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une ville à vivre

Tortona une ville à vivre

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Page 1: Tortona une ville à vivre

une ville à vivre

Page 2: Tortona une ville à vivre

“Pro tribus donis

similis Terdona Leonis”

Trois dons – valeur, loyauté, courtoisie-

promet l'ancienne devise qui figure sur

l’écusson de Tortone.

Cette ville ancienne au passé riche de

vicissitudes et de personnages illustres en garde

bien davantage pour le visiteur: elle plonge ses

racines à une époque avant Rome et elle a

continué à être tenace, présente et vivante à

chaque période de son histoire plurimillénaire

passant, en tant que protagoniste, à travers les

époques et les destructions, les dominations qui

s’alternaient, sans jamais altérer son identité

municipale, unie à une sobriété substantielle qui

l’a rendue et la rend à l’heure actuelle un “joyau

caché”.

Sa position géographique a déterminé son

importance. Carrefour de grandes routes

consulaires à l’époque impériale, elle devint un

nœud stratégique militaire et civil lors des

siècles qui suivirent.

Le “Château” a été le grand protagoniste de

l’histoire de la ville, “vaillamment” défendu par

les Tortonais – contre des sièges (deux fois

Frédéric Barberousse!) et à l’occasion des

guerres qui s’ensuivirent, jusqu’à sa destruction

définitive par Napoléon – démonstration de la

“loyauté” des Tortonais à l’égard des alliés et

des amis, Tortonais qui, depuis toujours, ont

l’esprit courtois et noble des gentilshommes

d’autrefois.

Une ville vivre à

Page 3: Tortona une ville à vivre
Page 4: Tortona une ville à vivre
Page 5: Tortona une ville à vivre

Piazza Arzano

Piazza Duomo

Piazza Gavino Lugano

Piazza Malaspina

Piazzetta Marconi, dite de la “Merì”

Via Emilia et Arcades

Cloître du Couvent de l’Annunziata

Petit Palais Médiéval

Palais Banca Popolare

Palais Biblioteca Civica

Palais Guidobono

Palais Guidobono Cavalchini Garofoli

Palais de l’Évêché

Séminaire du Diocèse

Palais Busseti

Palais Passalacqua

Casa del Pozzo

Casa Peppino Sarina

Tour du Château

Structure publique romaine

Nécropole romaine

Sarcophage de Publius Elius Sabinus

Restes de l’Hôpital de Santa Croce

Мausolée de Maioranus

Restes de route publique romaine

Reste de mur romain

Palais historiques

Rues et Places

Sites Archéologiques et Restes

Art et Culture

Аbbayes et Sanctuaires

Églises

Cathédrale de S. Maria Assunta et S. Lorenzo

Église de San Giacomo

Église de San Matteo

Église de San Michele et Internat Paternel

Église de S. Giustina et S. Agnese de Torre Garofoli

Église de Santa Maria dei Canali

Église et Couvent des Capucins

Oratorio San Carlo

Oratorio San Rocco

Oratoires

Abbaye de Rivalta Scrivia

Sanctuaire de la Madonna della Guardia

Parc du Château

Ambiente Scrivia

Mairie

I.А.Т. –Informations et Accueil Touristique

Salle polyfonctionelle Mons. F. Remotti

Parkings

Gendarmerie (Carabinieri)

Hôpital

Police Municipale

Gare ferroviaire

Gare routière (Arfea)

Таxis

Marché hebdomadaire

Stade Fausto Coppi

Palais du Sport

Piscines Complexe Dellepiane

Pinacothèque – Fondazione CRTortona

Théâtre Municipal

Musée de Machines Agricoles “Orsi”

Musée de la Mer

Palais Guidobono – Siège d’Expositions

Pôle Diocésain

Complexe du “Loreto”

Page 6: Tortona une ville à vivre

som

mai

re

istoire H P. 4

Sites Archéologiques

Centre Historique

Personnages illustres

rt et Culture A Musées, pinacothèques

Sièges d’exposition

Académie Musicale

Théâtre

P. 20

ieux Sacrés L P. 28

Abbayes et Sanctuaires

Églises

Oratoires

Page 7: Tortona une ville à vivre

ature, Sport et Temps libre N P. 38

Tour et Parc du Château

Ambiente Scrivia

Piscines, golf et parc aventure

enogastronomie O P. 42

Vins du Terroir

Excellences de la tradition et produits typiques

ille à vivre P. 46

Foires, Fêtes et Saint Patron

Événements, spectacles, rendez-vous

nfos I P. 49

Adresses utiles

Comment arriver

V

Encadrez avec votre

portable ou Smartphone

et découvrez le site

www.vivitortona.it

Cherchez en ville les

monuments affichant les codes

QR; à part la lecture, vous

pouvez également écouter le

guide audio.

Initiative réalisée en collaboration

avec les lycées de la ville.

Page 8: Tortona une ville à vivre

Histoire Tortone du Néolithique

a la “Ville”

Les traces de présence

humaine les plus anciennes à

l’ère préhistorique dans les

environs de Tortone remontent

au Néolithique et datent de la

seconde moitié du VIe

millénaire av. J.-C.

Ce n’est que par les guerres

des Romains contre les Celtes-

Ligures que l’on parvint, de

123 av. J.-C. à 118 av. J.-C., à

la fondation de la colonie

romaine de Dertona. De 40 à

30 av. J.-C., le territoire fut

l’objet d’une deuxième

colonisation romaine et adopta

l’appellation de Iulia Augusta

Dertona.

Gravure ancienne “Ville de

Tortone Capitale du

Tortonais dans le Duché de

Milan”

Page 9: Tortona une ville à vivre

Déjà au milieu du IVe siècle

on y introduisit le

Christianisme. Le premier

Évêque qui figure dans

l’histoire est Innocent; selon la

tradition, il aurait retrouvé sur

les rives du torrent Scrivia le

corps du protomartyr San

Marziano (120 ap. J.-C.), que

le Diocèse et la Ville vénèrent

comme saint patron et dont les

reliques sont conservées dans

la cathédrale.

Les remous et les vicissitudes dramatiques caractérisant la décadence et la fin

de l’Empire Romain et les siècles du Haut Moyen-Âge n’épargnèrent pas

Tortone qui, toutefois, malgré les passages de propriété inévitables (des Goths

aux Byzantins, aux Longobards, aux Francs) franchit le seuil fatidique de l’an

1000 en tant que ville paisible et prospère.

Ayant le statut de commune libre sous le nom de Terdona, au XIIe siècle elle

lutta contre Pavie et s’allia avec Milan; cette situation politique est reliée à ses

vicissitudes à l’époque de Frédéric Barberousse qui, en Avril 1155, après un

siège mémorable, la prit et la détruisit, abattant également ses murs.

Reconstruite par les Milanais, elle fut conquise encore une fois par l’Empereur,

en 1162.

Par l’affirmation du pouvoir des Visconti en Lombardie, la ville de Tortone

suivit ainsi le sort du duché de Milan. Elle passa sous la domination des Sforza

et, vers la fin du XVIème siècle, elle fut gouvernée par les Espagnols. En 1738,

la ville fut annexée aux domaines de la Maison de Savoie puis transformée en

une solide forteresse.

Suite à la descente de Napoléon en Italie en 1796, le Château de Tortone fut

conquis par les Français. Après sa victoire dans la bataille de Marengo le 14

Juin 1800, Napoléon ordonna la destruction de nombreux châteaux-forts du

Piémont. Il en fut de même en 1801 pour la forteresse tortonaise; les derniers

remparts tombèrent en 1805, sauf la Tour-Clocher qui devint ensuite le symbole

de la ville et est restée pour caractériser "le château".

Après l’annexion à l’Empire Français, Tortone redevint définitivement un

domaine des Savoie en 1814; ce fut le début d’une période d’essor économique,

expansion démographique et réhabilitation du bâtiment, avec la construction de

nouveaux édifices parmi lesquels le Théâtre Municipal et les arcades de Piazza

Duomo.

En 1935, suite à un décret du gouvernement, Tortone obtint officiellement le

titre de "ville" et le droit de se servir de son écusson très ancien.

À une époque plus récente, Tortone n’a pas manqué d’offrir sa contribution

d’idées et, malheureusement de sang, aussi bien à la Résurgence (Risorgimento)

qu’à la Résistance.

Empire Romain Haut Moyen-Âge Bas Moyen-Âge

VIe millénaire av.

J.-C. –

Néolithique

Présence humaine

dans le Tortonais

La Tour-Clocher, restes de

l’ancienne forteresse détruite par

Napoléon en 1801-1805

123-118 av. J.-C. –

Fondation de la

Colonia Romana

Dertona

40-30 av. J.-C. –

Colonisation de

Iulia Augusta

Dertona

120 ap. J.-C.-

San Marziano

Martyr Chrétien

Dominations

des Goths –

Byzantins –

Longobards –

Francs

350 ap. J.-C. –

Introduction du

Christianisme

1100

Commune

de Terdona

1155-1162

1er et 2ème

siège de

Barberousse

1162-1500

Sous le

Duché de

Milan

1738

Domination

de la Maison

de Savoie

1801 – 1805

Napoleon

détruit la

forteresse

1814

Maison

de

Savoie

1935

Le titre de

ville est

décerné

Page 10: Tortona une ville à vivre

Archéologie La fondation de la colonie romaine de Dertona se situe entre l’an

123 et 118 av. J.-C.. La ville de Dertona exerça la fonction de nœud

viaire important; par celui-ci passaient la Via Fulvia (qui menait à

Turin), la Via Postumia (qui reliait Gênes à Aquilée en passant par

Libarna), une partie de la Via Æmilia Scauri, ensuite la Via Iulia

Augusta, qui reliait la plaine du Pô à Vada Sabatia (l’actuelle Vado

Ligure) et la ‘Via’ de Vercelli, appelée ainsi à cause de sa

destination.

Dans le territoire autour de Tortone, on peut encore ‘lire’ clairement

des répartitions en ‘centuries’. Les restes de la ville romaine antique

ont émergé lors des travaux du bâtiment à partir de la première

moitié du siècle dernier; des fouilles archéologiques programmées,

remontant à des années plus récentes, ont découvert de courts

segments de pavé urbain, les restes d’un dallage en ‘opus signinum’,

des parties d’aqueduc, des murs, des monuments funèbres en forme

de tumulus.

au Ier siècle av. J.- C., aux caractéristiques de

construction et à l’orientation parallèles à celles

de l’enceinte des murs de Via alle Fonti. La

présence de contreforts sur le côté extérieur de la

structure rappelle des travaux de terrassement en

"opus vittatum", que l’on retrouve dans l’Italie

centrale et méridionale à partir du IIIe-IIe siècle

av. J.- C.

Dans l’espace

adjacent au

cimetière urbain,

on a retrouvé un

pan consistant de

structure muraire

remontant

Structure publique

Romaine - Via Rinarolo

Page 11: Tortona une ville à vivre

Nécropole Romaine - Via Emilia

En sortant de Tortone en direction de Voghera,

le long de la Via Emilia (correspondant à

l’antique Via Postumia), sur le côté droit de la

route, on trouve une nécropole romaine. Au

croisement avec Via F.lli Pepe, on voit encore

deux monuments funéraires en podium, datables

du premier âge d’Auguste. Construits en blocs

d’arénaire, ces mausolées sont dépourvus de

chambre sépulcrale intérieure; en effet, ils

n’étaient utilisés que comme monuments pour la

couverture du lieu de sépulture.

En continuant toujours vers Via Emilia, mais sur

le côté gauche, au croisement avec Via degli

Orti, on trouve une structure en enclos et le socle

d’un autre monument funéraire. La dislocation

des restes monumentaux de la nécropole fait

présumer que les sépulcres ne se trouvaient pas à

des distances régulières mais étaient organisés

par ‘noyaux’, en commençant par les zones les

plus proches du centre urbain.

Reste Muraire Romain - Via alle Fonti

L’imposante structure de Via alle Fonti, entrecoupée par une tour

rectangulaire conservée sur une hauteur d’environ deux mètres,

remonte à l’époque romaine républicaine, lorsqu’elle constituait la

partie orientale des remparts de la ville; son orientation est

parfaitement cohérente à la répartition en centuries du territoire

environnant, encore lisible dans quelques zones.

La construction des murs a intercepté des structure en fossé de

l’Âge du Fer (seconde moitié du VIe siècle- première moitié du

Ve av. J.- C.), indiquant une période d’habitation précédente.

