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Brest métropole océane

Secteur 1 Secteur 1 Secteur 2 Secteur 2

Secteur 3 Secteur 3

Secteur 4 Secteur 4

Secteur 5 Secteur 5

Secteur 6 Secteur 6

Secteur 8 Secteur 8

Secteur 7 Secteur 7

Limites des secteurs

PRATIQUE

LA CCI M’ACCOMPAGNE « Reso » propose un contrat gagnant-gagnant p. 7

3 QUESTIONS À

FOCUS. LA PREMIÈRE PHASE DES TRAVAUX DU TRAMWAY A COM-MENCÉ. DEVANT L’INQUIÉTUDE TOUJOURS VIVACE DES COMMERÇANTS, LA CCI VA SUR LE TERRAIN.

Bernard Boutboulconsultant, fait état des bouleversements dans la restauration.

p. 3

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Tram : être informé

pour anticiper

Courantscommerce&tourisme

2e trimestre 200 N° 31

J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N D E L A C H A M B R E D E C O M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E B R E S T

Une permanence

tramway se tient à la CCI, au service commerce.

02 98 00 38 17

Vous pouvez retrouver des informations utiles sur le site de la CCI, rubrique Tramway : www.cci-brest.fr

* La CCI a décidé de fai-re partie de la SemTram pour mieux suivre le déroulement du projet.

S’implanter oui

mais où ?Quelques conseils pour ne pas « se planter ».

p. 4-5

FORMATION

Les techniques

de vente au programme des forma-tions courtes de la CCI. p. 6

«Le chantier tramway se dé-coupe en deux phases », expose Yvon Puill, direc-

teur de la SemTram*. « Nous débutons par les travaux de réseaux dans le futur corridor, lesquels dureront plus d’un an. Puis nous construirons la pla-teforme et la voirie du tramway proprement dit, jusqu’à fin sep-tembre 2011. » Le directeur, qui en est à son 3e projet tramway, se veut rassurant : « Il faut sa-voir que pendant les interven-tions sur les réseaux d’eau, de gaz et d’électricité, les accès aux commerces seront maintenus. Et la dernière phase se concen-trera au milieu de la voirie. Les véhicules ainsi que les piétons pourront circuler normalement de part et d’autre. »

S’INFORMER, UNE PRIORITÉDurant ce mois de mai, la SemTram va organiser des réunions secteur par secteur afin d’expliquer le déroulé exact, à la semaine, des travaux de réseaux (pour savoir dans quelle zone vous êtes, il faut télécharger le calendrier sur : www.letram-brest.fr, actualités). Puis, lors de la seconde phase, chaque entreprise sera informée des tra-vaux à venir sur son périmètre un mois avant leur commencement. D’ores et déjà, Annie Le Deunff, char-gée de mission à la CCI, arpente le terrain à la rencontre des 1 900 com-merçants qui seront directement et indirectement touchés. « Dans cette phase d’avant travaux, nous leur apportons une première information en termes de calendrier et d’orga-nisation ainsi que des conseils pra-

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ACTUALITÉ

(Suite de la page 1)

3 QUESTIONS À BERNARD BOUTBOUL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GIRA SIC CONSEIL*

La restauration en

plein bouleversement

Aujourd’hui, la crise contraint les Français à réduire leur bud-get de sortie, y compris dans les restaurants. Comment le marché de la restauration su-bit-il cette conjoncture ?

Bernard Boutboul : En 2008, le secteur de la restauration a subi un recul historique : de -2 % en début d’année, les chiffres ont plongé au deuxième semestre avec la crise, reculant de 12 %. C’est la première fois d’une part que ce marché se rétracte et de l’autre, de façon aussi brutale ! On constate une modification du comportement des consommateurs. Celui qui prenait un déjeuner à 15 est passé à un menu à 7,5 et ainsi de suite. Pour certains, c’est le retour de la « gamelle », celle que l’on prépare la veille. Il sera très compliqué de récupérer cette clientèle. Je pense que cette crise modifiera en profondeur nos comportements alimentaires.

