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comédons géant, des cornes cutanées faisant évoquer un nævuscorniculatus. L’anamnèse n’objectivait pas de cas similaire dansla famille. Depuis sept ans, le malade rapportait l’apparition surce nævus d’une tumeur ulcéro-bourgeonnante avec des végéta-tions filiformes. L’examen somatique ne montrait pas d’anomaliesassociées. Le diagnostic d’un carcinome épidermoïde sur un hamar-tome épidermique est retenu sur le plan clinique et histologique. Lebilan d’extension était négatif et le malade est candidat à un trai-tement chirurgical pour son carcinome épidermoïde et abstentionpour l’hamartome.Commentaires.— Le nævus corniculatus est une forme rare d’hamartome verruqueux qui se caractérise par l’association descornes cutanées, hyperkératoses filiformes, aspects de comédongéants, des plaques réparties sur les lignes de Blaschko. La lésionse présente à la naissance ou apparaît précocement. L’abstentionthérapeutique est possible. Le meilleur traitement dans les formeslimitées est l’exérèse chirurgicale, et dans les formes grandedimension est la dermabrasion. L’évolution néoplasique est excep-tionnelle, elle est liée presque toujours à l’existence d’unecomposante sébacée : en carcinome basocellulaire, carcinome épi-dermoïde. Notre observation illustre le premier cas rapporté dedégénérescence d’un hamartome corniculatus en carcinome épi-dermoïde.Conclusion.— Le nævus corniculatus est une forme rare del’hamartome verruqueux, sa dégénérescence est exceptionnelle,nous en rapportons le premier cas.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.220

P217Mycosis fongoïde et méthotrexate : 29 casH. Abarji , F.Z. Chabbab , S. Chiheb , H. BenchikhiService de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Introduction.— Le méthotrexate (MTX) constitue l’un des traite-ments du mycosis fongoïde (MF) résistant au traitement local. Lebut de ce travail est d’évaluer son efficacité dans notre contexte.Méthodes.— Entre janvier 2000 et décembre 2011, nous avons inclusde facon rétrospective tous les dossiers de MF confirmé et traité parMTX. La réponse était qualifiée de rémission complète (blanchimentcutané), partielle (amélioration de 50 % des lésions initiales), sta-tionnaire (amélioration de 50 % et aggravation de 25 %) ou échec enabsence de réponse.Résultats.— Vingt-neuf malades étaient inclus. La moyenne d’âgeétait de 59 ans. La dose hebdomadaire du MTX variait entre 10 et50 mg en injection intramusculaire (IM) sur une durée moyenne de18 mois. Une dose de moins de 25 mg/semaine était responsabled’une rémission complète (un cas), partielle (trois cas), stationnaire(un cas) et échec (cinq cas). Une dose de 25 mg avait comme réponseune rémission complète (sept cas), partielle (six cas), stationnaire(quatre cas) et aggravation (un cas). La dose de 50 mg était adminis-trée chez un malade avec évolution stationnaire. Nous avons relevécomme effets secondaires essentiellement des troubles digestifs(deux cas), une pneumopathie interstitielle (deux cas) et une cyto-lyse hépatique (deux cas).Conclusion.— Dans notre étude, le MTX était indiqué essentiel-lement dans les stades précoces de MF (stade IB, IIA). Notreétude a démontré son efficacité à une dose supérieure ou égaleà 25 mg/semaine dans 45 % des cas, confirmant ainsi les données dela littérature.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.221

P218Une tumeur annexielle inhabituelle

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. Ghozzi , I. Chelly , H. Azouz , H. Nfoussi , S. Attafi , K. Bellil ,

. Kchir , S. HaouetService d’anatomie et de cytologie pathologiques, hôpital laabta, Tunis, Tunisie

’hidradénome poroide est une tumeur rare classée par Abenozat Ackerman parmi les tumeurs porales eccrines avec le poromeccrine, l’hidradénome simplex et dermal duct tumor. Ces tumeursnt en commun leur origine (acrosyringium et partie dermique dis-al du canal excréteur), des zones de nécrose en masse et sontonstituées par deux populations (cellulaires porales et cuticu-aires). Une différenciation ductale est le plus souvent observe.ne femme âgée de 32 ans a consulté pour une tumeur de la planteu pied évoluant depuis trois mois et qui a augmenté progressive-ent de volume. L’examen Clinique a objective un nodule indoloreesurant 1 cm de grand axe. L’exérèse a ramené un nodule bien

imité de couleur brunâtre à la coupe. Histologiquement, il répon-ait à une prolifération tumorale nodulaire bien limitée siégeantans le derme et connectée à l’épiderme. Les cellules tumoralese plus souvent petites au cytoplasme basophile, plus rarementlles étaient polygonales, de plus grande taille avec un cytoplasmelus clair. Elles se disposaient en massifs anastomosés, compactesu creusés de structures canaliculaires. Des aspects trabéculairestaient par endroits notés. Les mitoses étaient rares et les atypiestaient absentes. Le stroma est scléreux hyalinisé. Le diagnostic’hidradénome poroide a été retenu. L’hidradénome poroide estne variante rare de l’hidradénome apocrine. La distinction aveces autres tumeurs porales peut être difficile. Une exérèse large estecommandée afin d’éviter les récidives.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.222

219yoderma gangrenosum compliquant uneastectomie pour cancer du sein : diagnostic à neas méconnaître. Bouras a, F. Hali a, H. Benchikhi a, N. Sakhi b, H. Boukind b,

. Marnissi c, S. Zemiati c, A. Taleb d, A. Benider d

Service de dermatologie et vénérologie, CHU Ibn Rochd,asablanca, MarocService de chirurgie plastique et réparatrice, CHU Ibn Rochd,asablanca, MarocService d’anatomopathologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, MarocService d’oncologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

ntroduction.— Nous rapportons un cas de pyoderma gangrenosumPG) survenu chez une patiente dans les suites d’une mastectomieour cancer du sein.bservation.— K.S., âgée de 47 ans, a été opérée le 18 mars011 pour carcinome canalaire infiltrant du sein, classé pT4NO M1,our lequel une mastectomie totale gauche a été indiquée avec chi-iothérapie. Au septième jour postopératoire, elle a présenté une

écrose cutanée extensive en regard de la cicatrice opératoire. Lesrélèvements bactériologiques étaient stériles et la biopsie cutanéetait non spécifique. Un débridement chirurgical a été effectué àrois reprises, avec récidive de la nécrose. Une corticothérapie paroie orale couplée à une greffe de peau mince a été amorcée devanta suspicion d’un PG. Une cicatrisation complète des lésions a étébtenue après un mois. Le recul actuel est de cinq mois.ommentaires.— Le PG post-chirurgical est rarement diagnostiqué’emblée, car il est souvent confondu avec une infection cutanéeostopératoire, une gangrène ou une métastase cutanée d’un can-er du sein, tel était le cas de notre patiente.onclusion.— Devant une ulcération cutanée rapidement extensive

t aseptique en postopératoire, il faut savoir penser à un PG etechercher une pathologie associée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.223

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