Mais, quel programme ?

R : Le programme a été mis par des ingénieurs et des vétérinaires qui ont décidé du contenu des

cours (un plan), et selon ses titres et ses sous-titres, les professeurs ont fait les cours, d’autres

professeurs qui sont contractuels ont introduit des titres, ils ont donné leur cours en classe et les

élèves ont pris notes. Dans notre école, j’ai demandé à tous mes professeurs de rédiger des cours

et les ingénieurs par exemple les évaluent, et décident s’ils sont bien préparés ou non.

Q : Est-ce que tous les cours sont bien réunis entre les 8 écoles techniques agricoles ?

R : Comme chez nous, les professeurs sont mieux placés, ils prêtaient leurs cours aux autres

professeurs, ce qui m’a obligé enfin de les vendre.

Q : Avant ces 10 années, il n’y avait pas de cours ?

R : Non, ils apportaient des informations au hasard.

Q : Et les cours pratiques ?

R : Non, il n’y en a pas, mais il y a des titres décidés par exemple pour cette saison, ils doivent

apprendre la coupure des fruits et ainsi, ils passent tout de suite à l’application sur terre, le

professeur explique cet aspect dans le champ et l’élève l’applique directement, et puis il présente

enfin un rapport de travail, et en été aussi il fait une pratique et présente aussi un rapport.

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Q : qui sera noté ?

R : Non.

Q : Pourquoi ? Ce n’est pas évalué ?

R : Non, c’est seulement fait pour savoir ce qu’il a fait en été pendant 2 mois. Nous sommes

vraiment (bi7alen mouride) malgré le fait que lorsqu’on était en France pour assister à une

conférence, nous avons éprouvé les meilleurs sentiments par rapport à l’Algérie, à la Turquie, à

la Malte, et même pour l’Italie.

Q : Et la France.

R : Nous sommes très proches de la France.

Q : Est-ce qu’en France l’enseignement technique agricole n’est pas lié au Ministère de

l’Education. ?

R : Chez eux le système est plus compliqué, certainement ils sont liés au Ministère de

l’Education.

Q : Ils n’ont pas de curriculum bien déterminé, des objectifs et des cours ?

R : Bien sûr qu’ils ont des cours, on a également apporté des cours avec nous.

Q : Est-ce qu’ils ont le même contenu que vos cours ? Peut-on les voir ?

R : En fouillant dans son armoire, j’ai répondu en disant : vraiment je ne sais pas où ils sont car

nous avons changé notre bâtiment et on n’a pas encore récupéré nos affaires.

Et il nous a présenté quelques projets exécutés par leurs élèves, ainsi que les cours faits par leurs

professeurs.

Q : Ce qui m’intéresse le plus ce sont les cours concernant les plantes, la photosynthèse et leur

rôle dans la nature, tout ce qui est en relation avec l’environnement, l’écologie…

R : Je ne sais pas, on est spécialisé dans la classification des plantes, moi ce n’est pas mon

domaine.

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Q : Vous n’avez pas entendu parler de la photosynthèse, ça m’intéresse énormément.

R : Vraiment, je ne sais pas mais ce dont je suis sûr, c’est qu’ils apprennent les modalités de

plantation, les différents genres de sols utilisés dans l’application, l’eau …

Q : Mais est-ce qu’ils connaissent le rôle que peuvent jouer ces plantes dans la nature, dans

l’environnement ?

R : Oui, ceci sera en principe expliqué dans les heures pratiques, dans les conférences comme

l’importance des plantes (mais ça ne met pas en valeur la relation avec l’environnement..), on

parle de l’eau, du sol, même quand ils font des projets et ils prennent l’initiative d’en présenter

un, en expliquant toutefois que l’élève a traité le thème des plantes, des produits ainsi que les

dangers qui causent les dégâts des plantes.

Q : Est-ce que vous cherchez à établir un lien entre le rôle de la plante et le développement

durable ?

R : Non, je ne crois pas.

Q : Et le cours d’économie, ne vise-t-il pas à établir un lien entre les plantes et la productivité ?

R : Non, le cours d’économie, il est rattaché directement à l’économie, mais je crois que cette

année on va ajouter un cours sur l’économie agricole.

Q : Et les compétences, est-ce qu’elles sont prises en considération ?

R : Oui, dans les activités des champs, dans les conférences, vraiment, il s’agit d’une

combinaison d’efforts personnels fournis par chacun de nos professeurs.

Q : Pour cela on préfère qu’il serait préférable que vous insistiez à ce que vous soyez lié au

Ministère de l’Education pour faire avec leur aide un curriculum bien déterminé, et puis vous

aurez la liberté de l’application.

R : On a toujours souhaité que ça puisse arriver un jour, mais on n’a pas de réponses jusqu’à

maintenant, nous sommes dotés d’une grande patience quant à l’amélioration de nos cours, de

nos informations, de nos écoles, mais tout ceci se fait par effort personnel. Nous sommes arrivés

même à fournir une aide aux agriculteurs.

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Q : Pourquoi vous ne faites pas ça avec l’aide du Ministère de l’Agriculture, un budget pour

s’améliorer ?

R : Rien que le fait de donner procure à nos élèves la chance de sortir et de réaliser leur projet.

Q : Mais ça a été décidé dans le décret.

R : C’est, mais on n’a rien reçu jusqu’à maintenant. Quand nos professeur corrigent les examens

(100 copies par exemple), ou surveillent les élèves pendant les examens officiels,

malheureusement ils ne sont pas payés.

Q : Alors il n’y a pas de curriculum, ni de formation ni de coordination avec l’enseignement

général alors que l’enseignement est un domaine bien déterminé : des objectifs, des

compétences, des méthodes, et vos élèves viennent de l’enseignement général alors les

professeurs doivent être au courant des programmes déjà donnés, par exemple la photosynthèse,

elle est enseignée dans les classes primaires et complémentaires comment on peut faire évoluer

ce concept chez les élèves ?

R : Moi, quand je donne des cours de musique, d’arts, de sport….ces matières sont introduites

dans le général, alors que personnellement, je demande de leur donner une matière liée à

l’agricole, et si je réussis à les bien former, ils peuvent alors enseigner.

Q : Alors quand il y aura coordination avec l’enseignement général, ceci pourra vous aider à

mieux organiser les cours en coordination avec ceux du général.

R : Parfois, on reçoit des inspecteurs éducatifs, ils demandent de voir les cahiers de préparation

des enseignants, et s’ils ont signé leurs heures, c’est tout, ils viennent vérifier si on a procédé à

des choses contre la loi, de même ils essayent de nous écouter afin de remédier à nos problèmes.

Q : L’un des objectifs généraux est d’offrir aux élèves la possibilité de continuer leurs études

supérieures, comment ils peuvent acquérir cet objectif ?

R : Personnellement, je leur dis que celui qui aimerait continuer ses études à l’université, qu’il ne

vienne pas chez nous, qu’il reste dans l’enseignement général qui va lui procurer la chance de

devenir agriculteur un jour.

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Q : Bien, mais vous avez dit que 20% seulement travaillent dans ce domaine, alors ça ne comble

pas le besoin du marché ? Et le béton augmente aux dépens de la verdure, où vos écoles peuvent

alors intervenir ?

R : ça, c’est autre chose, moi je dois dire que c’est à lui de décider s’il va travailler ou pas.

Q : Où se situe à ce moment-là la relation avec le marché ?

R : Il n’y a pas d’école technique qui s’intéresse au marché.

Q : Mais votre but est d’améliorer l’agriculture, où ce reflète ce processus ?

R : Je veux vous donner un exemple : Un de notre village a demandé à ce qu’on lui plante son

jardin, je n’ai trouvé aucun de mes anciens élèves, les uns ont voyagé, les autres ont quitté ce

domaine, rares sont ceux qui travaillent dans ce domaine (la plupart travaille dans le Ministère de

l’Agriculture ou dans l’Armée), donc on n’a trouvé personne.

Q : Pourquoi vous ne coordonnez pas avec le CRDP pour qu’il vous prépare votre programme ?

R : Alors qu’il collabore avec nous pour qu’on décide des programmes, dans les dernières

rencontres avec le Ministère d’Education, ils ont proposé que l’université Libanaise nous fasse

les programmes et les cours par observation direct, alors il y aura une collaboration entre le

Ministère d’Education et de l’agriculture.

Q : Alors c’est ce qu’on proposait pour que vos élèves continuent leurs études universitaires.

R : Vraiment on a un niveau très faible pour nos élèves. Ceux-ci ne peuvent pas aussi aller en

ville, alors ils font l’agriculture, et ceux qui échouent au brevet perdent leur chance d’aller plus

loin dans leurs études.

Q : Vous n’avez pas un examen d’entrée pour les accepter ?

R : Non, il n’y en a pas. Alors la plupart de nos élèves échouent et rares sont ceux qui aiment

faire l’agriculture, ceux-ci alors assurent un certain résultat et continuent dans ce domaine.

Q : Alors vous ne trouvez pas qu’il y a une faiblesse au niveau de la langue, tous vos cours sont

en arabe, ce n’est pas aussi un problème

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R : On a introduit en 1ere année un cours concernant la terminologie pharmaceutique, il y avait

des mots techniques en anglais, et les cours de physique et de chimie aussi étaient donnés en

anglais.

Q : On n’a pas vu ces cours.

R : Ils sont les mêmes que ceux des années secondaires.

Q : Et les cours de biologie, ils sont les mêmes aussi.

R : On n’a pas de cours en biologie.

Q : Pourquoi pas ? Mais on trouve dans le programme secondaire général des thèmes liés à

l’agriculture comme la photosynthèse ?

R : On n’a pas de cours de biologie, par contre on a des cours de botanique et ils sont en arabe

car on a des élèves qui pratiquent les deux langues : le français et l’anglais, et on n’a pas

d’enseignants qui peuvent donner les deux langues, c’est la cause pour laquelle les cours sont

tous en arabe et le nombre d’élèves est limité pour les diviser en sections.

Q : Alors, la langue sera aussi un obstacle si l’élève veut continuer ses études à l’université ?

R : Il faut s’assurer que les élèves qui entrent à l’école technique agricole ne veulent pas

continuer leurs études supérieures. On a un problème, en premier, le niveau de nos élèves est très

faible, alors ils ne peuvent jamais réussir à l’université.

Q : Alors, l’élève qui échoue se dirige vers l’enseignement technique agricole. Alors comment

on peut motiver un élève qui a réussi à s’orienter vers l’enseignement technique agricole par

exemple?

R : Ce qui le motive chez nous c’est qu’il prend de l’argent, il voyage et il peut faire des activités

extrascolaires.

Q : Merci bien de m’avoir reçu, je vous remercie de votre temps.

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Entretien Mme Kassis : Directrice de l’école d’enseignement technique

agricole à Fanar.

Q : Quels sont les objectifs généraux de l’enseignement technique agricole ?

R : Former des techniciens agricoles. Les étudiants entrent pour obtenir le bac technique

agricole.

Q : Combien de sections avez-vous ?

R : Nous avons la section de production animale et celle de production végétale. Alors que les

autres sections ne sont pas fonctionnelles chez nous.

Q : Pouvez-vous nous citer ces sections non fonctionnelles ?

R : La section générale, l’industrie agro-alimentaire et qui n’est pas fonctionnelle au Liban, le

paysagisme qui est fonctionnelle seulement à Batroun mais pas chaque année, et la pêche qui

n’est pas aussi fonctionnelle.

Q : Alors, chez vous, tous les étudiants font une année générale, puis ils choisissent leurs

spécialités.

R : Oui, et durant la première année qui est générale, ils prennent des cours limités aussi bien sur

le végétale que sur l’animale.

Q : En ce qui concerne la section générale, est- ce qu’elle est compatible avec la 1ère année de

l’enseignement général, comme en France ?

R : Non, chez nous c’est de l’agriculture générale dans cette section, les étudiants apprennent un

peu sur l’agriculture animale et quelques notions sur le végétale. Ces étudiants peuvent travailler

soit dans le domaine végétal soit dans le domaine animal.

Q : Combien d’écoles techniques agricoles on a au Liban ?

R : On a 8 écoles, dont une qui est uniquement spécialisée dans les cours d’entrainement pour les

paysans, car l’enseignement technique agricole vise non seulement à former des techniciens mais

aussi à familiariser les paysans avec les méthodes d’agriculture comme : l’usage des pesticides

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et des engrais, le bouturage, les maladies chez les animaux…. Et ceci pour un mois, formant une

sorte de formation continue pour le paysan.

Q : Est- ce que vous disposez chez vous d’une formation continue ?

R : Chez nous, non.

Q : Est-ce que les écoles diffèrent (comme en France écoles fermes, écoles techniques..) ou

elles relèvent de la même spécialité?

R : Non, on n’a pas des écoles fermes, toutes nos écoles font partie des écoles techniques

agricoles. Dans les lois et les décrets prescrits, les écoles peuvent être instituées pour former des

enseignants, ou pour faire subir un stage aux agriculteurs qui ont des fermes ou n’importe quelle

exploitation agricole. Ainsi, on peut faire des stages concernant n’importe quel sujet comme

l’ornementation des fleurs par exemple, et ceux qui sont intéressés sont des ingénieurs ou des

agriculteurs… ils peuvent toutefois y assister.

Q : Est-ce qu’il ya une formation continue pour les enseignants ?

R : Non, il n’y en a pas, mais on demande aux responsables de nous assurer ce genre de

formation.

Q : Où vous trouvez cette formation ? Dans le Ministère de l’Agriculture ou dans celui du

général ?

R : Non, ça doit être lié au Ministère de l’Agriculture.

Q : Est-ce que vous trouvez que l’enseignement technique agricole doit être lié à l’enseignement

général ?

R : On pensait avant que l’enseignement technique agricole devait être lié à celui du général

mais, j’ai vu comme par exemple au Maroc et en France que cet enseignement est lié au

Ministère de l’Agriculture et tous disent, à partir de leurs expériences, que c’est meilleur.

Q : Mais n’oubliez pas que dans ces tentatives, il y a toujours une formation continue.

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R : Oui, c’est juste et je trouve ici que le Ministère de l’Agriculture doit faire des stages de

formation continue pour nos enseignants.

Q : Avez-vous un curriculum bien déterminé ?

R : Oui, sûrement.

Q : Qui a prescrit ce curriculum ?

R : Il y a des programmes qui ont été améliorés avec le temps, et ont été prescrits par des

responsables comme le Chef de département avec quelques enseignants, et ils modifient les cours

selon les besoins des matières.

Q : Alors, vous avez un programme ?

R : Oui, on a un programme (qui est comme un syllabus dans lequel on trouve les titres des

chapitres et des sous-titres) et les professeurs font les cours selon ces programmes.

Q : Es-ce qu’il y a une coordination entre les enseignants pour faire les cours ?

R : Non, chaque professeur fait son cours à part. Il y a eu des cours communs qui ont été faits et

distribués, surtout pour la 3ème année, car ils passent leur baccalauréat.

Q : Est- ce ces cours sont surveillés par des responsables ?

R : Le département les surveille.

Q : Est- ce qu’ils sont rédigés selon des objectifs bien déterminés ?

R : Non, ce sont des titres et des sous-titres.

Q : Donnez-nous une idée sur les professeurs et leurs spécialités.

R : Les professeurs sont des ingénieurs, des vétérinaires, et pour le coté pratique, ce sont les

techniciens agricoles, ceux qui finissent chez nous leur baccalauréat.

Q : Il n’ya pas de professeurs spécialisés en math ou en biologie ou autres cursus?

R : Oui, il y a des profs licenciés en math, en physique et en chimie.

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Q : Pas de professeurs en biologie ?

R : Non, car il y a des médecins et des ingénieurs agricoles.

Q : Est-ce que vous avez des laboratoires ?

R : Oui, ils ne sont pas très bien équipés, mais on les utilise pour faire des expériences en chimie.

Q : Est-ce que les cours sont proches de ceux donnés dans l’enseignement général ?

R : Non, mais en math, physique et chimie on donne des informations figurant dans

l’enseignement technique général.

Q : Mais pourquoi il n’est pas question de l’enseignement général ?

R : Car le niveau chez nous est un peu faible.

Q : Mais vos élèves viennent de l’enseignement général après leur réussite au brevet.

R : Oui, mais la plupart de nos élèves ne réussissent pas au brevet.

Q : Mais comment ? Et les décrets ne disent pas qu’ils doivent réussir au brevet ?

R : Oui, c’était avant, maintenant on prend tous les élèves qu’ils réussissent ou pas, mais on a un

concours d’entrée.

Q : Mais ça peut causer un problème s’ils veulent continuer leurs études supérieures à

l’Université d’Agriculture ?

R : C’est difficile pour nos élèves de passer l’examen d’entrée à l’université d’agriculture,

seulement ceux qui sont très compétents réussissent dans ce dernier.

Q : Mais, une des finalités de l’enseignement technique agricole est de leur donner la chance de

continuer leurs études supérieurs. Comment ils peuvent le faire ?

R : Mais nos élèves sont un peu faibles, alors c’est difficile pour eux de continuer leurs études

supérieures.

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Q : Mais l’enseignement technique agricole n’est pas fait pour les élèves faibles ?

R : Non, la vérité c’est que la plupart de nos élèves sont ceux qui échouent, alors ils n’ont pas

d’autres choix. Mais il y a des élèves qui vraiment aiment le domaine agricole et ils viennent

pour tout apprendre sur ce dernier. Et Certains aiment continuer et devenir des ingénieurs

agricoles.

Q : Est- ce qu’ils peuvent réussir surtout que les examens d’entrée à l’Université Libanaise,

Faculté d’Agriculture se basent sur les cours donnés dans l’enseignement général ?

R : Oui, C’est difficile, mais à l’USEC (Université Saint Esprit à Kaslik), ils font des examens

spécifiques à ceux qui viennent des écoles techniques agricoles pour continuer leurs études

comme ingénieurs agronomes.

Q : Est- ce qu’il y a des écoles technique agricoles privées au Liban ?

R : Non, seulement officielles, ils ont essayé d’ouvrir quelques-unes, mais ils n’ont pas réussi,

car ils n’ont pas reçu des élèves.

Q : Trouvez-vous alors qu’il existe une relation entre l’enseignement technique agricole et celui

du général ?

R : Ce sont deux programmes différents et il n’y a pas de ressemblance, même dans les matières

scientifiques.

Q : Et avec l’enseignement supérieur ?

R : S’il passe le concours, ils continuent à faire leurs formations supérieures comme ingénieurs

agronomes.

Q : Et pour vos élèves, quel est leur métier futur ?

R : Nos élèves seront des techniciens qui auraient à jouer un rôle très important dans la

technologie, ce sont des guides désignés par le Ministère de l’Agriculture car chez nous

l’ingénieur peut occuper la place d’un technicien.

Q : Alors où est leur marché ?

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R : Il est présent dans le domaine public et non public. Le public au Ministère de l’Agriculture,

ils ont des statuts biens déterminés. Ou bien dans des bureaux ou bien sur terre. Par exemple, le

dernier problème des produits chimiques découverts en grandes quantités dans quelques légumes

et fruits alors c’est les rôles de nos techniciens de contrôler ça. Certains voyagent dans les pays

arabes et travaillent dans des usines de conservation d’’aliments ou dans l’ornementation des

jardins ….

Q : Alors à votre avis vous trouvez cet enseignement technique agricole nécessaire ?

R : Oui, car c’est un maillon de la chaîne qu’on ne doit pas perdre, et ce maillon est entre

l’ingénieur et le chercheur d’une part et les agriculteurs d’autres part. Alors ces techniciens ont

un rôle très important, et chez nous, on les remplace par des ingénieurs, ce qui n’est pas du tout

logique.

Q : Il y a des responsables qui ont proposé de fermer les écoles techniques agricoles. Que

pensez-vous de cette décision?

R : C’est injuste, mais pour améliorer cet enseignement, on pourra diminuer le nombre d’écoles

techniques agricoles .On peut faire une école pour la 1ere et la 2eme année, où tous les

élèves pourront étudier, et la 3eme année pourra être consacrée à des spécialités dans les régions

et selon les besoins de ces régions.

Q : A votre avis il faut ouvrir les cinq sections déjà décidées ?

R : Il faut étudier ça de nouveau et planifier cet enseignement de nouveau et ceci selon les

besoins de notre pays. Par exemple, l’année dernière on a entamé une conférence concernant les

arbres de pin, alors quand on a fini, on a proposé qu’il faut créer une nouvelle section concernant

la gestion des ressources et concernant aussi la reforestation et même l’aménagement territoire,

car on en avait vraiment besoin.

Q : Comment vous trouvez ce besoin ?

R : Etant donné que nous avons beaucoup de problèmes dans notre pays, on doit les résoudre, il

faut faire un réaménagement pour tout ce qui se perd. Ca peut être réparti sur quelques années,

une nouvelle section est nécessaire pour y remédier.

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Q : Vous n’avez pas un TS qui peut concerner les solutions des problèmes prévus ou acquis ?

R : Non, on n’en a pas.

Q : Mais ce que vous avez proposé comme écoles à spécialité déterminée conformément aux

besoins des régions est une bonne idée, alors on pourra ouvrir un TS selon les spécialités

requises?

R : Vraiment, on a demandé aux responsables de penser à améliorer cet enseignement et on a

rédigé des propositions dont je vous passerai une copie.

Q : Pouvez vous maintenant nous parler un peu de votre école ?

