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ב״הChabat Toldot 29 Hechvan 5775 / 22 Novembre 2014 N.289 * Entrée: Sortie: New-York: 4:16 PM 5:17 PM Paris: 16H45 17H56 Tel-Aviv: 16H20 17H16 Chabat Kodech Les préparatifs de Chabat doivent être partages par chacun. Chacun doit y prendre part, même s’il a des serviteurs qui peuvent le faire a sa place. Bien plus, il devra faire ces préparatifs même si c’est un personnage important, car préparer le Chabbath n’est pas un manquement au respect du a son rang. BZHM, QUE SOIT VENGÉ LEUR SANG ET VITE !

Toldot 5775

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Page 1: Toldot 5775

ב״ה

Chabat Toldot 29 Hechvan 5775 / 22 Novembre 2014 N.289

*

Entrée: Sortie:New-York: 4:16 PM 5:17 PMParis: 16H45 17H56 Tel-Aviv: 16H20 17H16

Chabat KodechLes préparatifs de Chabat doivent être partages par chacun. Chacun doit y prendre part, même s’il a des serviteurs qui peuvent le faire a sa place.Bien plus, il devra faire ces préparatifs même si c’est un personnage important, car préparer le Chabbath n’est pas un manquement au respect du a son rang.

BZHM, QUE SOIT VENGÉLEUR SANG ET VITE !

Page 2: Toldot 5775

«Il mangea, se leva, partit, et méprisa le droit d’ainesse »

Nos maitres enseignent que ce n’est pas tant le fait d’avoir mange et bu qui était deplaces, mais le fait d’etre parti comme ci de rien n’était.En effet, lorsqu’Essav arriva, le texte temoigne qu’il était affame et fatigue, ce qui peut dans une certaine manière justifier son acte.

Mais une fois qu’il s’est rassasie, il aurait du regretter son acte et se mettre a pleurer, ou meme a demande a Yaacov de bien vouloir lui rendre son droit d’ainesse.Essav, lui, ne fit rien de tout cela, il se leve et part sans que cela ne le derange outre mesure !!!

Ce n’est pas tant dans la faute que dans le sentiment qui suit la faute, que l’on reconnait l’intention reelle du fauteur !!!

«Yaacov s’empara des benedictions prevues pour Essav».

Pourquoi était il indispensable que Yaacov prenne les Berahot de son père de manière detournees ??Pourquoi Ytshak n’avait-il pas prevu de benir Essav et Yaacov ?

Lorsqu’Ytshak donne les benedictions a celui qu’il croit etre Essav, il donne en quelques sortes des benedictions sans conditions, meme si on a le niveau d’Essav.

Mais s’il avait donne les benedictions a Yaacov, cela aurait signifie que ces benedictions ne peuvent etre recus que si nous avons le niveau de Yaacov Avinou !

« Rivka prit les vetements de son grand fils et elle en habilla Yaacov le petit».

Pourquoi était il necessaire de preciser que Essav est le grand et Yaacov le petit ???

Lorsque Rivka placa les vetements d’Essav sur Yaacov, bien que celui-ci était bien plus grand que Yaacov, les vetements s’adapterent a leur nouveau proprietaire.En voyant cela, Rivka comprit qu’Hachem s’associait a son prpojet et que ce stratageme fonctionnerait !

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Toldot

* Après leur mariage, Rivka et Ytshak n’ont pas d’enfants durant 20 ans.Rivka est enceinte de jumeaux.

* Elle apprend par prophétie qu’il s’agit de deux peuples qui ne cesseront de se combattre.Le premier-né, Essav est un chasseur et a la préférence de son père, tandis que le second, Yaacov, est un homme simple qui étudie toute la journée, il est le préfère de Rivka.•Un jour qu'Essav revient de la chasse affamé, il aperçoit Yaacov préparant un plat de lentilles, et les échange contre son droit d'aînesse.* Une nouvelle famine survient, et Ytshak doit se rendre a la frontière d’Erets-Israël, chez les Philistins. * Ytshak s'installe à Béer Shiva. * Essav épouse des filles du pays, au déplaisir de ses parents.* Ytshak, sentant sa fin est approcher, veut bénir Essav, mais Yaacov, d’une manière détournée va prendre sa place afin de récupérer les bénédictions d’Ytshak.* Cela provoque la colère d'Essav qui projette de tuer Jacob. * Sur le conseil de ses parents, Yaacov fuit chez Lavane, le frère de Rivka.

« Et les enfants s’agitaient dans son sein»

Rachi explique que, lorsque Rivka passait devant un lieu d’idolatres, l’enfant s’agitait dans son ventre, et lorsqu’elle passait devant un endroit de Thora, l’enfant s’agitait aussi.Ne sachant pas qu’elle avait en elle deux bebes, elle s’inquietait de la nature de cet enfant qui était attire en meme temps par l’etudede la Thora, et aussi par l’idolatrie.C’est precisement cela qui l’inquietait.

