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Vivre en Périgord L E M AGAZINE DU C ONSEIL G ÉNÉRAL DE LA D ORDOGNE n°27 - Octobre 2010 page 19 P ÉRIGORD P RATIQUE Haut débit internet : une aide pour les familles et les entreprises page 20 P ÉRIGORD SOLIDAIRE Accueil familial : un métier et un choix de vie page 26 AU R YTHME DU P ÉRIGORD Les 500 meilleurs judokas français au Palio www.cg24.fr Collèges : favoriser l’égalité des chances Collèges : favoriser l’égalité des chances

Vivre en Périgord n°27-Octobre 2010

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Le magazine du Conseil général de la Dordogne

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Page 1: Vivre en Périgord n°27-Octobre 2010

Vivre en PérigordL E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L D E L A D O R D O G N E n°27 - Octobre 2010

page 19PÉRIGORD PRATIQUE

Haut débit internet : une aidepour les familles et les entreprises

page 20PÉRIGORD SOLIDAIRE

Accueil familial : un métier et un choix de vie

page 26AU RYTHME DU PÉRIGORD

Les 500 meilleurs judokas français au Palio

www.cg24.fr

Collèges : favoriser l’égalité des chances

Collèges : favoriser l’égalité des chances

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Dimanche 12 septembre 2010

70e anniversaire de la découverte de Lascaux

Dévoilement d’une plaque en hommage aux inventeurs de Lascaux(Marcel Ravidat, Jacques Marsal, Georges Agniel et Simon Coencas) sur la colline de Lascaux en présence des 2 inventeurs survivants Georges Agniel et Simon Coencas.

Bernard Cazeau accueille le Président de la République au centre d’accueil de la Préhistoire aux Eyzies.

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ÉDITORIAL

SOMMAIRE

ACTUALITÉS EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.4

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.8n Le point sur les chantiers routiers . . . . . . . . . . . . . . . . .p.8n Centre d’accueil de la Préhistoire :

« ils ont adopté le lieu » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.10

DOSSIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.11n Collèges, l’action du Conseil général

LE PÉRIGORD EN PRATIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.19n Haut débit internet,

une aide pour les familles et les entreprises

LE PÉRIGORD SOLIDAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20n Epiceries solidaires, un essai à transformer . . .p.20n Accueil familial, un métier et un choix de vie . .p.21

PLANÈTE PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22n Plan forêt-bois :

valoriser notre potentiel forestier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22n Vente directe et circuits courts . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

EXPRESSION EN PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.24n Groupes politiques du Conseil général

AU RYTHME DU PÉRIGORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25n L’Agence culturelle

Dordogne-Périgord2010/2011 : Une saison riche qui affiche des missions fortes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.25

n Les 500 meilleurs judokas français au Palio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.26

n Les Seniors osent le sport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.26

« LibertéAlors que les mesures mises en œuvre par le gouvernement cet été entachent gravementl’image de notre pays, berceau des Droits de l’Homme, dans le monde, alors que ladémocratie se trouve abîmée par les attaques régulières engagées contre certaineslibertés fondamentales (reprise en main de la justice et de la presse, notamment), lerôle des collectivités locales, qui s’attachent chaque jour davantage à faire progresserles valeurs républicaines, reste essentiel. A cet égard, les Départements s’affirment àla fois comme les véritables promoteurs de la solidarité nationale et les boucliers dela démocratie. Car la liberté ne saurait s’épanouir dans le libéralisme débridé quiguide l’action gouvernementale.

ÉgalitéL’égalité des chances commence à l’école. En dépit des réductions d’effectifs des per-sonnels enseignants et d’accueil décidées par l’Etat ces dernières années, le Conseilgénéral s’attache, dans le cadre de sa compétence, à améliorer le cadre de vie etles conditions d’études des collégiens : rénovation des collèges, gestion des transportsscolaires, accompagnement des actions culturelles et sportives, amélioration de laqualité des repas, modernisation des équipements informatiques… Promouvoir l’égalité,c’est aussi faire en sorte que chaque citoyen, quel que soit son lieu de vie, puisseaccéder aux mêmes services. L’exemple de l’accès très disparate et inégalitaire à l’In-ternet haut débit vient rappeler l’absence de réelle politique d’aménagement numériqueà l’échelle nationale. C’est afin de réduire ces iniquités que nous avons décidé, endehors de nos missions obligatoires, d’aider financièrement les 2 % de foyers nepouvant bénéficier de la technologie ADSL à s’équiper de la solution satellite.

FraternitéPlus que jamais, a fortiori en période de crise économique, fraternité rime avec solidarité.En la matière, l’action du Conseil général se veut exemplaire, et pas uniquement auregard des diverses prestations versées aux personnes âgées dépendantes, handicapéesou en cours de réinsertion. Dans ce numéro, vous pourrez constater que ce souci desolidarité s’exprime sous d’autres formes (développement de l’accueil familial ou biencréation d’épiceries solidaires par exemple) et en direction d’autres publics (collégiensboursiers, agriculteurs bio…). La fraternité s’exprime aussi dans de nombreux événementsfestifs, sportifs ou culturels. L’été qui s’achève a prouvé une fois de plus, et de manièreéclatante, que le Périgord restait une terre de convivialité, et que ses habitants savaientcultiver le sens de l’accueil et de la fête. Les touristes ne s’y sont pas trompés, qui sontvenus en masse passer leurs vacances dans notre département. »

BERNARD CAZEAUPrésident du Conseil généralSénateur de la Dordogne

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ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

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Les sculptures de Dietrich Klingetoujours exposées cet automne à Biron et Eyrignac

Que ce soit dans les Jardins du Manoir d’Eyrignac ou au Châteaude Biron, plusieurs milliers de visiteurs ont découvert avec bon-

heur cet été l’exposition des œuvres de Dietrich Klinge.Les avis sont unanimes : les sculptures se mêlent parfaitement à l’en-vironnement des jardins d’Eyrignac et trouvent toute leur place dansle décor monumental du château de Biron.Cet automne jusqu’au 31 octobre,il est encore temps de venir découvrircette exposition organisée par leConseil général de la Dordogne. n

Renseignements : Eyrignac : 05 53 28 99 71Château de Biron (SemitourPérigord) : 05 53 05 65 65

Premières tendances de l’année touristique 2010

en Périgord :Une fréquentation

en progression avec le retourdes touristes étrangers

Les premières observations sont plutôt opti-mistes. Les clientèles étrangères ont pro-gressé, notamment britanniques (+20% enhôtellerie à ce jour), belges, italiennes, hol-landaises…dont certaines avaient connuun tassement en 2009 (parité défavorabledes monnaies et crise économique). La fréquentation des sites touristiques estencourageante avec une hausse généraleattendue de l’ordre de 3%. On peut citerpar exemple le château de Biron(24 000 visiteurs juillet-août soit + 9,90 %),Lascaux II (juillet-août + 6,5 %), le GrandRoc - Laugerie Basse (+ 21 %) Bourdeilles –Cadouin et le Thot sont restés stables. Lesclientèles françaises se sont maintenues parrapport à 2009. Un bémol toutefois concernele pouvoir d’achat en baisse. Cela se ressentau niveau des dépenses annexes et de larestauration, et favorise les activités gratuitescomme la randonnée, les spectacles de rues,ou autres lieux d’accueil non payants…Au chapitre des bonnes nouvelles, sou-lignons que la Dordogne vient d’avoirconfirmation de son 1er rang au niveaunational pour les nuitées touristiquesen environnement campagne ».

« Le père de ma fille », un des évènements de l’été en Dordogne

Acteurs très appréciés par les Français, Gérard Jugnotet François Berléand viennent de tourner « Le père

de ma fille » dans notre département. Prix du Conseil géné-ral au festival de Sarlat, Martin Valente signe ici scénarioet réalisation de son troisième film…avec François Berléand.Sollicité par les productions cinématographiques Karé, leConseil général de la Dordogne a souhaité accompagnerce film, comédie fraîche et dynamique accueillant pour son premier rôle au cinéma Olivia Ruiz, l’unedes chanteuses les plus talentueuses de sa génération. Avec l’accompagnement de ce nouveau longmétrage, le Conseil général de la Dordogne répond au plus juste à l’accueil des tournages en région.De nombreux Périgourdins attendent déjà l’avant première de ce film dans les prochains mois. n

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Collège « Michel Debet » à Tocane-Saint-Apre

Michel Debet nous a quittés en 2008. Maire de Tocane, Conseil-ler général du canton puis député de la Circonscription, Michel

Debet aimait son pays, son Périgord, auquel il a consacré unegrande partie de sa vie.C’est donc tout naturellement quele 30 septembre prochain, uneplaque sera dévoilée afin de bap-tiser le collège de Tocane du nomde « Michel Debet », lui qui a suporter et mener à bien au début deson mandat le projet de construc-tion de cet établissement. Hom-mage largement mérité pour cethomme très attaché à la culture et à l’éducation qui a tou-jours su se battre pour que son ter-ritoire vive et se développe. n

Le Conseil général aux foires-expo de Bergerac et Périgueux Randonnées en Dordogne : n’y allons pas par 4 chemins !

L e Conseil général a présenté durant les foires expositions de Ber-gerac et Périgueux sa politique « Pleine nature » et plus particu-

lièrement des sentiers de randonnées issus du Plan Départementaldes itinéraires de promenades et de randonnées qu’il a mis en placedans le département.Des animations permanentes étaient proposées sur un sentier forestieraménagé par le service des espaces verts du Département.Parmi les activités proposées, les visiteurs ont pu profiter des bornesolfactives ludiques, d’un jeu de balisage, d’un espace détente audiopour écouter les bruits de la forêt et d’un atelier de découverte avecdes livrets randonnée en braille sous bandeau noir.Des informations sur tous les guides d’itinéraires et de randonnéesétaient aussi présentées par le Comité Départemental du Tourisme. n

Haut DébitLes Prochainesouvertures de NRA-ZO

D’ici l’été 2011, le plan départementald’amélioration de la couverture ADSL va

permettre de porter le taux de couverture hautdébit en Dordogne de 94 à environ 98 %des lignes téléphoniques. Ce projet départe-mental repose sur l’installation de petits locauxtélécoms (nommés NRA-ZO) sur les 92 zonesblanches majeures du département.Septembre 2010 : Saint André de Dou-ble, Goûts-Rossignol, Brouchaud, Cham-pagne-Fontaine, Belvès, Cendrieux.Octobre 2010 : Mensignac, Thénac,Saint-Pancrace, Simeyrols, Busserolles.Novembre 2010 : Fleurac, Proissans,Saint-Paul-de-Serre, Nanteuil-Auriac-de-Bourzac, Bussac. n

Inauguration du haut-débit ADSL à Bouzic le 23 août dernier par Jean-Pierre Valéry, maire de la commune et Germinal Peiro, Conseillergénéral du canton de Domme.

