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  • PROSPECTIVE

    RETROSPECTIVE

    Numro double 791-792 - janvier 2016

    80 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

  • 3

    D I T O R I A L

    janvier 2016 no 791-792 Revue Banque

    Courriel des lecteurs :[email protected] vos avis et commentaires, retrouvez-nous sur Facebook et Twitter.

    lisabeth CoulombRdactrice en chef

    revue-banque.fr18, rue La Fayette, 75 009 Paris

    Directeur de la publicationValrie OhannessianSecrtaire gnralPierre Coustols

    RDACTIONRdacteur en cheflisabeth Coulomb 01 48 00 54 11Rdacteurs Laure Bergala 01 48 00 54 14 [email protected] Sophie Gauvent 01 48 00 54 [email protected] Leboucher 01 48 00 54 15 [email protected] de rdactionAlain de Seze (1er SR) 01 48 00 54 17Christine Hauvette 01 48 00 54 10MaquetteEmmanuel Gonzalez 01 48 00 54 12Alexandra Dmtriadis 01 48 00 54 18

    SMINAIRESCarole Trambouze 01 48 00 54 03 Magali Marchal 01 48 00 54 04 Anasthasia Montrouge 01 48 00 54 13

    DITIONMarie-Hlne Bourg 01 48 00 54 05Mauricette Delbos 01 48 00 54 08

    MARKETING & INTERNETValrie Dumas-Paoli 01 48 00 54 19Paul-Emmanuel Gry 01 48 00 54 16 Mickalle Rivire 01 48 00 54 21 Facturation et suivi administratifVirginie Baillard 01 48 00 54 54

    PUBLICITIsabelle Conroux 01 48 00 54 20 [email protected]

    COMPTABILIT/GESTIONPatrick Moisset 01 48 00 54 07

    ESPACE LIBRAIRIEwww.revue-banque.fr/librairie 01 48 00 54 09

    ISSN 1772-6638CPPAP Certificat dinscription n 0217 T 86446

    Imprim par Imprimerie de Champagne, Langres (52)

    Dpt lgal 1er trimestre 2016

    La reproduction totale ou partielle des articles publis dans Revue Banque, sans accord crit de la socit Revue Banque Sarl, est interdite conformment la loi du 11 mars 1957 sur la proprit littraire et artistique.

    SERVICE ABONNEMENTS18 rue La Fayette 75009 ParisPauline tienne Tl. : 33(0)1 48 00 54 26 Fax : 33(0)1 48 00 54 25E-mail : [email protected] sur revue-banque.fr

    2015 : FinTech, COP21, cybercrime et rglementation

    Que retenir de 2015? La monte en puissance des FinTech est un mouvement de fond qui a pris une grande visibilit et devrait se poursuivre en 2016. Ces start-up innovantes, utilisant souvent au

    mieux les ressources des rseaux sociaux, inves-tissent de trs nombreux pans de lactivit finan-cire : paiement, crdit, gestion dactifs, jusquau back-office, grce la blockchain qui annonce, pour certains, une rvolution dans les transactions financires de tous les mtiers Les banques commencent ragir : elles renforcent la digi-talisation de leur process, boostent leur propre capacit dinnovation, mais cherchent gale-ment sassocier aux FinTech, voire les racheter.2015 a aussi t lanne de la COP21 et du chal-lenge plantaire du financement de la transition nergtique. Pousses par les Pouvoirs Publics et par les ONG, les banques ont formalis leur stratgie dans ce domaine, rappelant les actions prcdemment menes ainsi que les dcisions et orientations qui se dclineront durant les pro-chaines annes : sortie du secteur charbon, dcar-bonation des portefeuilles, investissements dans les nergies renouvelables sont lordre du jourLa cybercriminalit reste hlas un grand sujet de proccupation : dni de services, phishing, ransom-ware, APT, les modes opratoires des cybercrimi-nels se multiplient et contraignent les tablisse-ments financiers une vigilance soutenue et une adaptation permanente de leur SI. En parallle, les lgislateurs tentent, non sans difficult, de construire un maillage rglementaire pour pro-tger particuliers et entreprises de ces attaques.Enfin, en dpit dune certaine accalmie annon-ce par la Commission europenne, la rglemen-tation continue mobiliser les quipes, tant du ct des tablissements financiers que des rgu-lateurs : Solvabilit 2 et lUnion bancaire restent finaliser ; lUMC se met en place ; les discus-sions continuent sur la rforme structurelle des banques et la TTFE.

    Le dsormais traditionnel dossier Rtrospective-Prospective analyse lensemble des grandes ten-dances qui mobilisent la communaut financire.

    ET AUSSICompltant lanalyse de Rolland Nino (BDO France, Institut de la protection sociale) dans le prcdent numro, Fabrice Bussire et Xavier Collot (Amundi) reviennent sur les apports de la loi Macron concernant lpargne salariale : La loi Macron est un pas en avant vers la simplification, un deuxime vers la constitution dune pargne long terme et un troisime pour flcher cette pargne long terme vers lconomie productive se flicitent les auteurs, qui accueillent galement avec satis-faction un texte qui permet denvisager de nou-veaux produits sur le long terme .Devant les exigences sans cesse croissantes des obligations rglementaires en matire de KYC (Know Your Customer), et les cots ainsi gnrs, les acteurs du secteur financier tudient srieuse-ment des solutions de type utility, plates-formes limage du SWIFT KYC Registry, o les donnes et documents des contreparties peuvent tre partags, et ainsi annihiler leffet de rptition dans la collecte conduisant, in fine, une rduction drastique des cots : Jean-Manuel Oliveira (Harwell Manage-ment) analyse cette tendance nouvelle.Dans le mme registre, Pierre Storrer (Kramer Levin Naftalis & Frankel) revient sur le plan gouvernemental de lutte contre le financement du terrorisme, engag depuis janvier dernier, sur lequel le ministre Michel Sapin a fait un point le 23 novembre 2015, et sur les lignes directrices conjointes de lACPR et de Tracfin sur les obligations de dclaration et dinfor-mation Tracfin, publies ce mme mois. Comme le souligne lauteur, la lutte contre le financement du terrorisme est, malheureusement, au cur de toutes les proccupations, du lgislateur comme du rgulateur .En esprant une anne 2016 plus sereine, la rdaction vous prsente ses meilleurs vux !

  • 4 Revue Banque n 791-792 janvier 2016

    S O M M A I R E

    suivre

    6 TITRISATION Freddie et Fannie peuvent-ils

    essaimer en Europe ?

    Les chroniques8 Philippe dArvisenet Normalisation montaire amricaine : quelles perspectives ?

    8 Florence Pisani Sous le feu des critiques

    9 Laurent Quignon Les effets du QE sur les banques

    travers le prisme des comptes financiers

    10 Georges Pujals Mariage denvergure

    en allemagne

    Le secteur

    12 INTERNATIONAL / EUROPE 14 FRANCE / ENTREPRISES 16 POINT DE VUE Hubert de Vauplane cologie et Finance

    font-elles bon mnage ?

    Les acteurs

    18 LA RGLEMENTATION FINANCIRE DCRYPTE PAR LABEX-REFI Marco DellErba

    La rgulation des chambres de compensation Quelle analyse de lESMA ?

    20 NOMINATIONS

    22 PORTRAIT DE GROUPE Alain Leclair

    Emergence : incubateur de la gestion entrepreneuriale franaise

    LE MOIS EN REVUE

    REVUE BANQUE, AU CUR DES RSEAUX SOCIAUXDcouvrez, communiquez, partagez toute linformation de la banque et de la finance

    Sur REVUE-BANQUE.FR

    NOUVEAUT RB EDITION Cash Management Interview des auteurs

    Jrme Cavaliero et Frdric Poizat

    Le capital-investissement - Guide juridique et fiscal Interview de Franois-Denis Poitrinal

    Oprations bancaires linternational Interview de Philippe Garsuault

    YOMONI VAINQUEUR DU PRIX RB INNOVATION 2015 Interview de Mourtaza Asad-Syed

    WORKSHOP RVOLUTION DIGITALERevivez en vido les keynotes : Les nouveaux visages de la formation : apprendre lge du rseau . Retour dexprience sur les MooC par Thierry Curiale, Orange

    Objets connects : Nouveaux services, nouvelles interactions par Philippe Limantour, EY

    PROSPECTIVE

    RETROSPECTIVE

    24 DOSSIER SPCIAL

  • 5janvier 2016 n 791-792 Revue Banque

    Numro mis sous presse le mercredi 23 dcembre 2015.

    Index des annonceurs : OOVATU, 4e de couverture.