La technique de construction consiste en un noyau de pierres

jetées irrégulièrement (à sec), revêtu à l’extérieur par un parement

de blocs calcaires, alignés en rangées horizontales et régulières.

Des interventions de remplissage, réalisé au moyen de briques,

également récupérées, et de blocs de pierre, datent du XVIe siècle,

moment où l’on pense établir la dernière phase de restauration et

d’utilisation de la structure de défense.

Restes de l’Hôpital de Santa

Croce - Via Emilia

Durant les fouilles de 1989, ont émergé des restes de

l’église et de l’hôpital de Santa Croce, remontant à la fin

du XIIe siècle et consacré à Saint Jean, protecteur de

l’ordre des ‘Gérosolimitains’. L’église, située sur le côté

droit, présente une nef unique qui s’achève par une abside

semi-circulaire en maçonnerie de galets et de pierres. Des

traces du dallage n’ont pas été récupérées, les structures

n’étant conservées qu’au niveau des fondations. Sur le

côté sud se trouve un bâtiment de forme rectangulaire,

dont on n’a pu identifier qu’une partie des murs. Les

édifices peuvent être interprétés comme la domus et

l’hospitalis proprement dits.

Ci-dessus et à gauche:

documentations et photos des restes

de la Nécropole romaine

À la page ci-contre: un plan des

voies romaines, origine de

l’installation de la colonie Derthona

et restes des murs de via Alle Fonti

Page 12: Tortona une ville à vivre

Notre parcours idéal part du centre ville,

Piazza Duomo, qui donne sur Via Emilia,

depuis toujours axe viaire principal de la

ville, partiellement identifiable avec le

"cardus" romain.

Le Centre historique,

Via Emilia Via Emilia

Elle remonte à Via Aemilia Scauri, l’antique route romaine faite construire par

le censeur Marcus Emilius Scaurus en 109

av. J.- C. aussi bien pour relier Luni à

Vada Sabatia (actuellement Vado Ligure)

et éviter, en traversant l’Apennin, le

parcours côtier escarpé, que pour intégrer

les liaisons viaires terrestres entre Rome et

les Gaules.

Page 13: Tortona une ville à vivre

I Portici (Les Arcades) – Déjà au XIVe siècle, les

arcades existaient sur la place publique, elles allaient

vers Porta San Quirino, dites également “Portici Vecchi”, où la Banca San Paolo a son siège à

l’heure actuelle; les arcades le long de Via Emilia, appelés aussi “Portici

Frascaroli” d’après l’ingénieur auquel on doit leur conception, remontent à

1848, tandis que les arcades face à la Cathédrale, également appelées

“Portici Nuovi”, datent de 1877-1879.

Les blasons des

familles nobles

locales d’autrefois

et de nombreux

portraits de

Tortonais illustres

sont visibles sur le

plafond des Portici

Frascaroli.

Page 14: Tortona une ville à vivre

Piazza Duomo Depuis toujours lieu d’échanges

commerciaux, de manifestations

religieuses et civiles, de relations et

de pause dans les moments de loisirs.

Sur la place actuelle surgissait l’ancienne

église de San Quirino, détruite en 1574

pour édifier la nouvelle cathédrale

consacrée à Santa Maria Assunta et San

Lorenzo. Conçue selon les canons établis

par le Concile de Trente, la nouvelle

construction causa la démolition de

nombreux édifices. En même temps que

les travaux pour la construction du

‘Duomo’, commencèrent aussi ceux pour

la construction du Palais de l’Évêque.

Petit Palais Médiéval - Corso Leoniero, Piazza Duomo

Les origines de la construction remontent très probablement à la fin

du XIVe et au début du XVe, période où les Visconti, entrés en ville

en 1347, devinrent promoteurs d’un vaste projet de réaménagement

urbain qui fut réalisé dix ans plus tard par Galeazzo II avec la

restructuration et l'agrandissement des murs. Les premières nouvelles

documentent la destination d’usage des locaux à la fin du XVIIIe,

début du XIXe, lorsque l’habitation fut destinée à un usage

commercial, un hôtel, puis la boutique d’un sellier, pour être utilisée

ensuite au XXe comme résidence par les sœurs Banchieri, modistes.

Elle a hébergé pendant plusieurs années le magasin caractéristique

d’objets religieux Veggetti.

Depuis 1999 le palais appartient à la Fondazione Cassa di Risparmio di

Tortona et comprend son siège légal et ses bureaux opérationnels. Le

monument historique, positionné au cœur de la ville, représente une

référence importante dans le tissu culturel du territoire; il est devenu en

quelques années le noyau d’un petit centre culturel comprenant quelques

édifices adjacents où sont situées la Salle de Colloques, la Pinacothèque et

la Bibliothèque de l’Organisme (voir p. 20)

Page 15: Tortona une ville à vivre

Palais de l’Évêché - Piazza Duomo

Les travaux pour la construction de l’édifice commencèrent en 1578 par la

volonté de Monseigneur Cesare Gambara et furent achevés en 1584. Il fut

agrandi ensuite par l’aménagement des archives historiques. En 1661, on

compléta “il passetto”, un arc qui reliait directement le palais de l’évêque

à la cathédrale et d’où, par le biais du grand escalier, on descendait dans la

nef droite. L’aménagement actuel à l’intérieur de l’édifice remonte à des

travaux effectués de 1896 à 1904. Du côté qui donne sur Piazza Duomo se

trouvent le salon d’honneur et l’antichambre épiscopale, décorés par la

fresque de l’illustre peintre Rodolfo Gambini.

Séminaire du Diocèse, prés du Palais de l’Évêque, Via Seminario

(donnant sur Via Emilia).

Résultat d’une série d’agrandissements et changements durant des siècles.

L’édifice originel date de la période fin XIIe-début XIIIe siècle; l’edifice

actuel est le résultat des agrandissements du XIXe siècle. Actuellement

siège du Centre Culturel du Diocèse (v. p. 25)

Actuellement le Diocèse de

Tortona compte 314

paroisses réparties sur trois

régions : Piémont,

Lombardie et Ligurie.

Piazza Duomo,

vue Portici Nuovi

(Nouvelles arcades)

et Portici Vecchi

(Anciennes arcades)

Palais de l’Évêché:

l’Antichambre avec

les portraits des

Évêques

Page 16: Tortona une ville à vivre

Elle était dénommée autrefois Piazza

Santo Stefano, d’après le nom du

monastère bénédictin homonyme fondé

au XIe siècle et situé dans la zone entre

les Via Zenone, Via Carlo Mirabello et

Via Sada actuelles. Devenue place

publique au XIXe, depuis 1850 elle fut

le siège de différents marchés, parmi

lesquels celui du vin et des volailles et,

dans les années 20 du XXe, du

fromage.

Piazza Malaspina

En 1929, la place fut agrandie et, au centre

de celle-ci, on plaça une fontaine,

remplacée ensuite par l’actuelle. Palazzo

Barenghi domine la place vers le sud.

Édifié en 1789, il appartint, entre autres, à

la famille des marquis gênois de

Campofregoso, dont les blasons trônent

dans les salles du bel étage, décorées par

des motifs néoclassiques datés de 1790;

dès le début du XXe siècle, il devint la

propriété de la famille Barenghi.

L’édifice placé face au Palazzo

Barenghi, dont la façade est

finement décorée par un cadran

solaire, accueillit la Casa di San

Barnaba, fondée au XIIIe siècle.

Il devint par la suite le siège du

Monastero delle Umiliate et, en

1603, les religieuses

dominicaines de Sainte

Catherine, ordre supprimé en

1802, y emménagèrent.

Page 17: Tortona une ville à vivre

Piazza Gavino Lugano

L’espace, occupé autrefois par des habitations

malsaines et délabrées, fut assaini à la fin du XIXe

siècle, devenant le lieu du marché des fruits, légumes et

autres denrées alimentaires. En 1889, on y édifia le

Palazzo della Banca Popolare (alors Banca Popolare di

Tortona, fondée en 1871, actuellement Popolare di

Novara), dont la façade et les parties décoratives

raffinées montrent un revivalisme éclectique

typiquement ‘fin de siècle’.

En 1890, on plaça au centre de la place le Monument

aux soldats morts dans les Guerres d’Indépendance.

Œuvre du sculpteur Odoardo Tabacchi, il fut érigé par

la volonté de la Société Ouvrière de Secours Mutuel et

fut appelé Tortona dolente pour célébrer l’héroïsme des

Tortonais morts dans les batailles.

Piazzetta G. Marconi, dite de la “Merì”

La présence du bureau du “Maire”, le

maire napoléonien, dans le Palazzo

Guidobono contigu, modifia le nom de

la zone qui fut dénommée à la

française la “Mairie”, communément

appelée par les Tortonais “ra piassa dra

merì" (la place de la mairie).

Il y a des siècles, elle était connue

comme la Piazzetta dell’Annunziata,

car l’église du monastère homonyme

des sœurs agostiniennes donnait sur

celle-ci.

Page 18: Tortona une ville à vivre

Piazza Aristide Arzano et

Palazzo Guidobono La place est caractérisée par la présence du Palazzo Guidobono, du

XVe siècle, et d’une tour municipale, reconstruite sur le tracé d’une

construction plus ancienne. L’aspect actuel de la place est le produit

de la transformation urbaniste à laquelle la ville fut soumise dans les

années 40 du siècle dernier. Au cours des interventions, on démolit

quelques maisons qui se trouvaient devant le Palazzo Guidobono et

une partie du palais lui-même, ouvrant le nouvel espace intitulé

ensuite au général Aristide Arzano, promoteur en 1903 de la “Société

pour les études d’histoire, économie et art du Tortonais”, grâce à

l’impulsion duquel naquirent par la suite le Musée et la Bibliothèque

Municipale.

Palazzo Guidobono. Édifié comme

demeure seigneuriale au XVe siècle, il

appartint à une branche des Guidobono

de Tortone qui le léguèrent aux

Guidobono, feudataires et ensuite comtes

de Castellaro et Monleale, au début du

XVIIIe siècle. Amplement restructuré, il

fut destiné au siège du gouverneur de la

ville et de la province sous la maison de

Savoie. De la fin du XIXe siècle au début

du XXe, il fit office de centre

administratif de la ville; en effet, on y

transféra le siège de la municipalité

Républicaine; il devint la demeure

du “Maire” napoléonien. En 1939-

1942, l’architecte Carlo Ceschi

réalisa la façade actuelle en style

gothique. Depuis le milieu des

années 50 jusqu’en 1996, il accueillit

les Instituts Culturels Municipaux:

Musée Romain, Bibliothèque et

Pinacothèque Municipales. À l’heure

actuelle, il est le siège du Bureau

IAT (Informations et Accueil

Touristique) et d’expositions

temporaires (voir p. 22).

Le Palais recèle une porte en bronze,

une œuvre importante et très bien

exécutée, probablement du XIXe

siècle. Le plafond en bois du XVe

siècle, aux motifs héraldiques, est

également remarquable. Au rez-de-

chaussée se trouve le Sarcophage de

Publius Elius Sabinus, datable de la

seconde moitié du IIIe siècle ap. J.-

C.; ce sarcophage est constitué par

une caisse en marbre blanc de taille

considérable, orné par une série de

bas-reliefs, fait sculpter par une

‘liberta’, esclave libérée d’origine

grecque, en honneur de son fils mort

jeune. Au sous-sol, on peut voir des

restes de maçonnerie et d’un sol en

mosaïque romains, ainsi qu’une

“niviera” de la Renaissance,

récipient pour la neige, utilisé

autrefois pour collecter la neige

durant les mois d’hiver et conserver

la nourriture périssable.

Page 19: Tortona une ville à vivre

Biblioteca Civica

En 1805, le gouvernement français céda cet

espace à la municipalité de Tortone. C’est sur

l’église préexistante du monastère des sœurs

agostiniennes de l’Annunziata que fut construit

de 1826 à 1830, d’après le projet de l’architecte

Carlo Randoni, le Regio Collegio qui comprend

actuellement la Bibliothèque Municipale et les

Instituts Culturels Municipaux. L’aube de la

bibliothèque municipale date de 1904, année à

partir de laquelle les livres furent rendus

disponibles au public à l’intérieur d’une salle

dans le Palais Municipal. De sa longue histoire

citadine elle conserve des témoignages

significatifs et précieux: quelques manuscrits,

différents parchemins et de nombreux

"cinquecentine" (livres imprimés au XVIe siècle).