À l’occasion de l’inauguration de la foire-exposition de Bergerac, Bernard Cazeau et Georges Pernoud se prêtent au jeu du pistolet.

Le rendez-vous de rentrée avec « Dordogne Périgord pleine nature »

Le départ de la Xe édition de la Rando Silex à Saint-Léon-sur-Vézère a été donné le dimanche 3 octobre 2010 (et non le 30 octobre commenous l’avons écrit par erreur dans le dernier numéro de « Vivre en Péri-gord »). Les 4 circuits VTT de 15, 25,40 et 60 km et les deux randonnéespédestres ont permis aux participantsde voir les plus beaux sites préhisto-riques et médiévaux de la Vallée de laVézère. Cette manifestation réunitchaque année 1000 VTTistes et ran-donneurs. Renseignements : ww.velosilex.com

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ACTUALITÉ EN PÉRIGORD

Joël Jeannot file sur les JO de Londres 2012

Et de deux ! Au fil des ans, Joël Jeannotcollectionne les médailles aux Champion-

nats du monde aussi bien qu’aux Jeux Olym-piques. Cette fois, il nous revient du Canadaavec 2 médailles, une d’or et une d’argent,acquises dans une discipline, le cyclisme,qu’il ne domine que depuis quelques mois.« Un véritable exploit », comme n’ont pasmanqué de le souligner de concert, BernardCazeau et Francis Colbac lors d’une chaleu-reuse réception rassemblant le mouvementsportif périgourdin et les sponsors vendredi27 août dernier. Il n’est jamais facile de chan-ger de discipline, d’autant que Joël avaitdécidé d’arrêter sa carrière de sportif de hautniveau. C’était sans compter le « démon dusport » et l’adrénaline de la haute compétitionqui l’habitent. Notre champion périgourdinn’a pas résisté bien longtemps et fait montred’un moral bien trempé que seuls possèdentles « grands » et qui leur permet de se subli-mer, de se dépasser à force d’un travailintense. Notre champion met désormais lecap sur les JO de Londres 2012 pour lesquelsil est d’ores et déjà qualifié. Pour l’aider danssa préparation le Conseil général lui accordeune aide spécifique attribuée aux sportifs dehaut niveau. n

21e Salon de la BD en Périgord16 et 17 octobre 2010 à Bassillac

Pour cette édition 2010, c’est HERMANN, auteur notamment des sériesJEREMIAH et LES TOURS DE BOIS-

MAURY, qui sera l'invité d'honneur dusalon de la Bande dessinée de Bassillac. Autour de lui, une cinquantaine d’auteursen dédicace, des expos, la remise deprix… n

Une équipe périgordine remporte la 15e édition du Périgord Raid Aventure

Renseignements www.bd-bassillac.com

[email protected] 85 82 70 02

Édition 2010 du Périgord Raid Aventure s’est déroulée du 25 au29 août au cœur du Périgord blanc, sur le canton de Mussidan.

Ce raid est devenu, au fil des ans, le rendez-vous incontournabledes amateurs de sports nature de 14 à 16 ans. Durant 4 jours, les220 participants ont profité du terrain de jeu naturel exceptionnelqu’offre le département de la Dordogne. Au menu : VTT, trail, bike and run, canoë, parcours aérien, tyrolienneet course d’orientation…sans oublier l’énigme historique à résoudreà l’aide des indices relevés sur le parcours. Au final, l’épreuve estremportée par l’équipe ribéracoise composée d’Antoine LAURENT,Thibault ESCULIER et Marie GILLIARD (Dordogne) devant l’équipe duLycée Le Verrier St-Lô (Manche) et le Team Ecouflant (Maine-et-Loire). Rendez vous l’année prochain sur le canton de Ribérac pour la16e édition du Périgord Raid Aventure ! n

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Certification AFAQ – ISO 9001pour le SATESE : un gage de qualité et de professionnalisme

Créé en 1995 par le Conseil général, le SATESE (Service d’Assis-tance Technique aux Exploitants de Stations d’Epuration) a pour

mission d’apporter une assistance technique aux collectivités dans lagestion de leur assainissement collectif.Voyant ses partenaires se diversifier depuis quelques années, ceservice a décidé de s’appuyer sur un référentiel normalisé et reconnuafin de répondre au mieux à leurs exigences et à leurs attentes.Pour cela, tout un travail a été mené afin d’améliorer son organisationet de mettre la satisfaction des usagers et de ses partenaires au cœurde sa stratégie (enquête de satisfaction, mise en place d’indicateurs deperformances, écoute des besoins, …).Ainsi, le SATESE a pu obtenir la certification AFAQ ISO 9001 pourses activités « Assistance, conseil et mesure dans le domaine de l’as-sainissement ».Cette certification met en évidence le professionnalisme et la rigueurdans les prestations rendues. C’est aussi un passeport pour étendreses prestations.Le SATESE développe également ses compétences techniques grâceà son activité d’expertise des systèmes épuratoires en collaborantavec des organismes qualifiés et reconnus nationalement (CEMA-GREF, Agence de l’Eau, Office International de l’Eau, universités,…). Implanté à Coulounieix-Chamiers avec le Laboratoire Départe-mental d’Analyses et de Recherche, le SATESE est ouvert du lundiau vendredi de 8h30 à 17h30. Tél. : 05 53 06 85 60. n

Festival Grain d’Automne

Le Département de la Dordogne proposela 5e édition du festival « Grain d’Au-

tomne » sur la partie ouest du Bergeracois.Les animations se déroulent du samedi 4 sep-tembre au dimanche 31 octobre 2010 etconcernent cette année encore les 6 cantonssuivants : Bergerac II, La Force, Sigoulès, Vil-lamblard, Villefranche-de-Lonchat et Vélines.Jusqu’au 31 octobre, des concerts (jazz,

musique classique etmusique du monde),des expositions (pho-tos et arts plastiques),des contes, du théâ-tre, de la danse, ainsique des conférencesmettent le terroir duPérigord Pourpre àl’honneur. Ce pro-

gramme éclectique d’animations culturelles aété élaboré en concertation avec les différentsacteurs locaux pour faire de la 5e édition de« Grain d’Automne » une réussite. n

Vous pouvez retrouver toutes les infos et le dépliant sur le site Internet

du Conseil général : www.cg24.fr

Arcadie ThiviersUn investissement d’avenir Avec plus de 270 salariés la société Arcadie qui gère les abattoirs de Thiviers est l’un des fleurons del’industrie agro-alimentaire du département. Le groupe implanté dans le grand Sud-Ouest vient d’investirlourdement sur la plate forme thibérienne,un investissement qui lui permet de mieuxrépondre aux attentes de ses clients. Auxcôtés de la Région Aquitaine, le Conseilgénéral de la Dordogne est intervenu finan-cièrement. Présente lors de l’inaugurationdes nouveaux locaux, Colette Langlade quireprésentait le président Cazeau, s’est féli-citée du développement du site : « un gaged’avenir, a-t-elle souligné, au service d’unefilière qui de l’amont à l’aval, de l’éleveurà l’artisan boucher, constitue un maillonessentiel de la vie économique du dépar-tement. » n

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Page 8: Vivre en Périgord n°27-Octobre 2010

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On peut aujourd’hui arriver à Sarlat par laroute de Périgueux et rejoindre la vallée

de la Dordogne en évitant le centre de Sarlat.Des générations de touristes et de Périgourdinsen ont rêvé, le Département l’a fait...Côté chiffres, la réalisation est d’envergure : 20 millions d’euros (18 apportés par le Dépar-tement, 2 par la Région), 3,6 km de voie nouvelle

ouverte dans les val-lons, 4 ouvrages d’art,2 giratoires, 8 bassinsd’eaux pluviales et13 km de fossés etouvrages de collectesd’eau, 300 000 m3

déblayés dont les 2/3réutilisés sur le site...Dès l’ouverture de ladéviation, on a puconstater davantagede fluidité dans la cir-culation en ville, enraison notamment dela disparition despoids lourds emprun-

tant la déviation. Les riverains de la nouvellevoie ont adressé au Département une pétitiondéplorant les nuisances sonores. « Nous allonsfaire une campagne de mesures, sur une duréecontinue de 24 h par construction, pour vérifiersi le niveau sonore correspond bien à ce quiétait prévu, dit-on à la Direction des routes etdu patrimoine paysager. 38 habitations sontconcernées par cette campagne. En unesemaine, l’ensemble des mesures devrait êtreréalisé. Même s’il s’avère que le bruit resteinférieur aux normes légales, nous comprenonsbien que c’est un changement pour les per-sonnes qui vivent aux abords du site. » L’évaluation du bruit lié aux perspectives de trafic fait partie des éléments pris en compte avant le lancement d’un grand chantierroutier. Lorsque l’aménagement est réalisé, desmesures de l’impact réel du trafic sont effectuéespour connaître les évolutions et apporter des élé-ments concrets aux riverains et aux techniciens.Les services départementaux analyseront éga-lement, à partir des comptages, l’utilisation dela rocade par les Sarladais, les flux touristiqueset la circulation de transit. n

A suivreLe tronçon ouvert en juillet est la partie centraledu contournement de Sarlat par l’Ouest.L’étape suivante, très courte (300m) mais trèscompliquée techniquement, prolonge la nouvelleroute au sud, reliant la route de Vitrac / Beynacà la route de Souillac, contournant le giratoiredu Pontet. Avec des contraintes fortes liées à l’environne-ment urbain, elle nécessitera un ensemble d’ou-vrages, un mur antibruit sur la plus grande par-tie, etc. Deux ans de travaux seront nécessaires.Coût estimé : 8 millions d’euros.Il restera ensuite à réaliser la partie reliant lesroutes de Périgueux (à hauteur du carrefouravec la route de Marquay) et de Montignac(au lieu-dit « Prends-toi-garde »). Pour cette der-nière partie, la déclaration d’utilité publiqueest attendue en fin d’année.

Une circulationplus fluide en centre ville.

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

Déviation de Sarlat

Elle est ouverteLe 9 juillet, à 18 h, au jour et à l’heure dits, BernardCazeau, président du Conseil général, a inauguré la déviation de Sarlat et immédiatement signé l’arrêtéautorisant son ouverture à la circulation.