    132 DROIT DES SOCITS Seulement deux actionnaires

    pour la socit anonyme ! Pierre-Yves Brard, Groupe BNP Paribas

    135 DROIT DES MOYENS ET SERVICES DE PAIEMENT (Triste) Actualit du droit de la lutte contre (le blanchiment des capitaux et) le fi nancement du terrorisme Pierre Storrer, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP

    138 DROIT DE LA RGULATION BANCAIRE

    LACPR doit-elle rester une autorit administrative indpendante ? Jean-Philippe Kovar et Jrme Lasserre Capdeville,

    Universit de Strasbourg

    140 COMPTABILIT Nouvelle norme IFRS 9 : quels travaux mens fi n 2015 ? Quels enjeux avant 2018 ? Marie-Laure Troupel, ADICEF, Socit Gnrale Vronique Mathaud, Socit Gnrale

    VEILLE TECHNIQUE

    ACTIVITS & SERVICES

    MANAGEMENT & SI

    118 LUTTE ANTIBLANCHIMENTET CONTRE LARGENT DU TERRORISME

    Lmergence des KYC utilitiesdans le secteur bancaire

    Jean-Manuel Oliveira, Harwell Management

    124 PILOTAGE Vers une gouvernance

    durable des donnes Christophe Brossollet, Pierre-Yves Curtet et Sbastien Desnault Equinox-Cognizant

    128 RESSOURCES HUMAINES En fi nir avec la rmunration variable

    des commerciaux ! Marie-Agns Pierre-Puysgur et Darius Beretta, Hay Group

    130 GESTION DIGITALE Dfi nir une stratgie cloud Philippe Limantour, EY

    92 PRIVATE EQUITY, LBO ET RISQUE DE DFAILLANCE

    Les montages LBO aggravent-ils le risque de dfaillance des cibles ?

    Jean-tienne Palard, Universit de Bordeaux Nicolas Bedu, Universit dArtois

    96 DROIT DES AFFAIRES La fi ducie ou le primat de lintrt

    de linvestisseur Charles Delavenne, DLGA, socit davocats

    RISQUES & RGLEMENTATION

    100 PARGNE SALARIALE Renforcer linvestissement

    de long terme dans lconomie productive

    Fabrice Bussire et Xavier Collot, Amundi

    104 MOYENS DE PAIEMENT Instant payment :

    un enjeu paneuropen Bruno Joanides et Sandra Gobalakichenin, Syrtals

    108 MARCH DE CAPITAUX Quel environnement juridique pour les EETC

    et autres fi nancements daronefs ? Pascal Jouannic et Hortense Atthenont-Duret, Dentons Europe

    114 BANQUE DE DTAIL Le rle des autorits publiques dans loctroi

    du microcrdit en France

    Marie-Franoise Delaite, Universit Paris XIII, IUT Saint-Denis Jacques Poirot, BETA-CNRS, Universit de Lorraine

    145 BIBLIOGRAPHIE

  • L E M O I S E N R E V U E

    6

    suivre

    Pages ralises par Laure Bergala

    Revue Banque n 791-792 janvier 2016

    En dpit des amendements apports par le Conseil au texte pro-pos par la Commission (lire aussi la rtrospective, p. 40), le rglement visant relancer la titrisation en Europe doit toujours lindustrie franaise. Une des pistes, rgulirement voque mais jamais creuse dans les ngociations, est le recours des agences du type Fannie Mae et Freddie Mac pour titriser les crdits immo-biliers. Nous considrons que le seul moyen de redvelopper la titrisation en Europe serait davoir recours des agences sur le modle amricain, estime Stphane Giordano, prsident de lAmafi. Ces agences ont permis pendant 70 ans le fonctionnement du march outre-Atlantique et leurs difficults au moment de la crise de 2008 sont venues, non pas delles-mmes mais de la modification et, pour tout dire, de la perversion de leur rle par les admi-nistrations Clinton et Bush. Au 2e trimestre 2015, selon lAFME, les RMBS[1] des agences amricaines reprsentaient un encours de 5 450 milliards deuros, soit 80 % de lencours total des titrisa-tions de crances immobilires. Par comparaison, lencours de ces mmes titrisations immobilires natteint que 870 milliards en Europe. Ce sont autant de milliards deuros de crdits immobi-liers que les banques europennes conservent donc sur leur bilan et qui pseront lourd dans le futur ratio de levier.Peut-on ds lors satteler la cration dun Freddie et dun Fan-nie europens ? Aux tats-Unis, les agences acquirent des crances dites prime cdes par les banques et les titrisent, sans tranchage, avec une garan-tie publique sur le risque de crdit, explique un banquier franais proche des ngociations europennes. Linvestisseur final est donc uniquement expos

    [1] Residential Mortgage-backed Security.

    Freddie et Fannie peuvent-ils essaimer en Europe ?TITRISATION

    au risque de taux, et plus spcifiquement lincertitude lie aux rembour-sements anticips. Les agences matrisent la dfinition des prts prime quelles acceptent et les banques doivent entrer dans leurs conditions. Cela revient dune certaine faon une tatisation du march du crdit immo-bilier qui me parat trs complique mettre en place en Europe o loffre nest pas du tout standardise. La cration dune telle agence aurait certes lavantage de crer un vaste march de titres europens, bass non sur la dette des tats mais sur celle des particuliers. Mais les cls de rpartition du capital de cette agence seraient dlicates trouver sachant la diffrence de poids des marchs immobiliers nationaux. Btir un Freddie Mac lchelle franaise ne rsoudrait par ailleurs pas la problmatique des faibles marges dgages sur les produits dappel que sont les crdits immobiliers dans lHexagone. Et quand bien mme on jugerait cette cration souhaitable, ltat franais aurait-il les moyens doffrir une telle garantie ? dfaut dagence, la titrisation peut tout de mme jouer un rle comme instrument de diminution du levier. Il serait intressant daccepter que les tranches senior cdes au march ne soient pas conso-lides dans le cadre du calcul du ratio de levier, quand bien mme lta-blissement conserve les tranches junior et donc le risque, suggre ainsi le mme banquier. Pour les metteurs, ce serait une vraie motivation rali-ser de telles titrisations et ce serait autant de titres simples et scuriss la disposition des investisseurs. Une ide qui pourrait se greffer aux dbats sur le second texte propos par la Commission portant sur le traitement prudentiel de la titrisation pour les banques, dont le Parlement europen vient de se saisir. n S. L.

    Michel Sapin rouvre le dossier de laccs aux donnes Swift

    Les attentats de Paris du 13 novembre ont-ils rouvert la bote de Pandore que consti-tue le dossier Swift ? Le ministre des Finances, Michel Sapin, semble en tout cas prt reprendre son bton de plerin en vue de clarifier lexploitation des quelque 6 milliards de messages Swift annuels qui accompagnent les transactions financires de par le monde. En 2010, un accord avait t difficilement trouv pour permettre aux tats-Unis daccder lgalement aux donnes Swift et mettre ainsi fin des pratiques infor-melles qui avaient cours depuis les attentats du 11 septembre. Les Europens devaient pouvoir transmettre aux Amricains des requtes en change de cet accs queux-mmes navaient pas. Mais selon lentourage du ministre franais, les demandes de Tracfin aux autorits amricaines suite aux attentats de 2015 sont restes lettre morte. Michel Sapin devait discuter du sujet avec son homologue Jack Lew en marge du conseil de scurit des Nations Unies fin dcembre. Mais le Franais souhaite aussi rouvrir le dbat au niveau europen : Nous, en tant quEuropens, navons pas la capacit dexploiter nos propres donnes. Nous confions en quelque sorte aux autorits amricaines le soin dexploiter y compris les donnes accumules dans le serveur install en Europe , avait dclar le ministre fin novembre avant de conclure : Je pense que ceci ne peut plus durer. n S. L.

    LUTTE CONTRE LE FINANCEMENT DU TERRORISME

  • SMINAIRESAtelier

    DSP2LE FUTUR DU PAIEMENT

    Lieu Auditorium de la FBF18, rue La fayette 75009 Paris

    Tarif500 euros TTC

    ContactMagali MarchalTl.: 01 48 00 54 [email protected]

    Pour plus dinfos :revue-banque.fr

    Mardi9 fvrier

    2016 14h00 - 17h00

    In

    scription sur

    revue-banque.

    fr

    13 h 30 Accueil des participants

    14 h 00 Introduction de la sance Hubert de VAUPLANE, associ, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP

    PRSENTATION

    Les mesures phares de la DPS2

    Le nouveau cadre juridique

    Myriam ROUSSILLE, agrg des facults de droit, professeur Universit du Mans, IRJS Sorbonne Affaires-Finances

    Pierre STORRER, Counsel, Kramer Levin Naftalis & Frankel LLP

    RGULATION

    Quelle tape rglementaire pour le march des paiements ?

    Les modalits de mise en uvre au niveau national et europen :dfi s et priorits

    Geoffroy GOFFINET, Consumer Protection Unit, European Banking Authority Londres Frdric HERVO, adjoint au directeur des systmes de paiements et infrastructures

    de march, Banque de France Jean-Claude HUYSSEN, directeur des agrments, des autorisations et de la

    rglementation, ACPR

    MARCH : QUELLES PERSPECTIVES ?

    Scurit, authentifi cation et donnes personnelles : les cls du bon fonctionnement ?

    Comment repenser le business model des banques face lopportunisme de certaines FinTechs ?

