ב״ה
Entrée: Sortie:
New-York: 5 : 35 PM 6 : 34 PM
Paris: 17 : 13 18 : 20
Tel-Aviv: 16 : 34 17 : 29
Chabbath Kodech
Juste avant l’entrée de
Chabbath, il faudra vérifier que
rien ne se trouve dans nos
poches.
En effet, durant toute la
semaine nous mettons des
choses dans nos poches et si on
oublie de les retirer avant
Chabbath, on risque de
transgresser l’interdit de «
porter » dans le domaine
public, ou bien de porter
quelque chose de Mouktsé (ce
qui est interdit même s’il y a un
Erouv).
Parachat Lekh-Lekha 8 Hechvan 5775 / 1er Novembre 2014 N.286
« Ceux qui te béniront seront bénis… »Pourquoi « ceux qui te béniront » est-il au pluriel alors que
«Celui qui te maudira » est au singulier ???
Car en voyant que ceux qui bénissent seront bénis,
nombreux seront ceux qui te béniront.
« Dis que tu es ma sœur »Lorsqu’Avram voit que Saraï risque d’être kidnappée par le
roi, il lui demande de déclarer qu’elle est sa sœur et non
sa femme afin qu’ils ne le tuent pas.
En quoi ces mots de Saraï peuvent-ils aider dans une telle
situation ??? Il n’en reste pas moins que Saraï est la femme
d’Avram !!!
Avant le don de la Thora, les hommes avaient le statut de
BNE-NOAH, or les Bne Noah n’ont pas l’obligation de
divorcer comme nous !
Il suffit d’une décision commune du mari et de la femme
pour qu’ils ne soient plus considérés comme mari et
femme.
En réalité, Avram demande à Saraï de dire mais aussi de
considérer qu’elle n’est plus l’épouse mais uniquement la
sœur d’Avram.
« Maintenant je sais que tu es belle »Rachi demande: « Avram ne savait-il pas que Saraï était
belle avant cet instant ??? »
Il existe deux sortes de beauté:
La beauté naturelle et la beauté qui découle d’un « HOUT
CHEL HESSED ».
Esther par exemple ne possédait pas de beauté naturelle,
et ce n’est que le HOUT CHEL HESSED qui lui donna toute
sa beauté.
Comment savons nous s’il s'agit de l’un ou de l’autre ???
Si la beauté s’en va lorsqu’un danger se profile, c’est qu’il
s’agit du HOUT CHEL HESSED; mais s’il s’agit de la vraie
beauté naturelle, elle persiste même si elle met en danger
la personne.
En voyant que Saraï restait belle au moment du danger,
Avram en conclu qu’il s’agissait d’une beauté naturelle !!!
Retrouvailles !!!
Résumé de la Parachat Lekh-Lekha* Hachem demande à Avram de quitter sa maison pour faire route
vers le pays de Canaan; Là, Il lui promet qu'Il donnera à sa descendance.
* Arrivé à destination, une famine le pousse à descendre vers l'Égypte,
où Saraï est remarquée par Paro. Celui-ci la prend et donne à Avram
de nombreux présents, mais Hachem ne le laisse pas faire de mal à Saraï.
* À la suite d'une dispute entre leurs bergers, Loth s'installe près de Sdome,
très fertile à cette époque. Cependant, les rois de cette région se révoltent
contre lui, Loth est fait prisonnier. Avram, à la tête de 318 hommes, part le libérer.
* Hachem conclut une alliance avec Avram, lui promettant une descendance innombrable et le don de la terre. Il lui annonce
cependant que ses enfants connaîtront l'exil dans ce pays.
* Saraï, toujours stérile, donne à Avram sa servante Hagar pour que celle-ci ait un enfant de lui, cependant, la servante enceinte
humilie sa maîtresse; Saraï conseille à Avram de la chasser.
* Dans le désert, un ange lui ordonne de retourner chez sa maîtresse et promet une descendance nombreuse au fils qu'elle porte,
et qu'elle nomme Ishmaël.
* Avram est âgé de 99 ans lorsque D… se révèle une nouvelle fois à lui, le renomme Abraham et sa femme, Sarah, et lui ordonne
de se circoncire, lui et ses descendants.
* D… lui annonce la venue d'un fils, Yitzhak.