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Déviation de La Rochebeaucourt

Le chantier a commencéL a Rochebeaucourt reste aujourd’hui l’un

des goulets d’étranglement des axes Péri-gueux-Angoulême et Ribérac-Angoulême. C’estun problème pour la fluidité du trafic, ce sontaussi des difficultés constantes pour les habi-tants (nuisances, insécurité liée à l’étroitessede la traversée du bourg) et un frein au déve-loppement d’une commune qui ne manquepourtant pas d’atouts : site Natura 2000, pla-teau d’Argentine, patrimoine historique.Sous maîtrise d’ouvrage du Département dela Dordogne, et avec le concours du Départe-ment de la Charente, la déviation va mettrefin à cette situation. La localisation de cetteopération sur 2 régions administratives diffé-rentes, mais aussi les difficultés techniques etenvironnementales à résoudre, ont demandéune longue préparation pour ce tracé d’environ1,2 km. Les terrassements des pistes de chantier ontlancé les travaux qui devraient se poursuivrejusqu’à la fin de l’année prochaine. Pour ouvrirle passage en zone humide et créer un support

suffisamment solide pour le passage des enginsde travaux, puis pour supporter les aménage-ments de la future voie, il était nécessaire derenforcer le sol. On a choisi d’utiliser la tech-nique des plots ballastés pilonnés. A l’aided’engins spécialisés, ces colonnes de matériauxgranulaires compactés sont poussées dans lesol par pilonnage, jusqu’à la profondeur sou-haitée. Lorsque la déviation sera ouverte (axe Angoulême-Ribérac),il restera à aménagerla route actuelle à l’entrée nord du bourg pour faciliter lecroisement des véhi-cules, et notammentdes poids lourds, sur l’axe Angoulême-Périgueux. Coût estimé de ladéviation : 5 millionsd’euros.n

Déviation de Bergerac

Le pont prend forme L a construction du nouveau franchissementde la Dordogne, à l’Ouest de Bergerac, est

entrée dans sa partie la plus spectaculaire. Sur le site, les entreprises assemblent les poutresmétalliques qui vont constituer la charpente du pont. En août (notre photo), une première partie decette charpente a étémise en place sur l’appuiNord du pont. Prochaines étapes, lapoussée de la charpentejusqu’à l’unique pile dupont, puis jusqu’à laculée sud sans prendreappui dans le lit de la Dordogne.Ce pont est l’ouvrage d’art majeur du contour-nement Ouest de Bergerac qu’est en train deréaliser le Conseil général pour relier la routede Bordeaux (RD 936) à la route de Mussidan(RD 709) et à l’A 89. n

Vers la suppressiond’un important

gouletd’étranglement

Le chantierspectaculaire

avance à grands pas

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En PRATIQUE

DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

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DÉVELOPPER LE PÉRIGORD

Ouverture réussie pour le Centre d’accueilde la Préhistoire aux Eyzies-de-Tayac : de 1500 à 2000 visiteurspar jour pour la nouvelleporte d’entrée des sitesde la Vallée de la Vézère.

«C’est inattendu, mais très inté-ressant ! » souligne ce monsieur

qui, comme beaucoup d’autres, croyaitentrer dans un musée. « S’il y a desvisiteurs qui savent très bien ce qu’ilsviennent chercher, d’autres ont effec-tivement besoin d’explications,confirme-t-on à la banque d’accueil.Nous sommes là pour ça et nous pre-nons le temps de bien expliquer, deremettre les documents ou de conseillerles visites qui vont correspondre à l’at-tente des touristes. On nous demandesouvent : qu’est-ce que vous nousconseillez ? »Le Centre d’accueil de la Préhistoirerépond en cela à sa mission puisqu’ila été conçu comme une porte d’entrée,une invitation à découvrir tous les sitespréhistoriques ouverts au public en Val-lée Vézère. On vous y explique ce quechacun d’entre eux a de remarquableet ce qu’il a apporté à la connaissancede la Préhistoire.Si Lascaux II ou Rouffignac affichent

complet, de nombreux autres sites, àcommencer par le Musée national dePréhistoire et les sites inscrits parl’UNESCO au patrimoine de l’huma-nité méritent d’être davantage fréquen-tés et redécouverts aussi bien par lestouristes que par les Périgourdins.Certains responsables de sites ont bienmesuré l’intérêt du Centre, lui trans-mettant des informations que les agentsd’accueil peuvent répercuter aussitôt :files d’attente, places disponibles, etc.Il n’en demeure pas moins que le Cen-tre mérite aussi d’être découvert pourson architecture. Et pour sonambiance : « Les gens sont calmes,pas stressés, n’utilisent pas leur télé-phone... Même lorsqu’il y a beaucoupde monde, tout se passe bien. »La rue intérieure, large à souhait, quidessert tous les espaces du bâtimentremplit pleinement sa fonction, accueil-lant les libres déambulations des visi-teurs qui découvrent la salle de lectureet de consultation multimédia, la bou-

tique, après avoir été séduits par lesmaquettes, les films et les dermoplastiesde l’Espace Préhistoire Vallée Vézère.« Nous voyons également des gensrevenir, rechercher une information,consulter un document, revoir ou fairevoir quelque chose. Ils nous disentaussi quels sites ils sont allés voir. Ilsont bien compris le rôle du Centre d’ac-cueil et ils ont adopté le lieu. » n

Le Centre d’accueil de la PréhistoireInauguré en juillet 2010, c’est un projet duPôle International de la Préhistoire créé parle Département de la Dordogne (sa présidenceest assurée par Bernard Cazeau), la RégionAquitaine et l’Etat. Il réunit 3 000 m2 d’espacesconçus pour tous les publics. Outre sa vocation

d’accueil touristique, il présente des exposi-tions, des conférences, des spectacles (audi-torium de 230 places), dispose d’un espace pédagogique et d’initiation àl’archéologie, avec modules de fouilles etlaboratoires, pour les groupes, les classes, la formation, etc.Les premiers constats sont encourageants :

« Nos ateliers et ceux qu’anime le Muséenational de la Préhistoire font le plein chaquesemaine. Nos premières conférences à l’au-ditorium ont attiré plus de 200 personnes :du jamais vu. Pour les sites préhistoriques, la fréquentationsemble bonne. Les visites-conférences dessites connaissent un regain d’intérêt. »

Centre d’Accueil de la Préhistoire

« Ils ont adopté le lieu »

Ouvert tous les jours (sauf le lundi) de 11h à 17h, entrée libre.

Boutique, cafétéria, parking gratuit face à l’entrée (route de Sarlat).

Tél. : 05 53 06 06 97www.pole-prehistoire.com

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Fonctionnement (hors enseignement), entretienet modernisation, transports : l’exercice descompétences du Conseil général est confortépar une action éducative qui le conduit, dansun souci d’égalité des chances devant l’accèsà l’éducation, à améliorer les équipements infor-matiques, sportifs, culturels, à encourager lesactions socio-éducatives, à attribuer des boursesscolaires. Notre dossier revient sur ces actions en choi-sissant le prisme de l’actualité : la restructurationdu collège de Beaumont-du-Périgord et les autrestravaux, l’expérimentation des gilets fluo pourles transports ou le développement des repasbio…

DOSSIER

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Les collégiensau cœur de l’action du Conseil général

Le collège de Beaumont en restructuration.

Les collégiensau cœur de l’action du Conseil général

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DOSSIER

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Commandes groupéesA l’initiative du Département, les collèges peu-vent adhérer à des groupements de commandequi leur permettent de mieux maîtriser leursdépenses en obtenant de meilleurs prix pour lesachats groupés de papeterie, de fournitures debureau, de consommables pour l’informatique.La maintenance de certains équipements faitaussi l’objet de contrats collectifs.

L’aide au sportLa participation à la vie sportive des collègesest un choix du Conseil général, lié à sa politiqued’accès au sport. Il subventionne l’UNSS (Unionnationale du sport scolaire) qui organise lescompétitions, permettant les déplacements descollégiens qui y sont engagés. Chaque sectionsportive de collège reçoit une subvention defonctionnement. Les éducateurs sportifs duDépartement interviennent auprès des sectionsayant un rayonnement départemental ou liéesà un comité sportif départemental. Pour les équi-pements sportifs, pour lesquels des efforts par-ticuliers sont accomplis, le Département intervientdirectement ou subventionne les communeslorsque les équipements sont partagés.

2300 micro-ordinateursLe Conseil général finance, au moyen d’aidesaccordées aux projets des établissements, lerenouvellement de l’équipement informatiquemis à la disposition des collégiens. Cela repré-sente à ce jour : 2300 micro-ordinateurs, 100imprimantes, 280 vidéo-projecteurs, 30 tableauxblancs interactifs. Une expérimentation de classesmobiles (chariots informatiques dotés d’unedizaine de PC et des périphériques) est en cours.Le Département a aménagé des cyber-espacesdans plusieurs collèges : Piégut-Pluviers, Eymet,Thenon et, en 2009 Vélines.

Repères 2009-2010

Les coûts pour la collectivité :• fonctionnement des établissements publics et privés

: 4,336 millions d’euros.• aides aux actions éducatives : 498 493 euros.• actions dans le secteur socio-éducatif :

567 226 euros.• informatisation : 72 738 euros.

Les jeunes garçons et filles qui seront cette année en classe de 5e

dans les 46 collèges publics et privés de Dordogne peuvent fairepartie du nouveau Conseil départemental junior.

En octobre, chaque collège élira un conseil-ler départemental titulaire et son suppléant. Six mercredis dans l’année, ces jeunes seretrouveront en assemblée à Périgueux. Leur mandat de deux ans leur permettradans un premier temps de se former, puisde conduire ensemble des projets qui pour-ront concerner la santé, la solidarité, l’en-vironnement, la sécurité routière.

La Dordogne a été (en 1989) le 3e département à se doter d'un Conseildépartemental junior pour promouvoir l’exercice de la citoyennetéchez les jeunes. L'Inspection d'Académie et ladirection de l'Enseignement libre sont parte-naires de cette action qui est suivie par un adulte(principal, enseignant ou éducateur) danschaque collège. n

Les travaux des conseillers juniors et

leurs projets sontdéveloppés sur un site

internet dédié : http://www.cg24.fr/cdj

Un nouveau Conseil départemental junior

Une nouvellemanière d’aborderl’exercice pratiquede la citoyennetépour les jeunes

Chaque année, plus de 40 millions d’euros sont nécessaires, toutes activitésconfondues, pour assurer l’entretien et la rénovation des collèges, leur équipement,les transports, le soutien aux actions éducatives et à la vie quotidienne des collèges.Le Département est aussi depuis quelques années l’employeur des personnels deservice, techniciens et ouvriers.