R : Nous avons seulement la section de production végétale. On a un terrain autour de l’école

dans lequel les élèves cultivent différents genres de légumes, et ils peuvent les vendre, ou bien ils

peuvent participer à des expositions (par exemple à Dekwane). Parfois ils font des produits

agricoles d’une grande diversité : sauce tomate, confiture, savon…

Q : Est-ce qu’il ya des dons de la part du Ministère de l’Agriculture ?

R : Oui, les élèves disposent d’un don de 135,000LL du gouvernement Libanais, dont 20,000LL

pour l’école. Ils utilisent l’argent comme argent de poche. On a une vingtaine d’élèves, car le

nombre diminue d’une année à une autre.

Q : Où apparaît le processus de photosynthèse dans vos cours ?

R : Dans les cours de botanique, agriculture générale, environnement …

Q : Pourquoi on enseigne un tel processus ?

R : C’est la base de l’agriculture, il faut maîtriser le processus de la photosynthèse.

Q : Est-ce que ce processus est étudié isolement ou en relation avec l’environnement ?

R : Il est étudié selon chaque thème.

Q : Où vous trouvez cette relation ?

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R : Par exemple quand on parle d’effet de serre, on explique cet effet à part et non pas en relation

avec la photosynthèse.

Q : En cas de réforme du programme, quels sont les axes visés, à votre avis ? Ou bien les

enjeux nécessaires à cet enseignement ?

R : On a plusieurs axes, surtout la formation des enseignants, les cours qui doivent être reformés

selon les nouvelles techniques.

Q : Dans ce cas-là, serait-il nécessaire de s’entraider avec des enseignants ou des formateurs de

l’enseignement général ?

R : Vraiment, je ne sais pas, mais ça pourrait arriver, mais même ceux qui viennent du général

peuvent aider, car l’enseignement technique agricole a sa spécificité.

Q : Et dans la formation des professeurs ?

R : Oui, c’est possible, comment enseigner, mais pour avoir accès à notre enseignement agricole,

ils ne peuvent pas le faire, car c’est spécifique.

On a aussi le côté de financement qui est très important, où bien il faut améliorer cet

enseignement. Nos écoles ont besoin de bases solides pour se développer, comme l’argent, les

agriculteurs, même les gens qui sont responsables de la propreté, on n’en trouve pas.

Q : Où trouvez- vous l’effet de cet enseignement dans la société ? Dans l’économie également…

R : Ceux qui travaillent dans ce domaine doivent être au courant de tout ce qui ne pollue pas

l’environnement et protègent l’environnement .De la culture à la protection, aux maladies à tous

ce qui nous intéresse dans l’agriculture. Alors quand nos élèves reflètent leurs idées acquises

dans cet enseignement lié à l’agriculteur, alors ceci les aide à cultiver plus d’une façon saine, et

ainsi nos cultures sont bonnes pour la santé.

Q : Est-ce qu’on trouve ça au Liban ?

R : Ceux qui travaillent bien et selon ces lois ont de bonnes cultures et leur rendement est bien.

Q : A votre avis, est- ce qu’on encourage l’agriculture chez ou pas ?

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R : En Gros, non. Chaque année on demande que les responsables diffusent ce concept à la

télévision, cette année, la responsable de l’enseignement technique agricole Mme Joumana

Karamé a exprimé son opinion à travers une animation télévisée se rapportant sur l’importance

de l’agriculture et de l’enseignement technique agricole.

Q : Quelles sont enfin vos propositions concernant ce domaine technique agricole ? Où vos

perspectives ?

R : Il faut faire un projet pour faire évoluer cet enseignement, l’améliorer, trouver le défaut et le

corriger et non pas fermer ces écoles. Il faut être conscient du rôle important de cet

enseignement, car les techniciens agricoles constituent une chaîne importante entre les ingénieurs

agricoles et les agriculteurs. Les techniciens qui sont intéressés sont trop motivés et travaillent

plus que l’ingénieur, certains organisent des jardins ou vendent des produits chimiques pour

l’agriculture, alors ils deviennent comme responsables dans l’agriculture. Il y a certains qui

suivent cet enseignement, car ils n’ont pas pu faire autre chose, ceux-ci ne sont pas trop motivés.

On a 35 h /s dont 9 à 10h /s de pratique.

Q : Vous ne trouvez pas que les heures pratiques doivent être supérieures à ça ?

R : Non, ça va. En été ils ont un stage selon les régions dans lesquelles ils habitent.

Q : Alors c’est un projet de recherche ?

R : Non, ils font seulement un rapport de stage. Et ils apportent une attestation de stage.

Q : Est-ce qu’ils voyagent en guise d’interaction avec d’autres pays ?

R : Non, mais il y a une fille qui a voyagé, mais c’est elle qui a organisé ça.

Q : Il n’y a pas de communication avec d’autres pays comme la France par exemple ? Et surtout

pour la réforme des programmes ?

R : Maintenant on fait des contacts avec la France. On a été à Avenue il y a un mois, j’ai vu des

directeurs et j’ai amène des documents.

Q : Alors ou tu as remarqué qu’il existe une différence entre notre enseignement technique

agricole et celui de la France ?

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R : Il y a une grande différence, ils ont toutes les sections et chacune a sa spécificité. Les

différentes sections sont très importantes, chez nous par exemple la section forêt est très

importante, on a demandé aux responsables d’ouvrir cette section. Même l’agritourisme, si

quelqu’un a une exploitation dans sa maison, il consacrera sa maison quelques chambres

spécifiques pour les visiteurs qui viennent voir les agricultures et surtout à la Bekaa pour le vin

(le chemin du vin).

Q : Est-ce que les écoles techniques font ça ou il s’agit d’associations privées ?

R : Oui, ce sont des associations privées, WMCA, l’écotourisme comme BALDATI. Ici nous

reflétons ce travail sur nos élèves, il y a des conférences faites à nos élèves sur des sujets

différents environnementaux, sur la protection ou sur la pollution….ou aussi des sujets

concernant les productions végétales.

Q : Alors ça a une relation avec les industries agricoles, donc cette section que vous n’avez

pas est d’une importance majeure?

R : Oui, sûrement, ils vont surveiller le travail dans les industries, et ils font ici seulement le

ketchup, le savon et les confitures.

Q : Pourquoi vous ne vendez pas ces produits, surtout qu’ils sont bien contrôlés ?

R : Car on n’a pas beaucoup de production. On n’a pas un terrain capable de nous donner ce tas

de produits. En plus, on a le centre de recherche agricole à côté de nous, on envoie nos élèves

pour faire les examens du sol et de l’eau, ils vont pouvoir observer ce qui se passe.

Q : Quel est la relation de cet enseignement avec le développement durable ?

R : Ceci concerne l’environnement, il entre dans toutes les matières, alors nos professeurs dans

leur cours font entrer ces notions. Par exemple, dans le cours sur la productivité et l’agriculture

générale, ces notions sont intégrées. La notion d’agriculture durable est présente aussi.

Q : Est-ce que ces notions enseignées peuvent être appliquées par la suite sur le terrain ?

R : S’’ils vont bien appliquer et suivre ces notions, on peut certainement apprécier leur effet sur

le terrain.

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Q : Est-ce que vous suivez vos élèves quand ils finissent ?

R : Non.

Q : Merci, de m’avoir donné de votre temps. Et de me faire passer les suggestions proposées

pour améliorer l’enseignement technique agricole.

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Entretien avec D. Mouin Hamza : Ancien doyen de la Faculté d’agronomie à

l’Université libanaise, actuellement directeur général du CNRS libanais.

Q : Pouvez-vous nous donner une idée comment l’enseignement technique agricole a débuté ?

R : Cet enseignement a commencé avec un <<faux pas>>, il a été fait pour former des aides-

techniciens agricoles, alors dans un domaine pauvre comme l’agriculture, cet aide-technicien

avait un salaire bas comme n’importe quel travailleur non éduqué. Aujourd’hui si cet aide-

technicien veut travailler dans une pépinière (c’est surtout leur travail) et il ne jouit pas d’un

salaire suffisant, au moment où les industries agricoles n’engagent pas ces aides-techniciens,

mais au contraire elles recrutent des ingénieurs (qui sont devenus de simples phytosanitaires),

alors il y a un une confusion entre le travail de l’ingénieur, du technicien supérieur et des aides

techniques.

Quand ils ont décidé d’introduire le BT, c’était pour faire un groupe de gens bien expérimentés

qui travaillent dans l’agriculture, mais ces gens là ne pouvaient pas avoir un rendement suffisant

(ou salaire) c’est pour cela ils ont laissé le domaine de l’agriculture, et quand on a augmenté le

nombre d’écoles techniques agricoles, le nombre des élèves a diminué. Alors quelques écoles ont

fermé, elles n’attirent plus les élèves qui n’ont plus de métier particulier, ce qui n’est pas

acceptable pour l’investisseur. Alors les élèves qui ont étudié dans ces écoles entre 1970 et 1980,

étaient ceux qui ont échoué à l’examen officiel et quand ils ont fini, ils ont demandé d’être

acceptés à la Faculté d’Agriculture de l’Université Libanaise.

Q : C’est plus précisément ma question, car vous étiez le doyen en ce temps là, est-ce que les

élèves de la technique agricole étaient acceptés ?

R : Les élèves devaient passer un concours d’entrée à la Faculté mais ils échouaient, le meilleur

était le centième.

Q : Pourquoi à votre avis ?

R : Car pendant les 3 années du baccalauréat agricole, ils n’étaient pas bien formés pour

l’enseignement universitaire.

Q : Pourquoi il n y a pas de coordination avec l’enseignement général ?

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R : Ce sont deux cursus séparés, un élève qui a fait un baccalauréat technique agricole ne peut

jamais ne peut pas être placé à même niveau avec d’autres élèves qui ont fait leur baccalauréat

général.

Q : Pourquoi à votre avis ?

R : Car au lieu de leur donner la biologie, les math et la physique, on leur donnait les pratiques

agricoles.

Q : Mais ils ont un programme, pourquoi ils ne coordonneraient pas avec l’enseignement

général pour fixer des objectifs communs.

R : Si les écoles techniques agricoles veulent former des élèves qui vont continuer leurs études

universitaires, alors à quoi sert-il d’avoir ces écoles, car les élèves peuvent être directement

placés dans l’enseignement général. Alors on n’a pas besoin de ces écoles car l’école secondaire

du général, c’est elle qui prend en charge de former les élèves, aptes à présenter leur baccalauréat

officiel qui leur permet d’entrer à la Faculté d’Agriculture. Toutes les Facultés d’Agriculture au

Liban (au nombre de 4 facultés) avaient le même problème avec les élèves du technique agricole,

car ils étaient mal formés et n’étaient pas prêts à continuer leurs études universitaires.

Q : Pourquoi sont-ils mal formés ?

R : Car s’ils seront bien formés aux dépens des heures pratiques, alors à quoi ça sert donc

d’étudier dans des écoles techniques, c’est mieux de continuer dans l’enseignement général.

Q : Alors à votre avis ceux qui font le BT agricole, doivent-ils travailler dans la terre ?

R : La BT est faite pour qu’il y ait des aides techniciens qui puisent travailler en tant que

technicien, n’ayant pas pour but de continuer leurs études supérieures.

Q : Alors il n’aura pas le droit de continuer à l’université ?

R : Je ne dis pas ca, mais cette BT ne lui permet pas de réussir à l’université.

Q : Mais s’il y avait une coordination entre les deux enseignements, celui du technique et celui

du général, peut-être ils pourraient alors réussir à la Faculté d’Agriculture.

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R : Moi j’ai fait plus que ça, j’ai pris quelques élèves sans concours d’entrée alors ils ont assisté

aux cours comme auditeurs libres, après 5 jours ils ont fuit.

Q : Alors s’il y avait eu une coordination entre les 2 enseignements, peut-être ils auraient été

capables de réussir ?

R : On ne peut pas faire cette coordination, chaque programme a un objectif déterminé, l’objectif

de l’enseignement général est l’entrée à l’université, alors que l’objectif de l’enseignement

technique agricole est de faire des aides techniciens.

Q : Mais l’un des objectifs de l’enseignement technique agricole est de continuer leurs études

universitaires ?

R : Cela n’est pas vrai, cet objectif dépasse la réalité, je ne peux pas introduire un objectif pour

qu’il puisse continuer leurs études à l’université et être un bon technicien, il y a une

contradiction. Nous avons alors proposé que, comme le BT ne laisse pas les élèves entrer à

l’université, d’éliminer l’université et d’ouvrir un TS agricole, car le BT ça ne sert à rien, alors

qu’en TS il vient du général il a un bon près-requis.

Q : Mais quand il va faire un Bac général, il ne va plus faire un TS, il va alors continuer ses

études à l’université.

R : Pourquoi pas, mais en mécanique et en électronique ils font un TS.

Q : Mais ils font d’abord un BT.

R : S’il fait un TS qui est un Bac plus deux, s’il entre à l’université c’est alors un Bac plus une

année, alors il perd une année, alors cette formation supérieure technicienne l’aide dans ces

études supérieures.

Q : Pourquoi il ne fait pas un BT et puis un TS, il sera alors mieux éduqué il aura un meilleur

bagage ?

R : Oui on a proposé cette idée d’ouvrir un TS dans nos propositions, mais tout ca se fait aux

dépens des langues étrangères, quand ils entrent en BT, ils ne connaissent aucun mot en français

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ou anglais alors que l’enseignement universitaire sans langues étrangères ne sert à rien, même

s’il est d’éducation française et ne sait pas pratiquer l’anglais, il ne réussira pas.

Q : L’un des objectifs du curriculum de l’enseignement général est qu’on puisse passer du

général au technique, alors comment peut-on acquérir cet objectif ?

R : Ca, c’est faux, on ne peut pas faire ça, car ceux qui échouent en brevet peuvent entrer à

l’enseignement technique, une des fautes était d’accepter que ces élèves passent au technique

sans qu’ils réussissent, alors ils ont détruit l’enseignement technique, après une autre question

s’impose : pourquoi le technique agricole est séparé du Ministère de l’Education ?

Q : J’allais vous poser cette question. Pourquoi l’enseignement technique agricole est-il lié au

Ministre de l’Agriculture ?

R : Alors j’ai demandé de fermer cette partie qui est propre au Ministère de l’Education.

Q : Quel était le but de joindre l’enseignement technique agricole au Ministère d’Agriculture ?

R : Quand on a fait ça, le Ministère de l’Agriculture était ADEL OUSAYRAN il a proposé que

l’enseignement technique agricole ait une spécialité qui lui est propre, alors il doit en principe

figurer dans le Ministère de l’Agriculture, et ceci est la raison de son recul, qui va en parallèle

avec celui du Ministère de l’Agriculture. Tandis que l’enseignement technique général

s’améliore, l’enseignant du technique général dans les écoles ne recrute pas plus qu’un

enseignant technique agricole.

Q : Le thème de photosynthèse, d’où tire-t-il son importance dans cet enseignement technique

agricole ?

R : La photosynthèse c’est le maillon le plus important de la chaîne en biologie végétale, en

botanique et en anatomie et presque dans tout, je ne sais pas grand chose et je n’ai aucune idée

sur le curriculum s’il prend en considération ou non cette importance. Mais je me souviens bien

que le curriculum rédigé depuis 10 ans déjà se perd entre une étude théorique faible qu’on prend

presque en baccalauréat, et entre des cours de pratique sans conditions ni objectifs bien

déterminés. Alors il leur proposait de faire une ferme, pourquoi leur faire une telle proposition,

c’est une loi qui dit que chaque faculté doit avoir une ferme, ceci a changé. En France, par

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exemple, les lycées agricoles qui avaient des fermes, ils les ont vendues et les ont données au

secteur privé, même si mes élèves ne sont pas capables d’aller suivre un stage dans les

entreprises agricoles, par contre, c’est là bas qu’ils apprennent, faire un stage dans la ferme que

nous dirigeons est une conception dépassée, les responsables du technique agricole ne cessent de

revendiquer leurs fermes, alors qui vous a dit que vous devez en avoir, ils ont aussi concentré

leurs travaux sur les cultures maraichers et floriculture, mais où est cette culture ? Les

compagnies étaient plus rapides et elles ont apporte tout investissement possible dans les terres,

alors ces compagnies présentent leur technologie, leurs conditions de vente au propriétaire, il

devient comme agent pour elles, toutefois, il ne s’agit pas de cette conception. J’ai mis dans mon

rapport qu’il faut insister sur la santé animale, c’est un domaine qui n’existe pas, le nombre de

vétérinaires n’arrive même pas à 60, et ils sont tous âgé de plus de 60 ans.

Q : Un des objectifs décidés est d’augmenter les surfaces rurales au Liban. Comment cet objectif

est il appliqué ?

R : On ne peut pas augmenter la surface rurale, si on n’assure pas l’eau d’irrigation, plus on

assure de l’eau, plus les surfaces augmentent, je ne suis pas d’accord que l’aménagement des

terres soit fait, car c’est un propriétaire privé. Il s’agit d’une confusion entre le Liban et les pays

communistes, le gouvernement n’est pas le propriétaire, mais les gens privés, alors pour que je

puisse investir dans ma terre, il me faut de l’eau, alors tous les projets qui prédisent que le

propriétaire principal n’est autre que le gouvernement ne sont plus applicables En Syrie, le

propriétaire c’est le gouvernement, il s’occupe des agriculteurs et leur donne de l’eau pour

cultiver la terre, mais chez nous ce n’est pas le cas. Il y avait quelques terres à Bey, elles ont été

transformées en de grands immeubles. La base agricole est fondée sur les propriétaires privés,

donc il faut choisir les cultures convenables et assurer le marché et l’eau.

Q : Même à la plaine de la Bekaa, la culture recule ?

R : Oui, car ils travaillent avec une technologie ancienne, alors leur rendement est faible. Par

exemple, ceux qui investissent dans les pommes de terre cultivent les pommes de terre et enlève

4 tonnes dans les 1000m alors qu’il faut enlever 7 à 9 tonnes /1000m, ça c’est une question

technique.

Q : Alors quel est le rôle de cet enseignement agricole au Liban ?

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R : cet enseignement doit présenter les techniciens aux investisseurs pour augmenter leur

rendement et alors engager des ingénieurs agricoles qui peuvent améliorer le rendement de 4 à 7

ou 9 tonnes /1000m, par contre, chez nous les propriétaires ne veulent pas payer.

Q : Quels sont enfin vos propositions pour augmenter la verdure et arrêter le béton ?

R : Je leur propose de voyager et d’aller voir ce qui se passe à l’étranger et merci.

Q : Merci à vous.

NB : Q : Questions posées.

R : Réponses des interviewés.

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Annexe V: Le questionnaire

Nous vous remercions de bien vouloir répondre à ce questionnaire anonyme. Les informations recueillies, nous aideront dans notre recherche sur l’enseignement de la photosynthèse au Liban,

dans le cadre d’une préparation d’une thèse de doctorat à l’école Normale supérieur de Cachan.

Q1 –a)- Sélectionnez, de la liste suivante, quatre des objectifs que vous trouvez importants

pour l’enseignement de la photosynthèse, puis numérotez-les, dans les casiers, du plus

important (n0 1) au moins important (n

o 4) :

1-permettre à l’apprenant, à partir de l’étude des concepts-clefs du monde vivant, de

découvrir :

-Le maintien de la vie sur terre, grâce à l’énergie solaire.

-Le monde vivant, son unité, sa diversité et son évolution.

-L’organisation de ce monde en systèmes équilibres, en corrélations.

P 2-permettre à l’apprenant d’acquérir une formation méthodologique en développant la

maîtrise de la démarche expérimentale et les activités de résolution des problèmes.

3-Contribuer au développement de l’esprit d’observation et d’analyse, ainsi qu’à

l’acquisition de la rigueur scientifique, de l’esprit critique et de l’argumentation.

Questionnaire sur l’enseignement de la photosynthèse au Liban.

Imane Abou Ali –Doctorante, Ecole Normale Supérieur de Cachan, STEF, France

Mail : [email protected]

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4-Encourager l’apprenant à apprécier le rôle de la preuve empirique, des modèles en

sciences, à tenir compte et à accepter l’incertitude dans les explications et les

interprétations des phénomènes observes.

5- Développer chez l’apprenant une attitude scientifique.

6-Garantir à chaque apprenant, quelle que soit son orientation future, les bases d’une

culture élargie fondée sur une vie d’ensemble cohérente et ouverte de la vie à différents

niveaux d’organisation dans le contexte environnemental.

7- Aider chaque apprenant à effectuer, en vue des études ultérieures, le choix qui

répond à ses gouts, à ses aspirations et à ses compétences.

8- Développer chez l’apprenant un comportement lucide et efficace vis-à- vis de sa

santé, de son environnement de la technologie et de la protection des ressources naturelles.

9- Sensibiliser l’apprenant aux problèmes bioéthiques.

10- Développer chez l’apprenant des habiletés et des connaissances qui l’aideront à

faire des choix informes et d’agir de façon à améliorer sa vie personnelle et la vie dans la

société.

b)- Y –a-t-il des objectifs que vous pouvez rajouter :

· Dans le cadre de l’enseignement de la biologie :…………………………………...........

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................

· Dans le cadre d’autres disciplines (précisez lesquelles) :……………………………..

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Q2 : a)- Collaborez-vous parfois avec des enseignants d’autres disciplines? Dans quelles

circonstances ?

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………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………..

b)-Pour l’enseignement de la photosynthèse, collaborez-vous avec des enseignants d’autres

disciplines ? Explicitez.

