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184 87 e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES L’aspect morphologique différent des piliers ventriculai- res ou des cordages tendineux ne doit pas être interprété comme un facteur favorisant des pathogénies de valvulopa- thies, mais plutôt comme une caractéristique structurelle individuelle ou géographique. Mots-clés : piliers ventriculaires, cordages tendineux. Aspects structurels des dépôts adipeux en ontogenèse DR GOI G, BANIT M, PISOSCHI C, SOVREA A, ST NESCU M, ZINGARETTI CRISTINA M, CINTI S Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie, Craiova, Roumanie. Introduction : Suite aux dernières avancées scientifiques, le tissu adipeux est reconsidéré du point de vue physiologi- que et métabolique étant défini non seulement comme un dépôt de la graisse mais aussi comme un organe muni de plasticité et de dynamisme dans certaines circonstances : obésité, diabète, différentes conditions de température. Par conséquence l’étude morphologique du tissu adipeux doit se rallier à l’ampleur de son importance physiologique. La connaissance de l’ontogenèse du tissu adipeux humain est faible, surtout en ce qui concerne la différenciation et la transdifférenciation des deux types de cellules adipeuses (uniloculaires ou blanches et multiloculaires ou brunes). Matériel et méthode : Nous avons étudié par des techni- ques de microscopie photonique et électronique trois types de dépôts adipeux, sous-cutanés abdominaux (par définition uniloculaires), cervicaux (multiloculaires) et viscéraux (rétro- péritonéaux et périrénaux), prélevés sur des fœtus humains âgés de 20 à 40 semaines gestationnelles. Résultats : Qu’importe la localisation, les dépôts initient le développement par des îlots de cellules condensées dans le mésenchyme, caractérisées par une riche vascularisation capillaire. Les cellules de ces îlots développent ensuite soit des caractéristiques proches des cellules épithéliales, que nous avons dénommées îlots épithelioïdes, soit des cellules fibroblastiques, ou îlots mésenchymateux. Nous avons re- marqué aussi des amas cellulaires intermédiaires. Les détails ultrastructurels des cellules sont bien définis en ce qui concerne la localisation sous-cutanée ou cervicale, nuancés par l’aspect des mitochondries bien différentes entre les deux types de cellules. Par rapport à l’âge gesta- tionnel, les dépôts viscéraux restent ceux qui gardent la plus grande hétérogénéité d’îlots cellulaires, confirmé par l’as- pect ultrastructurel de ces cellules. Mots-clés : tissu adipeux, ontogenèse, ultrastructure. Étude histométrique du parenchyme de la rate accessoire GHEORGHE E, MARIN A, VANDRA S Département d’Histologie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie. L’objectif : du travail est l’étude histométrique de la rate accessoire. On a étudié particulièrement les modifications survenues au niveau de la pulpe blanche de la rate, repré- senteé par les follicules splénique. Materiel et méthode : Pour cette étude nous avons utilisé du matériel humain, 5 piéces de rates accessoires, prélevées au laboratoire de Medicine Légale. Le matérial étudié, a été fixé dans du formol 10 % et en- suite a été étudié en histologie après inclusion en paraffine puis sections. Celles-ci obtenues ont été colorées à l’aide de Hématéine-éosine. Aprés la coloration, nous avons examiné et interprété les préparation s histologiques, les images étant travaillées en utilisant le programme soft LUCIA G 4.10. Pour intérpréter les modifications histologiques surve- nues nous avons établi les paramétres suivants : la fréquence des follicules spléniques dans le champ microscopique, le diamétre équivalent des follicules splénique, le volume équivalent des follicules splénique. Résultats et discussions : La fréquence des follicules splé- niques dans le parenchyme a enregistré une valeur moyenne de 7.07 %, le diamétre moyen des follicules spleniques re- trouvé était de 392,12 μ , le volume équivalent enregistré de ces follicules splénique était d’une valeur de 3,53 × 10 7 μ 3 . Conclusions : Les paramétres étudiés enregistrent des va- leurs semblables à celle du parenchyme de la rate orthotopi- que. Ces résultats suggèrent que le parenchyme de la rate accessoire présente une activité immune et une fonction normale, contrairement à l’idée que les rates accessoires n’ont pas d’importance fonctionelle. Il est donc important que les rates accessoires découvertes à l’occasion de laparo- tomie ne soient pas excisées seulement si il existe une indi- cation particulière Mots-clés : rate accessoire, étude histométrique. Variantes morphologiques des veines superficielles du membre inférieur IONESCU C, BANU B, SAPTE E, CORICI P Département d’Anatomie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie. But : L’étude porte sur la formation des veines saphènes, grande et petite, de leur trajet dès l’origine et jusqu’à leur terminaison et la mise en évidence des anastomoses qui existent entre elles. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé l’étude à l’aide de dissection sur cadavres humains adultes et fœtaux formo- lés, ainsi que sur des cadavres injectés avec des matières plastiques. Résultats : Parmi les variantes des deux veines saphènes, nous notons premièrement leur dédoublement, qui peut être partiel ou total. Pour la grande veine saphène, le dé- doublement peut couvrir le tracé dès le niveau de son origi- ne jusqu’à la crosse ; parfois les deux rameaux saphènes se croisent, habituellement au niveau de la portion supérieure de la jambe. Dans d’autres cas, le dédoublement est présent uniquement au niveau de la cuisse et se prolonge jusqu’à 4-5 cm sous la crosse de la saphène. L’un de deux rameaux veineux au niveau de la jambe, a un trajet sous-fascial, ou même les deux rameaux peuvent être supra-fasciaux. Tout au long de leur parcours, les deux rameaux veineux présentent beaucoup d’anastomoses, plus fréquentes et plus volumi- neuses au niveau de la jambe et au niveau du genou. Dans la crosse de la grande veine saphène, la veine circonflexe ilia- que superficielle se termine en supra-fascial, tandis que les veines épigastriques supeficielles et le tronc des veines pu- dendales externes peuvent se terminer dans la portion sous- fasciale de la crosse, après avoir dépassé le hiatus saphène. La grande veine saphène peut présenter des dédoublements sectoriels au niveau de la hanche. Nous avons constaté de même que la petite veine saphène est dédoublée dès le niveau de son origine et jusqu’à sa terminaison dans la veine popli- tée ; nous n’avons trouvé aucun cas où les deux rameaux veineux se terminent séparément dans la veine poplitée. Conclusions : Nous avons constaté une grande variabilité morphologique des veines saphènes, surtout en ce qui concerne le trajet et les anastomoses existants entre le deux veines, mais aussi entre leurs affluents. Mots-clés : veine grande saphène, veine petite saphène. A Â A Â A Â