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36000 repas bio ont été servis dans lescollèges du département pendant l’an-

née scolaire 2009-2010, soulignant la forte pro-gression des initiatives en ce domaine. Pour cesrepas bio, les établissements sont mis en contactavec les producteurs agricoles de proximité.Cela fait plusieurs années maintenant que leConseil général encourage les collèges danscette voie. 15 établissements, et notamment ceux de Sarlat,Saint-Aulaye et Bergerac (Jacques-Prévert) pro-posent régulièrement ces repas préparés avecdes produits issus de l’agriculture biologique.Certains servent régulièrement du pain bio. Araison d’un euro par repas et par mois, le Dépar-

tement soutient cesinitiatives quirépondent aussi àsa volonté de pro-mouvoir les circuitscourts de distribu-tion pour apporterde nouveauxdébouchés aux pro-ducteurs locaux (lire page 23).Un cahier des charges encadre les échangesentre les collèges et les fournisseurs référencésde produits bio. Chaque collège reste libre de ses choix et dela régularité du recours au bio. n

Collège : boursed'études de 80 €/anaux collégiens bour-siers de l’Education nationale dont les parentsrésident en Dordogne. Si l’élève est scolarisédans le département, l’aide transite par le col-lège ; sinon, elle est versée à la famille.

Programme Erasmus : ce programmeaccorde des bourses de mobilité aux étudiantspérigourdins participant à des échanges inter-universitaires dans l’Union européenne.

Préparation de thèse : cette bourse (d’unedurée de 3 ans) peut être sollicitée par les

jeunes originaires deDordogne inscrits enthèse de 3e cycle.

Prime d’appren-tissage : elle estaccordée aux jeunesdu département ayantsigné un contrat d’ap-prentissage, quel quesoit le métier. n

Actions culturelles : pour être soutenues (à hauteur maximum de25% du projet), les actions culturelles doivent s’inscrire dans le projetd’établissement. Le Département complète le financement des ClassesPAC (Projets Artistiques et Culturels).

Bourses de voyage ou de séjour en centre de vacances :individuelles, elles sont accordées, dans le cadre d’un voyage décou-verte, suivant les revenus de la famille.

Echanges scolaires internationaux : l’aide va au projet et cor-respond à 10% de son budget. Dans le cadre de voyages organisés hors appariement par les collèges,le Département accorde une aide (suivant barème) aux élèves béné-ficiaires des bourses des collèges.

Classes de découverte : l’aide est de 10% également. Les écolesprimaires peuvent en bénéficier au même titre que les collèges.

Projets socio-éducatifs : ils sont le plussouvent portés par des associations qui peuventêtre aidées après étude du projet.

Collège au cinéma : le Conseil général sub-ventionne cette action de découverte du 7e artdont la programmation et l’organisation sontconfiées à Ciné Passion en Périgord et auréseau des salles locales. Les gestionnaires des salles privées de Péri-gueux, Bergerac et Sarlat sont associés. n

Soutenir les actionsdes collèges Les bourses d’études versées

par le Conseil général (sous conditions) sont destinées à aider les familles et les jeunes.

Service des collèges : 05 53 06 45 81

[email protected]

Aider les familles

Favoriser les producteurs

locaux

De plus en plus bio

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DOSSIER

Le collège de Mareuil comptait 193 élèvespendant l’année scolaire 2009-2010.

Au début des années 1980, la premièredécentralisation a confié aux Départe-

ments la responsabilité des collèges publics.Depuis, le Conseil général de Dordogne amené une action déterminée, engageant desmillions d’euros chaque année, pour faire deces collèges – qui n’étaient pas tous en bonétat – des établissements capables d’accueillirdans les meilleures conditions élèves et ensei-gnants.Un « Livre Blanc des collèges » actualise lesbesoins d’investissements conduisant à desrestructurations lourdes d’établissements (lirepages suivantes), à des constructions parfois(comme à Saint-Astier) et à des campagnesannuelles de travaux d’entretien.Ainsi, les collégiens de Dordogne bénéficientaujourd’hui d’un réseau d’établissements adap-tés à la pédagogie et proches de chez eux.

Des conditionsidéales

pour les élèvesCette proximité est unvrai choix du Conseilgénéral qui s’exerceaussi dans sa politiqued’animation culturelleou sportive, dans le

déploiement des services départementaux(avec les Unités territoriales des services sociauxpar exemple) et, bien sûr, dans les réalisationsdes plans routiers qui relient l’ensemble deshabitants aux axes principaux.Cette volonté a conduit le Département à porterla même attention aux plus petits collèges, sou-vent ceux des plus petites villes, leur permettantd’avoir à la fois des conditions d’enseignementà la hauteur des autres établissements et uncadre de travail plus agréable. Jean Fourloubey, Conseiller général de Villam-blard, vice-président en charge de l’adminis-tration générale et des marchés publics, rap-pelle : « Les petits collèges sont très vivants etobtiennent de bons résultats parce qu’ils s’ap-puient sur la proximité, sur une certaine tran-quillité. Cela a un coût, mais cela coûteraitaussi de transporter des élèves loin de chezeux. Les collèges ruraux épanouissent les élèveset les enseignants. Je crois que l’Etat devraitregarder ça aussi. »Conseiller général d’Eymet et ancien principalde collège, Henri Delage, fait le même constat :« Dans ces établissements, les effectifs permet-tent justement un enseignement de qualité.Grâce aux efforts consentis, parfois avec l’aide de l’Etat, ces collèges à taille humaine ont de bons résultats. Les enfants sont

Le collège de Lanouaille accueillait 121 élèves pour l’année scolaire 2009-2010.

La réduction des effectifsd’enseignants pourrait-elle, à terme, menacer les plus petitscollèges où les conditionsd’enseignement sont pourtantidéales. Alerté par les pistes de réflexion qu’ouvre le ministère, le Conseil généralrappelle son attachement aux collèges ruraux et à leur rôle dans l’épanouissement des élèves, dans l’animation de la vie locale.

Les collèges de proximité : allier bonnesconditions d’enseignementet dynamismelocal.

Le Conseil général attentif à l’avenir des

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scolarisés près de chez eux, dans un cadresouvent agréable. »

« Maintenir la qualité de l’enseignement »

Pourquoi faut-il rappeler aujourd’hui ce qui estune évidence pour les élus, les enseignants etles familles ? Parce qu’un document de travaildu ministère de l’Education natio-nale, le « Schéma d’emploi 2010-2013 » engage les recteurs d’aca-démie à alimenter la réflexionpermettant de poursuivre dans lavoie du non remplacement de1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite. La suppression des plus petits collèges est undes leviers sur lesquels le ministère pourraitappuyer, comme l’augmentation du nombred’élèves par classe et le relèvement des seuilsau-delà desquels on ouvre ou l’on ferme uneclasse. Le tout permettant des regroupementsqui – en théorie – réduiraient le nombre d’en-seignants nécessaires.Henri Delage, commente : « Les suppressionsd’emplois d’enseignants ont débuté il y a plu-sieurs années. L’Etat a commencé par les pro-fesseurs remplaçants, ceux détachés vers cer-taines missions, les professeurs spécialisés,

ceux qui forment les enseignants. Si cela doitcontinuer, cela passera par des professeursen poste. »Pour l’élu, les personnels enseignants doiventcontinuer d’être formés et qualifiés : « Si lespostes de professeurs remplaçants ont été sup-primés, les besoins continuent d’exister. Ils sont

pourvus par des personnes nonformées qui n’ont d’autre expé-rience que leurs études universi-taires. On ne pourra maintenirainsi la qualité d’enseignement,surtout si dans le même temps, onrelève le nombre d’élèves parclasse. L’objectif des élus et des

parents d’élèves doit être le maintien de laqualité de l’enseignement. »Envisager des regroupements menace direc-tement les plus petits collèges. Le seuil des 200 élèves évoqué en concernedirectement 6 : La Coquille, Lanouaille,Mareuil, Piégut-Pluviers, Vélines et Saint-Aulaye.« Après nous avoir laissé investir pour restaurerces établissements, commente Henri Delage,les avoir équipés pour retirer tous les avantagesdes technologies de communication et de ladématérialisation des supports pédagogique,on nous proposerait de les fermer ! » n

164 collégiens fréquentaient le collège dePiégut pendant l’année scolaire 2009-2010.

Coup de pouceLe calcul de l’aide aufonctionnement descollèges versée parle Conseil généralpermet de donner uncoup de pouce auxpetits collèges. Ils se voient attribuerle même nombre depoints que les autrescollèges et reçoiventdonc en consé-quence une subven-tion qui correspondà une part plusimportante de leurbudget global

Les enfants sont scolarisés

près de chez euxdans un cadre

souvent agréable

petits collèges

Henri Delage

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DOSSIER

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DOSSIER

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Àla rentrée, les élèves du collège Montaigne de Péri-gueux ont découvert le visage définitif de leur établis-

sement, profondément transformé, modernisé, à l’issue dequatre campagnes successives de travaux. Avec un budget global de 10,5 millions, c’est l’une des plusimportantes restructurations de collège conduites par le Conseil

général ces der-nières années.Livrée pour la ren-trée scolaire, laquatrième et der-nière tranche detravaux concer-nait la restructura-tion des locauxadministratifs etdes logements defonction, les amé-nagements exté-rieurs et la réalisa-tion d’un terrainde handball.La première tranche

de travaux a débuté en 2006 avec l’aménagement de salles provisoires de classes pour que l’on puisse concilier la poursuite d’une scolarité normale et l’avancéedes travaux. Les étapes successives de cette restructuration compre-naient :• l’aménagement d’une salle de musique, d’une salle de

dessin, du centre de documenta-tion et d’information, des ateliers,de logements de fonction,

• l’extension de la cuisine et l’agen-cement intérieur de la demi-pension,

• l’aménagement du bâtiment de l’externat,• la création d’une passerelle pour faciliter les circulations,• la réalisation d’un terrain de basket et d’équipements

sportifs (athlétisme) dans la cour intérieure,• la création d’une voie nouvelle d’accès.Les études nécessaires avaient été entreprises dès 2004.La restructuration a été conduite sous la maîtrise d’œuvredu cabinet Bourgeois-Vigier (Périgueux).Il reste à aménager un équipement sportif qui est en coursde programmation. n

Collège Montaigne, restructuration menée à bien

Un collègetransformé pour un établissement

modernisé

Àla rentrée 2009, le Conseil géné-ral inaugurait le collège de Saint-

Astier, premier collège de Haute Qua-lité Environnementale construit dans ledépartement. Il restait à réaliser deuxéquipements, le gymnase et la chauf-ferie. Le gymnase, élément du collège,répond également aux normes HQE,avec une intégration discrète dans son

environnement et des choix de maté-riaux (ossature bois) et de conceptionqui faciliteront la maintenance et l’en-tretien. La chaufferie bois qui alimentera nonseulement le collège, mais aussi plu-sieurs équipements publics proches,est achevée et sera mise en service àl’automne. n

Saint-Astier, le gymnase et la chaufferie

Grosses réparationsUn programme de grosses réparationsmobilise 1,2 million d’euros et touchela majorité des collèges.

