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Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103 A89 sabilité de la CMIR, la durée d’installation du robot et la durée d’intervention chirurgicale, le type de lambeau libre réalisé, les marges de résection, la nécessité ou pas de réaliser une trachéo- tomie et une sonde d’alimentation, la durée du séjour à l’hôpital, la survenue de complications et les évènements oncologiques. Résultats La résection et la reconstruction par CTAR ont été un succès chez les 8 patients (exposition et reconstruction). L’âge moyen des patients (8 sujets masculins et 1 sujet féminin) était de 66 ans (51–75 ans). Les localisations tumorales étaient l’hypopharynx dans 2 cas et l’oropharynx dans 6 cas. La classi- fication TNM était la suivante : cT2 : 3 ; cT3 : 3 ; cT4a : 2. Une reconstruction par lambeau libre a été réalisée dans 7 cas en raison des antécédents de radiothérapie cervicale et dans 1 cas en raison de la taille de la tumeur classée cT4a. Un lambeau latéral de cuisse ou un lambeau antébrachial ont été réalisés res- pectivement dans 1 et 7 cas. La durée moyenne d’installation du robot a été de 15 minutes (extrêmes : 10 à 20 mn) et la durée moyenne d’intervention chirurgicale a été de 7 heures (extrêmes : 6 à 8h30 heures). Les différents temps opératoires sont décrits. Aucune complication peropératoire n’est survenue. Les limites de résection avec recoupes étaient saines chez 7 patients. Une tra- chéotomie transitoire a été réalisée chez 7 patients. Une sonde nasogastrique ou de gastrostomie a été nécessaire chez res- pectivement 7 et 1 patients (durée 14 mois). Un hématome du cou est la seule complication postopératoire. La durée moyenne d’hospitalisation était de 16 j (7–29 j). Le suivi moyen était de 19 mois (1–37 mois). Aucun patient n’a été perdu de vu. Un échec local est survenu chez 1 patient. Aucun échec ganglionnaire ni métastatique n’est survenu. Conclusion La chirurgie trans-orale assistée par robot s’intègre dans le développement de la chirurgie mini-invasive pour le trai- tement des cancers des VADS. La résection de la tumeur et la reconstruction par lambeau libre assistée par robot représentent une nouvelle étape dans cette évolution. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires. Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.447 210 Le flex system, un nouveau robot pour la chirurgie des lésions maligne et bénigne du pharyngo-larynx M. Remacle 1,, G. Lawson 2 , V. Bachy 3 , S. Van der vorst 1 1 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Yvoir, Belgium 2 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Profondeville, Belgium 3 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Clermont-Ferrand, Belgium Auteur correspondant. But de la présentation La chirurgie robotique a montré son intérêt pour la chirurgie transorale des cancers du pharynx et du larynx supraglottique ainsi que de la base de langue en cas de syndrome modéré du sommeil. Toutefois le matériel actuellement disponible n’a pas été conc ¸ u pour la chirurgie de la tête et du cou, ce qui rend son installation difficile et ne permet que difficilement l’approche de la glotte. Le flex system (medrobotics, Raydham, Mass, États- Unis) est conc ¸ u spécifiquement pour la la sphère ORL L’exposition peut de faire via des ouvre-bouches conventionnels Son matériel est plus petit, disposable et mobile Basé sur une caméra flexible, il permet l’accès direct au plan glottique. Matériel et méthodes Un étude prospective toujours en cours teste l’accessibilité de l’ensemble du larynx et du pharynx par le flex system Après le test, l’intervention est menée. Les cas de conversion sont comptabilisés Les indications comprennent les cancers débu- tants du pharyngolarynx (T1–T2), la base de langue et les lesions bénignes du larynx. Résultats 7 patients sont actuellement inclus dans l’étude (Base de langue : 4 cas ; cancer T1 de l’amygdale 1 cas ; ankylose bila- térale des cordes vocales : 1 cas ; TIaN0M0 glottique : 1 cas) Le temps d’installation du matériel est en moyenne de 19 min Les 7 interventions ont pu être menées complètement à l’aide la pointe monocautère (5 cas) et le guide d’onde laser Co2 (2 cas) Les suites opératoires ont été simples. Conclusion Le medrobotic flex system apparaît simple à l’installation et autorise d’emblée l’abord du plan glottique Outre les cancers débutants, il permet la chirurgie transorale de lésions bénignes sélectionnées. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara- tion de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.448 211 Traitement par chirurgie trans-orale robot assistée des carcinomes épidermoïdes du plan glottique de stade T1 H. Pham 1,, G. Chambon 1 , C. Reynaud 1 , C. Alovisetti 1 , R. Garrel 2 , B. Lallemant 1 1 CHU, Nîmes, France 2 CHU, Montpellier, France Auteur correspondant. But de la présentation La chirurgie trans-orale robot assistée est une technique chirurgicale innovante récemment utilisée en can- cérologie des VADS. Cette étude rapporte notre expérience de l’exérèse des carcinomes épidermoïdes, de stade T1–T2 du plan glottique comme alternative à la chirurgie endoscopique au laser CO2. Elle vise à évaluer sa faisabilité, ses indications et ses résultats oncologiques précoces. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective incluant 21 patients, opérés entre septembre 2009 et février 2014, dans le cadre de l’étude robot larynx [ClinicalTrials.gov Identifier : NCT01257633]. Les données suivantes ont été systématiquement recueillies : localisation tumorale, stade TNM, type d’exérèse, durée de l’intervention, survenue de complications, statut des marges d’exérèse, taux et durée de trachéotomie, taux et durée de nutrition entérale. Résultats Notre cohorte comporte 20 hommes pour 1 femme. L’âge moyen était de 63,3 ans. Les tumeurs étaient classées pT1a dans 10 cas et pT1b dans 11 cas. La commissure antérieure était envahie dans 11 cas. La durée moyenne de la procédure chirurgi- cale comprenant le temps d’exposition, d’installation et d’exérèse laryngée était de 59 min (min = 28 min, max = 120 min). Les marges d’exérèse étaient considérées comme saines dans 11 cas, limites (< 1 mm) dans 2 cas, envahies dans 3 cas et non analysables du fait d’artefact de coagulation dans 5 cas. 2 patients ont présenté des complications postopératoires : un cas d’emphysème cervical secondaire à une brèche laryngée et ayant nécessité une tra- chéotomie d’une durée de 15 jours ; un cas de décompensation de bronchopneumopathie chronique ayant nécessité une prise en charge médicale. 5 patients ont bénéficié d’une nutrition enté- rale postopératoire. Tous ont repris une alimentation par voie orale exclusive avant le retour à domicile. La durée médiane d’hospitalisation était de 3 jours (min = 1 j, max = 20 j). Aucun traite- ment carcinologique postopératoire n’a été réalisé. Deux récidives locales ont été observées chez des patients présentant un enva- hissement de la commissure antérieure : l’une prise en charge par laryngectomie totale et radiothérapie, l’autre par radiothérapie exclusive. Conclusion La chirurgie trans-orale robot assistée est réalisable pour les tumeurs glottiques de stade précoces. Elles constituent