On a vu certaines enseignes proposer un menu « crise ». Est-ce une piste pour redonner aux consommateurs le goût de la restauration hors domicile ?B. B. : À mon avis, c’est suicidaire ! Que dit le

consommateur en voyant cela ? Avant, je me faisais avoir puisque je payais plus cher ou alors, il doute de la qualité du repas. Et quand on sortira de la crise, il sera très mal vu d’augmenter à nouveau les prix. La restauration low-cost est contre-productive.

L’union européenne semble aller vers un accord sur la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration. Est-ce une piste positive pour relancer le marché ?B. B. : Oui tout à fait. À quoi va servir cette baisse de

la TVA ? Tout d’abord à remonter les salaires qui ne sont pas réputés pour être très hauts. Ensuite, à investir pour moderniser des locaux et à baisser un peu les prix. Enfin, si possible, à reconstruire un peu sa marge car les restaurateurs ont subi la hausse des matières premières sans pouvoir la répercuter sur leurs prix. Une autre piste pour attirer à nouveau une clientèle et la fidéliser, c’est d’aller dans le sens de la générosité, c’est-à-dire d’en donner un peu plus pour le même prix : au menu « entrée-plat-dessert », vous offrez le café ou une boisson. Ça coûte moins cher que de baisser de 70 % le prix de son menu.

tiques. Je souligne par exemple l’importance de tenir un fichier clients pour les inviter à revenir pendant les travaux. Maintenant que le chantier tram arrive devant chez eux, l’information est capi-tale pour poursuivre une activité à peu près normale. Notre mission en tant que chambre de commerce est d’être à l’écoute des préoccu-pations des entreprises. Nous re-layons donc leurs souhaits auprès de la SemTram et leur présentons le dispositif CCI. » La tension dans les commerces est tout à fait palpable à l’approche des travaux dans l’hyper-centre ville. La crise économique s’ajoute à leur anxiété de voir le chiffre d’affai-res baisser de 30 à 40 % pendant les deux années de travaux, voire l’année de démarrage du tram. « Va-t-on pouvoir maintenir l’emploi ? », telle est la question numéro un des chefs d’entreprise situés sur la ligne.

PRÉOCCUPATIONS PRÉCISESDenis Marrec, dirigeant de sept commerces textiles en centre-ville, témoigne de ses préoccupa-tions : « Il est très dommage que les travaux rue de Siam débutent le 22 juin alors que les soldes com-mencent le 24 ! Cette période re-présente 70 à 80 % du chiffre d’af-faires d’un commerce. Pourquoi ne pas commencer le 15 juillet ? Et que devient la Foire St-Michel ? Le commerce brestois représente plus

de 10 000 emplois, il faut en tenir compte. Il me semble judicieux de proposer la gratuité du sta-tionnement pour éviter la déser-tion du centre-ville… Nous allons perdre du chiffre d’affaires alors faisons tous en sorte que cela ne se traduise pas par des coupes sur la masse salariale ! » En haut de la rue Jean-Jaurès, à L’Éclat de Verre, Isabelle Fiat ap-préhende fortement les travaux. La crise l’oblige à réduire les heu-res de ses 4 salariés. « J’ai des craintes pour mes employés, dit-elle, car un confrère qui a subi un chantier Tram à Reims a connu une situation dramatique. Ma clientèle, composée de personnes âgées, va éviter mon commerce s’il est encombré. Côté livraison, avec 6 tonnes de matériel à dé-barquer par camion, comment vais-je faire ? Est-ce que je vais tenir trois ans ? ». Pour minimiser les conséquences négatives du chantier, un arse-nal d’outils se met en place à la SemTram : commission d’indem-nisation amiable, facilités avec les banques et document uni-que pour le report des charges. « La CCI me suit », ajoute Isabelle Fiat. « Elle fera un bilan de mon activité tous les trois mois et elle connaît les procédures à suivre pour monter les dossiers d’in-demnisation. Cela me rassure un peu et j’ai envie de lui faire confiance. »

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2 Courants Commerce & Tourisme - 2e trimestre 2009

*cabinet conseil spécialisé en hôtellerie-restauration.

