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Communications orales 2008 17 Les cartes de débit sanguin obtenues par la méthode CASL étaient très proches de celles obtenues avec le gadolinium, plus faciles à obtenir et plus facilement reproductibles avec des valeurs absolues du débit sanguin local. Conclusion.L’évaluation de la réserve circulatoire cérébrale en IRM est faisable en routine. L’étude en CASL, plus simple, donne des résultats proches de la méthode clas- sique. L’absence d’injection permet de réduire le temps entre les deux études de perfusion et rend ainsi l’examen moins contraignant. Les résultats ainsi obtenus pourraient être utiles pour la sélection des patients susceptibles de bénéficier d’une angioplastie doi:10.1016/j.neurad.2008.01.040 CO-37 Occlusion en « T » du siphon carotidien : intérêt de la thrombolyse intra-artérielle chez 21 patients Ariel Lebedinsky, S. Bracard, R. Anxionnat, F. Roca, M. Louis, L. Picard CHU de Nancy, Nancy, France Introduction.— L’occlusion en T du siphon carotidien est habituellement de très mauvais pronostic avec une mor- talité dans près de la moitié des cas et des séquelles neurologiques habituellement sévères. Objectifs.— Évaluer les résultats de la thrombolyse intra- artérielle sur une série rétrospective de 21 patients traités dans les six heures. Matériels et méthodes.— Population : 21 patients, 14 femmes, sept hommes. Âge moyen 58,4 ans (31—84 ans). Score clinique NIH moyen à l’entrée 18,9 (12—33). Délai moyen du traitement 262,4 minutes (180—330 minutes). Thérapeutique.Thrombolyse par désobstruction « mécanique » par le guide et injections pulsées de 900 000 UI d’urokinase dans sept cas et de 0,9 mg/kg d’actilyse dans huit cas. Thrombolyse mécanique seule dans six patients. Résultats.— Angiographiques immédiats : échec dans six cas (28,6 %), TIMI 1 dans cinq cas (23,8 %), TIMI 2 dans huit cas (38,1 %) et TIMI 3 dans deux cas (9,5 %). Transformation hémorragique : neuf cas (42,9 %). Évolution Clinique.— Six patients (28,6 %) sont décé- dés dans la première semaine. À trois mois, neuf patients (42,9 %) sont autonomes (mRS 0—1), deux ont un score mRS à 2 (9,5 %) et quatre un score mRS à 3—4 (19 %). Conclusion.— L’occlusion en T carotidienne intracrâ- nienne reste une localisation avec un pronostic plus sévère que l’occlusion de l’artère cérébral moyenne, mais la throm- bolyse intra-artérielle mécanique et chimique améliore le pronostic. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.041 CO-38 Traitement endovasculaire des AVC ischémiques à la phase aiguë Expérience du centre hospitalo-universitaire Henri- Mondor R. Blanc, J. Hodel, R. Ahdab, S. Gallas, E. Ménager, A. Gaston, H. Hosseini CHU Henri-Mondor, Créteil, France Objectifs.— La thrombolyse par voie intraveineuse dans les trois premières heures suivant un AVC ischémique permet une reperméabilisation artérielle dans 30 à 40 % des cas. Des gestes de reperméabilisation endovasculaire pourraient être proposés en cas d’échec ou de contre-indication à la thrombolyse intraveineuse. Nous rapportons notre expérience de traitement par voie endovasculaire des AVC ischémiques. Matériel et méthode.Sur la période de 2005 à aujourd’hui (ouverture de l’USINV) : 26 patients victimes d’AVC ischémique d’âge moyen 52,7 ans ± 15,5 ont eu un traitement par voie endovasculaire. Le score NIHSS moyen à l’admission était de 19 ± 3. La localisation de l’occlusion artérielle était antérieure dans 21 cas et postérieure dans cinq. Le temps moyen entre le début des troubles et la prise en charge dans l’USINV était de 240 minutes ± 90. Le traite- ment endovasculaire était proposé du fait d’un délai trop tardif pour une thrombolyse intraveineuse (n = 18), d’une contre-indication à la thrombolyse (n = 4), en complément de la thrombolyse intraveineuse (n = 4). Résultats.— Les manœuvres endovasculaires (anesthésie générale pour 23 cas) ont permis le rétablissement d’un flux artériel satisfaisant (TICI 2 ou 3) dans 20 cas. Une améliora- tion des scores de NIHSS a été constatée dans 15 cas. Une aggravation clinique secondaire au geste endovas- culaire a été constatée dans deux cas (9 %) (perforation artérielle et fragmentation du caillot avec embolie distale). Une transformation hémorragique asymptomatique secon- daire a été constatée dans trois cas. Ces gestes endovasculaires pourraient constituer un trai- tement complémentaire à la thrombolyse intraveineuse et méritent d’être évaluées. doi:10.1016/j.neurad.2008.01.041 CO-39 Thrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral en phase aiguë : le système Catch H. Brunel, G. Bourbotte, M. Moynier, J. Moritz, C. Riquelme, R. Papa, A. Bonafé CHU, Montpellier, France Objectifs.— Discuter de l’intérêt du système franc ¸ais de thrombectomie mécanique intra-crânienne CATCH (société Balt) de l’infarctus cérébral en phase aiguë. Matériels et méthodes.— Nous rapportons les résul- tats cliniques et angiographiques obtenus grâce au système CATCH, éventuellement associé à une fibrinolyse chimique, chez 22 patients hospitalisés en urgence pour infarctus cérébral. Notre population comporte dix thromboses basi- laires, une thrombose du T carotidien, trois thromboses du

Thrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral en phase aiguë : le système Catch

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Communications orales 2008

Les cartes de débit sanguin obtenues par la méthode CASLétaient très proches de celles obtenues avec le gadolinium,plus faciles à obtenir et plus facilement reproductibles avecdes valeurs absolues du débit sanguin local.

Conclusion.— L’évaluation de la réserve circulatoirecérébrale en IRM est faisable en routine. L’étude en CASL,plus simple, donne des résultats proches de la méthode clas-sique. L’absence d’injection permet de réduire le tempsentre les deux études de perfusion et rend ainsi l’examenmoins contraignant. Les résultats ainsi obtenus pourraientêtre utiles pour la sélection des patients susceptibles debénéficier d’une angioplastie

doi:10.1016/j.neurad.2008.01.040

CO-37

Occlusion en « T » du siphon carotidien : intérêt de lathrombolyse intra-artérielle chez 21 patientsAriel Lebedinsky, S. Bracard, R. Anxionnat, F. Roca,M. Louis, L. PicardCHU de Nancy, Nancy, France

Introduction.— L’occlusion en T du siphon carotidien esthabituellement de très mauvais pronostic avec une mor-talité dans près de la moitié des cas et des séquellesneurologiques habituellement sévères.

Objectifs.— Évaluer les résultats de la thrombolyse intra-artérielle sur une série rétrospective de 21 patients traitésdans les six heures.

Matériels et méthodes.— Population : 21 patients, 14femmes, sept hommes. Âge moyen 58,4 ans (31—84 ans).Score clinique NIH moyen à l’entrée 18,9 (12—33). Délaimoyen du traitement 262,4 minutes (180—330 minutes).

Thérapeutique.— Thrombolyse par désobstruction« mécanique » par le guide et injections pulsées de 900 000UI d’urokinase dans sept cas et de 0,9 mg/kg d’actilyse danshuit cas. Thrombolyse mécanique seule dans six patients.

Résultats.— Angiographiques immédiats : échec dans sixcas (28,6 %), TIMI 1 dans cinq cas (23,8 %), TIMI 2 dans huitcas (38,1 %) et TIMI 3 dans deux cas (9,5 %). Transformationhémorragique : neuf cas (42,9 %).

Évolution Clinique.— Six patients (28,6 %) sont décé-dés dans la première semaine. À trois mois, neuf patients(42,9 %) sont autonomes (mRS 0—1), deux ont un score mRSà 2 (9,5 %) et quatre un score mRS à 3—4 (19 %).

Conclusion.— L’occlusion en T carotidienne intracrâ-nienne reste une localisation avec un pronostic plus sévèreque l’occlusion de l’artère cérébral moyenne, mais la throm-

bolyse intra-artérielle mécanique et chimique améliore lepronostic.

doi:10.1016/j.neurad.2008.01.041

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raitement endovasculaire des AVC ischémiques à lahase aiguëxpérience du centre hospitalo-universitaire Henri-ondor. Blanc, J. Hodel, R. Ahdab, S. Gallas, E. Ménager,. Gaston, H. Hosseini

CHU Henri-Mondor, Créteil, France

Objectifs.— La thrombolyse par voie intraveineuse danses trois premières heures suivant un AVC ischémique permetne reperméabilisation artérielle dans 30 à 40 % des cas.es gestes de reperméabilisation endovasculaire pourraienttre proposés en cas d’échec ou de contre-indication à lahrombolyse intraveineuse.