Traitement par chirurgie trans-orale robot assistée des carcinomes épidermoïdes du plan glottique de stade T1

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Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103 A89

sabilité de la CMIR, la durée d’installation du robot et la duréed’intervention chirurgicale, le type de lambeau libre réalisé, lesmarges de résection, la nécessité ou pas de réaliser une trachéo-tomie et une sonde d’alimentation, la durée du séjour à l’hôpital, lasurvenue de complications et les évènements oncologiques.Résultats La résection et la reconstruction par CTAR ont étéun succès chez les 8 patients (exposition et reconstruction).L’âge moyen des patients (8 sujets masculins et 1 sujet féminin)était de 66 ans (51–75 ans). Les localisations tumorales étaientl’hypopharynx dans 2 cas et l’oropharynx dans 6 cas. La classi-fication TNM était la suivante : cT2 : 3 ; cT3 : 3 ; cT4a : 2. Unereconstruction par lambeau libre a été réalisée dans 7 cas enraison des antécédents de radiothérapie cervicale et dans 1 casen raison de la taille de la tumeur classée cT4a. Un lambeaulatéral de cuisse ou un lambeau antébrachial ont été réalisés res-pectivement dans 1 et 7 cas. La durée moyenne d’installation durobot a été de 15 minutes (extrêmes : 10 à 20 mn) et la duréemoyenne d’intervention chirurgicale a été de 7 heures (extrêmes :6 à 8h30 heures). Les différents temps opératoires sont décrits.Aucune complication peropératoire n’est survenue. Les limites derésection avec recoupes étaient saines chez 7 patients. Une tra-chéotomie transitoire a été réalisée chez 7 patients. Une sondenasogastrique ou de gastrostomie a été nécessaire chez res-pectivement 7 et 1 patients (durée 14 mois). Un hématome ducou est la seule complication postopératoire. La durée moyenned’hospitalisation était de 16 j (7–29 j). Le suivi moyen était de19 mois (1–37 mois). Aucun patient n’a été perdu de vu. Un écheclocal est survenu chez 1 patient. Aucun échec ganglionnaire nimétastatique n’est survenu.Conclusion La chirurgie trans-orale assistée par robot s’intègredans le développement de la chirurgie mini-invasive pour le trai-tement des cancers des VADS. La résection de la tumeur et lareconstruction par lambeau libre assistée par robot représententune nouvelle étape dans cette évolution. Toutefois, des étudescomplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultatspréliminaires.

