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Tropical Haendel Ambi ancesurchauffiöe -et pas seulement par les vivats du public-,dimanche der- nier ä l'abbatiale d'Ebers- munster oü le cheur Capel- la Carolina de I'Universit€ de Heidelberg et l'orchestre Camerata Vivade Tübingen ont liw€ un combat hom€ri- que. tr GIGANTTSmT de I'euwe pr& sentöe - "le Messie" de Georg Friedrich Haendel- a 6prouv6 les organismes iusqu'en soir6e, et lorsqueFranzWasserrnann a abaiss6 sa baguette de direc- tion zur l'Amen final, s'impo- sait au public I'image du mara- thonien franchissant la ligne d'arriv6e. Tiois heurs auparr- vant, ce dernier, agr6ablement surpris par la relativefraidreur du lieu, sarrourait les premits res mesures de ce qui resteune r6f6rencedu genre oratorio, un op6ra biblique basö sur la vie ' du Christ en anglais, avec ses arias, ses chorus et ses parties instmmentales, oü I'on reEou- ve toutes les influences qui ont marqu6 la vie du g6nial saxon. Selon la tradition, [e public est debont, lace aux musrdens Ainsi le cheur a-t-il parfaite- ment restitu€ le caractäre dan- sant du premier chantAnd ffte 1lory of the Lord suivi de l'alto Regina Grönegreß mElancoli- pe et grave dans I'aria Butwhb nay abide the day of his * Lesmusiciens de Heidelbergtranscendöspar le Messlede Haendel. pHoroDNA ming. La premiöre partie de cetteceuvre monumentale qui en compte trois est un festfinl decouleurs et d'ambianoes so- nores, rappelant quel fantasti- quemdlodiste 6tait Haendel et un des plus grands composi- tnrrs pour la voir humaine. La basse MarkusLemke l'a prou- v6, senteircietx et souverain dans sesinterventiqns, m€me lesplusvirhrose-s pourtant pla- c€es m fin departition ä l'ima- gede ce dialogue brillant avec la bompette solo de I'orches- tre. Au fil deI'euwe s'68r!ngnlles 1ßpites, moments de gräce Pu' re tel le duo sopntno (Frau Do ris Döllinger en habitu6edes lieux, touiours impeccable de justesse et au phras6limPide) altofIe slrall feed His flock likea shep*d ou le touchantI (atow that my redsner liveth d€bu- tant la derni€re partie. Ie t6nor Marms llllmann n'a quant ä lui pas m6nagdses efforts dans les acrobaties vo- cales de ses interventions. Mais ce qu'on retient avant tout du Messie, cesont lescho- ms tour ä tour lEgers et sau- tillants, puis amples et solen- nels,le grand moment 6tantle c€läbre "Halleluiah" durant le quel et selon la tradition en Angleterre,le public d'Elbers- munster s'est tenu debout facc aux musiciens. de m€me.qu'il s'est tenudebout poursaluer la performance deI'ensemble des interprätes de ce trös grand moment demusiEresacr€e.r B.A ,sffi ffi g,r/q ..{i? ' ffi ry

Tropical Haendel - Heidelberg University · Friedrich Haendel- a 6prouv6 les organismes iusqu'en soir6e, et lorsque FranzWasserrnann a abaiss6 sa baguette de direc-tion zur l'Amen

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Tropical HaendelAmbi ance surchauffiöe -etpas seulement par les vivatsdu public-, dimanche der-nier ä l'abbatiale d'Ebers-munster oü le cheur Capel-la Carolina de I'Universit€ deHeidelberg et l'orchestreCamerata Viva de Tübingenont liw€ un combat hom€ri-que.

tr GIGANTTSmT de I'euwe pr&sentöe - "le Messie" de GeorgFriedrich Haendel- a 6prouv6les organismes iusqu'en soir6e,et lorsque FranzWasserrnann aabaiss6 sa baguette de direc-tion zur l'Amen final, s'impo-sait au public I'image du mara-thonien franchissant la ligned'arriv6e. Tiois heurs auparr-vant, ce dernier, agr6ablementsurpris par la relativefraidreurdu lieu, sarrourait les premitsres mesures de ce qui reste uner6f6rence du genre oratorio, unop6ra biblique basö sur la vie 'du Christ en anglais, avec sesarias, ses chorus et ses partiesinstmmentales, oü I'on reEou-ve toutes les influences qui ontmarqu6 la vie du g6nial saxon.

Selon la tradition,[e public est debont,lace aux musrdensAinsi le cheur a-t-il parfaite-ment restitu€ le caractäre dan-sant du premier chantAnd ffte1lory of the Lord suivi de l'altoRegina Grönegreß mElancoli-pe et grave dans I'aria But whbnay abide the day of his *

Les musiciens de Heidelberg transcendös par le Messle de Haendel. pHoroDNA

ming. La premiöre partie decette ceuvre monumentale quien compte trois est un festfinlde couleurs et d'ambianoes so-nores, rappelant quel fantasti-que mdlodiste 6tait Haendel etun des plus grands composi-tnrrs pour la voir humaine. Labasse Markus Lemke l'a prou-v6, senteircietx et souveraindans ses interventiqns, m€meles plus virhrose-s pourtant pla-c€es m fin de partition ä l'ima-ge de ce dialogue brillant avecla bompette solo de I'orches-

tre.Au fil de I'euwe s'68r!ngnl les1ßpites, moments de gräce Pu're tel le duo sopntno (Frau Doris Döllinger en habitu6e deslieux, touiours impeccable dejustesse et au phras6limPide)alto fIe slrall feed His flock like ashep*d ou le touchant I (atowthat my redsner liveth d€bu-tant la derni€re partie.Ie t6nor Marms llllmann n'aquant ä lui pas m6nagd sesefforts dans les acrobaties vo-cales de ses interventions.

Mais ce qu'on retient avanttout du Messie, ce sont les cho-ms tour ä tour lEgers et sau-tillants, puis amples et solen-nels, le grand moment 6tant lec€läbre "Halleluiah" durant lequel et selon la tradition enAngleterre, le public d'Elbers-munster s'est tenu debout faccaux musiciens. de m€me.qu'ils'est tenu debout pour saluer laperformance de I'ensemble desinterprätes de ce trös grandmoment de musiEre sacr€e.r

B.A

,sffi ffi

g,r/q ..{i? 'ffiry