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ACTUALITÉ

EN BREF surlenetwww.mediateurducredit.fr

Les entreprises qui connaissent des dif-ficultés ne doivent pas hésiter à appeler rapidement la CCI, qui a été désignée tiers de confiance dans le cadre de la cellule de

vigilance mise en place par la préfecture. Selon la si-tuation, elle dirigera l’entreprise vers le médiateur du crédit (en passant obligatoirement par la saisie d’un dossier en ligne sur www.mediateurducredit.fr) ou toute autre voie de résolution de difficultés. La médiation du crédit est ouverte à tout chef d’en-treprise, artisan, commerçant, profession libérale, créateur ou repreneur d’entreprise, entrepreneur individuel qui rencontre avec sa ou ses banques des difficultés pour résoudre ses problèmes de finance-ment ou de trésorerie.

Département commerce, tourisme et services (CCI). 02 98 00 38 17

www.reprendre-bretagne.fr

Le site des CCI bretonnes de reprise et cession d’entreprise est désormais plus convivial. Il vous permet d’accéder au millier d’offres de cession mais aussi de consulter la liste de repreneurs inscrits. Les + du site : il respecte la confidentialité des annonceurs et l’inscription est gratuite.

La franchise au cœur d’un forum le 8 juinLe Service Commerce de la CCI et la fédération française de la franchise organisent le Forum de la franchise, le 8 juin, afin d’informer les commerçants et porteurs de projets des avantages et exigences d’appartenir à un réseau. Ce forum se déroulera en quatre temps forts, assortis de témoignages : les facteurs de succès, les aspects juridiques, le financement et le choix du réseau de franchise. Lieu : salle des assemblées de la CCI, dès 14h.

Service Commerce (CCI) 02 98 00 38 17

[email protected]

Une vie associative pour le bas de SiamUne nouvelle union commerciale a vu le jour début février : l’association des professionnels du

bas de Siam/Château. Elle compte une soixantaine d’adhérents répartis sur plusieurs secteurs d’activités : hôtels- cafés-restaurants (majoritaires), services (auto-école…) et commerces. « Nous voulons mieux vivre les travaux du tramway et collecter le maximum d’informations, c’est pourquoi nous nous regroupons. Notre zone, qui deviendrait piétonne, et la problématique du pont, nous posent question », explique Patrice Guyoton (Le Greenwich) le président. Il est assisté de : Armand Ansquer (hôtel Ibis), Yves Parnais (Axa), Pierrot Christman (Casa Havana) et Alain Arguel (Antiquités marines).

Patrice Guyoton (Le Greenwich) 02 98 44 32 48 Pour créer votre association : Département commerce, tourisme et services (CCI).

02 98 00 38 17

La CCI accueille les paquebots du monde entierLe port de Brest accueillera 18 paquebots de croisière cette année, avec, en guest star, le Queen Mary II, le dimanche 19 juillet. Le programme est consultable sur : www.cci-brest.fr (Actualités).

Soldes d’étéLes soldes d’été se dérouleront à partir du mercredi 24 juin, 8 h, pour une durée de cinq semaines.

Les rendez-vous sportifs

3e édition du Trophée interentreprises sur les rives de la Penfeld. Cette épreuve sportive pour dirigeants et salariés est un relais à 4 personnes : course à pied (4 km), VTT (7 km) et canoë (2 personnes / 1 km). Nombre de places limité. Inscription avant le 14 mai.

Ydéos. 02 98 30 35 18

Le challenge interentreprises de voile fête son 30e anniversaire.

Sylvie Dubois (Yacht Club). 02 98 44 63 32 www.yachtclub.org

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Page 4: Courants commerce et tourisme

PRATIQUE

MEMENTO. le choix de l’emplacement de votre entreprise peut se révéler un véritable casse-tête. il mérite réflexion car la situtation de votre affaire déter-minera ses conditions d’exploitation. 5à suivre avant d’implanter

"Depuis le

1 Choisir un emplacement à bon escient. Centre-ville ou périphérie ? Rue piétonne ou artère

routière ? Lorsque vous cherchez à créer une enseigne ou à déménager, il est important d’effectuer une présélection d’emplacements et de l’accompagner d’une réflexion approfondie et documentée des zones retenues. Pour cela, l’observatoire du commerce et de la consommation de la CCI s’avère un outil indispensable à consulter. N’oubliez pas que vous n’avez pas le droit à l’erreur : la signature d’un bail commercial vous engage pour une période de trois, six ou neuf ans et, une fois l’acte réalisé, il est très difficile de corriger son manque d’attractivité. Pensez donc à bien observer, tel un détective, l’environnement proche de votre local, à plusieurs moments de la journée et de la semaine. Repérez tout ce qui peut faire obstacle à votre activité.