La bibliothèque municipale actuelle a été intitulée

à Tommaso de Ocheda (né à Tortone en 1757),

illustre savant et érudit. Cloître du Couvent de l’Annunziata Situé dans le centre historique de la ville à côté

du Palais Municipal et du Théâtre, il conserve

un côté ‘survivant’ du cloître du XVe siècle du

couvent des sœurs agostiniennes de

l’Annunziata, supprimé en 1802. Il constitue un

des rares témoignages architecturaux du passé

médiéval citadin.

La structure est répartie en un rez-de-chaussée

rythmé par des colonnes en tomettes et par un

étage supérieur articulé en une loggia avec

voûtes à croisière et arcs en plein cintre,

soutenus par de minces colonnes à section

ronde.

Sur un côté de Piazza Arzano, Via Carlo

Mirabello, se trouvent le Palais Municipal,

siège de la Bibliothèque Municipale et le

Cloître du Couvent de l’Annunziata

adjacent au Théâtre Municipal.

À l’intérieur de l’édifice on peut admirer le

tableau “La Costanza dei Tortonesi”, (La

constance des Tortonais), également connu

comme “La Sete dei Tortonesi” (La soif des

Tortonais), oeuvre destinée à l’Exposition

Universelle de Paris en 1867, réalisée par le

peintre turinois Andrea Gastaldi et

représentant la scène du siège de Tortone de la

part de Frédéric Barberousse en 1155

Page 20: Tortona une ville à vivre

Les Familles

Nobles et

leurs Palais

Palazzo Guidobono Cavalchini

Garofoli - Via San Marziano

Il appartint dès le Moyen-Âge à la famille Guidobono-

Cavalchini. En 1603 il fut légué à Guglielmo

Guidobono-Cavalchini mais avec l’obligation pour celui-

ci d’acquérir le nom de Boniforte Garofoli; c’est pour

cette raison qu’à partir du XVIIe siècle l’édifice fut

défini Palazzo Garofoli. De 1769 à 1773, ce palais fut

complètement restructuré par l’architecte Carlo Riccardi

de Milan, adoptant l’aspect actuel; à cette occasion, il fut

uni à l’église paroissiale de San Giacomo adjacente,

reconstruite dans cette même période en style baroque.

Le Palazzo Guidobono Cavalchini

Garofoli, un des édifices privés les plus

prestigieux de la ville, hébergea de

nombreuses personnalités, parmi

lesquelles Napoléon en 1796, le Pape Pie

VII en 1814 et San Giovanni Bosco en

1863.

Page 21: Tortona une ville à vivre

Palazzo

Passalacqua Via Passalacqua

Depuis 1541 résidence de

la Famille Passalacqua,

l’édifice fut agrandi au

XVIIIe siècle par l’ajout

d’une nouvelle aile, tandis

que la façade fut redéfinie

dans la première moitié du

XIXe siècle.

Sous le porche se trouve une fresque

de Luigi Vacca représentant

L’enlèvement d’Europe, peint vers

1838. Sur la paroi de l’escalier à

double rampe et balustrade trône un

grand blason des Passalacqua. À

l’heure actuelle, l’édifice est une

résidence particulière.

Palazzo Busseti - Via Giulia

Ce palais appartint pendant des siècles à la famille Busseti,

parmi les plus anciennes de la noblesse tortonaise. En 1579, à

l’intérieur de certaines pièces de l’édifice, fut hébergée

Cristierna di Danimarca, duchesse de Lorraine et nouvelle

Dame de Tortone.

La partie la plus ancienne, donnant sur Via Giulia, remonte

probablement à la seconde moitié du XVIe siècle ou au début

du XVIIe. La décoration riche, les meubles précieux et les

nombreuses œuvres d’art présentes dans de nombreuses pièces

de la résidence des marquis furent perdus à partir du XIXe

siècle à cause de partages d’héritages.

En 2003, l’ensemble tout entier a été vendu à une société

privée.

Casa del Pozzo - Via Pinto

Exemple de bâtiment du bas

Moyen-Âge. De 1670 au milieu du

XIXe siècle, des documents

attestent son appartenance à la

Sacrestia del Duomo; en effet, elle

est également connue comme

“Maison du chapitre”. Dans les

années 30, elle fut achetée par la

Società Storica Tortonese et donnée

à la Ville.

Une édicule de la façade fut peinte

a fresco avec l’image de la Vierge

par le peintre Mario Patri.

Photos ci-dessus:

Palazzo Passalacqua:

la grille qui, du

vestibule, mène à la

cour interne et la porte

cochère donnant sur

Via Passalacqua

Page 22: Tortona une ville à vivre

Per

sonnag

es

illu

stre

s

San Luigi Orione

(Pontecurone 1872 -

San Remo 1940)

Fondateur de la Piccola

Opera della Divina

Provvidenza, d’internats

et de pensionnats,

d’œuvres charitables et

d’assistance aussi bien en

Italie que dans le monde,

il fut béatifié en 1980 et

proclamé saint par le

Pape Jean Paul II en

2004. On lui doit la

construction du

Sanctuaire de la

Madonna della Guardia,

inauguré en 1931.

Giuseppe Pellizza da Volpedo (Volpedo 1868 - 1907)

Peintre divisionniste, lié aux thèmes sociaux qui

l’amenèrent à la réalisation du célèbre “Quarto

Stato”. Né à Volpedo dans une famille de petits

propriétaires fonciers, il fréquenta les meilleures

Académies artistiques italiennes en suivant les

enseignements de grands artistes, tels que

Tallone, Pio Sanquirico et Fattori à Florence. Il

voyagea beaucoup, également à l’étranger, et la

fréquentation et l’échange épistolaire fréquent

avec d’autres artistes, engagés socialement à

l’époque dans l’expérimentation de la technique

divisée, marquèrent des moments importants de

sa vie artistique. Il se suicida à 39 ans suite à la

perte tragique de son épouse.

Tortone énumère parmi ses

habitants, ou parmi ceux qui en

quelque sorte sont liés à la ville, des

personnages illustres et célèbres,

dont plusieurs ont été peints sur le

plafond des arcades Frascaroli avec

les blasons des familles nobles

locales d’autrefois.

Lorenzo Perosi (Tortone 1872 - Rome 1956)

Prêtre, compositeur de

musique sacrée et

Directeur perpétuel de la

Chapelle Sixtine par la

la volonté du Pape Léon XIII; connus pour ses

oratorios, ses messes polyphoniques et ses

motets, il fut nommé Académicien d’Italie sur la

proposition de Pietro Mascagni. Ses

compositions sont encore exécutées dans les plus

grands théâtres nationaux et étrangers.

Page 23: Tortona une ville à vivre

Angelo Barabino (Tortone 1883 - Milan 1950)

Déterminante pour lui, la

fréquentation de Giuseppe

Pellizza, dont il suivit la leçon

artistique en adhérant tout de suite

au divisionnisme et en préférant

les thématiques sociales. En 1907,

après la mort de Pellizza, il

compléta un tableau inaccompli, Il

girotondo (La ronde), en

s’identifiant aux mêmes valeurs

picturales.

Peppino Sarina (Broni 1884 - Tortone 1978)

Marionnettier provenant de Lodi installé à

Tortone et principal membre d’une célèbre

famille de marionnettiers; autodidacte en

plusieurs domaines de la culture et disciplines

artistiques – de la musique à l’histoire, à la

littérature et à la peinture – il a légué à ses

héritiers un précieux patrimoine comprenant des

centaines de marionnettes, scénarios, partitions,

matériel théâtral, textes divers et une très riche

bibliothèque.

Fausto Coppi (Castellania 1919 - Tortone 1960)

Surnommé Il Campionissimo, il est

considéré l’un des plus grands

cyclistes de tous les temps. Il

remporta cinq fois le Giro d’Italia et

deux fois le Tour de France. Dans le

cyclisme sur piste, il fut champion

du monde de poursuite et battit le

record de vitesse horaire de 1942 à

1956. Un autre cycliste illustre fut

Giovanni Cuniolo (1884-1955);

cycliste tortonais trois fois

Champion d’Italie, il établit le

record de l’heure en 1906.

Enrico Bellone (Tortone 1938 - 2011)

Physicien et historien de la

science. Il a été professeur

ordinaire d’Histoire de la

Science à l’Università

degli Studi de Milan et

directeur des revues “Le

Scienze” et “Mente e cervello”. Auteur de

nombreuses et importantes études à caractère

scientifique ainsi que de publications, il est

considéré parmi les plus grands connaisseurs

au monde de la pensée de Galilée.

Giuseppe

Romita (Tortone 1887 - Rome

1958)

Homme politique

socialiste, il fut

obligé de vivre en

résidence surveillée à l’époque

fasciste. Redevenu libre, il entra dans

le Comité de Libération Nationale. Il

remplit la tâche de Ministre lors de

différents gouvernements; il fut

responsable du déroulement régulier

du référendum “monarchie

/république” du 2 Juin 1946.

Sur son initiative on fonda, dans les premières

années du siècle dernier, la "Società per gli

studi di storia, economia ed arte del Tortonese"

(Società Storica Iulia Dertona), dont il devint le

Président. Il se battit avec ténacité pour la

valorisation et la sauvegarde du patrimoine

tortonais, promouvant aussi la constitution du

Musée Municipal et de la Bibliothèque.

Général Aristide Arzano (Tortone 1886 -Annone Brianza 1943)

Il entreprit la carrière militaire

dans le corps des Bersaglieri,

atteignant le grade de général. Il

fut parmi les fondateurs de la

Caisse d’Epargne de Tortone et de

la Cave Sociale.

Page 24: Tortona une ville à vivre

Elle contient une centaine

d’œuvres exécutées au XIXe siècle

et au XXe par les plus grands

artistes divisionnistes. Aujourd’hui

c’est le corpus le plus consistant

des œuvres de Pellizza.

“Le Divisionnisme”

représente une exposition

permanente, un espace muséal

ayant pour but d’approfondir

la naissance, la formation et le

développement d’un

phénomène italien d’une

importance primaire, célébré

récemment à l’étranger et

objet d’un intérêt croissant.

Cette collection illustre un moment

fondamental de la culture artistique italienne

au XIXe siècle et au XXe dans tout son

contexte historique et social à travers le

dialogue du noyau originel des toiles de

Giuseppe Pellizza da Volpedo avec les achats

ciblés successifs des œuvres d’artistes

importants qui, dans le domaine national, sont

devenus interprètes de la “peinture divisée”.

Les tableaux tracent un parcours de haut

niveau, allant de l’expérimentation

chromatique de la ‘scapigliatura’ à

l’application plus mûre de la technique divisée

de la part des artistes socialement engagés des

années 90 du XIXe siècle, jusqu’aux

approches empiriques dans le domaine

symboliste et aux premiers essais des futuristes

pour lesquels le divisionnisme constituait le

langage de la modernité.

Près de chefs-d’œuvre tels que Piazza

Caricamento de Plinio Nomellini, Mi ricordo

quand’ero fanciulla (Entremets) d’Angelo

Morbelli, Il seminatore de Carlo Fornara, Ona

Art et Culture

Page 25: Tortona une ville à vivre

staderada (La venditrice di frutta) d’Emilio

Longoni, acquisition récente, nous trouvons, en

commodat, des œuvres également significatives de

Giovanni Segantini, Vittore Grubicy, Gaetano

Previati et Giuseppe Pellizza, surtout le célèbre

tableau La processione, appartenant au Musée

National de la Science et de la Technologie

Leonardo da Vinci à Milan. Le côté unique de la

collection est également dû à la présence d’œuvres

moins connues, comme Cariatidi de Baldassare

Longoni, Lavoro notturno alla stazione Termini de

Giovanni Battista Crema et Il traino del cannone de

Giuseppe Cominetti, en plus d’autres témoignages

pré-divisionnistes, concernant en tout cas les

recherches techniques et sociales des artistes qui

devinrent, quelques années après, des interprètes

importants du divisionnisme tels que Pellizza et

Longoni. L’aménagement, contrairement au

catalogue de la collection qui suit un ordre

chronologique, vise également à mettre en évidence

les affinités entre les œuvres des différentes zones

géographiques, en cherchant des comparaisons

insolites, parfois même surprenantes. Un exemple

en est le rapport entre Serafino Macchiati et

Giacomo Balla durant une courte collaboration

parisienne en 1900 ou entre Guglielmo Amedeo

Lori, Plinio Nomellini et Benvenuto Benvenuti, unis

par la matrice toscane commune, filtrée à travers le

mûrissement de leurs poétiques personnelles. Parmi

les exposants des différents divisionnismes, il ne

faut pas oublier le tortonais Angelo Barabino

auquel on a rendu un hommage mérité par une salle

d’exposition qui lui est dédiée et qui représente sa

production la plus intense et créative.

