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Page 1: Michpatim 2015 5775

ב״ה

Réalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Entrée: Sortie: New-York: 17:10 18:11 Paris: 17:49 18:58 Tel-Aviv: 17:07 18:03 H

Celui qui souhaite n’entendre que de bonnes nouvelles

Habituera sa bouche a dire de bonnes choses !

Ce Chabath nous serons Chabath Mevarhim Hodech Adar.

Nous lirons tout le livre de Tehilim et nous nous participerons a un

Farbrengen.

* * * * *

Roch-Hodech Adar aura lieu Mercredi soir, Jeudi 19 et Vendredi 20 Fevrier .

* * * * *

Ce Chabath nous serons Chabath

Chekalim.

Par le mérite du Chabath !!! Il y a près d’un siècle, un homme décida d’immigrer aux Etats-Unis. Avant d’entreprendre son voyage, il souhaita recevoir une bénédiction du Hafets Haïm. Ce dernier décourageait généralement ses visiteurs de se rendre dans ce pays, car il y était difficile, à cette époque, de continuer la pratique des mitsvot. Voyant que cet homme était décidé, le Hafets Haïm fut d’accord de lui donner sa bénédiction. « Je suis prêt à te bénir, dit-il, mais je te demande auparavant de t’engager à respecter le Chabbat là ou tu iras ! » L’homme accepta, et le Rav le bénit… En arrivant sur le nouveau continent, notre ami chercha un travail et trouva un poste de laveur de vitre, ce qui était à cette époque assez courant. Grâce à D…, son patron accepta qu’il ne vienne pas travailler le Chabbat. Mais un matin, le patron alla le trouver et lui annonça que dorénavant, il devrait travailler le Chabbat. Le nouvel immigrant refusa poliment, puis lorsqu’il comprit que son patron ne lui donnait pas le choix, il accepta de se faire licencier. L’essentiel étant de ne pas travailler le Chabbat… Durant cette dure période, pas de travail signifiait pas de pain… Cette situation dura six mois durant lesquels il trouva très péniblement de quoi nourrir sa famille, en trouvant quelques travaux par ci par là. Après six mois, n’en pouvant plus, il décida de retourner travailler en tant que laveur de glace, quitte à profaner le Chabbat. Il avait été vaincu et acceptait de travailler le Chabbat, ‘Has Vechalom. Ce fut le jour de Chabbat qu’il décida d’aller rendre visite à son ancien patron. En chemin, il se rappela de la promesse qu’il avait faite au Hafets Haïm. Celle durant laquelle il s’était engagé à observer fermement le Chabbat. Vainquant ainsi le mauvais penchant, il fit demi-tour et rentra chez lui, convaincu de ne pas transgresser le Chabbat. Le soir même, quelqu’un toqua à la porte de sa maison. Il alla ouvrir et fut surpris de voir son ancien patron qui lui annonça : « Il y a six mois, j’ai parlé de toi à l’un de mes amis. Ce dernier m’a affirmé que tu ne serais pas capable d’observer le Chabbat si tu devais perdre ton travail. De mon côté, j’avais confiance en toi et nous avons parié. Il s’est engagé à me donner une très grosse somme si tu réussirais cette épreuve durant six mois. Voilà, cela fait six mois que tu as tenu et j’ai gagné mon pari. Je viens te donner ton salaire durant les six mois ainsi qu’une grande prime. Je te réembauche et je t’augmente ton salaire, car j’ai beaucoup gagné grâce à toi et tu es un homme de confiance… »

Chabath Michpatim 25 Chevat / 15 Fevrier 2015

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Ce feuillet est dédié pour L’élévation de l’âme de

EMILE MIMOUN BEN MOSHÉ ET ESTHER AZOULAY

Décédée le 24 Chevat 5764

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« Si tu prends en gage » Lorsqu’une personne prête de l’argent et reçoit pour cela un gage, si au moment du remboursement, la personne n’a pas de quoi rembourser sa dette, le créancier prendra le gage mais il devra impérativement le rendre la nuit (si c’est une couverture ou un objet dont on se sert la nuit) ou bien le rendre le matin (s’il s’agit d’un objet que l’on met le jour). En réalité, il en est de même pour nous; Hachem nous prête chaque jour notre âme et quand nous passons en jugement tous les soirs, nous en sortons généralement redevable; Pour autant, il nous la rends chaque matin ! A nous de tout faire pour la ramener le plus propre possible.

