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ie virus Coxsackie A24
/we au virus polio.. .
n sait depuis plusieurs an&es que les
ent&ovirus, en particulier des virus cox-
sackie du groupe A7 et A9 et un ent&
rovirus du groupe 71, peuvent provoquer des
paralysies flasques ressemblant a la poliomy6lite.
Ces cas posent dans les pays 06 la poliomy6lite
a 6% 6radiquBe des probl&mes de diagnostic dif-
f&entiel aux personnels charges de la sur-
veillance.
On ne connaissait pas jusqu’ici d’affections
aiguds de ce type dues au virus coxsackie A24.
Alors que I’OMS est engagee dans une op&aa-
tion d Eradication de la poliomyklite, ce n’est pas
sans inquiktude que ses reprksentants charges
de la surveillance kpidkmiologique dans la zone
est du Timor ont eu connaissance d’un certain
nombre de cas de paralysies flasques aigu&
Ils eurent la possibilitk quelques semaines plus
tard de pouvoir avoir une observation relative-
ment consistante concernant un jeune enfant de
4 ans qui avait 6% brutalement victime de paraly-
sies flasques dont il s’ktait remis sans s6quelles
9Ojours plus tard. Cet enfant avait recu deux ans
auparavant deux doses de vaccin anti-polio oral.
Deux Bchantillons de selles avaient pu &tre
recueillis dans de bonnes conditions environ 3
semaines apr6s I’apparition des paralysies.
Fansmis au laboratoire de reftkence pour la
a transplratlon est chez
l’homme un processus nature1
qul joue un rBle Important dans
la thermoregulation mais elle
devient pathologique sous le
nom d’hyperhidrose quand elle
devient excessive et Incontr8-
lable sans cause apparente.
Cette hyperhidrose touche les
creux axillaires, les paumes des
mams etlou les semelles des
pieds. Ce trouble peut consti-
tuer pour ceux qui en sont vic-
times un &rleux handicap
social. L’intensltB du trouble
est quantifiable par la pesbe de
sueur produite (en milligrammes
par minute). Toutes sortes de
moyens therapeutiques ont Bte
utilis& et dans certains cas on
a m&me pr&oni& une ablation
14
r6gion situ6 d Melbourne
rent d’isoler dans chacun
un ent&ovirus identifi6 co
coxsackie A24. Cette identification fut c&&&e , au moyen d’un s&urn hype{ immun w&W
alors que /es r&uhWs o&w& au moy~n. d%m
&rum anti-ent&ovirus 70 r&pwsabte d&3@ la
rhgion de conjonctivites h~~~~~~$ ~XNI~ $_P$: : le virus coxsackie A24 msis WI’ de ~~~ ;,‘t 3:;
flasques jamais observ&s jusqw 18 dW fe vi&&
coxsackie A24.
Cette observation est la prW&e d’unts par@&
flasque aigui; ayant pour ~,~~~u~ reapwi-
sable un virus coxsackie 4%&M n’tls2 p pm*
sible de savoir si tous les W&&WS&S dans la rt5gion est du Tim06 qui a oont~ de &ie~s@.
crises accompagn&s de grw& mouwrn~n~~ de
population qui ont tins
sion d’agents infectieuxP $W .; “V”,, “it,, *
f&ents ou exclusivemenf au
L’OMS souhaite la mise en pfw R&X&H &8&? *’
les plus brefs d&la& d’une s~rwillatze $pkl& )) miologique afin de mieux cwfier les causes de ‘i :
ces affections paralytiques sirnularrrt !a p&o-
myklite dans une r&&on oti @@ maI&& ~st
actuellement BradiquBe.
chirurgicale des glandes sudo-
Devant le succ& mltlg& des dif-
fbrents traitements, certains
auteurs ont propose d’utiliser la
ripares.
toxine botulique A en injections
intradermiques locales. Meme SI
on n’a pas encore totalement
&lucid6 le mbcanlsme d’action
de la toxine botullque au niveau
mol&zulaire, on sait en effet
qu’elle determine un blocage de
la liberation d’ac8tylcholine qul
regule la neurotransmission
sympathique au niveau des
glandes sudoripares.
Une Btude multicentnque a BtB
condulte par des dermato-
logues allemands chez des
patients souffrant d’hyperhl-
drose axillaire. Cette Etude a
port6 sur 145 patients qui souf-
fraient de cette affection depuis
au moins un an, sans que des
resultats significatifs alent BtB
observes apr&s un traitement
local au moyen de chlorure
d’aluminium et dont la transpi-
ration avait BtB 8. au molns deux
Ces patients ont BtB trait& d’un
cBt& par une injection intrader-
occasions supbrieure A 50 mg
mlque de toxine botullque A et
de I’autre par une Injection
par mn.
intradermique d’un placebo.
Les resultats observ& on BtB
spectaculaires. La sudatlon
moyenne, lnitialement de 192 +
136 mg par minute, Btait au
nweau du creux axlllaire trait&
par la toxlne 8. la dose de 200 UI
de 24 + 27 mg par minute, alors
qu’au niveau du creux axillaire
trait6 par placebo, elle Btalt de
144 f 1 13 mg par minute ; cela
deux semalnes apr&s la pre-
miere Injection. On observait un
resultat sensiblement ldentique
mais un peu moins net avec une
dose de 100 UI. Le traitement
etait bien toI&&.
Les auteurs de cette etude
concluent que la toxine botulique
A est une alternatrve effrcace
pour le traitement des patients
souffrant d’hyperhidrose axillaire
s&&e et chez lesquels aucun
autre traitement ne s’est montre
actif. Cette neurotoxine redou-
table, distribube en France en fla-
cons de 100 et 500 UI, trouve ici
une nouvelle indlcatlon Int&es-
Sante.
N. fngl. J. Med. 344 (15l02/01)
488-493
q Le pica est une perversion du
comportement alimentalre qui
conduit un indwdu B ing&er en
quantlte certalnes substances
comestibles ou non. La pago-
phagle est une forme partlculi&re
de ce trouble qul se caractense
par I’lngestlon de glaqons en
grande quantite. Le pica est sou-
vent associe ti une carence mar-
tiale mals on ne comprend pas le
m&anlsme de cette association
et on pense qu’il serait plutBt un
symptBme qu’une cause v&-
table de cette carence. Cette
association est toutefois connue
depuls fort longtemps pulsque
Avicenne conseillalt deja d’utillser
pour traiter le pica du vin fin dans
lequel on avant mis du fer 8.
tremper.
Cette notion semble confortbe
par I’observatlon que publlent
dans La Presse MedIcale
CSontag et al. II s’aglssait d’une
femme de race noire origlnaire du
Z&ire hospitalisee dans le service
de medecine lnterne de I’hBpital
Jean-Verdler (Bandy, Serne-Saint-
Denis) pour une anernIe r&&e
au d&ours d’une infection respi-
ratoire trait&e en ville par antlbio-
tique. II s’agissalt d’une anernie
profonde comme le conflrmalt
I’h8mogramme : Hb = 42 g/l,
VGM = 48,7 fl, r&iculocytes =
69 740 /mm3... on notait sur le
frottls hypochromie, anisocytose
et po’l’kilocytose. Les autres exa-
mens biologiques donnaient les
r&ultats suivants : slderemie =
4,2 pmol/l, capacite totale de
fixation de la siderophllllne
=58 pmol/l, ferrltln&mie = 26 pg/l.
Par ailleurs, la fonction r&ale Btalt
normale et on notait une &action
inflammatoire rapportee B I’infec-
tion pulmonalre et se traduisant
Revue Fran~a~se des Laboratoms avrll 2001, N” 332