Fondazione C.R.Tortona

Corso Leoniero, 2 au coin avec Piazza Duomo – tél. 0131.822965

www.fondazionecrtortona.it

Horaires d’ouverture

Mai-Septembre: samedi et dimanche de 15h30 à 19h00

Octobre-Avril: samedi et dimanche de 15h00 à 18h30

Sur réservation, également en semaine, pour des groupes et des classes

Fermé le lundi. Entrée gratuite

Plinio Nomellini “Piazza

Caricamento”, 1891 détail

Huile sur toile, 120x160 cm

Carlo Fornara “Il seminatore” (Le

semeur), 1895

Huile sur toile, 26,5x34 cm

Giuseppe Pellizza “Mattino di

maggio” (Matin de Mai) ou

“Alberi e nubi” (Arbres et

nuages), 1903

Huile sur toile avec application sur

bois, 40x59 cm

En haut, page ci-contre:

Angelo Morbelli “Mi

ricordo quand’ero fanciulla

(Entremets)”, 1903

Huile sur toile, 71x110,5 cm

En bas: Emilio Longoni

“Ona staderada” ou “La

venditrice di frutta” (La

fruitière), 1891

Huile sur toile, 154x91 cm

Page 26: Tortona une ville à vivre

Palazzo Guidobono

Siège d’Expositions

Page 27: Tortona une ville à vivre

En attendant d’accueillir à nouveau la collection

archéologique du Musée Municipal, le Palazzo

Guidobono est devenu la référence pour des

expositions temporaires tendant à valoriser les

différentes formes artistiques.

La peinture, la photo, la sculpture, l’art

classique et contemporain, des artistes à la

renommée internationale et des noms

émergents s’alternent dans ce cadre superbe

par une approche unissant la valorisation de

l’artiste et l’offre aux visiteurs de multiples

occasions et inspirations à caractère culturel.

Page 28: Tortona une ville à vivre

Musée de Machines Agricoles Orsi

Exemple d’archéologie industrielle, le musée occupe

actuellement l’espace de l’ancienne fabrique de tours de

l’entreprise Orsi, sur une extension d’environ 1.800 m2.

Orsi, fabrique de machines agricoles,

démarra à la fin du XIXe siècle pour

devenir ensuite, dans les années 30 et

40 du XXe siècle, une réalité

industrielle au niveau national, parmi

les premières de son secteur. Dans

l’après-guerre, les difficultés sur le

marché augmentèrent et, après

diverses vicissitudes, en Juillet 1964,

l’entreprise fut obligée de déclarer

faillite. Par la suite, la zone

industrielle désaffectée fut achetée

par la Ville de Tortone et le

complexe subit différentes

transformations au fil des ans.

L’exposition permanente est

composée de vingt-deux

exemplaires des Collections Orsi et

Berri et comprend, à part le

premier tracteur “tête chaude” de

l’entreprise Orsi de 1927, des

tractrices, locomobiles, presses à

fourrages, batteuses et

moissonneuses-batteuses qui

documentent toute la production

de l’entreprise allant des origines

jusqu’à la fin des années 50.

Museo Orsi

Via Emilia, 446

Ouverture:

sur réservation; également ouvert à

l’occasion de manifestations

organisées par la Mairie de Tortone

Entrée gratuite

Office du Tourisme et des Manifestations

0131 864290/864297

[email protected]

Page 29: Tortona une ville à vivre

Centre Culturel Diocésain Via Seminario 7

Comprend l’Archive Historique, la Bibliothèque et le Musée d’Art Sacré.

L’Archive Historique Diocésain Après des années de réaménagement

(2001-2007) c’est une réalité

fonctionnelle et stable. Il représente un

des archives les plus grands du

Piémont et conserve un immense

patrimoine d’une remarquable

importance historique; l’archive

compte environ 1200 parchemins (le

plus ancien remonte à 965) et couvre

un arc temporel très vaste allant du Xe

au XXe siècle.

La Bibliothèque Diocésaine Elle dispose d’une salle aménagée

pour la conservation et la consultation

de matériel rare et précieux,

comprenant manuscrits, incunabuli et

de nombreux livres du XVIe siècle.

Le Musée d’art sacré Il contient des œuvres provenant du

Palais de l’Évêque, du Séminaire, des

paroisses du Diocèse ainsi que des

Collections Municipales.

www.diocesitortona.it

[email protected]

Le parcours muséal se décline en différentes sections.

Salle des Biens des Archives et des Livres - exposition de

quelques parchemins, papiers des archives, deux feuilles

parmi celles qui restent du Codex Purpureus de Sarezzano,

des Évangiles très précieux, en parchemin, datables entre la

fin du Ve et le début du VIe siècle; d’importantes éditions de

livres appartenant à la Bibliothèque du Séminaire.

Section antique (siècles XV-XVI), avec l’exposition du

précieux triptyque sur table de Macrino d’Alba, signé et daté

1499.

Salle du Lorète - consacrée à la décoration provenant de l’ex

basilique tortonaise de S. Maria di Loreto.

Salle des peintures du XVIIe siècle - consacrée aux artistes

piémontais et lombards actifs dans le Diocèse entre fin XVIe

et XVIIe.

Galerie des Évêques - collection de portraits d’évêques du

XVIIe au XIXe siècles, à côté de mitres, crosses et objets en

argent leur appartenant.

Œuvres des siècles XVIIIe – XIXe - tableau provenant du

territoire diocésain, en particulier de l’au-delà du Pô et du

versant ligure-piémontais du Diocèse.

Ci-dessus: Archives historiques du Diocèse, incunabulum

et détail du Codex Purpureus de Sarezzano.

Ci-dessous: autre détail du Codex Purpureus de Sarezzano.

Guglielmo Caccia dit Il

Moncalvo (1606), “Madonna

col Bambino, Sant’Anna e

Santa Margherita”

Giovan Mauro della Rovere dit

Il Fiamminghino (1613), “Pietà

con i Santi Francesco, Carlo

Borromeo e un donatore”

Pour INFOS:

du lun au ven matin.

Tél : 0131-816609

(Bureau des Biens Culturels)

sam et dim après-m.

Tél : 0131-1922731

Page 30: Tortona une ville à vivre

Le Théâtre Municipal Édifié d’après un projet de

l’ingénieur tortonais Pietro

Pernigotti en 1836-1838, il est

considéré depuis toujours un

joyau par l’harmonie et la grâce

de sa structure.

Après son inauguration en Mai 1838,

il eut cent ans d’une riche activité

artistique, avec plus de 80 saisons

documentées. 1939 fut la seule vraie

saison lyrique et, à part quelques rares

spectacles dans l’après-guerre, le

théâtre fut fermé en 1952. Il demeura

tel jusqu’aux années 80, lorsque les

interventions de restauration

commencèrent. Ayant récupéré sa

splendeur primitive, le 2 Mai 1990 il

fut inauguré pour la deuxième fois,

redevenant ainsi patrimoine de la

communauté tortonaise.

À l’extérieur, les différents espaces sont

uniformisés par une façade continue et

les fenêtres sont surmontées par des

frises en stuc; on peut remarquer trois

médaillons avec les portraits de

Métastase, Goldoni et Alfieri. Un

faîtage avec l’écusson de la Ville de

Tortone couronne la façade.

L’intérieur, à trois étages de loges, avec

un parterre à la forme caractéristique en

fer à cheval et le paradis, est finement

décoré par des frises et des stucs. Le

médaillon central de la voûte représente

“Minerve qui couronne la Musique, la

Poésie et la Peinture”, tandis que le

rideau historique est consacré à la

“descente d’Orphée aux enfers”, tous

deux œuvres du peintre-scénographe

turinois Luigi Vacca.

Saison théâtrale

Depuis 1990, le Théâtre Municipal, pendant

la période automne-printemps, accueille la

saison théâtrale de prose avec une affiche

riche en spectacles de tous genres, en

mesure de conjuguer la qualité à l’attrait et

représentés par les plus grands groupes

théâtraux nationaux. Rien, que pour citer

quelques noms de ceux qui ont ‘foulé’ la

scène tortonaise: Giorgio Albertazzi,

Vittorio Gassman, Rossella Falk, Paolo

Villaggio, Giuseppe Pambieri, Sebastiano

Somma, Valeria Valeri.

Mais ce Théâtre est également musique. La

saison de concerts est confiée à

l’Association citadine “Amis de la Musique”

qui, depuis toujours, amène à Tortone les

grandes œuvres de la musique classique

exécutées par des musiciens importants,

performants, voire même de renommée

internationale.

Page 31: Tortona une ville à vivre

Le Musée de la Mer Mais que font les marins à

Tortone? À l’époque de la

seconde guerre mondiale, les

florissantes usines

métallurgiques et mécaniques

du Tortonais (comme Orsi,

Cmt et Graziano) fournissaient

à la marine militaire de jeunes

ouvriers experts (experts en

torpilles, motoristes, etc.);

c’est ainsi que de nombreux

Tortonais partirent pour

l’armée de mer, d’abord à La

Spezia ou à Tarente, ensuite

plus loin dans la Méditerranée.

En 2004 est née l’Association

Nationale Marins d’Italie

(A.n.m.i.) “Lorenzo Bezzi” –

Groupe de Tortone qui, en

Juin 2010, s’est occupée de la

réalisation du Musée.

Allant des ancres de l’époque

romaine aux œuvres les plus

récentes, le musée offre un

voyage émouvant à l’intérieur

de l’histoire de la Marine

Italienne.

Parmi le matériel exposé: un

Tricolore de la Maison Savoie,

d’autres documents signés par

Gabriele D’Annunzio durant

l’occupation de Fiume, les

instruments utilisés pour naviguer

et communiquer et l’équipement

pour les incursions sous-marines,

en plus des uniformes d’origine

des marins. Les modèles de

navires célèbres ne manquent pas,

parmi lesquels l'Ammiraglia della

Marina pendant la 2e guerre

mondiale, la "Corazzata Roma", le

navire-école "Amerigo Vespucci"

et le plus récent "Porte-avions

Cavour".

Académie Musicale

Lorenzo Perosi

Fondée en 1907 et consacrée au génie tortonais

de la musique sacrée, connu par ses oratorios,

ses messes polyphoniques et ses motets, c’est une

des écoles musicales les plus anciennes du

Piémont; la didactique est organisée en un

département de musique classique et moderne.

“Perosiana”

Le Festival Perosiana débuta en 1995 pour

commémorer l’œuvre de Don Lorenzo Perosi,

protagoniste du renouveau de la musique

sacrée allant de la fin du XIXe siècle au début

du XXe, période pendant laquelle ses œuvres

les plus représentatives se répandirent dans le

monde entier en obtenant des avis

enthousiastes. Depuis il a touché

systématiquement une bonne partie de la

production de Perosi comprenant, à part la

musique sacrée, de la musique de chambre, de

grandes suites symphoniques, des morceaux

pour orchestre et instruments à vent et des

œuvres pour orgue. Les exécutions ont lieu à la

Cathédrale et dans les églises de la ville.

Depuis quelques années, Perosiana est devenu

un rendez-vous biannuel; il est organisé par

l’Accademia Lorenzo Perosi.

Le Musée de la Mer Via Pernigotti, 12

infos et réservation pour

la visite 335.6715822

348.1498791

Entrée gratuite

Page 32: Tortona une ville à vivre

Don Orione,

le prêtre des

poëlons cassés

Pendant l’hiver 1931, Don

Orione parcourt le diocèse,

village par village, en quête

du cuivre nécessaire à la

réalisation de la statue de

la Madone.

“J’vous demande pas d’argent

[…] maintenant je cherche vos

casseroles cassées! Écoutez:

vous n’avez pas à la maison

quelques vieilles casseroles ou

quelques vieilles poêles en

cuivre, que vous n’utilisez

plus? Quelques chaudières

cassées, chaudrons, poêles,

casseroles, des bassinoires,

quelques marmites à m’offrir

pour faire la statue de la

Madone? Vous n’auriez pas

des louches, des écumoires en

cuivre, des cuvettes, des seaux,

des pulvérisateurs, des pièces

en cuivre qui ne valent plus? Je

prends tout! allons donc

aidez-moi, braves gens! […] de

vos branches cassées elle

sortira belle, dévote, la statue

de la Sainte Madone: elle sera

majestueuse, elle sera

artistique, elle sera superbe sur

le sanctuaire, au beau soleil

d’Italie”!