Comme nous l’enseignent nos maitres, le pire n’est pas celui qui fait des fautes, mais celui qui est assis entre deux chaises.

C’est aussi ce que declara Elliyahou Hanavy lorsqu’il reunit les Bne-Israel sur le mont Carmel, il les reprimanda en ces termes: « Jusqu’à quand serez vous assis enter deux chaises !! »

Car celui qui faute connait sa situation et on peut esperer qu’il fasse Techouva; Par contre, celui qui se cache derriere ses Mitsvot pour justifier ses fautes, une telle personne aura enormement de mal a corriger son comportement puisqu’elle ne ressent pas la gravite de celui-ci.

« Ils le nommèrent Essav …Il le nomma Yaacov»

A propos de la nomination d’Essav, le texte emploie le pluriel, alors que pour Yaacov c’est le singulier qui est utilise.

Essav represente le mensonge et la fourberie (il savait les gens)Yaacov represente la verite (TITENE EMET LEYAACOV)Or, peu de monde est attire par la verite, aloprs que la plus grande partie de la population est plongee dans le mensonge.C’est pour cette raison que TOUS le nommerent Essav alors que IL le nomma Yaacov.

« Ytshak devint aveugle ! »

Avraham renvoya Ichmael qui representait un danger pour l’education d’Ythak, il put donc y accueillir Rivka.Ytshak garda Essav pres de lui, malgre son mauvais comportement, il du donc « chasser » Yaacov qui ne fit jamais rentrer son epouse chez ses parents !

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Autant que je le sache, elle n’avait jamais allumé les bougies de

Chabbat de sa vie. Je fus heureuse qu’elle acceptât. Je posai deux bougies supplémentaires sur le plateau: sans attendre mon aide, elle craqua une allumette, alluma ses bougies et, pleine d’assurance, récita d’elle-même la bénédiction.J’étais stupéfaite: ma grand-mère connaissait donc la bénédiction ? Où avait-elle appris ? Comment se faisait-il que je ne l’avais jamais vue allumer les bougies de Chabbat ? Il était impossible qu’elle soit capable de répéter une phrase entendue pour la première fois de la bouche d’une enfant de trois ans !Il n’y avait pas de temps à perdre, l’heure avançait.J’allumai mes bougies avec la bénédiction et mes prières silencieuses en faveur de ma famille, de mes amis, des malades, des jeunes gens à marier, des couples sans enfants et de tout le peuple juif. Puis j’interrogeai ma grand-mère. Elle raconta que sa propre mère allumait les bougies de Chabbat mais avait arrêté quand elle avait eu dix ans. Ma grand-mère se souvenait de la bénédiction si souvent entendue durant son enfance et l’avait reconnue quand ma fille l’avait prononcée.

Je n’en fus que plus étonnée: la dernière fois que ma grand-mère

l’avait entendue, c’était il y a plus de 70 ans ! Ce souvenir était subitement revenu à sa mémoire. Elle-même n’avait jamais auparavant allumé les bougies de Chabbat et, ce vendredi après-midi, en compagnie de sa petite-fille et de son arrière petite-fille, elle les alluma pour la première fois de sa vie !Tout au long de cet été, nous avons continué d’allumer toutes les trois ensemble les bougies de Chabbat. A la fin des vacances, ma grand-mère retourna en Floride: Hanna et moi avons attendu avec impatience l’été suivant pour renouveler cette expérience mais ce bonheur nous fut refusé car ma grand-mère décéda quelques mois plus tard.

Après son décès, je me souvins subitement de ses mots :

«Tu es juive, c’est tout ce que tu as besoin de savoir !» Je réalisai qu’avec cette connaissance de base, toute une vie de foi en D…., d’étude de la Torah, de pratique des commandements et de réflexion m’attendait pour que je parte à sa découverte et que je m’en imprègne.C’est à la mémoire de ma grand-mère que Hanna et moi nous conformons justement à cet héritage identitaire.

2 bougies supplémentaires !

Il y a vingt ans, j’ai reçu des bougies de Chabbat de quelqu’un que

je ne connaissais pas. Des jeunes filles distribuaient des bougies à toutes les femmes juives qu’elles rencontraient et, bien qu’à l’époque je trouvai cela bizarre, je les acceptai.A la maison, je lus le papier avec le mode d’emploi qui les accompagnait mais je décidai que ce rite n’était pas pour moi. Après tout, je n’avais jamais entendu le mot «Chabbat» et mon éducation juive s’était résumée en une phrase prononcée par ma grand-mère: «Tu es juive, et c’est tout ce que tu dois savoir !»Les années passèrent, les bougies avaient été oubliées depuis longtemps quand la même scène se reproduisit: on m’offrit à nouveau des bougies un vendredi. Entre-temps j’avais eu l’occasion de rencontrer quelques Juifs pratiquants et je m’étais familiarisée avec cette coutume. Cette fois-ci, je trouvai que c’était une bonne idée ; je lus attentivement la brochure explicative qui soulignait la beauté, la signification profonde et l’importance de l’allumage des bougies. Ce fut ce vendredi soir que j’allumai les bougies de Chabbat pour la première fois.