Mobilier et matériels Ces achats sont réalisés en fonctiondes priorités dont font état les collèges(290 000 euros).

AscenseursLe Département programme chaqueannée les travaux destinés à rendrel’ensemble des collèges accessible àtous les types de handicap. La priorité est donnée aux travauxlourds (ascenseurs), les autres aména-gements (rampes, signalétique, mar-quage au sol) seront réalisés ultérieu-rement.L’an dernier, des ascenseurs ont étéinstallés dans les collèges de Mussidanet de Brantôme. Le programme 2010 (700 000 euros)a permis d’équiper les collèges de LaRoche-Beaulieu, Ribérac et Terrasson.

AménagementspaysagersLe programme 2010 des aménage-ments paysagers dans les collègesconcerne les établissements de Thenon,Périgueux (Laure-Gatet), Nontron,Saint-Aulaye, Saint-Cyprien, Bergerac(Henri-IV), Lalinde.

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En concertation Le « livre blanc des collèges » recenseet actualise les besoins d’entretien, deconstruction, d’extension validés parles élus. Lorsqu’une restructuration doitêtre engagée, son programme est étu-dié par l’Agence technique départe-mentale, après consultation de la direc-tion du collège et des utilisateurs. Avantd’être soumis à la validation des élus,le programme des travaux est présentéaux responsables du collège. Le pha-sage des travaux est établi en concer-tation et tient compte des impératifs dela vie scolaire. Chaque fois que pos-sible, la rénovation des classes sedéroule pendant les vacances d’été.

« Les collèges appartiennent au patrimoine du Département etnous avons donc le devoir de les maintenir en bon état, de lesrénover lorsque c’est nécessaire et, s’il le faut, de construirecomme nous l’avons fait à Saint-Astier. Nous avons à cœur deveiller au confort des élèves, de nous adapter aux évolutions del’enseignement. Les salles de classes aujourd’hui sont plus

grandes, plus claires. Nous portons uneattention particulière au renouvellement desmobiliers et de l’informatique.Les conseillersgénéraux suivent de très près la vie descollèges. Chaque élu, de la majorité et de l’opposition, représentele Conseil général au sein d’un collège. »

L e collège de Beaumont-du-Périgorda été construit dans les années

1960. Si sa structure et ses matériauxont plutôt bien vieilli, c’est dans sonfonctionnement que l’établissement nerépondait plus aux besoins. L’objectifde cette restructuration lourde estd’améliorer les structures et équipe-ments de ce collège.On a profité des locaux de l’ancieninternat pour restructurer un premierbâtiment dans lequel on retrouve lademi-pension (office et restaurant sco-laire) qui reste en l’état puisqu’elle avaitété modernisée il y a quelques années,les salles de classes spécialisées (labo-ratoires, salles de langues), l’infirmerieet les logements de fonction. Accolé au bâtiment, a été construit un accès extérieur avec escalier etascenseur. La première moitié de l’au-tre bâtiment, celui qui abrite les classes,vient d’être restaurée. L’autre le seradans la continuité.

À terme, une passerelle reliera ce bâti-ment (à hauteur du 1er étage) à l’as-censeur accolé à l’autre immeuble, ren-dant l’ensemble des locaux accessibleaux personnes handicapées ou à mobi-lité réduite.Entre les deux bâtiments principauxégalement, sur le terrain en herbe, va

être construit un ensemble salle poly-valente et abri-préau, équipementsdont le collège était dépourvu.Le gymnase fera l’objet d’une remiseà niveau avec construction de ves-tiaires. Coût global estimé : 4,9 millions d’euros. n

Le nouveau visage du collège de Beaumont-du-Périgord

À l’image de celui de Beaumont-du-Périgord, les locaux du col-

lège d’Eymet sont quelque peu dépas-sés par les impératifs actuels de la viescolaire et de la pédagogie. La restruc-turation envisagée doit leur donner

davantage de lisibilité et améliorerleur fonctionnement au quotidien. Lesétudes techniques, réalisées dans lesmois à venir, pourraient permettre undémarrage des travaux l’année pro-chaine. n

Eymet en approche

« S’adapter aux évolutions »Jean Fourloubey, Conseiller général du canton de Villamblard,

vice-président en charge notamment de l’administration générale et des marchés publics.

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DOSSIER

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L e 13 septembre a été lancée officiellement, àMareuil-sur-Belle, l’expérimentation du port de

gilets fluo par les élèves lorsqu’ils vont prendre le carou lorsqu’ils en descendent.On attend de ce test une amélioration de la sécurité des élèves, mais

aussi une plus grande prise de conscience desdangers de la route, dangers qui peuvent s’ac-croître en cas d’imprudence ou d’inattention.Cette expérience va être réalisée cette annéeautour des collèges de Mareuil-sur-Belle, Vergt etLanouaille, ainsi que dans plusieurs communes.Elle est conduite avec le soutien notamment

des syndicats intercommunaux de transports scolaires et du Dépar -tement.Un bilan sera réalisé en fin d’année scolairepour évaluer l’intérêt de généraliser le port dugilet fluo. n

Service des transports :05 53 02 20 70.cg24.transports-

[email protected]

Un test pour améliorer la sécurité des élèves.

Transport scolaireDes gilets fluo pour les élèves

Bonne conduiteAu Conseil général, le service des transportsassure une vigilance constante sur de nom-breux paramètres de sécurité. Concernant lesentreprises assurant le transport scolaire, sontsurveillés l’âge des cars, leurs équipements,une formation des chauffeurs et des personnelsd’accompagnement. Le Département contrôle la conformité des pointsd’arrêt : signalisation, distance de visibilité… Un arrêt qui ne peut pas être sécurisé, estdéplacé ou supprimé. Pour les élèves, les familles signent un codede bonne conduite lors de l’inscription ou dela réinscription de leurs enfants.

La sécurité des élèves utilisant le transport scolaire est une préoccupation constante. On va expérimenter cette année les gilets fluo.

Repères

Le Conseil généralassume la responsabilitédu transport scolairedans le Département. Il en est l’unique finan-ceur public. Par souci d’équité, leConseil général appliqueaux familles un tarif for-faitaire unique, quelsque soient la distance oule mode de transport. Coût annuel moyen pourla collectivité : 17,7 millions d’euros.

19 200 élèves utilisant les lignes scolaires, ou à défaut, le réseau TransPérigord.1400 élèves prennent le train.

1200 élèves dont le transport en voiture particulière est subventionné, faute d’autre solution.

200 enfants ou adolescents handicapés font l’objet d’un mode de transport adapté.

22 000 élèves transportés chaque jour (écoliers, collégiens, lycéens) :

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LE PÉRIGORD EN PRATIQUE

Cette aide a été votée par lesconseillers généraux lors de l’exa-

men du budget supplémentaire 2010,afin d’assurer une réelle équité entretous les Périgourdins. En effet, comme il l’a fait pour le télé-phone mobile, finançant la constructionde 42 pylônes supports d’antennes, leDépartement s’est engagé fortementpour rendre possible l’accessibilité auhaut débit. Cette intervention, très lourdefinancièrement, ne relève pas des com-pétences du Conseil général, mais s’est

avérée nécessaire, en l’absence d’unepolitique nationale dans ce domaine etcompte-tenu du désintérêt des opéra-teurs, pour éviter qu’une par-tie des habitants soit victimede la fracture numérique. Pour couvrir les besoins de lamajeure partie de la popula-tion, les répartiteurs télépho-niques ont été équipés del’ADSL. Ensuite, pour compléter cettedesserte, le Département finance l’im-plantation de 92 NRA-ZO (nœud de

raccordement des abonnés en zoned’ombre). Chacun de ces petits locauxtechniques, en cours d’installation, rend

accessibles à l’ADSL plu-sieurs dizaines d’abonnés.Au terme de ce programme,resteront environ 3 500 lignestéléphoniques (2% desabonnés) qu’il ne sera paspossible de desservir. Pour

eux, la solution la plus efficace résidedans l’acquisition d’un kit d’équipementinternet haut débit par satellite.Si l’abonnement internet par satellitea un coût voisin de l’offre ADSL, il fauty ajouter le prix de l’équipement, enmoyenne 400 euros, et les éventuelsfrais d’installation d’un artisan agréé(poser soi-même son antenne est pos-sible mais ne garantit pas la conformitéde son installation).L’aide du Département couvre environ50% du coût d’achat de l’équipement.Elle ne concerne pas l’installation. n

Comment bénéficier de l’aide ?L’aide à l’acquisition d’équipements internet haut débit par satellite est une aide forfaitairede 200 euros, versée sur présentation de la facture.Pour en bénéficier il faut remplir les conditions suivantes :• le kit satellite doit être installé sur le territoire départemental, dans la résidence principale

du demandeur ou dans les locaux professionnels, s’il s’agit d’une entreprise,• la ligne téléphonique concernée ne peut accéder au haut débit par aucune autre technique

(ADSL, re-ADSL ou toute solution hertzienne de type wifi) et n’est pas concernée par leplan de couverture des zones d’ombre (NRA-ZO),

• le dispositif est limité à une seule subvention par foyer ou entreprise, et par adresse.Attention, cette aide n’est pas rétroactive et ne concerne que les équipements commandésdepuis le 25 juin 2010.

Où s’adresser ?Bernard Vauriac - 05 53 02 59 54

Depuis le 1er juillet dernier, une aide de 200 euros est accordée par le Conseil général aux familles et aux entreprises qui ne peuvent accéder à l’internet haut débit qu’en ayant recours à la technologie satellite.

Haut débit internet

Une aide pour les familles et les entreprises

L’équipement satellite est d’un encombrement limité.

L’ultime étape pour résorber

la fracture numérique

en Dordogne

À SAVOIR

Ordinateur domicile

Web

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Nouvelle forme de solidarité, les Epiceries 24sont ouvertes à tous les consommateurs.

L’accueil familial, c’est l’hébergementà son domicile de personnes âgées

ou handicapées. Ce métier, réglementédepuis 1989, nécessite un agrémentdélivré par le président du Conseil général.Lorsque le maintien des personnesâgées ou handicapées à leur domicilene semble plus la solution idéale d’unvrai projet de vie (pour des raisonsmédicales, pour rompre une soli-tude...), cet accueil est une forme d’hé-bergement intermédiaire entre le domi-cile et l’établissement pour personnesâgées dépendantes.Il est notamment adapté aux personnes

LE PÉRIGORD SOLIDAIRE

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LE PÉRIGORD SOLIDAIRE

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Le principe est le suivant : une épiceriesolidaire est ouverte à tout le monde.