…………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………..…

………………………………………………………………………………………………..……

………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

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……………………………………………………………………………………………………..

Q3: Quels supports pédagogiques utilisez-vous pour l’enseignement de la photosynthèse :

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-…………………………………………………………………………………………………

Q4 : Trouvez-vous une relation entre l’enseignement générale et l’enseignement technique

agricole ?

Oui Non

Justifiez :

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………………………………………………………………………………………………………

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………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………..

b)-En ce qui concerne l’enseignement de la photosynthèse, trouvez –vous une relation

entre l’enseignement général et l’enseignement technique agricole :

Oui Non

Justifiez :

………………………………………………………………………………………………………

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Q5- Imaginez qu’il n’y a plus de photosynthèse sur terre. Quelles seront les

conséquences prévues ?

………………………………………………………………………………………………………

………….…………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………...

Q6 : A votre avis, à quoi sert l’enseignement de la photosynthèse aux élèves et même au

pays? Exprimez votre réponse par différents concepts, verbes ou même adjectifs dans le

digramme ci –dessous (vous pouvez ajouter des cercles ou ne pas les utiliser tous):

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Informations personnelles :

1. Type d’établissement : � Privé � Public

2. Contexte : Rural Urbain

3. Programme utilise : � Libanais � Français � Anglais � Autres :…………..

4. Quels manuels utilisez-vous ?.....................................................................................

5. Classe(s) enseignée(s) :………………………………………………………………..

6. Nombre d’année d’enseignement :…………………………………………………...

7. Age : � < 30 ans � 30-50 ans � > 50 ans

8. Sexe : � Femme � Homme

9. Avez-vous exercé les fonctions suivantes ?

� Formateur

� Membre d’une comite des examens

� Membre d’une équipe de recherche

� Conceptions des programmes

� Conceptions des manuels scolaires

�Autre(s), à préciser…………………………………………………………………

10. Stage(s) de formation : � Oui Non.

A préciser……………………………………………………………………………..

11. Cursus universitaire :

Cochez les diplômes obtenus et précisez la spécialité s’il y a lieu :

� Licence :……………………………………………………………………………...

� Maitrise :…………………………………………………………………………….

� Master:………………………………………………………………………………

� D.E.A………………………………………………………………………………..

�Autre(s) :……………………………………………………………………………

12. Ou avez-vous passe la plupart de votre enfance ?

� Campagne rurale � Village � Ville

13. Avez-vous participé à des activités concernant la protection de l’environnement

et/ou le développement durable ? � Oui � Non � A préciser :………………

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We thank you to answer this anonymous questionnaire. The information collected will help us in our research concerning the teaching of photosynthesis, as part of a preparation of PhD thesis in “Ecole normale superieur de Cachans”.

Q1: a)- Select, from the following list, four of the goals you find important for teaching

photosynthesis, then number in the square , from the more important (No

1) to least

important (N0 4):

1-Allow student, from a study of key concepts of the living world to discover:

-The maintenance of life on Earth by solar energy.

-The living world, its unity, its diversity and its evolution.

-The organization of this world in equilibrium systems, in correlations.

2-Allow student acquire methodological training by developing mastery of the

experimental activities and troubleshooting.

3- Contribute to the development of the spirit of observation and analysis, and

acquisition of scientific rigor, critical thinking and argumentation.

4- Encourage the learner to appreciate the role of empirical evidence, models in

science, to acknowledge and accept the uncertainty in the explanations and interpretations

of observed phenomena.

5- Develop in the learner the scientific attitude.

Questionnaire on teaching photosynthesis in Lebanon.

Imane Abou Ali – Doctorante, Ecole Normale Supérieur de cachan, STEF, France Mail : [email protected]

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6- Ensure that every learner, whatever its future, the foundations of a culture based on

an extended life and consistent whole life open to different levels of organization in the

environmental context.

7- Help each student to perform, for further studies, the choice that meets their tastes,

their aspirations and skills.

8- Develop the learner behaviour lucid and effective vis-à-vis the health of its

technology environment and natural resource protection.

9- Help Learner awareness of bioethical issues.

10- Develop learner skills and knowledge that will help them make informed choices and

to act to improve his personal life and life in society.

b) – There are any goals u can add:

· In teaching biology...............................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

.............................................................................................................................. ..............................

..........................................................................................................................................................

· In the context of other disciplines (specify which)...........................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................

Q 2: a) - Sometimes, do you collaborate with teachers in other disciplines? under what

circumstances?.................................................................................................................................

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.........................................................................................................................................................

b) - For teaching of photothynsesis are u collaborating with teachers in other disciplines?

Explain.............................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................

Q 3: what materials do you use for teaching photosynthesis....................................................?

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

.................................................................................................................... ........................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

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......................................................................................................................................................

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Q4: a) - Do u find a relationship between general education and agriculture technical

education?

Yes No To justify:

...........................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

b) - Regarding the teaching of photosynthesis, do u find a relationship between general

education and agriculture technical education?

Yes No To justify: .....................................................................................

...........................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

Q 5: Imagine that is no photosynthesis on earth. What are the expected consequences?

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................

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............................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................

Q 6: in your opinion What is the aim of teaching photosynthesis, to students and even to our

country? Express your answer in different concepts, verbs or adjectives in the same diagram below

(you can add circles or do not use them all):

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Personal informations:

1. School: � Private � Public

2. Context : � Rural � Urban

3. Program used: � Lebanese � French � American � Other .............................

4. Textbook used :..........................................................................................................

5. Class (s) taught: .......................................................................................................

6. Number of years of teaching .....................................................................................

7. Age: � < 30years � 30-50years � > 50years

8. Sex: � Female � Man

9. Have you performed the following functions?

�Trainer

�Member of a committee of exams

�Member of a research team

�Program Design

� Conceptions of textbooks

� Other (s), please specify..................................................................................................

10. Training course: � Yes � No

To specify: ..................................................................................................................

11. University: Check qualifications obtained and specify specialty if applicable:

� License: ....................................................................................................................

� Master: .....................................................................................................................

� Other (s): ....................................................................................................................

12. Where did you spend most of your childhood?

� Rural countryside � Village � City

13. . Did you participate in activities concerning environmental protection and / or

sustainable development? � Yes � No � To clarify: .........................

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ev

ien

t u

n t

ran

spo

rte

ur

réd

uit

TH

2

Re

lie

r la

ph

oto

lyse

de

l’e

au

a u

ne

act

ion

d’o

xy

do

réd

uct

ion

.

Me

ttre

en

év

ide

nce

l’i

nco

rpo

rati

on

du

dio

xy

de

de

ca

rbo

ne

da

ns

la f

orm

ati

on

de

s

mo

lécu

les

org

an

iqu

es

au

co

urs

de

la

ph

oto

syn

thè

se.

tel-0

0712

221,

ver

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10

4

(ab

sorp

tio

n d

e s

èv

e b

rute

et

va

isse

au

x)

du

ire

qu

e l

’ea

u e

t le

s se

ls m

iné

rau

x

dis

sou

s so

nt

ab

sorb

és

pa

r le

s p

oil

s

ab

sorb

an

ts d

es

raci

ne

s

Co

nst

ate

r q

ue

l’e

au

et

les

sels

m

iné

rau

x,

form

an

t la

ve

bru

te,

circ

ule

nt

da

ns

la p

lan

te g

râce

au

x

va

isse

au

x c

on

du

cte

urs

de

ve

.

Ide

nti

fie

r d

es

va

isse

au

x c

on

du

cte

urs

de

sèv

e.

con

stit

ua

nts

de

ba

se d

e l

a m

ati

ère

viv

an

te.

Ra

pp

ele

r la

co

nst

itu

tio

n é

lém

en

tair

e

de

s su

bst

an

ces

org

an

iqu

es

de

la

ma

tiè

re v

iva

nte

.

Re

con

na

ître

qu

e l

es

mo

lécu

les

sim

ple

s é

lab

oré

es

au

niv

ea

u d

es

chlo

rop

last

es

son

t a

l’o

rig

ine

de

s

pro

du

its

org

an

iqu

es

de

to

ut

viv

an

t

( ab

sorp

tio

n d

e m

iné

rale

ve

bru

te a

u n

ive

au

de

ra

cin

es

et

my

corh

ize

s e

t v

ais

sea

ux

)

Re

con

na

ître

qu

e l

es

cell

ule

s

chlo

rop

hy

llie

nn

es

do

ive

nt

êtr

e

ap

pro

vis

ion

es

en

CO

2,

ea

u e

t d

ive

rs

ion

s m

iné

rau

x.

Co

nst

ate

r q

ue

l’a

bso

rpti

on

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cin

air

e

s’e

ffe

ctu

e a

u n

ive

au

de

s p

oil

s

ab

sorb

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ts o

u a

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ive

au

de

s

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corh

ize

s.

mo

ntr

er

qu

e l

’org

an

isa

tio

n d

’un

po

il a

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rba

nt

est

ce

lle

d’u

ne

ce

llu

le

bie

n a

da

pté

e à

l’a

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rpti

on

de

l’e

au

.

du

ire

le

le d

es

my

corh

ize

s d

an

s

l’a

lim

en

tati

on

d’u

n v

ég

éta

l

chlo

rop

hy

llie

n.

Re

lev

er

qu

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ura

nt

la p

ha

se c

him

iqu

e,

l’A

TP

et

le T

H2

pe

rme

tte

nt

La r

éd

uct

ion

du

CO

2

po

ur

form

er

de

s su

bst

an

ces

org

an

iqu

es

grâ

ce à

la

ca

rbo

xy

lase

.

No

ter

qu

’il

y a

co

up

lag

e e

ntr

e l

es

de

ux

ph

ase

s :

chim

iqu

e e

t p

ho

toch

imiq

ue

.

Re

lie

r la

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sati

on

de

bio

syn

thè

se v

ari

ée

(glu

cid

es,

lip

ide

s e

t p

roti

de

s) a

l’in

terv

en

tio

n d

es

en

zym

es

du

str

om

a.

Re

lie

r l’

én

erg

ie l

um

ine

use

a l

’én

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ie

chim

iqu

e d

es

sub

sta

nce

s o

rga

niq

ue

s

syn

thé

tisé

es

da

ns

le s

tro

ma

.

(22

ob

ject

ifs)

tel-0

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10

5

(re

spir

ati

on

et

éch

an

ge

s g

aze

ux

) R

eco

nn

aît

re q

ue

le

s v

ég

éta

ux

ali

sen

t

de

s é

cha

ng

es

ga

zeu

x r

esp

ira

toir

es

av

ec

le m

ilie

u (

air

ou

ea

u)

da

ns

leq

ue

l il

s

viv

en

t e

t q

u’i

ls a

bso

rbe

nt

le d

iox

yg

èn

e

et

reje

tte

nt

le c

o2

da

ns

le m

ilie

u.

Me

ttre

en

év

ide

nce

le

s é

cha

ng

es

ga

zeu

x r

esp

ira

toir

es

d’u

n v

ég

éta

l e

t

d’o

rga

ne

s v

ég

éta

ux

av

ec

le m

ilie

u.

Re

lev

er

qu

e l

es

tau

x v

ert

s

eff

ect

ue

nt

de

s é

cha

ng

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ga

zeu

x à

la

lum

ière

qu

i m

asq

ue

nt

les

éch

an

ge

s

resp

ira

toir

es.

mo

ntr

er

qu

e l

a r

esp

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tio

n d

es

tau

x v

ert

s n

e p

eu

t ê

tre

mis

e e

n

év

ide

nce

qu

’a l

’ob

scu

rité

No

ter

qu

’il

y-a

un

e r

ela

tio

n

sym

bio

tiq

ue

en

tre

le

my

céli

um

d’u

n

cha

mp

ign

on

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cho

rizi

en

et

le

tal

chlo

rop

hy

llie

n c

orr

esp

on

da

nt

Re

con

na

ître

qu

e l

a s

èv

e b

rute

pe

ut

circ

ule

r a

u s

ein

de

s ti

ssu

s v

iva

nts

pa

r

imb

ibit

ion

de

s p

aro

is c

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ulo

siq

ue

s o

u

en

pa

ssa

nt

d’u

ne

ce

llu

le a

l’a

utr

e p

ar

l’in

term

éd

iair

e d

es

pla

smo

de

sme

s.

Co

nst

ate

r q

ue

la

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bru

te (

solu

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n

aq

ue

use

d’i

on

s m

iné

rau

x)

est

dis

trib

e a

u s

ein

d’u

n v

ég

éta

l p

ar

de

s st

ruct

ure

s sp

éci

ali

sée

s :

les

va

isse

au

x d

e b

ois

.

Pré

cise

r le

s d

iffé

ren

tes

éta

pe

s d

e l

a

form

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on

d’u

n v

ais

sea

u d

e b

ois

.

Loca

lise

r le

s d

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ren

ts t

yp

es

de

va

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au

x c

on

du

cte

urs

de

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bru

te.

An

no

ter

un

sch

ém

a f

on

ctio

nn

el

mo

ntr

an

t l’

ap

pro

vis

ion

ne

me

nt

et

la

con

du

ctio

n d

e l

a s

èv

e b

rute

de

la

raci

ne

ju

squ

’au

x f

eu

ille

s.

tel-0

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10

6

(Tra

nsp

ira

tio

n e

t rô

les

de

s

sto

ma

tes

da

ns

les

éch

an

ge

s)

Eta

bli

r q

ue

la

tra

nsp

ira

tio

n f

oli

air

e

est

le

mo

teu

r e

sse

nti

el

de

l’a

sce

nsi

on

de

la

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bru

te.

Co

nst

ate

r q

ue

la

po

uss

ée

ra

cin

air

e

pe

ut

inte

rve

nir

da

ns

le m

éca

nis

me

de

l’a

sce

nsi

on

de

la

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bru

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he

z u

ne

pla

nte

po

urv

ue

de

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uil

les.

Re

lev

er

qu

e,

che

z le

s v

ég

éta

ux

chlo

rop

hy

llie

ns

terr

est

res,

le

s

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ma

tes

(ori

fice

s à

ou

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rtu

re

va

ria

ble

) co

ntr

ôle

nt

la t

ran

spir

ati

on

foli

air

e

Re

lie

r l’

ap

pro

vis

ion

ne

me

nt

en

CO

2 d

u

tal

chlo

ph

yll

ien

a l

a

con

cen

tra

tio

n d

u m

ilie

u e

xté

rie

ur

en

CO

2 d

an

s d

es

con

dit

ion

s

d’é

cla

ire

me

nt

et

de

te

mp

éra

ture

fix

ée

s.

Me

ttre

en

re

lati

on

le

s st

om

ate

s, l

es

cha

mb

res

sou

s –

sto

ma

tiq

ue

s e

t le

s

éch

an

ge

s g

aze

ux

au

niv

ea

u d

es

feu

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s.

Cit

er

les

fact

eu

rs q

ui

cle

nch

en

t la

ferm

etu

re d

es

sto

ma

tes

en

ple

in j

ou

r-

tel-0

0712

221,

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10

7

(cir

cula

tio

n d

e l

a s

èv

e é

lab

oré

e)

Re

con

na

ître

qu

e l

a m

ati

ère

org

an

iqu

e

éla

bo

rée

(sè

ve

éla

bo

rée

) p

ar

la f

eu

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ve

rte

est

dis

trib

e a

ux

dif

fére

nts

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an

es

pa

r le

s v

ais

sea

ux

co

nd

uct

eu

rs

Re

con

na

ître

qu

e l

e C

O2

n’e

st

uti

lisa

ble

pa

r le

s ce

llu

les

chlo

rop

hy

llie

nn

es

qu

’âp

res

sa

dis

solu

tio

n d

an

s l’

ea

u.

(cir

cula

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n d

e l

a s

èv

e é

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oré

e e

t

tra

nsp

ort

da

ns

de

s v

ais

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ux

) N

ote

r q

ue

le

s m

olé

cule

s o

rga

niq

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s

pro

ve

na

nt

de

la

ph

oto

syn

thè

se

form

en

t u

ne

so

luti

on

aq

ue

use

: l

a

sèv

e é

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oré

e.

Co

nst

ate

r q

ue

l’a

mid

on

sy

nth

éti

se p

ar

les

chlo

rop

last

es

pe

nd

an

t le

jo

ur,

dis

pa

raît

de

s fe

uil

les

au

co

urs

de

la

nu

it.

No

ter

qu

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a s

èv

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oré

e (

solu

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n

vis

qu

eu

se d

e s

ub

sta

nce

s o

rga

niq

ue

s),

est

dis

trib

e d

an

s le

s o

rga

ne

s

tau

x p

ar

de

s st

ruct

ure

s

spé

cia

lisé

es

: le

s v

ais

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ux

lib

éri

en

s.

Co

mp

are

r la

co

mp

osi

tio

n d

e l

a s

èv

e

bru

te à

ce

lle

de

la

ve

éla

bo

rée

.

com

pa

rer

l’o

rga

nis

ati

on

de

s

tel-0

0712

221,

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10

8

(ge

rmin

ati

on

)

Re

con

na

ître

qu

e l

a g

erm

ina

tio

n e

st l

e

pa

ssa

ge

de

la

gra

ine

de

la

vie

ra

len

tie

à

la v

ie a

ctiv

e.

Re

con

na

ître

qu

e p

ou

r g

erm

er,

la

gra

ine

a b

eso

in a

la

fo

is d

’ea

u,

de

dio

xy

ne

,

d’u

ne

te

mp

éra

ture

fa

vo

rab

le e

t e

lle

do

it ê

tre

ap

te à

ge

rme

r.

(13

ob

ject

ifs)

va

isse

au

x l

ibé

rie

ns

a c

ell

e d

es

va

isse

au

x d

e b

ois

( ré

serv

es

et

sto

cka

ge

C

on

sta

ter

qu

e l

a m

ise

en

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e d

e

sub

sta

nce

s p

ar

la p

lan

te e

st l

e p

lus

sou

ve

nt

un

sto

cka

ge

à l

on

g t

erm

e.

ide

nti

fie

r ce

rta

ine

s ré

serv

es

org

an

iqu

es

con

ten

ue

s d

an

s le

s ti

ssu

s

et

les

org

an

es

tau

x.

(cy

cle

de

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lop

pe

me

nt

com

me

ge

rmin

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on

)

Re

lie

r le

cy

cle

de

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pe

me

nt

d’u

n

tal

chlo

rop

hy

llie

n à

la

mo

bil

isa

tio

n d

e s

es

rése

rve

s

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an

iqu

es.

( sch

ém

a d

e p

ho

tosy

nth

èse

)

ali

ser

un

sch

ém

a d

e s

yn

thè

se d

e l

a

nu

trit

ion

d’u

n v

ég

éta

l ch

loro

ph

yll

ien

.

(43

ob

ject

ifs)

tel-0

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10

9

Re

lati

on

en

tre

la

ph

oto

syn

thè

se e

t

l’e

nv

iro

nn

em

en

t

( ch

ain

e a

lim

en

tair

e e

t co

nst

itu

an

ts)

Re

con

na

ître

qu

’un

e c

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ine

ali

me

nta

ire

est

un

e s

uit

e d

’esp

èce

s a

nim

ale

s e

t

tale

s te

lle

qu

e l

a 2

em

e m

an

ge

la

1e

re,

la 3

em

e m

an

ge

la

2e

me

…..

du

ire

qu

e l

e 1

er m

ail

lon

de

la

ch

ain

e

est

co

nst

itu

e p

ar

les

pro

du

cte

urs

et

les

au

tre

s m

ail

lon

s p

ar

les

con

som

ma

teu

rs.

Re

lev

er

qu

e l

es

pro

du

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urs

éla

bo

ren

t

leu

r m

ati

ère

org

an

iqu

e e

t le

s

con

som

ma

teu

rs u

tili

sen

t ce

tte

ma

tiè

re

con

stru

ire

un

e c

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ine

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me

nta

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sim

ple

à p

art

ir d

’un

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iste

d’ê

tre

s

viv

an

ts d

’un

me

mil

ieu

éco

syst

èm

e

(Co

nst

itu

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Re

con

na

ître

qu

e l

’éco

syst

èm

e e

st

l’e

nse

mb

le d

es

êtr

es

viv

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ts q

ui

pe

up

len

t u

n m

ilie

u e

t q

ui

on

t e

ntr

e e

ux

et

av

ec

ce m

ilie

u d

es

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tio

ns

de

pe

nd

an

ce.

éco

syst

èm

e

éco

syst

èm

e

tel-0

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Page 110: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

0

Ide

nti

fie

r le

s é

lém

en

ts c

on

stit

ua

nt

un

éco

syst

èm

e.

Ide

nti

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r la

fa

un

e e

t la

flo

re d

’un

éco

syst

èm

e a

qu

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qu

e o

u d

’un

éco

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èm

e t

err

est

re.

Ex

tra

ire

ou

sch

ém

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ser

les

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tio

ns

de

pe

nd

an

ce e

ntr

e d

es

êtr

es

viv

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ts

d’u

n é

cosy

stè

me

ou

en

tre

ce

s ê

tre

s e

t

le m

ilie

u.

Re

con

na

ître

qu

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s u

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cosy

stè

me

,

les

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tio

ns

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me

nta

ire

s e

ntr

e l

es

êtr

es

viv

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ts s

on

t o

rga

nis

ée

s e

n c

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ine

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me

nta

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et

ces

cha

ine

s

s’e

nch

ev

êtr

en

t p

ou

r fo

rme

r d

es

rése

au

x

tro

ph

iqu

es.

