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Conduites addictives en entreprises
Arch Mal Prof Env 2006
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- traitements de substitution et embauche ;- traitements de substitution et activité professionnelle ;- traitements de substitution et conduite de véhicules ;- traitements de substitution et poste de sécurité ;- traitement de substitution et travail posté…Dans chaque domaine, les articles et documents ont étéanalysés afin de présenter un état des connaissancespour chacun d’entre eux.
Trouble du comportement constaté sur le lieu de travail : mise en place d’une démarche d’intervention en entreprise. Exemple des conduites addictives
C. BONTEMPS1, V. GASSMANN2, P. LORENTZ1. CHU Bordeaux2. AST 67.
ObjectifContexte : les troubles du comportement sur les lieuxdu travail, notamment ceux inhérents aux conduitesaddictives, sont difficilement évoqués en entreprise.Pourtant ces troubles vont à l’encontre d’un maintienaux postes « de sécurité » : ce constat peut alors êtreun levier pour une prise en charge médicale et profes-sionnelle des salariés concernés. L’entreprise concer-née a, via le CHSCT, sollicité le médecin du travailpour traiter de la gestion des conduites addictives. Laproblématique a été recentrée sur les troubles du com-portement constatés sur le lieu de travail. Objectif :proposer une démarche d’intervention en entreprise encas de trouble de comportement impliquant les sala-riés, les responsables hiérarchiques et le médecin dutravail.
MéthodeRéalisation d’un état des lieux des troubles du compor-tement rencontrés dans l’entreprise et des moyensd’actions déjà mis en place. Élaboration d’une démar-che d’intervention lors de la constatation d’un troubledu comportement. Mise en place des outils en permet-tant la pérennisation. Évaluation à distance des moda-lités d’utilisation et de l’adéquation de cette démarcheavec les problèmes rencontrés dans l’entreprise.
RésultatsLa création d’un groupe de travail a permis une prise deconscience de l’existence de troubles de comportementau sein de l’entreprise et des potentielles conséquencesen matière de sécurité et de santé. La démarche d’inter-vention proposée fait appel au responsable hiérarchi-
que qui 1) juge de la possibilité ou non de maintien auposte de travail sans préjudice pour la sécurité du sala-rié et d’autrui et 2) se met en relation avec le médecindu travail pour une prise en charge adéquate. La pré-sentation de la démarche d’intervention (sous formed’organigramme) au CHSCT, la formation des respon-sables hiérarchiques aux conduites addictives par lebiais d’un intervenant extérieur puis la sensibilisationde tous les salariés par le médecin du travail lors deréunions d’information devraient permettre la pérenni-sation de cette démarche en intégrant la préventiondans les enjeux de management, dans l’articulation descompétences et dans la synergie des moyens. L’évalua-tion à un an de cette démarche est prévue.
ConclusionLa mise en place d’une démarche de gestion des trou-bles du comportement en entreprise permet de recen-trer la problématique « conduites addictives » sur lesconséquences en matière de santé et de sécurité au tra-vail. L’implication conjointe des différents acteurs del’entreprise et du médecin du travail est indispensable.Une prise en charge adéquate des salariés concernésdevrait permettre le maintien au poste de travail dansdes conditions optimales de santé et de sécurité.
Conduites addictives chez les médecins hospitaliers : la charge mentale est-elle à l’origine ?
A. TRICHARD, J.L. EDME, D. SERVANT, V. DELATTRE, T. DANEL, A. SOBASZEK
ObjectifÉtude de la consommation de traitement psychotropechez les médecins du CHRU de Lille et sa liaison avecl’épuisement professionnel.
MéthodeCent quatre vingt dix neuf praticiens hospitaliers (PH)ont répondu à un auto questionnaire : le Maslach Bur-nout Inventory (MBI). Les PH ont répondu au question-naire utilisé pour quantifier le degré d’épuisementprofessionnel et la consommation de psychotropes dueau travail.
RésultatsLa prise de médicament due au travail existe chez 26 %des praticiens, dont la moitié plus d’une fois par mois.La consommation journalière est de 2 %. Nous n’avons