Nous rapportons notre expérience de traitement par voiendovasculaire des AVC ischémiques.

Matériel et méthode.— Sur la période de 2005 àujourd’hui (ouverture de l’USINV) : 26 patients victimes’AVC ischémique d’âge moyen 52,7 ans ± 15,5 ont eu unraitement par voie endovasculaire. Le score NIHSS moyenl’admission était de 19 ± 3. La localisation de l’occlusion

rtérielle était antérieure dans 21 cas et postérieure dansinq. Le temps moyen entre le début des troubles et la prisen charge dans l’USINV était de 240 minutes ± 90. Le traite-ent endovasculaire était proposé du fait d’un délai trop

ardif pour une thrombolyse intraveineuse (n = 18), d’uneontre-indication à la thrombolyse (n = 4), en complémente la thrombolyse intraveineuse (n = 4).

Résultats.— Les manœuvres endovasculaires (anesthésieénérale pour 23 cas) ont permis le rétablissement d’un fluxrtériel satisfaisant (TICI 2 ou 3) dans 20 cas. Une améliora-ion des scores de NIHSS a été constatée dans 15 cas.

Une aggravation clinique secondaire au geste endovas-ulaire a été constatée dans deux cas (9 %) (perforationrtérielle et fragmentation du caillot avec embolie distale).ne transformation hémorragique asymptomatique secon-aire a été constatée dans trois cas.

Ces gestes endovasculaires pourraient constituer un trai-ement complémentaire à la thrombolyse intraveineuse etéritent d’être évaluées.

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hrombectomie mécanique de l’infarctus cérébral enhase aiguë : le système Catch. Brunel, G. Bourbotte, M. Moynier, J. Moritz,. Riquelme, R. Papa, A. Bonafé

CHU, Montpellier, France

Objectifs.— Discuter de l’intérêt du système francais dehrombectomie mécanique intra-crânienne CATCH (sociétéalt) de l’infarctus cérébral en phase aiguë.

Matériels et méthodes.— Nous rapportons les résul-

ats cliniques et angiographiques obtenus grâce au systèmeATCH, éventuellement associé à une fibrinolyse chimique,hez 22 patients hospitalisés en urgence pour infarctusérébral. Notre population comporte dix thromboses basi-aires, une thrombose du T carotidien, trois thromboses du

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iphon carotidien et huit thromboses de l’artère cérébraleoyenne.Résultats.— La thrombectomie a été efficace dans 55 %

e nos cas et notamment dans 32 % en utilisant des doses debrinolytiques faibles ou nulles. Il n’y a eu aucune compli-ation liée au système CATCH lui-même.

Conclusion.— Si l’efficacité du système CATCH peutembler décevante quand on considère le taux globale recanalisation, l’intérêt de ce système réside danson innocuité ainsi que dans la possibilité de diminuerignificativement les doses de fibrinolytiques et donc, vrai-emblablement le risque de transformation hémorragique.e traitement est également le seul traitement curatif pos-ible chez les patients présentant une contre-indication à labrinolyse.

oi:10.1016/j.neurad.2008.01.043

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ngioplastie—stenting des sténoses vertebrobasilairesntracrâniennes sévères chez des patients récidivant sousraitement médical optimal. Tahona, I.-C. Raleab, N. Nighoghossianb, F. Salkinea,. Amsalema, F. Turjmana

Service de neuroradiologie, Lyon, FranceService de neurologie vasculaire, Lyon, France

Objectifs.— Nous présentons notre expérience dans’angiographie—stenting des sténoses vertébrobasilairesntracrâniennes chez les patients symptomatiques ayantrésenté une récidive sous traitement médical optimal.

Matériel et méthode.— Analyse rétrospective de 12atients consécutifs, huit hommes et quatre femmes, âgése 43 à 78 ans (moyenne 62,6 ans), entre janvier 2001t mai 2007 ayant eu une angioplastie vertébrobasilairentracrânnienne avec mis en place d’un stent. Toutes lesnterventions ont été réalisées sous anesthésie générale etécoagulation : Plavix®, Aspirine®, Héparine® et Réopro®

erprocédural dans certain cas. Tous les patients ont étéuivis cliniquement à 12 plus ou moins cinq mois.

