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n°12 presse gratuite novembre décembre 2011 DES INITIATIVES POUR UN ECO HABITAT DURABLE DES INITIATIVES POUR UN ECO HABITAT DURABLE Environnement Les enjeux écologiques du Bassin d’Arcachon Jardinage écologique Comment faire son potager bio ? Environnement Les enjeux écologiques du Bassin d’Arcachon Jardinage écologique Comment faire son potager bio ?

Vu Bien Vu mag n°12

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Le Magazine du développement durable en Aquitaine

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DES INITIATIVES POUR UN ECO HABITAT DURABLEDES INITIATIVES POUR UN ECO HABITAT DURABLE

EnvironnementLes enjeux écologiques du Bassin d’Arcachon

Jardinage écologiqueComment faire son potager bio ?

EnvironnementLes enjeux écologiques du Bassin d’Arcachon

Jardinage écologiqueComment faire son potager bio ?

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0 800 744 100

Tram ligne A-Station Hôpital Pellegrin

Nouveaux horairesde 10h à 16h45le vendredi de 8h à 17het sur rendez-vous

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Pour son dernier numéro de l’année, VU BIEN VU vous informe de sa diffusion dorénavant régionale ; vous pourrez ainsi retrouver votre magazine aussi bien en Gironde qu’en Dordogne, Lot et Garonne, Landes et Pyrénées Atlantiques ! Un développement géographique justifié par notre volonté de sensibiliser l’ensemble des aquitains sur les problématiques de développement durable de leur région.Dans ce numéro 12, vous lirez ainsi un dossier sur : l’éco habitat avec des alternatives écologiques et des recommandations en terme d’économie d’énergie ; les enjeux environnementaux autour du Bassin d’Arcachon et du littoral basque ; et pour finir, quelques conseils en terme de cuisine et de jardinage…

Bonne lecture ! Jean-Paul Benedetti

ÉditoÉdito

Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine Édité par : ÉDIRImmeuble le France9, rue Montgolfier - 33700 MérignacTél : 05 57 81 70 77 / [email protected] www.edir.frDirecteur de publication : Jean-Paul BenedettiPublicité :Alexandre Viel ([email protected])Conception, impression, publicité et distribution : ÉDIR.Dépôt légal : à parutionNe pas jeter sur la voie publique.Ont collaboré à ce numéro :les associations : Terre et Océan, Taca, Atelier 3S, CPIE Littoral Basque, Sepanso, Creaq, Pact, Colibri 33, Bassin Ecologie Arcachon, Les Petits Débrouillards ;ainsi que M. Sanders, J. Sorelle et N. Jouat Bonniot. Remerciements à nos annonceurs.Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine sont des marques déposées de ÉDIR.Toutes reproductions même partielles sont interdites sans autorisation de l’éditeur. L’éditeur ne peut être tenu responsable du contenu des annonces publicitaires et textes publiés dans le numéro.Crédit photos : Fotolia, Naturel et So-laire, Communauté de commune deMimizan, Terre et Océan, CPIE, Taca, Sud Oued, x.

Sommaire Éco-habitat p 4 Le moteur de Stirling p 6 Comment économiser l'eau dans mon logement p 8 Comment bricoler soi-même son panneau solaire thermique ? p 12 Le projet de cohabitat à Mimizan Plage p 14 S'informer pour dépenser moins

Bien-être p 14 La bonne estime de soi

Nature, environnement p 18 Mais qu'y a-t-il sous ma serviette de plage? p 20 Les enjeux écologiques de la sécheresse chronique du pays bassin d'Arcachon p 22 Les côtes rocheuses aquitaines p 24 Stade de Bordeaux : 3 - Biodiversité : 0

Écomobilité p 26 Mobilité, vélocité, félicité... vu en 2016

Cuisine bio p 28 Qu'est-ce qu'une alimentation durable ?

Jardinage écologique p 30 Mon premier potager bio

ERRATUM : Dans le numéro 11, le crédit photo de l'article Vélo bus signé par Vélo Cité est attribué à Laurent Theillet.

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Le Moteur de StirLing

Le moteur de Stirling aussi appelé moteur à air chaud a été inventé il y a près de 200 ans par Robert Stirling. Le principe de fonctionnement est relativement simple : une différence de température entre une extrémité et l’autre d’un piston crée un mouvement de convection activant le déplacement vertical d’un bras. Celui-ci est relié à un axe créant un mouvement de rotation.Ainsi, le moteur peut fonctionner au soleil, sur ou sous des sources de chaleur ou de froid diverses. Les appli-cations possibles sont alors énormes. Jusqu’à présent, les problèmes de rendement et de coût vis-à-vis du mo-teur à explosion ou aux turbines de type « chaudière » ont empêché ce moteur de se démocratiser. Avec les nouvelles techniques et matériaux mais aussi avec cette prise de conscience écologique ce moteur peut être une solution d’avenir.On peut imaginer des moteurs de Stirling fonctionnant au soleil, à la géothermie, au gaz, sous un feu, etc. Par exemple, du fait de leur excellent rendement actuel, les moteurs de Stirling Solaire permettent de transformer l’énergie calorique solaire en énergie mécanique (rotation) puis électrique grâce à une turbine. Les rendements semblent bien plus intéressants que les centrales photovoltaïques mais les investissements ne sont pourtant pas encore démocratisés.Il y a toutefois plusieurs entreprises qui ont lancé cette année une chaudière à gaz dite à chaudière électro-gène intégrant un système de micro-cogénération. Ce sont des chaudières à condensation intégrant un mo-

teur de Stirling capable de transformer les calories habituellement perdues en énergie électrique. La chaudière permet, en plus d’alimenter le logement en eau chaude sanitai-re et chauffage, d’autoalimenter la plupart des besoins élec-triques de la maison. Ces chaudières sont disponibles à la commer-cialisation depuis le début de l’année en France.L’idée est en effet soit de revendre cette électricité à EDF, soir d’abaisser sa facture en alimentant son propre logement grâce à un onduleur. Ces chaudières s’auto-gérent et sont capables de calculer les consommations de gaz pour un rendement optimum. Autre avantage de ces chaudières, elles ne sont guère plus encombrantes que des chaudières classiques.Il y a fort à parier que ce moteur trouvera d’autres applications dans l’avenir et pourquoi pas dans l’industrie automobile.Il existe des petits mobiles très ludiques qui permettent de mieux appréhender le mécanisme des moteurs de Stirling et d’avoir des mobiles fonctionnant sans pile.

Julien JORELLE06 76 85 98 78 - [email protected]

Éco-habitatÉco-habitat

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ÉCO-CONSTRUCTION

- Maisons ossature bois

- Charpente traditionnelle

- Matériaux et isolants naturels

- Bois de pays

- Label éco-artisan Feebat

- Maisons BBC et passives

www.naturebois.fr

6 hameau de Bédéra - 33480 AvensanTél. / fax : 05 56 58 17 09 - [email protected]

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CoMMent et pourquoi éConoMiSer L’eau danS Mon LogeMent ?

PACT HD 33Elsa JULLIEN

05 56 33 88 88 – [email protected] - www.jeconomiseleau.org

PACT Gironde est une association basée à Bordeaux qui anime des programmes de toute nature liés à l’amélioration de l’habitat, à l’échelle du département et agit en faveur du

développement des villes et des territoires ruraux.