Variantes morphologiques des veines superficielles du membre inférieur

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184 87e CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES

L’aspect morphologique différent des piliers ventriculai-res ou des cordages tendineux ne doit pas être interprétécomme un facteur favorisant des pathogénies de valvulopa-thies, mais plutôt comme une caractéristique structurelleindividuelle ou géographique.

Mots-clés : piliers ventriculaires, cordages tendineux.

Aspects structurels des dépôts adipeux

en ontogenèse

DR GOI G, BANIT M, PISOSCHI C, SOVREA A, ST NESCU M, ZINGARETTI CRISTINA M, CINTI S

Département d’Anatomie, Université de Médecine et Pharmacie,Craiova, Roumanie.

Introduction : Suite aux dernières avancées scientifiques,le tissu adipeux est reconsidéré du point de vue physiologi-que et métabolique étant défini non seulement comme undépôt de la graisse mais aussi comme un organe muni deplasticité et de dynamisme dans certaines circonstances :obésité, diabète, différentes conditions de température.

Par conséquence l’étude morphologique du tissu adipeuxdoit se rallier à l’ampleur de son importance physiologique.

La connaissance de l’ontogenèse du tissu adipeux humainest faible, surtout en ce qui concerne la différenciation et latransdifférenciation des deux types de cellules adipeuses(uniloculaires ou blanches et multiloculaires ou brunes).

Matériel et méthode : Nous avons étudié par des techni-ques de microscopie photonique et électronique trois typesde dépôts adipeux, sous-cutanés abdominaux (par définitionuniloculaires), cervicaux (multiloculaires) et viscéraux (rétro-péritonéaux et périrénaux), prélevés sur des fœtus humainsâgés de 20 à 40 semaines gestationnelles.

Résultats : Qu’importe la localisation, les dépôts initientle développement par des îlots de cellules condensées dansle mésenchyme, caractérisées par une riche vascularisationcapillaire. Les cellules de ces îlots développent ensuite soitdes caractéristiques proches des cellules épithéliales, quenous avons dénommées îlots épithelioïdes, soit des cellulesfibroblastiques, ou îlots mésenchymateux. Nous avons re-marqué aussi des amas cellulaires intermédiaires.

Les détails ultrastructurels des cellules sont bien définisen ce qui concerne la localisation sous-cutanée ou cervicale,nuancés par l’aspect des mitochondries bien différentesentre les deux types de cellules. Par rapport à l’âge gesta-tionnel, les dépôts viscéraux restent ceux qui gardent la plusgrande hétérogénéité d’îlots cellulaires, confirmé par l’as-pect ultrastructurel de ces cellules.