Résultats.— La sténose intracrânienne était située auiveau d’une artère vertébrale dominante (n = 4), le tiersnférieur du tronc basilaire (n = 1), le tiers moyen du troncasilaire (n = 5). Une sténose intracrânienne en tandemtait présente dans deux cas : deux artères vertébralesntracrâniennes (n = 1) et artères basilaire et vertébralentracrâniennes (n = 1). Le degré de sténose était comprisntre 70—90 %, la procédure a pu être effectuée dans touses cas avec une réduction de la sténose inférieure à 50 %.ne complication périprocédurale est survenue dans un cas,orrespondant à une hémorragie intracrânienne en dehorsu territoire de distribution de l’artère dilatée. Le suivi cli-ique retrouve 11 patients sans récidive symptomatique enapport avec la sténose, un patient a présenté un AIT aprèsrrêt transitoire des anti-agrégants plaquettaires.

Conclusion.— L’angioplastie—stenting des sténoses ver-

ébrobasilaires intracrâniennes sévères récidivants sousraitement médical bien conduit est une méthode sûre quirotège les patients contre la récidive ischémique.

oi:10.1016/j.neurad.2008.01.044

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tude multicentrique de 210 cas de stenting carotidienvec le système de protection cérébrale « Twinone ». Therona, C. Venturi b, F. Bedogni c, J. Reuld,. Milosevice, R. Beaujeuxf, L. Guimaraensg,. Courtheouxa

CHU Côte-de-Nacre, Caen, FranceOspedale, Sienne, ItalieInstituto clinico Sant’Ambrogio, Milan, ItalieKreisklinikum neuroradiologie, Siegen, AllemagneNeuroradiologie, Ljubljana, SlovénieCHU, Strasbourg, FranceClinica Ntra. Sra. del Rosario, Madrid, Espagne

Objectifs.— Le sinus carotidien se comporte comme unltre et fait de la bifurcation carotidienne un site unique.es dépôts athéromateux sont concentrés à ce niveau.e temps de postdilatation est le seul temps du stentingarotidien présentant un risque significatif d’embolisationntracérébrale. L’occlusion temporaire de la carotide dis-ale demeure la protection la plus sure. Nous proposons deocaliser l’acte thérapeutique sur une zone très limitée entilisant un nouveau système de protection constitué d’uneul outil permettant l’occlusion temporaire de la carotidet la post dilatation.

Matériels et méthodes.— Deux cent dix patients ont étéraités. Il y avait 69 % d’hommes, âge moyen 71,5, symp-omatiques 32,5 %, carotide droite 46,5 %, sténose calcifiée1,6 %, sténose ulcérée 31,2 %, sténose moyen 84,5 %, sté-ose controlatérale 53,5 %, occlusion controlatérale 7,9 %.tents implantés 218, diamètre 9 mm 65,7 %, longueur0 mm 76,1 %, Wall-stent 78.5 %, prédilatation 10 %.

Résultats.— Sténose résiduelle moyenne 3,1 %, temps’occlusion moyen 3,9 minutes. Présence de débris danse sang aspiré 16,3 %. Complications pendant la pro-édure quatre (1,9 %) dont trois permanentes, pendant’hospitalisation deux (0.95 %) dont une permanente, à 30ours 0 %.

Conclusion.— Ce nouveau système de protection sim-lifie de facon significative le stenting carotidien et sesremiers résultats sont très prometteurs.

oi:10.1016/j.neurad.2008.01.045

O-42

Vers un pilotage médicoéconomique des hôpitaux »onséquences sur le financement des dispositifs médi-aux hors T2A. Résultats d’une enquête nationale —éthodologie à partir de l’expérience nantaise. Desal, R. Tricot, B. Daumas-Duport, E. Auffray-Calvier,. David, A. de Kersaint-Gilly

CHU de Nantes, Nantes, France

La gestion des hôpitaux traverse un véritable tour-ant avec la mise en application de la tarification à

’activité (T2A) et la dégradation historique de leur situationnancière. Cette nouvelle gouvernance menace le déve-

oppement des activités innovantes non « rentables » eneuroradiologie interventionnelle.