Éco-habitatÉco-habitat

En Gironde, l’eau du robinet est issue de nappes profondes et a en moyenne 20 000 ans. C’est une vraie richesse dans laquelle nous puisons quotidiennement à tel point que certaines nappes sont surexploitées. Si nous voulons en profiter encore longtemps tout en limitant de couteux investissements pour aller chercher de l’eau plus loin ou plus profondément, nous pouvons nous équiper en matériel hydroéconome et adopter les bons gestes.Côté équipements hydroéconomes, c’est dans la salle de bain et les toilettes qu’il faut agir en priorité : la dou-chette économe utilise entre 8 et 11 litres/minute au lieu de 15 à 20 litres/minute. Grâce à l’air mélangé à l’eau, le confort est équivalent et ce pour un tarif raisonnable : 15 à 40 euros. Si le budget est serré, on peut préférer un régulateur de débit douche. Il s’installe entre le robinet et le flexible et coûte aux environs de 10 euros.Dans les toilettes, les mécanismes 3-6 litres ou interrom-pables sont les plus économes. Le votre n’est pas éco-nome ? Pas de panique ! Pour utiliser du volume dans le réservoir, il vous suffit d’installer un sac WC ou des plaquettes WC. Ils réduiront le volume de votre chasse de 1,5 à 3 litres.Côté petits gestes, je fais la chasse aux fuites ! Pour les identifier, je relève mon compteur le soir et le lendemain matin. Si les chiffres ont changé, c’est que vous avez

vraisemblablement une fuite. Réparez-la vite. Un robinet qui goutte, c’est environ 35 m3/an soit 120 euros ; une chasse d’eau qui fuit consomme entre 50 et 220 m3/an soit 175 à 770 euros /an… Dans la salle de bain, privilégiez la douche au bain en restant raisonnable. C’est valable si la douche dure 4-5 minutes, beaucoup moins, si vous y restez 15 minutes ou plus. On le sait, mais le fait-on ? Pensez-vous à couper l’eau pendant que vous vous savonnez, lorsque vous faites la vaisselle ou lorsque vous vous brossez les dents ?Dans le jardin, il y a aussi de bons tuyaux pour économi-ser l’eau. Je plante du gazon résistant et je ne le coupe pas trop ras afin qu’il résiste mieux à la sécheresse. Un binage au pied des plantes vaut deux arrosages car il permet de casser la croûte de surface et de favoriser l’infiltration d’eau. Le paillis (écorces d’arbres, tontes de gazon, paille de lin, …) au pied des plantes limite énor-mément l’évaporation et évite de nombreux arrosage. Si vraiment vos plantes ont besoin d’un petit remontant, préférez un arrosage le soir ou le matin à la fraîche avec de l’eau de pluie. Le goutte à goutte est de loin le système le plus économe car il concentre l’eau sur les racines et peut-être programmable.

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COMMUNIQUE

PRESSE

Le 13/07/2011

Imaginer et créer son habitat de demain

Du 4 au 7 novembre 2011,

VIVONS BOIS Le plus grand Salon du Sud-Ouest dédié à la filière bois

Roi de l’éco-construction, le bois a le vent en poupe. Construction, aménagement, rénovation… le Salon VIVONS BOIS propose de faire découvrir les atouts et les performances de ce matériau naturel. Du 4 au 7 novembre, les acteurs incontournables de la filière bois seront réunis pour informer, échanger et guider les visiteurs dans leurs projets de construction durable au Parc des Expositions de Bordeaux, pendant CONFOREXPO (grand rendez-vous annuel dédié à la maison et aux loisirs). Une offre riche et diversifiée pour répondre à un public en quête de solutions pratiques. VIVONS BOIS portera également l’innovation et la créativité avec les Trophées de l’Architecture Vivons Bois. Le 4 novembre, il mobilisera les grands acteurs de la filière bois française autour des 3ème Rencontres Nationales Forêt - Bois - Construction, pour une journée spéciale de rencontres et d’échanges.

VIVONS BOIS un Salon bien charpenté

Constructeurs régionaux et nationaux, fabricants, distributeurs, architectes, charpentiers, négociants mais aussi organismes professionnels et centres de formation, plus d’une centaine de représentants de la filière bois se réunira pour apporter des réponses concrètes aux visiteurs porteurs de projet de construction ou de rénovation.

Le FORUM offrira un programme riche de tables rondes pour aborder les grandes thématiques liées au bois (construction, architecture, formation…). Des experts de la filière apporteront leur éclairage professionnel, leurs compétences techniques et leur expérience.

Le POLE FORMATION s’attachera à valoriser les différentes possibilités d’orientation bois qui s’offrent au public. Du lycée à l’université, en passant par les écoles supérieures et les Compagnons, une dizaine d’entités présenteront leurs cursus, programmes et débouchés. Cet espace s’adressera également aux professionnels en recherche de main d’œuvre (stage, contrat d’apprentissage…)

Les 2ème Trophées de l’Architecture Vivons Bois récompenseront le talent de nos architectes français. Ce concours national met sous le feu des projecteurs les réalisations bois dans 3 catégories : Maisons individuelles / Extension – surélévation / Habitat collectif. Exposés sur le Salon, les projets donneront matière à imaginer, repenser et rêver…

100 EXPOSANTS

ATTENDUS EN 2011

5 000 m2 D’EXPOSITION

Rencontres, échanges,

récompenses …

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Éco-habitatÉco-habitat

Les bricoleurs le savent, rien n’est impossible. En matière d’énergie, on peut s’essayer à l’auto construction. S’il est quasiment impossible d’envisager la confection d’un panneau solaire photovoltaïque, le solaire thermique est quand à lui beaucoup plus abordable et surtout ingénieux dans notre région bordelaise ensoleillée !Le fonctionnement d’un panneau solaire thermique est simple : c’est un peu le principe du tuyau d’arrosage laissé au soleil (un bon système pour faire une douche solaire, au passage ) ! Pour construire vous-même un panneau solaire thermique, il vous faudra un peu de matériel neuf ou de récupération, ainsi que quelques outils de base. Premièrement, il faut préparer le caisson, qui recevra le réseau de tuyaux : une boîte rectangulaire en bois, tapissée d’un isolant ignifugé (très important pour éviter les incendies dus aux températures importantes en fonctionnement) et recouverte d’une vitre épaisse sur le dessus. A l’intérieur, vous disposerez ensuite le réseau de tuyaux en métal (le cuivre est idéal) peint de couleur foncée pour absorber un maximum de chaleur. Vous pouvez utiliser de vieux tuyaux de radiateurs récupérés en déchetterie ou si la récup’ est impossible, désosser un radiateur du commerce à cet effet. Assurez-vous d’installer un connecteur à l’entrée et à la sortie du caisson, pour pouvoir y raccorder un tuyau et faire circuler l’eau. Votre panneau solaire thermique est prêt ! Pour l’utiliser et le connecter à votre ballon d’eau, systè-me de chauffage ou chauffe piscine, il faudra faire un peu

de plomberie. Vous pouvez choisir d’utiliser directement l’eau circulant dans le réseau de tuyaux ou bien prévoir un échangeur de chaleur qui chauffe votre eau chaude sanitaire par le biais d’un fluide caloporteur (plus de ren-seignements dans les liens en fin d’article). En fonction de la surface de votre capteur, cette construc-tion rudimentaire vous permettra de compléter ou de se substituer entièrement à votre système de chauffage les jours de beau soleil. Pour les auto constructeurs moti-vés, sachez qu’il existe dans la région des artisans et associations qui organisent des stages techniques et très bien faits pour vous apprendre à faire une réalisa-tion plus « professionnelle » et donc plus efficace. Lors de ces stages, l’instructeur vous montrera quels sont les meilleurs matériaux à utiliser, comment assembler de manière optimale tous les éléments et surtout comment optimiser l’utilisation de votre panneau dans le cadre de votre habitation.

Encart de rappel : L’énergie solaire dans l’habitat s’exploite principalement de deux façons. Avec des panneaux solai-res photovoltaïques, on convertit le rayonnement du soleil en électricité. Cette énergie est utilisable directement dans la maison, si on la stock dans des batteries, mais en gé-néral, on la réinjecte dans le réseau électrique. Avec des panneaux solaires thermiques, on utilise la chaleur du soleil pour chauffer un liquide caloporteur, qui va ensuite trans-mettre sa chaleur à un système de chauffage dans l’habitat (de piscine, chauffage au sol, ballon d’eau chaude sanitaire etc).

CoMMent briCoLer Soi-MêMe Son panneau SoLaire therMique ?

NATure eT CoNsTruCTioNNathalie JOUAT BONNIOT

07 86 22 04 86http://www.nature-construction.com

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Nous consommons de plus en plus et beaucoup trop d'énergie. Si les kWs étaient des kgs, nous serions tous en surpoids !

Face à ce constat, deux comportements s'imposent :

● Soit on continue de grossir avec les risques que cela comporte. ● Soit nous décidons de faire un régime.

