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Affiches scientifiques — 2 e partie A195 Matériel et méthode.— Nous rapportons les observations de cinq patients âgés de 04 à 48 ans dont trois de sexe féminin et dont le motif de consultation est à type d’infection bronchique récur- rente, de pesanteur basi-thoracique, de suppuration pulmonaire et de pleurésie purulente. La présentation radiologique est protéi- forme à type d’aspect polyaréolaire, d’opacité pleurale, d’image bulleuse et de condensation pulmonaire. Le scanner thoracique sans orientation préalable n’est pas probant avec comme diagnostic, bronchectasies, masse tumorale d’allure maligne dans deux cas, bulle et condensation pulmonaire. Résultats.— Devant la topographie déclive, lobaire inférieure et postéro-basale et la persistance de l’anomalie radiologique, le diag- nostic de séquestration pulmonaire a été retenu et conforté par un angioscanner visualisant l’artère nourricière aberrante qui éma- nait dans deux cas de l’aorte thoracique, dans deux cas de l’aorte abdominale et dans un cas du tronc cœliaque. Conclusion.— La symptomatologie de la séquestration n’est pas spé- cifique et son expression radiologique non évocatrice faisant errer le diagnostic, exposant le patient à des complications redoutables. La seule constante reste la topographie lobaire inférieure et postéro- basale, incitant à la pratique d’un angioscanner thoracique pour la mise en évidence de l’artère nourricière aberrante indispensable au diagnostic. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.885 597 Signes radiologiques de MVO chez les patients sclérodermiques avec HTAP S.G. Günther , X.-J. Jaïs , S.-M. Maître , M.-H. Humbert , O.-S. Sitbon , G.-S. Simmoneau , D.-M. Montani Antoine Béclère, Clamart, France Introduction.— La maladie veino-occlusive (MVO) est une forme particulière d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) carac- térisée par une obstruction progressive des petites veines pulmonaires. L’atteinte des veines pulmonaires a fréquemment été décrite sur des pièces anatomopathologiques de scléroder- mie systémique (SSc) avec hypertension pulmonaire précapillaire (HTAP-SSc). Le scanner thoracique de haute résolution (TDM- HR) est une méthode non invasive utilisée pour dépister les MVO. Objectifs.— Évaluer la fréquence et l’impact sur le pronostic des signes tomodensitométriques évocateurs de MVO chez les patients présentant une sclérodermie avec HTAP. Méthodes.— Nous avons relu les TDM-HR de 26 patients scléroder- miques avec HTAP et de 28 patients sclérodermiques n’ayant ni HTAP ni fibrose pulmonaire. Résultats.— Des adénopathies médiastinales (57,7 % vs 3,6 %), du verre dépoli centro-lobulaire (46,2 % vs 10,7 %) et des lignes sep- tales (73,1 % vs 7,1 %) étaient significativement plus fréquentes chez les patients sclérodermiques avec HTAP (p < 0,005). En effet, 61,5 % des patients sclérodermiques avec HTAP avaient au moins 2 signes radiologiques de MVO sur le TDM-HR. Une cardiomégalie, un élar- gissement des artères pulmonaires et un épanchement péricardique étaient également plus fréquemment observés chez les patients sclérodermiques avec HTAP. La survie des patients avec une sclé- rodermie et une HTAP et au moins 2signes radiologiques de MVO était significativement plus basse que ceux qui n’avaient qu’un ou aucun (p < 0,03). Conclusion.— Les signes radiologiques de MVO sont fréquemment retrouvés chez les patients sclérodermiques avec HTAP et peuvent être considérés comme un marqueur de mauvais pronostic. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.886 PO14 - Tuberculose 598 Tuberculose ostéo-articulaire : à propos de 24 cas I. Id Ahmed , S. Morabit , S. Hammi , N. Jahnaoui , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G. Iraqi Service de pneumo-phtisiologie, hôpital My Youssef, Rabat, Maroc La tuberculose ostéo-articulaire correspond aux localisations osseuses et articulaires de la maladie tuberculeuse. Elle repré- sente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses. Nous avons mené une étude rétrospective s’étalant sur 4 ans ayant porté sur 24 cas de tuberculose ostéo-articulaire. Le but était de définir les caracté- ristiques cliniques et évolutives de cette localisation. Notre série a concerné 17 femmes et 7 hommes. L’âge moyen était de 40 ans (14 ans—74 ans). Il s’agit de 18 cas de tuberculose ostéo-vertébrale, 1 cas de tuberculose du genou, 1 cas de tuberculose du coude, 2 cas de coxalgie, 1 cas de sacro-iléite et une localisation pubienne. Trois patients étaient déjà traités pour tuberculose et la notion de contage tuberculeux récent était retrouvée dans 1 cas. Le délai moyen de consultation était de 5 mois. Le tableau clinique asso- ciait dans tous les cas des signes généraux avec une douleur de l’articulation concernée. Des signes respiratoires étaient associés dans 1 cas. L’imagerie était évocatrice du diagnostic dans 22 cas avec une lyse osseuse dans tous les cas, un abcès paravértébrale associé dans 9 cas et un abcès du psoas associé dans 5 cas. Une IDR à la tuberculine était positive chez tous nos patients et une sérolo- gie HIV négative dans tous les cas. Le diagnostic est retenu sur une preuve histologique dans 13 cas, sur un faisceau d’arguments dans 8 cas et intégré dans le cadre d’une tuberculose multifocale dans 3cas. Tous les patients étaient mis sous traitement anti-bacillaire. Un drainage percutané d’abcès du psoas est pratiqué dans 3 cas et une contention orthopédique dans 19 cas. L’évolution était favo- rable chez 22 patients alors que 2 patients ont gardé une paraplégie séquellaire. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.887 599 Tuberculose péritonéale : à propos de 62 cas N. Jahnaoui , I. Id Ahmed , S. Hammi , F. Cherkaoui , K. Marc , M. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G.H. Iraqi Hôpital My Youssef, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc La tuberculose péritonéale(TP) est une affection fréquente dans les pays en voie de développement (13 à 21 % des localisations extrapul- monaires de la tuberculose), elle est en recrudescence dans les pays développés en raison du VIH. Le but de notre étude est de détermi- ner les particularités épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la TP à travers une série de 62 patients, colligés au service de phtisiologie de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat sur une période de 5 ans. Quatre-vingt-onze pour cent de nos patients étaient de sexe féminin avec un âge moyen de 42 ans ± 16. Dix pour cent des patients avaient des antécédents de tuberculose. Le délai moyen de consultation était de 3 mois. Le tableau clinique était dominé par l’ascite (94 %) et la douleur abdominale (84,4 %). L’échographie abdominale faite dans 58 cas a objectivé en plus de l’ascite des cloisonnements (49 %), des agglu- tinations (44 %) et des adénopathies abdominales profondes (32 %). Les facteurs favorisants étaient le diabète (10 %), immunodépres- sion acquise (4 %), la corticothérapie prolongée (5 %) et l’éthylisme (5 %).La cœlioscopie a été réalisée dans 41 % des cas, et la laparo- tomie dans 47% des cas. L’histologie a objectivé des granulomes avec nécrose caséeuse dans 55% des cas. L’évolution est bonne (78 %) lorsque le traitement anti bacillaire est instauré précocement

