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Conclusion.— Ce travail a permis d’ame ´liorer la qualite ´ des soins, par une organisation unique, d’appropriation facile, ne ´cessitant cepen- dant une e ´valuation re ´gulie `re. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.195 367 Appel du personnel soignant d’un service d’urgences par un logiciel de gestion SMS lors d’une mise en œuvre d’un plan blanc M. Ollivier * , R. Lorguilloux, J.-M. Gue ´rin, A. Gayet, P. Plaisance, N. Raffort, M. Grau Service d’accueil des urgences, groupe hospitalier Lariboisie `re—F.-Widal, Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : Plan blanc ; Gestion SMS ; Appel Introduction.— La mise en œuvre d’un plan blanc au sein d’un service d’urgences (SU) ne ´cessite un de ´ploiement efficient et rapide du personnel soignant. L’efficacite ´ d’un plan blanc de ´pend en grande partie de la pre ´sence d’un personnel forme ´ et adapte ´. Nous avons e ´value ´ la performance d’un appel du personnel de notre SU par un logiciel de gestion SMS. Me ´thodes.— Des listes de contacts te ´le´phoniques (mobile ou fixe) du personnel du SU ont e ´te ´ re ´alise ´es. Ces listes ont e ´te ´ cate ´gorise ´es en sous-groupes, selon les fonctions des soignants et les temps de retour the ´orique sur l’hoˆpital. Ces listes ont e ´te ´ enregistre ´es dans un logiciel de gestion SMS. Une simulation a e ´te ´ re ´alise ´e avec un appel-test « surprise » et un message envoye ´ aux soignants par ce logiciel selon les besoins ne ´cessaires en personnel (degre ´ d’urgence, cate ´gories professionnelles). Le rappel a ` la cellule de crise de l’ho ˆpital e ´tait le crite `re principal de jugement. Nous avons e ´value ´ secondairement les causes de non-re ´ponses par un questionnaire, envoye ´ aux non-re ´pondeurs. Re´sultats.— Cent cinquante soignants ont e ´te ´ appele ´s simultane ´ment. La majorite ´ des soignants du SU contacte ´s (58 %) ont effectue ´ un rappel a ` la cellule de crise en un temps juge ´ acceptable (4 heures). Conclusion.— L’utilisation d’un logiciel de gestion SMS semblerait e ˆtre une aide logistique performante pour l’organisation d’un plan blanc dans un SU. Cette me ´thode permet de centraliser les infor- mations et de de ´livrer des appels de manie `re rapide et adapte ´e. De plus, elle permet de centraliser les informations et de libe ´rer du temps aux coordinateurs de la cellule de crise. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.196 368 Transit aux urgences pour les grands bruˆle´s : ne´cessite´ ou perte de temps ? D. Boutrais * , F. Montano, L. Prigent Samu-Smur 76A, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : Bru ˆle ´s ; Filie `re ; Temps Introduction.— La re ´gion Haute-Normandie ne dispose pas de centre de bru ˆle ´s. Deux filie `res sont possibles : trajet direct ou indirect. Me ´thode.— E ´ tude re ´trospective sur deux ans dans la base de donne ´es informatiques ainsi que dans les dossiers me ´dicaux du Smur. Re´sultat.— On constate un recours croissant a ` la filie `re directe. Le temps de transit repre ´sente une e ´tape supple ´mentaire tre `s consom- matrice de temps. Conclusion.— La filie `re directe apporte un choix strate ´gique sur le plan me ´dical et organisationnel. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.197 369 Uneexpe´riencedecre´ationd’urgencesspe´cialise´s teˆteetcou M. Crinier-Pichereau * , S. Braquehais, V. Cardona, A. Conte, F. Habib, G. Bourdais, J.-J. Eledjam Urgences te ˆte et cou, ho ˆpital Gui-de-Chauliac, Montpellier, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] Mots cle ´s : Urgences spe ´cialise ´s ; Organisation Introduction.— Le po ˆle neurosciences disposait d’une unite ´ d’accueil d’urgences pour la neurochirurgie et d’une pour la neurovasculaire, ge ´re ´es par les spe ´cialistes. Les urgences ORL et ophtalmologiques Re ´sume ´s A179

Une expérience de création d’urgences spécialisés tête et cou

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Resumes A179

Conclusion.— Ce travail a permis d’ameliorer la qualite des soins, parune organisation unique, d’appropriation facile, necessitant cepen-dant une evaluation reguliere.