    Eric CHARPENTIER, prsident directeur gnral, Payname Ronan Le MOAL, directeur gnral, Crdit Mutuel Arkea Antoine GRIMAUD, directeur gnral et cofondateur, PayPlug

    17 h 00 Clture de la sance Bernard RAM, directeur Business Line paiements et cartes,

    Sopra Banking Software

    En partenariat avec

  • l e m o i s e n r e v u e

    8 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    Chroniques

    C H A N G E E T T A U X Florence Pisani conomiste CANDRIAM

    Philippe dArvisenet Conseiller auprs de la direction gnrale BNP ParibasCONOMIE

    La FED a hsit entamer la norma-lisation de sa politique du fait dune reprise freine par la correction des excs passs, de la faiblesse de lin-

    flation et des craintes de rveil de tensions financires, alors mme que lconomie sapprochait du plein-emploi. Dans le pas-s, la FED amorait la hausse de ses taux bien avant que soit retrouve une situa-tion comparable du march du travail. La normalisation qui samorce sinterrompra sans doute avec un niveau de taux bien in-frieur celui qui prvalait auparavant en haut de cycle. Si linflation est appele se rapprocher de lobjectif avec la poursuite de lamlioration du march du travail, il est difficile denvisager un drapage. Linflation (0,2 %) se rapprochera de son rythme sous-jacent mais celui-ci (1,3 % pour le dflateur de la consommation) reste bien infrieur la cible, plusieurs facteurs se conjuguent pour contenir la

    hausse des prix : la vigueur du dollar, lef-fet de la faiblesse de la croissance mon-diale sur les cours des matires premires, la baisse du taux de chmage compatible avec la stabilit de linflation, le NAIRU[1], alors que le taux de chmage est tomb 5 % la hausse des salaires ne dpasse pas 2,5 %, alors que dans le pass un pareil taux de chmage poussait la progression des salaires plus de 4 %. Par ailleurs, la normalisation samorce alors mme que lessor de lactivit et la hausse des profits marquent le pas. Linvestissement est hsi-tant face aux incertitudes sur la croissance mondiale et un degr dutilisation des ca-pacits de production limit. Les exporta-tions sont handicapes par lapprciation du dollar et le soutien au pouvoir dachat li la baisse des prix du ptrole est appel sestomper. Au regard de ces diffrents lments, la croissance ne devrait gure

    [1] Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment.

    dpasser son rythme potentiel. Enfin, une hausse marque des taux longs serait certes favorable pour les marges dinter-mdiation bancaire, mais handicaperait la situation financire des investisseurs qui, pendant des annes, ont accumul des titres taux bas dans leurs portefeuilles. Lanticipation mdiane du FOMC pour le taux des FED Funds stablit 1,5 % lan prochain, celle des marchs 0,85 %. Les surprendre aurait des effets ngatifs pour la Bourse et les marchs obligataires et stimulerait la hausse du dollar, avec des effets dfavorables pour la comptitivit et les profits. La normalisation sera prudente, son rythme dpendra des premiers effets de la hausse du taux directeur sur les mar-chs et des dveloppements de lactivit conomique. n

    Achev de rdiger le 11 dcembre 2015.

    Normalisation montaire amricaine : quelles perspectives ?

    La Rserve fdrale amricaine na-t-elle pas tort dengager un resserrement mo-ntaire ? Pour Charles Evans, prsident de la Rserve fdrale de Chicago, les

    banques centrales auraient une tendance naturelle mettre fin trop tt leurs politiques accommodantes . En commenant monter ses taux mi-dcembre, la FED ne serait pas loin de commettre une erreur semblable celle de 1936, lorsquelle a doubl le ratio de rserves obligatoires des banques. Le PIB stait alors contract de 10 % et le taux de chmage tait mont de 11 20 %. La poli-tique montaire est toutefois loin davoir t seule responsable de la rechute de lactivit : depuis juin 1936, le Trsor amricain strili-sait les afflux dor pour rduire les rserves

    excdentaires des banques et la politique budgtaire tait, elle aussi, brusquement devenue plus restrictive.Pour dautres, il serait maintenant inutile de monter les taux car une rcession en 2016 est dsormais probable. En effet, expliquent-ils, la dure moyenne des onze phases dex-pansion amricaine daprs-guerre a t infrieure cinq ans et cela fait maintenant plus de six ans que lactivit progresse Largument est simpliste. Dabord, ce cycle a toutes raisons dtre trs diffrent du cycle moyen . Ensuite, la dure des deux der-nires phases dexpansion a t nettement plus longue (respectivement 92 et 120 mois). En outre, la Rserve fdrale a, au fil des dcennies, appris ajuster continment son

    action pour ladapter la marche effective de lconomie. Si elle monte ses taux, cest prcisment, comme la expliqu Janet Yel-len dbut dcembre devant le Congrs, pour viter dtre en retard et davoir, demain, les monter brutalement, au risque de pous-ser alors lconomie en rcession.Comme par le pass, la politique montaire relvera, dans les mois qui viennent, plus de lart que de la science : la FED va devoir ajuster en permanence le rythme de son resserrement pour composer avec les volutions inattendues tant des marchs financiers que de lconomie. Ce pragmatisme nempchera pas bien sr des voix de slever pour expliquer pourquoi la poli-tique mene nest pas la bonne ! n Achev de rdiger le 10 dcembre 2015.

    Sous le feu des critiques

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    Nouveaut

    BANQUE & FINANCE EN AFRIQUE LES ACTEURS DE LMERGENCESous la direction de Dhafer SADANE et Alain Le NOIRPrfac par Christian de BOISSIEU et Arnaud de BRESSON416 p., 37

    Alain LE NOIRFondateur et conseiller spcial du Prsident du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique Dhafer SADANEMatre de confrences HDR, Universit de Lille Nord de France et professeur SKEMA Business School.Conseiller du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique

    BANQUE & FINANCE EN AFRIQUE

    LES ACTEURS DE LMERGENCESous la direction de Dhafer SADANE et Alain LE NOIRPrfac par Christian de BOISSIEU et Arnaud de BRESSON

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    L a finance africaine et les banques en particulier ont connu des mutations importantes ces vingt dernires annes. Ces changements ont aiguis la concurrence et ont incit les banquiers dvelopper des stratgies spatiales innovantes reposant sur une logique industrielle et de nouveaux mtiers lis aux NTIC. quoi ressemble le paysage africain ? Quelles sont les stratgies suivies par les grandes banques africaines ? Quel est lavenir du panafricanisme bancaire ? Quels sont les grands dfis pour le rgulateur bancaire africain ? Quels sont-ils pour les banques africaines pour les trente prochaines annes ? Repli ou expansion des banques trangres en Afrique ? Telles sont quelques-unes des interrogations quanalyse ce collectif, qui aborde aussi des aspects rglementaires et leur degr dadaptation au systme financier africain.En croisant les regards de spcialistes de lconomie et de la finance du continent universitaires de renom et minents dirigeants de banques africaines , cet ouvrage, linitiative du Club des Dirigeants de Banques et tablissements de crdit dAfrique, donne les repres indispensables la comprhension du processus dmergence par lequel passe le continent africain. Se peut-il quaprs lAsie et lAmrique du Sud, lAfrique soit le prochain eldorado pour les investisseurs ?CHAPITRE 1 Des banques innovantes face la dynamique de lmergence2015-2025 : les banquiers btisseurs de lmergence de lAfrique | Dhafer SADANEvolution et perspectives de dveloppement des systmes financiers africains | Stefan NALLETAMBY et Hugues KAMEWETSAFACK

    Banques africaines et nouvelles technologies | Blaise AHOUANTCHEDELes banques africaines : stratgies, rglementation, concentration et concurrence | Dsir AVOMRformes ncessaires lapprofondissement des marchs boursiers africains | Gabriel FAL

    CHAPITRE 2 Le cas des banques dAfrique du NordSystme financier en Afrique du Nord : mutation contraste et intgration hsitante | Dhafer SADANE et Nabil JEDLANELe systme bancaire tunisien post-rvolution : diagnostic et pronostic | Dhafer SADANELe casse-tte dune rforme bancaire dans un pays en transition | Hakim BEN HAMMOUDA

    CHAPITRE 3 Les principaux dfis : inclusion financire, rglementation et politiques de dveloppementLinclusion financire par le renforcement du partenariat Banques IMF : outil pour un meilleur financement de lmergence en Afrique subsaharienne | Fod NDIAYE et Mbaye DIOUF

    Stratgies dexpansion continentale : un miroir aux alouettes ? | Anselme IMBERT

    Banque africaine et justice | Ousseynou SOWLe levier de la puissance publique : un exemple de rponse au financement des PME en Afrique | Vincent DI BETTA et Mohamed Ali MZALI

    Le financement bancaire des PME-TPE en Afrique | Alain LE NOIR

    CHAPITRE 4 Des dysfonctionnements financiers et des retards corrigerBanques et marchs financiers africains | Herv NDOUME ESSINGONELa gestion des ressources humaines dans les banques africaines : constats et perspectives | Raphal BENARROSHEurope-Afrique : les facteurs cls de succs des systmes de paiements Analyse et perspectives | Georges PAUGET

    CHAPITRE 5 Les perspectives, les volutions perceptibles et les grandes tendancesAfrique : fera-t-on la banque autrement ? | Jonas SILIADINLe renouveau de lAfrique subsaharienne : les implications pour le secteur bancaire africain | Florian WITTLindustrie bancaire en Afrique : le dfi de la croissance profitable | Georges FERRELavenir de la banque africaine le rle des banques, celui de ltat, les nouveaux dfis, les stratgies futures vu par les dirigeants de banques : Idrissa NASSA, Patrick MESTRALLET, Souleymane DIARRASSOUBA, Henri-Claude OYIMA et Paul DERREUMAUX.