Déclaration d’intérêts L’auteur n’a pas transmis de déclaration deconflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.447

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Le flex system, un nouveau robot pourla chirurgie des lésions maligne etbénigne du pharyngo-larynxM. Remacle 1,∗, G. Lawson 2, V. Bachy 3, S. Van der vorst 1

1 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Yvoir, Belgium2 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Profondeville, Belgium3 CHU Mont-Godinne Universite de Louvain, Clermont-Ferrand,Belgium∗ Auteur correspondant.

But de la présentation La chirurgie robotique a montré son intérêtpour la chirurgie transorale des cancers du pharynx et du larynxsupraglottique ainsi que de la base de langue en cas de syndromemodéré du sommeil. Toutefois le matériel actuellement disponiblen’a pas été concu pour la chirurgie de la tête et du cou, ce qui rendson installation difficile et ne permet que difficilement l’approchede la glotte. Le flex system (medrobotics, Raydham, Mass, États-Unis) est concu spécifiquement pour la la sphère ORL L’expositionpeut de faire via des ouvre-bouches conventionnels Son matérielest plus petit, disposable et mobile Basé sur une caméra flexible, ilpermet l’accès direct au plan glottique.Matériel et méthodes Un étude prospective toujours en coursteste l’accessibilité de l’ensemble du larynx et du pharynx par le flexsystem Après le test, l’intervention est menée. Les cas de conversionsont comptabilisés Les indications comprennent les cancers débu-

tants du pharyngolarynx (T1–T2), la base de langue et les lesionsbénignes du larynx.Résultats 7 patients sont actuellement inclus dans l’étude (Basede langue : 4 cas ; cancer T1 de l’amygdale 1 cas ; ankylose bila-térale des cordes vocales : 1 cas ; TIaN0M0 glottique : 1 cas) Letemps d’installation du matériel est en moyenne de 19 min Les7 interventions ont pu être menées complètement à l’aide la pointemonocautère (5 cas) et le guide d’onde laser Co2 (2 cas) Les suitesopératoires ont été simples.Conclusion Le medrobotic flex system apparaît simple àl’installation et autorise d’emblée l’abord du plan glottique Outreles cancers débutants, il permet la chirurgie transorale de lésionsbénignes sélectionnées.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.448

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Traitement par chirurgie trans-oralerobot assistée des carcinomesépidermoïdes du plan glottique destade T1H. Pham 1,∗, G. Chambon 1, C. Reynaud 1, C. Alovisetti 1, R. Garrel 2,B. Lallemant 1