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.195

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Appel du personnel soignant d’un service d’urgences

par un logiciel de gestion SMS lors d’une mise enœuvre d’un plan blancM. Ollivier *, R. Lorguilloux, J.-M. Guerin, A. Gayet, P. Plaisance,N. Raffort, M. GrauService d’accueil des urgences, groupe hospitalierLariboisiere—F.-Widal, Paris, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Plan blanc ; Gestion SMS ; AppelIntroduction.— Lamise enœuvre d’un plan blanc au sein d’un serviced’urgences (SU) necessite un deploiement efficient et rapide dupersonnel soignant. L’efficacite d’un plan blanc depend en grandepartie de la presence d’un personnel forme et adapte. Nous avonsevalue la performance d’un appel du personnel de notre SU par unlogiciel de gestion SMS.Methodes.— Des listes de contacts telephoniques (mobile ou fixe) dupersonnel du SU ont ete realisees. Ces listes ont ete categorisees ensous-groupes, selon les fonctions des soignants et les temps de retourtheorique sur l’hopital. Ces listes ont ete enregistrees dans unlogiciel de gestion SMS. Une simulation a ete realisee avec unappel-test « surprise » et un message envoye aux soignants par celogiciel selon les besoins necessaires en personnel (degre d’urgence,categories professionnelles). Le rappel a la cellule de crise del’hopital etait le critere principal de jugement. Nous avons evaluesecondairement les causes de non-reponses par un questionnaire,envoye aux non-repondeurs.Resultats.— Cent cinquante soignants ont ete appeles simultanement.Lamajorite des soignantsdu SUcontactes (58%) ont effectue un rappela la cellule de crise en un temps juge acceptable (4 heures).Conclusion.— L’utilisation d’un logiciel de gestion SMS sembleraitetre une aide logistique performante pour l’organisation d’un planblanc dans un SU. Cette methode permet de centraliser les infor-mations et de delivrer des appels de maniere rapide et adaptee. Deplus, elle permet de centraliser les informations et de liberer dutemps aux coordinateurs de la cellule de crise.

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Transit aux urgences pour les grands brules :

necessite ou perte de temps ?D. Boutrais *, F. Montano, L. PrigentSamu-Smur 76A, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Brules ; Filiere ; TempsIntroduction.— La region Haute-Normandie ne dispose pas de centrede brules. Deux filieres sont possibles : trajet direct ou indirect.Methode.— Etude retrospective sur deux ans dans la base de donneesinformatiques ainsi que dans les dossiers medicaux du Smur.Resultat.— On constate un recours croissant a la filiere directe. Letemps de transit represente une etape supplementaire tres consom-matrice de temps.Conclusion.— La filiere directe apporte un choix strategique sur leplan medical et organisationnel.

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Une experience de creation d’urgences specialises

tete et couM. Crinier-Pichereau *, S. Braquehais, V. Cardona,A. Conte, F. Habib, G. Bourdais, J.-J. EledjamUrgences tete et cou, hopital Gui-de-Chauliac, Montpellier, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Urgences specialises ; OrganisationIntroduction.— Le pole neurosciences disposait d’une unite d’accueild’urgences pour la neurochirurgie et d’une pour la neurovasculaire,gerees par les specialistes. Les urgences ORL et ophtalmologiques

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A180 Resumes

etaient accueillies aux consultations ou en hospitalisation en fonctiondu jour et de l’heure de la journee. La creation de cette unite permetde recevoir l’ensemble des urgences en un seul lieu. Cette activite estcoordonnee par un medecin urgentiste en collaboration avec lesmedecins specialistes du site. Elle est situee au RDC entre la neuro-radiologie et le bloc operatoire.Methode.— Une structure mixte qui se compose d’une « unite porte »du pole urgences disposant de cinq box dont deux specialises ORL etophtalmologie, de trois postes de dechoquage et d’une unite dequatre lits de soins intensifs neurovasculaires du pole Neurosciences.L’equipe paramedicale travaille sur les deux unites, elle est issue duredeploiement des deux services anterieurs. Elle a suivi des forma-tions actions specifiques a la prise en charge de ces patients. Lagestion des dossiers est entierement informatisee cote « porte ». Leslocaux et moyens logistiques sont mutualises.Resultats.— Entre le 1er avril et le 30 novembre 2008, nous avonsaccueilli 10 720 patients : 44 % d’ophtalmologie, 24 % d’ORL, 23 % deneurologie et 9 % de neurochirurgie, soit des entrees 30 % superieuresau previsionnel ; 17,38 % sont hospitalises. Nous notons une prise en

charge des patients plus efficiente qui se traduit pour l’ensemble desspecialites et notamment pour la filiere neurologique par une rapi-dite et une synchronisation des equipes, une augmentation desthrombolyses et un avis neurologique pour tous les patients. Cetteunite permet une interface directe avec le plateau d’imagerie et lebloc operatoire, une pluridisciplinarite dans la prise en charge avecune forte implication des partenaires, une equipe paramedicalespecialisee dans la prise en charge de ces patients. Cependant, laregulation du flux avec les lits d’aval, l’adequation des ressourceshumaines a la charge de travail, la formation des personnels sontperfectibles.Conclusion.— Cette experience montre l’interet d’une structure dece type : l’optimisation de la prise en charge avec un personneldedie, une meilleure organisation des consultations de specialitesprogrammees, une dynamique dans la collaboration de l’ensembledes acteurs du pole neurosciences et urgences dont le SAU n’est passur le meme site.

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