Lieux sacrés

Page 33: Tortona une ville à vivre

Le Sanctuaire, voulu par San Luigi Orione, surgit

dans le quartier de San Bernardino. Les travaux

commencèrent en 1928 et s’achevèrent en 1931.

L’édifice est caractérisé par une tour

monumentale de 60 m de haut, terminée en 1959,

sur le sommet de laquelle est placée la statue de

la Madone avec l’Enfant, de 14 m de haut, en

bronze fondu et recouverte d’or.

L’église, construite en style "gothique-byzantin”, a un

plan central avec des voûtes reposant sur des colonnes

en marbre aux proportions grandioses sur lesquelles

trônent des chapiteaux floraux symbolisant les vertus

de Marie. La lumière pénètre à l’intérieur, filtrée par

des vitraux polychromes très précieux. L’abside

conserve le groupe sculptural de la Madonna della

Guardia, de 2,90 m de haut et pesant 6 quintaux. À

l’intérieur de l’église se trouve la thèque qui renferme

la dépouille de San Luigi Orione, canonisé en 2004

par le Pape Jean-Paul II.

La salle des souvenirs conserve de nombreux tableaux

à l’huile représentant des épisodes de la vie du Saint,

en plus des vêtements et des objets lui appartenant.

Au centre se trouve le bronze d’Arrigo Minerbi,

appelé Don Orione mourant.

La créche. Aménagée dans les espaces du

Centre Mater Dei, à côté du Sanctuaire, elle a une

longue tradition. Selon l’exemple de leur père

fondateur, les ‘Orionini’ ont toujours cultivé l’amour

pour la crèche. Ils en construisirent une très soignée

dans ses détails dans les années 1950-1960 à

l’intérieur de la crypte du Sanctuaire, mais qui fut

totalement détruite par l’exondation du torrent

Ossona en 1977. Reconstruite quelques années

seulement dans son siège actuel, elle fut rénovée et

agrandie en 2004 à l’occasion de la canonisation de

Don Orione. À ce jour, elle représente une des

crèches mécanisées les plus grandes d’Europe.

Centre Mater Dei Via Don Sparpaglione, 15

Dimanche de 15 à 18 heures

Entrée gratuite

Contacts: Provincia Religiosa di

San Marziano di Don Orione

Centre Mater Dei

Tél. 0131-8183 (406, 407)

Fax. 0131-8183430/8183432

[email protected]

Page 34: Tortona une ville à vivre

Située à quelques kilomètres de

Tortone, l’Abbaye de Rivalta est

ce qui reste du complexe abbatial

des moines cisterciens, édifié de

1180 à 1183 et achevé seulement

dans la seconde moitié du XIIIe

siècle.

Pendant cette période l’Abbaye

exerça une forte influence

économique sur toute la zone qui

s’étend entre Tortone et Novi.

Elle devint église paroissiale en

1576. Le monastère fut abandonné

ensuite par les moines bénédictins à

la fin du XVIIe siècle. Après

quelques passages de propriété, en

1653 le complexe passa à un

particulier qui fit construire ici sa

résidence. L’abbaye fut supprimée

par décret napoléonien en 1810.

L’édifice présente une

architecture cistercienne

caractéristique, entre le roman

lombard et le gothique français

et sa façade est simple et

linéaire.

La reconstruction du clocher

massif devrait remonter à la

seconde moitié du XVIe siècle. Le

plan et l’élévation de l’église

actuelle, avec les parties

conservées du monastère (c’est-à

dire aussi bien la sacristie que la

salle capitulaire) en confirment

l’édification ex novo selon la règle

cistercienne de Saint-Bernard qui

prévoyait l’extrême simplicité et la

linéarité des formes.

INTÉRIEUR:

L’église, à croix latine avec abside et chapelles

latérales quadrangulaires à voûtes en berceau,

est un édifice aux dimensions remarquables: 40

mètres de longueur et 16 de largeur dans la

nef. Les trois travées sont couvertes dans la

nef centrale et dans le transept par des voûtes

à croisière à nervures, tandis que les nefs

latérales sont couvertes par des voûtes en

arête simple. Les piliers, en pierre et briques,

sont caractérisés par une remarquable variété

morphologique. Le chœur, avec voûte en

berceau, est formé par une abside qui a deux

chapelles au plan rectangulaire de chaque côté.

Fidèles aux prescriptions de l’ordre, les moines

ne placèrent à l’intérieur du complexe ni

ornements de luxe, ni sculptures, ni peintures,

mais seulement un ornement linéaire et

géométrique pour les chapiteaux, les frises, les

rosaces et les voûtes.

Page 35: Tortona une ville à vivre

L’élément le plus important de l’abbaye est

représenté par la théorie de fresques

remontant à la seconde moitié du XVe siècle et

aux toutes premières années du XVIe,

récupérées lors des restaurations de 1941-

1942.

Quant au style, les œuvres partagent un même

courant d’influence lombarde. On certifie la

présence du peintre de Castelnuovo

Franceschino da Baxilio qui peint deux œuvres,

le San Cristoforo du quatrième pilier à gauche

(daté de 1490) et la scène avec la Vierge,

l’Enfant et un chartreux surplombé par la figure

du Christ Rédempteur dans la deuxième chapelle

du transept droit.

Du monastère, il ne survit que la salle

capitulaire, en style gothique-cistercien.

Située à un niveau inférieur, elle est

partagée en neuf travées couvertes de

voûtes en croisière aiguës, avec des ogives

en brique et des clefs à motifs floraux,

soutenues par quatre colonnes avec des

chapiteaux à faisceaux circulaires. Les

colonnes originelles, visibles à l’intérieur

de la salle, ont été remplacées durant la

restauration de l’an 2000.

Association culturelle

“Amici dell’Abbazia di

Rivalta ” port: 329-9172442

e-mail: [email protected]

Paroisse

Tél: 0131-817150

Page 36: Tortona une ville à vivre

Cathédrale de

Santa Maria Assunta

et San Lorenzo La pose de la première pierre eut lieu en 1574 sur

l’espace où surgissait autrefois l’ancienne église de San

Quirino. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les

interventions sur l’édifice cessèrent, aussi bien par

manque de fonds qu’à cause des événements historiques

qui frappèrent la ville (la peste de 1630-1631 et les

sièges de 1642 et 1643). En 1661, on construisit la

galerie dite “il passetto”, qui unit l’évêché à la

cathédrale. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la

façade fut refaite d’après un projet de l’ingénieur Nicolò

Bruno. La surface toute entière subit une transformation

radicale, elle fut repeinte et réaménagée; l’ordre

supérieur fut couronné par un fronton au goût

néoclassique; dans les deux niches on plaça les statues

du Sacré-Cœur et de la Vierge et on dressa les deux

clochers latéraux.

Ci-dessus: à gauche, “Martirio di San

Marziano” – fresque. À droite: École

lombarde du XVIIe, “Martirio di San

Marziano” – huile sur toile – cm

300x200.

Les deux oeuvres sont situées dans le

bassin de l’abside de la Cathédrale Santa

Maria Assunta et San Lorenzo.

Reliquaire en buste de San Marziano

Atelier génois (argent ébossé et ciselé).

Page 37: Tortona une ville à vivre

L’intérieur fut restauré dans les années 1935-1939. Partagée en

trois nefs par deux séries de piliers cruciformes, la cathédrale

garde un corpus d’œuvres picturales d’un intérêt remarquable.

Parmi les toiles les plus précieuses: une Madone entre les

Saints Roch et Sébastien, peinture autographe du peintre

milanais Aurelio Luini, du XVIe siècle, un retable

représentant la Madone avec l’Enfant parmi les Martyrs,

datable de la seconde moitié du XVIIe et une toile qui

représente le Martyre de San Marziano, attribuée à l’école

de Camillo Procaccini. Toujours de Procaccini, le tableau

qui représente Saint Charles en adoration du Crucifix,

tandis que Fiamminghino a signé la toile représentant la

Chute de Saint Paul et une fresque qui illustre le Baptême

de Jésus, les deux datables du début du XVIIe siècle.

La chapelle sépulcrale accueille les tombes de Lorenzo Perosi

et de son frère Charles, devenu cardinal.

Le maître-autel, en marbre du XVIIIe siècle, contient l’urne

avec les reliques de San Marziano, patron du Diocèse et par

tradition premier évêque de Tortone, martyrisé en 122 ap. J.- C.

L’orgue, un instrument précieux réalisé en 1837-1838, est placé

dans le presbytère.

Un reliquaire de la Sainte Croix, qui est porté en procession au

mois de Mai, est reproduit sur la grille de l’autel du même nom.

Église de

Santa Maria dei Canali

Via Giulia, au coin de la Via Baluardo

L’église de Santa Maria dei

Canali (ou Canale) est la plus

ancienne de la ville. Selon la

tradition, elle fut fondée au

IXe siècle, mais les restes les

plus anciens sont quelques

chapiteaux conservés à

l’intérieur, datant d’environ

1040.

Amplement remaniée au

cours des siècles, avec ses

caractères romans

d’origine, elle présente

aussi des éléments

gothiques. La façade

actuelle est du type “à

cabane”, avec des

contreforts angulaires et

deux fines pilastres à côté

du portail central. Dans la

partie inférieure, la

maçonnerie est constituée

par de grands blocs de

pierre arénaire, puis

continue en alternant la

brique et la pierre.

L’intérieur est à trois nefs. Les

chapiteaux des piliers sont tous

différents, décorés par des

éléments végétaux stylisés.

Deux triptyques ornant les

parois latérales sont l’œuvre du

peintre Rodolfo Gambini: tous

deux du XXe siècle, ils

représentent la Cène et la

Crucifixion. D’un intérêt

remarquable, parmi les

nombreuses toiles présentes,

une table avec la Nativité de

Jésus datant de la première

décennie du XVIe siècle et

attribuée à un peintre

lombard d’influence

léonardesque ainsi qu’un

tableau qui représente

"l’Annunciazione", œuvre

du peintre milanais Giovan

Mauro della Rovere, dit il

Fiamminghino, travaillant

particulièrement dans le

tortonais durant les

premières décennies du

XVIIe siècle. Pendant les

travaux de restauration

accomplis dans les années

quatre-vingts, on a retrouvé

un beau "San Giorgio e il

drago" du dernier quart du

XVe siècle.

École lombarde

“Madonna con Gesù”,

XVIe

Page 38: Tortona une ville à vivre

Église de San Giacomo

via L. Perosi La façade est

ornée d’une

corniche, de

chapiteaux

corinthiens en

marbre de

Varallo, de deux

statues d’anges

et du grand

blason en pierre

du cardinal

Guidobono

Cavalchini.

D’origines médiévales, c’est un

exemple exquis d’architecture baroque

tardive, précieux surtout car pendant les

siècles suivants elle n’a pas subi de

changements déterminants, et parce

qu’elle est réalisée en un style sobre,

sans trop de décorations. L’église

actuelle fut reconstruite au XVIIIe

siècle par la volonté du cardinal Carlo

Alberto Guidobono Cavalchini Garofoli

d’après un projet de l’architecte Carlo

Riccardi et elle fut consacrée en 1784.

L’élégant intérieur est richement orné; il

se déploie sur les parois de la nef unique.

La chapelle de gauche contient une

statue en bois de la Madonna

Addolorata, sculptée en 1842 par Luigi

Montecucco. Sur la voûte sont peintes

deux grandes fresques d’auteur inconnu.

La gloire de San Giacomo, sur la nef, et

l’exaltation de l’Eucharistie, sur le

presbytère.

Église de San Matteo - via Emilia

L’église est documentée au moins depuis 1134. La façade,

revêtue de travertin, présente deux ordres à pilastres doriques et

une fenêtre centrale à ébrasement à ligne mixte.

L’édifice actuel, à nef unique avec abside curviligne, est le

résultat de la reconstruction entreprise par les Dominicains vers

la fin du XVIIe siècle. L’intérieur conserve une mosaïque

représentant une allégorie de l’Église de l’époque, œuvre

d’Odorico Dalle Ceste, et une table précieuse, illustrant la

Madone avec l’Enfant, attribuée à Barnaba da Modena,

d’environ 1370, ainsi qu’un précieux Crucifix en bois du XIVe

siècle.