Mots-clés : tissu adipeux, ontogenèse, ultrastructure.

Étude histométrique du parenchyme de la rate

accessoire

GHEORGHE E, MARIN A, VANDRA S

Département d’Histologie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

L’objectif : du travail est l’étude histométrique de la rateaccessoire. On a étudié particulièrement les modificationssurvenues au niveau de la pulpe blanche de la rate, repré-senteé par les follicules splénique.

Materiel et méthode : Pour cette étude nous avons utilisédu matériel humain, 5 piéces de rates accessoires, prélevéesau laboratoire de Medicine Légale.

Le matérial étudié, a été fixé dans du formol 10 % et en-suite a été étudié en histologie après inclusion en paraffinepuis sections. Celles-ci obtenues ont été colorées à l’aide de

Hématéine-éosine. Aprés la coloration, nous avons examinéet interprété les préparation s histologiques, les imagesétant travaillées en utilisant le programme soft LUCIA G4.10. Pour intérpréter les modifications histologiques surve-nues nous avons établi les paramétres suivants : la fréquencedes follicules spléniques dans le champ microscopique, lediamétre équivalent des follicules splénique, le volumeéquivalent des follicules splénique.

Résultats et discussions : La fréquence des follicules splé-niques dans le parenchyme a enregistré une valeur moyennede 7.07 %, le diamétre moyen des follicules spleniques re-trouvé était de 392,12 μ, le volume équivalent enregistré deces follicules splénique était d’une valeur de 3,53 × 107 μ3.

Conclusions : Les paramétres étudiés enregistrent des va-leurs semblables à celle du parenchyme de la rate orthotopi-que. Ces résultats suggèrent que le parenchyme de la rateaccessoire présente une activité immune et une fonctionnormale, contrairement à l’idée que les rates accessoiresn’ont pas d’importance fonctionelle. Il est donc importantque les rates accessoires découvertes à l’occasion de laparo-tomie ne soient pas excisées seulement si il existe une indi-cation particulière

Mots-clés : rate accessoire, étude histométrique.

Variantes morphologiques des veines superficielles

du membre inférieur

IONESCU C, BANU B, SAPTE E, CORICI P

Département d’Anatomie, Faculté de Médecine, Constanta, Roumanie.

But : L’étude porte sur la formation des veines saphènes,grande et petite, de leur trajet dès l’origine et jusqu’à leurterminaison et la mise en évidence des anastomoses quiexistent entre elles.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé l’étude à l’aidede dissection sur cadavres humains adultes et fœtaux formo-lés, ainsi que sur des cadavres injectés avec des matièresplastiques.

Résultats : Parmi les variantes des deux veines saphènes,nous notons premièrement leur dédoublement, qui peutêtre partiel ou total. Pour la grande veine saphène, le dé-doublement peut couvrir le tracé dès le niveau de son origi-ne jusqu’à la crosse ; parfois les deux rameaux saphènes secroisent, habituellement au niveau de la portion supérieurede la jambe. Dans d’autres cas, le dédoublement est présentuniquement au niveau de la cuisse et se prolonge jusqu’à4-5 cm sous la crosse de la saphène. L’un de deux rameauxveineux au niveau de la jambe, a un trajet sous-fascial, oumême les deux rameaux peuvent être supra-fasciaux. Toutau long de leur parcours, les deux rameaux veineux présententbeaucoup d’anastomoses, plus fréquentes et plus volumi-neuses au niveau de la jambe et au niveau du genou. Dans lacrosse de la grande veine saphène, la veine circonflexe ilia-que superficielle se termine en supra-fascial, tandis que lesveines épigastriques supeficielles et le tronc des veines pu-dendales externes peuvent se terminer dans la portion sous-fasciale de la crosse, après avoir dépassé le hiatus saphène.La grande veine saphène peut présenter des dédoublementssectoriels au niveau de la hanche. Nous avons constaté demême que la petite veine saphène est dédoublée dès le niveaude son origine et jusqu’à sa terminaison dans la veine popli-tée ; nous n’avons trouvé aucun cas où les deux rameauxveineux se terminent séparément dans la veine poplitée.

Conclusions : Nous avons constaté une grande variabilitémorphologique des veines saphènes, surtout en ce quiconcerne le trajet et les anastomoses existants entre le deuxveines, mais aussi entre leurs affluents.

Mots-clés : veine grande saphène, veine petite saphène.

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