«Ytro / Michpatim » Dans la Paracha de Ytro, on assiste au don de la Thora et des 10 commandements. Dans la Paracha de Vaethanane, on assiste apparemment a une répétition avec a nouveau les 10 commandements. Mais, alors que dans le premier (Ytro), c’est Hachem qui nous donne la Thora, ce qui représente l’aspect Divin et la sagesse Divine et illimitée de la Thora, dans le second (Vaethanane) c’est Moché Rabbénou qui reprend les 10 commandements, ce qui représente l’aspect humain, l’effort de compréhension limite de l’individu. La nécessité de répéter a deux reprises les 10 commandements nous informe sur les deux formes d’approches que doit adopter la personne qui veut s’attacher a Hachem par l’étude. Il est indispensable de se souvenir de l’aspect Divin de la Thora, qui nous conduit a une soumission envers Hachem; Mais nous devons par ailleurs rechercher a comprendre de manière purement intellectuelle.

Résumé de la Parachat Michpatim *Après la révélation sur le mont Sinaï, D… transmet au peuple Juif une série de lois. Une première partie est constituée de commandements d’ordre social (interdiction du meurtre, du kidnapping, du vol) Les lois concernant les esclaves (l’acquisition et la libération au bout de 6 ans, au Yovel ou lorsque l’esclave a été blessé par son maitre). les lois sur les dommages corporels ou financiers (remboursements et indemnités) les règles régissant les tribunaux (l’égalité entre les parties ainsi que la neutralité des juges …..) * Il transmet aussi le devoir de respecter l’étranger, ainsi que les commandements liés aux trois fêtes de pèlerinage (Pessah, Chavouot, Souccot) et les prélèvements agricoles qu’il convient d’offrir à cette occasion à Jérusalem. * Nous trouvons enfin l’interdiction de mélanger ( cuire, manger et profiter de tout mélange) de lait et de viande. * D…. renouvelle la promesse de donner au peuple Juif la Terre Promise et l’enjoint de se garder d’adopter les comportements païens de ceux qui y habitent encore. * Le peuple s’engage dans les termes : « nous ferons et nous écouterons » ce que D…. nous demande. * Laissant la charge du camp à Aharon et ‘Hour (le fils de Myriam), Moché monte sur le mont Sinaï pour une période de 40 jours et 40 nuits afin d’y recevoir la Thora. « Et voici les lois » Nos maitres nous enseignent que le mot « VEELE » sert a lier notre Paracha avec la précédente, pour nous signifier que les lois qui apparaissent dans la Paracha ne sont pas moins importantes que celles énoncées par Hachem au pieds du mont Sinai. En effet, les deux catégories provienne de la même source, la volonté Divine.

« Moché rajouta un jour de son propre chef » Lorsqu’un professeur propose aux enfants une date pour un examen, il est fort probable qu’ils souhaitent en repousser la date; au contraire, lorsqu’il s’agit de la date pour une sortie, ils feront tout pour avancer la date prévue. Et tout ceci est totalement logique puisque l’Homme a tendance a vouloir repousser les choses qui lui sont désagréables, alors qu’ils cherchent a devancer au maximum les choses qui lui seront agréables. Pourtant, lorsqu’Hachem ordonne a Moche de préparer le peuple a recevoir la Thora, Moché repousse le moment si crucial d’une journée !!! Ce moment que tout un peuple attendait avec impatience depuis plusieurs semaines, ce moment qui marque la raison de leur sortie d’Egypte, qui est sans doute la plus belle chose qui ne leur soit jamais arrivée, pourquoi chercher a retarder un tel événement ??? A l’origine, Hachem avait prévu 2 jours de préparations uniquement. A travers ces deux journées, Hachem voulait insinuer aux Bne-Israël qu’ils recevraient une Thora qui leur ferait mériter une double récompense, le Gan-Eden et la résurrection des morts. Lorsque Moché comprit cela, il désira de faire mériter aux Bne-Israël une triple récompense, qui correspond a ce que les Bne-Israël connaitront après la résurrection des morts, mais sans avoir a attendre pour cela. D’autre part, les deux journées de préparation correspondaient aux deux « chances » qu’Hachem nous laisse si nous fautons et que le Beth-Hamikdach doit être détruit. Moché avait aussi compris ce message d’Hakadoch-Barouh-Hou c’est pourquoi il insista pour rajouter une troisième journée de préparation, en d’autre terme il créa une troisième chance.

Ce feuillet est dédié pour L’élévation de l’âme de

RICHARD CHALOM BEN AVRAHAM FHAL Décédée le 14 Chevat 5775/3 Février 2015.

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Réponse retardée !!! Mes parents étaient des Juifs traditionalistes.

Bien sûr, ils me rappelaient de temps en temps que j’étais Juif mais cela ne signifiait pas grand chose pour moi. Nous nous rendions à la synagogue pour les fêtes et célébrions le Seder le soir de Pessah ainsi que le jeûne de Yom Kippour. Mais pour moi, ce n’était que des formalités religieuses, familiales, sans réelle profondeur spirituelle.