Sch

ém

ati

ser

de

s re

lati

on

s a

lim

en

tair

es

en

tre

le

s d

iffé

ren

ts ê

tre

s v

iva

nts

.

( éq

uil

ibre

da

ns

un

éco

syst

èm

e)

Re

con

na

ître

qu

e l

’éq

uil

ibre

na

ture

l e

st

l’é

tat

de

sta

bil

ité

ap

pa

ren

t d

’un

éco

syst

èm

e.

Re

lev

er

qu

e l

’éq

uil

ibre

na

ture

l e

st

dy

na

miq

ue

da

ns

un

éco

syst

èm

e e

t

pe

nd

de

la

va

ria

tio

n d

u n

om

bre

de

( éq

uil

ibre

da

ns

éco

syst

èm

e e

t

com

po

siti

on

du

so

l)

Re

con

na

ître

qu

e l

es

com

po

san

ts d

u

sol

son

t d

e n

atu

re m

iné

rale

(sa

ble

,

Lim

on

s, a

rgil

es)

et

org

an

iqu

e (

bri

s

org

an

iqu

es

et

hu

mu

s) (

étu

de

ph

ysi

co-c

him

iqu

e d

u s

ol)

.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 111: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

1

pro

du

cte

urs

et

de

co

nso

mm

ate

urs

.

Mo

ntr

er

la n

éce

ssit

e d

’un

éq

uil

ibre

na

ture

l d

an

s u

n é

cosy

stè

me

.

(pro

du

ctio

n d

’én

erg

ie)

Re

con

na

ître

le

le d

es

mic

roo

rga

nis

me

s d

an

s la

tra

nsf

orm

ati

on

de

la

ma

tiè

re

org

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iqu

e p

ar

la m

iné

rali

sati

on

et

l’h

um

ific

ati

on

.

Pré

cise

r la

co

mp

osi

tio

n d

e l

a r

ése

rve

min

éra

le d

u s

ol

de

s fo

rets

.

Re

lie

r le

pré

lèv

em

en

t d

e l

a r

ése

r ve

min

éra

le d

u s

ol

et

la m

iné

rali

sati

on

de

la

lit

ière

a l

’éq

uil

ibre

dy

na

miq

ue

de

l’é

cosy

stè

me

fo

ret.

Ide

nti

fie

r le

s d

iffé

ren

tes

éta

pe

s d

u

cycl

e d

’un

élé

me

nt

bio

ne

No

ter

qu

e l

’éq

uil

ibre

de

la

serv

e

min

éra

le d

u s

ol

est

ass

ure

pa

r d

es

pro

cess

us

na

ture

ls q

ui

fou

rnis

sen

t u

n

ap

po

rt s

up

plé

me

nta

ire

en

élé

me

nts

bio

ne

s.

(So

ls c

ult

ive

s, a

gro

syst

èm

es

en

tel-0

0712

221,

ver

sion

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26 J

un 2

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Page 112: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

2

Re

lev

er

qu

e l

es

êtr

es

viv

an

ts u

tili

sen

t

un

e p

art

ie d

es

nu

trim

en

ts e

t le

dio

xy

ne

de

la

re

spir

ati

on

po

ur

la

pro

du

ctio

n d

’én

erg

ie q

ui

se m

an

ife

ste

sou

s fo

rme

de

ch

ale

ur

et

de

mo

uv

em

en

t

séq

uil

ibre

) N

ote

r q

ue

le

s ré

colt

es

sou

stra

ien

t a

u

mil

ieu

un

e g

ran

de

pa

rtie

de

la

ma

tiè

re o

rga

niq

ue

qu

i d

oit

êtr

e

com

pe

nsé

e p

ar

de

s a

pp

ort

s

d’é

lém

en

ts m

iné

rau

x.

Ide

nti

fie

r le

le d

e l

a f

ert

ilis

ati

on

da

ns

la c

on

serv

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on

d’u

ne

str

uct

ure

fav

ora

ble

du

so

l (c

om

ple

xe

arg

ilo

hu

miq

ue

sta

bil

ise

) e

t d

an

s la

rest

itu

tio

n d

es

élé

me

nts

bio

ne

s.

Co

mp

are

r u

n é

cosy

stè

me

en

éq

uil

ibre

et

un

ag

rosy

ste

me

s e

n d

ésé

qu

ilib

re

(D

ég

rad

ati

on

de

s so

ls s

ou

s

l’a

ctio

n d

e l

’ho

mm

e)

(én

erg

ie e

t ê

tre

s d

e l

’éco

syst

èm

e)

(pro

du

ctio

n d

e c

ha

leu

r)

Re

lev

er

qu

e t

ou

te c

on

ve

rsio

n é

ne

rgé

tiq

ue

s

(ph

oto

syn

thè

se,

ox

yd

ati

on

s b

iolo

giq

ue

s…)

lib

ère

de

la

ch

ale

ur

Re

lev

er

qu

e l

’én

erg

ie f

ixé

e,

pa

r le

s

tau

x c

hlo

rop

hy

llie

ns,

se

ra u

tili

sée

pa

r

l’e

nse

mb

le d

es

êtr

es

viv

an

ts d

e

l’é

cosy

stè

me

.

Re

con

na

ître

qu

e l

a p

rod

uct

ion

pri

ma

ire

con

dit

ion

ne

le

flu

x d

’én

erg

ie d

an

s u

n

éco

syst

èm

e.

No

ter

qu

e l

’étu

de

qu

an

tita

tiv

e d

es

flu

x

d’é

ne

rgie

da

ns

un

éco

syst

èm

e p

erm

et

d’é

tab

lir

un

bil

an

én

erg

éti

qu

e é

qu

ilib

re.

Me

ttre

en

re

lati

on

la

dis

sip

ati

on

de

la

cha

leu

r d

an

s u

n é

cosy

stè

me

av

ec

la

con

ve

rsio

n d

e l

’én

erg

ie,

ce q

ui

imp

liq

ue

un

ap

po

rt d

’én

erg

ie e

xte

rne

tel-0

0712

221,

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1 -

26 J

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Page 113: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

3

( tra

nsf

ert

de

ma

tiè

re e

t cy

cle

de

ma

tiè

re)

Sa

vo

ir q

ue

la

fore

sta

tio

n,

la

can

isa

tio

n l

’in

ten

sifi

cati

on

, le

surp

âtu

rag

e e

t le

s fa

cte

urs

clim

ati

qu

es

fav

ora

ble

s, e

ntr

ain

en

t

la d

ése

rtif

ica

tio

n e

t l’

éro

sio

n d

es

sols

.

(Ag

ricu

ltu

re i

nte

nsi

ve

et

éro

sio

n)

Re

lie

r le

ru

isse

lle

me

nt

et

les

mo

no

cult

ure

s in

ten

siv

es

a l

’éro

sio

n.

(Dé

fore

sta

tio

n)

Ide

nti

fie

r le

s ra

iso

ns

et

les

con

séq

ue

nce

s d

’un

e d

éfo

rest

ati

on

.

(Su

rpâ

tura

ge

)

Me

ttre

en

re

lati

on

le

su

rpâ

tura

ge

et

la d

ése

rtif

ica

tio

n.

(Dé

gra

da

tio

n c

him

iqu

e e

t

bio

log

iqu

e d

es

sols

) R

eco

nn

aît

re q

ue

le

s d

ég

rad

ati

on

s

chim

iqu

es

et

bio

log

iqu

es

de

s so

ls

son

t d

ue

s a

la

sa

lin

ité

et

a l

’uti

lisa

tio

n

de

s p

est

icid

es.

Re

lie

r la

mic

ro-i

rrig

ati

on

et

l’u

tili

sati

on

de

pro

du

its

bio

gra

da

ble

s re

spe

ctiv

em

en

t

( én

erg

ie e

t cy

cle

de

ma

tiè

re e

t cy

cle

de

carb

on

e)

tel-0

0712

221,

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Page 114: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

4

Ind

iqu

er

qu

’il

y a

tra

nsf

ert

de

ma

tiè

re

en

tre

pro

du

cte

urs

(v

ég

éta

ux

chlo

rop

hy

llie

ns)

et

con

som

ma

teu

rs

(vé

tau

x n

on

ch

loro

ph

yll

ien

s e

t

an

ima

ux

)

Co

nst

ate

r q

ue

le

cy

cle

de

ma

tiè

re e

st l

à l

’en

sem

ble

de

s tr

an

sfo

rma

tio

ns

succ

ess

ive

s q

ue

la

ma

tiè

re a

u s

ein

d’u

n

rése

au

tro

ph

iqu

e.

du

ire

qu

e l

a d

éco

mp

osi

tio

n d

e l

a

ma

tiè

re o

rga

niq

ue

est

ali

sée

pa

r d

es

êtr

es

viv

an

ts d

éco

mp

ose

urs

S

ché

ma

tise

r le

cy

cle

de

la

ma

tiè

re d

an

s

un

éco

syst

èm

e.

(18

ob

ject

ifs)

A l

a d

imin

uti

on

de

la

sa

lin

ité

et

au

ma

inti

en

de

la

mic

rofa

un

e e

t la

mic

rofl

ore

du

so

l.

(15

ob

ject

ifs)

en

tre

tie

nt

les

cycl

es

de

la

ma

tiè

re e

t e

n

pa

rtic

uli

er

le c

ycl

e d

e c

arb

on

e d

an

s u

n

éco

syst

èm

e e

n é

qu

ilib

re.

Re

lev

er

qu

e l

es

au

totr

op

he

s in

corp

ore

nt,

sou

s fo

rme

du

ite

da

ns

les

sub

sta

nce

s

org

an

iqu

es,

le

ca

rbo

ne

pré

sen

t so

us

form

e

ox

yd

ée

da

ns

le d

iox

yd

e d

e c

arb

on

e e

t le

s

ion

s h

yd

rog

én

oca

rbo

na

tes.

No

ter

qu

e l

e c

arb

on

e e

st r

est

itu

e a

u m

ilie

u,

pri

nci

pa

lem

en

t so

us

form

e d

e C

O2

, a

u c

ou

rs

de

s p

roce

ssu

s d

u c

ata

bo

lism

e d

es

êtr

es

viv

an

ts.

Ide

nti

fie

r le

le e

sse

nti

el

de

s m

icro

-

org

an

ism

es

com

po

seu

rs d

an

s la

min

éra

lisa

tio

n d

u c

arb

on

e

(cy

cle

de

ca

rbo

ne

)

Re

lie

r la

ph

ase

de

du

ctio

n d

u c

arb

on

e

min

éra

l a

u c

ou

rs d

e l

a p

ho

tosy

nth

èse

, à

la

ph

ase

de

min

éra

lisa

tio

n d

u c

arb

on

e.

Re

con

na

ître

qu

e l

e r

ecy

cla

ge

du

ca

rbo

ne

min

éra

l d

an

s u

n é

cosy

stè

me

, se

fa

it a

ve

c

dis

sip

ati

on

d’é

ne

rgie

so

us

form

e d

e c

ha

leu

r

no

n r

écu

rab

le.

Co

nst

ate

r q

ue

l’é

ne

rgie

so

lair

e e

st l

e

mo

teu

r d

u c

ycl

e d

u c

arb

on

e.

tel-0

0712

221,

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11

5

(a

ctiv

ité

s h

um

ain

es

et

en

vir

on

ne

me

nt)

Re

lev

er

les

pri

nci

pa

les

act

ion

s

ga

tiv

es

ex

erc

ée

s p

ar

l’h

om

me

su

r le

s

éco

syst

èm

es.

Mo

ntr

er

la n

éce

ssit

e d

e l

a s

au

ve

ga

rde

et

de

la

ge

stio

n d

es

rich

ess

es

na

ture

lle

s.

( pro

tect

ion

de

s so

ls)

Re

lev

er

les

pri

nci

pa

ux

mo

ye

ns

uti

lise

s p

ar

l’h

om

me

po

ur

pro

tég

er

le

sol

(ro

tati

on

de

s cu

ltu

res,

lu

tte

co

ntr

e

le r

uis

sèle

me

nt,

re

spe

ct d

u c

ou

ve

rt

fore

stie

r, a

me

nd

em

en

ts h

um

ifè

res

ou

calc

air

es.

)

-Re

con

na

itre

qu

e l

’ho

mm

e d

oit

av

oir

un

co

mp

ort

em

en

t re

spo

nb

le v

is-à

-vis

de

l’é

qu

ilib

re d

an

s la

na

ture

.

Sch

ém

ati

ser

le c

ycl

e d

u c

arb

on

e d

an

s u

n

éco

syst

èm

e.

Ide

nti

fie

r le

s p

rin

cip

au

x r

ése

rvo

irs

du

carb

on

e.

Re

lev

er

qu

e l

es

éch

an

ge

s d

e c

arb

on

e e

ntr

e

l’a

tmo

sph

ère

et

le m

on

de

viv

an

t p

ar

les

pro

cess

us

bio

chim

iqu

es

(ph

oto

syn

thè

se,

resp

ira

tio

n,

ferm

en

tati

on

…).

Re

lev

er

qu

e l

es

éch

an

ge

s d

e c

arb

on

e e

ntr

e

l’a

tmo

sph

ère

et

les

océ

an

s se

fo

nt

pa

r d

es

pro

cess

us

ph

ysi

co-c

him

iqu

es.

Sch

ém

ati

ser

le c

ycl

e b

iog

éo

chim

iqu

e d

u

carb

on

e.

Re

con

na

ître

qu

e l

e c

ycl

e b

iog

éo

chim

iqu

e d

u

carb

on

e t

rad

uit

un

éq

uil

ibre

dy

na

miq

ue

.

(act

ivit

és

hu

ma

ine

s e

t d

ésé

qu

ilib

re)

Re

lev

er

qu

e l

e c

ycl

e b

iog

éo

chim

iqu

e p

eu

t

êtr

e p

ert

urb

e p

ar

de

s fa

cte

urs

div

ers

, e

n

pa

rtic

uli

er

pa

r le

s a

ctiv

ité

s h

um

ain

es.

Re

lev

er

les

act

ivit

és

hu

ma

ine

s q

ui

con

du

ise

nt

a u

ne

mo

bil

isa

tio

n i

mp

ort

an

te

de

s st

ock

s d

e ‘

’ca

rbo

ne

piè

ge

’’.

Re

lie

r l’

au

gm

en

tati

on

ra

pid

e d

e l

a t

en

eu

r

en

CO

2 d

e l

’atm

osp

re,

au

x a

ctiv

ité

s

hu

ma

ine

s.

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

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un 2

012

Page 116: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

6

Co

nst

ate

r q

ue

le

CO

2 e

st u

n g

az

à e

ffe

t d

e

serr

e e

t q

ue

le

s v

ari

ati

on

s n

atu

rell

es

de

so

n

tau

x o

nt

de

s co

nsé

qu

en

ces

clim

ati

qu

es

imp

ort

an

tes.

Re

lev

er

qu

e l

’in

ters

ect

ion

de

l’e

ffe

t d

e s

err

e

en

tra

ine

rait

un

cha

uff

em

en

t d

e

l’a

tmo

sph

ère

do

nt

les

con

na

issa

nce

s

act

ue

lle

s p

erm

ett

en

t d

iffi

cile

me

nt

d’é

va

lue

r l’

imp

ort

an

ce.

(24

ob

ject

ifs)

tel-0

0712

221,

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012

Page 117: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

7

Re

lati

on

en

tre

ph

oto

syn

thè

se e

t

pro

du

ctiv

ité

:

Me

ttre

en

re

lati

on

la

mis

e e

n r

ése

rve

de

s su

bst

an

ces

org

an

iqu

es

da

ns

les

tiss

us

ou

le

s o

rga

ne

s à

la

su

rvie

de

la

pla

nte

et

à l

a p

ére

nn

ité

de

l’e

spè

ce

Re

con

na

ître

qu

e t

ou

s le

s ê

tre

s v

iva

nts

uti

lise

nt

les

nu

trim

en

ts p

ou

r co

nst

ruir

e

leu

r o

rga

nis

me

Co

mp

are

r d

es

ren

de

me

nts

de

cu

ltu

res

en

fo

nct

ion

de

la

pré

sen

ce o

u d

e

l’a

bse

nce

d’u

n m

êm

e f

act

eu

r d

éte

rmin

é

Co

nce

vo

ir u

ne

ex

rie

nce

pe

rme

tta

nt

d’é

tab

lir

l’in

flu

en

ce d

’un

fa

cte

ur

term

iné

su

r la

cro

issa

nce

d’u

ne

Re

con

na

ître

qu

e l

es

com

po

san

ts d

u

sol

son

t d

e n

atu

re m

iné

rale

(sa

ble

,

Lim

on

s, a

rgil

es)

et

org

an

iqu

e (

bri

s

org

an

iqu

es

et

hu

mu

s) (

étu

de

ph

ysi

co-c

him

iqu

e d

u s

ol)

R

eco

nn

aît

re l

e r

ôle

de

s

mic

roo

rga

nis

me

s d

an

s la

tra

nsf

orm

ati

on

de

la

ma

tiè

re

org

an

iqu

e p

ar

la m

iné

ral i

sati

on

et

l’h

um

ific

ati

on

, le

ru

isse

lle

me

nt

et

les

mo

no

cult

ure

s in

ten

siv

es

à l

’éro

sio

n.

Re

con

na

ître

qu

e l

es

gra

da

tio

ns

chim

iqu

es

et

bio

log

iqu

es

de

s so

ls

son

t d

ue

s à

la

sa

lin

ité

et

à l

’uti

lisa

tio

n

de

s p

est

icid

es.

Re

lie

r la

mic

ro-i

rrig

ati

on

et

l’u

tili

sati

on

de

pro

du

its

bio

gra

da

ble

s re

spe

ctiv

em

en

t

A l

a d

imin

uti

on

de

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sa

lin

ité

et

au

ma

inti

en

de

la

mic

rofa

un

e e

t la

mic

rofl

ore

du

so

l.

No

ter

qu

e l

es

réco

lte

s so

ust

raie

nt

au

mil

i eu

un

e g

ran

de

pa

rtie

de

la

ma

tiè

re o

rga

niq

ue

qu

i d

oit

êtr

e

com

pe

nsé

e p

ar

de

s a

pp

ort

s

d’é

lém

en

ts m

iné

rau

x

Re

lie

r l’

uti

lisa

tio

n d

e c

es

sub

sta

nce

s

org

an

iqu

es

pa

r le

s ti

ssu

s, a

u b

on

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 118: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

8

pla

nte

ch

loro

ph

yll

ien

ne

.

du

ire

le

le d

es

ali

me

nts

da

ns

l’a

ccro

isse

me

nt

de

la

ma

sse

d’u

ne

pla

nte

ve

rte

.

Eta

bli

r la

no

tio

n d

e b

iom

ass

e.

Co

nst

ruir

e l

a p

yra

mid

e d

e b

iom

ass

e

rela

tiv

e à

un

e c

ha

ine

ali

me

nta

ire

.

(7 o

bje

ctif

s)

fon

ctio

nn

em

en

t ce

llu

lair

e e

t à

la

cro

issa

nce

Co

nn

aît

re q

ue

la

pro

du

ctiv

ité

est

l’a

ccro

isse

me

nt

tota

l d

e l

a b

iom

ass

e

tale

pa

r u

nit

é d

e s

up

erf

icie

(he

cta

re)

et

pa

r u

nit

é d

e t

em

ps

(an

).

Dif

fére

nci

er

la n

oti

on

de

re

nd

em

en

t

de

la

no

tio

n d

e p

rod

uct

ivit

é

Re

lev

er

les

fact

eu

rs l

ies

à l

a

ph

oto

syn

thè

se q

ui

ag

isse

nt

sur

la

pro

du

ctiv

ité

tale

.

du

ire

l’i

nfl

ue

nce

de

ch

acu

n d

e c

es

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eu

rs s

ur

la p

rod

uct

ivit

é.

Re

pré

sen

ter

gra

ph

iqu

em

en

t le

s

va

ria

tio

ns

de

l’i

nte

nsi

ph

oto

syn

thé

tiq

ue

en

fo

nct

i on

de

cha

cun

de

s fa

cte

urs

lie

s à

la

ph

oto

syn

thè

se

No

ter

qu

e l

’ho

mm

e p

eu

t o

pti

mis

er

la

pro

du

ctio

n d

’un

e e

spè

ce v

ég

éta

le e

n

ag

issa

nt

sur

le (

s) f

act

eu

r(s)

lim

ita

nt(

s).

Pré

cise

r le

s ca

ract

éri

stiq

ue

s d

es

dif

fére

nte

s p

rati

qu

es

cult

ura

les

(cu

ltu

res

en

ple

in c

ha

mp

, so

us

ab

ri e

t

ho

rs s

ol)

.

Re

rer

les

fact

eu

rs d

u m

ilie

u s

ur

lesq

ue

ls l

’ho

mm

e p

eu

t a

gir

po

ur

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 119: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

11

9

am

éli

ore

r la

pro

du

ctiv

ité

da

ns

cha

cun

e d

es

pra

tiq

ue

s cu

ltu

rale

s.

cite

r le

s fa

cte

urs

no

n-c

on

trô

lab

les

du

mil

ieu

da

ns

le c

as

de

s cu

ltu

res

en

ple

in c

ha

mp

.