Et, il paraîtrait inconcevable de faire un régime sans balance. La solution de la société E²CO TECHNOLOGIE est d’apporter la balance et le nutritionniste énergétique sur 3 ans pour réduire ses consommations.

E2CO TECHNOLOGIE, c’est l’optimisation de l’utilisation des équipements électriques des bâtiments professionnels, publics et privés grâce à une mesure détaillée et en temps réel de leurs consommations.

L’innovation de la société E2CO TECHNOLOGIE primée par plusieurs concours. Lors de la remise des prix de l’un d’eux au Sénat : Talents des Cité 2010 le groupe GDF SUEZ a décidé de parrainer Adamas LY (co-fondateur). En région, cette accompagnement s’exprime par un soutien de toutes les filliales du groupe notamment de la Lyonnaise des eaux et de Cofely. Car E2CO TECHNOLOGIE tout comme le groupe GDF SUEZ inscrit la croissance responsable au coeur de son ADN, afin de relever les grands enjeux énergétiques et environnementaux.

“ Pour la 1ère fois vous pouvez visualiser, toucher, contrôler du bout des doigts vos consommations électriques. Lorsque vous éteignez les lumières de votre bâtiment vous voyez instantanément les économies que vous faites en €uros et en rejet de CO2. Cette prise de conscience incite nos clients à réduire leurs consommations jusqu'à - 30%. Parce que ça marche tout simplement”.

Comment ça marche...

“On place des E²coCapteurs à des points stratégiques du bâtiment. Les E²coCapteurs communiquent les uns avec les autres et avec l’E²coHomeBox qui se charge de transmettre les données à notre site. On a développé une applica-tion pour pouvoir consulter facilement et simplement ses consommations. De plus cet outils pédagogique unique nous permet d’offrir à nos clients des formations pour que leurs collaborateurs adoptent des eco-gestes responsables sur leurs lieux de travail mais également à leurs domiciles. C’est un véritable bon en avant vers l’eco-éducation.”

[email protected]

Publi-rédactionnel

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Pour réinventer ensemble le modèle de l’eauQuelles technologies pour protéger, en quantité et en qualité, la ressource en eau ? Comment fi xer le prix du service rendu à l’environnement ? Quelle gouvernance pour une gestion écono-miquement et socialement durable de l’eau ? Quels indicateurs biologiques pour mesurer les pollutions diffuses ? Comment valoriser l’énergie qu’il y a dans l’eau pour rentrer dans l’ère de l’économie circulaire ?

Autant de questions adressées dans le cadre de la démarche Idées neuves sur l’eau initiée par Lyonnaise des Eaux en 2010 avec tous ceux que l’eau intéresse : élus, Agences de l’eau, AMO, fonctionnaires territoriaux, agriculteurs, associations, consommateurs, économistes, sociologues,…

Plusieurs outils ont été créés pour favoriser le dialogue et l’intelligence collective : les forums d’experts présidés par ERIK ORSENNA et LUC FERRY, une plateforme collaborativewww.ideesneuvessurleau.net sur laquelle chaque français a eu la possibilité de s’exprimer, les forums d’élus dans 15 régions françaises.

Objectif ? Formuler de nouveaux engagements et refonder la stratégie industrielle de Lyonnaise des Eaux à partir d’une analyse partagée et de propositions résolument nouvelles.

Les idées proposées par les experts ont été éditées dans la collection des Cahiers de l’eau.

CE QUE DISENT LES ÉLUS DE L’EAU (À paraître) Revue des forums régionaux organisés par Lyonnaise des Eaux dans 15 régions pour échanger avec les élus autour des propositions d’experts

Les ouvrages de cette collection sont disponibles gracieusement. Écrire à : [email protected]

40 VRAIES BONNES IDÉES SUR L’EAU

40 idées d’internautes sélectionnées au terme de 100 000 visites sur www.ideesneuvessurleau.net

Cahiers de l’eau n°1

VALEUR ET PRIX DE L’EAU, UNE GOUVERNANCE À RÉINVENTER

Forum d’experts présidé par ERIK ORSENNA

Cahiers de l’eau n°2

EAUX, SCIENCES ET TECHNOLOGIES : L’INNOVATION AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT

Forum d’experts présidé par LUC FERRY

Idées neuves sur l’eau

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Rejoignez l’aventure !Le projet est lancé, les premiers co-habitants se sont formés alors rejoignez-nous !Bénéficiez d’un logement à Mimizan Plage 30 % moins cher, écologique et faisant appel au savoir-faire local dans un cadre de vie exceptionnel. À proximité des commerces, jouissez des avantages de la campagne dans une dynamique urbaine de vie collective et de partage.Pensé dans un contexte général de développement, le co-habitat s’inscrit dans une politique ambitieuse de la communauté de communes de valorisation de son territoire, de ses ressources locales, de protection de l’environnement et de mixité sociale.

Un lieu de rencontre et de partage+ Co-habiter, c’est vivre selon des valeurs communes applicables aux modes vie de chacun, c’est bénéficier d’un habitat privé et commun sur mesure.

+ Le co-habitat, c’est accéder à la propriété d’une façon différente, responsable et collective, c’est jouir d’une qualité de vie peu commune pour un budget modéré.

+ Co-habiter, c’est vivre autrement, avec un voisinage choisi, un bâti respectueux de l’environnement dans un lieu de rencontre et d’échange. C’est créer un contexte convivial, rassurant, autour de son lieu de vie, de sa famille.

+ Le cohabitat, c’est une bonne manière de lutter contre la solitude, de profiter d’une ambiance de quartier en bénéficiant d’un cadre naturel exceptionnel, propice à l’épanouissement des petits comme des grands.

Intéressés par le projet ?Le groupe de co-habitant vous attend et se fera un joie de vous expliquer en détail les démarches.

Renseignements :cohabitatmimizan.blogspot.com et au 05 58 09 44 53

MiMizan pLageVoyez les choses en grand, habitez autrement !

À 500 mètres de l’océan, au cœur de la forêt Landaise, à juste 1 heure de Bordeaux et de Bayonne, venez habiter autrement à Mimizan !Sur un territoire en pleine expansion, le projet de co-habitat, initié par la communauté de communes de Mimizan est à présent entre les mains de ses co-habitants qui, avec une équipe d’experts et un architecte, déterminent leur projet de vie collective

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CCovision anime et gère un réseau de compétencesdans la communication des entreprises et des collectivités.

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De nombreuses références dans tous les domaines d’activité.

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éditionLe magazine du développement durable en AquitaineVU BIEN VU®

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Éco-habitatÉco-habitat

Mieux utiliser l’énergie à qualité de vie équivalente, c’est d’abord chasser les gaspillages en modifiant nos comportements. Force est de constater que les dépenses d’énergie et d’eau liées à notre habitat (le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la ventilation, la climatisation, les consommations d’eau et les consom-mations liées à l’usage spécifique de l’électricité…) deviennent de plus en plus importantes. Alors que faire sans perdre en confort ?Des petits gestes qui ne coûtent rien permettent de réaliser des économies assez conséquentes. Par exemple, en hiver, réduire le chauffage de 1°C en passant d’une température intérieure de 20°C à 19°C permet de voir sa facture diminuer de 7 % (source Ademe). En été, ne pas recourir systématiquement à la climatisation en fermant en journée les volets des ouvertures expo-sées aux rayons solaires et en ventilant son logement pendant la nuit, permet de profiter de frigories gratuites. Privilégier les douches aux bains. Maintenir 1,5 litres en ébullition dans une casserole nécessite 4 fois moins d’énergie avec un couvercle. Ces gestes économes sont indispensables et efficaces pour réduire nos factures. Pour diminuer encore plus significativement nos émissions de gaz à effet de serre liées au logement, afin de lutter contre le réchauffement climatique, d’autres possibilités s’offrent à tous. Outre

l’amélioration de nos comportements, des solutions qui nécessitent un investissement existent : quelles sont-elles ? Comment choisir ses équipements et son instal-lateur ? Quelles sont les aides financières éligibles pour les travaux envisagés ?Ce sont à ces questions que les conseillers des Espace Info-Energie et Info-Economies d’Eau du CREAQ (Centre Régional d’Eco-énergétique d’Aquitaine) à Bordeaux répondent : isoler son habitat, remplacer sa vieille chaudière, installer un poêle à bois, installer des lampes basse-consommation, poser des réducteurs de débit sur ses robinets... Par téléphone, en entretien ou lors d’animations, les particuliers bénéficient d'informa-tions gratuites, neutres et objectives sur la maîtrise de l'énergie, les énergies renouvelables et les économies d’eau. Il existe des fiches techniques pour mieux comprendre la thermique du bâtiment, les signes de qualité des entreprises, ce que doit contenir un devis, comment choisir un isolant, la description des aides financières en région liées aux économies d’énergieainsi que des journées sur ces différents thèmes dans le but de rassembler lors de conférences particuliers et profes-sionnels et contribuer ainsi à maîtriser ensemble les dépenses énergétiques des Aquitains.