Un an plus tard, naquit ma fille Hanna.

Pour elle, ce fut différent: dès le premier vendredi de sa vie, elle observa sa mère qui allumait les bougies de Chabbat. Quand elle fêta son troisième anniversaire, nous adoptâmes la coutume mentionnée dans la brochure: une petite fille de trois ans allume sa propre bougie de Chabbat avec la bénédiction, sous l’œil vigilant de sa maman bien sûr! A cette occasion, je lui achetai un très beau chandelier.Quand l’été arriva, Hanna avait trois ans et demi et avait déjà une certaine expérience. Elle en parlait avec volubilité à son arrière grand-mère qui était venue de Floride pour quelques mois. Hanna et moi aimions rendre visite à ma grand-mère dans le village de vacances le vendredi.La brochure concernant l’allumage des bougies insistait sur l’importance de respecter les horaires afin d’honorer le Chabbat et de ne pas risquer de le désacraliser. C’est pourquoi nous quittions ma grand-mère bien avant l’heure de Chabbat afin d’avoir le temps de rentrer à la maison pour l’allumage.

Un vendredi après-midi, nous étions lancées toutes les trois dans

une conversation animée quand je remarquai soudain qu’il était tard. Nous étions si bien ensemble que nous n’avions pas vraiment envie de nous quitter mais dans mon esprit, il ne pouvait en être autrement. Mais à ma grande surprise, ma grand-mère suggéra que nous allumions les bougies sur place dans son bungalow. J’acceptai volontiers et proposai même d’apporter sur place la nourriture que j’avais préparée afin que nous prenions ensemble le repas de Chabbat. Je fonçai en voiture chez moi et rapportai tout ce qui était nécessaire pour le repas. Hanna était impatiente de montrer à sa grand-mère comment elle allumait la bougie en récitant par cœur la bénédiction. Son arrière grand-mère l’observa, fascinée et attendrie, tandis que l’enfant se couvrait le visage de ses petits doigts potelés et chantait la bénédiction avec une ferveur sincère.Prise d’une inspiration soudaine, je proposai à ma grand-mère de l’imiter.

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Ce feuillet est dédiéà l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

La Tefila

* La Tefila est aussi vieille que le monde.

* A la base, le texte de la Amida a été rédigé par Ezra Hassofer et les 120 hommes de la grande assemblée il y a plus de 2300 ans.

* Mais, avec les différents exils et dispersions du peuple, les prières ont été oubliées et il fut nécessaire de la renforcer au sein du peuple.C’est la que Raban Gamliel et Rabbi Chimone lui donnèrent sa forme actuelle.

* Ceux sont eux qui furent a l’origine de la 19e bénédiction car a cette époque les Juifs soufraient énormément de ces traitres qui pactisaient avec l’ennemis pour de l’argent ou en quête d’honneurs.

* Malgré tout, la Amida a toujours garde son nom initial « CHEMONE ESRE » (les 18 bénédictions).

* Lors de la Amida, on se tient debout les pieds joints, tels des anges (qui n’ont qu’un pieds).

* Ce texte est le summum de toute la prière, il faut donc profiter de ce moment privilégié pour réfléchir a ce que l’on dit et essayer de ne pas se laisser déconcentrer.

* Mais le « CHEMONE ESRE » n’est pas uniquement un recueil de demandes collectives ou personnelles, il est aussi un rappel de certains événements de l’histoire du peuple Juif.

* Selon le Pirke de Rabbi Eliezer, chaque bénédiction correspond a un miracle survenu a nos ancêtres, et qui fut pour les anges une occasion de réciter cette bénédiction.

* Il y a 18 bénédictions dans la Amida, et il y a 18 vertèbres qui composent la colonne vertébrale.Ainsi, de même que, lorsque la colonne vertébrale se plie en avant, c’est tout le corps qui se penche en avant, de la même manière, toute la journée va suivre le même schéma que notre Tefila !!!

Iguerot Kodesh N.4531

Je vous salue et vous bénis,

Un grand scandale se produit ici, a propos du bateau israélien, qui va lever l’ancre, dans cette ville, a la veille de ce Chabat.

Des groupes organises du département de la culture par la Thora, en particulier, y voyageront. En outre, on refuse de rembourser ceux qui ont annule leur voyage pour ne pas transgresser le Chabat.L’opinion publique est houleuse et j’espère que vous prendrez des mesures énergiques afin de rectifier tout cela. Il est une interdiction claire de voyager, pendant le Chabat, sur ces bateaux.

Aucune discussion n’est nécessaire, en la matière.Chaque mécanicien sait qu’il n’est nullement dangereux d’ancrer un bateau et même d’éteindre les machines pendant le temps que l’on désire.

Or, il est certain qu’on ne le fait pas (dans ces bateaux ndlr).Avec mes respects et ma bénédiction,

Menahem Schneerson.