Tuberculose péritonéale : à propos de 62 cas

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Affiches scientifiques — 2e partie

Matériel et méthode.— Nous rapportons les observations de cinqpatients âgés de 04 à 48 ans dont trois de sexe féminin et dontle motif de consultation est à type d’infection bronchique récur-rente, de pesanteur basi-thoracique, de suppuration pulmonaireet de pleurésie purulente. La présentation radiologique est protéi-forme à type d’aspect polyaréolaire, d’opacité pleurale, d’imagebulleuse et de condensation pulmonaire. Le scanner thoracique sansorientation préalable n’est pas probant avec comme diagnostic,bronchectasies, masse tumorale d’allure maligne dans deux cas,bulle et condensation pulmonaire.Résultats.— Devant la topographie déclive, lobaire inférieure etpostéro-basale et la persistance de l’anomalie radiologique, le diag-nostic de séquestration pulmonaire a été retenu et conforté parun angioscanner visualisant l’artère nourricière aberrante qui éma-nait dans deux cas de l’aorte thoracique, dans deux cas de l’aorteabdominale et dans un cas du tronc cœliaque.Conclusion.— La symptomatologie de la séquestration n’est pas spé-cifique et son expression radiologique non évocatrice faisant errer lediagnostic, exposant le patient à des complications redoutables. Laseule constante reste la topographie lobaire inférieure et postéro-basale, incitant à la pratique d’un angioscanner thoracique pour lamise en évidence de l’artère nourricière aberrante indispensableau diagnostic.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.885