Co

mp

are

r u

n é

cosy

stè

me

en

éq

uil

ibre

et

un

ag

rosy

ste

me

s e

n d

ésé

qu

ilib

re

No

ter

qu

e l

es

réco

lte

s so

ust

raie

nt

au

mil

ieu

un

e g

ran

de

pa

rtie

de

la

ma

tiè

re o

rga

niq

ue

qu

i d

oit

êtr

e

com

pe

nsé

e p

ar

de

s a

pp

ort

s

d’é

lém

en

ts m

iné

rau

x.

Ide

nti

fie

r le

le d

e l

a c

on

serv

ati

on

d’u

ne

str

uct

ure

fa

vo

rab

le d

u s

ol

(co

mp

lex

e a

rgil

o—

hu

miq

ue

sta

bil

ise

)

et

da

ns

la r

est

itu

tio

n d

es

élé

me

nts

bio

ne

s.

(17

ob

ject

ifs)

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

26 J

un 2

012

Page 120: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

0

Re

lati

on

en

tre

ph

oto

syn

thè

se,

éco

no

mie

éth

iqu

e e

t

so

cié

Re

lev

er

les

pri

nci

pa

les

act

ion

s

ga

tiv

es

ex

erc

ée

s p

ar

l’h

om

me

su

r le

s

éco

syst

èm

es.

Mo

ntr

er

la n

éce

ssit

é d

e l

a s

au

ve

ga

rde

et

de

la

ge

stio

n d

es

rich

ess

es

na

ture

lle

s.

Co

mp

are

r u

n é

cosy

stè

me

en

éq

uil

ibre

et

un

ag

rosy

stè

me

s e

n d

ésé

qu

ilib

re

No

ter

qu

e l

’ho

mm

e p

eu

t o

pti

mis

er

la

pro

du

ctio

n d

’un

e e

spè

ce v

ég

éta

le e

n

ag

issa

nt

sur

le (

s) f

act

eu

r(s)

lim

ita

nt(

s).

Re

lev

er

qu

e l

e c

ycl

e b

iog

éo

chim

iqu

e p

eu

t

êtr

e p

ert

urb

é p

ar

de

s fa

cte

urs

div

ers

, e

n

pa

rtic

uli

er

pa

r le

s a

ctiv

ité

s h

um

ain

es.

Re

lev

er

les

act

ivit

és

hu

ma

ine

s q

ui

con

du

ise

nt

à u

ne

mo

bil

isa

tio

n i

mp

ort

an

te

de

s st

ock

s d

e ‘

’ca

rbo

ne

pié

’’.

Re

lie

r l’

au

gm

en

tati

on

ra

pid

e d

e l

a t

en

eu

r

en

CO

2 d

e l

’atm

osp

re,

au

x a

ctiv

ité

s

hu

ma

ine

s.

Tab

leau

4 :

Com

pa

rais

on

an

aly

tiq

ue

entr

e le

s ob

ject

ifs

réd

igés

dan

s le

cu

rric

ulu

m p

resc

rit,

pou

r le

s cla

sses

de

7èm

e, s

econ

de

et 1

ère,

se

basa

nt

sur

les

axes

de

notr

e re

cherc

he :

le

pro

ces

sus

d

e la

ph

oto

syn

thès

e, l

a r

ela

tion

de

la p

hoto

syn

thès

e avec

l’en

vir

on

nem

ent,

l’é

con

om

ie e

t la

pro

du

ctiv

ité,

soci

été

et é

thiq

ue

pou

r le

cycl

e m

oyen

et

le c

ycl

e s

econ

dair

e.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 121: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

1

An

nexe

VII:

Co

mp

ara

iso

n

an

aly

tiq

ue

des

d

iffé

ren

tes

act

ivit

és

pro

po

sées

d

an

s le

curr

icu

lum

No

tio

ns

pro

po

sée

s/C

lass

es

Ge

nre

s d

’act

ivit

és

en

me a

nn

ée

de

ba

se

Ge

nre

s d

’act

ivit

és

en

se

con

de

G

en

res

d’a

ctiv

ité

s e

n 2

èm

e

an

e s

eco

nd

air

e

Pro

cess

us

de

la

Ph

oto

syn

thè

se

Ob

serv

ati

on

de

do

cum

en

ts.

Ap

pe

l a

u v

écu

: a

rro

sag

e o

u

no

n d

’un

pla

nt

av

ec

l’e

au

,

cult

ure

av

ec

ou

sa

ns

en

gra

is.

An

aly

se d

es

résu

lta

ts

d’e

xp

éri

en

ces

con

cern

an

t d

es

cult

ure

s su

r m

ilie

u a

rtif

icie

l

san

s so

l a

ve

c ch

aq

ue

fo

is u

n

fact

eu

r q

ui

ma

nq

ue

. (b

eso

ins)

Ex

rim

en

tati

on

ou

ob

serv

ati

on

de

do

cum

en

ts :

rad

is,

ha

rico

t…..

Ob

serv

ati

on

à l

a l

ou

pe

bin

ocu

lair

e d

es

po

ils

ab

sorb

an

ts d

’un

e r

aci

ne

: b

lé,

rad

is,

len

till

e…

Cu

ltu

re h

ors

so

l :

réa

lisa

tio

n o

u o

bse

rva

tio

n d

e

do

cum

en

ts e

t e

xp

loit

ati

on

de

s ré

sult

ats

.

Ex

rim

en

tati

on

de

ca

lcin

ati

on

de

fe

uil

les,

de

tig

es

et

de

ra

cin

es

et

de

mis

e e

n é

vid

en

ce d

e

cert

ain

s é

lém

en

ts c

him

iqu

es.

Ex

rim

en

tati

on

av

ec

de

l’e

au

io

e s

ur

eu

x

feu

ille

s d

e g

éra

niu

m l

’un

e p

réle

e l

e m

ati

n

l’a

utr

e l

e s

oir

.

ali

sati

on

d’u

n p

roto

cole

ex

rim

en

tal

po

ur

mo

ntr

er

l’im

po

rta

nce

de

ch

acu

ne

de

s co

nd

itio

ns

suiv

an

tes

: p

rése

nce

et

ab

sen

ce d

e c

hlo

rop

hy

lle

,

lum

ière

et

co2

.

Ob

serv

ati

on

mic

rosc

op

iqu

e d

e c

ou

pe

s p

rép

aré

es

ou

co

mm

erc

iale

s d

e f

eu

ille

s (é

lod

ée

, m

ou

sse

….)

Ob

serv

ati

on

mic

rosc

op

iqu

e d

e j

eu

ne

s fe

uil

les

de

mo

uss

e d

an

s u

ne

go

utt

e d

’ea

u i

od

ée

.

Ob

serv

ati

on

d’é

lect

ron

og

rap

hie

d’u

n

An

aly

se d

u s

pe

ctre

de

la

lu

miè

re

bla

nch

e.

An

aly

se d

es

résu

lta

ts e

xp

éri

me

nta

ux

mo

ntr

an

t la

vit

ess

e d

e l

ibé

rati

on

du

dio

xy

ne

au

co

urs

de

la

ph

oto

syn

thè

se

av

ec

cert

ain

es

rad

iati

on

s.

Inte

rpré

tati

on

du

sp

ect

re d

’act

ion

d’u

ne

alg

ue

ve

rte

.

Ex

tra

ctio

n d

e l

a c

hlo

rop

hy

lle

bru

te.

pa

rati

on

de

s d

iffé

ren

ts p

igm

en

ts d

e

la c

hlo

rop

hy

lle

bru

te p

ar

chro

ma

tog

rap

hie

su

r p

ap

ier.

An

aly

se d

es

résu

lta

ts e

xp

éri

me

nta

ux

du

spe

ctre

d’a

bso

rpti

on

de

la

ch

loro

ph

yll

e.

Co

mp

ara

iso

n d

u s

pe

ctre

d’a

bso

rpti

on

de

la

ch

loro

ph

yll

e a

ve

c le

sp

ect

re

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 122: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

2

Ex

rim

en

tati

on

en

uti

lisa

nt

un

liq

uid

e c

olo

re n

on

to

xiq

ue

:

œil

let,

Ma

rgu

eri

tte

….

Ob

serv

ati

on

au

mic

rosc

op

e,

à

la l

ou

pe

(a

bso

rpti

on

) A

na

lyse

de

do

cum

en

ts.

Tir

ag

e d

’in

form

ati

on

à p

art

ir

d’u

n t

ex

te.

Co

urg

ett

e,

tom

ate

...

An

aly

se d

e t

ab

lea

ux

et

de

gra

ph

iqu

es.

(sy

nth

èse

de

sub

sta

nce

org

an

iqu

e)

Ob

serv

ati

on

de

do

cum

en

ts o

u

ex

rim

en

tati

on

: a

ve

c

ram

ea

ux

d’é

lod

ée

ou

au

tre

s

pla

nte

s a

qu

ati

qu

es.

Ex

plo

ita

tio

n d

e d

ocu

me

nts

su

r

les

mo

da

lité

s d

e l

a r

esp

ira

tio

n

da

ns

dif

fére

nts

mil

ieu

x.

Ob

serv

ati

on

du

sult

at

d’u

ne

ferm

en

tati

on

de

le

vu

res.

Ex

plo

ita

tio

n d

’un

te

xte

scie

nti

fiq

ue

(Re

spir

ati

on

)

chlo

rop

last

e.

(nu

trit

ion

, b

eso

ins)

Ex

rim

en

tati

on

po

ur

mo

ntr

er

l’a

bso

rpti

on

du

CO

2 e

t le

re

jet

d’O

2 a

ve

c u

n r

am

ea

u d

’élo

e

ex

po

se à

la

lu

miè

re.

An

aly

se d

e r

ésu

lta

ts d

’EX

AO

.

Ob

serv

ati

on

et

an

aly

se d

e d

ocu

me

nts

, d

e

tab

lea

ux

ou

de

gra

ph

es.

Sa

isir

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te o

u d

’un

do

cum

en

t su

r u

ne

ex

rim

en

tati

on

av

ec

le C

O2

ma

rqu

e.

(Ech

an

ge

s g

aze

ux

) S

ais

ie d

’in

form

ati

on

pa

rtir

d’u

n t

ex

te o

u a

na

lyse

de

ta

ble

au

x e

t d

e d

ocu

me

nts

ou

ex

plo

ita

tio

n d

e

résu

lta

ts.

Ex

rim

en

tati

on

av

ec

de

je

un

es

pla

nts

do

nt

les

rég

ion

s p

ilif

ère

s p

lon

ge

nt

da

ns

et

da

ns

un

e

solu

tio

n n

utr

itiv

e.

ali

sati

on

et

ob

serv

ati

on

d’u

ne

pré

pa

rati

on

mic

rosc

op

iqu

e d

’un

e r

aci

ne

au

niv

ea

u d

e l

a

rég

ion

pil

ifè

re.

An

aly

se d

e d

ocu

me

nts

de

je

un

es

pla

nts

in

ocu

len

t

av

ec

un

e s

ou

che

de

ch

am

pig

no

n m

ych

ori

zie

n p

uis

tra

nsp

lan

tes

en

fo

ret

(co

nif

ère

s…)

An

aly

se d

e d

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me

nts

re

lati

fs a

u r

ôle

de

s

d’a

ctio

n d

’un

e a

lgu

e v

ert

e.

An

aly

se d

e d

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me

nts

re

lati

fs à

l’u

ltra

stru

ctu

re d

’un

ch

loro

pla

ste

et

d’u

ne

mit

och

on

dri

e.

( co

nv

ers

ion

de

l’é

ne

rgie

en

én

erg

ie c

him

iqu

e)

tel-0

0712

221,

ver

sion

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26 J

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012

Page 123: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

3

Ap

pe

l a

u v

écu

.

Ob

serv

ati

on

et

an

aly

se d

e

gra

ph

iqu

es

ou

de

ta

ble

au

x.

Ha

rico

t…..

An

aly

se d

e d

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me

nts

.

Tir

ag

e d

es

info

rma

tio

ns

d’u

n

tex

te.

Ap

pe

l a

u v

écu

. (7

em

e,

rela

tif

a g

erm

ina

tio

n)

my

corh

ize

s d

an

s l’

ali

me

nta

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n d

e c

ert

ain

s

pa

nte

s. (

Sy

nth

èse

de

su

bst

an

ce o

rga

niq

ue

)

Ob

serv

ati

on

d’u

n d

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me

nt

d’u

ne

co

up

e d

e

raci

ne

ob

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ée

au

mic

rosc

op

e é

lect

ron

iqu

e o

u

sais

ie d

’in

form

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on

à p

art

ir d

’un

do

cum

en

t.

ali

sati

on

et

ob

serv

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on

de

pré

pa

rati

on

s

mic

rosc

op

iqu

es

de

co

up

es

tra

nsv

ers

ale

s d

e

raci

ne

s, t

ige

s e

t fe

uil

les.

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te o

u

ob

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on

de

do

cum

en

t s.

ali

sati

on

et

ob

serv

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on

de

pré

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rati

on

s

mic

rosc

op

iqu

es,

d’u

ne

co

up

e l

on

git

ud

ina

le d

’un

e

tig

e d

’œil

let,

de

po

is…

(re

lati

fs à

co

nd

uct

ion

de

sèv

e b

rute

) E

xp

éri

me

nta

tio

n a

ve

c le

po

tom

ètr

e.

Mis

e e

n é

vid

en

ce d

e l

’asc

en

sio

n d

’un

co

lora

nt

av

ec

un

œil

let

bl a

nc.

Ob

serv

ati

on

de

do

cum

en

ts o

u s

ur

le t

err

ain

d’u

n

ram

ea

u d

e v

ign

e t

ail

le.

ali

sati

on

et

ob

serv

ati

on

d’u

n é

pid

erm

e

sto

ma

tife

re.

Mis

e e

n é

vid

en

ce d

e l

a t

ran

spir

ati

on

au

niv

ea

u

de

s st

om

ate

s p

ar

le c

hlo

rure

de

co

ba

lt.

(se

con

de

,

rela

tif

a c

on

du

ctio

n d

e s

èv

e b

rute

)

tel-0

0712

221,

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12

4

An

aly

se d

e d

ocu

me

nts

et

de

gra

ph

es.

ali

sati

on

et

ob

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on

de

pré

pa

rati

on

s

mic

rosc

op

iqu

es

de

co

up

es

tra

nsv

ers

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s d

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feu

ille

s m

on

tra

nt

sto

ma

tes

et

cha

mb

res

sou

s-

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ma

tiq

ue

s.

An

aly

se d

e d

on

es

et

de

gra

ph

es

ou

sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

r tir

d’u

n t

ex

te.

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

à p

art

ir d

’un

te

xte

ou

an

aly

se d

e d

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me

nts

(se

con

de

, re

lati

f à

ap

pro

vis

ion

ne

me

nt

en

CO

2)

Ex

rim

en

tati

on

po

ur

la m

ise

en

év

ide

nce

de

l’a

mid

on

av

ec

un

e f

eu

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do

nt

la n

erv

ure

pri

nci

pa

le a

été

se

ctio

nn

ée

ou

ob

serv

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on

d’u

ne

au

tora

dio

gra

ph

ie d

e p

lan

te p

lacé

e a

u p

réa

lab

le

da

ns

un

e e

nce

inte

co

nte

na

nt

du

CO

2

ma

rqu

e.

(se

con

de

, re

lati

f

à u

tili

sati

on

de

ma

tiè

re

org

an

iqu

e)

Ex

rim

en

tati

on

po

ur

la m

ise

en

év

ide

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de

l’a

mid

on

da

ns

un

e f

eu

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ve

rte

ay

an

t sé

jou

rné

e à

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bsc

uri

té.

ali

sati

on

et

ob

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on

de

pré

pa

rati

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s

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rosc

op

iqu

es

de

co

up

es

tra

nsv

ers

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s d

e

raci

ne

, ti

ge

s e

t fe

uil

les.

cort

ica

tio

n p

art

iell

e d

’un

e t

ige

et

ob

serv

ati

on

d’u

n b

ou

rre

let

de

cic

atr

isa

tio

n.

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

26 J

un 2

012

Page 125: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

5

An

aly

se d

e d

ocu

me

nts

ou

sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te.

Ob

serv

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on

et

an

aly

se d

e d

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me

nts

. (s

eco

nd

e,

rela

tif

à t

ran

spo

rt d

e S

ub

sta

nce

s

syn

thé

tisé

es)

A

na

lyse

de

do

cum

en

ts o

u s

ais

ie d

’in

form

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on

à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te.

Ob

serv

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on

et

mis

e e

n é

vid

en

ce d

es

rése

rve

s

da

ns

de

s g

rain

es,

de

s fr

uit

s e

t d

es

org

an

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terr

ain

s :

po

mm

e d

e t

err

e,

ba

na

ne

, h

ari

cot,

rici

n…

ou

an

aly

se d

e d

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me

nts

et

de

ta

ble

au

x.

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te o

u d

’un

do

cum

en

t, o

u e

xp

éri

me

nta

tio

n s

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le d

ev

en

ir d

es

am

ylo

pla

ste

s d

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gra

ine

s e

n g

erm

ina

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n.

( se

con

de

, m

ise

en

év

ide

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de

Su

bst

an

ces

org

an

iqu

es)

P

ho

tosy

nth

èse

et

en

vir

on

ne

me

nt

An

aly

se d

e d

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me

nts

.

Tir

ag

e d

es

info

rma

tio

ns

d’u

n

tex

te.

Ap

pe

l a

u v

écu

. ( 7

èm

e,

rela

tif

a p

rod

uct

ion

d’é

ne

rgie

) A

pp

el

au

cu.

Ob

serv

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on

su

r le

te

rra

in o

u a

na

lyse

de

do

cum

en

t d

’un

e c

ou

pe

de

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l.

Etu

de

ex

rim

en

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de

s p

rin

cip

au

x c

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stit

ua

nts

org

an

iqu

es

et

min

éra

ux

d’u

n s

ol .

U

tili

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on

d’u

ne

clé

po

ur

la d

éte

rmin

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on

de

la

fau

ne

d’u

n s

ol.

. (

étu

de

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ysi

co-c

him

iqu

e d

u

Ex

plo

ita

tio

n d

e d

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me

nts

, d

e

gra

ph

iqu

es

et

de

do

nn

ée

s su

r le

s

ren

de

me

nts

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oto

syn

thé

tiq

ue

s b

rut

et

ne

t e

t su

r le

s re

nd

em

en

ts é

colo

giq

ue

s.

Inte

rpré

tati

on

de

ta

ble

au

x d

e d

on

es

rela

tifs

au

x p

yra

mid

es

éco

log

iqu

es.

tel-0

0712

221,

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26 J

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12

6

Ex

plo

ita

tio

n d

’un

te

xte

An

aly

se d

es

séq

ue

nce

s d

’un

film

.

Ob

serv

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on

de

do

cum

en

ts.

Vis

ite

su

r le

te

rra

in.

Pra

irie

,

ha

ie,

éta

ng

, m

are

…..

(7

èm

e,

rela

tif,

étu

de

d’u

n

éco

syst

èm

e)

An

aly

se d

es

séq

ue

nce

s d

’un

film

.

Ap

pe

l a

u v

écu

.

Ex

plo

ita

tio

n d

’un

te

xte

.

An

aly

se d

e d

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me

nts

.

An

aly

se d

e t

ab

lea

ux

et

de

gra

ph

iqu

es

(7è

me

, re

lati

f à

cha

ine

ali

me

nta

ire

)

Ob

serv

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on

de

do

cum

en

ts

Ap

pe

l a

u v

écu

.

An

aly

se d

’un

te

xte

.

An

aly

se d

es

séq

ue

nce

s d

’un

sol)

Ob

serv

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on

et

an

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se d

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me

nts

.

Uti

lisa

tio

n d

es

CD

.RO

M p

ou

r la

sti

mu

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on

de

s

cycl

es

du

ca

rbo

ne

et

du

dia

zote

.

An

aly

se d

e g

rap

he

s e

t d

e r

ésu

lta

ts

ex

rim

en

tau

x.

(se

con

de

, re

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f à

la

gra

da

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n,

la g

est

ion

.)

Ob

serv

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on

dir

ect

e o

u a

na

lyse

de

s

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oto

gra

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ies

rie

nn

es

de

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da

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n d

e s

ol

et

de

se

s co

nsé

qu

en

ces.

(a

gri

cult

ure

et

éro

sio

n)

En

qu

ête

su

r la

fore

sta

tio

n a

u L

iba

n.

An

aly

se d

e d

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me

nts

po

ur

me

ttre

en

év

ide

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l’in

flu

en

ce d

e l

a d

ég

rad

ati

on

du

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l su

r le

s

na

pp

es

d’e

au

, su

r la

pro

du

ctio

n v

ég

éta

le.

( dé

fore

sta

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n)

An

aly

se d

e d

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me

nts

An

aly

s e d

’un

te

xte

.

Re

che

rch

e s

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les

pe

stic

ide

s u

tili

ses

au

Lib

an

.

(su

rpâ

tura

ge

) A

na

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de

do

cum

en

ts

An

aly

se d

es

qu

en

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d’u

n f

ilm

. (p

rote

ctio

n

de

s so

ls)

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

à p

art

ir d

e

do

cum

en

ts e

t d

e t

ab

lea

ux

de

do

nn

ée

s.

