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Une nouvelle version de la classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent : la CFTMEA R 2012, correspondances et transcodages avec l’ICD 10

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Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence 60 (2012) 414–418

Article original

Une nouvelle version de la classification francaise des troubles mentaux del’enfant et de l’adolescent : la CFTMEA R 2012, correspondances et

transcodages avec l’ICD 10

new version of the French Classification of Child and Adolescent Mental Disorders: The CFTMEAR 2012, correspondence of terms and transcoding to ICD 10

R. Misès a,†, C. Bursztejn b,∗, M. Botbol c, Y. Coincon d, B. Durand e,J. Garrabe f, N. Garret-Gloanec f,g, B. Golse h, C. Portelli i, J.-P. Raynaud b, G. Schmit b,f,

J.-P. Thevenot d,f

a Fondation Vallée Gentilly, Franceb Société francaise de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et disciplines associées, Paris, France

c Association francaise de psychiatrie, Paris, Franced Association des psychiatres de secteur Infanto-juvénile, Montreuil, France

e Fédération des associations d’aide la Santé mentale (FASM) Croix Marine, Paris, Francef Fédération francaise de psychiatrie, Paris, France

g Société de l’informations psychiatrique, Hénin-Beaumont, Franceh Hôpital Necker–Enfants-Malades, Paris, France

i Centre médico-psychopédagogique (CMPP), Boulogne-Billancourt, France

ésumé

La Classification francaise des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent est issue des travaux psychopathologiques qui ont dégagés lesspects spécifiques de la pathologie psychiatrique chez l’enfant et l’adolescent. Cette nouvelle révision (CFTMEA R 2012) a permis d’assurer uneompatibilité pratiquement complète avec le chapitre V de la CIM 10, et de compléter les items proposés en catégorie complémentaire (ajout d’unhapitre), tout en conservant l’organisation d’ensemble de la classification.

2012 Publié par Elsevier Masson SAS.

ots clés : Classification psychiatrique ; Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent

bstract

The French Classification of Child and Adolescent Mental Disorders (CFTMEA) outcomes from psychopathological works which have focusedn the specific aspects of child and adolescent psychiatry. It is a biaxial classification which includes a glossary. It is organized on a hiearchical basis.

everal surveys have shown that it is widely used by French Child and Adolescent Psychiatrists. The new version (CFTMEA R 2012) presented

n this paper ensures an almost total compatibility with the Vth chapter of ICD 10; and brings more complementary items (one complete chapteras been added), while the general organization of the classification is maintained.

2012 Published by Elsevier Masson SAS.

eywords: Psychiatric classification; Mental disorders; Child and adolescent psychia

∗ Auteur correspondant. Hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, place de’Hôpital, 67000 Strasbourg, France.

Adresse e-mail : [email protected] (C. Bursztejn).† Deceased author.

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222-9617/$ – see front matter © 2012 Publié par Elsevier Masson SAS.ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurenf.2012.05.578

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Au cours des dernières décennies, les travaux nosographiquest psychopathologiques élaborés au cours du développement de

a pédopsychiatrie en France [1] ont dégagé des repères suscep-ibles d’éclairer la clinique pédopsychiatrique. Ces orientationsnt été à l’origine de la mise au point d’une Classification des
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•« Autisme ou TED avec retard mental précoce » ;

• la 1.08 antérieurement « autres psychoses précoces, etc. »

R. Misès et al. / Neuropsychiatrie de l’en

roubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent (CFTMEA),ubliée sous la direction de R. Misès en 1988 [2].

. Présentation

La Classification francaise des troubles mentaux de l’enfant ete l’adolescent prend en compte des aspects propres à l’enfancet à l’adolescence qui sont absents ou peu développés dans leslassifications généralistes (DSM [3], CIM [4]).

Avec la CFTMEA, au-delà du simple recueil des aspectsymptomatiques ou comportementaux, le clinicien est appelé àrendre appui sur une approche clinique et psychopathologiquelargie où il retient les données provenant des multiples courantse recherches qui traversent la pédopsychiatrie, tout en veillant

maintenir une perspective dynamique, structurelle, évolutiveui rend compte des particularités de la pathologie mentale dans’enfance et l’adolescence.

Sous ces éclairages, la place fixée à l’enfant ou à l’adolescentans la nosographie, au terme d’une première évaluation,’apparaît plus, par principe, irréversible comme avec lesrandes classifications généralistes : cette place peut souvente modifier dans le cours de l’évolution sous des influencesiverses, notamment celles qui sont soutenues par des interven-ions de soins à visée mutative. Ces perspectives excluent aussies explications réductionnistes d’ordre étiologicoclinique, elles

ettent en valeur les composantes multi-factorielles présentesans l’avènement et l’organisation des principales perturbationsencontrées dans le cours du développement.