597Signes radiologiques de MVO chez les patientssclérodermiques avec HTAPS.G. Günther , X.-J. Jaïs , S.-M. Maître , M.-H. Humbert ,O.-S. Sitbon , G.-S. Simmoneau , D.-M. MontaniAntoine Béclère, Clamart, France

Introduction.— La maladie veino-occlusive (MVO) est une formeparticulière d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) carac-térisée par une obstruction progressive des petites veinespulmonaires. L’atteinte des veines pulmonaires a fréquemmentété décrite sur des pièces anatomopathologiques de scléroder-mie systémique (SSc) avec hypertension pulmonaire précapillaire(HTAP-SSc). Le scanner thoracique de haute résolution (TDM-HR) est une méthode non invasive utilisée pour dépister lesMVO.Objectifs.— Évaluer la fréquence et l’impact sur le pronostic dessignes tomodensitométriques évocateurs de MVO chez les patientsprésentant une sclérodermie avec HTAP.Méthodes.— Nous avons relu les TDM-HR de 26 patients scléroder-miques avec HTAP et de 28 patients sclérodermiques n’ayant ni HTAPni fibrose pulmonaire.Résultats.— Des adénopathies médiastinales (57,7 % vs 3,6 %), duverre dépoli centro-lobulaire (46,2 % vs 10,7 %) et des lignes sep-tales (73,1 % vs 7,1 %) étaient significativement plus fréquentes chezles patients sclérodermiques avec HTAP (p < 0,005). En effet, 61,5 %des patients sclérodermiques avec HTAP avaient au moins 2 signesradiologiques de MVO sur le TDM-HR. Une cardiomégalie, un élar-gissement des artères pulmonaires et un épanchement péricardiqueétaient également plus fréquemment observés chez les patientssclérodermiques avec HTAP. La survie des patients avec une sclé-rodermie et une HTAP et au moins 2 signes radiologiques de MVOétait significativement plus basse que ceux qui n’avaient qu’un ouaucun (p < 0,03).Conclusion.— Les signes radiologiques de MVO sont fréquemmentretrouvés chez les patients sclérodermiques avec HTAP et peuvent

être considérés comme un marqueur de mauvais pronostic.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.886

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A195

O14 - Tuberculose

98uberculose ostéo-articulaire : à propos de 24 cas

. Id Ahmed , S. Morabit , S. Hammi , N. Jahnaoui , K. Marc ,. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G. Iraqi

Service de pneumo-phtisiologie, hôpital My Youssef, Rabat, Maroc

a tuberculose ostéo-articulaire correspond aux localisationssseuses et articulaires de la maladie tuberculeuse. Elle repré-ente 2 à 5 % de l’ensemble des tuberculoses. Nous avons mené unetude rétrospective s’étalant sur 4 ans ayant porté sur 24 cas deuberculose ostéo-articulaire. Le but était de définir les caracté-istiques cliniques et évolutives de cette localisation. Notre sérieconcerné 17 femmes et 7 hommes. L’âge moyen était de 40 ans

14 ans—74 ans). Il s’agit de 18 cas de tuberculose ostéo-vertébrale,cas de tuberculose du genou, 1 cas de tuberculose du coude,cas de coxalgie, 1 cas de sacro-iléite et une localisation pubienne.rois patients étaient déjà traités pour tuberculose et la notione contage tuberculeux récent était retrouvée dans 1 cas. Le délaioyen de consultation était de 5 mois. Le tableau clinique asso-

iait dans tous les cas des signes généraux avec une douleur de’articulation concernée. Des signes respiratoires étaient associésans 1 cas. L’imagerie était évocatrice du diagnostic dans 22 casvec une lyse osseuse dans tous les cas, un abcès paravértébralessocié dans 9 cas et un abcès du psoas associé dans 5 cas. Une IDRla tuberculine était positive chez tous nos patients et une sérolo-

ie HIV négative dans tous les cas. Le diagnostic est retenu sur unereuve histologique dans 13 cas, sur un faisceau d’arguments danscas et intégré dans le cadre d’une tuberculose multifocale danscas. Tous les patients étaient mis sous traitement anti-bacillaire.n drainage percutané d’abcès du psoas est pratiqué dans 3 cas etne contention orthopédique dans 19 cas. L’évolution était favo-able chez 22 patients alors que 2 patients ont gardé une paraplégieéquellaire.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.887

99uberculose péritonéale : à propos de 62 cas. Jahnaoui , I. Id Ahmed , S. Hammi , F. Cherkaoui , K. Marc ,. Soualhi , R. Zahraoui , J. Benamor , J.E. Bourkadi , G.H. Iraqi