« Lekh-Lekha »Lorsqu’Hachem demande à Avram de quitter son pays, il emploie
l’expression « Lekh-Lekha » et les commentateurs apprennent de
là que cet ordre était pour le bien d’Avram.
Malgré tout, Avram n’accomplit pas cet ordre pour le bien qui
devait en découler, mais uniquement pour accomplir la volonté
Divine, comme le dit le verset: « Avram partit comme l’avait dit
Hachem » qui peut aussi se lire: « Car Hachem l’avait demandé
».
« Avram / Avraham »Les noms des trois patriarches, Avraham Ytshak et Yaacov
comportent en tout 13 lettres qui représentent la valeur
numérique de EHAD.
En effet, ces trois Tsadikim ont fait connaitre Hachem dans le
monde.
Les noms de quatre matriarches Sarah, Rivka, Rahel et Lea
comportent aussi 13 lettres et ensemble, les patriarches et les
matriarches comportent 26 lettres qui représentent le nom
d’Hachem.
Mais puisque Avram est devenu Avraham et qu’on lui a rajoute
une lettre, il est donc indispensable de conserver le nom de
Yaacov car si on utilisait le nom d’Israël, cela ferait 14 lettres !!!
C’est le sens du verset: « Je grandirai ton nom » (d’Avram en
Avraham) et Rachi nous dit que c’est pour cela que l’on dit: « Le
D… de Yaacov » et nom d’Israël.
« C’est par toi (AVRAHAM) que l’on terminera».Avraham, Ytshak et Yaacov correspondent aux trois piliers sur
lesquels repose le monde;
Avraham = GUEMILOUT HASSADIM les actes de bonté.
Ytshak qui était prêt à être offert en sacrifice = LA PRIERE qui
remplace les sacrifices.
Yaacov = LA THORA (YOCHEV OALIM).
Alors que dans toutes les générations, le niveau de Thora était
exceptionnellement élevé, ainsi que la profondeur des prières,
aujourd’hui, à la fin de l’exil, il ne reste que la Tsedaka, et c’est
par le mérite de la Tsedaka en particulier que nous serons
délivrés; comme le dit le prophète Yechaya: « Tsion sera
racheté par la Tsedaka ! ».
C’est ce que signifie Rachi en disant: « C’est par toi Avraham que
l’on terminera, l’exil se terminera par ton mérite, celui de la
Tsedaka qui représente Avraham Avinou.
L’épreuve !!!
La liberté de culte était totalement inconnue pour nous,
citoyens d’Union Soviétique. Depuis ma plus tendre enfance,
on m’avait inculqué que chacun de mes gestes était surveillé.
Chaque pas que je faisais dans la rue était observé et je
devais me retourner fréquemment pour voir qui me suivait.
Constamment, j’étais épié par des informateurs du K.G.B.,
spécialement ceux de la «Yevsektsia », la section juive du
parti communiste, dont la mission était de déraciner toute
trace de religion de la glorieuse Union Soviétique, avec une
insistance particulière sur le judaïsme.
Une famille comme la mienne provoquait la rage du K.G.B.
On savait que nous étions des membres des «Schneorson»,
comme on appelait là-bas les Loubavitch, d’après le nom de
notre Rabbi.
Ces Hassidim travaillaient inlassablement pour maintenir
vivante la flamme du judaïsme et pour créer les
infrastructures minimum de toute communauté digne de ce
nom.
Ce sont les «Schneorson» qui bâtirent un réseau clandestin
d’écoles juives, de synagogues, de Mikvaot (bains rituels) et
qui s’efforçaient d’obtenir les objets rituels. Telle fut mon
enfance.
Malgré les risques et malgré la constante vigilance qui
s’imposait à toute notre famille, nous menions une vie juive
traditionnelle: prière, étude de la Torah, cacherout, Chabbat
mais aussi réunions hassidiques avec chants et danses dans la
plus pure tradition Loubavitch. Bien entendu, tout ceci se
déroulait dans une clandestinité absolue.
L’école laïque était obligatoire; la vie y était particulièrement
redoutable pour un jeune garçon comme moi, soucieux de
suivre les lois et traditions juives. Par exemple, j’avais toutes
les peines du monde à trouver chaque jour un endroit pour me
laver les mains rituellement avant de manger mon sandwich.
