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Revue francophone d'orthoptie 2013;6:49 Actualités
http://dx.doi.org/10.1016/j.rfo.2013.04.008
Utilisation des collyres mydriatiqueschez l'enfant : prudence en vue§
Paris, le jeudi 22 novembre 2012 – L'uti-lisation de collyres mydriatiques enpédiatrie est l'objet d'une surveillancespécifique depuis quelques années.Plusieurs enquêtes de pharmacovigi-lance ont en effet « mis en évidencel'existence de cas graves d'effets indé-sirables, parfois mortels, chez desenfants ayant reçu des collyres mydria-tiques » rappelle l'Agence nationale desécurité des médicaux (ANSM) dans unpoint d'information publié mardi. Aussi,pour limiter le risque d'accidents, plu-sieurs mesures ont été récemmentadoptées : la phényléphrine collyre10 % est contre-indiquée chez l'enfantde moins de 12 ans et l'atropine collyreà 1 % est réservée aux adultes et auxadolescents de plus de 12 ans.
Ne pas dilater les dosesprescrites
Par ailleurs, l'ANSM vient de rappelerles mesures de précaution à adopter.
Elles concernent notamment le préma-turé et le nouveau-né, chez lesquelsexistent des risques digestifs et hémo-dynamiques. Mais la prudence doit éga-lement s'exercer pour tous les enfants :l'ANSM insiste sur l'importance de ne« pas dépasser les posologies maxima-les recommandées dans un intervalle detemps donné ». Il n'est, en effet, pas rareque certains parents lorsqu'ils réalisenteux-mêmes l'instillation aient tendanceà multiplier les gouttes lorsqu'ils neconstatent pas rapidement la dilatationespérée (notamment chez les enfantaux yeux foncés). Enfin, l'ANSM énu-mère des conseils pratiques : « appuyersur l'angle interne de l'œil pendant uneminute pour occlure les points lacry-maux et essuyer sur la joue de l'enfantla partie du collyre qui s'y écoule ».
§Article initialement paru le 22/11/2012 sur : http://www.jim.fr.
Léa Crébat
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