2 Faites une étude de mar-ché. Fréquentation de la rue, attractivité, facilité d’accès, par-

king, autres commerces… Tous ces éléments doivent entrer en considé-ration lors de votre étude de mar-ché. Vous pouvez pour cela vous adresser aux services commerce et accueil de l’entrepreneur de la CCI qui vous renseigneront sur les don-nées de l’observatoire du commerce et de la consommation (outil dé-partemental), régulièrement mis à jour. Renseignez-vous sur les ré-glementations commerciales loca-les appliquées par les commissions départementales d’aménagement commercial et les chartes d’urba-nisme qui régentent les périmètres commerciaux. Avant d’acheter ou de louer votre local, faites une recher-che sur son historique : quel était le chiffre d’affaires de l’entreprise ré-cemment installée ? Y a-t-il eu des changements d’exploitant ou d’ac-tivité ? Pour quelles raisons ? Pour-quoi les gérants précédents sont-ils partis ? Grâce à l’observatoire, vous pourrez aussi examiner des données démographiques et statistiques uti-les. Cette étude vous servira d’argu-mentaire devant votre banquier.

3 Établissez un cahier des charges. Cela vous permettra de déterminer les besoins réels

en termes de choix d’implantation. Pour cela, il suffit de se poser quelques questions en étant honnête avec soi-même : mon activité nécessite-t-elle un local commercial ? Ma nouvelle adresse influencera-t-elle l’image de mon commerce, de mon entreprise ? Vais-je opter pour du locatif ou un achat ? Et dois-je acheter les murs ou le fonds de commerce ?

4 Budgétez au plus près. Gardez en tête que des travaux de rénovation ou

d’agrandissement seront peut-être nécessaires. Les vieux locaux peuvent en effet réserver leur lot de mauvaises surprises. Répondent-ils aux normes d’hygiène et de sécurité ? Ai-je besoin d’un espace de stockage ? Dois-je habiter au-dessus de mon commerce ? Ne vous fiez pas à une simple connaissance intuitive du marché pour bâtir votre plan de financement. Celui-ci doit être rationnalisé au maximum par

Les Matins

créateurs (lire page 5) ainsi que le stage 6 jours pour entreprendre (stage approfondi pour créer son entreprise) ou encore le centre de documentation CCI Info, sont aussi de très bons vecteurs d’information pour tout projet de création et reprise d’entreprise.

(CCI) Accueil de l’entrepreneur.

02 98 00 38 73 Commerce.

02 98 00 38 17 CCI Info.

02 98 00 38 15

l’élaboration d’un tableau de bord : les produits et les charges à venir.

5 Vérifiez scrupuleusement votre bail avant de le signer. Les clauses du bail

doivent être minutieusement examinées, pour éviter toute mauvaise surprise à retardement. D’où l’importance de bien négocier votre bail et de faire préciser notamment par écrit le détail des charges incombant au locataire et au bailleur. Le locataire est assuré, s’il remplit certaines conditions, du droit de renouvellement de son bail ; dans un tel cas, si le bailleur lui refuse ce renouvellement, il doit lui verser une indemnité d’éviction.

Un observatoire des loyers à la CCIPour obtenir des informations sur les moyennes des loyers commerciaux de la ville de Brest, vous pouvez prendre contact avec la CCI qui a mis en place un observatoire des baux et loyers commerciaux de Brest.

4 Courants Commerce & Tourisme - 2e trimestre 2009

Page 5: Courants commerce et tourisme

5 règles d’orr son affaire

VERBATIM

QUESTIONS/RÉPONSES

e début de l’année, le taux de participation aux Matins créateurs va crescendo."