1 CHU, Nîmes, France2 CHU, Montpellier, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation La chirurgie trans-orale robot assistée estune technique chirurgicale innovante récemment utilisée en can-cérologie des VADS. Cette étude rapporte notre expérience del’exérèse des carcinomes épidermoïdes, de stade T1–T2 du planglottique comme alternative à la chirurgie endoscopique au laserCO2. Elle vise à évaluer sa faisabilité, ses indications et ses résultatsoncologiques précoces.Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective incluant21 patients, opérés entre septembre 2009 et février 2014, dansle cadre de l’étude robot larynx [ClinicalTrials.gov Identifier :NCT01257633]. Les données suivantes ont été systématiquementrecueillies : localisation tumorale, stade TNM, type d’exérèse, duréede l’intervention, survenue de complications, statut des margesd’exérèse, taux et durée de trachéotomie, taux et durée de nutritionentérale.Résultats Notre cohorte comporte 20 hommes pour 1 femme.L’âge moyen était de 63,3 ans. Les tumeurs étaient classées pT1adans 10 cas et pT1b dans 11 cas. La commissure antérieure étaitenvahie dans 11 cas. La durée moyenne de la procédure chirurgi-cale comprenant le temps d’exposition, d’installation et d’exérèselaryngée était de 59 min (min = 28 min, max = 120 min). Les margesd’exérèse étaient considérées comme saines dans 11 cas, limites(< 1 mm) dans 2 cas, envahies dans 3 cas et non analysables dufait d’artefact de coagulation dans 5 cas. 2 patients ont présentédes complications postopératoires : un cas d’emphysème cervicalsecondaire à une brèche laryngée et ayant nécessité une tra-chéotomie d’une durée de 15 jours ; un cas de décompensationde bronchopneumopathie chronique ayant nécessité une prise encharge médicale. 5 patients ont bénéficié d’une nutrition enté-rale postopératoire. Tous ont repris une alimentation par voieorale exclusive avant le retour à domicile. La durée médianed’hospitalisation était de 3 jours (min = 1 j, max = 20 j). Aucun traite-ment carcinologique postopératoire n’a été réalisé. Deux récidiveslocales ont été observées chez des patients présentant un enva-hissement de la commissure antérieure : l’une prise en charge parlaryngectomie totale et radiothérapie, l’autre par radiothérapieexclusive.Conclusion La chirurgie trans-orale robot assistée est réalisablepour les tumeurs glottiques de stade précoces. Elles constituent

A90 Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103

une alternative au traitement endoscopique par laser CO2 pour deslésions d’exposition difficile en laryngoscopie directe, notammenten cas d’envahissement de la commissure antérieure.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.449

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Lobo-isthmectomie thyroidiennerobot assistée par voie axillaire : sériede 26 casL. Abramovici 1,∗, R. Garrel 2, L. Crampette 2, G. Pierre 2,C. Cartier 2, V. Trevillot 2

1 Service ORL A CHU de Montpellier, Montpellier, France2 Service ORL A CHU Gui-de-Chauliac, Montpellier, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Réaliser une thyroïdectomie sans cicatricevisible est un défi chirurgical répondant à une demande légitimedes patients. Une des approches les plus décrites est la réalisationd’une voie d’abord axillaire exclusive. Cette procédure connaît unessor avec le développement du robot Da Vinci (Intuitive surgi-cal). La lobo-isthmectomie robot assistée par voie axillaire unique(LIRAVA) est décrite dans la littérature comme réalisable avec unemorbidité et une efficacité équivalente à la technique convention-nelle. Le but de cet article est de présenter une série de patientsopérés d’une LIRAVA.Matériel et méthodes Étude rétrospective monocentrique, menéede septembre 2012 à avril 2014, concernant 26 LIRAVA pour unepathologie nodulaire unilatérale. Les nodules ne devaient pasexcéder 5 cm, et étaient supposés bénins à l’échographie et lacytoponction. Une voie d’abord unique axillaire utilisant 4 brasdu robot était réalisée. Le monitoring des nerfs récurrents étaitsystématique. Le robot utilisé était le Da Vinci double consoleSD HI. Les résultats chirurgicaux, la durée de l’opération, ladurée d’hospitalisation, les résultats anatomopathologiques, et lescomplications ont été relevés.Résultats 24 patients (22 femmes et 2 hommes) ont été opérésd’une LIRAVA. L’âge moyen était de 40 ans [19–63]. Les gestesétaient 13 lobo-isthmectomies droites, 12 lobo-isthmectomiesgauches, une isthmectomie : 16 pour nodule unique, 8 pour goitremulti-hétéro nodulaire, et 2 totalisations pour carcinome papillairedu lobe controlatéral. La taille moyenne des nodules était de 3 cm.Histologiquement, deux nodules étaient des carcinomes papillairespT2, les autres étaient bénins. La durée opératoire moyenne étaitde 157,9 minutes. Une conversion en voie chirurgicale classique adu être réalisée du fait d’un nodule trop volumineux et légèrementplongeant. L’ensemble des patients a présenté des dysesthésies prépectorales postopératoires, six cas (23 %) de parésie transitoire (PR)de la corde vocale ont été relevés, sans aucune paralysie récur-rentielle définitive. Aucun hématome postopératoire ni déficit duplexus brachial n’est survenu. La sortie a été autorisée au deuxièmejour postopératoire sauf dans un cas d’hypocalcémie (J4).Conclusion La chirurgie thyroïdienne robot-assistée par voie axil-laire unique peut donc être réalisée dans de bonnes conditions desécurité, pour des patients sélectionnés, même si le taux de PRtransitoire est supérieur à celui attendu en chirurgie classique. Lasélection des patients en est une condition importante. Une évalua-tion prospective multi-institutionnelle comparant cette techniqueà la chirurgie classique en France est nécessaire pour évaluer lebénéfice coût-utilité de cette technique.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.450