Le cloître, du côté droit de l’église et entièrement

reconstruit entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, contient un

bloc massif au plan carré de taille remarquable, remontant

à l’époque romaine (Ier siècle av. J.- C.). Il s’agit d’un

monument identifié par la tradition érudite tortonaise

comme le mausolée de l’empereur Maioranus, assassiné à

Tortone en 461 ap. J.- C. par son général Ricimerus; en

réalité, suite à des fouilles exécutées dans les cours et les

caves du complexe paroissial, il résulte de la stratigraphie

et du matériel récupéré que le soi-disant “sépulcre” serait

antécédent et en rapport avec les restes du forum trouvés

sur les lieux.

Page 39: Tortona une ville à vivre

Les premières documentations concernant l’église remontent à 1182. L’aspect

actuel est dû aux interventions qui ont eu lieu entre la fin du siècle XIXe siècle

et les premières années du XXe. En 1934, la paroisse passa à la Congregazione

di Don Orione.

La façade en cabane, résultat de la restauration de 1853, est scandée par

des pilastres doriques; le tympan triangulaire, décoré en mosaïque,

représente Saint Michel; quatre statues – deux en marbre et deux en terre

cuite – dans autant de niches, représentent en haut les Saints Pierre et Paul,

en bas la Madone avec Saint Joseph.

L’ensemble décoratif a fresco de la nef, du peintre Rodolfo Gambini,

remonte à 1895 et les décorations des murs du presbytère furent réalisées

par Cesare Secchi de 1950 à 1956. Précieuse, la statue en bois de la

Madonna del Carmine avec San Simone Stock et Angeli de l’atelier des

Montecucco de Gavi, remontant à 1844.

Convitto Paterno - Internat Paternel Casa Madre della Divina Provvidenza - Via Emilia

L’Internat fut ouvert en 1904 à l’intérieur des

locaux de la “Casa Oblatizia”, annexe de

l’église San Michele. Dirigé par Don Orione

lui-même, il devint la “Casa della Divina

Provvidenza”, maison de la Providence Divine

et, par la suite, la vraie “Casa Madre”, Maison

Mère, de la Congrégation, en tant que

résidence officielle du futur Saint. Ensuite

on mit en place l’oratoire et on ouvrit

différents laboratoires, parmi lesquels celui de

typographie et de menuiserie. Dès 1927 le

Convitto devint Maison de formation pour

aspirants religieux.

À l’intérieur, on voit encore la Chapelle de la

Maison Mère et les deux petites chambres de

Don Orione; celles-ci ont conservé leur

caractéristiques de pauvreté et simplicité, avec

les objets utilisés par le Saint et les images ou

les documents qui lui étaient chers.

La désignation “paternel”, se référant à

l’internat, dénote une intention

pédagogique précise chère à Don

Orione, qui était convaincu de

l’importance, dans l’éducation, de la

figure paternelle comme modèle,

comme titulaire d’autorité, mais

disponible au dialogue, à la

compréhension et à une charité sincère.

Église de San Michele (Piazzetta San Michele - Via Emilia)

Page 40: Tortona une ville à vivre

Église et Couvent des Capucins - salita Cappuccini, 1 (Montée des Capucins, 1)

En 1660, on posa la

première pierre pour

la construction du

couvent, qui fut

consacré en 1703.

En 1660, on posa la première pierre pour la

construction du couvent, qui fut consacré

en 1703.

Intitulée à l’Immaculée Conception,

l’église présente une façade remaniée dans

les années vingt du XXème siècle, tandis

que la voûte et les murs furent repeints, en

partie avec la restauration des fresques

précédentes, en partie avec l’application de

nouvelles décorations par Rodolfo

Gambini.

L’intérieur est à nef unique avec quatre

chapelles latérales.

Remarquables, une toile du XVIIe

siècle attribuée à Guglielmo Caccia, dit

il Moncalvo, et un polyptyque, daté fin

du XVe siècle/début du XVIe. A

l’intérieur de l’enceinte du couvent

actuel, on voit encore les restes de

l’abside de l’ancienne église de

Sant’Eufemia.

Église de Santa Giustina e Agnese

Hameau Torre Garofoli

La paroissiale de Santa Giustina e Agnese fut érigée de

1590 à 1595 par la volonté de la noble dame Giustina

Garofoli. Restaurée en 1726 par le baron Boniforte

Guidobono Cavalchini Garofoli, elle fut agrandie et

atteignit son aspect actuel en 1878.

L’intérieur conserve une statue de la Vierge, œuvre datée

de 1888 du sculpteur turinois Minoia et une retable

monumentale du peintre Camillo Procaccini,

représentant le martyre de Sainte Agathe. Sur les voûtes

de l’église sont placées d’autres toiles de Procaccini

remontant à environ 1594-1595, illustrant des sujets

religieux et des histoires du martyre de Sainte Agnès.

Camillo Procaccini, “Martyre de Sainte Agnès” 1590.

Église de Santa

Giustina e Agnese Hameau Torre Garofoli

R.N. 10 pour

Alessandria

Ouverte seulement pour

fonctions religieuses

Page 41: Tortona une ville à vivre

Oratorio San Carlo Via Carlo Varese

Il fut édifié de 1623 à 1625 d’après l’initiative

de la Confrérie ‘Beata Vergine del Gonfalone’.

De 1680 à 1687, on construisit le chœur et

l’oratoire fut agrandi par une abside semi-

circulaire, tandis qu’en 1704 on ajouta le

clocher. La façade fut restaurée et décorée par

Mietta en 1910.

L’intérieur conserve la table Madone à l’Enfant

entre les Saints Roch et Sébastien (1577-1578)

de l’artiste tortonais Scipione Crespi et deux

toiles anonymes: Trapasso di San Giuseppe

(XVIIIe siècle) et Martirio di San Bartolomeo

(1639). Sur l’autel de gauche se trouve une

statue en bois représentant la ‘Madonna

Assunta’, l’Assomption, œuvre de l’atelier des

Montecucco de Gavi, datée de 1851.

Oratorio San Rocco - piazza Mazzini

Siège de la Confrérie de la Miséricorde, il fut

édifié de 1626 à 1631, après que les confrères

eurent quitté l’église San Michele. C’est

seulement en 1725 qu’on compléta la façade,

disposée sur deux ordres architecturaux, avec

porche et fronton triangulaire. D’environ

1650 à environ 1750, l’oratoire fut enrichi par

quatre autels baroques richement décorés par

des stucs. Le maître-autel en marbre

polychrome remonte à 1756.

À l’intérieur sont conservées deux toiles du

XVIIe siècle d’une qualité picturale

remarquable: la ‘Decollazione di San

Giovanni Battista’ (environ 1630), attribuée à

Melchiorre Gherardini, et le retable ‘San

Francesco da Paola’, daté de 1631, à attribuer

à un peintre de la matrice Moncalvo. Les

voûtes de l’oratoire furent peintes a fresco en

1936 par Domenico Fossati et Pietro Mietta

ainsi que quelques médaillons illustrant des

figures de saints.

Complesso del Loreto

piazza Antico Borgo di Loreto

Le complexe est constitué par

l’église et par celui qu’on appelle

“Ospedale”, c’est-à dire l’édifice

adjacent, utilisé autrefois pour

héberger les pèlerins allant vers

Rome.

Les origines de l’édifice remontent à la

première moitié du XVIe siècle, quand la

Confrérie de la Santissima Trinità y avait

son siège. En 1622 commencèrent les

travaux pour la construction du chœur

actuel et, en 1717, le clocher en bois fut

remplacé par la structure en maçonnerie.

À signaler à l’intérieur, même si

actuellement vide, la précieuse décoration

en stuc des deux chapelles latérales et la

balustrade sculptée en marbre rosé et noir,

de 1741. En contre-façade, encore

présente, la caisse de l’orgue du XVIIe

siècle.

Récemment la basilique a été l’objet d’une

restauration complète, qui lui a rendu sa

dignité et son décor, mais en changeant sa

destination d’usage. En effet, l’église est

désaffectée et elle est devenue un espace

au service de la ville.

Scipione Crespi

“Madonna in trono tra San

Sebastiano e San Rocco”, 1577

Page 42: Tortona une ville à vivre

Nature, Sport et Loisirs

Page 43: Tortona une ville à vivre

Le Parc du Château est un ample espace vert situé sur la

colline qui domine Tortone, à une courte distance du centre

ville. C’est le poumon vert de la ville, aimé par les

amateurs du jogging et par ceux qui souhaitent se

promener dans les allées bordées d’arbres aux différents

effluves.

C’est un lieu de mémoire

de la ville et le vrai

protagoniste de l’histoire

tortonaise. Le Colle Savo

a vu le premier

‘castelliere’, petit village

ligure fortifié, se

transformer tout d’abord

en rocher romain, puis en

château médiéval, assiégé

et détruit plusieurs fois

mais toujours reconstruit

et renforcé au fur et à

mesure jusqu’à se

transformer en forteresse.

La forteresse, dans laquelle se dressait

l’ancienne Cathédrale, dont il reste la tour-

clocher, s’est rendue protagoniste durant

les siècles d’importants faits d’armes et de

nombreux sièges parmi lesquels: Frédéric

Barberousse en 1155, d’abord pendant la

Guerre des Trente ans contre les Français,

en 1642, puis contre les Espagnols, en

1643, et contre les troupes franco-

hispaniques, en 1743, au cours de la guerre

de succession d’Autriche.

Au XVIIIe siècle, Vittorio Amedeo III de

Savoie rétablit et arma la forteresse d’après

l’avis de l’ingénieur militaire Bernardino

Pinto. Les travaux commencèrent en 1773

et continuèrent jusqu’en 1779, quand on

acheva la construction du fort San Vittorio

avec chapelle annexe.

Cet édifice remplaçait un précédent

complexe fortifié très hétérogène qui

avait pris la place de l’ancien Château

moyenâgeux, reconstruit par les

Visconti et les Sforza aux siècles XIVe

et XVe et sur les nouveaux remparts,

érigés à partir de la moitié du XVIe

siècle. Au début du XIXe siècle, par la

volonté de Napoléon, on lança un

programme de démolition de

nombreuses forteresses de l’Italie du

Nord et, en 1801, on plaça les

premières mines pour la destruction du

fort tortonais. L’édifice fut entièrement

rasé au sol en quelques mois, sauf

certains restes de l’enceinte et de la

tour-clocher, devenue symbole de la

ville.

Page 44: Tortona une ville à vivre

En 45 av. J.- C., Tortone commença à

utiliser le torrent Scrivia (“Olubria” pour

les Romains) afin de favoriser l’exercice de

l’activité agricole: les eaux furent

partiellement régularisées et l’on exécuta les

premières canalisations. De 1550 à 1850, on

réalisa un dense réseau de canaux. Les

ruisseaux et les canaux, souvent soulignés

par des rangées d’arbres, étaient utilisés

pour des usages domestiques, pour la

rotation des moulins, pour l’utilisation des

fournaises et autres activités industrielles.

Le torrent Scrivia naît au

mont Prelà (1.406 m

d’altitude) sous le nom

de Laccetto. À Brovia, il

se jette dans le torrent

Pentemina et prend le

nom de Scrivia. Après

un parcours d’environ 90

km, il alimente le Pô,

dans lequel il se jette peu

après avoir passé la

frontière entre le

Piémont et la Lombardie.

Du point de vue

morphologique, le Torrent

Scrivia, contrairement aux

cours d’eau au débit

important, ne présente pas

un lit unique ample et

uniforme, mais son cours

se partage en plusieurs

ramifications qui se

croisent et se partagent

sans cesse.

Dans l’ensemble, le

régime climatique de la

zone est du type

continental.

La végétation naturelle potentielle est représentée

par le bois mixte et à l’intérieur du parc il y a une

variété botanique extraordinaire, allant des arbres

typiques des rives de torrents aux arbustes tels que

l’aubépine et la rose méditerranéenne qui, à la fin du

printemps, offrent des spectacles uniques.

Pour de nombreux oiseaux et animaux sauvages, le

milieu du Scrivia représente un habitat idéal; parmi

ceux-ci, il y a le pic rouge, le pic vert, le merle, le

héron cendré, l’aigrette, le canard et le canard

sauvage. Le parc est également habité par des

écureuils, des faisans et des lièvres.

Les poissons sont représentés par des espèces

communes, telles que le chevenne et le le barbeau.

Dans les parties latérales du torrent, on signale le

chevenne, la carpe, la tanche, le brochet et l’anguille.

Page 45: Tortona une ville à vivre

Itinéraires

Les itinéraires à vélo, à pied ou à cheval intéressent le

territoire de 8 communes de la Province d’Alessandria;

ils se dénouent le long du lit du torrent Scrivia. Dans

l’ensemble, le fond de celui-ci est bon et bien tenu. Des

passages particuliers sont représentés par quelques gués

des affluents du Scrivia et par les ponts sur les routes

nationales, nécessaires pour transiter d’une berge à

l’autre. Tous les parcours sont équipés et munis de

tableaux illustrant les particularités naturelles du lieu.