PRATIQUE

ANNIE KERMORGANTconseillère au service Accueil de l’entrepreneur de la CCI et animatrice des Matins créateurs.

"L’entreprise repose sur trois piliers"«La demi-journée

d’information Matin créateur est un préalable indispensable avant toute création d’entreprise. Elle s’adresse à tout porteur de projet, quels que soient son secteur d’activité et son statut actuel, mais aussi aux personnes intéressées par le statut d’auto-entrepreneur, aux étudiants, sans oublier les dirigeants déjà installés qui peuvent avoir besoin d’un rappel. Je n’y vends rien. Je donne des conseils très pratiques pour que chacun prépare au mieux son projet, anticipe les difficultés qu’il rencontrera forcément à un moment ou à un autre. Je rappelle quelques fondamentaux d’économie car la réussite d’une entreprise repose sur trois piliers. Tout d’abord, l’expérience, la motivation et la formation éventuelle dans le domaine d’activité. Ensuite, la nécessité de coller le plus possible au marché par

J’ai entendu parler d’une modification du statut de conjoint-collaborateur. Qu’en est-il exactement ?La loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 a étendu le bénéfice du statut du conjoint collaborateur au partenaire lié par un Pacs. Ce statut n’est donc plus réservé au

seul conjoint marié du chef d’entreprise.De même, le statut de conjoint collaborateur est désormais ouvert au partenaire pacsé du gérant d’une EURL ou du gérant associé majoritaire d’une SARL, sous réserve que l’effectif de la société ne dépasse pas vingt salariés.

: Fiche d’information Urssaf du 5 août 2008 www.urssaf.fr

Pouvez-vous préciser ce que recouvrent les soldes flottants ?

Depuis le 1er janvier 2009, pour mettre leurs produits invendus en solde, les commerçants sont autorisés à pratiquer deux semaines supplémentaires par an, continues ou non, à des dates qu’ils choisissent librement et qui s’ajoutent aux deux périodes de soldes nationaux, passées chacune de six à cinq semaines (janvier-février et juin-juillet).

Les périodes de soldes libres ne peuvent pas avoir lieu dans le mois qui précède les soldes fixes (c’est-à-dire ni en décembre, ni en mai).Elles sont soumises à déclaration préalable pour chaque établissement, auprès du préfet du département, par lettre recommandée avec avis de réception, un mois avant la date prévue. Il est dorénavant possible d’effectuer cette formalité directement par voie électronique*.En dehors des périodes de soldes (fixes ou libres), les commerçants peuvent proposer des opérations promotionnelles, qualifiées de « promotion de déstockage », sur les marchandises pour lesquelles ils ne reconstituent pas de stocks et ne pratiquent pas de vente à perte.

une étude bien élaborée. Enfin, la réalisation d’une étude prévisionnelle chiffrée précise. Si les futurs entrepreneurs écrivent leur projet noir sur blanc en suivant ce fil conducteur, ils s’apercevront bien vite de leurs forces et faiblesses. Je souligne toujours qu’ils ne peuvent faire l’impasse sur ce travail préparatoire car leur projet ne les engage pas seulement jusqu’au premier jour d’ouverture de l’entreprise mais bien au-delà. Je préviens, alerte, détaille, à l’aide d’exemples concrets, vécus, les engagements qu’entraîne la création de toute affaire. J’invite à recourir sans ambages à l’ensemble des services de la CCI, qui sont gratuits et donnent une vision générale de l’économie du territoire. Pour que le rêve d’être à son compte ne devienne pas un cauchemar. »

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* Vous pouvez télécharger le formulaire sur : www.cci-brest.fr (Se développer, Commerce, Vente en soldes)

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FORMATION. l’accueil réservé par votre vendeur(se) dans votre magasin détermine en grande partie la réussite d’une transaction. pour gagner en tonus, la cci propose des formations courtes de qualité.

Vendeur, perfectionnez votre technique !