Les personnes ayant des revenus « nor-maux » y achètent au prix du marché.Le bénéfice réalisé permet d’appliquerdes prix réduits aux personnes de fai-bles ressources. Dans la pratique, onne distingue pas le client solidaire duclient aidé qui dispose d’une carte depaiement. Epiceries solidaires 24(marque déposée) est une société coo-pérative commerciale dont la créations’est faite avec le concours actif duConseil général.Ces magasins proposent des produitslaitiers, du frais, des fruits et légumes,des conserves, des produits de base,un rayon vrac (farine, sucre, lentilles,riz), des articles d’hygiène. Et des pro-duits périgourdins : producteurs fer-miers, grands noms de l’agro-alimen-taire (Champador) et de la création

(chocolats Bovetti), vins de Bergerac,bières, jus de fruits, miels...

« Consommer des produits locaux »

L’aventure, qui a démarré au printempsdernier, est par conséquent encore enrodage. Ces épiceries sont installéesdans des quartiers qui n’ont pas desuperette, répondant ainsi à un vérita-ble besoin. La clientèle de proximitéest heureuse de consommer des pro-duits locaux. Les producteurs périgour-dins de leur côté ont bien compris qu’ils’agissait aussi de leur offrir un nou-veau débouché. Autre satisfaction : le personnel en inser-tion professionnelle a acquis de l’ex-périence et de la stabilité. Certains sontprêts à reprendreune activité sala-riée. n

Renseignements : 09 50 43 49 [email protected]

Après Périgueux et Boulazac, une Epicerie solidaire 24va ouvrir à Coulounieix-Chamiers. Premiers enseignements de cette expérience qui a besoin d’une solidarité active.

Épiceries solidaires, un essai à transformer

L’exemple d’une autre famille d’agri-culteurs fut l’élément déclencheur

pour Sylvain et Emmanuelle Evrard. Ren-seignements auprès des services duConseil général, journée d’informationpour Sylvain : « elle est importante,aussi bien pour le côté juridique quepour les aspects humains. ». Le couple entame la procédure d’agré-ment, reçoit les travailleurs sociaux quiévaluent sa motivation et apprécient lesconditions matérielles d’accueil. Le pro-jet est discuté avec leurs deux filles.« Nos parents nous ont demandé ceque nous en pensions, » se rappellentElea et Laura (C’est en connaissancede cause que cette dernière débute uneformation en économie sociale et fami-liale).Agréés pour l’accueil de deux adulteshandicapés valides, ils hébergent Henri,58 ans, et Nicole, 50 ans. Lui a dû quit-ter sa famille au décès de sa soeur. Ellea souhaité être accueillie après un séjouren établissement. Si Nicole n’a plus defamille, Henri fait des séjours chez sonfrère et son beau-frère. Les accueillants

« Faire de l’accueil fa est aussi une action valo

Accueil famili

Où trouver les Epiceries 24À Périgueux, chemin de la Monzie, face à la salle du Toulon. À Boulazac, 2 rue des Alsaciens, quartier Bel-Air.À partir d’octobre, à Coulounieix-Chamiers, avenue du Général-De-Gaulle, face au centre social. Les horaires : du mardi au samedi, de 8h30 à 13 h et de 15h30 à 19h30 ; le lundi de 15h30 à 19 h.Il existe également un projet à Bergerac, quartier de la Madeleine.

À NOTER

Accueil famili un métier et un

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isolées sans perte d’autonomiemajeure.Pour ces raisons, et parce que lamoyenne d’âge des accueillants fami-liaux progresse, le Conseil général faitde la promotion de l’accueil familialune action phare de son schéma géron-tologique 2009-2013.Un cycle de réunions publiques est encours. Les prochains rendez-vous (20 h) :le 30 septembre à Bussière-Badil, le28 octobre à Hautefort, le 25 novembreau Buisson-de-Cadouin. Actuellement229 accueillants familiaux agréés héber-gent 497 personnes âgées et/ou han-dicapées. La demande est forte. n

connaissent la famille, ils sont en relationavec les tuteur et curateur. « L’assistante sociale estimait que nouspouvions accueillir des personnes han-dicapées. Nous n’avions aucun apriori, dit Sylvain. Il faut être à leurécoute, avoir l’esprit ouvert, compren-dre leur désarroi quand ils arrivent,prendre le temps de tricoter le lien, detrouver les clés pour communiquer. J’uti-lise beaucoup l’humour... »Les deux « pensionnaires » vivent aucœur de la grande maison familiale,chacun dans son appartement qui luipermet de s’isoler quand le besoin s’enfait sentir.

« C’est une vie de famille. Quand nosamis viennent, Henri et Nicole partici-pent. Et ils sont invités quand nous lesommes. Nous allons régulièrement enville, faire les courses et déjeuner ensem-ble. Nous essayons de les responsabi-liser, » soulignent Emmanuelle et Syl-vain.« Officiellement mon mari est l’accueil-lant agréé, je suis l’exploitante de laferme, explique Emmanuelle. Maisdans la pratique, nous travaillons tou-jours ensemble. La contrainte de pré-sence, nous l’avions déjà, donc elle nenous coûte pas. La ferme, c’est aussiune grande liberté et mille choses à

faire qui devien-nent des centresd’intérêt pour lespersonnes accueil-lies. »Arrivé fatigué pardes années delabeur, renferméaussi, Henri s’estouvert, souritvolontiers et aime

raconter sa vie aujourd’hui : le vélo, leschampignons, les moutons de la ferme(en agriculture bio) et les ânes qu’il voitgrandir, les contacts avec les habituésdu gîte rural. Il confectionne des boulesde laine, dessine, peint. Nicole, non voyante, fait des poupées,beaucoup de poupées, fabrique depetits objets. Ensemble, ils écoutent de la musique,se promènent sur la forêt de l’exploita-tion.« Faire de l’accueil familial est aussiune action valorisante, on mesure lechemin accompli par les personnes.Mais il n’y a pas d’accueil familialréussi si on n’a pas d’affection à don-ner, » rappelle Sylvain qui, à son tour,témoigne aux réunions pour sensibiliserles candidats à l’agrément. « C’est unvrai métier, 24 heures sur 24, que l’onne peut pas faire simplement pouravoir une activité. Il faut être attiré parson caractère social, être solide et bienstructuré mentalement. Mais la forma-tion que l’on reçoit est bonne et on esttrès bien entouré. » n

milial risante, on mesure le chemin accompli par les personnes »

al, al, choix de vie

Pour en savoir plus......contactez le comité local d’information et decoordination gérontologique (CLIC) de votresecteur.CLIC du Bergeracois : 05 53 74 13 03.

CLIC du Grand Périgueux : 05 53 53 62 62.CLIC du Nord Dordogne : 05 53 60 89 87. CLIC du Pays du Périgord Noir : 05 53 29 27 04. CLIC du Ribéracois et de la Vallée de L’Isle : 05 53 90 62 62.

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PLANÈTE PÉRIGORD

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Le bois, matériau durable par excellence,pourrait être un matériau d’avenir pour notre économie. Le nouveau plan forêt-bois du Conseil général montre la voie.

OPINION

Trop morcelée et de trop faible qualité, laforêt périgourdine pourrait produire beau-

coup plus, tant en quantité pour le bois-énergieet la papeterie, qu’en qualité pour le bois d’œu-vre (sciage, construction, menuiserie). C’est d’autant plus souhaitable que cela auraitun impact économique, tout en préservant l’en-vironnement (une forêt entretenue stocke mieuxle carbone : 1 m³ de bois = 1 T de Co2) et enouvrant davantage ces paysages au tourisme.

Sensibiliser les petits propriétairesLe premier plan forêt-bois a déjà montré quela volonté collective payait : 5900 hectaresen cours de restructuration et 1400 ha reboisés.C’est peu évidemment au regard de la forêtpérigourdine, mais c’est assez pour révéler lepotentiel d’une gestion collective de la forêt,comme c’est le cas par exemple à Chantérac,Vanxains ou encore aux Lèches.De plus, pour les travaux de reboisement, desaides de la Région, à hauteur des aides dépar-tementales, ont accompagné ce premier planet devraient être maintenues avec le deuxièmequi s’inscrit dans la continuité.« L’objectif du Conseil général est bien de sen-sibiliser les petits propriétaires qui, pour la

915 000 euros par anNégocié avec les acteurs de la filière réunis au sein d’Interbois, le nouveauplan mobilisera 2,745 millions d’euros en 3 ans.Aménagement foncier : encourager échanges et cessions pour réduirele morcellement de la propriété pour en faciliter la gestion. Chargé del’aménagement foncier, le Département est ici au cœur de ses compé-tences.Sylviculture : les aides aux investissements iront aux travaux forestiersdestinés à améliorer la qualité des bois produits : élagage, éclaircie etrenouvellement des taillis de qualité, plantations pour remplacer les taillisqui dépérissent.

« Un enjeu majeur »Jean-Luc Imberty, président d’Interbois :« Même s’ils restent modestes au regard des besoins, ces plans forêt-bois ontle mérite d’exister. Ce n’est pas le cas dans tous les départements. L’objectif estd’entretenir une dynamique, de susciter de nouveaux regroupements qui faciliterontl’exploitation. L’enjeu, c’est l’amélioration de la ressource forestière.Pour aller plus loin, il faudra, à l’échelon local, développer l’action des techniciensauprès des propriétaires. Au plan national, il faudrait des dispositions fiscalesencourageant l’exploitation et la mobilisation de la matière première.Ancienne et hétérogène, notre forêt représente un gros potentiel de bois detrituration et de bois énergie. Les plantations de résineux d’il y a 30, 40 ou 50 ansproduisent du bois d’œuvre aujourd’hui.L’activité de la filière, touchée par la crise économique et la tempête Klaus, esten train de repartir. C’est heureux parce ce qu’il n’y a jamais eu autant d’engouementpour le bois, pour la construction ou l’énergie. Il y a donc des développementspossibles et de bonnes opportunités.

Pourtant, on ne plante plus assezen France car il n’y a pas d’inci-tation à le faire. On plante enChine, en Pologne... C’est pourça que ce plan est important, enl’absence d’une véritable politiquenationale. Car la forêt est un enjeumajeur. »

Plan forêt-bois : valorisernotre potentiel forestier

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Vente directeet circuits courtsUn programme départemental soutient l’agriculturebiologique, la vente directe et les circuits courts.

Ce nouveau programme répond à deux demandes fortes :

• pour les producteurs locaux, des prix plus rémunérateurs,• pour les consommateurs, traçabilité des produits et sécurité alimentaire.En aidant les agriculteurs à se tourner vers le bio, le programme veutcontribuer à entretenir la réputation du terroir périgourdin et sa placede leader de l’agritourisme.