An

aly

se d

’un

bil

an

én

erg

éti

qu

e d

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s u

n

éco

syst

èm

e (

éco

syst

èm

e)

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

a p

art

ir d

e

do

cum

en

ts e

t d

e t

ab

lea

ux

de

do

nn

ée

s

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tifs

au

pa

ssa

ge

du

ca

rbo

ne

‘’ m

iné

ral’

’ a

u c

arb

on

e ‘

’org

an

iqu

e’’

et

inv

ers

em

en

t.

Ex

plo

ita

tio

n d

e d

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me

nts

et

de

do

nn

ée

s su

r l’

imp

ort

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ce d

u

tab

oli

sme

de

s m

icro

org

an

ism

es

du

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An

aly

se d

e d

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me

nts

.

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

à p

art

ir d

’un

tex

te.

( 2è

me

, re

lati

f a

u c

ycl

e d

e

carb

on

e)

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

a p

art

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’un

te

xte

ou

de

do

cum

en

ts s

ur

les

rése

rve

s d

u

carb

on

e ‘

’mo

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ise

’’ (

atm

osp

re,

océ

an

s e

t b

iosp

re c

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tin

en

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s) e

t

sur

les

rése

rvo

irs

du

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rbo

ne

‘’im

mo

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ise

’’.

Ex

plo

ita

tio

n d

e d

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me

nts

et

de

gra

ph

iqu

es

sur

les

flu

x d

e c

arb

on

e e

ntr

e

les

dif

fére

nts

serv

oir

s p

ou

r a

bo

uti

r a

u

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 127: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

7

film

.

Ex

plo

ita

tio

n d

e t

ab

lea

ux

, d

e

gra

ph

iqu

es.

Sta

tio

n d

’ép

ura

tio

n,

ba

rra

ge

,

rése

rvo

ir (

7e

me

, re

lati

f a

éq

uil

ibre

na

ture

l

cycl

e b

iog

éo

chim

iqu

e d

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arb

on

e.

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

ns

à p

art

ir d

e

do

cum

en

ts,

de

do

nn

ée

s e

t d

e

gra

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iqu

es.

An

aly

se d

e g

rap

hiq

ue

s e

t e

xp

loit

ati

on

de

do

cum

en

ts s

ur

la v

ari

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on

de

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ten

eu

r e

n d

iox

yd

e d

e c

arb

on

e d

e

l’a

tmo

sph

ère

.

Inte

rpré

tati

on

de

gra

ph

iqu

es

et

de

tab

lea

ux

de

do

nn

ée

s su

r

l’a

ug

me

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n d

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au

x d

e C

O2

en

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n d

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em

ps

et

sur

l’é

vo

luti

on

futu

re d

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at

(2e

me

, a

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ée

seco

nd

air

e,

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tif

a h

om

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et

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e

de

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ne

)

Ph

oto

syn

thè

se e

t

pro

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ctiv

ité

O

bse

rva

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n d

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me

nts

ou

ex

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ita

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n d

’un

tex

te.

Etu

de

ex

rim

en

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de

l’a

ctio

n d

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’écl

air

em

en

t,

de

la

te

mp

éra

ture

, d

e l

a c

on

cen

tra

tio

n d

u m

ilie

u

en

CO

2 o

u e

n h

yd

rog

én

oca

rbo

na

tes,

su

r

l’in

ten

sité

de

la

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oto

syn

thè

se (

EX

AO

ou

au

tre

s

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ye

ns)

.

An

aly

se d

e t

ab

lea

ux

et

de

gra

ph

es.

(se

con

de

,

rela

tif

pro

du

ctiv

ité

).

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 128: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

8

Sa

isie

d’i

nfo

rma

tio

n à

pa

rtir

d’u

n t

ex

te o

u

an

aly

se d

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me

nts

. E

xp

éri

me

nta

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n s

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l’in

flu

en

ce c

om

bin

ée

de

l’é

cla

ire

me

nt

et

de

la

te

ne

ur

en

CO

2 d

u m

ilie

u s

ur

l’in

ten

sité

de

la

ph

oto

syn

thè

se.

An

aly

se d

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ab

lea

ux

et

de

gra

ph

es.

(se

con

de

,

rela

tif

au

tre

s fa

cte

urs

S

ais

ie d

’in

form

ati

on

à p

art

ir d

’un

te

xte

.

An

aly

se d

e t

ab

lea

ux

et

de

gra

ph

es.

Vis

ite

d’é

tab

liss

em

en

t h

ort

ico

le.

Inte

rpré

tati

on

de

s ré

sult

ats

ex

rim

en

tau

x.

(cu

ltu

res

en

ple

in c

ha

mp

, so

us

ab

ri o

u h

ors

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l).

( se

con

de

, re

lati

f a

act

ion

su

r le

s fa

cte

urs

du

mil

ieu

)

Ph

oto

syn

thè

se,

So

cié

té e

t é

con

om

ie

E

nq

te p

ou

r d

éco

uv

rir

le f

on

ctio

nn

em

en

t e

t

l’a

pp

ort

de

s la

bo

rato

ire

s a

gro

no

miq

ue

s a

u L

iba

n

da

ns

la f

ert

ilis

ati

on

de

s so

ls c

ult

ive

. (s

eco

nd

e,

rela

tif

a s

ols

cu

ltiv

es,

ag

rosy

ste

me

s e

n

séq

uil

ibre

Tab

leau

5 :

Com

pa

rais

on

an

aly

tiq

ue

des

dif

fére

nte

s act

ivit

és p

rop

osé

es

dan

s le

cu

rric

ulu

m p

resc

rit,

pou

r le

s cla

sses

de

7èm

e,

seco

nd

e et

1ère

, se

ba

san

t su

r le

s a

xes

ch

ois

is p

ou

r n

otr

e re

cherc

he

(p

roces

sus,

en

vir

on

nem

ent,

pro

du

ctiv

ité,

éco

nom

ie,

soci

été

et é

thiq

ue

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 129: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

12

9

An

nexe V

III

: P

rogra

mm

e d

e l’

ense

ign

emen

t te

chn

iqu

e ag

rico

le

Sec

tion

:

Ba

se c

om

mu

ne

Sec

tion

agri

cu

ltu

re

Sec

tio

n é

lev

age

d’a

nim

au

x

1èr

e A

nn

ée :

Cet

te a

nnée

est

com

mun

e au

x

deux

sec

tions

:

sect

ion

agri

cultu

re

et s

ecti

on é

levag

e d’a

nim

au

x

Mati

ères

th

éori

qu

es:

(46 h

/sem

ain

e)

Sci

ence

s de

s pl

ante

s

Sci

ence

s de

s an

imau

x

Les

pri

ncip

es

géné

raux

de

l’ag

ricu

lture

et

la s

élec

tion

des

pla

ntes

.

Chi

mie

gén

éral

e.

Agr

icul

ture

coo

péra

tive

.

Phy

siqu

e gé

néra

le.

Base

com

mu

ne

Base

com

mu

ne

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 130: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

0

L’é

levag

e et

la

prod

uctio

n de

ver

à

soie

Géo

logi

e.

Api

cultu

re e

t pr

oduc

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de m

iel.

Fore

ts e

t for

este

ries

.

Mat

hém

atiq

ue.

Lan

gue

étra

ngèr

e.

Pri

ncip

es d

e

l’éd

uca

tio

n à

la

sante

.

Mati

ères

pra

tiq

ues

(24 h

/sem

ain

e)

App

licat

ion

prat

ique

dan

s le

s

cham

ps

Lab

orat

oire

de

chim

ie.

Lab

orat

oire

de

biol

ogie

.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 131: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

1

2èm

e

An

née

:

Mati

ère

théo

riq

ue

:(45h

/sem

ain

e)

Sci

ence

s en

viro

nnem

enta

le e

t

mét

rolo

gie.

Mat

hém

atiq

ue.

Chi

mie

org

aniq

ue.

Phy

siqu

e.

Lan

gue

étra

ngèr

e (f

ranç

ais,

angl

ais)

Agr

icul

ture

et é

cono

mie

géné

rale

.

Ent

omol

ogie

gén

éral

e. P

atho

logi

e

des

plan

tes.

Cul

ture

des

cha

mps

Mati

ère

théo

riq

ue

:(47h

/sem

ain

e)

Sci

ence

s en

viro

nnem

enta

le e

t

mét

rolo

gie

Mat

hém

atiq

ue.

Chi

mie

org

aniq

ue.

Lan

gage

étr

angè

re (

fran

çais

et

angl

ais)

Agr

icul

ture

et

écon

omie

gén

éral

e.

Auto

psi

e de

l’anim

al.

Les

Pri

ncip

es

d’a

ug

mente

r le

s

anim

aux

L’é

levag

e des

vo

lail

les.

Les

Ru

min

ants

et

l’éle

vag

e

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 132: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

2

Arb

res

frui

tier

s

Les

pép

iniè

res

Edu

catio

n ci

vile

Mati

ères

pra

tiq

ues

:

(25h

/sem

ain

e)

App

licat

ions

de

cham

ps.

Lab

orat

oire

de

chim

ie.

Labo

rato

ire

d’e

nto

mo

log

ie.

d’a

utr

es a

nim

au

x.

Mal

adie

s gé

néra

les

et

para

site

s.

Méd

icin

e et

mat

érie

ls

Bio

logi

ques

Edu

catio

n ci

vil

Mati

ères

pra

tiq

ues

:

(23h

/sem

ain

e)

Pra

tique

et

appl

icat

ion

de c

ham

ps

Lab

orat

oire

de

chim

ie a

pplic

atio

n

prat

ique

.

Lab

orat

oire

vét

érin

aire

appl

icat

ions

pra

tique

s.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 133: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

3

3èm

e

An

née

:

Mati

ères

th

éori

qu

es :

(50h

/sem

ain

e)

Eco

nom

ie e

t en

tom

olog

ie.

Pat

holo

gie

des

plan

tes.

Sci

ence

s vé

géta

les.

Mat

hém

atiq

ue.

Chi

mie

.

Str

uctu

re r

ural

e et

irr

igat

ion

Lan

gue

étr

angè

re (

angl

ais

ou

fran

çais

)

Dir

ecti

on d

e fe

rme.

Sta

tist

ique

de

l’ag

ricu

lture

.

Mac

hine

agr

icol

e.

Mati

ères

th

éori

qu

es :

(42h

/sem

ain

e)

Mal

adie

s gé

néra

les

et

para

site

s.

Mal

adie

s co

mm

une

et in

fect

ions

.

Loi

s vé

téri

nair

e et

san

te.

Les

aba

ttoi

rs e

t le

con

trol

de

la

vian

de.

Poi

sson

s.

Nut

ritio

n an

imal

e.

Agr

o-in

dust

rie:

pro

duct

ion

anim

ale

et

déri

vati

ons.

Pât

urag

e et

fou

rrag

e.’

Mat

hém

atiq

ue.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 134: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

4

Indu

stri

e nu

triti

ve e

t

agri

cultu

re.

Dir

ecti

on d

es f

erm

es.

Com

mer

cial

isat

ion

des

cultu

res.

Soc

iolo

gie

et a

gric

ultu

re

exte

nsio

nnel

le.

Arb

res

frui

tier

s.

Mati

ères

pra

tiq

ues

(20 h

/sem

ain

e)

Ferm

es e

t pr

atiq

ue d

es f

erm

es

(app

licat

ions

).

Lab

orat

oire

de

vété

rina

ire

(app

licat

ion,

pra

tique

).

Pes

ticid

es e

t m

édic

ine

vété

rina

ires

et

mat

érie

ls

biol

ogiq

ues

de l

abor

atoi

re.

Chi

mie

.

lang

ue é

tran

gère

Sta

tist

iqu

e de

l’ag

ricu

lture

et

info

rmat

ique

.

Dir

ecti

on d

e fe

rme.

Pro

duits

mar

keti

ng.

Soc

iolo

gie

et a

gric

ultu

re.

Mati

ères

pra

tiq

ues

(28 h

/sem

ain

e)

Pra

tique

des

cha

mps

(app

licat

ions

).

Pra

tique

des

cha

mps

(app

licat

ions

).

Méd

icin

e et

mat

érie

ls b

iolo

giqu

es.

Lab

orat

oire

vét

érin

aire

et

appl

icat

ions

pra

tique

s.

Tab

leau

6 :

Le

pro

gra

mm

e d

e l’

ense

ign

em

ent

tech

niq

ue

agri

cole

pou

r le

s d

eux s

ecti

on

s ag

ricu

ltu

re e

t él

evage

d’a

nim

au

x.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 135: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

5

An

nexe I

X:

les e

ntr

eti

en

s c

lassés e

n t

ab

leau

x c

om

para

tifs

Inte

rv

iew

és

crit

ère

s

En

treti

en

:

Dr

Faya

d

En

treti

en

:M

me

Abi

Nader

En

treti

en

:

Mr.

Isk

an

dara

ni

En

treti

en

avec D

r J

am

al

En

treti

en

Dr

Da

lla

l F

inali

té d

e

l’en

seig

nem

ent

gén

éra

l :

Form

er u

n bo

n

cito

yen

capa

ble

d’a

ffro

nte

r to

ute

s

les

situ

atio

ns d

e vi

e et

ca

pabl

e de

tran

sfor

mer

le

s co

nnai

ssan

ces

en

com

péte

nces

.

Il y

a 37

obj

ecti

fs

géné

raux

mai

s ce

ux

qui n

ous

sem

ble

les

plus

im

port

ants

et

qui

peuv

ent

infl

uenc

er la

di

dact

ique

son

t de

ux :

l’éd

uca

tio

n à

l’

auto

no

mie

et

la

soli

dar

ité

c’es

t à

dir

e

qu’i

l y a

it u

n

appr

enti

ssag

e co

opér

atif

Cha

nger

le s

ystè

me

d’é

valu

atio

n.

Cha

nger

la m

étho

de

d’e

nse

igne

men

t

De

form

er u

ne p

erso

nne

apte

à

réso

udre

, les

pro

blèm

es d

e sa

vie

par

aut

onom

ie.

Cha

que

cito

yen

doit

avoi

r re

cours

à l

’ense

ignem

ent

et

l’ét

at

do

it lu

i p

rocu

rer

une

écol

e da

ns le

qua

rtie

r.

S’a

ttac

her

à l

’auto

no

mie

dan

s l’

ense

ignem

ent

d’o

u

déco

ule

pou

voir

for

mer

un

liban

ais

qui a

ime

son

pays

et

qu

i arr

ive

à ré

soud

re s

es

prob

lèm

es n

atur

els,

de

sa v

ie

et d

e fa

ire

prog

ress

er l

e

pays

.

Form

er l

e bo

n ci

toye

n ay

ant

com

me

poin

t de

re

père

la n

otio

n de

velo

ppem

ent

dura

ble

Pla

ce d

e

l’en

seig

nem

ent

gén

éra

l d

an

s le

syst

ème

édu

cati

f :

Lié

au

min

istè

re d

e

l’éd

uca

tio

n e

t lo

in d

e

L’e

nse

ignem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

. P

as d

e co

opér

atio

n av

ec

l’u

niv

ersi

té d

e p

édag

ogie

.

Lié

au

min

istè

re d

e l’

éduca

tio

n e

t lo

in d

e

L’e

nse

ignem

ent

tech

niqu

e ag

rico

le

Lié

au

min

istè

re d

e

l’éd

uca

tio

n e

t lo

in d

e

L’e

nse

ignem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

.

Lié

au

min

istè

re d

e l’

éducat

ion.

Lié

au

min

istè

re

de

l’éd

uca

tio

n

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 136: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

6

Pré

sen

ce d

’un

curr

icu

lum

Oui

bie

n dé

fini

O

ui

Oui

, sùr

, bie

n dé

term

iné.

O

ui, l

es o

bjec

tifs

gén

érau

x et

sp

écif

ique

s bi

en d

éter

min

és

Oui

, ave

c de

s ob

ject

ifs

géné

raux

et

spéc

ifiq

ues

pour

ch

aque

mat

ière

Im

po

rtan

ce d

e

l’en

seig

nem

ent

gén

éra

l :

Con

tinu

er le

s ét

udes

un

iver

sita

ires

.

Il e

st b

asé

sur

les

deux

gr

ands

pôl

es, o

n le

s ap

pell

e l’

un e

t le

mul

tipl

e, u

n qu

i est

fo

ndé

sur

l’in

div

idu e

t

l’au

tre

sur

la

colle

ctiv

ité e

t il

y a

une

inte

ract

ion

entr

e le

s de

ux.

On

a in

tégr

é

l’éd

uca

tio

n à

l’

envir

onnem

ent

dan

s

le p

rogr

amm

e de

la

lang

ue f

ranç

aise

et

je

ne s

ais

pas

pour

les

autr

es m

atiè

res.

O

n n

’est

pas

sur

la v

oie

dan

s la

ref

orm

e du

pro

gram

me

on

appl

ique

un

prog

ram

me

qui

n’a

pas

réu

ssi

en Z

aïr

e,

Tun

isie

. Il

n’y

a p

as d

e li

ens

entr

e le

s

disc

iplin

e s q

ue le

mot

co

mpé

tenc

es

Il f

aut

inté

grer

la

notio

n de

l’

imp

ort

ance

du

déve

lopp

emen

t du

rabl

e da

ns n

os

curr

icul

a, p

our

orie

nter

les

él

èves

à la

pr

otec

tion

de

l’envir

onnem

ent

et r

éser

ver

les

re

ssou

rces

nat

ure

lles

….

Pla

ce d

u

con

cep

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e

dan

s le

curr

icu

lum

:

----

----

----

----

----

----

- Je

ne

sais

pas

car

je

m’i

nté

ress

e au

fra

nça

is

qui e

st m

on d

omai

ne.

Ce

proc

essu

s es

t en

seig

dans

plu

sieu

rs c

lass

es c

e qu

i est

suf

fisa

nt.

La

phot

osyn

thès

e fa

it pa

rtie

de

la p

hysi

olog

ie v

égét

ale,

es

t en

seig

née

dans

le

prim

aire

, com

plém

enta

ire

et

très

dét

aillé

s en

sec

onde

.

Il n

’a r

ien

dési

gné

sur

la

phot

osyn

thès

e (c

ar lo

in d

e so

n do

mai

ne)

mai

s il

a di

t qu

e le

velo

ppem

ent

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 137: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

7

Par

ler

de la

pho

tosy

nthè

se

c’es

t p

arle

r au

ssi du c

ôté

prat

ique

de

ce p

roce

ssus

.

dura

ble

doit

être

ap

pliq

ué d

ans

beau

coup

de

thèm

es s

ans

les

préc

iser

. P

rog

ress

ion

du

con

cep

t d

an

s le

curr

icu

lum

:

----

----

----

----

----

----

--

Pas

de

cont

inui

té d

ans

les

thèm

es

car

ils

n’o

nt

pas

trav

aillé

cha

que

cycle

seu

l et

n’o

nt

pas

coor

donn

é to

us

ense

mbl

es.

Il f

aut

voir

la

prog

ress

ion

des

conc

epts

sci

enti

fiqu

es

avec

un

resp

onsa

ble

de s

cien

ces

car

ce

n’e

st p

as m

on

dom

aine

et

je s

ais

bien

que

ce n

’éta

is p

as q

ue

le C

RD

P le

ur a

dit

de

fair

e ca

(en

insi

stan

t de

men

tion

ner

ça d

ans

ma

thès

e.)

Oui

le t

hèm

e es

t en

co

ntin

uité

car

il e

st

prés

ent

dans

dif

fére

ntes

cl

asse

s

Il s

e t r

ouve

dan

s to

us le

s cy

cles

. L

’all

égem

ent

de

cett

e p

arti

e

surt

out

de

l’in

terd

épendance

avec

l’envir

onnem

ent

cau

se

un p

robl

ème.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 138: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

8

P

hoto

syn

thès

e

et

envir

on

nem

ent

----

----

----

----

----

----

--

----

----

----

----

----

----

---

-

La

phot

osyn

thès

e do

nne

l’o

2

Il y

a u

ne r

éput

atio

n su

r l’

envir

onnem

ent,

avo

ir p

lus

d’a

rbre

. E

nsei

gner

le c

once

pt e

n le

li

ant

a l’

envir

onnem

ent.

C

’est

bêt

e d’e

nse

igner

la

phot

osyn

thès

e sa

ns le

lier

à

la r

espi

ratio

n et

à

l’envir

onnem

ent,

c’e

st le

rôle

de

l’ense

ignant.

C

omm

ent

parl

er d

e la

po

lluti

on s

ans

parl

er d

u rô

le

de la

pho

tosy

nthè

se q

ui a

un

rôle

d’a

bso

rber

le

CO

2.

Par

ler

des

espa

ces

vert

es.

Ph

oto

syn

thès

e,

éth

iqu

e et

soci

été

L

’am

énag

em

ent

des

vil

les.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 139: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

13

9

Ph

oto

syn

thès

e

écon

om

ie e

t

pro

du

ctiv

ité

----

----

----

----

----

----

-

S

’il

ya

plu

s de

mala

die

s re

spir

ato

ires

alo

rs l

’éta

t va

paye

r po

ur c

orri

ger

le d

éfau

t.

Rel

ati

on

en

tre

les

deu

x

ense

ign

emen

ts

tech

niq

ue

agri

cole

et

gén

éra

l :

Pas

de

com

pati

bilit

é av

ec

l’ense

ignem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

car

ce

dern

ier

est

lié a

u m

inis

tère

de

l’ag

ricu

lture

, m

alg

ré q

ue

Dr

Mos

tafa

Yag

hi é

tait

resp

onsa

ble

des

curr

icul

a de

s

scie

nces

et

il av

ait

un p

oste

au

min

istè

re d

’agri

cult

ure

,

et il

éta

it in

tére

ssé

à

coop

érer

ave

c le

CR

DP

. D

és 6

ans

, La

Ban

que

nati

onal

e a

payé

pou

r fa

ire

de n

ouve

aux

curr

icul

a po

ur

l’ense

ignem

ent

tech

niq

ue,

et

le C

RD

P a

par

ticip

é.