Les métiers de la vente n’ont cessé d’évoluer, d’autant plus rapide-ment ces dernières années avec

l’émergence de nouveaux besoins et donc de nouveaux produits. Tandis que les consommateurs, moins tentés par la gabegie, cherchent aujourd’hui à donner du sens à leurs achats (santé, environnement, étiquette équitable), le vendeur doit pouvoir répondre à ces aspirations immatérielles tout en écoulant le stock de son enseigne. N’est donc plus vendeur qui veut. Véritable métier qui ne cesse de se modifier, il nécessite de se tenir ré-gulièrement informé des nouvelles tendances et des dernières mesures législatives en vigueur. Le vendeur doit se former régulièrement aux nouvelles pratiques pour acquérir son style, affiner sa technique de vente et s’adapter à l’air du temps.Le pôle Formation continue de la CCI vous propose un panel de formations dédiées à la vente. Toutes revalori-sent le métier de vendeur, élément clé pour doper les ventes. Petit tour d’horizon.

ACCUEILLIR ET SAVOIR VENDRE

EN MAGASINPublic : Les employés de la surface de vente.Objectifs :

et le service, pour inciter le retour du client

vente et réussir ses ventes

impératifs des clients

-sitivement sans que la vente soit réalisée.

Durée : 2 jours les 20-27 avril 2009

Corinne Pujol (CCI). 02 98 30 45 85

RÉUSSIR VOS VENTESPublic : Toute personne promue à un poste de vendeur ou de commercial ou souhaitant retravailler ses bases commerciales.Objectifs :

occuper une fonction commerciale

d’achat des clients et prospects-

dant un entretien de vente.L’avis de Corinne Pujol, conseillère formation pour les entreprises de moins de 10 salariés : « Lors de la formation, une solution personnali-sée vous sera suggérée. Vous pour-rez alors construire en temps réel votre propre plan de vente, ce qui correspond à bâtir un argumentaire adapté à votre métier, vos activités, vos produits, votre clientèle et bien sûr, votre style. Vous êtes invité à ar-river en formation avec un minimum d’informations et éventuellement des plaquettes de produits ou d’en-treprise. »Durée : 2 jours les 4-11 mai 2009

Corinne Pujol (CCI). 02 98 30 45 85

GÉRER LES RÉCLAMATIONS CLIENTSPublic : toute personne amenée à gérer les réclamations, SAV…Objectifs : apprendre à transformer une réclamation, une insatisfaction du client en opportunité pour le fidéliser (analyser la situation, pré-parer la réponse, écouter, assurer le suivi).Durée : 2 jours les 1-2 juillet 2009

Ewen Dreves (CCI). 02 98 30 45 70

JEAN

HIN

VIE DES ENTREPRISES

mouve-mentsdesenseignes

Le Métier

de Vendeur de Dominique Ballot et Bernard Ibal, décortique la profession de vendeur. Dans cet ouvrage, ils font le point sur l’évolution des métiers de la vente au cours de ces 30 dernières années et propose des solutions pour que ces métiers perdurent.

6 Courants Commerce & Tourisme - 2e trimestre 2009

Voici la liste des dernières créations d’enseignes commerciales réperto-riées dans le journal hebdomadaire réalisé par le service Fichier de la CCI.

Brest. Lucy Shoes propose sa gamme de chaussures au 50 rue Jean-Jaurès dans le centre commercial de Coat ar Gueven (4 mai). Le Marché aux Saveurs a été transféré au 34 rue Jean Macé le 2 avril.

Curves For Women permet aux femmes de sculpter leurs formes au 9 place de la liberté (mars). Les Cuisines de

Claudine (relooking de cuisines, meu-bles peints…) se sont installées au 74 route de Gouesnou (février).

Gouesnou. Fleur de Coton propose des soins en esthétique au 30 place des Fusillés (avril).

Goulven. Les Régals de Mam Goudig est une enseigne d’achat, de vente et de distribution de tous produits de la marque. Elle s’est installée depuis le 13 mars au lieu-dit Gouerven.

Guilers. St-Fiacre Accordéon propose ses services de réparation, accor-dage, location et cours au lieu-dit St-Fiacre (avril).

Lanildut. La Boutique du Port (accas-tillages, pêche, vêtements etc.) s’est amarrée au quai Cambarell (avril).

Lesneven. La Cordonnerie Giraudo s’est ouverte boulevard des Frères Lumiè-res, au centre commercial Hyperca-sino (mars).