En se promenant dans cet espace, on

peut apercevoir des maisons en terre

dénommées “trunere”, structures

d’habitation anciennes en terre crue,

dont la méthode de construction

remonte au Moyen-Âge.

Piscines

Complexe

Dellepiane

Ce complexe pour la

natation comprend une

piscine couverte et une

découverte.

La structure interne est équipée d’un gymnase pour le

réchauffement et d’un bassin pour les petits enfants et pour

les activités collatérales (cours de natation, aquagym,

jacuzzi, etc…).

La piscine d’été olympique fonctionne de fin Mai à fin Août;

elle est entourée d’un ample espace, d’un terrain de beach-

volley, d’espaces verts et d’un bassin pour enfants. Toujours

en été, il y a des cours de natation, hydrobike, water-

trekking et wellness aquatique.

Le parcours du golf, qui se

déroule le long de 6240 m, est

caractérisé par 18 trous PAR72

et s’étend au total sur un

espace de 75 hectares.

Parcours sportifs équipés pour les

pratiquants du Bob et du Downhill

au niveau compétition et pour

amateurs, accessibles aussi bien

aux adultes qu’aux enfants.

Association

bénévoles

environnement

Tél.: 0131-867723

c/o: Biblioteca

via Mirabello, 1

Tél.: 0131-821302

Aux alentours…

Page 46: Tortona une ville à vivre

L'agriculture a toujours été la

vocation du territoire tortonais.

Le torrent Scrivia qui coule lentement d’un côté et les

douces collines de l’autre ont depuis toujours rendu fertile

cette terre et en fournissent encore un témoignage: ici les

paysans dessinent avec leurs cultures, qu’il s’agisse de

vignobles ou de champs cultivés, ils soignent savamment

le territoire, accroissant les productions agricoles de cette

terre. Vins, légumes, fruits en sont un exemple indéniable.

Que dire du Timorasso, grand vin blanc vieilli produit par

un cépage autochtone redécouvert lors des dernières

années, ou de la Fraise Parfumée de Tortone, très

particulière, inimitable grâce à son parfum et à sa saveur,

pour ne pas parler des Baci (biscuits) dans la double

version “de dame” ou “dorés”, sans compter les agnolotti

(raviolis piémontais) qui, avec d’autres plats typiques,

couronnent l’offre œnogastronomique de Tortone? Bien,

on pourrait en dire davantage mais peut-être est-il mieux

d’inviter tout le monde à déguster!

Vins du Terroir Le climat caractérisé par des hivers

froids, les précipitations distribuées le

long de toute l’année, les doux courants

de la mer qui se trouve juste au-delà des

Apennins, les excursions thermiques

entre le jour et la nuit durant le période

de mûrissement du raisin, contribuent à

conférer aux vins du terroir tortonais

des senteurs fruitées, élégantes et

délicates.

Barbera Considéré longtemps un

vin commun, le Barbera

a désormais atteint de

très hauts niveaux

qualitatifs, qui satisfont

également les palais les

plus raffinés. Sur les

reliefs entourant Tortone

le vignoble est généreux,

plein de grappes rouge

grenat aux grains petits,

doux et juteux.

Dolcetto C’est un vin précoce,

prêt à boire dès le

printemps qui suit les

vendanges mais, si

d’un degré maximal,

au corps riche et

vinifié avec des

macérations plus

longues sur les

peaux, il devient un

vin important.

Croatina C’est un cépage qui

pousse bien dans les

terrains calcaires-

argileux, faiblement

humides et ayant une

bonne exposition au

soleil.

Les “Rouges”

Œnogastronomie

Les vins produits sont réglementés par

le code disciplinaire de Production des

Vins à Appellation d’Origine

Contrôlée COLLI TORTONESI

Page 47: Tortona une ville à vivre

Cortese Ce cépage

préfère des terrains

particuliers et des

climats pas trop

humides. C’est un vin

que l’on peut

consommer jeune mais

qui se prête aussi à un

vieillissement rapide et

peut-être transformé en

mousseux, donnant un

excellent produit.

Favorita Dans les collines

tortonaises, la

production de ce

raisin avait presque

disparu pour

laisser place à celle

de baies rouges,

mais récemment

on a repris à le

cultiver et les

résultats obtenus

sont encourageants.

Moscato Indiqués pour le climat

des collines tortonaises,

les vignobles de muscat

sont présents depuis

plus de deux siècles.

Timorasso Dans le vaste et prestigieux panorama vitivinicole des collines

tortonaises, une place importante revient au Timorasso. Il

s’agit d’un cépage autochtone à baie blanche de qualité,

cultivé dans les vallées Curone, Grue, Ossona et Val Borbera.

Dans cette région, le vignoble trouve un bon habitat grâce au

terrain longtemps ensoleillé et à la position à l’abri des vents.

Le Timorasso était produit dès une époque ancienne, mais

c’est seulement récemment, vers la fin des années quatre-

vingts, que les viticulteurs locaux ont repris à implanter ce

type de cépage, qui atteint son mûrissement après la première

moitié du mois de Septembre. À l’heure actuelle, la production

est limitée mais de qualité élevée. Le vin qu’on obtient a une

bonne structure, à la couleur jaune paille plus ou moins intense,

au parfum caractéristique et à la saveur fraîche et harmonieuse

avec l’évolution.

Les “Blancs”

Nom

Couleur

Odeur

Saveur

Taux

alcoolique

minimal

BARBERA DOLCETTO CROATINA

rouge rubis foncé qui

s’atténue en

vieillissant, prenant des

reflets grenat

fraîche, sèche, goûteuse

et parfois vive; elle

s’affine avec l’âge en

devenant pleine, ronde

et harmonieuse

hors-d’œuvre:

charcuterie affinée,

pâtes, risottos, viandes

en sauce, viandes

bouillies, rôtis de

viande rouge (bœuf,

agneau, canard),

fromages

moyennement affinés.

AV

EC

rouge rubis, aux reflets

violets plus ou moins

marqués, en tout cas

toujours assez intenses

sèche, corps discret,

harmonieux, agréable

arrière-goût amer

entrées pas trop

relevées, viandes

blanches, charcuterie,

fromages

moyennement affinés.

Si vieilli, il

accompagne plats

goûteux, viandes

braisées et fromages

affinés.

rouge, aux nuances

allant du rouge au

rouge rubis intense

sèche, goûteuse,

pleine, légèrement

tannique et parfois

vive

entrées et hors-

d’œuvre non à base de

poissons, viandes

blanches, pâtés et

fromages pas trop

affinés. Excellent avec

un plat fort comme

‘l’ajà’.

CORTESE FAVORITA MOSCATO TIMORASSO

jaune paille clair aux

reflets verdâtres

agréablement vineuse,

persistante et

caractéristique

caractéristique, aux

senteurs vineuses

agréables, parfois aux

nuances fruitées

intense et

agréablement vineuse,

à la senteur

caractéristique

délicate, agréable,

persistante, aux

senteurs fruitées

fugaces

délicate,

caractéristique

caractéristique et

parfumée

caractéristique et

fragrante

jaune paille plus ou

moins vif

jaune paille ou doré

plus ou moins intense

jaune paille plus ou

moins intense

sèche, fraîche, pleine

de brio, parfum

d’amande

sèche, agréablement

harmonieuse et

parfois vive

douce, aromatique,

parfois pétillante,

caractéristique du

raisin muscat

bonne structure,

harmonieuse

10° 10° 11° 12°

apéritifs, hors-d’œuvre

à base de poisson,

pâtes et plats à base de

produits de poissons.

Indiqué aussi pour

viandes blanches en

sauce et risottos

cuisinés au vin

Cortese. Pétillant et

mousseux, excellent

pour tout le repas, de

l’apéritif au dessert.

hors-d’œuvre, plats à

base de poissons et

viandes froides, par

exemple ‘vitello

tonnato’ (veau sauce

au thon), salade de

poulet et plats de

légumes plutôt gras

comme la salade

russe.

seul ou mélangé dans des

cocktails fruités, c’est un

apéritif excellent.

Compagnon idéel de

desserts également à base

de chocolat, accompagne

bien le gorgonzola ou les

fromages moyennement

affinés.

hors-d’œuvre chauds et

froids, entrées même

goûteuses et préparations

à base de viandes

blanches seules ou

accompagnées par des

légumes secs et frais.

Vieilli, il est excellent

avec les fromages affinés

et relevés et peut aussi

devenir un vin de

méditation.

CARACTÈRES DISTINCTIFS CARACTÈRES DISTINCTIFS

12° 10,5° 11,5°

Page 48: Tortona une ville à vivre

Les plats de la tradition

Entrées Anlot (Raviolis

Piemontais)

Entrée typique des

grandes fêtes du passé.

Ce sont des pâtes farcies

de ragoût de bœuf, cuit à

feu doux avec du vin

rouge corsé et goûteux.

La pâte, autrefois étirée à

la main, est

confectionnée à base de

farine 00, liée aux œufs

et à l’eau. Les "anlot"

sont assaisonnés à la

sauce du ragoût avec

lequel on fait la farce; on

peut les déguster

également dans un

bouillon, bien que ceux

qui aiment ce plat les

préfèrent “noyés” dans le

barbera. Dans quelques

restaurants de la ville et

des vallées tortonaises, ils

sont encore préparés dans

le respect de la vieille

recette traditionnelle.

Ajà (sauce ail, noix et beurre)

Plat typique d’origine

exclusivement tortonaise.

On a l’habitude de

préparer "l’ajà" le jour de

la mise en perce du vin

nouveau. Elle consiste en

une sauce obtenue en

pilant dans le mortier des

cerneaux de noix,

beaucoup d’ail et de

beurre, avec laquelle

assaisonner les

‘tagliatelle’ faites à la

maison. Pour alléger ce

plat, on peut diminuer la

quantité de beurre et

ajouter une excellente

crème fraîche. La sauce

est délayée avec quelques

cuillérées d’eau de

cuisson des pâtes juste

avant d’assaisonner les

tagliatelles.

Zuppa di ceci (Soupe de pois chiches)

Plat typique de la cuisine

pauvre et paysanne.

Comme dans bien

d’autres localités du

Nord de l’Italie, la

tradition veut qu’on la

prépare le 2 Novembre,

jour de la

Commémoration des

Défunts; on la parfume à

l’ail, à l’oignon, à la

sauge et on la cuit avec la

couenne ou les pieds de

porc. Accompagnée de

croûtons de pain à

souhait.

Plats

Stufato di carne (Ragoût de viande)

Plat à base de viande de bœuf

marinée pendant 24 heures avec des

légumes (ail, céleri, carotte, oignon)

des arômes (laurier, clous de girofle,

cannelle, noix muscade) et vin rouge

corsé (Barbera local). Avec la sauce

on peut assaisonner les ‘anlot’

tortonais.

Délices de la tradition “Soma d’aj”

Recette pauvre de la

campagne. On la

prépare en coupant

en tranches du pain

sec sur lequel on

frotte beaucoup d’ail

et qu’on assaisonne

avec un peu de sel et

d’huile d’olive.

Souvent on utilise

aussi la croûte du

pain frais.

Page 49: Tortona une ville à vivre

Produits typiques Baci di dama e Baci dorati

Les “Baci di Dama” de Tortone sont un

produit de la pâtisserie artisanale tortonaise

qui vante des caractéristiques de parfum et

de délicatesse uniques en son genre. Leur

recette originelle, toute tortonaise, prévoit

l’usage des amandes, produit plus difficile

à trouver et plus coûteux que les noisettes

et l’un des facteurs qui depuis toujours

caractérise la production des Baci, signe de

la qualité recherchée par les pâtissiers

tortonais dès le XIXe siècle. La variante

“Baci dorati”, à la forme ovoïdale et

enveloppée dans du papier doré, prévoit

également l’ajout du chocolat dans la pâte.

