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A130 16 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012 péritonéale et devant la survenue de troubles neurologiques un scanner cérébral a été pratiqué objectivant un tuberculome céré- bral. Les deux patients étaient mis sous traitement antituberculeux. Une corticothérapie a été associée chez l’homme avec une bonne évolution clinique et biologique. Dans la seconde observation, l’évolution était marquée par la survenue d’un état de choc sep- tique et le décès de la patiente. Conclusion.— La tuberculose cérébrale est rare. La connaissance d’antécédents tuberculeux et/ou I’existence d’une tuberculose en évolution est un apport très précieux pour le diagnostic. L’évolution est variable. La corticothérapie garde une place importante. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.432 371 Toxicité hépatique au cours du traitement antituberculeux : à propos de 15 cas hospitalisés au service de pneumologie EHU Oran (2010—2011) A. Belghitri a , L. Zemour b , K. Boushaba a , S. Lellou a a Service de pneumologie, EHU Oran, Oran, Algérie b Service d’épidémiologie, EPSP Remchi, Tlemcen, Algérie Introduction.— La toxicité hépatique est une complication majeure du traitement antituberculeux. Dans la littérature, sa fréquence est estimée de 0,5 à 10 %. Ce travail a pour objectif de déterminer la fréquence, les aspects cliniques et évolutifs des hépatotoxicités au traitement antituber- culeux. Méthodologie.— Il s’agit d’une étude rétrospective des patients ayant une toxicité hépatique au service de pneumologie de l’EHU d’Oran, entre 2010et août 2011. Tous les cas ont une tuberculose confirmée. L’analyse statistique était réalisée par le logiciel Epi info 6,04. Résultats.— L’étude portait sur 15cas dont l’âge moyen est de 33,1 ± 2,4 ans avec un sex-ratio de 1,5. La symptomatologie cli- nique a débuté en moyenne de 19,5 ± 3,6 jours après le début du traitement. Elle était dominée par les vomissements (79 %), suivie de douleurs de l’hypochondre droit (15 %) et de l’ictère cutanéomu- queux (12 %). Le dosage des transaminases était supérieur à quatre fois la normale chez tous les patients. On a retrouvé deux cas d’hépatite B et un cas de DRESSE syndrome. La CAT était l’arrêt du traitement antituberculeux jusqu’à la normalisation du bilan hépa- tique puis la réintroduction des médicaments à dose réduite du RH. L’évolution était favorable chez tous les patients. Conclusion.— Nous insistons sur l’intérêt de respecter les règles de prescription des antituberculeux et de la recherche régulière des effets indésirables. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.433 372 Les accidents liés au traitement antituberculeux : à propos de 21 cas. Service de pneumologie EHUO 2010—2011 A. Belghitri a , L. Zemour b , M. Bouhada a , S. Lellou a a Service de pneumologie, EHU Oran, Oran, Algérie b Service d’épidémiologie, EPSP Remchi, Tlemcen, Algérie Nous rapportons une série de 21 patients colligés dans le service de pneumologie de l’EHU d’Oran, sur une période de deux ans (du 01/01/2010 au 30/09/2011), ayant tous présentés des complications diverses vis-à-vis d’une ou de plusieurs drogues du régime de pre- mière ligne (RHZE). Il s’agit d’une hépatite médicamenteuse dans 15 cas, d’une into- lérance digestive (diarrhée, vomissement) chez trois cas, d’un syndrome de cholestase avec ascension du taux de bilirubine isolé (deux cas), d’un rush cutané de type allergique chez un cas et d’une dresse syndrome chez un cas. La prise en charge de ces malades varie de l’arrêt temporaire des antituberculeux avec une reprise à dose minimale graduelle et dissociée et souvent l’adjonction d’un antihistaminique, d’une corticothérapie ou d’une médication à visé digestive pour les cas d’intolérance. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.434 373 Tuberculose endobronchique (à propos de 24 cas) S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , K. El Fadi , A. Bakhatar , N. Yassine , A. Bahlaoui CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc La localisation endobronchique de la tuberculose est exception- nelle et de manifestation souvent trompeuse prêtant confusion avec le cancer bronchique. Nous avons mené une étude rétrospective concernant 24 cas de tuberculose bronchique colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de janvier 2004 à août 2011. Il s’agit de 12 femmes et 12 hommes. La moyenne d’âge était de 35 ans (15—71 ans). L’antécédent de tuberculose et le contage tuberculeux n’étaient retrouvés dans aucun cas. Le diabète était retrouvé dans deux cas. Le délai moyen de consultation est de trois mois. Le tableau clinique était dominé par le syndrome bronchique purulent et la dyspnée d’effort. L’hémoptysie était retrouvée dans six cas, la fièvre et l’altération de l’état général dans 17 cas. Le téléthorax avait objectivé une opacité à projection hilaire dans 11 cas, un aspect de gros hile dans cinq cas, une opacité exca- vée du sommet et des infiltrats apicaux dans deux cas chacun, et un aspect de miliaire dans un cas. La bronchoscopie avait visua- lisé des granulations blanchâtres endobronchiques dans 14 cas, un bourgeon d’aspect tumoral dans sept cas, un épaississement des éperons dans deux cas et une fistule gangliobronchique dans 1 cas. Les biopsies bronchiques avaient conclu à une tuberculose caséo- folliculaire évolutive dans tous les cas. La recherche de bacille de Koch était positive dans 15 cas et sur les cultures dans sept cas. Le traitement antibacillaire était démarré selon le régime 2SRHZ/4RH dans 20 cas et selon le régime 2RHZE/4RH dans quatre cas, asso- cié à une corticothérapie orale dans 4cas. L’évolution était bonne chez tous les patients. On insiste à travers ce travail sur la rareté et le polymorphisme clinique de la tuberculose bronchique d’où ses difficultés diagnostiques. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.435 374 Tuberculose endobronchique : aspects clinico-radiologiques et endoscopiques. À propos de cinq cas A. Kotti , A. Berraies , E. Ben Salah , H. Abid , J. Ammar , A. Hamzaoui Service de pneumologie B, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana, Tunisie La tuberculose endobronchique (TBE) est une forme particulière de tuberculose qui peut poser un problème de diagnostic étiolo- gique puisqu’elle peut simuler un asthme ou un diagnostic plus grave comme le cancer bronchopulmonaire. Nous rapportons cinq cas de TBE. Il s’agit d’un enfant de 12 ans ayant un contage tuberculeux récent et quatre patientes dont deux diabétiques ayant un âge moyen de 42 ans. Les signes cliniques sont non spécifiques. La douleur thorcique est notée chez tous les patients. Les manifestations radiologiques étaient variables : opa- cités médiastino-pulmonaires dans trois cas, un cas de syndrome