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Facteurs de risque locaux et générauxexposant au carcinome épidermoidede la muqueuse de la cavité orale :étude cas témoins sur 109 patientsA. El bousaadani ∗, B. El jahd , A. Reda , S. Rouadi , M. Roubal ,M. MahtarCHU IBN ROCHD, Casablanca, Morocco∗ Auteur correspondant.

But de la présentation L’objectif est d’étudier les facteursd’exposition locaux et généraux au carcinome épidermoïde de lamuqueuse de la cavité orale(CEMCO) et secondairement évaluer lasurvie de nos patients à 2 ans de recul.Matériel et méthodes Nous avons mené une étude analytique castémoins analysant les facteurs d’exposition au CEMCO. Les facteursd’exposition recherchés sont, entre autres, le tabagisme gingival(Kala au Maroc) et respiratoire, l’alcoolisme, le port de prothèsesdentaires, l’hygiène buccodentaire, chewing-gum, usage de sub-stances locales de soins (Swak au Maroc). . . La période de l’étudeest étalée entre janvier 2011 et décembre 2013. L’analyse statis-tique uni et multi-variée sont réalisées grâce au logiciel Epi-infoversion 2000.Résultats Nous avons inclus 49 cas de CEMCO versus 60 témoinscomparables aux critères démographiques des cas.Les facteurs derisque confirmés avec un p très significatif (p < 10–3) sont le taba-gisme dans ses deux formes, l’alcoolisme, le port de prothèsesdentaire adjointe, dent manquante, mauvaise hygiène buccoden-taire. D’autres facteurs suspect à l’analyse univariée notammentusage de substances locales de soins « Swak », Chewing-gum et letabac gingival ont été confirmé grâce à l’analyse multivariée dansles localisations gingivale et labiale avec un p significatif < 0,05.Nous avons élaboré la courbe de survie Kaplan Mieir avec une sur-vie globale à 2 ans de 65 % (survie de 80 % chez les hommes versus50 % chez les femmes).Conclusion Nous avons pu confirmer des facteurs de risquesexposant au CEMCO et nous insistons sur la nécessité de la pré-vention des facteurs évitables.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.451

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Protocole anesthésique et analgésiquepar cathéter multi-perforé etinfiltration cicatricielle continue deropivacaïne, en post-opératoire d’uncurage ganglionnaire cervical dans lecadre d’une chirurgie carcinologiqueORL : étude préliminaireG. Valette ∗, P. Kha , A. Dovergne , Y. Gobel , E. Mornet ,R. MarianowskiCHRU de Brest, Brest, France∗ Auteur correspondant.

But de la présentation Évaluer la faisabilité, en terme d’efficacitéet d’innocuité, de l’utilisation d’un cathéter multi-perforé cicatricielavec diffusion de Ropivacaïne dans la gestion de la douleur post-opératoire des curages ganglionnaires cervicaux lors de la chirurgiecarcinologique ORL.Matériel et méthodes Étude descriptive, prospective. Le patientinclus dans cette étude doit être prévenu des bénéfices et risquesde l’étude lors de ses consultations par le chirurgien et parl’anesthésiste. Mise en place d’un cathéter multi-perforé dans letissu sous cutané par le chirurgien, à la fermeture. Le cathéter multi-perforé est relié à une pompe élastomérique qui permet la diffusion