Les “BACI” contesi (contestés) Tortone – 1890: lieu et année de naissance des

Baci di Dama. En 1890, en effet, les frères

Zanotti, pâtissiers à Tortone, déposèrent à la

Chambre de Commerce d’Alessandria la

marque “Baci di Dama Zanotti”. Mais, vers la

moitié des années 90, Angelo, un des frères,

ouvrit également une pâtisserie à Novi Ligure

et commença à collaborer avec Stefano Vercesi

à la Pâtisserie Raina de Tortone qui, dans les

premières années du XXe siècle, devint la

Pâtisserie “Fratelli Vercesi”. D’où la diatribe

de primogéniture combattue à coups de

marques et brevets déposés. Une histoire

d’hommes, de deux familles et de deux

pâtisseries, les deux expressions, aussi bien

alors qu’à notre époque de grande maîtrise et

excellence dans le secteur. La dispute se

termina par une nouveauté subite: les Frères

Vercesi mirent en vente, sous une marque

déposée, un nouveau produit: les “Baci

Dorati”, variante du Bacio di Dama,

caractérisés par l’ajout de cacao dans la pâte

et à la forme ovale, enveloppés justement dans

du papier doré.

La marque “Baci di Dama Zanotti” resta en

vigueur jusqu’aux années 30 tandis que la

marque “Bacio Dorato dei F.lli Vercesi” est à

ce jour une propriété exclusive.

Gazzosa bianca e rossa

(limonade blanche et rouge) Boissons typiques tortonaises: la

"blanche" est au goût de citron

tandis que la "rouge" a un goût

amer; dès le début du XXe siècle,

elles désaltéraient les voyageurs

qui faisaient une halte à Tortone.

La “rouge” est encore aujourd’hui

la boisson non alcoolisée par

excellence du tortonais.

Maïs Ottofile C’est une variété de maïs cultivée

dans le tortonais jusqu’au milieu

du siècle dernier. De la culture de

cette variété particulière de maïs

on obtient, par moulure

rigoureusement à la pierre pour

en conserver les caractéristiques

organoleptiques, une farine à la

saveur spéciale. La plante de

maïs Ottofile a un seul épi à huit

rangées de grains (d’où son nom);

encore aujourd’hui elle est

cultivée par des méthodes

naturelles sans traitements

supplémentaires.

Fragola profumata di Tortona

(fraise parfumée de Tortone) Reine des desserts au printemps, la fraise de Tortone a

longtemps représenté une tradition pour la table et un

excellent investissement pour l’économie locale. De

taille moyenne-petite, très parfumée et très goûteuse,

c’est justement à cause de ces propriétés

organoleptiques particulières qu’elle a constitué une

matière d’étude.

Récupérée lors de ces dernières années pour en

répandre la culture et pour en augmenter la production

locale, la petite fraise de Tortone peut être dégustée,

dès la seconde moitié de Mai, nature, avec du citron et

beaucoup de sucre ou avec du sucre et un bon vin doux,

ou bien utilisée pour réaliser plusieurs types de gâteaux.

Pendant toute l’année, on peut apprécier les confitures

et la liqueur réalisées avec ce délice.

Tartufi (truffes) Les vallées du tortonais présentent un milieu idéal pour

la croissance des espèces de truffes les plus renommées.

La précieuse truffe blanche (tuber magnatum) au

parfum intense et à l’arôme fort, parfaite sur des plats

“neutres”, est la reine de la cuisine piémontaise,

appréciée dans le monde entier.

La truffe noire (tuber melanosporum) est très appréciée

à la cuisine par sa saveur spécifique et son parfum

aromatique; elle est l’assaisonnement idéal pour des

plats à longue cuisson (fondue).

Le salsifis noir (tuber aestivum) est l’une des truffes les

plus communes et, à part une courte pause au

printemps, on peut le trouver toute l’année, même en

quantités remarquables.

Page 50: Tortona une ville à vivre

AssaggiaTortona

et environs Événement consacré aux produits

du terroir, qui a lieu depuis 1996,

est désormais entré dans la

tradition tortonaise. L’objectif

qu’AssaggiaTortona se pose celui

de garder l’identité culturelle de

notre région dans le secteur de la

gastronomie, du biologique, des

traditions.

Grâce à la conformation du

territoire tortonais, la variété des

produits offerts est multiple:

légumes (pommes de terre,

oignons, céleris), fruits (melons,

pommes, cerises, fraises en

particulier "la Parfumée de

Tortone"), produits transformés

comme les fromages, la

charcuterie, les gâteaux (Baci di

Dama in primis), les produits de

boulangerie et pâtisserie, les

confitures, le miel et les vins des

Collines tortonaises.

Dernier week-end de Mai

Via Emilia et rues du centre ville

“Catarà

e Catanaj” Petit marché de brocante qui se

développe surtout sur l’axe de

Via Emilia et des zones

limitrophes. Dans le dialecte

tortonais "cantarà" signifie

bahut, c’est- à-dire un meuble

qui servait pour garder

différents objets; "catanaj" est

un ensemble de vieilles choses,

en particulier de vieux objets en

métal qui valent peu. En même

temps on organise toujours une

exposition à caractère historique

(autos, gravures, photos, etc.).

Dernier dimanche d’Avril,

Septembre et Novembre

Via Emilia et rues du centre

Une ville

à vivre

Page 51: Tortona une ville à vivre

Fête de la Madonna

della Guardia

Fête consacrée à la Madonna della

Guardia (Notre-Dame de la Garde).

Avec le temps, elle s’est enrichie

d’activités collatérales qui l’ont

transformée en une véritable fête

du quartier de San Bernardino,

même si elle conserve un aspect de

dévotion important pour les

croyants qui remplissent le

Sanctuaire. Étalages de l’après-

midi du 28 Août le long du Corso

Don Orione, procession qui

commence à 18 h le 29 Août par la

bénédiction des malades et

spectacle pyrotechnique le soir.

29 Août, Sanctuaire Madonna della

Guardia et Corso Don Orione

Fête et foire de

“Santa Croce”

Ancienne foire citadine inspirée à

l’écharde de la croix conservée

dans la Cathédrale, que la tradition

estime dériver de la Croix de

Jésus-Christ.

Pendant trois jours consécutifs, le

centre historique et les zones

limitrophes accueillent de

nombreux étalages avec des

produits de tout genre. Place

Allende, un parc de loisirs est

aménagé avec manèges et jeux

variés pour enfants et adultes.

D’habitude, le deuxième dimanche de

Mai

Centre ville et parc de loisirs Place

Allende

Saison Théâtrale

Grands classiques, dramaturgie

contemporaine, comédie brillante, pièces

engagées. Un parcours articulé et stimulant,

offert chaque année avec une affiche riche

et variée pour satisfaire différents goûts et

différentes attentes

De Novembre à Avril

Théâtre Municipal- via Amm. C. Mirabello, 3

Saison Musicale - Concerts Les “Amis de la Musique”, association tortonaise

historique de mélomanes passionnés, engagée depuis des

années dans la promotion de la culture musicale en ville.

Elle organise depuis longtemps la “Revue Musicale”

annuelle qui a lieu au Théâtre Municipal et qui depuis

toujours montre à l’affiche des noms importants de

musiciens, concertistes, etc.

D’Octobre à Avril -Théâtre Municipal-via Amm. Mirabello, 3

Page 52: Tortona une ville à vivre

Assoli (“Solos”)

Revue de théâtre ‘de figure’ avec

spectacles ‘en matinée’ pour grands et

petits dans la ville du célèbre maître

marionnettier Peppino Sarina qui, par ses

personnages, tirés également du cycle

chevaleresque de l’histoire locale (Roland,

Gano di Magonza, Mayno della Spinetta),

a amusé des générations de tortonais de

1912 à 1977.

De Janvier à Mars

Théâtre Municipal –Via Amm. C. Mirabello, 3

“Baracche” di luglio

Série de spectacles de marionnettes qui

renouent avec la tradition de Peppino

Sarina. La revue est implicitement

consacrée à la figure du grand

marionnettier, tortonais d’adoption, et

elle se caractérise par son lien étroit

entre la proposition artistique et

théâtrale et sa plus ample utilisation

publique. De Juin à Août (spectacles du soir) dans les

cours, les places et les centres sportifs de

Tortone et de ses hameaux

Arena Derthona Music Festival

Une kermesse de grands événements

musicaux de qualité avec des artistes de

tout premier plan, à la renommée

nationale et internationale.

Juillet

Informations

et

Accueil Touristique

Palazzo Guidobono

Piazza Arzano

Tél./Fax 0131-868940

[email protected]

www.vivitortona.it

fermeture hebdomadaire:

lundi, toute la journée

Page 53: Tortona une ville à vivre

Numéros utiles Liens utiles

Mairie

CorsoAlessandria, 62

0131-8641

www.comune.tortona.al.it

Bibliothèque Municipale

Via Ammiraglio Mirabello,1

0131-821302

www.vivitortona.it

Théâtre Municipal

Via Ammiraglio Mirabello, 3

0131-820195

Hôpital Civil

Via XX Settembre

0131-865111/865234

www.aslal.it

Gendarmerie (Carabinieri)

Via Emilia, 428

0131-829600

www.carabinieri.it

Police Municipale

Via Anselmi, 11

0131-821555

Police Routière

Corso della Repubblica, 14

0131-810711

www.polstrada.it

Sapeurs Pompiers

S.S per Voghera

0131-861222

www.vigilfuoco.it

Gare Ferroviaire

Piazza Fiume

848-888088

Arfea

Transports Urbains et

Extraurbains

Corso della Repubblica

0131-445433

www.arfea.it

Taxis

Piazza Fiume,11

0131-861782

Partenaires du projet

www.comune.tortona.al.it

www.fondazionecrtortona.it

www.diocesitortona.it

www.donorione.org

Sites touristiques

www.provincia.alessandria.it

www.vivitortona.it

www.alexala.it

www.piemonteitalia.eu

www.fondoambiente.it

Art et culture

www.pellizza.it

www.associazionesarina.it

Oenogastronomie

www.presidislowfood.it

www.piemonteobertengo.it

www.consorziofragoladitortona.it

www.collitortonesi.com

www.stradacollitortonesi.com

Sport et temps libre

www.faustocoppi.it

www.seggioviacaldirola.it

www.terredelgiarolo.it

www.astroambiente.org

www.golfvalcurone.com

www.parcovalcurone.it

www.parcovalborbera.it

www.lapietraverde.info

Parcours excursionnistes

www.lapietraverde.info

www.provincia.alessandria.it/sentieri

www.caitortona.net

www.gliorsi.org

www.appenninotrekking.blogspot.com

Parcours cyclables

www.piemonteciclabile.it www.nonsolobike.it www.piste-ciclabili.com/provincia-alessandria

Réalisation du projet:

Office du Tourisme et des Manifestations de la Ville de Tortona

Fondation Cassa di Risparmio di Tortona

Diocèse de Tortona

‘Piccola Opera della Divina Provvidenza’

Réalisation : Studio De Bernardi - Novi Ligure

Carte touristique : Claudio De Bernardi

Comment arriver

En voiture

de Milan et Gênes : A7 – sortie : Tortona

de Turin et Plaisance : A21 – sortie : Tortona

En train

ligne Milan-Gênes-Vintimille

ligne Turin-Plaisance

Aéroports

Gênes (à 75 km environ)

Milan Linate (à 90 km environ)

Milan Malpensa (à 120 km environ)

Turin (à 125 km environ)

Références photos

En couverture : Piazza Arzano - photo Raffaele Vaccari - Tortona

Ville de Tortona, Diocèse de Tortona, Fondation Cassa di Risparmio

di Tortona, Amis de l’Abbaye de Rivalta, Association Peppino

Sarina, Nonsolobike Tortona, Andrea Thomas Prato, Raffaele Vaccari,

Andrea Cavalli, Studio De Bernardi.

Nous remercions la Société Historique Pro Iulia Dertona pour l’importante

collaboration et la Professeure Jacqueline Malandra pour la traduction des

textes.

Nous sommes à la disposition des ayants droit ainsi que pour d’éventuelles

omissions ou inexactitudes quant aux sources citées. Le matériel contenu

dans cette brochure est de propriété exclusive des auteurs. Sont interdites

la reproduction et la duplication par tout moyen, si non autorisées

expressément.

Une épee transperce le temps

Une charrue aplanit l’espace

Bouclage: Février 2015

Page 54: Tortona une ville à vivre

Ville de Tortone

Division Culture et Tourisme Corso Alessandria , 62

tél. 0131.8641

www.comune.tortona.al.it

I.A.T. Informations et Accueil Touristique

Palazzo Guidobono

Piazza Arzano

tél./fax 0131.868940

e-mail: [email protected]

Tourisme et Manifestations tél. 0131.864.297-290-233

e-mail: [email protected]

Bibliothèque Municipale Tommaso de Ocheda Via Ammiraglio Mirabello, 1

tél. 0131.821302

fax 0131.821595

e-mail: [email protected]