Tuberculose endobronchique (à propos de 24 cas)

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éritonéale et devant la survenue de troubles neurologiques uncanner cérébral a été pratiqué objectivant un tuberculome céré-ral. Les deux patients étaient mis sous traitement antituberculeux.ne corticothérapie a été associée chez l’homme avec une bonnevolution clinique et biologique. Dans la seconde observation,’évolution était marquée par la survenue d’un état de choc sep-ique et le décès de la patiente.onclusion.— La tuberculose cérébrale est rare. La connaissance’antécédents tuberculeux et/ou I’existence d’une tuberculosen évolution est un apport très précieux pour le diagnostic.’évolution est variable. La corticothérapie garde une placemportante.

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71oxicité hépatique au cours du traitementntituberculeux : à propos de 15 cas hospitalisés auervice de pneumologie EHU Oran (2010—2011). Belghitri a, L. Zemour b, K. Boushaba a, S. Lellou a

Service de pneumologie, EHU Oran, Oran, AlgérieService d’épidémiologie, EPSP Remchi, Tlemcen, Algérie

ntroduction.— La toxicité hépatique est une complication majeureu traitement antituberculeux. Dans la littérature, sa fréquence eststimée de 0,5 à 10 %.e travail a pour objectif de déterminer la fréquence, les aspectsliniques et évolutifs des hépatotoxicités au traitement antituber-uleux.éthodologie.— Il s’agit d’une étude rétrospective des patientsyant une toxicité hépatique au service de pneumologie de l’EHU’Oran, entre 2010 et août 2011. Tous les cas ont une tuberculoseonfirmée. L’analyse statistique était réalisée par le logiciel Epi info,04.ésultats.— L’étude portait sur 15 cas dont l’âge moyen est de3,1 ± 2,4 ans avec un sex-ratio de 1,5. La symptomatologie cli-ique a débuté en moyenne de 19,5 ± 3,6 jours après le début duraitement. Elle était dominée par les vomissements (79 %), suiviee douleurs de l’hypochondre droit (15 %) et de l’ictère cutanéomu-ueux (12 %). Le dosage des transaminases était supérieur à quatreois la normale chez tous les patients. On a retrouvé deux cas’hépatite B et un cas de DRESSE syndrome. La CAT était l’arrêt duraitement antituberculeux jusqu’à la normalisation du bilan hépa-ique puis la réintroduction des médicaments à dose réduite du RH.’évolution était favorable chez tous les patients.onclusion.— Nous insistons sur l’intérêt de respecter les règles derescription des antituberculeux et de la recherche régulière desffets indésirables.