S’inforMer pour dépenSer MoinS

CreAQGuillaume CLERC

05 57 95 97 04 - [email protected]

Le CREAQ est une association qui assure des missions d'intérêt général et qui a pour but de promouvoir dans la région Aquitaine les stratégies de lutte contre le

réchauffement climatique.

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vous donne rendez-vous sur sa page Facebook

le mercredi 16 novembre à 12h00

Venez partager notre page et répondez à la question concer-nant un des articles du magazine qui sera en post à 12h00.

Les plus rapides gagneront un joli cadeau écologique

Pour nous écrire : [email protected]

Soyez à l'heure !

Le magazine du développement durable en AquitaineVU BIEN VU®

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Bien-êtreBien-être

L'estime de soi est la conscience de sa valeur person-nelle. L'estime de soi est notre fondation intérieure sur laquelle nous pouvons nous appuyer dans des pério-des de doutes et de stress. Elle est aussi le moteur de nos actes: elle pousse à se lancer dans des projets, à aller vers les autres, à s'affirmer. Elle nous permet d'être au premier plan de notre propre vie. Les personnes qui manquent d'estime d'elles-mêmes la confondent souvent avec l'arrogance et la prétention. Or, une personne imbus d'elle-même se distingue de celle avec une bonne estime car elle va se mettre dans une position de supériorité (parle beaucoup d'elle, se flatte...). La personne avec une bonne estime n'a pas besoin de briller face aux autres car elle se sent bien, contente d'elle même, sans être en quête de reconnais-sance. Apprendre à s'aimer est donc une étape indispensable au bien être. Généralement l'estime de soi s'acquiert dès le plus jeune âge via le regard des autres: les pa-rents, la famille, les amis, les enseignants et toutes les personnes qui nous entourent. Malheureusement, tous les contextes ne permettront pas de construire ce socle d'estime: si on a été dévalorisé ou parceque l'on à trop appris à se préoccuper des autres et passer au second plan. Certains évènements de vie peuvent aussi dété-riorer une estime déjà existante: le harcèlement ou un échec important.Quelle que soit l'origine du manque d'estime il est es-sentiel de la construire ou de la reconstruire. Voici quel-ques outils afin de réalimenter votre égo :

- Ne pas banaliser ce que vous savez faire. Appren-dre tous les jours à être content de soi en relevant au moins une source de satisfaction personnelle. Portez le même regard sur vous que celui que vous auriez pour un ami. - Redonner de la valeur au regard et à la parole de l'autre quand elle est positive. Ceux qui manquent d'es-time retiennent plus les critiques et entretiennent ainsi un cercle vicieux. Notez les compliments que vous re-cevez et partez du principe qu'ils sont vrais. - Se faire plaisir. Démarrez une activité que vous avez toujours souhaité faire, offrez vous un cadeau, passez un moment agréable seul(e) ou accompagné(e)...- Accepter ce qui vient des autres. Ne refusez pas l'aide ou une attention, cela vous montrera que vous comptez. N'oubliez pas que si vous aimez faire pour les autres la réciproque vaut aussi. - Apprendre à s'affirmer. Cela vous permettra de pren-dre votre place, de ne pas vous recroqueviller dans un coin comme si vous ne valiez rien. Vous avez le droit d'exister et d'être respecté. Ainsi, avec une bonne estime de vous, vous aurez un terreau apte à faire germer vos plus belles valeurs et compétences ainsi qu'à accueillir les bonnes choses de la vie.

La bonne eStiMe de Soi : La CLé pour bien vivre aveC Soi MêMe

Marie SANDERS09 50 03 70 79 - [email protected]

www.psychologue-bordeaux-tecc.fr

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Mardi 17 Mai dernier a eu lieu à Bordeaux l’inauguration de la preMière Boutique française entièreMent dédiée à l’agriculture raisonnée locale et à l’artisanat de proxiMité, qui a pour spécificité d’héBerger une

association consacrée à la Mise en pratique du concept de développeMent duraBle.

En plein centre de Bordeaux, au sein même du centre commercial Saint-Christoly, « Le panier d’Eve » propose des produits de saison issus de l’agriculture raisonnée locale. Il dispose d’un laboratoire de transformation artisanale sur place, et présente également les produits de l’ESAT* de Captieux, ainsi que de producteurs bio et d’artisans locaux. Ceci afin d’inviter le grand public à consommer durablement et de manière plus responsable. A travers l’acte de consommation, le consommateur devient « consom’acteur » en privilégiant l’économie locale, l’équité sociale et l’environnement commun. Venez découvrir des produits sains et savoureux, et à prix raisonné grâce aux circuits courts de distribution !* Etablissement et service d’aide par le travail

faites-vous plaisir !Mangez raisonnaBle !

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Chaque été nous sommes des milliers à profiter de nos plages, sans pour autant que l’on se questionne sur l’origine du sable et de sa composition...Quand la marée descend et découvre les rochers, les crabes ne manquent pas d'attirer les enfants et leurs parents qui se livrent ainsi en famille à une véritable partie de chasse. Mais qui se questionne des consé-quences des milliers de cailloux retournés, laissés à l'envers ? Et tous oublient souvent que, sableux ou rocheux, nos estrans sont avant tout des milieux natu-rels riches, originaux mais aussi fragiles, intéressants à observer et surtout importants à sauvegarder !L’océan étonne toujours car il est en perpétuel mou-vement. Avant même de savoir si la mer monte ou descend, vous voyez qu’elle bouge. Ce mouvement continu que l’on appelle couramment le phénomène des marées, est le résultat de mécaniques complexes liées à la double attraction du soleil et de la lune. Selon leurs positions respectives par rapport à la terre, nous aurons des marées de vives eaux (l’océan va monter très haut, et redescendra aussi très bas) et des ma-rées de mortes eaux (l’océan ne va pas monter très haut et ne redescendra pas beaucoup). L’estran est la partie située entre la limite des marées de vives eaux et celle des marées de mortes eaux. C’est ce secteur particulier que l’on appelle aussi zone de balancement des marées. Selon les secteurs, l’estran pourra être sableux (plages de sable, rivages girondins et landais), vaseux (estuai-res et bassin d’Arcachon) ou rocheux (côte basque). L’estran se divise en trois parties :

- L’étage infralittoral, il sera recouvert par l’océan la plupart du temps ; il sera à l’air libre seulement pendant les marées de vives eaux (quelques jours par mois).- L’étage supralittoral, lui, à l’inverse, sera recouvert par l’océan seulement pendant les marées hautes de vives eaux (quelques jours par mois); le reste du temps il sera à l’air libre balayé par les vents chargés d’embruns. - L’étage médiolittoral est la zone intermédiaire, tous les jours elle sera tantôt recouverte d’eau, tantôt à l’air libre. Le phénomène des marées a d’énormes conséquen-ces sur la vie des végétaux et des animaux qui sont présents sur l’estran. Tous ces êtres vivants ont dû s’adapter non seulement à la vie aquatique quand la marée est haute, mais également à la vie aérienne quand la marée est basse. Pour cela ils ont développé plusieurs types d’adaptations : d'abord pour résister à la force des vagues et des courants quand la marée monte : présence de ventouses (bigorneau, anémone, patelle...), construction de loges (oursin), enfin nom-bres d'entre eux se réfugient entre et sous les cailloux (crabe, holoturie, ophiure..).Mais aussi pour résister au manque d'eau : présence d'opercules, véritable porte permettant de conserver un peu d'eau à l'intérieur de la coquille (bigorneau), présence de deux valves qui se referment hermétique-ment et emprisonnent l'eau (huître, moule...), capacité à se rétracter (anémone), d'autres encore se réfugient dans les flaques où il reste toujours un peu d'eau. Tous ces organes et ces techniques leurs permettent ainsi de survivre même à marée basse.