Pas

de

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pati

bilit

é ca

r l’

ense

ignem

ent

tech

niqu

e ag

rico

le e

st

lié a

u m

inis

tère

de

l’ag

ricu

lture

alo

rs

qu’o

n a

dem

andé

de

le

join

dre

à

l’ense

ignem

ent

géné

ral.

Pas

de

com

pati

bilit

é en

tre

les

deux

ens

eign

emen

ts.

On

a fa

it un

tro

nc c

omm

un

(cul

ture

gén

éral

e) e

ntre

les

deux

ens

eign

emen

ts p

our

que

les

élèv

es c

hois

isse

nt

s’il

s veu

lent

conti

nu

er d

ans

le g

énér

al o

u da

ns la

te

chni

que.

D

ans

la r

efor

me,

on

a

dem

andé

aux

res

pons

able

s de

l’ense

ignem

ent

tech

niq

ue

ag

rico

le d

’ass

iste

r, m

ais

ils

ont a

ccep

te la

ref

orm

e sa

ns

assi

ster

. Il

y a

des

con

cept

s co

mm

uns,

bo

is,

pla

nte

s,…

mais

il

y a

des

conc

epts

spé

cifi

ques

à

l’ense

ignem

-ent

agr

icol

e co

mm

e in

sect

icid

es, u

sage

des

engra

is…

Gen

res

d’a

ctiv

ités

:

D

iffé

rent

es a

ctiv

ités

men

tion

nées

dan

s le

cu

rric

ulum

sur

tout

po

ur le

s en

seig

nant

s

Dif

fére

ntes

exp

érie

nces

pr

opos

ées

dans

le l

ivre

et

qui s

ont

suff

isan

tes

pour

co

mpr

endr

e ce

pro

cess

us.

Des

pro

jets

TP

E e

n co

mm

un

entr

e di

ffér

ente

s di

scip

lines

c’

est

l’ap

pli

cat

ion d

e

l’in

terd

iscip

linar

ité.

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 140: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

0

qui s

ont

loin

et

qui n

e so

nt p

as b

ien

form

és

po

ur

qu’i

ls u

tili

sent

ces

acti

vité

s da

ns le

ur

ense

igne

men

t.

L’o

rdin

ateu

r, P

ow

erP

oin

t et

LC

D e

t on

a pl

us b

esoi

n ni

de

labo

rato

ires

ni

d’a

utr

es

mat

érie

ls.

Fo

rmati

on

des

ense

ign

an

ts

On

a ch

oisi

206

pro

fs p

our

la f

orm

atio

n co

ntin

ue d

es

ense

igna

nts

et o

n va

do

nner

la c

hanc

e au

x pr

ofs

de

l’ense

ignem

ent

te

chniq

ue

d’a

ssis

ter

à ce

tte

form

atio

n co

ncer

nant

des

di

scip

lines

com

mun

es a

vec

l’ense

ignem

ent

gén

éral.

Tou

jour

s on

a d

es

stag

es d

e fo

rmat

ion

des

mai

tres

et

le

CR

DP

ref

use

de

donn

er c

e m

étie

r à

la

facu

lté d

e pé

dago

gie

ou ç

a pe

rsis

te d

es

prob

lèm

es d

e m

al

coor

dina

tion

ent

re le

C

RD

P e

t la

fac

ulté

de

péda

gogi

e .

La

plup

art

des

ense

igna

nts

du c

ycle

I

ne s

ont

pas

bien

fo

rmés

et

sont

cho

isis

au

has

ard

par

les

dire

cteu

rs d

es é

cole

s.

Les

pro

fs a

ppliq

uent

une

m

étho

de a

ncie

nne

(mag

istr

ale)

. P

as d

e fo

rmat

ion

J’ai

mo

i -m

ême

com

men

cé l

a fo

rmat

ion

des

ense

igna

nts

à la

did

acti

que

au L

iban

en

1978

-198

0 (e

nvoy

er le

s pr

ofs

en F

ranc

e)

On

fait

des

form

atio

ns

cont

inue

s à

nos

prof

s à

l’

éco

le.

Pas

de

diff

éren

ce e

ntre

gl

obal

isat

ion

et

inte

rdis

cipl

inar

ité q

ui e

st

app

liquée

chez

eu

x à

l’é

cole

. L

e rô

le d

u pr

of e

st le

plu

s im

po

rtan

t ca

r c’

est

lui

qu

i

doit

avoi

r un

e ba

se

scie

ntif

ique

et

dida

ctiq

ue

pour

ori

ente

r se

s él

èves

a

l’envir

onnem

ent

ou a

utr

es.

Rôl

e de

l’ense

ignants

est

trè

s

impo

rtan

t .Il

doi

t av

oir

une

base

sci

enti

fiqu

e et

étu

dier

la

L’é

tap

e la

plu

s

impo

rtan

te p

our

appl

ique

r ce

tte

orie

ntat

ion

vers

le

velo

ppem

ent

dura

ble

est

de

form

er le

s en

seig

nant

s al

ors

on a

or

gani

sé d

es

conf

éren

ces

pour

fo

rmer

les

prof

s à

des

ac

tivi

tés

pour

co

nvai

ncre

leur

s él

èves

de

l’

imp

ort

ance

des

thèm

es e

t de

s lo

is e

t dé

velo

pper

che

z eu

x le

sen

s de

la

resp

onsa

bilit

é et

de

la p

rote

ctio

n de

son

tel-0

0712

221,

ver

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26 J

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012

Page 141: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

1

di

dact

ique

en

viro

nnem

ent

et

de s

on p

ays.

Fo

rmer

les

ense

igna

nts

de

l’éd

uca

tio

n

civi

que

mai

s on

do

it au

ssi f

orm

er

des

ense

igna

nts

d’a

utr

es

disc

iplin

es.

M

éth

od

e

d’é

valu

ati

on

---

----

----

--

-

----

----

----

----

--

----

----

----

----

--

Se

basa

nt s

ur le

s tr

ois

dom

aine

s : c

onna

issa

nces

, an

alys

e et

com

mun

icat

ion.

--

----

----

---

Pro

posi

tion

s et

per

spec

tives

Il f

aut

que

l’ense

ignem

ent

tech

niqu

e ag

rico

le s

oit

join

t à

celu

i du

géné

ral

De

trav

aille

r ch

aque

cy

cle

seul

pui

s le

s liv

res

de c

haqu

e cy

cle

Il f

aut

fair

e de

s st

ages

co

ntin

us p

our

les

mai

tres

.

Il n

e fa

llait

pas

allé

ger

le

prog

ram

me

mêm

e si

nou

s so

mm

es u

n pa

ys t

ouri

stiq

ues

Fair

e de

s st

ages

de

for

mat

ion

cont

inue

pou

r le

s

tel-0

0712

221,

ver

sion

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26 J

un 2

012

Page 142: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

2

pour

coo

pére

r.

avan

t de

pas

ser

au

cycl

e su

ivan

t.

Ell

e m

’a d

em

and

é

d’e

nvo

yer

une

lett

re

au m

inis

tère

de

l’éd

uca

tio

n p

our

join

dre

l’e

nse

ignem

ent

géné

rale

à c

elui

de

l’ense

ignem

ent

te

chni

que

agri

cole

, po

ur le

s ai

der

à fa

ire

un

cur

ricu

lum

et

à fo

rmer

les

en

seig

nant

s.

mai

s pa

s au

dép

end

de

l’éd

ucat

ion.

Il n

e fa

llait

pas

allé

ger

mai

s re

pens

er le

pr

ogra

mm

e.

Allé

ger

la p

arti

e vé

géta

le ?

S

i je

sera

is u

n jo

ur le

m

inis

tère

de

l’

éduca

tio

n,

je d

irais

au

x

ense

ignants

qu’

; on

ne p

eut

pas

deve

nir

prof

s en

leur

do

nnan

t le

titr

e, il

fau

t se

sp

écia

liser

pou

r êt

re

form

ateu

r.

ense

igna

nts

de

tout

es le

s di

scip

lines

en

insi

stan

t su

r l’

imp

ort

ance

des

acti

vité

s qu

i pe

uven

t êt

re

appl

iqué

es e

n cl

asse

ave

c le

s él

èves

et

ceci

po

ur a

cqué

rir

cett

e fi

nalit

é de

fo

rmat

ion d

’un

bon

cito

yen

Tab

leau

7 :

Com

para

ison

des

en

tret

ien

s d

es r

esp

on

sab

les

de

l’en

seig

nem

ent

gén

éra

l se

basa

nt

sur

des

cri

tère

s b

ien

déf

inis

.

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

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un 2

012

Page 143: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

3

In

terv

iew

és

crit

ère

s

Dr

Sah

ili

Mm

e J

ou

man

a

Dr

Ism

a3il

Dr

Ham

ze

Mm

e k

ass

is

fin

ali

d

e

l’en

seig

nem

ent

agri

cole

ou

Com

pét

ence

s

Form

er d

es a

ides

te

chni

cien

s

Êtr

e un

ass

ista

nt

tech

niqu

e po

ur a

ider

les

ingé

nieu

rs

agri

cole

s.

Ori

ente

r au

trav

ail

pr

atiq

ue ju

ste

aprè

s

l’éc

ole

.

Form

er d

es a

ides

te

chni

cien

s

Ent

rain

er à

l’

agri

cultu

re (

stag

e

d’e

ntr

ainem

ent

de

3

jour

s à

6 m

ois

conc

erna

nt le

s fe

mm

es,

les

agri

culte

urs.

)

Form

er d

es a

ides

te

chni

cien

s ag

rico

les

Form

er d

es a

ides

tec

hnic

iens

. E

ntra

iner

des

pay

sans

à d

es

mét

ho

des

d’a

gri

cult

ure

co

mm

e :

l’usa

ge

des

pes

ticid

es

et d

es

engr

ais,

le b

outu

rage

, les

mal

adie

s ch

ez

les

anim

aux…

. E

t ce

ci p

our

un

moi

s co

mm

e un

e fo

rmat

ion

cont

inue

po

ur le

pay

san.

Pla

ce

de

l’en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

dan

s le

syst

ème

édu

cati

f

Sép

aré

de

l’ense

ignem

ent

tech

niqu

e et

néra

l et

lie a

u

min

istè

re

d’a

gri

cult

ure

Lié

au

min

istè

re

d’a

gri

cult

ure

et

pas

à

celu

i de

l’éd

uca

tio

n.

Pas

de

coor

dina

tion

av

ec

l’ense

ignem

ent

néra

l . C

oord

inat

ion

avec

l’

univ

ersi

té a

mér

icain

e

pour

fai

re d

es s

tage

s.

Lié

au

min

istè

re

d’a

gri

cult

ure

et

pas

à

celu

i de

l’éd

uca

tio

n.

Dif

fére

nt

de l’

enneig

emen

t gé

néra

l car

il s

e ba

se

sur

la p

ratiq

ue p

lus

que

la m

émor

isat

ion

Lié

au

min

istè

re d

e l’

agri

cult

ure

. C

’est

un f

aux p

as.

L’e

nse

ignem

ent

agri

cole

se

base

sur

le

s co

urs

prat

ique

s et

pa

s th

éori

ques

.

Sép

aré

de

l’ense

ignem

ent

gén

éral.

Abs

ence

de

liens

ce

qui e

st m

ieux

, Il

a sa

spé

cifi

cité

. L

ié a

u m

inis

tère

de

l’ag

ricu

lture

. N

’est

pas

lié

à l

’ense

ignem

ent

su

péri

eur

(nos

élè

ves

écho

uent

l’

exam

en d

’entr

ée)

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

un 2

012

Page 144: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

4

Pré

sen

ce d

e

Cu

rric

ulu

m

(Fin

ali

tés,

ob

ject

ifs

gén

érau

x,

ob

ject

ifs

spéc

ifiq

ues

,

act

ivit

és,

syst

ème

d’é

valu

ati

on

...)

Pas

de

curr

icul

um

Pas

de

curr

icul

um,

se

uls

des

cour

s av

ec

titre

s et

sou

s-tit

res

pr

épar

és p

ar e

ffor

t

pers

onne

l des

en

seig

nant

s

Pas

de

curr

icul

ums

et

ce n

’est

pas

néc

ess

air

e

car

les

cour

s so

nt à

co

nten

u bi

en d

éter

min

é et

suf

fisa

nt.

Pas

de

curr

icul

um

bien

dét

erm

iné.

P

as d

’obje

ctif

s

spéc

ifiq

ues

bien

term

inés

pou

r le

s co

urs

prat

ique

s, n

i po

ur le

s co

urs

th

éori

ques

qui

son

t à

pein

e pr

oche

du

co

nten

u de

s co

urs

du

géné

ral.

Le

curr

icul

um e

st u

n pr

ogra

mm

e qu

i a é

té a

mél

ioré

ave

c le

tem

ps.

Ce

prog

ram

me

est

défi

ni p

ar d

es

titre

s su

r le

sque

ls s

e ba

sent

les

prof

s po

ur f

aire

leur

s co

urs

(cha

cun

seul

).

Pas

d’o

bje

ctif

s ni

de

com

pét

ence

s.

Doi

t êt

re r

efor

Imp

ort

an

ce

de

l’en

seig

nem

ent

agri

cole

Am

élio

rer

le

dom

aine

agr

icol

e.

surf

aces

ver

tes.

A

mél

iore

r l’

exp

ort

atio

n

agri

cole

(sa

ns l

ier

di

rect

emen

t av

ec

le c

once

pt d

e la

ph

otos

ynth

èse)

. P

as d

e

com

pati

bilit

é av

ec la

dem

ande

du

mar

ché.

A

ugm

ente

r le

s

espa

ces

agri

cole

s

Fair

e de

s ai

des

te

chni

cien

s.

Faib

le r

elat

ion

avec

le

mar

che

(car

la p

lupa

rt

ne t

rava

ille

pas

dans

le

dom

aine

agr

icol

e).

Se

base

sur

la p

rati

que.

20

% d

e no

s él

èves

co

ntin

uent

dan

s le

do

mai

ne d

e

l’ag

ricu

lture

Form

er d

es a

ides

te

chni

cien

s m

ais,

au

Lib

an il

s on

t de

s s

alai

res

très

bas

, il y

a

auss

i con

fusi

on

entr

e le

tra

vail

des

ai

des

tech

nici

ens,

de

s te

chni

cien

s

supé

rieu

rs e

t de

s in

géni

eurs

. C

’est

un f

aux p

as.

Les

élè

ves

ne

peuv

ent

pas

entr

er à

l’

univ

ersi

té d

e

l’ag

ricu

lture

ils

Form

er d

es a

ides

tec

hnic

iens

qui

se

ront

un

lien

(mai

llon

de la

cha

ine)

en

tre

les

ingé

nieu

rs e

t les

ch

ercheu

rs d

’une

par

t et

les

ag

ricu

lteu

rs d

’autr

e p

art.

P

roté

ger

les

fore

ts.

Con

trôl

er le

s pr

odui

ts c

him

ique

s

uti

lisé

s dan

s l’

agri

cult

ure

. L

es é

lève

s tr

avai

llent

. E

nsei

gner

nos

élè

ves

à pr

otég

er

l’envir

onnem

ent

et l

es m

étho

des

sain

es d

e cu

lture

et d

e fa

ire

atte

ntio

n de

s m

alad

ies

qui p

euve

nt é

limin

er

diff

éren

tes

cultu

res.

tel-0

0712

221,

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Page 145: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

5

Pro

fite

r de

s

dive

rsité

s de

s

plan

tes

en

ut

ilisa

nt le

urs

nes.

L

a pl

upar

t de

s

élèv

es n

e

cont

inue

nt

pas

da

ns c

e

dom

aine

à

l’u

niv

ersi

ou

dans

le f

utur

m

étie

r.

éc

houe

nt c

ar il

s so

nt

faib

les

et n

’ont

pas

ac

quis

le p

rogr

amm

e lib

anai

s gé

néra

le.

Ceu

x qu

i éch

ouen

t vo

nt a

ux é

cole

s

tech

niqu

es a

gric

oles

. E

nsei

gnem

ent

fait

seul

emen

t po

ur

form

er d

es a

ides

te

chni

cien

s et

pas

po

ur c

onti

nuer

leur

s

étud

es s

upér

ieur

es.

L’o

bje

ctif

pro

po

se

de c

onti

nuer

leur

s

étud

es s

upér

ieur

es,

c’es

t une

co

ntra

dict

ion.

Pro

duir

e di

ffér

ents

pro

duits

ag

rico

les,

alo

rs o

n pe

ut a

mél

iore

r

l’in

du

stri

e ag

rico

le.

Pré

senc

e de

que

lque

s no

tions

conc

erna

nt le

dév

elop

pem

ent

du

rabl

e d

ans

les

cour

s de

p

roduct

ivit

é et

d’a

gri

cult

ure

Pla

ce d

u

con

cep

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e

dan

s le

curr

icu

lum

(ou

les

cou

rs)

----

----

----

----

C

e n’e

st p

as m

on

dom

aine

, mai

s il

y en

da

ns q

uelq

ues

cour

s :

clas

sifi

cati

on d

es

plan

tes,

les

forê

ts…

. te

chni

ques

des

sc

ienc

es a

gric

oles

néra

les

(1èr

e ann

ée),

ar

rosa

ge e

t str

uctu

re

rura

le (

2èm

e an

née)

.

Ce

n’e

st p

as m

on

dom

aine

.

La

phot

osyn

thès

e es

t le

mai

llon

impo

rtan

t de

la b

iolo

gie

géta

le, e

n

anat

omie

en

tout

.

Trè

s im

po

rtan

t c’

est

la b

ase

de

l’

agri

cult

ure

.

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Page 146: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

6

Pro

gre

ssio

n d

u

con

cep

t d

an

s le

curr

icu

lum

Je

ne

conn

ais

pas

bi

en le

pro

gram

me.

Il e

st é

tudi

é da

ns d

iffé

rent

es

mat

ière

s : a

gric

ultu

re, b

otan

ique

, en

viro

nnem

ent…

Ph

oto

syn

thès

e

et

envir

on

nem

ent

Rel

atio

n av

ec e

ffet

ser

re, p

ollu

tion

. E

nsei

gner

à p

roté

ger

l’

envir

onnem

ent.

Ph

oto

syn

thès

e,

écon

om

ie

et

soci

été.

Il

y a

des

cou

rs

d’é

cono

mie

et

soci

olog

ie

Ph

oto

syn

thès

e

et p

rod

uct

ivit

é

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Page 147: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

7

Rel

ati

on

en

tre

les

deu

x

ense

ign

emen

ts

tech

niq

ues

agri

cole

s et

gén

érau

x

Pas

de

rela

tion,

ils

son

t trè

s lo

in

l’u

n d

e l’

autr

e

alo

rs c

e n’e

st p

as

poss

ible

de

co

ordo

nner

.

Pas

de

rela

tion.

P

as d

e né

cess

ité d

e

coor

donn

er a

vec

l’

ense

ignem

ent

gén

éral

.

C

e so

nt d

eux

rout

es

diff

éren

tes

: un

élèv

e qu

i a f

ait

un b

ac

tech

niqu

e ne

peu

t p

as s

’ass

oir

sur

le

mêm

e bu

reau

à

l’u

niv

ersi

avec

un

élèv

e qu

i a f

ait

un

bac

géné

ral .

Deu

x en

seig

nem

ents

de

dif

fére

nts

ob

ject

ifs

: l’

obje

ctif

de

l’ense

igne

men

t

gén

éral

est

d’e

ntr

er à

l’u

niv

ersi

té a

lors

que

celu

i de

la t

echn

ique

es

t de

for

mer

des

ai

des

tech

nici

ens.

S

e ba

se s

ur la

pr

atiq

ue p

lus

que

des

cour

s th

éori

ques

taill

és c

omm

e

dan

s l’

ense

ignem

ent

géné

ral,

ou a

lors

à

quoi

ser

t ce

s éc

oles

. J’

ai p

ris

des

élèv

es

du te

chni

que

ag

rico

le s

ans

Pas

de

rela

tion

entr

e le

s de

ux

ense

ignem

ents

car

l’e

nse

igne

men

t te

chni

que

agri

cole

à s

a sp

écif

ié e

t do

it êt

re to

ujou

rs li

e au

min

istè

re d

e l’

agri

cult

ure

co

mm

e en

Fra

nce

et

Mar

oc.

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Page 148: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

8

exam

en i

ls n

’ont

pas

pu c

ontin

uer

à

assi

ster

a l

’univ

ersi

ils o

nt f

uit.

Fo

rmati

on

d

es

mait

res

Abs

ence

de

form

atio

n de

s pr

ofs.

L

a fo

rmat

ion

p

édag

ogiq

ue

n’e

st

pas

touj

ours

cess

aire

, c

a

dépe

nd d

e l’

ind

ivid

u l

ui-

m

êm

e s’

il e

st

capa

ble

ou n

on.

Pas

de

form

atio

n po

ur

nos

prof

s qu

i son

t en

m

ajor

ité d

es in

géni

eurs

ou

vét

érin

aire

s.