Un dimanche, alors que je me promenais dans le fameux quartier du

«Pletzel», rue des Rosiers à Paris, un jeune ‘Hassid me demanda si j’étais juif. Bien sûr, je répondis par l’affirmative. Il me proposa alors de mettre les Tefillins ; je refusai en haussant les épaules et je continuai ma route. De nature, je suis plutôt curieux. Mes collègues à l’Université prétendent que la phrase que j’utilise le plus souvent est : «Prouvez-le !» Mais la proposition du jeune homme m’avait intrigué. Au fond, que signifiait cette identité juive ? Quel était l’intérêt de pratiquer ces quelques rites qu’on m’avait enseignés s’ils n’avaient aucune signification profonde ? Soudain, je me demandai pourquoi moi, un intellectuel évolué, je continuai à participer à des cérémonies religieuses qui n’avaient aucun sens, à part le respect que je devais à mes parents. Plus le temps passait, plus cette question de l’identité juive me tracassait.

J’éprouvais véritablement une crise morale qui affectait ma vie de

tous les jours. J’achetai de nombreux livres, je me renseignai à droite et à gauche mais sans trouver de réponses satisfaisantes. Quelques mois plus tard, au printemps 1983, je retournai «par hasard» rue des Rosiers. Cette fois-ci, les Loubavitch disposaient d’un petit stand avec un magnétophone mais avec une seule cassette: celle-ci n’arrêtait pas de diffuser un chant ‘hassidique joyeux sur un verset des Psaumes (je sus plus tard que c’était le Psaume correspondant alors à l’âge du Rabbi cette année-là). Bien que mes connaissances en hébreu soient limitées, je finis par «enregistrer» dans ma mémoire les quatre mots du refrain : «Kouma Elokim, Chafta Haarets…» («lève-toi, Eternel, juge la terre…»). De loin, j’observai assez longtemps ce qui se passait autour de ce stand.

Les jeunes gens en charge s’appliquaient: ils étaient sérieux et

sincères, animés d’une foi joyeuse. Je m’approchai de l’un d’entre eux, âgé d’environ vingt ans et il me proposa, en toute simplicité, des cours de ‘Hassidout. Mais l’idée ne m’enthousiasmait pas: «Si D.ieu existe, je veux y ‘parvenir’ par ma propre démarche et non parce que quelqu’un m’en aurait persuadé !» Pas découragé pour autant, le jeune homme qui continuait de mettre les Tefillins aux passants, me parla du Rabbi et me conseilla de lui écrire: «Il comprend le français et saura répondre à vos questions» ajouta-t-il en me tendant un papier avec l’adresse du Rabbi. Je pris sa suggestion au sérieux et écrivis, quelques jours plus tard, une lettre longue et détaillée. Je mentionnai les questions qui m’avaient tracassé ces derniers mois depuis ma première rencontre avec les jeunes ‘Hassidim, rue des Rosiers. Je mentionnai mes doutes – si cartésiens et si typiquement français – quant à l’existence de D…. et à la nécessité de pratiquer des rites religieux.

Je conclus en souhaitant que le Rabbi me procure une réponse

toute intellectuelle qui apaiserait mes angoisses. J’envoyai la lettre et me sentis déjà un peu mieux. Tous les jours, je guettais la réponse du Rabbi dans ma boîte aux lettres. Mais elle tardait et j’en étais fort déçu. Trois mois passèrent et je finis par me persuader qu’il n’y aurait pas de réponse.

Un matin – je sus plus tard que c’était le 13 Elloul 1983 – je me

réveillai en pleine forme, contrairement à mon habitude ces derniers temps. A peine levé, je me mis à chanter et, tout étonné, je remarquai que les paroles n’étaient autres que «Kouma Elokim, Chafta Haarets…». Je n’étais plus assailli par mes propres questions et, tout en me rendant à mon travail, je continuai de chanter. De fait, j’avais tout simplement envie de prier et c’était les seuls mots que j’avais enregistrés en hébreu dans ma mémoire… Instinctivement je sus que ma vie ne serait plus la même… Le même jour, je me procurai de la nourriture cachère et j’achetai le «Kitsour Choulhan Arouh» afin d’apprendre sérieusement les lois de la vie juive. Quelques jours plus tard, j’achetai des Tefillins et me promis de les mettre chaque jour.