Quatre domaines d’interventions ont été ciblés :

Culture légumière et maraîchageEn soutenant des projets de couveuses et/ou d’exploitations tremplins,le Conseil général consolidera la formation ou la spécialisation decandidats à l’installation, avec une exploitation témoin spécialiséedans la culture légumière et le maraîchage.

Installation et conversionL’éligibilité aux aides du Département pour l’installation ou la conversionserait conditionnée à une démarche respectueuse de la biodiversité :limitation des produits phytosanitaires, utilisation des engrais de ferme,traitement naturel du sol, couverts végétaux en hiver, rotation descultures, etc. Les aides pourront porter sur l’amélioration de l’habitatde l’exploitant, l’aide aux investissements matériels, la conversion oula création d’ateliers destinés à la vente directe et les circuits courts

Plateformes d’approvisionnement localPour garantir un approvisionnement plus régulier de la restaurationhors domicile, le Conseil général accompagnera les groupements etassociations de producteurs dans l’acquisition de matériel pour créerou développer des plateformes d’approvisionnement local. Elles orien-teront la production vers la restauration collective, les collèges, les épi-ceries solidaires, les boutiques de producteurs, etc.

Boutiques collectivesLa Dordogne se singularise déjà par ses nombreux points de vente àla ferme. Le programme départemental entend favoriser leur dimensioncollective, qu’il s’agisse d’extension ou de création. Les aides serontsoumises à une étude économique ou étude de marché préalables.Apportant au développement économique une valeur ajoutée, aidantles producteurs à mieux vivre de leur travail et prônant une agriculturerespectueuse des sols et des consommateurs, ce programme départe-mental innovant s’inscrit dans l’action du Conseil général en faveurdu développement durable. n

Répartition de la forêt sur le territoire

La forêt périgourdine occupe 45% du territoire. La forêt domaniale est

l’exception : la forêt est privée à 99%. 52%des propriétaires possèdent moins d’1 ha.

On compte 120 000 propriétaires pour 417 000 ha. Même si la filière emploie 2000

personnes, la forêt de Dordogne est sous-exploitée : moins de la moitié des bois produits est

exploitée et le manque de bois de qualité oblige lesentreprises à s’approvisionner à l’extérieur.

plupart, sont encore trop peu actifs en matièrede travaux forestiers. C’est pour cela que lescritères d’attribution des aides restent sou-ples, » explique-t-on au service Forêt et amé-nagement foncier.Un choix évident et nécessaire compte tenu dumorcellement de la propriété forestière de Dor-dogne, qui rend difficilement éligibles les pro-priétaires aux aides de l’Etat et de l’Europetournées vers les grandes surfaces. Parmi les nouveautés de ce plan, une aide spé-cifique est accordée pour la destruction méca-nique plutôt que chimique des vieilles souchesde châtaigniers pour renouveler le taillis dequalité. n

Forêts privées et collectivités locales Sur ce thème, Idéal Connaissances et le Conseilgénéral organisent un nouveau colloque lesjeudi 21 et vendredi 22 octobre à Périgueux.Le premier avait rassemblé plus de 200 parti-cipants en 2008. Ce colloque s’adresse à tous les acteurs publicset privés de la forêt. Il s’organisera autour deséances plénières qui permettront à tous les par-ticipants d’en retirer le plus grand profit.Renseignements : 05 53 06 82 60

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EXPRESSIONS EN PÉRIGORD

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C’était pourtant l’été, moment de reposet de recul pour beaucoup d’entre nous.

Malgré les difficultés qu’éprouve un grandnombre de citoyens, nous pouvions espérerquelques semaines de répit.Mais non, pasde pause ! Nicolas Sarkozy et son gouver-nement ont choisi cette période pour opposerles Français entre eux, les Français d’ici auxFrançais d’ailleurs, les Français aux étrangers.C’est dans ce contexte sombre que la rentrées’opère et elle sera agitée, car les mobilisationscitoyennes seront fortes et – espérons-le – déci-sives, notamment pour promouvoir uneréforme des retraites qui soit équitable. Larentrée s’annonce également chaotique dupoint de vue scolaire. Rappelons par exempleque plus de la moitié des élèves de secondecommenceront l’année sans manuel. Du

jamais vu ! Nous nous mobiliserons aussipour la défense de nos territoires, défiguréspar une réforme qui tend à centraliser le pou-voir, alors qu’il serait au contraire nécessairede consolider les fondements de collectivitésfortes, administrées localement et proches desbesoins réels des habitants. C’est justementgrâce à cette organisation décentralisée quele Conseil général de la Dordogne peut encoreconsacrer presque 50 % de son budget à lasolidarité tout en poursuivant son ambitieuxprojet de modernisation du réseau routier etdes collèges, ainsi que l’extension de la cou-verture ADSL, compensant ainsi les désenga-gements et l’inertie de l’Etat. Le spectacleauquel nous assistons est affligeant : alorsque le gouvernement se révèle incapable deréduire le déficit de l’Etat et de la Sécurité

Sociale, il s’applique avec persévérance àalourdir le poids des charges qui pèsent surles Départements. Rappelons à ce proposque près des trois quarts des investissementspublics en France sont réalisés par les collec-tivités locales, alors que leur dette ne repré-sente que 5,5 % du PIB (10 fois moins quel’Etat !). Il en est de même en Dordogne ! Ilest désolant de constater que les conseillersgénéraux, les maires et plus généralementl’ensemble des élus locaux soient contraintsen permanence de se justifier sur leur capacitéde gestion alors que ce sont eux qui, chaquejour, démontrent leur sérieux face à un gou-vernement empêtré dans des problèmes à cepoint éloignés des réalités locales. n

Des élus locaux mobilisés pour nos territoires

Dans quelques semaines et pendant plu-sieurs mois, vous allez entendre un

étrange discours de la part de l’actuelle majo-rité départementale. Elle vous parlera sansdoute de la réforme des retraites, en occultantbien entendu les abandons et les reculadesdes différents gouvernements socialistesdepuis le début des années 80, rendantaujourd’hui les efforts à faire plus douloureuxsi l’on souhaite sauver notre système parrépartition. Elle vous parlera sans doute dela décentralisation et des mille maux qui,selon elle, l’accompagnent, en oubliant bienentendu de vous dire qu’entre 2003 et 2007,en dehors de tout transfert de compétences,les dépenses locales ont augmenté de 40

milliards d’euros sans que cette somme soitaffectée en priorité aux investissements. Pour-quoi de tels discours en vérité ? Pour évitersimplement que vos regards et votre attentionne se portent sur la réalité de notre départe-ment, sur notre réseau routier défectueux, surla pauvreté de notre couverture en téléphoniemobile et en ADSL au regard de ce qui sefait dans tous les départements voisins, surla faiblesse de notre activité économique, surnos filières agricoles fragilisées, sur notreniveau de chômage élevé, sur le départ denos jeunes, sur une politique touristique dépar-tementale à l’abandon, sur le saupoudragepermanent de subventions en matière cultu-relle et sportive qui veut donner l’illusion d’une

véritable ambition, sur une dette abyssaleque devront subir nos enfants, sur une impo-sition chaque année plus lourde. Voilà unepartie de ce que la majorité départementalevoudra vous cacher et tous les moyens serontbons pour cela, en particulier en vous parlantde tout sauf de notre département.En mars2011 nous renouvellerons 26 conseillersgénéraux en Dordogne. D’ici à cette datel’U.D.D., les candidats de l’opposition dépar-tementale vous parlerons, eux, de la Dor-dogne et de ce qu’ils aimeraient en faireavec vous. n

Nous, c’est la Dordogne

Achaque manifestation la mobilisation s’am-plifie. Pour autant le gouvernement refuse

la mise en cause de ses choix. Pire ! Depuis lediscours de Grenoble du Président de la Répu-blique les méthodes les plus haineuses de stig-matisation d’une population servent de tentativede diversion pour écarter les questions socialeset donc les choix politiques du débat public.Dans la mise en coupe réglée du pays pourimposer les normes de la financiarisation et ducapitalisme néolibéral symbolisées par la bandedu Fouquet’s et le MEDEF, comme dans la gestionde la crise, la droite s’attaque systématiquement

au pacte social fondé par le Conseil Nationalde la Résistance et à tous les symboles et valeursde la solidarité sur laquelle s’est construite laFrance depuis un demi siècle. Ce sont des mil-lions d’hommes et de femmes, de seniors et dejeunes qui en paient le prix fort. Après avoirjoué du transfert d’effectifs comme dans l’Equi-pement ou l’Education Nationale, supprimer lataxe professionnelle, le gouvernement compteétrangler les collectivités territoriales. Leurs ser-vices publics de proximité se débattent dans lesdifficultés financières. Qu’à cela ne tienne ! Legouvernement entend utiliser le « garrot » bud-

gétaire, en « gelant » les apports de l’Etat pourleur fonctionnement et les contraindre ainsi àsupprimer des emplois. Les privilèges fiscauxcomme le bouclier fiscal pour les grandes for-tunes ou les milliards de crédits accordés auxbanques et aux entreprises sans aucun contrôleeux sont épargnés.C’est ce même choix desociété qui fonde l’offensive contre les retraites.Raison de plus pour faire des retraites l’affairede toute la population et amplifier les mobilisa-tions contre cette politique. n

Au service de la solidarité

Groupe Socialiste et ApparentésContact : 05 53 02 59 07e-mail : [email protected]

Groupe communisteContact : 05 53 02 20 31

e-mail : [email protected]

Groupe de l’Union des Démocrates de la Dordogne

Contact : 05 53 02 20 30e-mail :[email protected]

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Les spectacles : diversité et qualité

Cette année, ce sont seize spectacles de théâtre, treize spectaclesmusicaux, six spectacles de danse qui sont programmés dans plu-

sieurs communes – essentiellement rurales - du département. Ces spectacles, pour le public adulte ou jeune, sont souvent l’aboutis-sement de créations qui ont été soutenues lors de résidences, accom-pagnées de partenariats régionaux solides, dont celui de l’OARA(office artistique de la région Aquitaine) avec lequel une conventiona été signée pour le soutien de six compagnies de Dordogne, enthéâtre, musique ou cirque. n

Un vivier d’artistes en création

Au total douze artistes ou compagnies au service du spectaclevivant vont bénéficier d’une aide parfois substantielle pour mener

à bien leur projet de création, sans parler des créations d’arts visuelsqui ont leurs propres dispositifs. n

À l’heure occitane

Au-delà du programme des spectacles, les initiatives de l’Agencese développent en matière de culture occitane, à travers le travail

de collecte Mémoire de demain, le projet Scènes de Familha et desactions menées au sein de structures diverses. n

Tous ces rendez-vous sont détaillés dans différentes plaquettes disponiblesà l’Agence culturelle située Espace culturel François Mitterrand, place Hocheà Périgueux – 05 53 06 40 00. Il sera également possible de retrouvertoutes ces informations sur le site de l’agence : www. culturedordogne.frL’Agence culturelle Dordogne Périgord est un Etablissement Public financé parle Conseil général qui reçoit le soutien de l’Europe, de l’Etat et de la Région.