Par

ticip

atio

n à

des

stag

es a

vec

NG

O

(env

iron

nem

ent.

) P

artic

ipat

ion

à de

s pr

ojet

s av

ec d

es é

cole

s gé

néra

les

priv

ées

(ex

: fo

rest

atio

n, ..

)

Ass

iste

r à

des

conf

éren

ces

ou d

es

stag

es a

u L

iban

et

en

Fran

ce.

Pas

de

form

atio

n.

Pas

de

form

atio

n po

ur le

s pr

ofs.

D

eman

der

aux

resp

onsa

bles

de

nous

as

sure

r ce

tte

form

atio

n qu

i est

cess

aire

. D

eman

der

une

form

atio

n su

r le

s m

étho

des

d’e

nse

ignem

ent

et p

as s

ur

le c

onte

nu c

ar il

a s

a sp

écif

icité

.

Gen

r es

d’a

ctiv

ités

----

----

----

----

A

ctiv

ités

prat

ique

s da

ns le

s ch

amps

co

mm

e.

Vis

ites

extr

asco

lair

es :

Pro

tect

ion

des

rése

rves

Fe

rmes

, ind

ustr

ies

nu

trit

ives

, for

esta

tion,

V

acci

nati

on d

es

anim

aux…

.

Act

ivité

s en

viro

nnem

enta

les

com

me

: la

vis

ite d

es

rése

rves

, ouv

rir

des

ch

emin

s à

l’in

téri

eur

de

s ré

serv

es

avec

l’a

ide

des

asso

ciat

ions

, pl

ante

r de

s ar

bres

dan

s le

s te

rres

bru

lées

. D

es s

tage

s av

ec

diff

éren

ts é

cole

s po

ur

Act

ivité

s pr

atiq

ues

dans

le c

ham

p m

ais

à co

nd

itio

n q

u’o

n a

it

de b

ons

cham

ps.

Exp

érie

nces

de

chim

ie a

u

labo

rato

ire.

D

es a

ctiv

ités

dans

le c

ham

p

(app

arte

nant

à l’

éco

le)

com

me

cu

ltiv

er d

es lé

gum

es (

tom

ates

, co

ncom

bre)

, Fai

re d

u ke

tchu

p,

fabri

qu

er l

e sa

vo

n…

P

artic

iper

à d

es e

xpos

itio

ns m

ontr

ant

le t

rava

il de

s él

èves

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Page 149: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

14

9

fair

e pa

r ex

des

pini

ères

. A

ssis

ter

à de

s st

ages

, co

nfér

ence

. C

oopé

ratio

n av

ec le

s éc

oles

tec

hniq

ues

en

Fran

ce (

des

co

nfér

ence

s et

des

ac

tivi

tés

ou p

arfo

is d

es

proj

ets)

. Fo

nt u

ne p

ratiq

ue d

ans

les

cham

ps e

n ét

é ce

qu

i les

aid

e po

ur f

aire

le

ur p

roje

t fi

nal d

e 3è

me

anné

e.

Pré

para

tion

de g

enre

s d’a

lim

ents

co

mm

e :

prod

uits

lait

iers

, le

mie

l…

----

----

----

-

……

……

……

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Page 150: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

0

Mét

hod

e

d’é

valu

ati

on

Eva

luat

ion

som

mat

ive

: de

s co

urs

com

ite

uniq

ue p

our

choi

sir

les

ques

tions

de

la 3

ème,

et

choi

x in

divi

duel

des

qu

estio

ns p

ar le

s en

seig

nant

s de

cha

que

mat

ière

. E

valu

atio

n s

omm

ativ

e de

s

acti

vité

s pr

atiq

ues

sur

terr

ain.

N

ote

sur

une

rech

erch

e de

fin d

’éco

le

Des

exa

men

s pr

épar

és

par

les

prof

s sa

ns

coor

dina

tion

en

1ère e

t 2è

me

anné

e, m

ais

la

3èm

e il

y au

ra

coor

dina

tion

.

Les

éva

luat

ions

pré

paré

es p

ar

chaq

ue p

rof

indi

vidu

elle

men

t sa

uf

pour

la 3

ème

anné

e où

il y

aur

a

coor

dina

tion

ave

c le

s pr

ofs

car

ils

doiv

ent

pré

sent

er le

ur b

ac

tech

niqu

e.

Un

stag

e à

acco

mpl

ir e

n ét

é et

à

prés

ente

r un

rap

port

qui

ser

a év

alué

.

tel-0

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Page 151: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

1

Pro

posi

tion

s et

per

spec

tives

Il f

aut

s’

inté

ress

er à

am

élio

rer

les

éc

oles

tec

hniq

ues

ag

rico

les

et à

co

opér

er a

vec

l’

ense

ignem

ent

te

chni

que

ou b

ien

le jo

indr

e av

ec c

et

ense

igne

men

t,

pour

l’aid

er à

su

ivre

les

nova

tion

s pé

dago

giqu

es

(for

mat

ion

de

s m

aitr

es,

curr

icu

la…

).

Cré

er u

n ca

dre

d’e

nse

ignants

agri

cole

s.

Enc

oura

ger

à

trav

aille

r da

ns c

e do

mai

ne a

gric

ole.

D

eman

de à

la

facu

lté

d’a

gri

cult

ure

de

coor

donn

er, a

ider

Néc

essi

té d

e fo

rmat

ion

des

ense

igna

nts .

Fa

ire

un p

roto

cole

ave

c l’

univ

ersi

té L

ibanais

e e

t av

ec l

’ense

ignem

ent

géné

ral.

La

spéc

ialit

é gé

néra

le

est

cons

eillé

e po

ur c

eux

qu

i von

t co

mpl

éter

le

urs

étud

es

univ

ersi

tair

es.

Néc

essi

té d

e

coor

donn

er a

vec

le

min

istè

re d

e l’

envir

onnem

ent.

A

u ni

veau

nat

iona

l co

mm

e in

tern

atio

nal i

l y

a tr

ansf

ert

des

élèv

es

vers

la n

ouve

lle

tech

nolo

gie,

che

z no

us

il n

’y a

pas

ce

qu

i

part

icip

e da

ns le

rec

ul

de c

e do

mai

ne.

Pas

de

terr

ain,

et

ce

n’e

st p

as n

écess

air

e

d’e

n a

vo

ir c

ar o

n n

’a

pas

d’é

lèves

po

ur

y

trav

ail

ler

alo

rs c

’est

co

uteu

x si

on

va

cher

cher

des

ag

ricu

lteur

s.

Rec

omm

ande

r au

m

inis

tère

de

l’éd

uca

tio

n d

e fa

ire

un

TS

agr

icol

e.

Il n

e fa

ut p

as li

er c

et

ense

igne

men

t a

celu

i du

gén

éral

car

on

perd

le

s do

ns o

ffer

ts d

u m

inis

tère

et l

a pl

upar

t

de n

os p

rofs

son

t

cadre

s ce

qu

i n’e

st p

as

le c

as d

u gé

néra

l. Fa

ire

seul

emen

t de

s ai

des

tech

nici

ens,

ou

bien

fer

mer

les

écol

es

tech

niqu

es a

gric

oles

L

aiss

er 5

pla

ces

a la

fa

cult

é d’a

gri

cult

ure

sans

exa

men

sin

on

donn

er d

es c

ours

pri

ves

Pas

néc

essa

ire

de

réfo

rmer

le

prog

ram

me,

on

peut

l’

all

éger

. Fa

ire

un T

s au

lieu

de

l’ense

ignem

ent

su

péri

eur

géné

ral.

Pas

ser

de

l’ense

ignem

ent

géné

ral à

la

tech

niqu

e se

fai

t

seul

emen

t po

ur le

s él

èves

qui

éch

ouen

t.

L’e

nse

ignem

ent

tech

niqu

e ag

rico

le

doit

être

lie

au

min

istè

re d

e l’

éduca

tio

n.

Il f

aut

avoi

r de

bo

nnes

fer

mes

pou

r le

s co

urs

de p

ratiq

ue

des

élèv

es.

Ass

ure

r l’

eau p

our

augm

ente

r le

s

surf

aces

rur

ales

. A

mél

iore

r le

s

Am

élio

rer

cet

ense

igne

men

t, o

n po

urra

dim

inue

r le

nom

bre

des

écol

es t

echn

ique

s ag

rico

les.

On

peut

fa

ire

une

écol

e po

ur la

1èr

e e

t la

me

anné

e o

ù to

us le

s él

èves

pou

rron

t y é

tudi

er e

t la

3èm

e an

née

pour

ra ê

tre

des

spéc

ialit

és

dans

les

régi

ons

et s

elon

ces

rég

ions

.

Pla

nifi

er d

e no

uvea

u ce

t en

seig

nem

ent.

Ouvri

r le

s se

ctio

ns

qu’i

ls o

nt

ferm

ées

(ind

ustr

ies,

P

èche

et

amén

agem

ent t

erri

toir

e).

Cré

er u

ne n

ouve

lle s

ectio

n

conc

erna

nt la

ges

tion

de

nos

re

ssou

rces

et s

urto

ut la

ref

ores

tatio

n.

Ref

orm

er le

cur

ricu

lum

. A

ssur

er la

for

mat

ion

des

mai

tres

se

lon

les

nouv

elle

s te

chni

ques

. Il

fau

t av

oir

un a

ide

de la

par

t de

s fo

rmat

eurs

ou

des

ense

igna

nts

de

l’ense

ignem

ent

gén

érale

, ce

ci des

co

ncer

nant

les

mét

hode

s

d’e

nse

ignem

ent

mais

pas

les

tel-0

0712

221,

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sion

1 -

26 J

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Page 152: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

2

Tab

leau

8 :

com

para

ison

des

en

tret

ien

s d

es r

esp

on

sab

les

de

l’en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

selo

n d

es c

ritè

res

bie

n p

réci

s

à cr

éer

un

curr

icul

um e

t

form

er d

e

nouv

eaux

an

cien

s.

Pro

fite

r de

s

dive

rsité

s de

s

plan

tes

prés

enté

es

au L

iban

en

ut

ilisa

nt le

urs

nes

pour

am

élio

rer

la

qual

ité d

e no

s

cultu

res.

po

ur

qu’i

ls c

onti

nu

ent

a

la f

acu

lté

d’a

gri

cult

ure

in

stru

men

ts

tech

niqu

es p

our

am

élio

rer

l’ag

ricu

lture

P

ropo

ser

aux

re

spon

sabl

es d

e

vo

yag

er à

l’e

xté

rieu

r

et v

oir

qu’e

st c

e qui

se p

asse

pou

r le

s im

iter.

conce

pts

ense

ignes

car

c’es

t

spéc

ifiq

ues

de

l’ense

ignem

ent

te

chni

que

agri

cole

. P

récis

er u

n p

lan d

’am

éli

ora

tio

n e

t

d’é

vo

luti

on p

our

cet

ense

ignem

ent

et

ne ja

mai

s fe

rmer

ces

éco

les.

P

arle

r a

la t

élévis

ion d

e l’

imp

ort

ance

de

l’ag

ricu

lture

et

des

éco

les

te

chni

ques

agr

icol

es.

On

doit

avoi

r to

utes

les

sect

ions

et

surt

out c

elle

des

for

ets

com

me

en

Fran

ce o

u on

a r

emar

que

une

gran

de

diff

éren

ce e

t ils

ont

tout

es le

s

sect

ions

(ou

on

a fa

it de

s st

ages

à

Ave

nue)

. S

’inté

ress

er à

l’éc

oto

uri

sme

et

l’ag

rito

uri

sme

(don

t le

s as

soci

atio

ns

pri

vée

s s’

inté

ress

ent

com

me

W

MC

A, B

alda

ti).

tel-0

0712

221,

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15

3

An

nexe X

: G

rap

hes

des

rés

ult

ats

des

rép

on

ses

des

en

seig

na

nts

au

qu

esti

on

na

ire

:

1èr

e qu

esti

on

: p

art

ie a

Les

ens

eign

ants

dev

aien

t ch

oisi

r 4

obje

ctif

s qu

’ils

tro

uven

t le

s p

lus

imp

ort

ants

po

ur

l’ense

ignem

ent

de

la p

ho

tosy

nth

èse

Fig

ure

1 :

le

s o

bje

ctif

s g

én

éra

ux

in

flu

an

t l'

en

seig

ne

me

nt

de

la

ph

oto

syn

thè

se (

tou

s le

s e

nse

ign

an

ts)

tel-0

0712

221,

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Page 154: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

4

Fig

ure

2 :

le

s o

bje

ctif

s g

én

éra

ux

in

flu

an

t l'

en

seig

ne

me

nt

de

la

ph

oto

syn

thè

se (

en

seig

na

nts

du

ral

et

ceu

x t

ech

niq

ue

s)

tel-0

0712

221,

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Page 155: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

5

Lég

en

de

de

s le

ttre

s p

rése

nte

s su

r le

gra

ph

e :

A :

perm

ettr

e à

l’ap

pre

nant,

à p

arti

r de

l’ét

ude

des

co

nce

pts

-cle

fs d

u m

onde

viv

ant,

de

déco

uvri

r :

-le

mai

ntie

n de

la

vie

sur

terr

e -

le

mon

de v

ivan

t, s

a di

vers

ité e

t so

n ev

olut

ion-

L’o

rgan

isat

ion d

e ce

mo

nde

en s

yst

èm

es é

qu

ilib

res,

en c

orr

élat

ions.

C :

Con

trib

uer

au d

ével

opp

em

ent

de

l’esp

rit

d’o

bse

rvat

ion e

t d’a

naly

se,

ain

si q

u’à

l’a

cqu

isit

ion

de

la r

igueu

r sc

ienti

fiqu

e, d

e l’

esp

rit

crit

ique

et d

e l’

argu

menta

tio

n.

B :

per

met

tre

à l’

app

renant

d’a

cquér

ir u

ne

form

atio

n m

étho

do

log

ique

en d

évelo

pp

ant

la m

aît

rise

de

la d

ém

arch

e e

xpér

imen

tale

et

les

acti

vité

s de

rés

olut

ion

des

prob

lèm

es.

H :

Dév

elo

pp

er c

hez

l’ap

pre

nant

un c

om

po

rtem

ent

lucid

e e

t eff

icac

e v

is-à

- vi

s de

sa

sant

é, d

e so

n en

viro

nnem

ent

de la

tec

hnol

ogie

et

de la

pro

tect

ion

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s.

D :

Enco

ura

ger

l’

appr

enan

t à

appr

écie

r le

rôl

e de

la

preu

ve e

mpi

riqu

e, d

es m

odèl

es e

n sc

ienc

es,

à te

nir

com

pte

et à

acc

epte

r l’

incer

titu

de

dan

s le

s exp

lica

tio

ns

et les

inte

rpré

tati

ons

des

phéno

mènes

obse

rvés.

E :

Dév

elo

pp

er c

hez

l’a

pp

renant

une

atti

tude

scie

nti

fique.

J :

D

évelo

pp

er c

hez

l’a

pp

renant

des

hab

ilet

és e

t des

co

nnais

sances

qu

i l’

aid

ero

nt

à fa

ire

des

cho

ix i

nfo

rmes

et d

’ag

ir d

e fa

çon à

amél

iore

r sa

vie

per

sonn

elle

et

la v

ie d

ans

la s

ocié

té.

F :

Gar

anti

r à

chaq

ue a

ppre

nant

, qu

elle

que

soi

t so

n or

ient

atio

n fu

ture

, le

s bas

es d

’une

cult

ure

éla

rgie

fo

ndée

sur

une

vie

d’e

nse

mb

le

cohér

ente

et

ouver

te d

e la

vie

à d

iffé

rents

niv

eau

x d

’org

anis

atio

n d

ans

le c

onte

xte

envir

onnem

enta

l.

I :

Sen

sib

ilis

er l

’app

renant

aux p

rob

lèm

es

bio

éthiq

ues

.

G :

A

ider

cha

que

appr

enan

t à

effe

ctue

r, e

n vu

e de

s ét

udes

ulté

rieu

res,

le

choi

x qu

i ré

pond

à s

es g

outs

, à

ses

aspi

rati

ons

et à

ses

co

mpé

tenc

es.

tel-0

0712

221,

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15

6

La 2

ème

qu

esti

on

: p

art

ie a

Fig

ure

3:

La c

oll

ab

ora

tion

pou

r l'

ense

ign

emen

t d

e la

bio

logie

(to

us

les

ense

ign

an

ts)

tel-0

0712

221,

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Page 157: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

7

Fig

ure

4:

La c

oll

ab

ora

tion

pou

r l'

ense

ign

em

ent

de

la b

iolo

gie

(C

om

pa

rais

on

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u g

énér

al

et c

eux

de

la

tech

niq

ue

agri

cole

)

tel-0

0712

221,

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Page 158: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

8

Pa

rtie

(b

) :

Fig

ure

5:

La c

oll

ab

ora

tion

pou

r l'

ense

ign

emen

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e (

tou

s le

s en

seig

nan

ts)

tel-0

0712

221,

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Page 159: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

15

9

Fig

ure

6:

La c

oll

ab

ora

tion

pou

r l'

ense

ign

em

ent

de

la p

hoto

syn

thès

e (

Com

para

ison

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u g

énér

al

et l

es

ense

ign

an

ts d

e la

tec

hn

iqu

e agri

cole

)

tel-0

0712

221,

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Page 160: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

0

La

3èm

e q

uest

ion

:

les

ense

igna

nts

deva

ient

ch

oisi

r de

s su

ppor

ts

péda

gogi

ques

(mat

érie

ls

et

réfé

renc

es),

ut

ilisé

s da

ns

l’ense

ignem

ent

de

la p

ho

tosy

nth

èse :

Fig

ure

7:

Les

su

pp

ort

s p

édagogiq

ues

uti

lisé

s d

an

s l

’en

seig

nem

ent

de

la p

hoto

syn

thès

e (

tou

s le

s en

seig

nan

ts)

tel-0

0712

221,

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Page 161: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

1

Fig

ure

8:

Les

su

pp

ort

s p

édagogiq

ues

uti

lisé

s d

an

s l

’en

seig

nem

ent

de

la p

hoto

syn

thès

e (c

om

para

ison

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u

gén

éra

l et

les

ense

ign

an

ts d

e la

tec

hn

iqu

e agri

cole

)

tel-0

0712

221,

ver

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Page 162: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

2

La q

uatr

ièm

e q

ues

tion

: L

a r

ela

tion

en

tre

l’en

seig

nem

ent

gén

éra

l et

tec

hn

iqu

e ag

rico

le P

art

ie (

a)

Fig

ure

9: R

elati

on

en

tre

ense

ign

emen

t gén

éra

l et

en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

(to

us

les

ense

ign

an

ts).

tel-0

0712

221,

ver

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Page 163: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

3

Fig

ure

10:

Rela

tion

en

tre e

nse

ign

em

ent

gén

éra

l et

en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

ag

rico

le (

com

pa

rais

on

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u

gén

éra

l et

ceu

x d

e la

tec

hn

iqu

e agri

cole

).

tel-0

0712

221,

ver

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Page 164: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

4

Pa

rtie

(b

)

Fig

ure

11:

Rel

ati

on

en

tre

ense

ign

em

ent

gén

éra

l et

en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

pou

r l’

ense

ign

emen

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e

(tou

s le

s en

seig

nan

ts).

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

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Page 165: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

5

Fig

ure

12:

Rel

ati

on

en

tre

ense

ign

em

ent

gén

éra

l et

en

seig

nem

ent

tech

niq

ue

agri

cole

pou

r l’

ense

ign

emen

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e

(com

para

ison

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u g

énér

al

et c

eux d

e la

tec

hn

iqu

e agri

cole

).

tel-0

0712

221,

ver

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1 -

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Page 166: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

6

Pou

r la

5èm

e q

ues

tion

:

Dan

s ce

tte

ques

tio

n l

es

ense

ignants

dev

aie

nt

pré

cis

er l

’eff

et d

e la

dis

par

itio

n d

e la

pho

tosy

nth

èse

sur

la t

erre

Fig

ure

13 :

Eff

et d

e l'

ab

sen

ce d

e la

ph

oto

syn

thès

e (t

ou

s le

s en

seig

nan

ts)

tel-0

0712

221,

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Page 167: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

7

.

Fig

ure

14 :

Eff

et d

e l'

ab

sen

ce d

e la

ph

oto

syn

thès

e (

com

pa

rais

on

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u g

énér

al

et c

eux d

e la

tec

hn

iqu

e

agri

cole

)

tel-0

0712

221,

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1 -

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Page 168: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

8

Qu

esti

on

6 :

les

ense

ignants

dev

aie

nt

pré

cis

er à

quo

i se

rt l

’ense

ignem

ent

de la

pho

tosy

nthè

se a

ux é

lève

s et

mêm

e au

pay

s.

Fig

ure

15 :

Rais

on

s d

e l'

ense

ign

emen

t d

e la

ph

oto

syn

thès

e (t

ou

s le

s en

seig

nan

ts).

tel-0

0712

221,

ver

sion

1 -

26 J

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Page 169: [tel-00712221, v1] L'enseignement de la photosynthèse au Liban

16

9

Fig

ure

16 :

Rais

on

s d

e l'

ense

ign

emen

t d

e la

p

hoto

syn

thès

e (C

om

para

ison

en

tre

les

ense

ign

an

ts d

u gén

éral

et ce

ux d

e la

tech

niq

ue)

.

tel-0

0712

221,

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sion

1 -

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