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    ISBN : 978-2-86325-733-3Code Godif: G70762

    37 eurosrevue-banque.fr

    LAfrique, prochain eldorado pour les investisseurs ?

    La fi nance africaine et les banques en par-ticulier ont connu des mutations impor-tantes ces vingt dernires annes. Ces changements ont aiguis la concurrence et ont incit les banquiers dvelopper des stratgies spatiales innovantes reposant sur une logique industrielle et de nouveaux mtiers lis aux NTIC.

    quoi ressemble le paysage africain ? Quelles sont les stratgies suivies par les grandes banques africaines ? Quel est lavenir du pana-fricanisme bancaire ? Quels sont les grands dfi s pour le rgulateur bancaire africain ? Quels sont-ils pour les banques africaines pour les trente prochaines annes ? Repli ou expansion des banques trangres en Afrique ? Telles sont quelques-unes des interrogations quanalyse ce collectif, qui aborde aussi des aspects rglementaires et leur degr dadaptation au systme fi nancier africain.

    En croisant les regards de spcialistes de lconomie et de la fi nance du continent universitaires de renom et mi-nents dirigeants de banques africaines , cet ouvrage, linitiative du Club des Dirigeants de Banques et tablis-sements de crdit dAfrique, donne les repres indispen-sables la comprhension du processus dmergence par lequel passe le continent africain. Se peut-il quaprs lAsie et lAmrique du Sud, lAfrique soit le prochain eldorado pour les investisseurs ?

  • l e m o i s e n r e v u e

    14 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    BANQUE EN LIGNE

    Boursorama veut sduire via Blablacarn Une banque certes, un pure player sappuie dsormais, pour sduire de nouveaux clients, sur une start-up en vogue de la nouvelle conomie num-rique. Boursorama a en effet dcid doffrir jusqu 200 euros sur 2 ans maximum tout nou-veau client ouvrant un compte courant ou un livret, pour peu quil soit membre du site de covoiturage Blablacar. 50 euros sont offerts lactivation du compte, puis Boursorama verse au covoitureur, conducteur ou passager, 15 euros maximum par covoiturage, dans la limite de 75 euros pour la souscription dune carte bancaire (gratuite) ou dun compte sur livret, et jusqu 150 euros pour la sous-cription des deux. Ces produits sont accessibles pour la pre-mire fois sans condition de revenus. Les 200 euros maxi-mum offerts correspondent au cot dacquisition moyen dun client pour Boursorama. Cette offre innovante rend de la valeur lutilisateur. La nouveaut, pour nous, cest de viser les moins de 25 ans , explique Marie Cheval, directrice gnrale de la banque en ligne. Les membres de Bla-blacar (8 millions en France et 20 millions dans le monde) sont des jeunes de 18 25 ans pour un tiers et de 25 35 ans pour deux tiers ; lge moyen des clients de Boursorama est quant lui de 40 ans, et plutt de 33-35 ans pour ses nouveaux clients. La filiale de Socit Gnrale, qui devait atteindre son objectif de 750 000 clients fin 2015, veut dpasser les 2 mil-lions en 2020.

    france / vie des entreprises

    Cre fin 2008 pour venir en aide aux entre-prises ayant du mal trouver un financement auprs de leur banque et les aider dblo-quer leur dossier, la Mdiation du crdit aux entreprises vient de signer pour 3 ans une convention de partenariat avec Financement Participatif France (FPF), lassociation qui regroupe les plates-formes (en dons, prts et equity) de crowdfunding. La Mdiation sengage en retour informer les entreprises confrontes des refus de financement bancaire de lexistence des plates-formes, qui sengagent informer les entreprises dont elles ne retiennent pas les projets que la Mdiation existe et peut les aiguil-ler vers les diffrentes sources de financement. Depuis la cration de la Mdiation, les possibilits de financement alternatif au financement bancaire se sont dmultiplies, considre Fabrice Pesin, mdiateur national du crdit aux entreprises. Et la Mdia-tion a vocation sapproprier ces nouvelles modalits de financement pour aider au mieux les entreprises qui la saisissent . Et proposer dsormais la combi-

    naison dun financement bancaire et dun finan-cement participatif.Le partenariat vise la part, minoritaire, des entreprises qui saisissent la Mdiation en rai-son de difficults de financement, tout en tant en bonne sant financire. Elles sadressent au Mdiateur parce que leurs banques ne leur accordent quune part de la somme souhai-te (pour les entreprises en forte croissance ou positionne sur un secteur particulier par exemple), parce quelles refusent certaines conditions imposes par leurs banques (cau-tion personnelle et garantie relle), ou parce quelles ne trouvent pas de banque pour finan-cer linvestissement immatriel ou linnovation. Les mdiateurs en rgion vont tre mobiliss et la Mdiation et FPF vont mener des campagnes dinformation conjointes auprs des entrepre-neurs. Ce partenariat constitue une tape importante dans le dveloppement et la reconnaissance de lutilit du crowdfunding , estime Nicolas Lesur, fon-dateur dUnilend et prsident de FPF. n

    La Mdiation du crdit sallie aux plates-formes de crowdfunding

    FINANCEMENT DES ENTREPRISES

    Elles le clament dsormais haut et fort : les banques veulent financer les start-up, terrain sur lequel elles taient traditionnellement peu prsentes. La Caisse dpargne a ainsi dvoil en dcembre NoBusiness, un nouveau dispo-sitif qui vise accompagner start-up et entre-prises tablies innovantes. Si nous ninno-vons pas, nous narriverons pas faire face la vague des nouvelles technologies et des FinTech , affirme Benot Mercier, prsident du directoire de la Caisse dpargne Lorraine Champagne-Ardenne, pilote du dispositif. Un rseau de 50 chargs de clientles ddis aux entreprises innovantes sera form dici fin mars dans huit caisses, avant un dploie-ment national fin 2016. Ils bnficieront dune nouvelle approche du risque, avec une grille danalyse spcifique base sur lanalyse du potentiel plus que sur lhistorique de lentre-prise, et iront la rencontre dentrepreneurs

    pour les informer sur les dispositifs, publics notamment, de soutien linnovation et, bien sr, pour les financer. La banque veut renforcer le financement en fonds propres et a sign un partenariat avec la plate-forme de crowdequity Happy Capital, appuye par des experts de la socit de capital innova-tion Seventure Partners, filiale de Natixis. NoBusiness, ce sont aussi des lieux ddis, les no clusters . Metz, les chargs daf-faires rencontreront les entrepreneurs dans une partie du vaste incubateur et acclra-teur TRCM-Blida, un ancien entrept de bus cofinanc par la banque. Ailleurs, les no clusters pourront tre des agences ddies, comme Grenoble ou Reims. Caisse dpargne veut avoir au moins une agence innovation dans chaque ville labellise French Tech . Enfin, une plate-forme digitale collaborative doit animer lcosystme. n

    FINANCEMENT DE LINNOVATION La Caisse dpargne veut accompagner les start-up

    Capital-dveloppement,les nouveaux enjeux

    Mardi 2 fvrier 2016Pavillon des Champs-Elyses,34 rue Marbeuf, 75008 Paris

    250 participants vont se runir pour changer et dbattre sur les nouveaux enjeux du fi nancement et

    de laccompagnement des PME.

    Parmi les thmatiques : Rapport Carr-Caresche sur linvestissement productif de long terme

    Panorama des leves de fonds small et mid caps franaisOut of the box : Comment valuer la relation de confi ance

    La vision europenne du Growth CapitalDes nouveaux oprateurs dans le capital-dveloppement

    Programme et inscription www.afi c.asso.fr

    Contact Cyrille Gallais, c.gallais@afi c.asso.fr, 01 47 20 98 35

    Capital-dveloppement,les nouveaux enjeux

    AFIC, 23 rue de lArcade, 75008 Paris - accueil@afi c.asso.fr - 01 47 20 99 09

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    Confrences-mtier de lAFIC

    Les Matines

    du capital-dveloppement

    11eDITION

  • GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLEDANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS

    MAR I E -AGNS N I COL ET

    POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM

    GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS

    DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLE DANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS

    MARIE-AGNS NICOLET

    La fonction conformit. La fonction de responsable des contrles permanents. Le responsable LCB-FT Le correspondant/dclarant TRACFIN. Le responsable du contrle des services dinvestissement RCSI et RCCI.

    La fonction risques. La fonction de responsable de la scurit des systmes dinformation (RSSI). La fonction de contrle priodique (audit interne).Lauteur analyse les interdpendances entre ces professions et explique comment

    THIQUE ET RESPONSABILIT EN FINANCEQUO VADIS ?

