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The Diraeby C. Van der Graaf

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Page 1: The Diraeby C. Van der Graaf

Societe d’Etudes Latines de Bruxelles

The Dirae by C. Van der GraafReview by: Léon HerrmannLatomus, T. 7, Fasc. 1/2 (Janvier/Juin 1948), p. 90Published by: Societe d’Etudes Latines de BruxellesStable URL: http://www.jstor.org/stable/41516622 .

Accessed: 13/06/2014 00:25

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90 COMPTES RENDUS

C. Van der Graaf, The Dirae with Translation, Commen- tary and an Investigation of its Autorship (Leyde, E. J. Brill, 1945), xviii-154 pp. in-8°, 5 florins.

Aprfcs une Edition critique et une traduction des Dirae et de la Lydia que FSditeur fond avec elles, malgr6 leurs differences de ton, apr&s un commentaire consciencieux, vient une 6tude de statistiques compares sur les particularity m^triques et stylistiques. Cette etu- de semble avoir pour but un jugement de valeur sur Fceuvre, mais on ne trouve pas de conclusion g£n£rale apr&s ces chapitres sur les vers spondaiques, les ensures, les hiatus, les hell6nismes, Fordre des mots, etc., etc... Et les vraies particularity de Fceuvre ou plutdt des deux oeuvres sont k peine effleur£es (anaphores - refrains - couplets). Que peut bien nous apprendre le fait qu'il y ait deux adunata dans Dirae et Lydia , deux dans Ciris , cinq dans les Bucoliques, un dans Catulle et cinq dans Lucr&ce? Sur le probl&me d'origine, il y a d'abord un rejet dSdaigneux de 1' hypoth&se de Scaliger sous prgtexte que tous les po&mes 6rotiques de F6poque 6taient en distiques 616gia- ques et que le po&me de Lydia de P. Valerius Cato prenait tout un livre ! II suffit pourtant de lire Catulle pour y trouver des hend^ca- syllabes Srotiques, sans compter les anacrSontiques de Laevius k Va- tiena. Et notre Lydia peut avoir 6t6 un extrait d'un livre intitule Lydia . II faut aussi rejeter vigoureusement la tentative de fondre en un seul pofeme les Dirae (imprecations d6sesp£r6es) et Lydia (simple po&me 6rotique). Qui ne voit que les refrains des Dirae oil figure toujours carmen ( Tristius hoc memini reuocasti , Battare , car- men) sont tout diff brents de ceux de Lydia ( Inuideo uobis agri : mea gaudia habetis )? Quant k Fauthenticite virgilienne de F ensemble fondle sur celle de Catalepton VIII (sic), elle aboutit k Fordre chro- nologique Dirae , le Bucolique , Catalepton 8, 9e Bucolique9 les quatre po&mes etant consacr6s par Virgile au m§me 6v£nement ! Si Tene- ment Fargument le plus convaincant en faveur de Fauthenticite est la correspondance entre Dirae 31 : militis impia cum succidet dextera ferro et Ie Buc ., v. 70, impius haec tam culta noualia miles habebit, le travail de Fauteur est d6pens6 en pure perte puisqu'il suffit que Meliboeus incarne P. Valerius Cato, auteur des Dirae , pour qu'on puisse rendre compte de ce rappel. Et si Fauteur veut absolument attribuer le po&me k Virgile, il devrait bien nous expli- quer quand cet adolescent a amoureux d'une Lydia tout comme Horace le fut plus tard... L6on Herrmann.

Alessandro Ronconi, Orazio Satiro. Saggio introduttivo e versione (Bari, Laterza, 1946), 164 pp. in-8°, 240 lires.

Cette traduction italienne des Satires d'Horace,pourvue denotes succinctes, est destin^e au grand public. L'introduction reprise de la revue Paideia est importante. Aprfcs avoir montr6 que les Satires

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