MaiS qu'y a-t-iL SouS Ma Serviette de pLage?

CPie LiTTorAL BAsQuePascal CLERC

05 59 20 37 20 - [email protected]

Le CPIE Littoral Basque est une association basée à Larretxea qui participe activement à la protection

de l’environnement et au développement durable de notre territoire.

EnvironnementEnvironnement

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Hangar 14, du 13 au 15 avril 2012Retrouvez aussi Eco'vie à Bordeaux,

BiarritzHalle d’Iraty

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Le soleil luit ; pas de pluie ou si rares. « Quel beau temps ! », « Quelle chance ! » entend-on.On a bien, dans les média, parlé d’élevages en pénurie d’alimentation végétale ; on a montré quelques rivières, dès le printemps au plus bas de leur étiage.Mais le manque d’eau persistant a des conséquences aussi amples qu’alarmantes.Le pays Bassin d’Arcachon-Val de Leyre est l'un des secteurs les moins arrosés de Gironde. La pluviométrie y est déficitaire depuis 1994 ; il faudrait des mois de pluie continue pour compenser ce déficit chronique. La saisonnalité des précipitations est altérée : les pluies printanières, nécessaires aux équilibres écologiques, manquent. D'année en année, les sécheresses revien-nent, toujours plus longues et intenses.Si, au monde, nombre d’hommes disposent de 10 litres d’eau par jour, en Occident, 100 litres sont jugés néces-saires quotidiennement pour un individu. Un américain moyen consomme 376 litres d'eau par jour.Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux nappes profondes Gironde note : « […] les variations de la réserve géologique permanente accusent des déficits : de 0,5 Mm3/an pour l’Oligocène, qui se trouve globa-lement à l’équilibre ; de 10,7 Mm3/an pour l’Éocène nettement déficitaire ; de 2,6 Mm3/an pour le Crétacé,

lui aussi déficitaire en Gironde […]. Ce constat global couvre des différences géographiques importantes, mais justifie une modification volontariste des termes du bilan. »De plus, en France, sur les 190 000 litres d’eau pré-levés toutes les cinq secondes dans les rivières et les nappes, 38 000 litres disparaissent chaque seconde dans les fuites des canalisations collectives. Le diagnostic n’est pas achevé, car moins de 15 % des communes et seulement 20 des 100 plus grandes villes ont renseigné la base de données gérée par l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA).Actuellement, aucune sanction n’existe contre ces gaspillages. Quant à la nappe superficielle, elle se raréfie, se réchauffe, se salinise, ainsi qu’en attestent les me-sures effectuées dans les puits de jardin. La salinisation menace durablement la fertilité des sols, la flore et la faune.Les zones humides s'étiolent ou s’assèchent. Les cours d’eau se raccourcissent, se segmentent ; certains, naguère permanents, sont devenus saisonniers.Ces assèchements sont un piège mortel pour la flore et la faune aquatiques, semi-aquatiques et terrestres. Poissons et amphibiens survivent difficilement dans les

EnvironnementEnvironnement

LeS enjeux éCoLogiqueS de La SéChereSSe Chronique du payS baSSin d'arCaChon vaL de Leyre.

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BassIN ECoLogIE aRCaChoNFrançoise BRANGER

05 56 54 51 02 - [email protected]/association.htm

Bassin Ecologie Arcachon est une association basée à Arcachon qui oeuvre à la sauvegarde de la nature,

veille à la protection des écosystèmes et de la biodiversité.

EnvironnementEnvironnement

poches d’eau des ruisseaux fractionnés et les marais asséchés.La faune terrestre meurt de soif. Cette mortalité, qui débute de plus en plus tôt en saison, affecte d’abord les insectes et la microfaune qui sont la base des chaînes alimentaires, puis la moyenne et grande faune.Les clôtures et zones artificialisées qui se multiplient condamnent les accès de la faune aux sites d’abreuvage.Dans les secteurs résidentiels, les écureuils descendent dans les évacuations d'eau pluviale pour mâcher des débris humides et percent les tuyaux d'arrosage intégrés pour s’abreuver. Pousses comestibles, baies, fruits n'arrivent plus à maturité; en résultent des famines pour les insectes, oiseaux, mammifères. En temps de séche-resse, le silence s’étend sur les forêts exsangues.A cela s'ajoutent les incendies criminels qui parachèvent un tableau déjà désastreux.Quelques pluies sporadiques ne changent pas la situation.Les actuels bouleversements climatiques sont un facteur d’aggravation : les chercheurs avertissent que le

réchauffement menace d'extinction au moins 10 % des espèces mondiales. Poussés par le réchauffement climatique, nombre d'animaux et de plantes gagnent des hauteurs ou des latitudes plus propices, et ce déplacement s'effectue bien plus rapidement que le suggéraient les études antérieures.

Plus que l’intensification des tempêtes, les séche-resses affectent les forêts, notamment sur le sable des landes de Gascogne. Le changement climatique agit contradictoirement sur les arbres, stimulant leur croissance en raison de la teneur plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, et menaçant leur survie par manque d'eau. Le chêne pédonculé, le Pin maritime, sont désormais affectés. Les spécialistes prévoient que l'avenir des arbres français se jouera après 2050, quand la fréquence des canicules augmentera encore.

Il est temps, pour chacun et pour tous, d’économiser strictement l’eau, et d’abreuver la faune.

LeS enjeux éCoLogiqueS de La SéChereSSe Chronique du payS baSSin d'arCaChon vaL de Leyre.

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LeS CôteS roCheuSeS aquitaineS

Le littoral aquitain, long de plus de 270 km, bien que connu pour ses plages sableuses girondines et landaises, présente dans son extrémité sud, entre l’embouchure de l’Adour et la frontière espagnole, une côte basque caractérisée par des plages rocheuses. C’est ici une région géologiquement active car proche de la chaine des Pyrénées dont la formation résulte de la collision entre deux plaques tectoniques, il y a de cela 40 millions d’années.Le long de ce littoral, les paysages côtiers sont excep-tionnels. Les couches de roche apparaissent déformées, contraintes à se tordre telles d’immenses guimauves, lais-sant le promeneur songeur sur l’ampleur des forces de la nature ayant permis de telle prouesse.

Des roches extraordinaires Les roches que l’on observe sont d’origine sédimentaire et se sont déposées dans des milieux marins plus ou moins profonds alors que les Pyrénées ne se sont pas encore formées. A leur place, s’étend une zone marine profonde appelée « sillon nord-pyrénéen », sorte de canyon sous-marin dans lequel les sédiments vont se déposer et s’accumuler pendant des millions d’années.La collision entre la plaque européenne et la microplaque ibérique a provoqué un pincement du sillon nord-pyrénéen, un soulèvement et une déformation des couches de sédi-ments. Aujourd’hui, ces souches ou « strates » apparaissent sur les plages et les falaises.Ces couches de roches sont plus spécifiquement appelées des « flyschs », terme qui vient du verbe allemand « fliessen », signifiant « s’écouler ». Elles se composent d’une alternance de calcaires, de marnes et d’argiles dont l’épaisseur est variable.