    Paul H. Dembinski

    128 pages, 20,50

    GOUVERNANCE ET FONCTIONS CLS DE RISQUE, CONFORMIT ET CONTRLE DANS LES TABLISSEMENTS FINANCIERS

    POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM Marie-agns NICOLET160 pages, 26

    LE CAPITAL-INVESTISSEMENTGUIDE JURIDIQUE ET FISCAL

    5e dition 2015

    Franois-Denis PoitrinalAvec la collaboration de

    Guillaume Grundeler830 pages, 75

    STRATGIE ET GOUVERNANCE DES INSTITUTIONS FINANCIRES MUTUALISTES Michel Roux216 Pages, 28

    OPRATIONS BANCAIRES LINTERNATIONAL Philippe Garsuaultavec la participation de Stphane Priami2e dition, 352 pages, 45

    Pour approfondir les sujets dactualit

    BANQUE F

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    ocit.

    Les nouveauts

    Commandes, informations, catalogue :

    revue-banque.fr

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    Stratgie et gouvernance des institutions financires mutualistesMICHEL ROUX

    Stratgie et gouvernance des institutions financires mutualistes

    s permettant r la banque uelles de la

    la concur-e, actions s craintes acent les erciales

    . Linno-enter la

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    Prface Jean-Louis BancelAvant-propos Olivier Pastr

    MICHEL ROUX

    Oprations

    bancaires

    linternational

    PHILIPPE GARSUAULT

    avec la participation de ST

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    2e dition

    Oprations bancaires linternational

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    LE CAPITAL-INVESTISSEMENTS

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    GUIDE JURIDIQUE ET FISCAL

    5e D I T I O N

    2015

    Franois-Denis Poitrinal

    Avec la collaboration de Guillaume Grundeler

    Propos liminaires dEmmanuel MacronPrface de Michel Chabanel

    Avant-propos de Pierre-Olivier Sur

    anois-Denis Poitrinal

    vingt a dinitivement acquis sa lgitimit en

    lise divers mcanismes juridiques et iscaux dont la

    modiications rendues ncessaires par limporconnu le secteur : cration dun dispositif iscal

    (FIA), encadrement du inancement participatif, procdure de sauvegarde un LBO en dificult ou prcisions relatives la requaliication juridique

  • 25janvier 2016 no 781-782 Revue Banque

    so

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    56 Banque de dtail Avec le digital, nous renforons la proximit Jack Bouin, Fdration nationale du Crdit Agricole

    60 Innovation Quelle agence bancaire pour demain ? Laure Bergala, Revue Banque

    64 Syndicat Nous ne voulons pas que la banque connaisse ce que les taxis ont connu avec Uber Rgis Dos Santos, SNB/CFE-CGC

    67 Gafa Un parcours dachat dsormais beaucoup plus long et fragment Olivier Madelenat, Google France

    69 FinTech Quand le Big Data sattaque au crdit Alexander Graubner-Mller, Kreditech

    72 Stratgie La coopration entre banques et FinTech : un pari pascalien Rgis Bouyala, Pemance

    26 La FinTech sous les feux de la rampe

    28 Transition nergtique : les financiers sengagent

    30 Taux bas : les institutions financires sous pression

    32 Union bancaire : le point dtape

    34 La structure des banques empoisonne les dputs europens

    36 UMC : organiser la libre circulation des capitaux

    38 Les chambres de compensation au carrefour des risques

    40 Titrisation : lEurope trouvera-t-elle la bonne recette ?

    42 T2S : lheure de vrit

    44 Entreprises sociales : financer autrement

    46 La socit civile interpelle les banques

    48 Cybercriminalit : une menace croissante

    50 Le crowdfunding prend ses marques, le paiement mobile se fait attendre

    52 Les nominations qui ont marqu 2015

    54 La banque dessine

    78 Superviseur Solvabilit 2 est une rglementation volutive Sandrine Lemery, ACPR

    82 Rglementation prudentielle Des modles internes rviser, mais conserver Nicolas Duhamel, BPCE

    84 Transition nergtique COP21 et aprs : des engagements aux actes Anne-Catherine Husson-Traore, Novethic

    86 Financement de lconomie Nous sommes entrs dans lre de lasset management Karima Lachgar, AFTI

    88 Montaire Taux dintrt : encore bas pendant trs longtemps Philippe Gudin, Barclays

    90 Big Data et NATU Les challenges relever seront techniques Stphanie Chaptal

    La fonction conformit. La fonction de responsable des contrles permanents. Le responsable LCB-FT Le correspondant/dclarant TRACFIN. Le responsable du contrle des services dinvestissement RCSI et RCCI.

    La fonction risques. La fonction de responsable de la scurit des systmes dinformation (RSSI). La fonction de contrle priodique (audit interne).Lauteur analyse les interdpendances entre ces professions et explique comment

    POST-SOLVABILIT 2 CRD4 AIFM Marie-agns NICOLET

    GUIDE JURIDIQUE ET FISCAL

    Franois-Denis PoitrinalAvec la collaboration de

    Guillaume Grundeler

    Michel Roux

    Philippe Garsuaultavec la participation de Stphane Priami

    dition, 352 pages, 45

    Commandes, informations,

    vingt a dinitivement acquis sa lgitimit en

    lise divers mcanismes juridiques et iscaux dont la

    modiications rendues ncessaires par limporconnu le secteur : cration dun dispositif iscal

    (FIA), encadrement du inancement participatif, procdure de sauvegarde un LBO en dificult ou prcisions relatives la requaliication juridique

    DOSSIER SPCIAL

    RTROSPECTIVE

    PROSPECTIVE

  • 26 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    RTROSPECTIVE

    La FinTech sous les feux de la rampe

    Voil plusieurs annes que l'on entend parler de ces start-up qui veulent rvolutionner la finance, qu'elles s'essaient au crowdfunding ou au paiement en ligne. Mais ces derniers mois, leur nombre, leur primtre et, plus encore, leur poids mdiatique ont explos. Certains voient dj dans ces FinTech le Uber de la banque. Ou plus exactement, le Uber d'une grande varit de services bancaires, sans jamais les couvrir tous. L'ensemble des mtiers est dsormais impact : le paiement (en ligne, sur mobile, en magasin, entre particuliers, l'international), le crdit (crowdlending, scoring), l'pargne (conseil de placement automatis, pargne impulsive), la gestion d'actifs (modles prvisionnistes, plate-forme de trading), le back-office (utilisation de la blockchain).2015 est l'anne o les FinTech franaises ont vritablement pris la parole, crant leur propre association, France Fintech. Elles ont t mises en avant de nombreuses tribunes, comme celle du ple de comptitivit Finance Innovation qui leur ouvre depuis dcembre un annuaire . Le fonds de capital risque Truffle Capital leur a ddi un incubateur avant l't, et BNP Paribas en a fait de mme en fin d'anne. Les oprations financires se sont

    multiplies : les leves de fonds se renforcent (31 millions d'euros pour Prt d'Union, 15 pour Slimpay, 10 pour Compte Nickel et Kantox) et les tablissements bancaires commencent racheter certaines start-up (Fiduceo par Boursorama, Leetchi par Crdit Mutuel Arka, LePotCommun par BPCE).Rglementairement, avec la 2e Directive sur les services de paiement, un nouveau statut spcifique vient rejoindre ceux d'tablissement de paiement, d'intermdiaire en financement participatif et autre tablissement de monnaie lectronique : les third party providers . Il s'agit de prestataires qui ont le droit d'accder au compte bancaire d'un client avec son autorisation pour en rcuprer les mouvements (pour mieux les prsenter, comme avec les Personal Finance Managers) ou pour passer des ordres de transaction (des virements comme Sofort, par exemple). Mais si une partie des rgulateurs continuent de dessiner un cadre lgal compatible avec ce foisonnement d'innovations, une autre commence s'interroger sur les limites du systme. Les attentats qui ont touch la France en 2015 ont ainsi montr l'implication de cartes prpayes dans le financement des oprations terroristes. Le ministre des Finances Michel Sapin a appel l'Europe revoir sa copie sur leur rgulation. Le Compte Nickel, distribu par les buralistes, voit galement son encadrement renforc, avec l'inscription des comptes au fichier Ficoba. Quant l'ACPR, elle tient une liste des plates-formes d'octroi de crdit frauduleuses qui voient le jour sur Internet. Autant d'volutions rglementaires qui devraient peser dans la structuration du secteur des FinTech dans les mois venir. S. L.

    14 000

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    tats-Unis Europe Asie Pacifique Autres Volume global des transactions

    Investissements (en millions de dollars) Nombre doprations

    Source : Accenture, CB Insights.

    2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    QUAND LES DOLLARS AFFLUENT VERS LES FINTECH

    QUEST-CE QUUNE FINTECH ?

    La dfinition de France Fintech Entreprise utilisant des modles opra-tionnels, technologiques ou conomiques innovants et disruptifs, visant traiter des problmatiques existantes ou mergentes de lindustrie des services financiers.

  • Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    PROSPECTIVE

    56

    JACK BOUIN

    Directeur gnralCrdit Agricole AquitaineVice-prsidentFdration nationale du Crdit Agricole

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    lheure de lmergence des FinTech et autres acteurs 100 % digitaux, le Crdit Agricole Aquitaine croit plus que jamais lavenir des agences physiques, pour peu quelles sachent apporter la valeur ajoute et lexpertise dont les clients, un jour ou lautre, finissent par avoir besoin.