Trois de mes camarades de classe étaient eux aussi
pratiquants. Bien entendu, nous restions soudés pour nous
soutenir mutuellement.
Après l’école, nous nous rendions ensemble dans un endroit
secret afin d’étudier la Torah. Parfois l’emplacement de cette
«école» clandestine changeait quatre ou cinq fois durant la
même semaine car on craignait que l’endroit précédent n’ait
été repéré par la police secrète. Pour nous, ces précautions
étaient devenues normales, nous n’imaginions pas – dans nos
rêves les plus fous – qu’une école juive puisse être acceptée
officiellement par un quelconque gouvernement.
Un jour, le directeur de l’école entra dans notre classe. Il
était accompagné par l’infirmière scolaire: jamais nous ne les
avions aperçus visiter ensemble une classe. Il nous informa
que nous allions tous être vaccinés. Ce qui peut sembler être
une occasion de se divertir pour mes compagnons fut pour moi
une perspective effrayante. Je portais un «Talith Katane»
sous ma chemise.
Le Talith Katane est comme un tee-shirt
ouvert sur le côté et dont les quatre coins
sont ornés de franges rituelles serrées par
des nœuds : ce vêtement nous rappelle
les 613 Mitsvot contenues dans la Torah.
Quand j’enlèverai ma chemise pour recevoir la piqûre,
l’infirmière remarquerait immédiatement mon Talith
Katane – normalement caché – me poserait des
questions et… les conséquences pourraient être
terribles : il ne s’agirait pas d’une enquête sociale, avec
éventuellement une amende infligée à mon père pour
m’enseigner de telles «sornettes moyenâgeuses». Cela
pouvait signifier la prison pour mon père – et même
pour moi. Mon père avait déjà subi une peine
d’emprisonnement auparavant ainsi que les pères de
mes camarades.
Les prisons soviétiques… C’était l’horreur absolue,
surtout pour des Juifs pratiquants. Je sentis une vague
de chaleur me traverser puis je ne mis à frissonner de
froid.
Immédiatement, je décidai d’un plan : je demandais la
permission d’aller aux toilettes et là, je pourrais
enlever discrètement mon Talith Katane.
« Bien sûr ! déclara le directeur. Tu seras le premier à
recevoir la piqûre puis tu pourras aller aux toilettes ! »
Patatras ! Peut-être pensait-il que je cherchais à éviter
le vaccin: je suis sûr qu’il ne soupçonnait pas
l’existence de mon Talith Katane.
En soulevant ma chemise, je pris soin de soulever aussi
mon Talith Katane en veillant à ce que les franges ne
dépassent pas.
Tout se passa bien.
L’infirmière m’administra la piqûre et ne dit pas un mot
sur mon accoutrement : l’avait-elle seulement
remarqué ?
Peut-être que oui mais cela ne l’avait pas interpellée.
Soulagé, je respirai profondément.
Le lendemain, durant la pause du repas, l’infirmière me
convoqua dans son bureau.
J’étais maintenant persuadé qu’elle avait tout
remarqué et que de graves ennuis se préparaient.
Elle ferma la porte derrière moi et me demanda, à
voix basse, comme si elle craignait elle aussi d’être
espionnée : «Ce sont des Tsitsit ou des Tefillins ?»
Vous pouvez imaginer combien je fus stupéfait.
Elle continua, m’expliqua qu’elle aussi était juive et
qu’elle se souvenait que son grand-père portait ce genre
de vêtement.
Elle se souvenait distinctement juste de deux sortes
d’objets rituels et elle voulait savoir comment
s’appelait celui que je portais… Je répondis
qu’effectivement, les franges de mon Talith Katane
s’appelaient des Tsitsit.
Heureuse de pouvoir maintenant parler ouvertement,
elle me confia qu’elle avait admiré ma force de
caractère et mon courage.
De voir un enfant juif maintenir les traditions même
dans un environnement aussi hostile l’avait réconfortée
quant à l’avenir du judaïsme en pays communiste.
Nous avons longuement discuté de mes difficultés
personnelles à l’école et elle s’engagea à me permettre
de venir chaque jour dans son bureau afin que je puisse
me laver les mains rituellement et manger mon repas
tranquillement sans me faire remarquer et sans être
incommodé par la façon sauvage de manger de mes
camarades.
C’est effectivement ainsi que l’épreuve de l’école
publique devint pour moi et mes camarades plus
supportable.