Une côte témoin d’un cataclysme La côte rocheuse basque garde le témoignage d’une crise géologique et biologique intense qu’à connue la Terre il y a 65 millions d’années. A cette époque s’est produit un évène-ment cataclysmique qui a conduit à une disparition drastique de très nombreuses espèces aquatiques et terrestres dont les célèbres dinosauriens. Cette catastrophe, apparentée à la chute d’une gigantesque météorite et d’un intense volcanisme terrestre, appelée « limite KT », est enregistrée dans une couche de roche noirâtre marquant la fin de l’ère secondaire et le début de l’ère tertiaire. Cette couche est visible en de rares endroits dans le monde mais elle est observable sur la plage de Guéthary.

attention, côte fragile !Bien qu’ayant déjà subies d’intenses déformations au cours de la naissance des Pyrénées, ces roches doivent aujourd’hui encore faire face à d’autres attaques : celles de l’érosion provenant à la fois de la mer et du continent. Les vagues, les houles, les courants et les marées ont tendance à éroder les plages de la côte basque, en attaquant les roches et entrainant les matériaux ainsi arrachés.Du côté du continent, l’eau (eau de ruissellement, pluies) qui s’infiltre dans les roches contribue à sa dégradation. Ainsi, les flyschs sont dégradés et fragmentés en « altérites », nom donnée à ces nouvelles formations superficielles.L’ensemble de ces facteurs entraine un recul général de la côte basque, avec une formation et une disparition de pointes rocheuses et parfois le creusement de baies. Entre 1829 et 2000, le littoral a subi un recul moyen estimé à 30 cm/an (bien que certaines zones aient pu connaitre un recul d’environ 80 cm/an).

EnvironnementEnvironnement

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Terre eT oCéAN Bérengère CLAVE-PAPION

05 56 49 34 77 - [email protected]

Terre et Océan est une association basée à bordeaux de médiation culturelle des sciences et de l'histoire des environements, qui sert d'interface entre le monde

scientifique et le grand public

Région à risqueAu-delà d’un recul conséquent des côtes, la notion de « risque » prend toute son importance car les falaises sont soumises à des effondrements.Ces mouvements de terrain peuvent être déclenchés par des facteurs météorologiques, dynamiques (attaque de l’océan) ainsi bien qu’anthropiques.La gestion de la côte basque est donc une affaire complexe, nécessitant la protection du littoral en évitant son recul mais également la protection de l’homme et de ses activités. Plusieurs solutions ont été envisagées et appliquées pour la défense des côtes : enrochements, digues, épis, brise-lames et rechargements en sables pour les bas de plages ; ainsi que l’amélioration du drainage des eaux de pluie, des travaux de terrassement, de reprofilage, voire de boulonnage des plaques des roches au sein des falaises.L’Observatoire de la Côte Aquitaine, réseau d’experts au service du littoral aquitain, mène de nombreuses études et observations de long des plages aquitaines. A la demande des collectivités, réunies sous le GIP Littoral Aquitain, l’Observatoire réalise des expertises de proposant des solutions permettant de gérer ce milieu fragile et en perpétuel mouvement.

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Environnement

L’urbanisation galopante du nord de Bordeaux au cours des 60 dernières années (quartiers des Aubiers, du Grand parc, de Bordeaux-lac, Golf de Bordeaux, ancienne décharge de Labarde…) a conduit à la des-truction de plus de 90 % de la zone humide qui s’étendait au nord de la ville. Une faune (Vison d’Europe, Loutre, Cuivré des marais, Cigogne blanche…) et une flore remarquable (Butome à ombelles, Orchidée à fleurs lâches, Pulicaire vulgaire…) subsistent encore dans ce qu’il reste d’espaces naturels malgré une pression croissante mais pour combien de temps encore ? Les espaces non bâtis se réduisent comme peau de chagrin et le maillage routier dense occasionne une mortalité très forte sur de nombreuses espèces (aucun passage pour la faune n’a été réalisé malgré la réfection durant les 5 dernières années des routes principales). Chaque nouvelle implantation de bâtiment est autant d’espace aseptisé perdu pour la nature et mitant nos paysages.

Le Grand stade de Bordeaux sera une forêt de piliers de béton qui drainera plus de 40 000 personnes dans un secteur auparavant relativement calme (au moins la nuit), aux portes d’une Réserve Naturelle Nationale (2800 espèces recensées à ce jour) et du Bois de Bordeaux dont la gestion raisonnée depuis plusieurs années (aucun traitement phytosanitaire, restauration de prairies, fauche tardive…) a donné des résultats remarquables. Les nuisances sonores et l’impact de l’éclairage du stade vont être considérables sur la fau-ne, sans parler des dégradations inévitables lorsqu’une population humaine festive d’une telle importance est concentrée sur un espace restreint.

Il est regrettable qu’un projet aussi ambitieux n’ait pas tenu compte de l’environnement immédiat. En effet, les jardins à l’italienne prévus par les architectes pay-sagistes sont aux antipodes du paysage traditionnel de prairies, de bocages et de jalles du secteur et ne seront d’aucun intérêt pour le maintien et la préservation des espèces locales.

La protection de la faune et de la flore, particulièrement en zone périurbaine où les populations sont fragilisées, nécessite une évaluation des potentiels écologiques de nos espaces quels que soient leur degré de naturalité et leur surface (friches, bord de route, parcs…) car ils peuvent avoir des fonctions écologiques majeures (zone refuge, couloir écologique permettant aux espèces de circuler…).

Des zones identifiées comme particulièrement riches sont à soustraire de tout aménagement et celles devant être aménagées de manière importante doivent tenir compte de l’existant et minimiser leur impact.

On éviterait ainsi des aberrations comme les écoquartiers (Bordeaux-lac) qui se veulent respectueux de l’environ-nement (certes sans doute dans le bâti) mais dont la création commence par l’arasement de la totalité d’un boisement pour récréer de toutes pièces un nouvel es-pace arboré.

La biodiversité dite « banale », celle qui est à notre porte, ainsi que les microhabitats lui permettant de subsister ne font apparemment toujours pas partie des préoccu-pations des décideurs et de leur aménageurs.

Stade de bordeaux : 3 biodiverSité : 0

EnvironnementEnvironnement

sePANsoStéphane BUILLES

05 56 57 09 89 - [email protected] www.sepanso.org

La SEPANSO est la fédération régionale des associa-tions de protection de la nature en Aquitaine, affiliée à

France Nature Environnement (FNE). Elle suit depuis 40 ans l'évolution des milieux naturels dans la région.

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Co2, Grand MéChant Loup... L'eS-tu?

Le CO2 est un gaz polluant et souvent rendu responsable de l'augmentation de l'effet de serre.Mais il peut aussi être bien utile si l'on sait comment le stocker, l'utiliser comme matière première ou le transformer en molécules qui nous simplifient la vie .Réunir des projets scientifiques aquitains liés à la chimie du CO2 (meilleure compréhension de son impact sur l’environnement, captation et stockage du CO2 (valori-sation et utilisation comme matière première, …), tel était l'un des objectifs de l'Ecoforum C3 (Chercheur / Citoyen / Carbone) à la Maison Écocitoyenne de Bordeaux les 13 et 14 mai derniers.

Voici quelques exemples ou « comment des équipes de recherche en Aquitaine cherchent à (re-)utiliser le CO2? ».En construisant des éponges à Co2 ?Fabriquer un matériau capable de le capturer et de le libérer à la demande, lui et pas n'importe quel autre gaz, cela permettrait par exemple de traiter les fumées rejetées dans l'atmosphère. Les équipes de recherche s'intéressent aux oxydes de terres rares pour réaliser de tels « éponges ». Une fois chargées de CO2, il suffirait de vider les éponges pour le récupérer et/ou le stocker.En le rendant supercritique ?Supercritique ? Le CO2 soumis à une température et à une pression bien précises devient un fluide dense dit « supercritique » un peu gaz et un peu liquide. Ce CO2 supercritique peut alors servir de solvant, par exemple pour l’extraction de la caféine, ou de réactif pour l’élabo-ration de matériaux. Les industries peuvent ainsi l’utiliser dans les domaines de la pharmacie, l'agro-alimentaire, la

cosmétique, ... Le CO2 supercritique peut aussi s'utiliser pour obtenir une photosynthèse artificielle à partir de cellules de plantes. Celles-ci libèrent alors des molécules qui seront réutilisées dans l’industrie pour faire des matières plastiques ou des carburants.En le transformant en matière première?Question : quel est le point commun entre le butane, l'octane (principal constituant de l'essence), certaines huiles et la plupart des plastiques ?Ce sont des chaînes carbonées ! De différentes longueurs, certes, et reliées à différents atomes qui leurs donnent à chacune leurs propriétés, mais tout de même très similaires.Question : mais, une chaîne carbonée, késako ?C'est tout simplement une succession d'atomes de carbone formant la colonne vertébrale d'une longue, parfois très longue, molécule.Question : de quoi est composé le CO2 ?D'un atome de carbone (le C) et de deux d'oxygène (les deux O). Il « suffit » donc de se débarrasser de l'oxygène et de récupérer le carbone pour transformer le CO2 en chaîne carbonée, c'est à dire en combustible, huile, plas-tique... En fait, on cherche actuellement à transformer le CO2 en CO (monoxyde de carbone, un gaz toxique) car la transformation de ce dernier en chaîne carbonée est déjà maîtrisée. Pour l'instant on y arrive... au prix d'un tel coût énergétique que le procédé n'est absolument pas viable.