    Avec le digital, nous renforons la proximit

    BANQUE DE DTAIL

    Comment articulez-vous le concept de proximit et la monte de la question digitale au sein de votre caisse rgionale ?Le choix du Crdit Agricole est de ne pas faire de choix. Nous considrons

    que les agences et le digital ne sopposent pas mais au contraire, se com-

    pltent. Il sagit de proposer au client lventail des canaux : consultation

    de compte, recherche dinformation, transactions, souscriptions doivent

    pouvoir se faire en ligne si le client le souhaite mais tout moment, il

    doit pouvoir contacter physiquement un conseiller auquel il est toujours

    attach. Avec le digital, nous renforons la proximit : la proximit

    physique est toujours offerte et la proximit relationnelle se dve-

    loppe grce aux autres canaux. Nous navons pas besoin de crer une

    banque 100 % en ligne ct de notre rseau. Notre modle est celui

    de la banque multicanal de proximit. Et au centre de ce dispositif,

    il y a lagence. On entend souvent que de moins en moins de clients

    se rendent en agence. Cest globalement vrai, du fait du poids des

    oprations courantes qui effectivement sont ralises distance,

    mais faux si lon considre les rendez-vous conseil, qui, au Crdit

    Agricole, sont de plus en plus nombreux en agence.

    La fermeture dagences nest-elle donc pas inluctable ?Surtout pas ! Au Crdit Agricole Aquitaine, nous navons pas de

    projets de fermeture dagences. Pour autant, cela ne veut pas dire

    que nous nallons pas les faire voluer. Lune des promesses que

    nous faisons nos clients est quils auront accs au mme niveau

    de comptence quils se trouvent en centre-ville de Bordeaux ou

    en zone rurale. Pour relever ce dfi, nous avons besoin de rester

    implants sur le territoire. Toutes ces comptences ne seront pas

    ncessairement sur place mais les clients pourront y avoir accs

    grce aux technologies et la visioconfrence en particulier. Nous

    le testons dans les Landes et le Lot-et-Garonne. A

    . G

    ou

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    rd

  • Le rendez-vous mensuel des professionnels

    de la banque et de la fi nance

    SE FORMER

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    Renseignements / adhsions

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  • a c t i v i t s & s e r v i c e s

    104 Revue Banque n 791-792 janvier 2016

    Les avances technologiques tendent modifier les attentes des consommateurs : ceux-ci cherchent notamment

    tre connects en permanence leurs interlocuteurs (fournisseurs, employeurs, banquiers, distribu-teurs) et avoir accs leurs services tout moment. Les smartphones et les tablettes dont laccessibilit et luti-lisation se sont vulgarises au fil des annes expliquent grandement ces

    Linstant payment est un enjeuclairement identifi parles instances europennesafin de soutenir la croissancedes changes conomiquesentre les tats membres.Cependant, pour parvenir un service robuste et sr,critre essentiel pour gagnerla confiance des acteursconomiques, les exigencessont leves. La maturitdes tats membres pourmettre en place un tel serviceest ingale, tel point quilest lgitime de se demandersi le terme instantan aurala mme signification danstous les pays.

    MOYENS DE PAIEMENT

    Instant payment : un enjeu paneuropen

    modifications dhabitudes. Face aux exigences croissantes des consom-mateurs, les entreprises ainsi que les autorits nationales et supra-nationales dclenchent des actions afin de rpondre leurs attentes et dentretenir linnovation.Le monde des paiements nchappe pas cette tendance et pour y rpondre linstant payment reprsente un enjeu majeur pour fluidifier les changes commerciaux. Linstant payment appa-rat de plus en plus comme un incon-tournable dans le e-commerce. Au niveau national ce service a dj fait lobjet dinvestissements lourds dans certains pays, tels quau Royaume-Uni ou encore au Danemark. lchelle supranationale, cette ambition se constate notamment par la cration dun comit spcifique, lEuro Retail Payments Board(ERPB)[1], charg de favoriser le dveloppement d'un mar-ch intgr, innovant et comptitif pour les paiements en euros. Cest en dcembre 2014 que lERPB a dfini pour la premire fois la notion de paiement instantan : il sagit dune solution de paiement lectronique dispo-nible 24/7/365, rsultant dune compen-sation interbancaire immdiate ou quasi immdiate de lopration et du crdit du compte du bnficiaire avec une demande de confirmation au payeur . La Banque Centrale Europenne (BCE), quant

    [1] Cette entit remplace le Conseil SEPA depuis dcembre 2013.

    elle, facilite la comprhension du paie-ment instantan en lassociant du cashless cash (espces), car ce moyen de paiement revt certaines proprits du cash, notamment dans la rapidit et le dnouement de la transaction.En outre, lERPB souhaite tirer profit de lharmonisation et de lintgra-tion du march europen dj ra-lises dans le cadre du projet SEPA (Single Euro Payment Area) pour dve-lopper un systme de paiement ins-tantan transfrontalier. Cest dans la poursuite de cet objectif que lERPB, lEuropean Payments Council (EPC) et lEuropean Banking Authority Clearing travaillent activement sur le sujet, afin dlaborer des solutions pertinentes et accessibles aux acteurs europens du paiement. Ces orga-nisations supranationales cherchent donc faire de linstant payment un vecteur dintgration du march des paiements europens. Cependant, une limite notable est prendre en considration ; celle-ci rside dans le fait que les acteurs europens du paiement sont ingaux face linstant payment. En effet, alors que certains pays proposent ce type de service depuis plusieurs annes dj et sont donc en capacit dapprhender les propositions de solutions paneuro-pennes, dautres restent en retard sur le plan technologique et par manque de prparation risquent de se retrouver exclus au dmarrage des initiatives europennes.

    Bruno Joanides

    Sandra Gobalakichenin

    Directeur d'activit

    Syrtals

    Chef de projets

    Syrtals

  • REVUE BANQUE et BANQUE & STRATGIE

    font leur rentre en version mobile

    DISPONIBLE SUR

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    revues mensuelles sont dsormais disponibles en version mobile sur le site

    m.revue-banque.fr.

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    PREMIRESLE FONCTION

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    INTGRATIO

    N

    HARMONISATION

    SUPERVISION

    N 785 juin 2015

    40 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

    18 DOSSIER

    LUNION DES MARCH

    S

    DE CAPITAUX

    LEurope cherche sa voie

    RELATION BANCAIRE

    65 Quel avenir pour

    les clients professionnels ?

    Xavier Landreau, Exton Consulting

    Pierre de Lauzun

    Amafi

    Didier ValetSocit Gnrale

    Thibault LanxadeMedef

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    Juin 2015Supplment Revue Banque n 785

    Ne peut tre vendu sparment

    revue-banque.fr

    EUROPE

    CES PAYS QUI

    FONT LE CHOIX

    DE LA FINANCE

    FOCUS SHADOW BANKING

    Le shadow banking

    et le postmarch

    44 Marcel Roncin, AFTI

    46 Xavier de Jerphanion

    et Carine Fonkwa Noche, Silta

    50 Jean-Pierre Gomez,

    Socit Gnrale Securities Services

    52 Laurence Caron-Habib,

    BNP Paribas Securities Services

    53 Arnaud Misset, Caceis

    54 Antoine Bargas

    et Natasha Cazenave,

    Autorit des marchs fi nanciers

    N 784 mai 2015

    40 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

    22 DOSSIER

    DETTES

    SOUVERAINES

    O sont les risques ?

    Taux bas, restructurations

    GAZ EFFET DE SERRE

    81 Enfi n un point

    archimdien pour

    le secteur fi nancier ?

    Jrme Courcier, Crdit Agricole SA

    ,

    et Alain Grandjean, Carbone 4

    BANQUE DE DTAIL

    70 Un double enjeu

    de pilotage actif

    et slectif de lattrition

    et de lacquisition

    Ada Di Marzo, Thierry Quesnel

    et Julien Bet, Bain & Cie

    FINANCEMENT PARTICIPATIF

    52 la recherche

    dun cadre

    rglementaire adapt

    Laetitia de Pellegars

    et Sarah Marguerie,

    Avocats la Cour

    Jean-Paul Betbze Betbeze Conseil

    Stphane DoUBS

    Francesco MartucciUniversit

    Panthon-Assas (Paris II)

    N 783 avril 2015

    40 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

    24 DOSSIER

    CONFORMIT

    Entre prvention

    et sanctions 26 Les lanceurs d

    alerte

    en mal de statut

    William Bourdon, Sherpa

    38 Vers une conformit

    au droit europen

    Marie-Anne Frison-Roche

    Sciences Po (Paris), The Journal of Regul

    ation

    TECHNOLOGIES

    42 Mobile World

    congress 2015 :

    La fi nance en fi ligrane

    Stphanie Chaptal

    ASSISES DES PAIEMENTS

    60 Utilit et caractristiques

    dune stratgie nationale

    des paiements

    Georges Pauget

    conomie Finance & Stratgie

    N 782 mars 2015

    40 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

    26 DOSSIER ENTREPRI

    SES

    SOCIALES

    Vers un nouveau march

    pour les banques

    Laurence Pessez

    BNP Paribas

    Hugues Sibille

    Crdit Coopratif, IDES

    RGLEMENTATION

    50 Les banques

    perdent-elles leur

    capacit mesurer

    les risques ?