De telles orientations ont permis l’avènement, puis la miseu point, dans ses versions successives [5–7] d’une classifica-ion destinée à des praticiens parfois éloignés les uns des autresans leurs options théoriques, mais capables de se rassemblerur des points fondamentaux d’ordre clinique. Ainsi, après uneériode qui, dans les années 1970, avait été marquée par la domi-ance de positions anti-nosographiques, un peu plus tard, aprèsa mise au point de cette classification, la plupart des équipesédopsychiatriques ont apporté leur appui à une nosographieondée sur des critères innovants, à partir de là, la CFTMEA aeaucoup contribué à la mise en place des enquêtes épidémiolo-iques, à l’évaluation des actions entreprises, au développementes recherches cliniques.

Rappelons encore qu’est apparue assez vite la nécessité’adjoindre à la CFTMEA une classification des handicaps enathologie mentale de l’enfant et de l’adolescent [8] en prenantppui, notamment, sur les travaux de P.N. Wood : il convient, enffet, de réunir des informations provenant de chacune de ceslassifications si l’on veut, véritablement, couvrir les probléma-iques complexes qu’on découvre en période évolutive.

Ainsi concue, la CFTMEA constitue une classification sta-istique, bi-axiale, dotée d’un glossaire qui précise les critères’inclusion et d’exclusion. Plusieurs enquêtes [9,10] menéesuprès des praticiens de pédopsychiatrie en France ont montré

n accord général avec la CFTMEA. C’est cette classificationui a été intégrée dans la « fiche par patient » mise en place para Direction générale de la santé pour le recueil des activités desecteurs de psychiatrie infanto-juvénile. Elle a pu être utilisée

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ans la première version du PMSI psychiatrie – selon un textee juin 2002 qui figure encore sur le site de l’ATIH2).

. La révision 2012

La CFTMEA, comme toutes les classifications, a connu plu-ieurs révisions. Les modifications apportées visaient à mieuxrendre en compte certains aspects de la clinique jusque-là moinsien étudiés.

Dès sa première version, une attention particulière a été por-ée à l’établissement de correspondances avec la CIM 10. Mêmei les écarts d’ordre conceptuel entre les deux classificationse permettent pas d’aboutir à de véritables équivalences, il estpparu nécessaire à ses auteurs d’établir le plus possible de cor-espondances entre les catégories de la CFTMEA et celles de lalassification de l’OMS.

Les tableaux d’équivalence qui ont pu être établis ont étérogressivement améliorés de version en version.

. Le transcodage

La révision actuelle a été suscitée principalement par la déci-ion des pouvoirs publics d’imposer pour le RIMPSY (versionu PMSI pour la psychiatrie) l’obligation d’un codage des diag-ostiques en référence aux seules catégories de la CIM 10, ce quixcluait la CFTMEA et obligé donc un praticien tenant à recou-ir aux deux classifications, opération complexe et fastidieuseans les conditions de la pratique quotidienne.

Pour éviter cet inconvénient, il est apparu nécessaire de réa-iser une révision de certaines catégories, afin de permettre une

ise en correspondance automatique de la quasi-totalité de sesodes avec ceux de la CIM 10 [11].

Notre groupe de travail s’est donc engagé dans la réalisation’un véritable transcodage qui permette au clinicien d’utiliseres catégories de la CFTMEA, la mise en correspondance aveca CIM 10 des données ainsi recueillies étant assumée de faconutomatique avec les logiciels mis en place par les DIM. Cesodifications respectent la spécificité de la CFTMEA, tout en

nstituant un transcodage qui à la fois répond aux exigencesdministratives et peut faciliter l’accès des équipes francaisesux publications internationales.

Une autre modification a été jugée nécessaire compte tenu de’évolution du contexte concernant l’autisme et les troubles quiui sont apparentés.

Les modifications apportées concernent le titre général duhapitre désormais dénommé « Autisme et troubles envahissantsu développement », mais aussi le libellé des sous-catégories,e qui, d’ailleurs, contribue au rapprochement avec celles de laIM 10.

la 1.02 jusque-là intitulée « psychoses, etc. » devient

donnant « autres TED » ;

2 http://www.atih.sante.fr/?id=0002F00059FF.

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la 1.09 antérieurement « psychoses précoces, etc. » donne« TED non spécifié ».