En rentrant chez moi, j’ouvris la boîte aux lettres: une lettre de

Brooklyn ! Le Rabbi m’avait répondu, justement le 13 Elloul ! Le plus curieux, c’est que justement le Rabbi ne me répondait pas sur un mode intellectuel, bien que je sache que de nombreux livres contiennent les lettres qu’il a envoyées à différentes personnes à propos de leurs doutes sur la foi en D…. Non, le Rabbi m’écrivait très brièvement : 1) il lirait ma lettre auprès du tombeau de son beau-père, le Rabbi précédent, ce que j’interprétai comme le fait que mes questions relevaient davantage de ma santé mentale - et donc du domaine de la prière - que de la discussion intellectuelle. 2) il m’assurait que je trouverai la réponse à mes questions grâce à la pratique scrupuleuse des Mitsvot.

Par la suite, les circonstances m’ont amené à fréquenter plutôt une

Yechiva «lithuanienne», mais il est évident que c’est le Rabbi qui m’a ramené vers le judaïsme. Quand je pense qu’autrement, je serais devenu un professeur d’université assimilé de plus… Grâce au Rabbi, je suis maintenant à la tête d’une famille nombreuse et mes enfants étudient la Torah qu’ils vivent intensément et sincèrement 3

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* Dans cette bénédiction, nous demandons tout d’abord à Hachem de ramener les juges d’antan sur le peuple Juif, en précisant que cela ôtera la peine et la plainte. Dans un second temps, nous demandons a Hachem de régner sur nous avec pitié et bonté, justice et droiture. * Cette bénédiction fut récitée par les anges lorsque Moché Rabbenou enseigna les lois sur les tribunaux au peuple. * Comme nous l’avons dit plus haut, la première demande consiste a ramener les juges et à ôter la tristesse au sein du peuple; car lorsque les juges sont droits et honnêtes, la Chehina réside dans le peuple et la braha se répand au sein du peuple. Comme il est écrit que « tout celui qui juge équitablement devient l’associer d’Hachem dans la création du monde !! » * Le monde réagit selon le principe bien connu de “MIDA KENEGUED MIDA” (mesure pour mesure). Or, qui ne s’est jamais plaint d’une injustice ?? Si nous souhaitons que les personnes que nous fréquentons soient justes et honnêtes avec nous, il est impératif que nous soyons nous mêmes sans reproche sur ce point la. * De même que les juges se trouvaient aux portes de la ville, de la même manière, nous devons placer des juges aux portes de notre corps (les yeux, les oreilles, la bouche) afin de s’assurer qu’ils fonctionnent correctement et en accord avec la Thora. * Nous demandons à Hachem que son jugement soit « Berahamim » avec bonté; nous devons pour cela nous habituer a juger notre prochain avec la même approche, favorable et non sévère et rigoureuse.

Iguérot Kodesh : 34

Par la grâce de D…., 25 Marhechvan Au Rav respectable et actif, Rav ... Je vous salue et vous bénis, C'est avec plaisir que nous avons appris de la bouche du Rav Moché Pin'has HaCohen Kats que vous êtes l'un des fondateurs du comité des Tehilim de la synagogue Ahavat A'him Bneï Yaakov. Heureux l'homme qui s'est acquis une telle qualité et qui reçoit sa part du mérite qui est obtenu par la lecture de tous ces Tehilim. Vous vous engagerez sans doute encore plus activement dans cette voie, avec ceux qui vous viennent en aide et vous conduirez tous ceux qui prient dans votre synagogue à devenir membres de ce comité des Tehilim. Vous avez sans doute déjà entendu l'affirmation suivante du Tséma'h Tsédek: "Si vous connaissiez la force des versets de Tehilim et ce qu'ils accomplissent dans les sphères célestes, vous les réciteriez sans cesse. Sachez que ces versets brisent toutes les barrières et connaissent des élévations successives, sans que rien ne leur fasse obstacle. Puis, ils se déposent devant le Maître des mondes et agissent, avec bonté et miséricorde". Nous vous joignons une lettre du Rabbi Chlita sur la lecture des Tehilim et une autre de Ma'hané Israël, sur l'association internationale pour la lecture des Tehilim. Nous espérons que le comité que vous dirigez en deviendra membre. Puisse le mérite de réciter des Tehilim vous protéger, vous et vos amis, au sein du comité de votre synagogue Ahavat A'him Bneï Yaakov, pour que vous soyez préservés de toutes les douleurs de l'enfantement du Machia'h et que vous puissiez accueillir notre juste Machia'h très, très prochainement. Avec ma bénédiction de Techouva immédiate et délivrance immédiate, Le directeur du comité exécutif

Le Rabbi de Loubavitch

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

Ce feuillet est dédié pour L’élévation de l’âme de

ILAN JACQUES ELIE HALIMI z’l BEN RUTH et DIDIER.

torturé et assassiné parce qu’il était JUIF à

Tou Bichvat 5766/2006 à l’âge de 23 ans.

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