    Jean-Bernard Caen, AFGAP,

    PRMIA France, MIT Club de France

    STRATGIE

    70 IFM : les voies

    de la sortie de crise

    Olivier Pastr, Universit Paris VIII,

    et Krassimira Gecheva,

    Universit Paris IX

    REVERSE FACTORING

    65 Une alternative

    de fi nancement

    pour les PME

    I N T E R V IE W

    David Peyroux, BBVA France,

    et Alvaro Barez, BBVA

    cahier de prospective ban

    caire & financire

    BANQUE

    STRATGIEn 334Mars 2015ISSN 0762-4077Mensuel - 70 e

    uros

    revue-banque.fr

    DOSSIER

    FINANCEMENT

    DES ENTREPRISES SOCIALE

    S

    Un cosystme en constru

    ction

    Le business model hybride des entreprises social

    es, partages entre la recherche

    de rentabilit et la volont davo

    ir un impact social, rend comple

    xe leur prise

    en charge par les acteurs financi

    ers traditionnels. Pourtant, certa

    ins sy intressent.

    Des structures intermdiaires on

    t vu le jour pour faciliter les cha

    nges entre

    ces deux mondes. Les outils dana

    lyse saffinent, les fonds se mett

    ent en place,

    un langage commun est en train

    dtre trouv.

    4 Sommaire

    VEILLE STRATGIQUE

    30 Stratgie

    Les institutions financire

    s mutualistes : les voies de la so

    rtie de crise

    Olivier Pastr, Universit

    Paris VIII, et Krassimira Gecheva,

    Universit Paris IX

    NOUVEAU

    N 787 septembre 2015

    40 euros - ISSN 1772-6638

    revue-banque.fr

    20 DOSSIER

    RGULATION

    FINANCIRELe poids des dp

    uts europensM i g r a t i o n

    >>> Target 2 Securit

    ies

    74-79 Bon vent T2S !

    Sous la direction de Marcel Roncin,

    AFTI

    STRATGIE

    66 La rglementation :

    une protection qui ne doit pas

    empcher la fi nance dinnover

    INTERVIEW Monique F. Leroux

    Mouvement des caisses Desjardins

    Alain Lamassoure

    Sylvie Goulard

    Pervenche Bers

    Sven Giegold

    CoP21f o c u

    s /

    51-65

    Interviews,

    analyses, synthse

    Marie-Anne Barbat-Layani, FBF

    Jean-Michel Mepuis, Socit Gnra

    le

    Arnaud Berger, BPCE

    Yves Chevalier, FRR

    Arnaud de Bresson, Paris Europlac

    e

    cahier de prospective ban

    caire & financire

    BANQUE STRATGIEn 338Juillet-aot 2015ISSN 0762-4077

    Mensuel - 70 euros

    revue-banque.fr

    DOSSIER

    Gestion des ressources humain

    es :

    les ruptures annonces

    Gnration Y et Z, digitalisation Les tablisse

    ments bancaires sont confront

    s

    des ruptures profondes, la f

    ois dans leurs modes de fonctio

    nnement et de

    management et dans les atten

    tes de leurs collaborateurs. Leu

    r direction des

    ressources humaines a la lourd

    e tche dorchestrer ces volut

    ions.

    4 Sommaire

    VEILLE STRATGIQUE

    38 Maghreb

    Le dveloppement des ba

    nques participatives au Maroc :

    enjeux et principales avan

    ces

    Younes Lahrichi, ISCAE C

    asablanca - Maroc, et Ghassen Bo

    uslama, NEOMA Business School -

    France

    cahier de prospective ban

    caire & financire

    BANQUE STRATGIEn 335Avril 2015ISSN 0762-4077

    Mensuel - 70 euros

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    3 DOSSIER

    Services financiers

    en Afrique Une innovatio

    n porte par le mobile

    Lors du dernier Mobile World Congress qui sest te

    nu Barcelone en mars,

    lAfrique tait dans toutes les con

    versations ou presque. Le mobile

    money y reprsente

    une part croissante des revenus

    des oprateurs tlcoms, qui nou

    ent dsormais

    des partenariats avec les banque

    s traditionnelles et dveloppent

    linteroprabilit

    pour sduire leurs futurs clients.

    4 Sommaire

    VEILLE STRATGIQUE

    30 Pilotage

    Cot du risque crdit : ve

    rs une nouvelle re ?

    Jean-Charles Delaunay

    , Banque Populaire Atlantique, Group

    e BPCE, ISEG Nantes

    En partenar

    cahier de prospective ban

    caire & financire

    BANQUE STRATGIEn 339Septembre 2015ISSN 0762-4077

    Mensuel - 70 euros

    revue-banque.fr

    DOSSIER

    Rvolution digitale

    Menace ou opportunit pou

    r les banques ?

    Attaqus par les FinTech ( jeunes entreprises inn

    ovantes dans le domaine

    financier) et par les GAAFA (Go

    ogle, Alibaba, Amazon, Faceboo

    k, Apple) sur

    nombre de leurs mtiers (crdi

    t, paiement), les tablisseme

    nts bancaires

    traditionnels dploient diffren

    tes stratgies : dveloppement

    s doffres

    innovantes en interne, partena

    riats avec de nouveaux entrant

    s, acquisition

    de certaines start-up La ban

    que classique est-elle capable

    de se rinventer

    ou entame-t-elle une longue a

    gonie ?

    4 Sommaire

    VEILLE STRATGIQUE

    45 Faillite dentreprise

    Les procdures collective

    s au Maroc : une perception jurid

    ico-mdicale

    Zakaria Bouabidi, Unive

    rsit de Toulon

    En partenariat avec

  • m a n a g e m e n t & s y s t m e s d i n f o r m a t i o n

    128 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    Les progrs en matire de digi-tal ont apport au client une plus grande autonomie dans sa relation avec la banque. Pour

    effectuer des virements, consulter ses comptes, faire un placement : plus besoin de prendre rendez-vous avec son conseiller ou de passer en agence. Cette transformation, du produit vers le besoin client, de lagence vers lexprience, pose les rgles dune nouvelle relation, o il ny a plus un seul interlocuteur, mais une multitude dinterfaces humaines et technologiques. Ces canaux dac-cs varis voluent dans une inter-dpendance croissante et imposent que lexprience client soit la mme,

    Si le conseiller tait hierle seul point de contactavec les services bancaires,linteraction se drouledsormais aussi bien surle Web que par tlphone ouen agence. Une volution quia un impact significatif surle modle de performancedes banques et, in fine, surla rmunration des acteursde ce secteur. Explications

    RESSOURCES HUMAINES

    En finir avec la rmunration variable des commerciaux !

    quel que soit le point de contact (site Internet, smartphone, rendez-vous).Pour autant, si cet impratif est bien intgr par les acteurs du sec-teur, le modle bancaire de demain est loin dtre stabilis. Ainsi, des expriences pilotes sont actuelle-ment menes dans les rseaux pour y parvenir. De plus, lagence se sp-cialise ou soriente vers un rle de coordinatrice entre ces nouveaux modes dinteraction. Ce qui est cer-tain, cest que tout doit fonctionner conjointement : il ny aura pas dun ct loffre physique et de lautre le digital. En pleine rinvention de son modle de performance, le secteur bancaire est en train de relever de nombreux dfis. Repenser la rmu-nration de ses collaborateurs en fait partie et cest loin dtre le moindre !

    DES CONSEILLERS EN QUTE DE BOUSSOLEFini le temps o le conseiller tait l pour vendre des produits, sans se sou-cier de savoir sils correspondaient rellement aux besoins de son client. Sa mission dsormais : identifier clai-rement ses attentes, lorienter vers le meilleur canal dinformation et/ou loffre la plus adapte, favoriser sa mise en relation avec un expert Lobjectif atteindre ? La satisfac-tion du client et son attachement la banque via lexprience vcue :

    des enjeux prioritaires lheure o la prfrence simpose comme un facteur majeur de performance pour les organisations.Cette volution des mtiers pose le problme de leur juste rmunra-tion. Les salaires bancaires taient jusqualors composs dune partie fixe et dune autre variable, indexe sur latteinte des objectifs en matire de placement de produits. Ce schma a disparu pour se recentrer dsormais sur le parcours client. Et a change tout ! Aujourdhui, difficile en effet dtablir do mane la signature dun nouveau contrat, ladhsion un service ou lachat dun produit : site Internet de la banque, push SMS, coute du conseiller, expert vers qui il a t orient, etc. ?Pour les conseillers, il devient com-pliqu de savoir sur quels critres ils sont valus et reconnus. Il est donc urgent de les aiguiller dans leur nou-veau rle au sein dune organisation en pleine mutation. Et cest l que les choses se compliquent ! Pour les motiver et les rmunrer leur juste valeur, les banques doivent parvenir

    Marie-Agns Pierre-Puysgur

    Darius Beretta

    Directeur associ en charge du secteur bancaire

    Directeur des activits Stratgie et Politique de rmunration

    Hay Group

    Hay Group

    En matire de rmunration, si le tout individuel a dj atteint ses limites, le tout collectif nest pas non plus un modle efficace.