Cependant, des difficultés apparaissent pour l’application dees modalités à la catégorie 1.04, en raison de leur fréquence,e leur originalité et de leur ancrage dans la clinique pédopsy-hiatrique en France, aussi la plupart des praticiens souhaitentue la mention « dysharmonies psychotiques » soit maintenuexplicitement. C’est pourquoi, le choix est proposé ici, à parité,ntre « dysharmonie psychotique ou dysharmonie multiple etomplexe du développement » :

les dysharmonies psychotiques, introduites en 1966, sontassurément considérées comme l’une des variétés des psy-choses précoces ;

des processus comparables ont été décrits plus tardivementdans les années 1990, aux États-Unis ou dans d’autres pays,sous des terminologies variables, mais présenté en dehors detout lien avec les psychoses précoces. La description la plusconnue est celle des « multiple complex developmental disor-ders » (MCDD) par l’équipe de Yale, sans que, pourtant, cesfaits cliniques soient reconnus par le DSM ou la CIM 10 ; lesenfants concernés sont donc choisis parmi les TED NS.

Sur ces bases, la CFTMEA propose donc de franciser leerme MCDD sous la dénomination « dysharmonies multiplest complexes du développement » : son emploi permet auxraticiens qui le souhaitent d’écarter la référence immédiateux psychoses précoces.

Des modifications moins importantes ont été également intro-uites.

Une catégorie nouvelle (catégorie 9) a été créée afinde prendre pleinement en compte des « manifestationsanxieuses, conversives, phobiques, hystériques, obsession-nelles » qui occupent souvent une place notable dans letableau clinique avec une signification variable selon les cas.

Avec l’introduction en catégorie 9 de ce nouveau cadre, laatégorie des « variations de la normale » se trouve déplacée de

à 0 :

« les troubles liés à l’usage de drogue et d’alcool » (7.3) ontété mis à jour, en retenant les modes de catégorisations de laCIM 10 à la fois pour les subdivisions selon les substances etpour les troubles mentaux liés aux abus ;

enfin les troubles schizophréniques à l’adolescence (1.11) ontété repris selon les formes syndromiques de la CIM 10 ;

par ailleurs, sur l’axe II, un transcodage a pour la premièrefois été réalisé en élargissant considérablement la liste desfacteurs proposés à partir de la CIM 10 [13].

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et de l’adolescence 60 (2012) 414–418

. Modes d’utilisation

La CFTMEA s’ordonne autour de deux axes, l’axe I des catégories cliniques de base », et l’axe II des « facteurs anté-ieurs, éventuellement étiologiques », ce dernier étant lui-mêmeubdivisé en deux rubriques distinctes, l’une pour les atteintesrganiques, l’autre pour les conditions d’environnement. Il enésulte que le clinicien est incité à séparer assez clairement leemps, prioritaire, de la recherche d’une catégorie clinique sur’axe I, de l’autre temps, où il procède à l’inventaire des compo-antes appelées à figurer sur l’axe II. Cette procédure contribue

éliminer les raccourcis étio-pathogéniques à visée explicativet elle conduit à effectuer un inventaire assez large, d’où résulte,’ordinaire, la mise en valeur de facteurs multiples susceptibles’entrer mutuellement en interrelation. De cette manière, onchappe mieux à la pesée qu’introduisent, trop souvent, des idéo-ogies contraignantes concernant le déterminisme univoque desroubles.

Pour l’axe I : les catégories cliniques de base font apparaîtreix catégories subdivisées elles-mêmes en sous-catégories.

.1. Le classement en catégorie principale

La CFTMEA, privilégie la notion de structure psychopatho-ogique, qui prend appui une conception du développement et duonctionnement psychique issu de la psychanalyse : la structurest à entendre comme un ensemble de positions libidinales, deypes d’angoisse et de mécanismes défensifs interdépendants,elativement stables mais susceptibles de remaniements évolu-ifs en fonction de la maturation mais aussi des interventionshérapeutiques.

C’est sur ces critères structuraux que se différencient quatreatégories, classées comme principales. Il faut y ajouter leroupe des variations de la normale apport original de cettelassification, qui permet de rendre compte des manifestationsransitoires pouvant survenir au cours du développement, sus-eptibles d’être à l’origine de consultation, sans qu’il soit justifiée leur affecter une signification pathologique.

Avec ces catégories la CFTMEA s’apparente aux classifica-ions typologiques, qui visent à la fois à restituer la dimensionu sujet, de son fonctionnement interne, et à donner un sens auxymptômes [12].

Ainsi, le clinicien est appelé à retenir de facon prioritaire uniagnostic figurant parmi l’une des catégories suivantes :

1 : autisme et troubles psychotiques ; 2 : troubles névrotiques ; 3 : pathologies limites ; 4 : troubles réactionnels ; 0 : variations de la normale.

Les manifestations qui tiennent une place importante danse tableau clinique peuvent être codée en diagnostic associé à

’aide des items regroupés dans les catégories 5, 6, 7, 8, 9.