Hôpital My Youssef, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc

a tuberculose péritonéale(TP) est une affection fréquente dans lesays en voie de développement (13 à 21 % des localisations extrapul-onaires de la tuberculose), elle est en recrudescence dans les payséveloppés en raison du VIH. Le but de notre étude est de détermi-er les particularités épidémiologiques, cliniques, thérapeutiquest évolutives de la TP à travers une série de 62 patients, colligésu service de phtisiologie de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat surne période de 5 ans. Quatre-vingt-onze pour cent de nos patientstaient de sexe féminin avec un âge moyen de 42 ans ± 16.ix pour cent des patients avaient des antécédents de tuberculose.e délai moyen de consultation était de 3 mois.e tableau clinique était dominé par l’ascite (94 %) et la douleurbdominale (84,4 %). L’échographie abdominale faite dans 58 cas abjectivé en plus de l’ascite des cloisonnements (49 %), des agglu-inations (44 %) et des adénopathies abdominales profondes (32 %).es facteurs favorisants étaient le diabète (10 %), immunodépres-ion acquise (4 %), la corticothérapie prolongée (5 %) et l’éthylisme5 %).La cœlioscopie a été réalisée dans 41 % des cas, et la laparo-omie dans 47 % des cas. L’histologie a objectivé des granulomes

vec nécrose caséeuse dans 55 % des cas. L’évolution est bonne78 %) lorsque le traitement anti bacillaire est instauré précocement
Page 2: Tuberculose péritonéale : à propos de 62 cas

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196 16e Congrès de pneumologie de la

< 2 mois) avec 2 cas d’occlusions intestinales opérées en urgence etpatients décédé en cours de traitement.a tuberculose péritonéale pose des difficultés pour le clinicientant donné l’absence de spécificité du tableau clinique, biologiquet radiologique. La cœlioscopie avec biopsies péritonéales consti-ue aujourd’hui l’examen de choix pour permettre un diagnostict un traitement précoce. L’évolution reste bonne sous traitementrécoce.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.888

00rofil des tuberculoses hospitalisées dans leservices du CHU Mohammed VI, Marrakech. Alaoui Yazidi , A. Mouatassim

FMPM, laboratoire PCIM, université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc

bjectif.— Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, et thé-apeutiques des tuberculeux hospitalisés dans certains services duHU Mohammed VI.atients et méthodes.— Étude descriptive de 2005 à 2009 portantur 321 cas.ésultats.— L’incidence était de 0,8 %. Le genre féminin représen-ait 52,1 % et la tranche d’âge la plus atteinte était 14—35 ans. Lesésidents à Marrakech représentent 57,3 %. La tuberculose pulmo-aire (TP) isolée, la TP associée et la tuberculose extrapulmonaireTEP) isolée étaient notées respectivement dans 14,6 %, 9,4 % et6 %. La TEP isolée ou associée était notée dans 85,4 %, dont les loca-isations pleurale et ganglionnaire représentaient respectivement6,5 % et 26,3 % avec une confirmation histologique respective-ent de 87,7 % et 97,2 %. La TP a été relevée dans 24,0 % dont

a forme commune dans 71,4 %. La confirmation par bacilloscopiet/ou culture a été obtenue dans 75,5 %. Le traitement était débutéu service d’origine dans 46,3 % et a comporté un régime asso-iant trois ou quatre antibacillaires avec une durée de 6 mois dans9,2 %. Le taux des malades qui ont été suivi au service jusqu’à’achèvement de leur traitement était de 31,8 %. La pris en chargee faisait au centre de diagnostic spécialisé. Le taux de décès étaite 2,2 %.onclusion.— Fréquence de la TEP dont les aspects ne différent pase ceux classiquement décrits dans la littérature. Cependant, il fautugmenter le taux de confirmation des tuberculoses pulmonaires ennstallant au CHU Mohammed VI un laboratoire de recherche de BK.n outre, il est nécessaire de mettre en place un registre de suivit de renforcer la stratégie éducative auprès des patients.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.889

01uberculose pulmonaire pseudotumorale : à propose 18 cas

. Malzi a, L. Herraq a, S. Elmorabit a, W. Bakouh a, N. Jmili a,. Elouazzani a, L. Achachi a, M. Elftouh a, M.T. Elfassyfihri a,. Bouchikh b, M. Maidi b, H. Fennane b, F. Ouchen b, A. Achir b,. Benosmane b

Service de pneumolgie, hôpital Ibn Sina, Rabat, MarocService de chirurgie thoracique, hôpital Ibn Sina, Rabat, Maroc

ntroduction.— La tuberculose pulmonaire pseudotumorale(TPP) estne forme rare de tuberculose. Les aspects radiocliniques sont poly-orphes et trompeurs pouvant simuler un processus néoplasique.bjectifs.— Rapporter l’aspect rare et particulier en imagerie de laPP et insister sur les difficultés diagnostiques.

atériels.— Il s’agit d’une étude rétrospective concernant8 patients hospitalisés aux services de pneumologie et de chirur-ie thoracique durant la période allant de janvier 2010 à septembre011.