  • v e i l l e t e c h n i q u e

    140 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    La nouvelle norme IFRS9 Instruments financiers, appli-cable au 1er janvier 2018 (sous rserve de son adoption par lUnion europenne) est une norme trs structurante, avec des enjeux stra-tgiques. Pour mmoire, cette norme compose de trois volets concerne :

    la classification et valuation des actifs & passifs financiers (phase 1). Sous IFRS 9 phase 1, la classification des actifs finan-ciers est fonction de leur strat-gie dutilisation et de leurs carac-tristiques spcifiques ; la juste valeur par rsultat devenant le traitement comptable par dfaut ;

    la dprciation lie au risque de crdit des instruments de dette (y compris les encours sains), et ce ds lorigination des transac-tions (phase 2) ;

    les oprations de micro-cou-verture (hors macro-couverture). La norme a pour objectif dlargir les possibilits de couvertures comptables dfinies par IAS 39 pour reflter de manire plus fi-dle les pratiques de gestion des risques (phase 3).Conscientes des enjeux opra-tionnels ainsi que des impacts

    Les auteurs dtaillent le projet de mise en uvre de la norme IFRS 9 instruments financiers dploy au sein du groupe Socit Gnrale.

    COMPTABILITNouvelle norme IFRS 9 : quels travaux mens fin 2015 ? Quels enjeux avant 2018 ?Exemple de la Socit Gnrale

    significatifs et transversaux de cette nouvelle norme, les banques, dont le groupe Socit Gnrale, ont organis ds 2014 leurs projets de mise en uvre. O en est le groupe Socit Gnrale fin 2015 ?

    I. La structuration des projets de mise en uvre dIFRS 9

    Le groupe Socit Gnrale a orga-nis ses projets de mise en uvre en fonction du dcoupage en phases de la norme, au regard des filires impactes (filire finance, filire risques). Le groupe a ainsi structur :

    dune part, un projet relatif la phase 1 et phase 3 ;

    et dautre part, un projet relatif la phase 2.Toutefois, si les projets de mise en uvre dIFRS 9 sont scinds en fonc-tion du dcoupage en trois phases de la norme, la gouvernance mise en place au niveau du groupe associe, quant elle, les filires finance et risques compte tenu des interactions et de la forte dpendance vis--vis des donnes risque .Outre la gouvernance commune et le pilotage rapproch des projets

    IFRS 9 phases 1 et 2, il convient galement de souligner que la mise en uvre de ces projets sinscrit dans un environnement de forte volution rglementaire et dans un contexte dadhrences fortes avec dautres projets ; ce qui implique une coordination rapproche entre les projets, voire des chantiers de mutualisation.Au regard de la date dapplication de la norme compter du 1er jan-vier 2018, le groupe Socit Gnrale a dfini un calendrier de mise en uvre. Lanne 2015 a t consa-cre au cadrage des projets.Sur 2015, les travaux ont ainsi t mens en priorit sur le classement et lvaluation des actifs financiers et sur la dprciation lie au risque de crdit compte tenu des enjeux oprationnels ainsi que des impacts significatifs et transversaux de ces deux phases (rappelons que lap-plication de la phase 3 nest pas obligatoire, et quil est possible de conserver les dispositions actuelles dIAS 39 relatives la couverture).

    II. Projet IFRS 9 phase 1 : les travaux mens en 2015 et les enjeux identifis

    Plus concrtement, dans le cadre du projet IFRS 9 phase 1, lan-ne 2015 a t consacre aux travaux

    Marie-Laure Troupel

    Projet IFRS Groupe

    Socit Gnrale

    Membre

    ADICEF

    Vronique Mathaud

    Direction de programmes IFRS 9, phase 2

    Socit Gnrale

  • m a n a g e m e n t & s y s t m e s d i n f o r m a t i o nB i B l i o g r a P h i e

    146 Revue Banque no 791-792 janvier 2016

    CONOMIE POLITIQUE DES CAPITALISMESThorie de la rgulation et des crisesRobert Boyer384 p., 25 , La Dcouverten Pourquoi le rgime de crois-sance des trente glorieuses sest-il enray ? Comment expliquer que les innovations fi nancires aient dabord acclr la croissance avant de dboucher sur une crise majeure ? Leuro ne

    creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ? La thorie de la rgulation rpond ces questions. Lors de sa cration, dans les annes 1970, elle a emprunt Marx lanalyse de la dynamique du capitalisme et aux post-keynsiens les outils de la macroconomie. Depuis, elle na cess dtendre son champ dapplication. Aujourdhui, elle est une conomie politique qui explique les rgimes de crois-sance stabilise et leurs crises, avec une attention particulire pour larticulation de lcono-mique et du politique.Cet ouvrage expose les notions centrales de la thorie de la rgu-lation en les situant par rapport aux thories orthodoxes, mais aussi aux diffrentes alterna-tives htrodoxes. Il synthtise

    Ralis par Christine Hauvette [email protected]

    plusieurs dcennies de travaux dun rseau international de chercheurs. Robert Boyer, conomiste,

    anciennement directeur de recherche au CNRS et directeur dtudes lEHESS, sest impliqu ds lorigine dans les recherches sur la rgulation.

    MONNAIE, BANQUES, FINANCEJzabel Couppey-SoubeyranAvec la collaborationde Guillaume Arnould342 p., 15,50 PUF, coll. Quadrige Manuels n Cet ouvrage prsente les prin-cipales notions de lconomie montaire et fi nancire contem-poraine : lessor des marchs de capitaux, les produits et acteurs de la fi nance, les taux dintrt, le processus de transformation du secteur bancaire, linstabilit fi nancire et la supervision, les formes et mesures de la mon-naie, la politique montaire et autres missions des banques cen-trales, etc. Tous ces thmes sont abords partir de trois types de contenus : un corps de texte accessible sans prrequis, des encadrs pour approfondir cer-taines notions et points-cls, des clairages pour comprendre les questions et dbats au cur des publications des conomistes. Jzabel Couppey-Soubeyran est

    matre de confrences en sciences conomiques Paris 1 et conseillre scientifi que au Conseil danalyse conomique.

    ARGENT ET POUVOIRLudovic Greiling274 p., 22 , Apopsixn Nous utilisons de la mon-naie quotidiennement, sans nous soucier de sa valeur ni de sa provenance. Comprendre son origine, comment fonc-tionne le systme bancaire et qui en tire profi t, cest dvoiler les batailles de pouvoir et clai-rer les enjeux passs et prsents. Largent est la base de tout. Il permet dacheter des biens et des entreprises, acqurir des terres, faire la guerre, rmun-rer une police, distribuer ou non des allocations Son contrle est source dune concentration fabuleuse de richesses. Lhistoire montaire et celle du pouvoir sont lies de manire indisso-ciable. La monnaie et la dette sont galement insparables. Les crises fi nancires senchanent : les dettes prive et publique gonfl ent, inluctablement. Ce livre dvoile lorigine de la mon-naie et les guerres souterraines pour son contrle. Ludovic Greiling est journaliste.

    Ancien collaborateur du Revenu Franais, spcialis dans lconomie et les grandes entreprises, il travaille aujourdhui pour diffrents journaux franais et internationaux.

    LE CAPITAL INVESTISSEMENTGuide juridique et fi scal (5e dition)

    Franois-Denis Poitrinal, avec la collaboration de Guillaume Grundeler836 p., 75 , RB dition

    n La 5e dition de louvrage de rfrence de Franois-Denis Poitrinal sur le capital-investisse-ment, ralise en collaboration avec Guillaume Grundeler, tait attendue.Prsent comme un guide juridique et fi scal , louvrage est en ralit une prsentation raisonne et approfondie des oprations de capital-investis-sement qui tudie de manire complte, claire et pertinente tout la fois la logique cono-mique et fi nancire de ces opra-tions essentielles pour lcono-mie, mais galement les acteurs de lindustrie du private equity, leur rglementation, les outils juridiques et fi scaux prsidant la ralisation des oprations de capital-investissement et les oprations elles-mmes, sans omettre les risques quelles peuvent faire natre.

    Complet, jour des dernires volutions lgislatives (FIA) et jurisprudentielles (management package), en prise permanente avec la pratique, cet ouvrage est non seulement une source dinformations prcieuses, mais plus encore offre une cl daccs claire, prcise, intelligible et intelligente aux oprations de capital-investissement souvent prsentes comme dune exces-sive complexit.Un ouvrage donc qui se retrou-vera sans nul doute dans la bibliothque de tous ceux qui sintressent au capital-investis-sement, quils soient tudiants, universitaires ou praticiens.

    Didier Poracchia, Professeur lcole de droit de la Sorbonne (Paris I)

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  • Revue Banque

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    e 2

    01

    4

    VALEURS MOBILIRES COMPLEXES

    54 Une rforme franaiseBruno Zabala, CMS-BFL

    CONOMIE BANCAIRE

    9 De la ncessit de prserver le modle de banque universelleLaurent Quignon BNP Paribas

    24 DOSSIER

    COLLECTE DE LPARGNE La dlicate machinerie des banques

    RISQUE DE CRDIT

    46 Ble II nest pas encore une affaire classe !Jrme Frugier, BNP Paribas

    Pierre Bocquet Directeur du dpartement

    Banque de dtail, FBF

    Benot Gommard Responsable de

    la stratgie client,

    BNP Paribas Cardif

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