Ces diagnostics ne seront retenus pour le classement en caté-orie principale que dans les cas où le sujet ne peut être classéans les catégories 1 à 4 et 0.

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Du point de vue dimensionnel et sous des orientations dyna-iques, la place prépondérante ainsi accordée aux catégories 1,

, 3, 4 et 0 apparaît d’une importance déterminante en pédopsy-hiatrie, pour fixer la conduite à tenir et pour évaluer les risques

long terme.Dans les cas où il n’est pas possible de classer les troubles sur

’axe I en faisant appel aux catégories 1, 2, 3, 4, 0 on retiendra’une des catégories de 5 à 9 comme catégorie principale.

Après ce classement en catégorie principale on peut apporteres précisions en faisant appel à une catégorie complémentaire, 6, 7, 8, 9, par exemple :

pour indiquer l’association à une déficience mentale, on aurarecours à la catégorie 5 (ainsi une psychose précoce déficitaireavec un retard dysharmonique de QI 40, sera codée 1.02,5.16) ;

pour marquer l’association à des troubles du développement etdes fonctions instrumentales, on aura recours à la catégorie 6(par exemple, des troubles névrotiques à dominante phobiqueavec troubles lexicographiques seront codés : 2.02, 6.10) ;

pour marquer l’association à des troubles de conduites ou ducomportement, on aura recours à la catégorie 7 (par exemple,une dysharmonie évolutive incluant une hyperkinésie avectroubles de l’attention sera codée 3.0, 7.00).

D’autres aménagements apportés dans la cotation permettente réaliser diverses associations :

pour les déficiences mentales, on enregistre à la fois le niveaudu retard et la nature des troubles sous-jacents, par exemple,une déficience dysharmonique avec un QI à 60 sera codée5.05 ;

pour les troubles liés à l’usage de drogues et d’alcool : onidentifie le produit utilisé, la dépendance et le type de troublemental présenté par le sujet par exemple, l’usage occasionnela la cocaïne sera codé 7.323 ;

pour les troubles névrotiques, il est possible d’enregistrerl’association de deux syndromes en créant ainsi de nouvellessous-rubriques, par exemple des troubles névrotiques asso-ciant phobies et obsessions seront codés : 2.23.

Quant aux dépressions, au lieu d’être rassemblées dans unadre commun, elles sont codées en fonction de l’organisationtructurale où apparaît le syndrome dépressif ce qui ouvre a unerande pluralité de choix.

en catégorie 1 :◦ les troubles thymiques de l’enfant (1.40),◦ les troubles thymiques de l’adolescent (1.41) qui incluent

de multiples sous-catégories,◦ les états dépressifs après épisode psychotique (1.5) ;

en catégorie 2 :◦ les dépressions névrotiques (2.5) ;

en catégorie 3 :◦ les dépressions liées à une pathologie limite (3.4) ;en catégorie 4 :

et de l’adolescence 60 (2012) 414–418 417

◦ les dépressions réactionnelles (4.0) ;en catégorie 0 :◦ les moments dépressifs comme variations de la normale

(0.1) ;sur l’axe I bébé :◦ les dépressions propres à cet âge (B2).

.2. Pour l’axe II : les facteurs antérieurs ou associés,ventuellement étiologiques

Dans chacun des champs considérés, tant pour les facteursrganiques que pour les facteurs et conditions d’environnement,l est possible d’enregistrer plusieurs items, en fonction desarticularités de chaque cas ; les éléments ainsi retenues pareur conjonction permettent d’échapper à un système explicatiféducteur [13].

. Conclusion

Les modifications les plus importantes de la CFTMEA duoint de vue dynamique, structural et évolutif, portent sur leshapitres regroupant le codage des éléments symptomatiques etescriptifs d’une observation.

Il n’a, en revanche, été apporté que des modificationsineures aux catégories principales auxquelles le diagnostic

e structure doit se référer : la conception qui a été celle dea CFTMEA depuis son origine est ainsi conservée. Mais leranscodage vers la CIM 10 est notablement amélioré, et il estésormais possible de l’automatiser dans des logiciels de traite-ent des informations RIMPSY afin de répondre aux exigences

dministratives.Cette amélioration du transcodage va aussi dans le sens

’une facilitation de l’accès des travaux cliniques des équipesrancaises aux publications internationales, pour lesquelles laéférence à la classification internationale est une exigencencontournable.

éclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts enelation avec cet article.

nnexe A. Matériel complémentaire

Le matériel complémentaire (CFTMEA – REVI-ION 2012) accompagnant la version en ligne de cetrticle est disponible sur http://www.sciencedirect.com etttp://dx.doi.org/10.1016/j.neurenf.2012.05.578.

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