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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012

ésultats.— L’âge moyen des patients est de 40 ans. Le tabagismest retrouvé dans 75 % des cas. La toux est le signe respiratoire lelus fréquent (92 %). L’examen clinique est normal dans 75 % desas et trouve un syndrome de condensation pulmonaire dans 25 %es cas. La radiographie thoracique montre une opacité d’allureumorale dans 13 cas et une opacité nodulaire dans 5 cas. Les lobesupérieurs sont touchés dans 69 % des cas, les lobes inférieurs dans5 % des cas et le lobe moyen dans 6 % des cas. La TDM thora-ique montre une masse tissulaire dans tous les cas, associée à desicronodules de voisinage dans 12 % des cas et à des adénopathiesédiastinales dans 61 % des cas. La fibroscopie bronchique montre

n bourgeon (51 cas) et une sténose infiltrative (1 cas). Le diagnostice tuberculose est confirmé par l’histologie (100 %) : biopsie trans-ariétale dans 1 cas et pièce opératoire dans le reste des cas. Tousos malades sont mis sous traitement antibacillaires.onclusion.— À travers ce travail nous concluons que, quel queoit l’aspect radiologique d’une image thoracique et l’histoire cli-ique, il faut toujours penser à la tuberculose dans le cadre duiagnostic différentiel jusqu’à preuve du contraire, surtout en zone’endémie.

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.890

02ssociation tuberculose-VIH (TB-VIH) à l’hôpitalrincipal de Dakar : difficultés de la prise en charge. Niang a, K. Ba Fall a, P.S. Ba a, A.K. Fall b, A.R. Ndiaye b,. Fall c, I. Diedhiou b, I.C. Diakhaté d, P.S. Mbaye b

Service pathologies infectieuses et pneumologie, hôpitalrincipal, Dakar, SenegalService medecine interne, hôpital Principal, Dakar, SénégalLaboratoire biologie, hôpital Principal, Dakar, SénégalService de radiologie, hôpital Principal, Dakar, Sénégal

’association TB-VIH, en progression dans nos pays, pose desroblèmes de prise en charge en raison des interactions médicamen-euses et de la fréquence des échecs thérapeutiques. Nos objectifstaient de décrire les aspects épidémio-cliniques, paracliniques etvolutifs des patients présentant une co-infection TB-VIH suivis àPD.alades et méthodes.— Étude rétrospective réalisée sur uneériode 3 ans. Étaient inclus les patients hospitalisés avec une séro-ogie VIH positive et un diagnostic de tuberculose certain ou trèsrobable.ésultats.— Trente-quatre patients (22H et 12F) étaient inclus.’âge moyen était 42,64 ans (21—67). La tuberculose était révé-atrice de l’infection chez 15 cas. Trente patients étaient VIH1+,VIH2+ et 1 VIH1 + VIH2+. Le taux moyen des CD4 était 152. Lestteintes étaient pulmonaires chez 23 cas (18 BAAR+, 5 BAAR—) ;miliaires ; 4 formes extrapulmonaires (1 méningo-encéphalite,ganglionnaire et 2 mal de Pott) et 4 formes multifocales. Lesutres affections opportunistes étaient : candidose œsophagienne5 cas) ; maladie de Kaposi (4 cas) ; toxoplasmose cérébrale (1 cas),t pneumocystose (1cas). Un cas de thrombophlébite était noté.ous traitement antituberculeux étaient notés 4 cas d’hépatiteédicamenteuse, un syndrome de Lyell et un syndrome de res-

auration immunitaire. Une évolution favorable était obtenue chez3 patients alors que 9 patients étaient décédés et 2 perdus de vue.onclusion.— Dans notre série, la tuberculose survient surtout à untade avancé de l’immunodépression. La prise en charge est déli-ate et le pronostic reste mauvais, aggravé par l’existence d’autres

oi:10.1016/j.rmr.2011.10.891