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72es accidents liés au traitement antituberculeux : àropos de 21 cas. Service de pneumologie EHUO010—2011. Belghitri a, L. Zemour b, M. Bouhada a, S. Lellou a

Service de pneumologie, EHU Oran, Oran, AlgérieService d’épidémiologie, EPSP Remchi, Tlemcen, Algérie

ous rapportons une série de 21 patients colligés dans le servicee pneumologie de l’EHU d’Oran, sur une période de deux ans (du1/01/2010 au 30/09/2011), ayant tous présentés des complications

iverses vis-à-vis d’une ou de plusieurs drogues du régime de pre-ière ligne (RHZE).

l s’agit d’une hépatite médicamenteuse dans 15 cas, d’une into-érance digestive (diarrhée, vomissement) chez trois cas, d’un

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

yndrome de cholestase avec ascension du taux de bilirubine isolédeux cas), d’un rush cutané de type allergique chez un cas et d’uneresse syndrome chez un cas.a prise en charge de ces malades varie de l’arrêt temporairees antituberculeux avec une reprise à dose minimale graduellet dissociée et souvent l’adjonction d’un antihistaminique, d’uneorticothérapie ou d’une médication à visé digestive pour les cas’intolérance.

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73uberculose endobronchique (à propos de 24 cas). Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , K. El Fadi , A. Bakhatar ,. Yassine , A. Bahlaoui

CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc

a localisation endobronchique de la tuberculose est exception-elle et de manifestation souvent trompeuse prêtant confusion avece cancer bronchique. Nous avons mené une étude rétrospectiveoncernant 24 cas de tuberculose bronchique colligés au servicees maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de janvier 2004 à août011. Il s’agit de 12 femmes et 12 hommes. La moyenne d’âge étaite 35 ans (15—71 ans). L’antécédent de tuberculose et le contageuberculeux n’étaient retrouvés dans aucun cas. Le diabète étaitetrouvé dans deux cas. Le délai moyen de consultation est de troisois. Le tableau clinique était dominé par le syndrome bronchiqueurulent et la dyspnée d’effort. L’hémoptysie était retrouvée dansix cas, la fièvre et l’altération de l’état général dans 17 cas. Leéléthorax avait objectivé une opacité à projection hilaire dans1 cas, un aspect de gros hile dans cinq cas, une opacité exca-ée du sommet et des infiltrats apicaux dans deux cas chacun, etn aspect de miliaire dans un cas. La bronchoscopie avait visua-isé des granulations blanchâtres endobronchiques dans 14 cas, unourgeon d’aspect tumoral dans sept cas, un épaississement desperons dans deux cas et une fistule gangliobronchique dans 1 cas.es biopsies bronchiques avaient conclu à une tuberculose caséo-olliculaire évolutive dans tous les cas. La recherche de bacille deoch était positive dans 15 cas et sur les cultures dans sept cas. Leraitement antibacillaire était démarré selon le régime 2SRHZ/4RHans 20 cas et selon le régime 2RHZE/4RH dans quatre cas, asso-ié à une corticothérapie orale dans 4 cas. L’évolution était bonnehez tous les patients. On insiste à travers ce travail sur la raretét le polymorphisme clinique de la tuberculose bronchique d’où sesifficultés diagnostiques.

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74uberculose endobronchique : aspectslinico-radiologiques et endoscopiques. À propose cinq cas. Kotti , A. Berraies , E. Ben Salah , H. Abid , J. Ammar ,. Hamzaoui

Service de pneumologie B, hôpital Abderrahmen-Mami, Ariana,unisie

a tuberculose endobronchique (TBE) est une forme particulièree tuberculose qui peut poser un problème de diagnostic étiolo-ique puisqu’elle peut simuler un asthme ou un diagnostic plus graveomme le cancer bronchopulmonaire.ous rapportons cinq cas de TBE. Il s’agit d’un enfant de 12 ansyant un contage tuberculeux récent et quatre patientes dont deux

iabétiques ayant un âge moyen de 42 ans. Les signes cliniquesont non spécifiques. La douleur thorcique est notée chez tous lesatients. Les manifestations radiologiques étaient variables : opa-ités médiastino-pulmonaires dans trois cas, un cas de syndrome