Le 16 septembre dernier, l’Agence culturelle a présenté l’ensemble de ses activités pour la saison 2010-2011, qui couvre les mois de septembre à juin. Cette présentation publique lui a permis de réaffirmer ses missions, qui se concrétisent par différentes actions rassemblées dans des publications - programmes destinés au public.

In Vivo, 15 ans de création en DordogneLa Dordogne célèbres 15 ans decréation à travers une opérationdépartementale baptisée In vivo.Un parcours artistique qui ras-semblera près de trente artistesen dix lieux différents du département et s’appuierasur le caneva des Résidences de l’art en Dordogneet le réseau L’Art est ouvert, autant de structures quiont fait le choix d’accueillir l’art contemporain dansses contours les plus actuels. Dans ce même cadre,l’Espace culturel François Mitterrand propose cetautomne l’exposition In vitro, un éventail d’œuvresprovenant de 18 artistes qui ont séjourné en Dordognelors de résidences de création.

Les FormationsLe plan de formations de l’Agence se décline cetteannée en trois axes : formation de l’artiste, formationde l’acteur culturel, formation de l’amateur. Plus dequarante propositions sous la forme d’ateliers, destages, ou de rencontres, certaines s’étalant sur plu-sieurs mois, sont programmées dès le mois de sep-tembre dans des domaines aussi variés que la musique,la danse, le théâtre, l’occitan, la technique, la com-munication, l’organisation de spectacle, la médiation,les politiques culturelles…

À SAVOIR

Agence culturelle Dordogne-Périgord

2010/2011 : Une saison riche qui affiche des missions fortes

AU RYTHME DU PÉRIGORD

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Cet événement annuel a trouvé sonpublic : 750 seniors présents pour

la 1re édition (en 2005), 1820 en 2009.L’initiative du Conseil général a montréqu’il y avait une grande attente chezles seniors, notamment là où l’offre spor-tive est moins large, pour une décou-verte des sports adaptés à leur âge.On retrouvera à Trélissac plus de

36 ateliers sportifs : des plus classiquesau plus... sportifs, avec pour la pre-mière fois, l’aviron. Un village d’expo-sants réunira les organismes publicstravaillant auprès des seniors, les asso-ciations, les enseignes sportives, etc.Le village « santé et bien être » estorganisé autour des thématiques liéesà la vie quotidienne : le bien-être, l’équi-

libre, le stress, la mémoire, le vieillis-sement... Avec des jeux de prévention,des ateliers, des conférences à fréquen-ter entre deux exercices sportifs. 23circuits de transport gratuit sont mis enplace à travers le département. Si réussisoit-il, « Seniors, soyez sport » n’estpas un événement isolé. En révélant lesbesoins de pratique sportive, le Conseil

Les 13 et 14 novembre, la Dordogne accueille un événement sportif d’envergure : le championnat de France Elite de judo. Une compétition ouverte au public.

En mars dernier, la Dordogneaccueillait au dojo départemental

l’équipe de France de judo venue à larencontre des jeunes judokas périgour-dins. En novembre, l’événement seraplus considérable encoreavec l’organisation, auPalio (Boulazac), deschampionnats de FranceElite de judo.Les 500 meilleurs judokas françaisseniors et juniors (compétiteurs classés

en Première Division) seront en pré-sence. Cette compétition nationale serad’ailleurs qualificative pour les cham-pionnats du monde 2011 qui se dérou-leront à Paris.

La fédération régionale dejudo souhaitait organiser unévénement de portée natio-nale pour clore avec éclat

son 50e anniversaire. Sa force de convic-tion et la possibilité d’utiliser le Palio ontconvaincu la fédération nationale.

Un championnatnational au Palio.

Seniors, soyez sport (6e édition) : le jeudi 14 octobre, à Trélissac,venus de toute la Dordogne,les jeunes et moins jeunesretraités répondront à l’invitation du Conseil général.

4 PérigourdinsParmi les meilleurs français, on verra15 Aquitains dont 5 judokas de Dor-dogne qu’il faudra soutenir : Marie Delpuppo (-78kg), Youki Rateau (-81kg) et Sarah Bonnet (-70 kg) de l’AJDPLalinde, Marie Pasquet (-70kg) de Lalindeet le junior Romaric Frédou (-90kg) del’AJDP Mussidan.

La compétitionChez les seniors, les combats durent5 minutes effectives. Les titres sont attri-bués par catégorie de poids. Il y a environ30 judokas dans chaque catégorie : levainqueur disputera donc en moyenne 6combats pour devenir champion deFrance. Les spectateurs (prix d’entréemodique) recevront un dépliant pédago-gique expliquant les principaux gestes et

prises du judo. Les après-midi sont réser-vés aux phases finales.

Des valeurs à transmettreLa popularité du judo (4000 pratiquantset 50 clubs en Dordogne) tient aussi auxvaleurs qu’il transmet et à son code moral :courage, sincérité, honneur, modestie,respect... Les grades (ceintures, dan) expriment non

Les 500 meilleurs judokas

Les seniors osent le sport

AU RYTHME DU PÉRIGORD

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La marche nordique en démonstrationL’action sportive du Conseil général est à l’originedu développement rapide de ce sport chez lesseniors depuis 2006. De démonstration en ani-mation, il l’a popularisé, conduisant les clubset associations à le proposer à leurs adhérents. « Sport loisir par excellence, la marche nordiqueconvient à tout le monde, mais elle est parti-culièrement adaptée aux seniors, souligne-t-on à la direction des Sports du Conseil général.Cette marche, à rythme adapté, sur quatreappuis, les deux jambes et deux bâtons, estidéale pour le renforcement musculaire. Ellefait travailler 30% de capacité cardiaque deplus qu’une marche classique. Marcher ainsidéleste le bas du corps d’une partie de l’effortet sollicite les muscles du haut du corps. C’esttrès complet, soutenu mais pas violent. » Les

circuits pédestres aménagés avec l’aide duConseil général y trouvent une utilisation sup-plémentaire. 1 « Nordic Park » a été créé à Villefranche-du-Périgord. 2 ouvriront prochainement à Trélissacet forêt de Beaupouyet près de Mussidan. Cesont des parcours de 3 à 10 km, aménagés etbalisés, jalonnés de panneaux proposant desexercices de fitness les plus variés.Le 14 octobre à Trélissac, un grand stand marchenordique vous en dira plus. Il sera animé parle Conseil général, avec le comité départementald’athlétisme et l’UFOLEP.Des animations autour de la marche nordiqueétaient proposées sur le stand du Conseil générallors des récentes foires expositions de Bergeracet de Périgueux.

À DÉCOUVRIR

général a voulu encourager, tout aulong de l’année, la pratique du sportcomme un élément du bien vivre, et deconvivialité aussi, pour les retraités. Des journées délocalisées reprennentune partie des ateliers sportifs de Tré-lissac dans plusieurs autres villes durantl’année. Les clubs sportifs sont incitésà se structurer pour accueillir ce nou-veau public, les éducateurs sportifssont missionnés pour encadrer les acti-vités (c’est un nouveau débouché poureux). La vie sportive, étendue à toutesles générations, contribue à l’animationdu territoire. n

Le championnat national Elite est uneorganisation lourde avec 500 judokas,autant de dirigeants, 100 commis-saires et arbitres, et surtout, c’est lepari des organisateurs, quelques mil-liers de spectateurs. Le public devrait en effet répondre àleur appel pour voir, non pas en simpledémonstration, mais en compétition les meilleurs Français, déjà de nom-breuses fois titrés, à l’image de TeddyRiner (déjà 4 fois champion du mondeà 21 ans), Gévrise Emane, LucieDecosse, Frédérique Jossinet, MorganeRibout, etc. Le spectacle sera permanent durantces deux journées, avec cinq surfacesde combat aménagées dans la salle. n

seulement la valeur tech-nique ouc o r p o -relle dujudoka,m a i sd’abordle « shin »,sa valeurmorale.

Les inscriptions pour les ateliers sportifs sont prises auprès de la Direction des sports

jusqu’au 10 octobre.05 53 45 40 20 - http://sports.cg24.fr

[email protected]

Deux championnatsnationaux cette année

En juin dernier, la Dordogne accueillait leschampionnats de France d’escrime. En

novembre, ce sera le national Elite du judo.Après d’autres compétitions nationales oumondiales organisées ces dernières années,le département voit confirmer sa capacitéà se mobiliser pour accueillir des événements d’envergure. C’est aussi au Palio qu’était organisé en juin dernier le championnat deFrance d’escrime. Patrick Galli, président du comité départemental et duclub de Boulazac présentait de solides arguments pour se voir déléguer parla fédération nationale l’organisation de cette compétition. Au classementfédéral, son club est en effet le premier de France pour le nombre de jeunes,leur progression et la qualité de la formation.Pour le judo, le premier cham-pionnat national attribué pour la première fois à l’Aquitaine aurait pu sedérouler à Bordeaux, mais le choix s’est porté sur la Dordogne qui remplissaittoutes les conditions. « L’investissement du Département dans le soutien sportif et la réalisationd’un équipement comme le dojo départemental sont des éléments qui ontcompté également, » souligne Philippe Saïd, président de la fédérationrégionale. Le Conseil général apporte à ces compétitions une subventionexceptionnelle, mais aussi un soutien technique et logistique qui vient conforterle travail indispensable des bénévoles. Ces événements sportifs, qui élargissent la notoriété du département au-delà de ses atouts traditionnels, ont aussi des retombées économiquesdirectes : hébergement, restauration... n

français au Palio

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Page 28: Vivre en Périgord n°27-Octobre 2010

Vivre en PérigordLe magazine du Conseil général - 2, rue Paul-Louis Courier24019 Périgueuxtél. : 05 53 02 20 78 - www.cg24.frDirecteur de publication : Bernard CazeauDirecteur de la communication : Nicolas PlatonSecrétaire de rédaction : Sophie CabanelRédaction : Service communication du Département et Jacques Bonnet

Photos : Denis Nidos (Hors mention)Conception, réalisation : Corazon Communications - Laudonie 24390 Tourtoirac - www.corazon.fr - 05 53 51 84 67Impression : Imaye Graphic sur papier Condat Intérieur : Couché brillant sans bois 115g/m2

Couverture : Couché brillant sans bois 150g/m2

Dépôt légal : 3e trimestre 2010N°ISSN : 1779-0700