EnvironnementEnvironnement

Les PeTiTs DéBrouiLLArDs Vincent BERGEOT

05-56-52-30-35www.lespetitsdebrouillardsaquitaine.org

Les Petits Débrouillards est une association basée à Bordeaux, d’éducation populaire qui oeuvre dans le

champ de la culture scientifique et technique.

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Depuis la grande prise de conscience de 2011, l’ère de la mobilité presque exclusivement en voiture individuelle est définitivement révolue. Les comportements ont changé à un tel point que la France en général et notre région en particulier, n’ont quasiment plus rien à envier aux références que sont les Pays du Nord et la Suisse. En effet, désormais la grande majorité des déplacements intra-régionaux et de longue distance se font en train, le réseau régional et les rames de TER ayant été rénovés et le cadencement généralisé sur les liaisons principales (par exemple toutes les 10 minutes sur les liaisons Bor-deaux-Arcachon & Bordeaux- Libourne). Avec des tarifs devenus attractifs (face à un litre d’essence à 3€ désormais) et un abonnement départemental et régional généralisé, le transfert a été massif et la part modale du train dépasse désormais celle de la voiture pour tous les types de trajet... Le même cercle vertueux s’est aussi enclenché au niveau de la CUB, puisque l’achèvement de la 3ème phase du tramway s’est accompagné de la mise en site propre de toutes les lignes de bus, favorisant ainsi la qualité, la rapidité et donc l'attractivité du réseau. Les nouveaux usagers des transports en commun ont été autant d’automobilistes libérant la chaussée, ce qui a diminué énormément le nombre et la durée des embouteillages. La 2ème voie de la rocade est désormais réservée au co-voiturage (qui s’est considérablement développé) et sur la 3ème voie, les travaux de la nouvelle ligne de tram-way qui fera en 2019 le tour intégrale de l'agglomération, viennent de commencer.

Les travaux de la ligne de tramway des boulevards (traversant la Garonne sur les ponts Bacalan-Bastide et Jean-Jacques-Bosq), seront quand à eux terminés dès la fin de cette année 2016. L’autopartage a connu un grand essor : en mutualisant les coûts de possession d’un véhicule, ce système a déclenché une réduction spectaculaire du nombre de voitures individuelles. Chaque voiture en autopartage remplaçant une dizaine de voitures en pleine propriété, ce sont des milliers de voitures qui ont déserté les rues de l'agglomération, permettant leur transformation en zones de vie reverdies, à priorité donnée aux piétons et vélos. La CUB a été la première communauté de communes en France à passer intégralement en «ville 30» et les résultats sont là : la part modale du vélo est ainsi passée à plus de 25% et celle de la marche à plus de 10%, bien au delà des espoirs les plus fous d’il y a à peine 5 ans.

MobiLité, véLoCité, féLiCité... vu en 2016

EcomobilitéEcomobilité

CHABANTOUJOURS VERTBordeaux atomise Tchernobyl : 3-0C’est aux 47e, 73e et 85e mi-nutes que l’avant-centre des Éoliens de Bordeaux a scellé la qualification pour le se-cond tour de la ligue Europa.

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SAMEDI24 SEPTEMBRE 2016

0,00 €

VELORUTION CLIMATIQUE,le déclic !ANNIVERSAIRE Cinq ans après, tout a changé

Une image du passé !!!

TRANSPORTS LITTÉRAIRESUn tramway nommé désir... de lireOutre les effets bénéfiques attendus sur la santé de nos concitoyens, l’achèvement de la 3ème phase du tramway et les 1029 km de voies de bus en site propre aménagées de-puis 2011 par la CUB ont un effet collatéral  aussi positif

que surprenant  : l’explosion des inscriptions dans les bi-bliothèques municipales (62% de lecteurs en plus) ain-si que le nombre moyen d’ouvrages empruntés !

Avant on s’énervait au volant dans les bouchons en inha-lant des gaz d’échappement, maintenant, assuré d’arriver à l’heure à destination, on dé-vore des bouquins tranquil-lement installé dans les trans-ports en commun.

PLANÈTE BORDEAUX

Un degré de conscience en plus, c’est un degré en moins pour le climat ! WWW.TACA.ASSO.FR

PAPI FAIT DE LA RÉSILIENCE... et Mamie aussi !Depuis 5 ans, Alexandra ap-porte les légumes de l’AMAP à la maison de retraite Ma-non-Cormier de Bègles. Au début, les pensionnaires ve-naient observer tomates & courgettes avec curiosité. Puis ils ont goûté ! C’est là que

tout a changé, c’en était fini de la malbouffe.

La cantine, pour couper court aux scènes de mauvaise hu-meur, pertes d’appétit ou mouvements de colère, a dé-cidé de s’approvisionner ex-clusivement en circuit court et bio.

Comme le dit un octogénai-re  : « J’aime manger des lé-gumes qui ont du goût, c’est tout !»

Ce numéro spécial de Sud Oued est consacré entièrement aux spectaculaires évolutions posi-tives qui ont eu lieu dans notre région depuis 5 ans, jour pour jour. En effet, le 24 septembre 2011, dans le cadre de la journée mondiale «Moving Planet», une grande vélorution a envahi les rues de Bordeaux, favorisant la prise de conscience du plus grand nombre au sujet du changement climatique. Depuis, l’ensemble de la société a réussi la transition vers un monde sans carbone. Plus de détails dans les pages qui suivent !

Somalie 2011

Somalie 2016

TACAJean [email protected]://taca.asso.fr

Taca est une association basée à Bègles qui a pour but de regrouper le plus grand nombre de citoyens pour agir contre

le réchauffement climatique

Article tiré du magazine SUD OUED édition du samedi 24 septembre 2016

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Durable pour notre santé :

Une alimentation durable utilise les matières premières pour doser raisonnablement les ingrédients en fonction des réels besoins de notre organisme.Les réels besoins sont les éléments nutritifs qui vont alimenter nos cellules et leur permettre de se renouveler, d'assurer les fonctions vitales, de se protéger contre les agressions extérieures...en somme de nous sentir bien dans notre corps. Ce sont des souces d'énergie ; pro-téines, glucides (sucres) et lipides (matières grasses), mais aussi surtout des minéraux, oligo-éléments, anti-oxydants (« anti-rouille » donc anti-vieillissement), des fibres et de l'eau.

L'alimentation durable veille à préserver la qualité des aliments qu'elle consomme, par des techniques culinaires adaptées, vapeur douce, wok, cuisson à l'étouffée. Elle respecte le fruit du travail de nos agriculteurs biologiques. Pourquoi bio ? Parce que exempte de pesticides, engrais chimiques et autres polluants du sol, de la faune et de la flore. C'est parce que cette culture est « propre » qu'elle nous fournit les éléments dont notre corps a besoin, en

toute sécurité. L'agriculture biologique et biodynamique respecte la terre. En respectant leur outil de travail, la terre, les producteurs pourront DURABLEMENT nous fournir les matières premières alimentaires dont nous avons besoin; les céréales pour le pain, les légumineuses pour les protéines, les graines oléagineuses pour les huiles, légumes et fruits pour les fibres, minéraux, anti oxydants et eau.

Le monde végétal est riche en « nutriments » (éléments nutritifs).L'excès de produits animaux est nocif pour notre santé ; nos intestins et nos reins ne supportent pas les excès de viande. Par ailleurs, leur production exige une telle quantité de végétaux qu'elle limite les cultures destinées à l'alimentation humaine. Sans ces excès, le monde entier pourrait manger à sa faim.Une alimentation durable pour notre santé est donc également durable pour la planète.Alors commençons dès aujourd'hui.