Ouessant. La chambre d’hôtes Poisson d’Avril a le sens de l’hu-mour : elle s’est ouverte au Bourg de Lampaul le…1er avril !

Plouider. Le Moulin de Plouider (bou-langerie, pâtisserie, confiserie et épicerie…) a ouvert au 446 bis route de Goulven (février).

Plourin. Les Saveurs de Plourin (char-cutier, fabrication et vente de pro-duits cuisinés…) font sentir leur parfum au 5 rue Jehan de la Tour traiteur (février).

Saint-Ségal. Un nouveau point de vente en boulangerie a ouvert ses four-neaux dans le centre-bourg (avril).

Page 7: Courants commerce et tourisme

SUR LE TERRAIN

Quand emploi saisonnier

rime avec stabilité

LA CCI M’ACCOMPAGNE« RESO » PROPOSE UN CONTRAT GAGNANT-GAGNANT ENTRE PROFESSIONNELS DU TOURISME ET SAISONNIERS.

Reso est géré

et financé par

ses adhérents.

Né en 2003 dans le grand ouest, le groupement d’employeurs compte plus de 500 adhérents. En 2008, l’asso-ciation a permis à plus de 450 salariés d’obtenir un CDI.

Déjà présent dans le grand ouest, le groupement d’em-

ployeurs Reso s’est im-planté dans le Finis-tère le 14 avril dernier. Il rassemble sous une bannière associative une cinquantaine de chefs d’entreprise finistériens de l’hôtellerie, de la restau-ration et des cafés. « Des dirigeants de campings et des traiteurs se sont aussi déclarés intéressés par notre “ Reso ” », sou-ligne Virginie L’Haridon, chargée de promouvoir le groupement sur l’ouest. La CCI et BMO ont large-ment contribué à l’arrivée de l’association dans le département en organi-sant des réunions d’infor-mation à l’intention des entreprises.

DES RECRUTEMENTS CIBLÉS Son rôle ? Proposer aux adhérents des salariés re-crutés sur le principe du temps partagé. À l’employeur, Reso offre un service clé en mains. Celui-ci choisit le profil du poste recherché, le nom-bre d’heures à effectuer dans son établissement et la période de travail ; un cuisinier deux jours par semaine, une comptable une journée par mois… Reso, en lien avec le Pôle emploi et les missions

locales, cible ses recrute-ments en fonction des be-soins des entreprises.À l’employé, le groupe-ment permet d’enchaîner les missions sans cumu-ler les CDD. Le salarié re-cruté passe d’un poste à l’autre tout en gardant le même contrat de travail. « Ainsi le professionnel peut faire face à l’aug-mentation saisonnière de son activité », commente Virginie L’Haridon. « De son côté l’employé bénéficie d’une sécurité de l’emploi à travers des missions de longue durée. Notre ob-jectif est de faire signer un maximum de CDI à plein temps ou à temps partiel choisi. »

DES SERVICES EN PLUSL’association Reso se substitue aux employeurs pour recruter le personnel mais aussi pour établir les contrats de travail et les fi-ches de paie, sans oublier la prise en charge de la gestion des ressources hu-maines. Hébergée par la CCI dans les locaux de l’école su-périeure de commerce, Virginie L’Haridon est dé-sormais chargée de mettre en relation employeurs et personnel.

Virginie L’Haridon. 06 63 14 32 03

Courants Commerce&Tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 6 500 exemplaires. Impression : Publitex. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

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Virginie L’Haridon et Brigitte Corre (Hostellerie Pointe St-Mathieu) portent le Reso.

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Courants est imprimésur un papier recycléavec des encres végétales

Retrouvez le prochain

dans Ouest-France

et Le Télégramme

Courants

GROS PLAN

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.