Ce feuillet est dédié
à l’élévation de l’âme de
HAFSEYA GUILA BAT MAZAL
TOV
* Durant la lecture du Chema-Israël, il convient de tenir les fils
du Tsitsit des quatres coins dans la main gauche.
•A certains passages, on passera les fils de Tsitsit sur les yeux
et on les embrassera.
1-Chaque fois que l’on dit le mot Tsitsit:
(Veassou Lahem Tsitsit-Al Tsitsit Hakanaf-Vehaya Lahem
Letsitsit).
2-Lorsqu’on dit les mots « Emet » « Kayemete » « Laad ».
* Apres avoir embrassé les Tsitsit en disant « Laad » on lâche
les Tsitsit.
* Dans le premier paragraphe:
On touche les Téfilin du bras avec les doigts en disant les
mots:
« Oukchartam Leote » (vous les attacherez en signe) et on les
embrasse.
On touche les Téfilin de la tête avec les doigts en disant les
mots:
« Veayou Letotafote Ben Eneha » (Ils seront un signe entre
tes yeux)
et on les embrasse aussi.
* Dans le troisième paragraphe:
On touche les Téfilin du bras avec les doigts en disant les
mots:
« Oukchartem Otam Leote » (Vous les attacherez en signe) et
on les embrasse.
On touche les Téfilin de la tête avec les doigts en disant les
mots:
« Veayou Letotafote Ben Enehem » (Ils seront un signe enter
vos yeux) et on les embrasse aussi.
* En disant les mots « Ouritem Oto » on regarde les fils de
Tsitsit.
* De la même manière, en sortant les Téfilin de leur sac et en
les rangeant à la fin de la Tefila, on embrasse également les
Téfilin.
* Durant toute la durée de la Tefila, on ne manque pas de
respect aux Téfilin et on ne détache pas son esprit des Téfilin.
Iguerot Kodesh N.4515Par la grâce de D…
8 Tamouz 5716
Brooklyn
Je vous salue et vous bénis,
De temps à autre, je demande et j’obtiens de vos nouvelles,
par l’intermédiaire de vos enfants. Ils me disent que votre
moral n’est pas ce qu’il devrait être et j’en suis surpris.
De façon générale, chacun d’entre nous, s’il considère sa
propre vie, également pendant les dernières années,
observera les bienfaits de D…, y compris là où il ne les
attendait pas. Et, chacun sait ce qu’il en est de sa propre
personne, bien au delà de ce que quelqu’un d’autre
pourrait lui dire. Tout ceci doit conduire l’homme à
prendre conscience de la bénédiction divine qu’il a reçue,
peut-être même plusieurs fois par jour, sans qu’un effort
ne soit nécessaire pour l’obtenir.
Il en résulte que si certains points semblent ne pas être ce
qu’il faudrait, il faut, tout d’abord, savoir que l’homme,
bien souvent, n’a pas conscience de ce qui est bon pour lui.
Il ne peut déterminer si ce qu’il souhaite aura un effet
positif ou bien le contraire de cela.
Même s’il est convaincu d’avoir parfaitement raison, certain
que ce qu’il cherche est bon pour lui, il peut, bien souvent,
ne pas le recevoir malgré tout, sans être en mesure d’en
déterminer les raisons.
Il en est de même dans le domaine commercial. Un
négociant efficace et énergique saura ne pas écouler sa
marchandise en un moment qui n’est pas favorable, même
s’il pourrait alors réaliser un profit. En effet, il saura
prévoir qu’un peut plus tard, ce profit sera beaucoup plus
important. Or, il en est de même pour les bienfaits de D…
s’ils tardent, c’est sans doute parce que, peu après, ils
seront beaucoup plus larges.
Ceci s’applique en particulier à votre situation. D…
vous permet de concevoir une véritable satisfaction
de vos enfants, qui est peu fréquente chez les
Américains.
De fait, vous et votre épouse pouvez, en la
matière, en concevoir une satisfaction encore
plus grande…
Vous souhaitez dédicacer un feuillet pour
la guérison d’un proche,
l’élévation de l’âme d’un proche,
ou tout simplement aider à la diffusion
de ce feuillet.
Pour la France: Paola 06.10.99.46.66
Pour Israël: Yaacov 054.700.73.67