Manger autrement, ça s'apprend!

qu'eSt-Ce qu'une aLiMentation durabLe ?

Cuisine bioCuisine bio

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ingrédients issus de l'agriculture biologique si possible- 1 potimarron moyen (environ 500g)- 3 Cuil. à Soupe d'huile d'olive de première pression à froid- 50g de farine de riz- ½ litre de lait de soja ou de lait d'amande nature- 4 oeufs- 50 g de tome de brebis râpée- Sel, poivre, muscade

Mode opératoire: Brosser le potimarron, le vider de ses graines, le couper en gros cubes, le cuire 15 minutes à la vapeur douce, et le passer au moulin à légumes pour le réduire en purée.Faire une béchamel : Chauffer l'huile d'olive dans une casserole, puis ajouter la farine en mélangeant vivement avec un fouet, ajouter le lait progressivement et laisser épaissir tout en remuant constamment. Saler, poivrer, muscader.Ajouter les jaunes d'oeufs puis le fromage râpé.Ajouter la purée de potimarron et enfin les blancs d'oeufs battus en neige.Mettre à cuire à four chaud, à 200°C, 25 à 30 minutes.Servir immédiatement avant qu'il ne retombe, accompagné d'une belle salade verte.Pendant la cuisson, on prendra le temps de commencer par une entrée de crudités de saison, chou rouge/chou blanc et noix, par exemple.Remarques :Le potimarron est riche en bêta carotène, précurseur de la vitamine A, dont le rôle anti-oxydant n'est plus à démontrer. Il se consomme aussi bien en velouté que râpé en salade...C'est un légume d'automne.La farine de riz (source de glucides) est plus légère que la farine de blé car elle ne contient pas de gluten.Les oeufs et le fromage vous apportent des protéines.En d'autres termes, ce soufflé, accompagné d'une salade verte et précédé de crudités de saison, satisfait les besoins d'un repas complet équilibré.

SouffLé au potiMarron

ATeLier 3s Geneviève BESSEICHE

05 56 95 61 71 - [email protected] http://macsa.free.fr

Atelier 3S est une association pour apprendre à cuisiner Sain, Savoureux et Simple

qui propose en Gironde des ateliers de cuisine bio, saine et équilibrée.

Cuisine bioCuisine bio

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Autour de votre maison si vous avez un jardin ou bien dans un jardin mis à disposition par une municipalité, choisissez le meilleur endroit pour la mise en place du potager familial. Une superficie d'un demi-are suffit pour un célibataire, ajouter un demi-are par personne en plus, bébés compris. Choisissez un endroit abrité mais non ombragé, exposé au sud et le plus près de votre cuisine. A défaut de murs (ou murets) au nord, plantez une haie à tailler. Les tra-verses de chemin de fer sont à conseiller pour délimiter les planches de cultures par rapport à la haie et aux chemins. Si la terre est argileuse, mettez des petits cailloux ou des dalles dans les petits chemins sans quoi vous finirez par ne plus aller chercher persil, salades, radis, etc, lorsqu'il pleut, car la terre lourde collera à vos sabots et vous ne pourrez plus avancer. Placez une gouttière sous le toit de votre cabane pour recueillir l'eau de pluie dans un tank à eau de 200 litres ou plus (ancien fût à huile par exemple), de préférence muni d'un robinet sur lequel vous pouvez monter votre tuyau d'arrosage. Veillez à surélever le tank pour avoir de la pression. Question semences, achetez-les uniquement en bio. Vous verrez l'énorme différence, et de goût, et de résis-tance aux parasites. Quels légumes choisir ? Question utile, car par exemple, n'essayer de planter des poireaux dans des terres sableuses, ils resteront maigres, et le ver du poireau les mangera ; par contre, vous réussirez asperges, et à peu près tout d'ailleurs, à condition de gorger le sol en matières organiques bien compostées. Veillez à ne jamais enterrer ces matières qui doivent rester toujours en surface, jusqu'à ce que les milliards de petits organismes présents dans votre sol les aient digérées et intégrées à la terre. En bêchant, ne retournez pas votre

sol, contentez-vous de le déplacer, à moins de bêcher très peu profond. En effet, en enterrant des matières organiques insuffisamment décomposées (herbes, fanes, pailles, etc.), vous provoqueriez une ''faim d'azote'', préjudiciable la croissance de vos plantes. Question binage, c'est là que vous réussirez ou que vous commettrez l'échec lamentable de tous les dé-butants. Je m'explique : en terre légère surtout, les mauvaises herbes sont omniprésentes et naissent les unes après les autres à partir de mars. Quels conseils donner ? Biner soit de suite après la levée, soit préven-tivement avant la levée. Bon, mais comment faire dans le cas des carottes et du persil qui mettent plus d'un mois avant de lever et qui sont semés trop profond pour pouvoir les biner en pré-levée ? Comme vous les aurez semés en ligne, mettez des petits piquets de bambou ou autres, tous les 50 cm sur la ligne semée, de sorte que vous puissiez biner complètement l'entre-ligne, ce qui n'est déjà pas si mal. Dans le cas de plants achetés en bio bien sur ou cultivés dans votre propre serre par exemple, les tomates, aubergines, poivrons, courgettes, céleris, choux, etc, vous aurez le choix pour éviter les binages de les mulcher avec de la paille ou toute autre matière organique ; cela vous permettra même de partir en voyage quelques semaines, sans retrouver votre potager totalement envahi par les mauvaises herbes, et bien sur de ne plus retrouver aucun légume utilisable. De plus, la couverture organique vous aura dispensé de devoir arroser puisqu'elle retiendra bien l'humidité. Ceci dit, pour les légumes non mulchables, tant qu'ils n'atteignent pas une hauteur suffisante, là, en cas de départ en voyage, il faut impérativement demander à votre voisin de les biner et de les arroser.

Mon preMier potager bio

Jardinage écologiqueJardinage écologique

CoLiBri 33 Pierre GEVAERT

[email protected]

COLIBRI 33 est une association basée à Bordeaux qui a pour but de proposer, dans un esprit écologique et humaniste, des ateliers de biojardinage, de cuisine

sauvage, de santé et hygiène naturelle.

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Charles LabroucheLe GAT - 33 430 LE NIZAN

06 74 85 43 06 - [email protected]

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Bordeaux Mériadek - Place Nansouty - Langon

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1 An (6 nUmérOS) : 9 EUrOS 2 AnS ( 12 nUmérOS) : 16 EUrOS

Bon à découper et à renvoyer : Édir - Immeuble Le France 9 rue Montgolfier - 33700 Mérignac

Nom : ......................................................................................Prénom : .........................................................................................................................................

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et

internationaleSolidarité

QUELS PARTENARIATS ?

COLLOQUE

9 DÉC 2011

BORDEAUX

Cité Mondiale

9H00

Informations et inscriptions au colloque : [email protected]él : 05 61 36 82 71

Contact pour la soirée débat :[email protected]

En partenariat avec la CCI de Bordeaux

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Soirée présidée par Monsieur Alain JUPPÉ,

Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères

et Européennes, Maire de Bordeaux, en présence

de Monsieur Pascal BONIFACE, Directeur

de l’Institut des Relations Internationales

et Stratégiques.

SO IRÉE -DÉBAT

9 DÉC 2011 - 18H30

À la CCI de BORDEAUX

“ Géopolitique de l’eau :

des défis, des promesses ”

Quatre ans avantla date butoir - 2015 - pour la réalisation des Objectifsdu Millénaire pour le Développement (OMD), l’ambition de réduire demoitié le pourcentage de la population mondiale n’ayant pas durablementaccès à l’eau potable et à l’assainissement n’est pas encore concrétisée.Dans la perspective d’apporter des propositions à débattre lors duForum mondial de l’eau de Marseille en mars 2012, l’agence de l’eauAdour-Garonne et la Ville de Bordeaux organisent 2 moments de témoignages et de débats le 9 décembre 2011, à Bordeaux.À cette occasion, de grands témoins, responsablespolitiques et acteurs de l’eau seront sollicités.

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