» CCI de Brest

1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr

» Juridique

Monique Larvor 02 98 00 38 [email protected]

» Gestion

Catherine Urien 02 98 00 38 [email protected]

» Social

Annie Kermorgant 02 98 00 38 55

[email protected]

» Commerce Zone nord

Jean-Pierre Guillou 02 98 00 38 40

[email protected]

» Commerce Zone sud

Sylvie Viard 02 98 00 38 [email protected]

» Commerce Brest et CUB

Étienne Roudaut 02 98 00 38 77

[email protected]

Jean-Luc André 02 98 00 38 03

[email protected]

» Tourisme

Olivier Costil 02 98 00 38 30

[email protected]

» Antenne de Châteaulin

Catherine Urien 02 98 86 53 02

[email protected]

Annie Le Deunff 02 98 00 38 17

[email protected]

voscontactsPORTRAIT. yves et hélène goalabré sont les figures de proue indissociables de la société maritime azénor. ils tiennent d’une main sûre la barre d’une entreprise en croissance.

Azénor, la princesse de la rade

En juillet prochain, l’entre-prise brestoise accueillera un nouvel enfant sur la magni-

fique rade de Brest ; après Azénor, St-Budoc et Enora, Alizé rejoindra la flottille de transport et promenade du couple Goalabré. « Ce bateau très pensé comportera une centaine de places pour un meilleur confort et une nouvelle génération de moteur moins polluant pour notre environ-nement », présente Yves, le capi-taine, formé en tant qu’officier de la « marmar », la marine marchande. Celle qui donne les moyens à l’équi-page d’atteindre le cap, Hélène, est diplômée de l’ESLCA* de Paris, fami-lière du langage des cartes compta-bles et administratives, autant dire une personne ressource indispensa-ble pour faire avancer la flotte.

UN DÉVELOPPEMENT CONTINUDepuis 1992, ils font découvrir aux visiteurs un plan d’eau reconnu pour son exceptionnelle géographie. Y voguer permet de porter un regard différent notamment sur Brest et de comprendre pourquoi, sous un rayon de soleil, elle fut qualifiée de « Brest la Blanche ». « Brest est aujourd’hui une grande ville qui s’est bien dé-veloppée, commente Hélène, grâce aux entreprises, aux congressistes… Ils exportent une autre image de la cité. » Ce reflet inédit du littoral, ils y ont contribué à l’aide du bateau-restaurant l’Azénor mais aussi des circuits qu’ils ont développés au fur et à mesure de l’acquisition de

nouveaux navires : balade en rade, circuits gourmands, traversée jusqu’à la presqu’île de Crozon et Camaret, visite des falaises du large (Camaret, Pointe du Toulinguet, Pointe de Pen-Hir et Tas de pois). « Nous avons de très bons retours de ce dernier circuit, peu connu et très beau. La rade re-cèle de découvertes. Nos visites sont commentées, ce qui ajoute aussi à la reconnaissance de l’histoire de cet espace maritime. »En 1997, le couple investit sur ses de-niers dans un ponton flottant pour embarquer et débarquer les passagers quelle que soit la marée et ainsi ne plus être tributaire des quais dispo-nibles ou pas. L’an dernier, il acquiert une coupée d’accès aux personnes en fauteuil électrique, sécurisant ainsi le transbordement. « Nous es-sayons d’améliorer constamment notre prestation », soulignent-ils, une prestation qui s’étale entre avril et mi-octobre, obligeant ainsi à ré-fléchir sans cesse à de nouvelles pis-tes de développement en rade, « les autres plans d’eau finistériens étant déjà bien pris ». Les courses au large sont par exem-ple une voie lucrative pour combler les périodes creuses, permettant à la flotte d’Azénor de se mettre au ser-vice de sociétés impliquées dans ces challenges. « J’ai bon espoir de voir naître une course au large au départ de Brest », confie Yves Goalabré. Un raz-de-marée médiatique qui se-rait de bon aloi pour le tourisme et les commerces.

AzénorCréation en 1992, pendant les fêtes maritimes

18 à 20 salariés en période estivale 55 000 passagers par an Recrutement à venir de deux à trois personnes pour le nouveau bateau Alizé 850 000 euros d’investissement dans l’Alizé

8 Courants Commerce & Tourisme - 2e trimestre 2009

Répères

Lancement du bateau-restaurant Azénor.

1994.Achat du St-Budoc.

2001. Enora rejoint la flotte.

2009.Lancement de l’Alizé (juillet)

© S

IMON

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*École supérieure libre des sciences commercia-les appliquées, Paris


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